PRO A : 29ème journée : Poitiers - SIG

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Message  rocky Jeu 29 Avr - 8:03

DNA du 29 avril 2010

Basket-ball / Avant Poitiers - SIG, samedi (20h)

Roberson, gâchette primée ?

Ses cartons à répétition ont tapé dans l'oeil de la Ligue et des médias. Anthony Roberson est nommé pour le trophée de joueur du mois d'avril. Dylan Page et Blake Schilb sont également en lice.
PLAY-OFFS. - La logique a été battue en brèche cette saison en Pro A. Et à deux journées de la clôture de l'exercice, les deux promus, Paris-Levallois et Poitiers, sont en position de monter dans le grand huit. Bien que défaits à Gravelines samedi dernier (77-68), les Pictaviens occupent, pour l'heure, le dernier strapontin qualificatif pour les play-offs.
Une série de cinq succès de rang entre le 6 mars et le 3 avril a permis aux hommes de Ruddy Nelhomme d'entrevoir le paradis. Une victoire samedi contre la SIG, combinée à une défaite de Vichy à Villeurbanne la veille, assurerait au PB 86 une place pour la phase finale, avant même le baisser de rideau. Ce ne serait pas volé : Poitiers a épinglé toutes les équipes du Top-6 cette saison.

Le « Shaker » tiendra sa place avec un masque de protection

GIFLE. - Poitiers ne déplore que trois accrocs. Trois défaites, par vingt points ou plus d'écart, à Roanne (82-62), Orléans (84-52) et... Strasbourg (95-66), le 16 janvier. Avec cinq joueurs entre 11 et 19 points, la SIG avait fait valser les joueurs de la Vienne dès le premier quart-temps de la rencontre (29-10). Le PB 86 a pris sa revanche contre Orléans et Roanne lors du cycle retour. Quel sort réservera-t-il à son troisième tourmenteur ?
NEZ. - Sacha Giffa est passé sur le billard lundi à la clinique Sainte-Barbe. Le Dr Guy Bronner a procédé, sous anesthésie générale, à la réduction de la fracture du nez dont le capitaine strasbourgeois avait été victime vendredi dernier. Dispensé d'entraînement avant-hier, le « Shaker » tiendra sa place à Poitiers. Il portera seulement un masque de protection.
TROPHÉE. - Ça lui pendait au nez, serait-on tenté de dire. A force de multiplier les cartons en avril, Anthony Roberson a été nommé pour le trophée du joueur du mois « LNB - Sport + - L'Équipe », le dernier de la saison. Troisième scoreur de la Ligue (18,2 points de moyenne), derrière Derrick Obasohan et Dee Spencer, le shooteur alsacien a notamment inscrit 28 points contre Orléans, 17 à Gravelines et 25 face au Paris-Levallois.
L'ex-NBAer tourne à 19,2 points de moyenne lors de ses quatre dernières sorties, à 41% à trois points - en ayant tenté sa chance derrière l'arc près de dix fois par match ! La gâchette de la SIG est en concurrence avec Dylan Page (Roanne), qui compile 18 points et 7,5 rebonds en moyenne en avril, et Blake Schilb (Chalon s/Saône), qui a rendu deux évaluations monstrueuses contre le HTV (40) et à Dijon (32). Pour voter, rendez-vous sur www.lnb.fr ou www.lequipe.fr ou www.sport-plus.fr

Cédric Gomez est susceptible de faire son retour

INFIRMERIE. - Ils sont deux, à Poitiers, à être incertains pour la réception de la SIG. Tracassé par des problèmes de dos, qui le conduiront à consulter un spécialiste à la prochaine intersaison, l'intérieur Pierre-Yves Guillard a manqué les deux dernières rencontres. Un point sur sa participation sera fait aujourd'hui.
Resté sur le banc au Sportica, après s'être donné une entorse de la cheville à l'entraînement... en claquant un dunk, le meneur Cédric Gomez est susceptible de faire son retour dans le groupe contre Strasbourg.

R. Sch.


Centre Presse du 29 avril 2010

C'EST LA LUTTE FINALE

En cas de victoire samedi face à Strasbourg et de défaite de Vichy la veille
à Villeurbanne, le PB 86 serait assuré de disputer les play-off.

C'est la lutte finale! Il reste deux matchs au Poitiers Basket 86pour réussir le pari fou de se qualifier pour les play-off au terme de sa première saison parmi l'élite. Deux rencontres à domicile contre Strasbourg et Nancy qu'il s'agit de négocier au mieux. Les Poitevins pourraient même être fixés dès samedi soir en cas de victoire face aux Strasbourgeois et de défaite de Vichy à Villeurbanne. «Nous ferions une erreur en nous focalisant sur les play-off. Il faut d'abord penser à jouer et à gagner. Nous sortons d'une défaite à Gravelines et nous voulons, comme d'habitude, rebondir au plus vite, surtout à domicile. Essayons, dans un premier temps, d'aller chercher une quinzième victoire», confie Ruddy Nelhomme.

Guillard et Gomez espérés

Vichy, adversaire direct du Poitiers Basket 86dans la course aux play-off, ayant joué vendredi à l'ASVEL, les partenaires de Sylvain Maynier auront une première indication quant à leur avenir avant même d'affronter Strasbourg. Avantage ou inconvénient? «Les joueurs ont prouvé par le passé qu'ils savaient gérer la pression s'ils prenaient les étapes les unes après les autres. N'allons pas plus loin que Strasbourg. Nous tirerons d'éventuels enseignements suivant les résultats du week-end», insiste le coach poitevin.
Place à Strasbourg, donc. Assuré du maintien après une saison délicate, le champion de France 2005se présente à Saint-Éloi en ayant gagné trois de ses quatre dernières rencontres. Les Poitevins se souviennent aussi du match aller et de la sévère défaite ramenée d'Alsace (95-66). «Cette équipe a retrouvé de la confiance, des valeurs en défense et des facilités en attaque. Son jeu est plus hiérarchisé. Il faut prendre cet adversaire énormément au sérieux», prévient Nelhomme. Des garçons comme Digbeu, Giffa ou encore le prometteur Heurtel, prêté par Villeurbanne, sont autant d'éléments à surveiller. N'oublions pas l'Américain Anthony Roberson, arrivé début décembre à la SIG, qui pointe à la troisième place des meilleurs marqueurs de Pro A (18,22points de moyenne par match, N.D.L.R.). «Iln'a pas changé radicalement le visage de cette formation mais il a apporté incontestablement un plus, notamment au niveau de la sérénité», indique le technicien.
Quant aux blessés que sont Cédric Gomez et Pierre-Yves Guillard, ils sont fortement espérés samedi. «Pour l'instant, ils sont tous deux au même niveau de préparation», confie Nelhomme.
Du côté de la SIG, la saison n'a pas ressemblé à un long fleuve tranquille. Les Strasbourgeois ont sauvé l'essentiel en assurant leur place parmi l'élite. Mais les Alsaciens, au regard du passé du club et du potentiel de l'équipe, nourrissaient d'autres ambitions qu'un parcours sans gloire dans le ventre mou de la ProA.Outre le manque de résultats sportifs, ces derniers mois ont aussi été marqués par la volonté de la mairie de revendre le club. Une décision qui, finalement, a été différée d'un an. «Le climat a été en effet assez pesant. Les victoires peuvent parfois masquer ce qui se passe dans les coulisses. Compte tenu de nos difficultés sur le terrain, cela n'a pas été le cas. Mais l'un n'explique pas l'autre», souligne Frédéric Sarre.

Quel visage pour Strasbourg?

Présentée parmi les favoris en début d'exercice, la SIG n'a jamais réussi à trouver le bon rythme. «Nous perdons le premier match en étant volés par les arbitres auMans. Nous enchaînons ensuite par quatre revers de rang avant de nous reprendre en fin d'année. Malheureusement, notre bilan en janvier, février et mars a été catastrophique (1victoire et 8défaites en trois mois, ndlr). Les individualités ont parfois pris le pas sur le collectif. Nous étions capables de présenter un jeu cohérent durant une mi-temps avant de partir en cacahuète», regrette l'entraîneur strasbourgeois.
Reste à savoir quel visage aura la SIG samedi pour affronter le Poitiers Basket 86.

Pierre SAMIT


La Nouvelle République du 29 avril 2010

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Message  rocky Ven 30 Avr - 7:57

DNA du 30 avril 2010

Basket-ball / Poitiers - SIG, demain (20h)

Sans pression

Son maintien en poche, la SIG peut aborder sans pression les deux derniers matches de la saison. A Poitiers, demain, Frédéric Sarre espère seulement que la démobilisation somme toute compréhensible ne sera pas synonyme de n'importe quoi.
Des éclats de voix, des rires : cela faisait bien longtemps que le vestiaire alsacien n'avait respiré à ce point l'insouciance, voire la franche décontraction. Pour tout dire, ça ne lui était d'ailleurs quasiment jamais arrivé cette saison, tant cet exercice a d'abord été celui du combat pour la survie.
Oui, mais voilà, Steeve Essart et ses coéquipiers se sont repris à temps, ont empoché trois victoires lors des quatre dernières journées et peuvent enfin respirer à pleins poumons. Ils ont assuré le maintien du club en Pro A.

« L'objectif vital atteint, une forme de décompression s'est installée »

Après des mois éprouvants, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, les basketteurs strasbourgeois ont fatalement relâché la pression. A les voir, hier matin, en tenue de plagistes, il est évident que la victoire contre Paris-Levallois (79-71) les a libérés d'un poids immense. Et il ne se trouvera personne pour leur en tenir rigueur. « L'objectif vital atteint, une forme de décompression s'est installée », souligne Frédéric Sarre, sans s'en formaliser.
Alors, bien sûr, le coach, dans sa quête permanente d'exigence, aimerait bien encore accrocher les deux matches restant au programme, « pour finir à douze victoires plutôt qu'à dix ». Mais, il ne se berce pas non plus de douces illusions. Le stratège du Rhenus reconnaît que « ce chiffre-là ne doit pas dire grand-chose aux joueurs » et que les prochaines échéances « n'ont aucune incidence ».
Poitiers n'est évidemment pas du tout dans les mêmes dispositions. Dans la ligne d'arrivée d'une saison réussie au-delà de leurs espérances, les hommes de Ruddy Nelhomme ont besoin d'un ultime succès pour valider leur participation aux play-offs. « Avec sept victoires en dix journées, ils ont réalisé une perf' de champion, relève, admiratif, Fred Sarre. Ils ne vont certainement pas lâcher le morceau maintenant ».
Seule équipe à avoir battu Roanne lors des dix dernières journées, ce qui force le respect lorsqu'on voit le potentiel et la dynamique de la Chorale depuis deux mois, le PB 86 aura à coeur d'emballer pour de bon l'affaire devant son public. « On peut s'attendre à ce qu'ils nous agressent et nous rentrent dedans. »

« Ce serait bien de ne pas fausser le championnat »

Si la SIG peut donc aborder ce déplacement sans pression - un luxe au regard des semaines de stress qui ont constitué son ordinaire -, Fred Sarre en appelle à un minimum de rigueur. Ce n'est pas parce que les valises sont (presque) déjà bouclées qu'il cautionnera un éclat. « On va voir si les gars sont encore un peu capables de jouer ensemble. Et puis, ce serait bien de notre part de ne pas fausser le championnat. »
La dernière déclaration est tout à l'honneur d'un coach qui a pris une part active dans le sauvetage du club. Et dire que certains songent déjà à se passer de lui...

Régis Schneider


L'Alsace du 30 avril 2010

La SIG sans pression

Le maintien en poche, la SIG se déplace à Poitiers, samedi (20 h), pour l’avant-dernière journée de Pro A avec le simple objectif de finir la saison sur une note positive.
Sur le fil du rasoir depuis plusieurs mois, les Strasbourgeois n’ont désormais plus rien à jouer cette saison. Une semaine après avoir acquis son maintien en battant le Paris-Levallois au Rhénus, la SIG doit pourtant faire le métier jusqu’au bout avec cet avant-dernier match de l’année à Poitiers, l’autre promu qui se bat pour se qualifier pour les play-offs. « La lutte pour le maintien n’est jamais une bonne pression. Depuis qu’on a atteint cet objectif vital pour le club, il est indéniable qu’il y a maintenant une forme de décompression », prévient d’ailleurs Frédéric Sarre.

Le coach alsacien sait bien que ce dernier déplacement de l’année en terre poitevine s’annonce tout particulièrement compliqué à négocier : « Ils vont essayer de nous rentrer dedans, de nous percuter. Ils sont à une marche des play-offs alors ils ne vont pas lâcher le morceau maintenant. Depuis plusieurs semaines, ils alignent performance sur performance avec des victoires face au Mans, l’ASVEL, Orléans et Cholet. » En position de dernière équipe qualifiée pour les play-offs (8 e), l’Union Poitiers Basket reste sur 8 succès lors de ses 11 dernières rencontres. « Ça ne me surprend pas, ils ont gardé l’ossature et la base de travail de la saison passée, en ajoutant des joueurs comme Badiane et Gunn qui ont amené des choses sans en enlever aux autres », ajoute Fred Sarre.

« Il y a forcément un relâchement »

Sans pression pour la première fois depuis le début de la saison, la SIG ne devra pourtant pas faire du tourisme en Poitou-Charentes sous peine de revenir en Alsace avec « une valise » bien pleine. « Vu le comportement, c’est bien possible. On a tellement galéré qu’il y a forcement un relâchement. On a fait quatre gros derniers matches pour sauver notre peau et voilà, celui-ci n’engendre rien pour nous, il n’aura aucune incidence sur le classement », précise ensuite le coach. Difficile pour lui de motiver ses troupes pour aller chercher deux victoires supplémentaires qui ne changeront rien à la saison strasbourgeoise. « Après le maintien, ce n’est pas évident de remettre un autre objectif en place. Pour certains joueurs, ça ne parlerait pas. On va donc considérer que ces matches sont gratuits. »

Opéré du nez en début de semaine, Sacha Giffa sera bien présent ce samedi sur le parquet poitevin, comme tous ses coéquipiers. Fred Sarre conclut : « Maintenant, je n’aimerais pas qu’on fausse le championnat et la lutte pour les play-offs. Il faut jouer ce match à fond et que, même si on est battu par Poitiers, on ne leur donne pas facilement la victoire. »

Olivier Arnal
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Message  rocky Dim 2 Mai - 8:30

DNA du 02 mai 2010

La SIG s'incline à Poitiers (93-82)

Des Strasbourgeois aux deux visages

Baladés en première période, relégués à 21 longueurs au début de la seconde, les Strasbourgeois ont eu le mérite de relever la tête pour chatouiller leurs hôtes et limiter la casse dans un match sans enjeu pour eux. Si Poitiers est en play-offs, la SIG, elle, a bien changé.
De notre envoyé spécial à Poitiers
Il y a quinze jours à peine, une défaite à Poitiers aurait été source de sueurs froides, de nuits blanches et de bouffées d'angoisse. Il y a encore quinze jours donc, la SIG ferraillait pour rester en Pro A. Deux victoires, à Gravelines et contre Paris-Levallois, ont fort heureusement garanti le maintien en même temps qu'un sommeil réparateur.

A coeur de se mêler à la lutte finale

Ce revers (93-82), hier soir, en Poitou-Charentes n'a donc aucune espèce d'importance. Sauf peut-être pour Frédéric Sarre qui avait espéré que son équipe entame ce mois comme elle avait négocié la fin du précédent. Mais entre une formation qui, en ce 1er mai, avait à coeur de se mêler à la lutte finale, celle qui propulse à Bercy, et une autre qui n'a plus rien à gagner, ni à perdre d'ailleurs, l'envie a fait la différence.
« Leur motivation était plus grande », lâche Sacha Giffa, peu utilisé ce samedi et affublé d'un masque pour préserver son nez, opéré cinq jours plus tôt, des chocs. Trop permissifs dans la protection de leur panier, les Strasbourgeois ont subi, en première période, la loi d'un PB 86 irrésistible en mode « run and Gunn » et insolent d'adresse lors du quart-temps inaugural, bouclé sur un irréel 73 % de réussite.
La rencontre a même un instant viré à la correction pour des Alsaciens à la rue en défense et débordés par tant d'enthousiasme. Dans ce contexte, Yann Devehat en était devenu presque aussi injouable que Shaquille O'Neal. A la pause, le « nounours » poitevin compilait 10 points, à 100 %, à deux unités de son record en carrière.
Repoussée à 21 longueurs (56-35, 22e'), la SIG a eu le mérite de relever la tête pour éviter une vilaine déculottée, retrouvant après la pause les vertus qui lui ont permis d'échapper à la relégation. Quelques petits artifices défensifs, des trappes efficaces notamment, et quinze ( !) points à suivre de Roberson ont initié un impensable 19-3 et permis de croire, même, en un possible succès (63-61, 29e').
« Il a fallu un peu resserrer les boulons et ne pas paniquer », indique Pierre-Yves Guillard, qui a remis son équipe sur les bons rails, ceux conduisant au grand huit de fin de saison. « On a forcé cette équipe à aller chercher sa qualification alors qu'en première période, on avait plutôt eu tendance à la lui donner », observe Frédéric Sarre, satisfait « de la forme de continuité, quoique un chouia tardive, qui s'est exprimée dans l'implication et dans l'intensité ».
Partie de trop loin pour prétendre l'emporter, la SIG a fait preuve de suffisamment de fierté pour ne pas s'effondrer. Cela n'a pas toujours été le cas cette année. Même un match sans enjeu peut révéler quelque chose du caractère retrouvé d'une équipe.

R. Sch.


Les chiffres du match

Salle Saint-Éloi. 2 600 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon et Gueu, Mlle Delaune. Quart-temps : 29-21, 22-14 (mi-temps : 51-35), 20-26 (71-61), 22-21 (93-82).
- POITIERS : 32 paniers sur 62 tirs (52 %), dont 11 sur 24 à trois points (46 %), 18 LF sur 23 (78 %), 31 rebonds (Badiane 9) dont 9 offensifs, 26 passes décisives (Gunn 7), 5 interceptions, 13 balles perdues, 19 fautes. Costentin 9, Gunn 14, Wright 21, Younger 7, Devehat 10, puis Badiane 12, Maynier, Kanté 4, Guillard 13, Gomez 3, Var, Baikoua.
- SIG : 30 paniers sur 61 tirs (49 %), dont 8 sur 20 à trois points (40 %), 14 LF sur 17 (82 %), 28 rebonds (Roberson 6) dont 9 offensifs, 20 passes décisives (Essart 6), 9 interceptions, 14 balles perdues, 22 fautes. Essart 6, Roberson 25, Digbeu 5, Giffa, Simon 20, puis Heurtel 2, Mendy 2, Soumahoro, Mc Cauley 9, Darden 13.


L'Alsace du 02 mai 2010

Vaine réaction de la SIG

Menés de 21 longueurs au retour des vestiaires, les Strasbourgeois ont su relever la tête et fait trembler Poitiers jusqu’au bout. L’équipe de la Vienne décroche néanmoins son visa pour les play-offs.

L’entame de match avait été cahin-caha. Défensivement, les Poitevins n’étaient pas au mieux et Simon en profitait pour se signaler de près (5-Cool. Mais petit à petit, la machine poitevine se mit en route. Devéhat, plus à son aise en attaque, rappela qu’il avait un réel toucher de balle et combina habillement sur « pick’n’roll » avec Costentin. Le meneur poitevin délivrait là l’une des neuf passes décisives locales dans ce quart temps, la preuve que le ballon circulait bien… et que la défense alsacienne laissait à désirer. Fort d’une probante adresse lointaine - quatre tirs primés dont deux d’un Costentin décidément en verve - Poitiers prit rapidement ses distances (27-14, 9 e). Roberson, prompt à dégainer, et le spectaculaire Darden démontraient bien que la SIG avait du potentiel mais celle-ci ne parvenait pas réellement à se rapprocher.

Au contraire, les Poitevins haussant le ton en défense, l’écart enfla au cœur du deuxième quart. D’une réussite derrière l’arc, Gunn donna ainsi dix-sept longueurs d’avance aux siens (45-28, 18 e).

L’addition s’alourdissait dès le retour des vestiaires. Wright signait son troisième primé et Gunn frappait à mi-distance. La SIG prenait l’eau (56-35, 21 e). On craignait le pire pour Strasbourg surtout qu’Heurtel avait quitté prématurément le parquet (cheville gauche). Heureusement, les changements défensifs perturbèrent les Poitevins. Et Roberson sonna la charge, signant 15 points de rang ! Voilà les Alsaciens revenus dans le coup (63-61, 28 e).

Seulement, Guillard remit Poitiers dans le sens de la marche. D’un 8-0, les locaux reprirent leurs aises (71-61, 30 e).

Un certain faux rythme perdurait toutefois sur les débats. Si bien que l’ambiance demeurait pesante. Mais Gomez, dans le corner, et Younger, capitalisant une technique de McCaunley, enfoncèrent le clou (88-72, 37 e). Le retour sur le parquet de Roberson, sorti quelques minutes plus tôt, ne pouvait plus rien changer. La SIG attend désormais Le Mans (mardi 11 mai), la der avant les vacances.
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