PRO A : 24ème journée : Nancy - SIG

bonsoir
les dirigeants prennent vraiement les supporters pour des cons.
ils ont annoncé que le déplacement à nancy sera pris en charge par les joueurs................... NB selon les places disponibles!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le club a prévu un bus...................................................donc que 45 personnes...............
et les autres belon on en fait quoi?
vraiement ces dirigeants sont vraiement trop nuls pour espérer quelque chose.

axel a écrit:bonsoir
les dirigeants prennent vraiement les supporters pour des cons.
ils ont annoncé que le déplacement à nancy sera pris en charge par les joueurs................... NB selon les places disponibles!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le club a prévu un bus...................................................donc que 45 personnes...............
et les autres belon on en fait quoi?
vraiement ces dirigeants sont vraiement trop nuls pour espérer quelque chose.

"Strasbourg a annoncé vendredi que «le club et les joueurs ont décidé de financer, dans la limite des places disponibles, le déplacement des supporters (bus + billets d'entrée) pour le match qui se déroulera à Nancy le 2 avril.»"

Robert, tu es démasqué...

Fabrice a écrit:

axel a écrit:bonsoir
les dirigeants prennent vraiement les supporters pour des cons.
ils ont annoncé que le déplacement à nancy sera pris en charge par les joueurs................... NB selon les places disponibles!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le club a prévu un bus...................................................donc que 45 personnes...............
et les autres belon on en fait quoi?
vraiement ces dirigeants sont vraiement trop nuls pour espérer quelque chose.

"Strasbourg a annoncé vendredi que «le club et les joueurs ont décidé de financer, dans la limite des places disponibles, le déplacement des supporters (bus + billets d'entrée) pour le match qui se déroulera à Nancy le 2 avril.»"

Robert, tu es démasqué...

bite de clown
t'es qui toi branleur pour faire des remarques comme cela

axel a écrit:

Fabrice a écrit:

Robert, tu es démasqué...

bite de clown
t'es qui toi branleur pour faire des remarques comme cela

Ah, effectivement, vu le style et le niveau littéraire, il s'agit bien de Robert !

Ah..... Enfin un peu d'animation...


Hey Fabrice !!!


==>

Vincent a écrit:

axel a écrit:

Fabrice a écrit:

Robert, tu es démasqué...

bite de clown
t'es qui toi branleur pour faire des remarques comme cela

Ah, effectivement, vu le style et le niveau littéraire, il s'agit bien de Robert !

Bah, j'ai aucun mérite, Robert/Axel est inimitable. C'est marrant d'ailleurs qu'un mec qui vomit autant sur la SIG et qui ne veut plus les voir jouer au Rhénus ait soudain envie d'aller à Gentilly pour encourager la SIG

Infos sur le déplacement à Nancy

Il y aura 3 bus
- un bus qui emmenera des jeunes dans le cadre d'une action sociale
- 2 bus (soit 116 places) pour les supporters

Il y aura des membres des 2 clubs de supporters, nous emmenerons SIG'HO, la fanfare. Les inscriptions ont commencé samedi dernier, mais il reste des places.


Ce déplacement est (comme promis par Mr Bellon et la SIG) entièrement payé (bus + billets) par la SIG (joueurs + Club). Le rendez-vous est fixé à 16h00 au Rhénus

Pour s’inscrire, prenez contact (après 14h00) avec :

Kop de la Wantzenau, M. Thierry FELTZ : 06 75 06 65 49
Storkteam, M. Jacques WALTER : 06 03 28 01 34

Attention, il ne reste plus que quelques places disponibles pour ce déplacement.

Merci Titeuf pour ton accueil téléphonique et on pourra discuter tranquillement lors du déplacement à Nancy . Allons tous encourager notre équipe à Nancy !

DNA du 31 mars 2011

Basket-ball / Avant Nancy – SIG, samedi (20h30)

Baffés au Colisée

Brutalement stoppé à Chalon s/Saône (92-65) le week-end dernier, le SLUC Nancy a récupéré John Linehan, de retour après six semaines d’absence. La SIG, elle, pourra compter sur le soutien de deux autocars de supporters qui partiront en Lorraine tous frais payés par le club.

LINEHAN. – Le staff médical du SLUC avait demandé à ce qu’il ne joue pas plus de vingt minutes pour sa reprise. John Linehan est donc resté très exactement… vingt minutes sur le parquet du Colisée samedi dernier.
Touché au tendon rotulien du genou lors du quart de finale de la Semaine des As contre l’ASVEL, et absent six semaines, le micro-meneur nancéien a effectué son grand retour à Chalon où il a totalisé 5 points, 6 passes et 9 d’évaluation. Le come-back du « Virus » ne condamne toutefois pas l’arrière Terrance Johnson, enrôlé en qualité de joker pour pallier son indisponibilité et parti pour rester en Lorraine jusqu’à la fin de la saison.

Cet éclat constitue la plus lourde défaite du SLUC depuis quatre ans

FESSÉE. – Celle reçue par les Couguars sur le parquet de l’Élan (92-65). Dominés à l’intérieur en début de rencontre, les Nancéiens ont ensuite subi le feu nourri déclenché par les extérieurs chalonnais (9 sur 13 à trois points pour le trio Haynes, Schilb et Evtimov).
Cet éclat constitue la plus lourde défaite du club lorrain depuis quatre ans. Il faut en effet remonter au 18 février 2007 pour trouver trace d’une addition plus lourde, en l’occurrence un revers de 29 points (56-85) face à… la SIG de Chuck Eidson.

DARDEN. – Si le SLUC Nancy est parvenu à remporter cinq de ses six rencontres en l’absence de son maître à jouer John Linehan, il le doit en grande partie à un Tremmell Darden décidément irrésistible. Troisième scoreur de Pro A (17,65 points de moyenne) , troisième à l’évaluation aussi (20,04), désigné à deux reprises joueur du mois LNB – en décembre et février –, l’ex-ailier de la SIG est, avec Sammy Mejia et Blake Schilb, l’un des favoris pour succéder à Ricardo Greer au palmarès du MVP étranger.

CURIOSITÉ. – L’Équipe a consacré tout récemment un excellent papier à cette particularité. Tremmell Darden est en effet le plus gros temps de jeu de la Ligue (plus de 38’ par match) depuis le début de la saison. Les ailiers de Jean-Luc Monschau sont coutumiers de la chose ; avant lui, Ricardo Greer et Tariq Kirksay ont aussi bénéficié de temps de jeu conséquents. Tremmell Darden est resté 940 minutes sur le terrain sur un total de 970 possibles (championnat et Semaine des As), ne perdant pas une miette des deux matches conclus en prolongation (à Limoges et contre l’ASVEL lors de la SdA). A Chalon, le go-to-guy nancéien n’a joué « que » 31’, son plus petit temps de jeu. À sa décharge, il a souffert d’une inflammation au gros orteil dans les jours qui ont précédé.

INDULGENCE. – Celle dont a fait preuve la commission de discipline de la Fédération française lorsqu’elle a statué sur le sort de Pervis Pasco et Ilian Evtimov. Les deux joueurs avaient écopé d’une faute disqualifiante avec rapport pour un début d’échauffourée au Colisée en 16 e de finale de la Coupe de France, à la mi-janvier. Convoqués à Paris le 4 mars et sous la menace d’un match de suspension, le pivot strasbourgeois et l’ailier-fort chalonnais viennent d’être blanchis, la commission ayant décidé de classer l’incident sans suite.

INFIRMERIE. – Si l’infirmerie strasbourgeoise est exceptionnellement restée vide depuis le début de la semaine – Steeve Essart et ses coéquipiers n’ont au demeurant repris qu’avant-hier –, le SLUC, lui, panse ses plaies ces temps-ci.
Stephen Brun (douleurs récurrentes au dos) ne s’est pas entraîné ces deux derniers jours. Kenny Grant, qui soigne un tendon d’Achille douloureux, doit reprendre aujourd’hui. Enfin, Victor Samnick (cheville) a été dispensé d’entraînement lundi et mardi. La participation des trois hommes au derby de ce week-end n’est pas remise en cause.

COUP D’ENVOI. – Il a été retardé d’une demi-heure, et fixé par conséquent à 20h30, à la demande du SLUC, le club lorrain ayant argué de la concurrence avec la rencontre de L1 entre l’ASNL et les Girondins de Bordeaux qui débute, elle, à 19h. Pas sûr, pour autant, qu’il se trouve des supporters nancéiens pour quitter Marcel-Picot au beau milieu de la seconde mi-temps afin de rejoindre Gentilly, mais enfin…

Après le bus de Knysna, les autocars du rachat ?

SUPPORTERS. – Après le bus de Knysna, les autocars du rachat ? Ce sont finalement deux cars qui partiront d’Alsace samedi après-midi pour rallier Nancy. Cent vingt-cinq supporters strasbourgeois se sont inscrits pour ce déplacement pris en charge – financièrement – par le club et les joueurs de la SIG conformément à la promesse faite après le couac orléanais du mois de janvier (96-39).
La fanfare du Rhenus et la mascotte seront aussi du voyage. La mobilisation a été telle que Thierry Feltz, le responsable du kop de la Wantzenau et l’interlocuteur du club pour cette opération, a décidé de prendre sa voiture personnelle afin de libérer quelques places à bord de l’un des autocars.

R. Sch.


20 Minutes du 31 mars 2011

BASKET 128 supporters de la SIG invités pour le déplacement en Lorraine

LE DERBY FACE À NANCY AUX FRAIS DES STRASBOURGEOIS

Opération rachat pour les joueurs de la SIG à l’occasion du derby face à Nancy, samedi. Le 8 janvier, les Strasbourgeois avaient sombré
à Orléans (96-39). Au passage, ils avaient encaissé un cinglant 37-0 dans le deuxième quart-temps. « Honteux », dixit Aymeric Jeanneau, après cette défaite, lui et ses coéquipiers avaient accepté comme sanction de payer un déplacement à leurs fans. « Au départ, il était envisagé que ce soit à Paris ou à Gravelines, mais ce n’était pas gérable à cause de la durée des trajets. Seul le déplacement à Nancy était possible », explique Thierry Feltz, du Kop de la Wantzenau.

Trajet, billet, sandwich et boisson

Les 128 places des deux bus réquisitionnés pour se rendre en Lorraine sont « parties assez vite », révèle Jacques Walter du Stork Team, autre responsable du déplacement. « C’est normal, c’est un derby, poursuit-il. En plus, le bus et l’entrée sont gratuits. Et on offre une boisson et un sandwich. Que veut-on de plus ? »
Cette initiative prise par Martial Bellon, le président du Comité directeur du club, a été bien accueillie par les supporters. « Ça a permis de ne pas distendre les liens entre nous et le club après le fiasco d’Orléans, reconnaît Jacques. Ce qui manque à la SIG, c’est plus de rencontres entre les joueurs et les supporters comme d’autres clubs le font. » Même son de cloche du côté du Kop de la Wantzenau et de Thierry :
« Ils ne vont pas assez vers nous. C’est une façon de les faire venir. »

FLORÉAL HERNANDEZ

DNA du 01 avril 2011

Basket-ball / Kenny Grant avant Nancy – SIG, demain (20h30)

Américano-suédois et JFL

Arrivé à Nancy avec le statut de JFL, Kenny Grant, 28 ans, est assurément l’une des révélations de cette saison de Pro A. Parfaite doublure de John Linehan, l’Américano-suédois n’a pas failli à l’heure de remplacer le patron à la mène.

Son français est impeccable. Un léger trait d’accent suédois pointe parfois au détour d’une phrase. Un anglicisme fleurit ici ou là. Mais jamais il ne mange les syllabes à l’américaine. « Je parle trois langues couramment, l’anglais, le français et le suédois, sourit Kenny Grant. Au restaurant (avant-hier) , la serveuse était roumaine. J’ai essayé de lui dire quelques mots, je crois qu’elle a compris. J’aime parler, alors il faut bien que j’apprenne la langue du pays ».

Un mois de présaison avec le CSKA Moscou

Kenneth Grant Junior n’a pas débarqué en France l’été dernier, en signant à Nancy. Son arrivée dans l’Hexagone remonte à plus longtemps. « J’ai découvert la France grâce à mon père qui a coaché au Mans dans les années 80. Nous sommes repartis en Suède avant de revenir à Paris au début des années 90 puis de s’installer à Orthez Mon père y a entraîné l’Elan béarnais et je suis resté dans la région », raconte le combo du SLUC.
C’est dans le Béarn que Kenny Jr grandit et s’initie au basket. Il traverse ensuite l’Atlantique pour deux années de lycée et un cursus universitaire à Davidson. Il revient une première fois en France en 2006 et grossit l’effectif de Nantes.
Mais le garçon a la bougeotte et s’en va faire son petit tour d’Europe, jouant en Roumanie, effectuant un mois de présaison avec le CSKA Moscou. « C’était vraiment une chance de pouvoir travailler avec Ettore Messina, se souvient le globe-trotteur. Avec lui, tout devait être parfait, il faisait preuve d’une grande précision. Chaque joueur devait être exactement au bon endroit, au centimètre près. J’ai essayé de garder cette même rigueur. »
En 2008, il rentre en Suède et rejoint les Dauphins de Norrköpping, sa ville natale. Il prend également la mène de la sélection nationale. À force de le voir jouer à saute-frontières on en oublierait qu’il est Suédois. « Je suis Américano-suédois et JFL », s’amuse-t-il. Joueur formé localement, il l’est devenu lors de la promulgation du nouveau règlement l’été dernier. « Dès que le règlement a changé, Jean-Luc Monschau a contacté mon agent, il avait gardé un œil sur moi en Suède. »
Meneur suppléant ou deuxième arrière, il s’intègre dans l’effectif du SLUC et s’acclimate rapidement à la Ligue. « Je n’ai pas eu de problèmes d’adaptation parce que j’ai joué quatre étés avec la sélection suédoise et, qu’avec Norrköping, on a pris part à la “Baltic League“ (qui regroupe les meilleures équipes de Lituanie, Lettonie, Estonie et Suède) . Si je n’avais pas disputé ces compétitions, j’aurais eu plus de soucis parce que la Pro A est plus rapide et plus athlétique que le championnat suédois », convient Kenny Grant.
Très fiable au shoot – 40 sur 96 à trois points, soit une réussite de 41 % –, il est assurément l’une des bonnes surprises du championnat et contribue largement à la bonne santé de Nancy. « Dès la présaison, j’ai vu que l’on ferait quelque chose et que je pourrais apporter quelque chose au groupe. C’est bien de pouvoir contribuer au succès. Parce que ce n’est pas la peine de réaliser une bonne saison alors que l’équipe est dernière… », philosophe le back-up de John Linehan.

Pas pressé que la saison se termine

Pour le SLUC, désormais, l’objectif est d’accrocher le meilleur classement possible, histoire de bénéficier de l’avantage du terrain en play-offs. L’adversaire, en revanche, importe peu à Kenny Grant. « Je crois que ce sont plutôt les autres équipes qui se disent “on ne veut pas jouer Nancy“ », plaisante le polyglotte à la double nationalité, pas pressé que la saison se termine.
Lui entend bien s’offrir encore quelques sorties dans cette ville de Nancy où il semble décidément bien se plaire. Et où il pourrait encore officier comme JFL la saison prochaine.

Guylaine Gavroy


Le Républicain Lorrain du 01 avril 2011

Basket | avant sluc - strasbourg en pro a

Kirksay, Greer, Darden le trio magique…

En sept saisons, l’entraîneur Jean-Luc Monschau a réussi le tour de force de tirer trois sacrés numéros et faire de Kirksay, Ricardo Greer, Darden, les joueurs les plus en vue du championnat.

Quand Darden quittera le SLUC, il faudra lui trouver un remplaçant. Et si vous voulez tout deviner du futur roi nancéien avant les autres, retenez ces données : Américain (de préférence non drafté NBA), évoluant au poste d’ailier, à la fois adroit et physique, plutôt joueur complet, d’un âge mûr (les trois champions concernés sont nés de 1978 à 1981).

Autres indices : ce joueur aura pas mal bourlingué, connaîtra déjà la France ou l’Europe et mesurera moins de deux mètres (entre 1,94 et 1,98 m). Que de points communs pour Kirksay, Ricardo Greer et Darden, un trio qui marquera à jamais l’histoire du club lorrain étant donné les résultats flatteurs récoltés sous leur égide.

Jean-Luc Monschau serait-il un sorcier ? « Pas vraiment. On va dire que c’est le hasard. Déjà, il faut un président d’accord pour verser le salaire adéquat. Et ce sont des joueurs qui se trouvaient déjà dans notre championnat avant de signer chez nous. Personne, à l’époque, s’est battu pour Kirksay après sa saison à Bourg-en-Bresse comme Pau n’a pas conservé Ricardo (Greer) à qui il restait un an de contrat. Idem pour Darden mais à cette époque, Strasbourg avait des problèmes (politiques). Ce n’était pas évident pour la SIG de réfléchir à Darden. Notreoffre est venue plus vite. »

Présent partout

L’entraîneur du SLUC le reconnaît, ces joueurs ont été, et sont, la « clé de voûte de nos organisations. C’est vrai, il y a une sorte de filiation et ils se ressemblent déjà rien par le fait qu’ils soient présents dans plusieurs domaines statistiques », mais Jean-Luc Monschau ne les met pas tous dans le même panier : « Kirksay et Ricardo Greer ont eu plus le leadership que Darden ne l’a. Ce dernier se montre davantage dans le pourcentage de réussite. C’est un finisseur, il est moins passeur et moins créateur. »

Loin du mentor de Gentilly d’attirer la couverture glorieuse à lui. Pourtant, le constat saute aux yeux : sous son autorité, ce trio est devenu infernal. « Le talent et les dispositions naturelles sont là. Ensuite, le collectif signifie valoriser les meilleures qualités de chacun, développer leur rendement dans certains secteurs. Pour Ricardo, s’il n’avait pas eu la balle, il n’aurait pas pu créer ! Donc, beaucoup de choses passaient par lui. On lui reprochait ses balles perdues mais c’étaient mes consignes ! Il créait autant qu’il finissait. Je savais les risques pris mais le fonctionnement s’avérait rentable… Amplifier les qualités de départ d’un joueur pour donner davantage d’impact à l’équipe, voilà le but. »

Darden n’a pas l’âme d’un capitaine

Darden, candidat au titre de n°1 de Pro A 2011, marche donc sur les traces de l’aîné des Greer, sacré en 2010. « Comme Ricardo la saison précédente, il profite des résultats collectifs. Nancy a plus de victoires que Strasbourg. Darden, pour qui on crée les situations favorables, est donc plus sous les projecteurs que Ricardo ». De tels basketteurs, style couteaux suisses, « constituent une priorité de recrutement », parce qu’ils sont aussi de bonnes affaires. Pour un seul homme, vous pouvez avoir un marqueur, un passeur, un rebondeur, un capitaine comme Kirksay ou Greer. Pas Darden ? « Non, un leader stastistique n’est pas un leader pour gérer le groupe. Linehan est là pour avoir de l’influence sur les autres. »

On se prend à rêver d’une équipe avec un tel trio ou un duo ! « Tout à fait possible » s’enthousiasme Jean-Luc Monschau. Hélas pour le SLUC ou Strasbourg, demain, Ricardo Greer et Darden seront face à face.

Alain THIÉBAUT.


La Semaine du 30 mars 2011

Tremmel Darden, le talent et la foi

Deuxième meilleur marqueur de Pro A et déjà élu joueur du mois à deux reprises (décembre et février), l'ailier américain du SLUC Nancy Basket, Tremmell Darden, est un homme très croyant. Avec l'aide de Dieu, il espère porter son équipe vers les sommets et pourquoi pas vers les sunlights de Paris-Bercy, théâtre de la finale du championnat le 12 juin prochain.

Le magicien Jean-Luc Monschau a décidément le nez creux pour sortir de son chapeau la perle rare, le "go-to guy", LE joueur capable de prendre un match à son compte. Malgré des moyens financiers limités, l'entraîneur du SLUC a trouvé en Tremmel Darden, sa priorité de l'intersaison, le successeur idoine à Ricardo Greer. Pas un mince exploit. Contrairement à Kenny Grant ou Willie Deane, deux autres recrues gagnantes de la saison quasiment inconnues auparavant dans l'Hexagone, l'homme fort du club nancéien n'a pas eu besoin de faire jouer ses réseaux ou d'aller très loin pour recruter l'ailier américain de 29 ans. Ce dernier, après avoir longtemps sévi sur les parquets d'outre-Quiévrain (Passe-Partout Leuven, Spirou Charleroi), puis un temps en Australie (South Dragons), officiait l'an dernier chez le voisin alsacien, à Strasbourg. Moins caractériel et individualiste que le Dominicain, le natif d'Inglewood dans la région de Los Angeles et donc forcément supporter des Lakers a cette saison pris une tout autre dimension, surtout depuis la précoce blessure de l'artificier Ralph Mims.

Avec 18 points de moyenne par match, Tremmell Darden est à l'aube de la 23e journée de Pro A à Châlon-sur-Saône le deuxième meilleur marqueur du championnat. Mieux, il affiche la deuxième meilleure évaluation (20,55), preuve qu'il n'est pas qu'une machine à scorer, en témoignent ses 6,4 rebonds et 2,3 passes décisives par rencontre. Ces statistiques lui ont valu une place méritée dans le cinq majeur de la sélection étrangère au All-Star Game et les titres de meilleur joueur du mois de décembre et février, décernés par la LNB. En attendant peut-être celui encore plus prisé de MVP (Most Valuable Player), remporté l'an dernier par... Ricardo Greer. De quoi lui faire tourner la tête ? Impossible. Le numéro 12 nancéien a la tête trop solidement installée sur les épaules pour dégoupiller. Aux antipodes de ses compatriotes, souvent exubérants et bling-bling quand on parle de basket, Tremmel Darden puise lui sa force et son succès dans la religion. “Je remercie d'abord le seigneur et Jésus Christ, chaque jour. C'est Dieu qui m'a donné l'opportunité de me retrouver ici, dans une bonne équipe, que ce soit au niveau du coach, du staff et de mes coéquipiers. Le mérite en revient donc d'abord à Dieu ainsi qu'à mes coéquipiers. Je ne retire aucun crédit de ce que l'on réalise même si je vis actuellement ma meilleure saison en professionnel”, explique-t-il.

La paternité l'a changé

Lors de chaque déplacement, le Californien s'immerge en bon pratiquant dans la lecture de la Bible. Dans le cahier qu'il tient avec soin, il recopie, tel le scribe d'une lointaine Antiquité, des passages entiers du livre à la reliure noire. “Il est animé d'une très grande foi. Il y fait référence tout le temps, cela éclaire sa vie.”, explique Jean-Luc Monschau. Le déclic ? La naissance de son fils en 2006. “Je ne peux pas lui dire certaines choses si je ne me les applique pas à moi-même. Je n'étais pas spécialement un mauvais garçon, sourit cet ainé d'une famille de sept enfants. Je trouve simplement dans le message de la Bible les réponses pour être un meilleur père, un meilleur époux et un meilleur basketteur. Tout est dans la croyance, la confiance, si tu ne crois pas en quelque chose, elle ne peut pas arriver“. Le SLUC croit clairement en lui pour conserver sa deuxième place au classement, voire carrément pour décrocher un deuxième sacre national en juin prochain, “le but ultime” pour Darden.

Arnaud DEMMERLé

ALLEZ LA SIG !!!!

1/ Parce que ca arrangerait bien le BCM
2/ Parce que j'aime bien la SIG
3/ Pour des raisons personnelles que tout le monde a déjà compris

Si la SIG joue avec le méme etat d'esprit qu'elle avait en venant à Gravelines, ca va passer..

Je pronostique........ .....
une victroire de la SIG ou
que theseus va sortir du trou dans lequel il se cache apres chaque defaite pour venir narguer ici.

dokken

DNA du 02 avril 2011

Basket-ball / Nancy – SIG, ce soir (20h30)

Sur fond de rachat

Les uns veulent remettre les pendules à l’heure après le camouflet qui leur a été infligé par Chalon s/Saône. Les autres bénéficieront du soutien de deux autocars affrétés par le club pour se faire pardonner le fiasco orléanais. Le toujours passionnant derby de l’Est entre le SLUC Nancy et la SIG est – aussi – placé sous le signe du rachat.
La théorie de l’accident est évidemment la plus vraisemblable. Mais l’ampleur de la défaite a tout de même interpellé. Depuis le début de la saison, le SLUC avait en effet habitué les suiveurs à des matches plutôt serrés, qu’ils tournent ou non en sa faveur d’ailleurs.
Samedi dernier, en revanche, l’équipe nancéienne a été balayée sur le parquet de Chalon (92-65) pour ce qui constitue son plus lourd revers depuis quatre ans ( DNA, 31/03). Le Colisée n’est pas la destination la plus hospitalière qui soit cette saison – l’Élan en est désormais à dix succès de rang –, mais il était permis de penser que ce duel entre dauphins serait un tantinet plus équilibré.

« Il ne faudrait pas que l’on soit le Nancy de Chalon »

Lorsqu’il analyse cette sortie de route, Frédéric Sarre y voit la « conjugaison » de plusieurs paramètres. L’agressivité chalonnaise en début de rencontre, la gestion du retour de John Linehan côté lorrain ou encore l’influence qu’exerce une retransmission télévisée sont quelques-uns de ces facteurs.
Le coach strasbourgeois envisage surtout cette claque comme la réplique de celle reçue par la troupe de Greg Beugnot une semaine plus tôt à Limoges, un revers aux proportions d’ailleurs étrangement identiques (93-62). Chalon s’est ressaisi et Nancy a payé les pots cassés.
À l’heure de se rendre à Gentilly pour le toujours très excitant derby de l’Est, la SIG sait qu’elle va affronter une équipe qui aura, à son tour, à cœur de laver l’affront « Il ne faudrait pas que l’on soit le Nancy de Chalon, que l’on se retrouve dans la peau de Nancy le week-end dernier », résume assez bien le technicien strasbourgeois.
S’ils ne veulent pas servir de punching-ball à des Couguars pressentis revanchards, les Alsaciens devront proposer quelque chose comme leur meilleur basket. « Il faudra une rentabilité et une efficacité absolue à chaque poste », énonce Fred Sarre. Le face-à-face entre Tremmell Darden et Ricardo Greer (lire aussi ci-dessous) peut constituer l’une des clefs de la rencontre, mais il ne décidera pas tout non plus. « Le duel des meneurs sera très important, celui des postes cinq aussi, de même que le duel des postes quatre et celui des postes deux, énumère le stratège limougeaud. La domination d’un poste ne sera pas forcément décisive. Il faudra qu’on en domine plusieurs pour se retrouver en ballottage favorable ».
L’engagement au rebond, le contrôle du ballon et « la capacité à avoir une défense super cadrée sur leurs priorités de jeu » seront des notions fondamentales si la SIG entend s’adjuger le clasico et rester dans le coup pour les play-offs. La phalange alsacienne a démontré, dans un passé récent, qu’elle pouvait faire sienne ces principes. « J’aimerais reproduire les matches que l’on a faits contre Hyères-Toulon ou Limoges, mais à l’extérieur », poursuit Frédéric Sarre.

Certains accidents ne demandent qu’à être oubliés

Cela implique de ne pas transiger avec certaines valeurs essentielles, l’intensité, l’esprit de sacrifice, un investissement de tous les instants aussi. « C’est un combat. Si on ne s’engage pas dans le combat les uns avec les autres, les uns après les autres, les uns pour les autres, ça va être difficile », souligne le coach.
Dans leur entreprise, Alain Digbeu et ses coéquipiers pourront compter sur le soutien d’une importante colonie strasbourgeoise qui partira, cet après-midi, à bord de deux autocars. Le club et les joueurs ont tenu la promesse faite en janvier, après le fiasco orléanais, et financé le déplacement de quelque 125 de leurs supporters. « J’espère qu’on fera tout pour ne pas les décevoir et qu’on leur fera passer une bonne soirée en terre lorraine », conclut Frédéric Sarre.
À Nancy comme à Strasbourg, certains accidents ne demandent qu’à être oubliés.

Régis Schneider


« Façon braquage à l’alsacienne »

Avec la montée en puissance d’Abdou M’Baye, Alain Digbeu a vu son temps de jeu divisé par deux (de 22 à 10’) lors des deux derniers matches. L’arrière strasbourgeois a mis « les bouchées doubles » à l’entraînement cette semaine et envisage avec appétit le derby à Nancy.

– Avec un Abdou M’Baye saignant à Gravelines et contre Limoges, vous avez passé plus de temps qu’à l’accoutumée sur le banc. Comment avez-vous vécu cette situation ?
– Ça fait partie du jeu. On a tous un ego et c’est parfois dur de lutter contre. Bien sûr, j’aurais aimé faire partie de la rotation en deuxième mi-temps contre Limoges, mais les choix du coach ont porté leurs fruits. J’ai mis les bouchées doubles à l’entraînement, c’est la meilleure réponse que je puisse donner.

– Dans la course aux play-offs, la SIG a quasiment utilisé tous ses jokers. À Nancy, la victoire est indispensable…
– Nancy fait partie de la liste des hold-up qu’on doit réussir à l’extérieur, façon braquage à l’alsacienne (sourire). Ce n’est pas mission impossible. On ne doit pas y aller en se disant qu’ils sont un ton au-dessus. Je suis pour ma part convaincu que l’on peut réaliser un bon match…

– Quels seront les ingrédients du succès ?
– Il nous faudra être concentrés, appliqués et être en mesure de réduire notre marge d’erreur, les moments de blackout. Il nous faudra jouer un basket propre et léché, et défendre dur aussi. Sur les derniers matches, l’investissement défensif a été intéressant. Un joueur comme Pervis Pasco est notre commandant, un John McCord son lieutenant. À nous d’être tous cohérents dans ce secteur. En défense, il faut cinq gars sur la même longueur d’ondes.

Recueilli par R. Sch.


« Forcément particulier »

Leur duel va à coup sûr cristalliser l’attention, ce soir sur le parquet de Gentilly. Ricardo Greer, le dernier MVP de Pro A, et Tremmell Darden, son potentiel successeur, auront entre leurs mains les clés de la victoire dans ce derby de l’Est.

Si Ricardo Greer l’a régalé durant trois saisons, le public nancéien s’est trouvé un nouveau héros cette année en la personne de Tremmell Darden, l’ancien ailier de la… SIG.

Les deux joueurs présentent tant de caractéristiques communes que leur duel est attendu avec impatience par tous les observateurs. Même poste, même capacité à faire mille choses pour leur équipe, la rencontre entre le SLUC et la SIG mettra tout simplement aux prises deux des meilleurs ailiers vus en Pro A ces dernières saisons.

Ricardo Greer lui-même savoure avec appétit ce premier retour en Lorraine depuis qu’il a resigné à la SIG. « Je mentirais si je disais que c’est un match comme les autres, sourit l’ailier dominicain. J’ai passé trois ans à Nancy, j’y ai joué avec mon frère Jeff et remporté un titre (2008) . J’avais une relation très forte avec le coach (Jean-Luc Monschau) et le président (Christian Fra) . C’est une grande étape dans ma carrière. »

Le dernier MVP du championnat a suffisamment d’expérience pour ne pas se laisser submerger par l’émotion. « Ce sera forcément particulier avant et après le match, mais aujourd’hui je suis à Strasbourg et je n’aurai qu’un objectif pendant 40 minutes : faire gagner mon équipe. »
« Ce n’est pas un match contre Tremmell »

Il devra pour cela limiter le rayonnement d’un Tremmell Darden tout bonnement exceptionnel cette saison (17,7 pts et 6,4 rbds en 39’). « Réduire la production de Darden serait un point positif, indique Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois, qui avait déniché l’ailier US en Australie. Tremmell s’est installé dans cette équipe de Nancy. Il a beaucoup de minutes et se montre efficace. »

« Je sais que je devrai faire un gros boulot en défense », abonde Ricardo Greer, « vraiment content de la saison que réalise Tremmell ».

« Celui qui dominera le poste 3 prendra un avantage, c’est évident, souffle Frédéric Sarre, l’entraîneur de la SIG. On aura besoin d’un grand Ricardo. »

Quand Tremmell Darden a pour lui « l’explosivité et la vitesse », Ricardo Greer lui oppose « la puissance et une plus grande maîtrise du jeu ». « C’est un vrai duel », résume Fred Sarre.

Un duel qui avait tourné à l’avantage du Nancéien à l’aller, le 11 décembre dernier. Quand Ricardo était fâché avec son shoot (6/17, 13 pts, 6 rbds, 6 d’éval), son vis-à-vis s’était montré décisif en fin de match (16 pts, 6 rbds, 21 d’éval) pour conduire le SLUC vers la victoire (73-64).

Résumer ce derby de l’Est à un simple mano a mano entre Greer et Darden serait cependant réducteur.

« Dominer sur un poste constitue un avantage, mais pas nécessairement décisif, car il en reste quatre autres », souligne Fred Sarre.

« Ce n’est pas un match contre Tremmell, ajoute l’ailier strasbourgeois. Si je marque zéro point mais que mon équipe gagne, je serais content. »

Sur les lieux de ses exploits passés, nul doute que Ricardo Greer aura tout de même à cœur de briller.

Simon Giovannini



L'Alsace du 02 avril 2011

SIG : c’est le bon moment

Les Strasbourgeois se déplacent, ce soir à 20 h 30, chez le voisin du SLUC Nancy avec l’objectif d’arracher un précieux succès à l’extérieur dans leur quête aux play-offs.
Suite à la débâcle subie le 8 janvier dernier à Orléans (96-39), le club alsacien et les joueurs avaient décidé d’offrir, en guise de pardon, un déplacement à leurs supporters. Ce soir, ce sont donc 150 fans strasbourgeois qui prendront place dans les tribunes du palais des sports de Gentilly à Nancy. « Nous allons tout faire pour ne pas les décevoir et leur faire passer une bonne soirée, explique le coach Frédéric Sarre. Surtout que si la soirée est bonne pour eux, cela veut dire qu’elle le sera aussi pour nous. »
Dans une dynamique plutôt positive actuellement, — deux nets succès de suite à domicile face au HTV (83-66) et Limoges (95-80) et une courte défaite à Gravelines (71-69) -, la SIG devra réaliser une grosse performance pour ramener une victoire de Nancy, son plus court voyage de la saison. « Le plus important est de faire preuve d’intensité et de réactivité. Si on ne s’engage pas dans le combat, les uns avec les autres, les uns après les autres et les uns pour les autres, cela va être difficile », ajoute le technicien.
Une semaine après avoir concédé sa plus large défaite de la saison à Chalon/Saône (92-65), le voisin lorrain, 3 e de Pro A, sera sûrement revanchard. « Avec le vrai retour de Linehan, puisqu’il aura eu cette fois une semaine d’entraînement complet dans les jambes, les Nancéens auront à cœur de montrer que cette défaite n’était qu’un accident. L’engagement va être au maximum de leur côté », craint Fred Sarre qui pourra compter sur un groupe au complet.

« S’opposer avec agressivité »

De retour à Nancy, Ricardo Greer sera chargé de mettre l’ancien strasbourgeois Tremmel Darden, candidat au titre de meilleur joueur du championnat, sous l’éteignoir. « Il n’y a pas que celui-ci mais il est vrai que c’est un duel important, souligne-t-il ensuite. On aura besoin d’un grand Ricardo mais aussi d’une grande équipe. Dans ce genre de rencontre, la première des choses est de s’opposer avec agressivité dans les duels. »
Pour tenter d’empocher ce derby de l’Est, l’entraîneur strasbourgeois a dégagé trois axes essentiels : « Contrôler le rebond, limiter les pertes de balles et avoir la capacité d’être cadré défensivement sur les choix de jeu nancéen. » Plus facile à dire qu’à faire, surtout face à une formation du calibre de Nancy, capable de faire voler en éclat n’importe quelle défense de Pro A avec sa vitesse de jeu. « Il faudra rester près d’eux le plus longtemps possible et surtout ne pas exploser. Pour cela, l’idéal serait de reproduire nos matches du HTV et de Limoges au Rhénus à l’extérieur », note le coach alsacien.
Si elle s’imposait ce soir à Gentilly, la SIG signerait un gros coup dans la lutte pour les play-offs. Dixièmes de Pro A avec une seule défaite de retard sur Pau (8e), les coéquipiers de Steeve Essart seraient plus que jamais dans la course.

Olivier Arnal


Le Républicain Lorrain du 02 avril 2011

Basket | le derby nancy-strasbourg en pro a

Frédéric Sarre : « Si proche et si loin à la fois »

L’entraîneur alsacien, devenu incontournable dans le paysage du basket français, a joliment redressé la barre avec cette SIG en bonne position pour accrocher les play-off.

Une préparation sereine avant ce derby de l’Est ? « Sereine… Oui, on va dire oui car on ne peut pas faire autrement. C’est aussi la meilleure façon d’aborder un match ! Mais c’est vrai, on sort d’un +15 contre Limoges qui venait de faire une perf devant Chalon et sortait d’un court revers à Gravelines (- 2). »

• Jouer à Nancy a quand même de quoi faire peur… « Le SLUC va nous attendre après sa contre-performance à Chalon. Ce n’est pas le résultat en lui-même qui surprend mais l’écart conséquent et la physionomie de la partie. Ces derniers paramètres ne doivent pas faire plaisir à Jean-Luc (Monschau, le coach nancéien) et à sa formation. Donc, je pense que le SLUC voudra nous faire subir ce que Chalon lui a fait subir après avoir pris une claque à Limoges. Nous sommes dans le même profil de situation. On doit s’attendre à un retour de flamme. »

• Depuis le match aller (11 décembre), Strasbourg s’est-il bonifié ? « Si c’est vraiment le cas, je serais le plus heureux des hommes ! Sans aller jusqu’à un oui franc et massif, je dirais que nous sommes mieux dans certains compartiments du jeu. Nous sommes meilleurs dans l’ensemble sans être destructeurs. Hélas, un SLUC gonflé d’orgueil, avec un Linehan davantage en jambes au bout d’une semaine d’entraînement supplémentaire, n’est pas l’adversaire qui nous convient le mieux. »

• La SIG est proche du bonheur puisque les play-off sont en vue mais pas si loin des rivaux pour le maintien. « Si près, si loin, voilà notre histoire. Nous sommes proches dans beaucoup de matches comme nous sommes proches des play-off, mais on a perdu au moins six rencontres à moins de deux possessions et on n’est pas toujours qualifié pour la phase finale. Avec des succès lors de ces duels serrés, nous aurions déjà fait la bascule. »

• Vos joueurs, trois succès en déplacement, ne sont pas des voyageurs au-dessus de tous soupçons… « Oui. Parce que nous avons une équipe qui ne contrôle pas le jeu et parce que nous n’avons pas de sécurité globale. »

« Ricardo Greer est mieux »

• Pourtant, Fred Sarre obtient le maximum de ses joueurs à regarder leur efficacité par rapport au temps passé sur le parquet ! « Mais il nous manque un petit truc. Si vous dites vrai, c’est un compliment. Encore faut-il remporter les matches. Sera-ce suffisant pour se qualifier en play-off ? Sinon, je deviendrai un entraîneur qui aura gâché le potentiel de l’équipe. »

• Heureux de Ricardo Greer, le chouchou du public lorrain ? « Oui, quand il fait le match qu’il a livré contre Limoges après cinq minutes moyennes. Il m’intéresse quand il fait des passes, prend des rebonds. S’il est mieux en ce moment, c’est aussi par rapport au collectif qui est en progrès. »

• Vous avez évidemment vu que Sienne en Euroligue vous a rejoint dans le livre des records négatifs (Strasbourg a coulé 96-39 en janvier à Orléans) ! « Le résultat des Italiens ne me console pas mais prouve que pareille mésaventure peut survenir à n’importe qui : 13 % de réussite en une mi-temps et 9 points marqués comme Sienne. Il n’y a rien à faire, il faut effacer. Cela ne montre pas la valeur réelle d’une équipe comme quand on gagne avec 65 % de réussite. Et Sienne a éliminé ensuite Olympiakos, avec les mêmes joueurs, inscrivant plein de points dans la même salle… »

• Le basket est-il en bonne santé à Strasbourg ? « Il est parfaitement viable. Il faut du temps, de la patience et encore de la construction; il faut que tout le monde sache ce qu’il a réellement envie de faire. Dans notre zapping moderne, on veut tout trop vite. Revenons à des valeurs prônant la persévérance et le travail à long terme. La cathédrale a mis du temps à s’élever. »

Alain THIÉBAUT.


Monschau : « Un gros potentiel »

Ne traitez pas la Sig de "bonne petite équipe", le coach du Sluc Jean-Luc Monschau vous coupera de suite : « Elle n’est pas petite, Strasbourg a même un gros potentiel, la Sig marche bien en ce moment, avec des belles victoires contre Hyères-Toulon, Limoges et des courtes défaites face à Gravelines ou Chalon. Il faudra que l’on se batte. »

Le mentor lorrain aurait-il des craintes après la forte déconvenue bourguignonne (- 27, Chalon) du week-end précédent… « J’en ai toujours avant chaque match, on ne peut pas nier que l’on a été en grosses difficultés. On devra être mieux dans l’agressivité, dans l’engagement. De toute façon, j’ai toujours fait remarquer que l’on ne possède pas énormément de marge. »

Nancy a besoin d’un succès sur le voisin bas-rhinois pour conserver une place avantageuse au moment de la phase finale. Avant d’aborder quelques confrontations délicates (Hyères-Toulon, Paris, Cholet, Gravelines…). A Akingbala et Linehan de retrouver leur niveau. Si cet axe fonctionne convenablement, la troupe lorraine n’aura pas trop de soucis à se faire. « N’oublions pas l’adversaire, prévient l’entraîneur de Gentilly. Digbeu, Lewis, Hawkins, Pasco, Mbaye sans parler de Ricardo (Greer) sont des joueurs très rentables. »

A. T.


Interview d'Aymeric Jeanneau

http://www.sigbasket.fr/n283-avant_match_nancy_sig.html

Ne nous focalisons pas que sur le duel Darden/Ricardo, il y en aura bien d'autres qui auront de l'importance dont les principaux sont pour moi:

Akingbala/Pasco - M'Baye/Deane

Quant à nos meneurs ils auront fort à faire face à la paire Linehan/Grant (voire N'Joya) qui risque de les faires souffrir.

Personnellement je ne nous vois pas gagner à Nancy qui souhaite ce relancer à domicile après une claque reçu à Chalon sans oublier que c'est un derby et un Linehan qui effectuera aussi son retour à Gentily, j'espère qu'ils me feront me tromper.

Espérons que les supporters présents mettrons le feu et feront pencher la balance en tout cas bon voyage et matche à tous.

ALLEZ LA SIG

Je te rejoins John White, je pense que le vrai duel du match sera le poste de meneur . Si Linehan fait un chantier en défense (comme à son habitude ) nous aurons beaucoup de problème sur la montée de balle et ça obligera Abdou et Ricardo à monter la balle plus souvent. Mais au rhénus on avait plutôt bien réussi à contenir la pression de Linehan avec souvent McCord qui remontait le terrain en trotinant et permettait à nos meneurs de se défaire de la pression de John. Après Abdou s'il est en grande forme, je pense qu'il peut prendre le dessus sur Deane en percutant dès l'entame de match et en forçant Deane à défendre et à laisser de la gomme dans ce secteur. Pour Pasco et Akingbala, je pense que ça va être un gros duel sous les panneaux et que ça vaudra le détour ! Lewis peut faire le faire sortir de la raquette en plantant quelques shoots. Samnick et McCord vont avoir un beau duel et je vois bien Samnick être gavé de ballon en début de match, pour Giffa et Brun, ils ont tous les 2 le profil du 4 qui s'écarte. Pour le cas Darden ... je crois que presque tout a été tenté sur lui mais des trappes lignes de fond peuvent peut-être limiter son rendement, il est plus explosif que Ricardo et notre ailier devra surtout le fatiguer en défense pour réduire (si c'est possible) son rendement offensif , qui sait Sarre va peut-être mettre Digbeu en défense sur lui s'il décalle Ricardo en 4 par séquences. Enfin pour moi Nancy est favori ce soir, retour de Linehan, on est à Gentilly, ils veulent se faire pardonner la claque prise à Chalon mais on a notre chance surtout si on défend fort comme on sait le faire mais il faudra le faire pendant 40minutes avec le soutien des supporters ! s'il y a d'autres membres infrarouge qui seront du déplacement ça me ferait plaisir de vous rencontrer et discuter un peu. A tout à l'heure ! et surtout ALLEZ LA SIG !!!

yannickos a écrit:

Défaite de ....27 pts,mais à la SIG il y a longtemps que l'on sait qu'elle peut prendre une doudoune même s'il fait chaud!

Alors dans le bus de retour je tiens à féliciter tous les supporters pour l'ambiance, on a au moins gagné la bataille des tribunes, c'est dingue on dit que le rhénus c'est une cathédrale mais gentilly ... Enfin sinon sur le terrain on fait de très bonne choses en 1er quart-temps on trouve des espaces et on résiste bien ! Nancy creuse un petit écart avant la mi-temps. En début de seconde mi-temps, on remonte et on y croit!! Ensuite 4eme quart , Kenny Grant prend feu et nous allume à 3points !! On met plus rien et on prend l'eau ... 88-61 au final , dur à digérer ...

guère surpris quant au résultat, plus sur l'écart je m'attendais davantage à un scénario classique avec un trou noir dans le 3ème et on échouerait à quelques points.
Darden à 7pts faudrait peut-être pas oublier les autres....

DNA du 03 avril 2011

Basket-ball / La SIG chute lourdement à Nancy (88-61)

Désintégrés en plein vol

La SIG avait tout à craindre du réveil lorrain, hier soir, à Gentilly. Encore à la hauteur de leurs adversaires en début de seconde période, les Strasbourgeois ont ensuite perdu le fil de leur basket pour littéralement exploser en vol. Willie Deane d’abord, Kenny Grant ensuite ont donné à la défaite alsacienne des allures de punition (88-61).

De l’un de nos envoyés spéciaux à Nancy

Frédéric Sarre n’est pas medium. Il n’est pas doté de pouvoirs extralucides, ne se promène pas en permanence avec une boule de cristal sous le bras et ne prédit pas l’avenir dans le marc de café. En revanche, le coach strasbourgeois est un fin connaisseur de la chose basket, de ce qui nourrit ce sport, en alimente les rebondissements aussi. Et son ressenti, en la matière, est souvent pertinent.
A la veille de ce déplacement en Lorraine, l’entraîneur de la SIG redoutait le réveil d’une équipe nancéienne humiliée sur le parquet de Chalon S/Saône, l’Elan se rachetant par la même occasion de sa contre-performance à Limoges une semaine plus tôt. Et cette appréhension avait pris la forme d’un « J’espère que nous ne serons pas le Nancy de Chalon ». La prédiction du coach strasbourgeois s’est hélas vérifiée.

Le SLUC donne l’impression de ne pas en mener large avant de renverser la vapeur

En vertu du principe des vases communicants, la SIG a donc fait les frais du redressement nancéien, hier soir, à Gentilly (88-61). « On ne va pas gagner tous les jours comme ça, lâche Victor Samnick. C’est juste une belle victoire et une réaction par rapport au match de samedi dernier .» Comme un symbole, ce sont d’ailleurs les intérieurs nancéiens, en souffrance sur le parquet bourguignon, qui ont montré la voie à suivre (32 points et 20 rebonds pour le duo Akingbala – Samnick).
Les événements ont donné raison à Fred Sarre, mais pas tout de suite. La SIG a en effet entamé ce match de manière plutôt convaincante, « avec une forme de cohérence et de maîtrise ». « On aurait dû être capable de le faire un peu plus longtemps, analyse le coach alsacien, mais globalement, on a eu des situations de jeu très intéressantes, presque trop. Par instants, on s’est un peu amusé à se passer la balle .»
Repoussés à dix longueurs dans le deuxième acte, Ricardo Greer et les siens sont revenus au contact en deux temps, trois mouvements et ont même pris les devants (41-43, 24e’). Mais la dynamique alsacienne s’est soudainement et brutalement enrayée. « Derrière, je ne sais pas ce qui se passe, poursuit Fred Sarre. On s’autorise un peu trop de choses, on subit un peu plus la pression et on prend un éclat .»
Sans Stephen Brun, resté sur le banc, privé de John Linehan, touché au genou, et avec un Tremmell Darden bien tenu par ses vis-à-vis (-4 d’évaluation à la pause, 6 au final), le SLUC donne l’impression de ne pas en mener large avant de renverser la vapeur. « C’est un match étrange, reconnaît Jean-Luc Monschau. A ce moment-là, cette équipe de Strasbourg avait vraiment trouvé son rythme et avait le goût du sang dans la bouche. Mais mes joueurs ont élevé leur niveau et il y a eu, dès lors, un acharnement défensif de tous les instants .»
La SIG, qui tournait à 82 points de moyenne lors de ses cinq dernières sorties, s’est retrouvée au pain sec et à l’eau (61 pts). « Il y a eu une volonté sur les replis et au rebond qui nous a permis de lancer du jeu rapide et de retrouver de l’agressivité », poursuit le Mulhousien qui a trouvé, en Willie Deane (18 pts, 11 passes), un parfait détonateur.

« Là, on connaît une forme de rechute. Le vaccin n’a pas été assez fort »

La SIG a bien opté pour un passage en zone, mais celle-ci a volé en éclats sous les coups de boutoir de Kenny Grant (quatre paniers primés dans le dernier acte). L’écart est alors devenu abyssal. « C’est dur parce que l’équipe avait un comportement plutôt intéressant ces temps-ci, déplore Fred Sarre. Un match tenu aurait permis de renforcer l’idée du basket que l’on veut faire. Là, on connaît une forme de rechute. Le vaccin n’a visiblement pas été assez fort .»
Frédéric Sarre, on l’a dit, n’est pas devin. Sa crainte est malheureusement devenue prophétie à Gentilly et elle complique la tâche de la SIG dans la course aux play-offs. A moins que celleci ne fasse payer à Cholet, hôte du Rhenus samedi prochain, la claque reçue hier soir. C’est dans l’air du temps après tout.

Régis Schneider


Retour contrarié pour Ricardo

Malgré sa débauche d’énergie, Ricardo Greer n’a pas réussi son retour à Gentilly. L’ailier de la SIG, concerné en défense sur son vis-à-vis Tremmell Darden, n’a pas brillé offensivement, hormis quelques flashes lors du 3 e quart-temps.

LEWIS. — 9’45 de temps de jeu ; 5 points ; 2/6 aux tirs (33 %), dont 1/1 à 3 pts ; 1 rebond, 1 interception, 1 faute. Évaluation : 3
Un bon passage en première période pour le pivot alsacien, qui a ensuite terriblement souffert face à la puissance d’Akingbala dans le dernier quart-temps.

M’BAYE. — 25’30 de temps de jeu ; 8 pts ; 3/7 aux tirs (43 %), dont 1/3 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 2 rbd, 4 pd, 3 bp, 5 fte. Éval. : 6
Abdou M’Baye s’est montré moins prolifique au scoring que lors de ses dernières sorties. Et le jeune arrière strasbourgeois n’a jamais pu stopper Deane, son vis-à-vis nancéien.

HAWKINS. — 13’30 de temps de jeu ; 3 pts ; 1/7 aux tirs (14 %), dont 1/2 à 3 pts ; 6 rbd, 3 bp, 3 fte. Éval. : 0
Maladroit au shoot, l’ailier US s’est, en revanche, mis au diapason de Greer en défense pour limiter l’impact de Darden.

ESSART. — 15’45 de temps de jeu ; 0 pt ; 0/4 aux tirs, dont 0/3 à 3 pts ; 1 pd. Éval. : -3
Un jour sans pour le meneur strasbourgeois. Grant lui a causé mille tourments lors du dernier quart-temps.

JEANNEAU. — 24’15 de temps de jeu ; 7 pts ; 3/5 aux tirs (60 %), dont 1/3 à 3 pts ; 3 rbd, 2 bp, 1 int, 3 fte. Éval. : 7
Le capitaine strasbourgeois avait donné le ton en début de match, n’hésitant pas à prendre sa chance offensivement. Mais son influence s’est diluée au fil des minutes.

DIGBEU. — 14’30 de temps de jeu ; 0 pt ; 0/3 aux tirs, dont 0/3 à 3 pts ; 2 rbd, 2 fte. Éval. : -1
Le vétéran strasbourgeois, en manque d’adresse, a tenté d’apporter son écot en défense, sans empêcher les arrières lorrains de briller.

GREER. — 36’15 de temps de jeu ; 15 pts ; 6/15 aux tirs (40 %), dont 1/7 à 3 pts ; 2 LF sur 4, 6 rbd, 3 pd, 3 bp, 2 int, 2 ctre, 2 fte. Éval. : 14
Ovationné à la présentation des équipes par son ancien public de Gentilly. Il a livré un beau duel avec Tremmell Darden, contribuant à mettre sous l’éteignoir l’ailier nancéien. En panne d’adresse en première période, forçant parfois un peu trop, Ricardo a retrouvé des couleurs après la pause, impulsant le bref retour de la SIG. En vain.

GIFFA. — 12’15 de temps de jeu ; 7 pts ; 3/6 aux tirs (50 %), dont 1/3 à 3 pts ; 2 rbd, 1 pd, 1 bp, 1 int, 2 fte. Éval. : 7
Discret en première mi-temps, le « Shaker » a réglé la mire après le repos, décochant quelques flèches lointaines. Mais il a tout de même souffert de la comparaison avec Samnick.

PASCO. — 30’15 de temps de jeu ; 10 pts ; 4/7 aux tirs (57 %) ; 2 LF sur 6, 6 rbd, 4 pd, 1 ctre, 3 fte. Éval. : 14
S’il avait face à lui l’un des meilleurs pivots de Pro A avec Akingbala, l’intérieur de la SIG a plutôt bien tenu le choc, se montrant par ailleurs opportuniste en attaque. Mais il en aurait fallu bien plus pour perturber les big men lorrains.

McCORD. — 18’de temps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) ; 2 LF sur 2, 2 rbd, 1 pd, 1 fte. Éval. : 6
L’intérieur britannique avait démarré en trombe, avant d’être touché à la cheville et de connaître davantage de difficultés face à un duo Akingbala-Samnick prolifique.

Simon Giovannini


Nancy 88 SIG 61

Palais des Sports Jean-Weille. 5 029 spectateurs. Arbitres : MM. Castano, Gasperin et Gueu. Quart-temps : 19-19, 20-12 (mi-temps : 39-31), 22-19 (61-50), 27-11 (88-61).

NANCY : 35 paniers sur 61 tirs (57 %), dont 5 sur 17 à trois points (29 %), 13 LF sur 23 (57 %), 38 rbd (Akingbala et Samnick 10) dont 10 offensifs, 25 PD (Deane 11), 9 int, 12 BP, 12 fautes. Grant 18, Deane 18, Darden 7, Samnick 17, Akingbala 15, puis Wachowiak, Badiane 9, Njoya 2, Linehan 2, Pinda, Johnson.

SIG : 24 paniers sur 65 tirs (37 %), dont 6 sur 25 à trois points (24 %), 7 LF sur 14 (50 %), 33 rbd (Hawkins, Greer et Pasco 6) dont 14 offensifs, 14 PD (M’Baye et Pasco 4), 5 int, 15 BP, 22 fautes (M’Baye, 40 e éliminé). Jeanneau 7, M’Baye 8, Greer 15, McCord 6, Pasco 10, puis Lewis 5, Hawkins 3, Essart, Digbeu, Giffa 7.

Ricardo ne lâche pas Darden d’une semelle. Deane débloque le compteur lorrain, McCord, au four et au moulin, égalise. Les deux équipes ne se quittent pas (5-5, 3 e, 9-9, 5 e). Jeanneau fait admirer sa finition main droite et Pasco place la SIG en tête en convertissant un lancer-franc (11-12, 6 e). Akingbala rectifie le tir.
Fin du 1 er quart : 19-19.

Deux paniers seulement viennent rythmer les quatre premières minutes de ce deuxième acte. Le SLUC appuie alors sur l’accélérateur, sous l’impulsion de Samnick, et inflige un 11-1 à son hôte (30-22, 17 e). Deane, score malgré trois Alsaciens sur le râble et convertit le lancer-franc bonus (35-26, 18 e). Un éclair d’Hawkins à longue distance et un panier raccroc de Pasco permettent de limiter la casse.
Mi-temps : 39-31.

Linehan redonne dix longueurs d’avance aux Nancéiens, mais la SIG refait son retard en moins de 2’30 grâce au tandem Giffa - Greer. Le match est complètement relancé et un panier de Pasco parachève le 12-0 visiteur (41-43, 24 e). Akingbala stoppe l’hémorragie (51-45, 27 e), Deane (26 d’évaluation) s’occupe de tout et le SLUC se refait la belle.
Fin du 3 e quart : 61-50.

Trois paniers primés confèrent 20 longueurs d’avance aux Lorrains (70-50, 32 e). Grant insiste à trois points, conclut aussi en contre-attaque avant de servir Samnick (77-50, 34 e).La SIG a perdu tous ses moyens et l’addition s’alourdit encore (84-54, 36 e).
Fin du match : 88-61.

R. Sch.


L'Alsace du 03 avril 2011

SIG : et d’un coup, le trou noir

Dans le coup pendant 25 minutes environ, la SIG s’est ensuite inexplicablement écroulée pour concéder une très lourde défaite (88-61), hier soir, sur le parquet du SLUC Nancy.

Installés dans un coin du Palais des sports de Gentilly, les quelque 125 supporters strasbourgeois tentent de se faire entendre. Arrivés un peu moins d’une heure avant le coup d’envoi de ce derby de l’Est entre Alsaciens et Lorrains, les fans de la SIG sont plutôt optimistes. « Nancy n’est jamais un adversaire facile mais on y croit », lance Thierry Feltz, le responsable du kop de la Wantzenau.
Malheureusement, trois heures plus tard, les mines sont beaucoup moins radieuses. En effet, après avoir bien entamé la rencontre, la SIG a subi, hier soir à Nancy, sa 14 e défaite de la saison, en s’écroulant en fin de match (88-61). « Je ne sais pas ce qui s’est passé, commente le coach Frédéric Sarre. On est plutôt bien dans le rythme au début de la deuxième mi-temps mais d’un coup, on s’autorise des choses… On prend alors un éclat et je décide de passer en défense de zone. Là-dessus, ils mettent trois tirs à trois points de suite et l’équipe a pris un gros coup de bambou derrière la tête. »
Pourtant, rien ne laissait présager un tel scénario. Même si, pour son retour dans une salle qui ne l’a pas oublié — il a été ovationné lors de la présentation des équipes — Ricardo Greer se faisait voler la vedette dans les premières minutes par Willie Deane. Dans le cinq de départ en lieu et place de John Linehan, le meneur américain du SLUC Nancy donnait en effet le tempo à son équipe qui prenait immédiatement les choses en main (11-9 à la 5 e). Bien rentrée dans son match, la SIG n’était pas en reste. Très présent de chaque côté du parquet, Pervis Pasco offrait pour la première fois l’avantage aux siens d’une claquette rageuse (11-12). Si les coéquipiers de Steeve Essart parvenaient à perturber la scintillante attaque lorraine (17-14 à la 8 e, 21-21 à la 14 e), la bande à Tremmel Darden allait ensuite accélérer dans les cinq dernières minutes. En trouvant enfin de la vitesse dans son jeu, Nancy creusait un premier écart significatif avant de rentrer aux vestiaires : 39-31.

« Une incapacité à tenir le jeu »

Transfigurée à son retour sur le parquet, la SIG remettait pourtant rapidement les pendules à l’heure. Derrière le duo Greer-Giffa, auteur de cinq points chacun, les Strasbourgeois passaient un cinglant 12-0 en moins de trois minutes à une formation lorraine devenue subitement apathique (41-43 à la 23 e). Pas pour longtemps. Akin Akingbala sonnait la révolte lorraine et le SLUC renversait la vapeur en signant un 12-2 (53-45 à la 27 e). Malheureusement, le calvaire strasbourgeois n’allait pas s’arrêter là. Comme lors de la première période, les Nancéiens parvenaient de nouveau à courir, avec une adresse à trois points retrouvée (quatre shoots réussis de suite par Darden et Grant, par trois fois !) et les Alsaciens étaient relégués à 23 longueurs (73-50 à la 32 e).
Cette fois-ci, la partie était définitivement pliée. Devant son public, Nancy déroulait tranquillement son basket face à des Strasbourgeois totalement dépassés (77-52 à la 34 e, 88-61, score final). « Ce qui me dérange le plus, c’est l’incapacité à tenir le jeu dans la longueur , souligne Fred Sarre. C’est surtout dommage pour notre saison, pas seulement ce soir (ndlr : hier soir). » C’est sûr, si elle veut participer aux play-offs, la SIG n’a plus beaucoup de joker dans sa manche.

De notre envoyé spécial Olivier Arnal


Le Républicain Lorrain du 03 avril 2011

SLUC, la mise au point

La belle résistance strasbourgeoise a fini par exploser en cinq minutes. Nancy voulait trop ce succès.
Une soirée fructueuse pour ces Lorrains méchamment punis voici une semaine par Chalon et de nouveau au sommet de leur motivation dans ce derby plus indécis que ne l’indique ce score flatteur.
Leur esprit de conquête a fait oublier les physiques atteints de Brun et Linehan, pour récupérer cette deuxième place, les Bourguignons de Greg Beugnot ayant perdu le Nord à Gravelines. Pas de doute, Nancy continue de tenir le haut du pavé hexagonal.
Il fallait s’y attendre. On avait droit au choc des rois de Gentilly : celui du passé (Ricardo Greer) et celui du présent (Darden). La défense du Dominicain mettait l’artilleur vedette du SLUC dans un sale état. A s’annihiler, les stars ne déclenchaient pas l’élan offensif souhaité avant que Deane ne prenne les choses en main. Mais Strasbourg répliquait à chaque effort de Nancy. D’où un équilibre quasi parfait (11-11, 19-19). Même l’entrée en jeu de Linehan n’entraînait pas les effets escomptés. Le SLUC se contentait de lâcher les chevaux, se reposant sur du jeu rapide et de premières intentions. Un rythme alerte qui n’était pas sans gâchis.
Les Alsaciens ne perdaient pas la tête dans ce tournis. Les anciens, Jeanneau ou McCord, veillaient à refuser la panique. Seule une adresse soudaine aurait pu éclairer les débats, souvent brouillons dans la mesure où tout se passait sous les cercles avec abondance de percussion et de provocations physiques.

Le SLUC sort du nid

Nancy tentait, en vain, de régler la mire. C’était l’échec total dans les tirs à trois points alors que la SIG, avant le repos, ne pouvait pas davantage frimer avec un peu glorieux 3 sur 16… Donc, place au jeu intérieur. Au choc frontal entre grands.
Le SLUC trouvait plus vite ses aises avec l’entente Akigbala -Deane puis l’association Badiane - Deane, Samnick ne donnant pas sa part au chat. Une fois le 2-2 en quatre minutes pénibles, les Lorrains, toujours sans Darden (un tir sur sept seulement), profitaient du gaspillage de l’imposant Pasco et des prises de risques inutiles de Strasbourg souvent gêné, il est vrai, par la défense active de son rival. Petit à petit, le SLUC sortait du nid. C’est quand les becs sont ouverts qu’il faut les remplir. L’envol n’était pas gracieux ni spectaculaire mais l’équipe de Monschau se constituait un pécule appréciable (+ 10 et 39-31 à mi-chemin) quand il s’agit de gérer la pénurie de tentatives lointaines et l’absence de Brun, sur le banc pour cause de blessure.
Un grand frisson parcourut quand même Gentilly quand la SIG revint avec les meilleures intentions du monde. Ricardo Greer et Giffa orchestraient une avalanche de paniers bas-rhinois. Du grand art au cœur d’une défense nancéienne passive et en retard. La sanction tombait lourdement. Le 2-10 relançait Strasbourg (41-43) mais la formation de Fred Sarre pouvait-elle tenir cette cadence endiablée, pouvait-elle persister dans ce rôle de voleur de ballons… Non, les Alsaciens vivaient au-dessus de leurs moyens. Surtout, ils piquèrent l’orgueil du SLUC qui apportait une réponse franche et massive. Grâce au trio Akingbala, Deane, Samnick, le club lorrain s’offrait un premier KO sous la forme d’un 12-2 puis d’un 20-6 dégoulinant d’autorité à l’image de la supériorité manifestée dans les airs : deux malheureux rebonds en dix minutes pour la bande à Jeanneau.
Strasbourg vacillait, plongeant dans le doute le plus total. Il ne fallait plus grand-chose pour toucher le fond du précipice. Deux éléments tuaient définitivement les visiteurs à court de kilos et d’oxygène : le déchaînement agressif de leur adversaire et la réussite à trois points soudain revenue.
Le miracle avait pour nom Darden dont le troisième panier débloquait ses partenaires. Grant alignait même une série de trois paniers bonifiés. Le 16-0 en quatre minutes s’avérait aussi brutal que définitif (70-50, 35 e). Comment Strasbourg avait-il pu s’écrouler ainsi… Décidément, l’envie de se surpasser et la soif de vaincre n’ont pas de limite dans le camp lorrain !

Alain THIÉBAUT.


Deane en patron

L’homme du match. « Deane a été le détonateur ». Fred Sarre a vu juste. Le meneur américain du SLUC a explosé les compteurs. Presque le match parfait : 8 tirs sur 11, 18 points à 73 %, un 5 sur 5 à l’intérieur, 3 fautes provoquées, 3 rebonds, 2 interceptions, 2 petites balles perdues et surtout 11 passes décisives. Merci qui ?

Le bide. « Darden était dans un mauvais jour. » Même son entraîneur reconnaît que son n°1 a souffert. 7 points seulement (3 sur 10), 1 misérable rebond, 4 passes quand même. La défense de Ricardo Greer a fait des dégâts.

Le chiffre. 0 tir à trois points sur 9 avant un cinq sur cinq dans les neuf dernières minutes. Nancy n’a pas fait dans la régularité… Cinq sur 17 en fin de compte.

Les statistiques. 18 points de plus pour le SLUC dans la raquette, dix points abandonnés aux lancers francs (13 sur 23), 88 % de réussite pour Samnick (7 tirs sur auteur d’un double double : 17 points, 10 rebonds.

L’info. Linehan à nouveau blessé. Le meneur US s’est fait une entorse à un genou.

Les déclarations. Du Nancéien Victor Samnick. « On a montré ce que l’on sait faire. Mais je ne crois pas que c’est notre plus beau visage. On gagne de 27 points et je ne pense pas que c’est le reflet de notre niveau. »

Du coach alsacien Fred Sarre : « On avait engagé le match avec cohérence. Ensuite, en deuxième mi-temps, je ne sais pas ce qu’il se passe, on se permet certaines choses, on subit la pression, on prend un éclat, il n’y a plus de rebond, plus de rythme et sur le passage en zone, on encaisse un 3 sur 3 à 3 points… »

A. T.

DNA du 04 avril 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG à Nancy (88-61)

« Une équipe scorpion »

À Nancy, samedi, la SIG est retombée dans des travers disparus depuis plusieurs semaines et il en a résulté une lourde défaite (88-61). Frédéric Sarre fait le point avant d’entrer dans le money-time de la saison régulière.

À la veille de vous rendre à Nancy, vous aviez refusé de vous focaliser sur le seul duel entre Ricardo Greer et Tremmell Darden et insisté sur la nécessité de les tenir tous. Comment analysez-vous la domination des arrières lorrains ?
– Il y avait, en effet, certainement d’autres duels qui allaient s’avérer décisifs. Willie Deane nous a fait énormément de mal. C’est un joueur qui a une panoplie importante, des qualités de vitesse et percussion comme on avait déjà pu s’en rendre compte à l’aller. Et il nous a fait souffrir sur les percussions et les pick’n’roll axiaux.
Le contrôle de ce pick axial était pourtant quelque chose de fondamental. Or, autant contre Limoges, on s’était globalement acquitté de notre mission dans ce domaine-là, autant là, on a été catastrophique, tout comme on a été déficient sur le repli.

« Chacun s’est isolé, seul dans son monde »

– Plusieurs joueurs se sont relayés en défense sur Willie Deane, mais aucun n’est parvenu à limiter son rendement (18 points, 11 passes, 28 d’évaluation pour le combo américain du SLUC, ndlr). Avez-vous le sentiment qu’il était inarrêtable avant-hier ?
– C’est un joueur qui peut alterner le bon et le moins bon, mais qui, lorsqu’il est dans un grand soir comme cela a été le cas contre nous, peut être intenable. La situation de Deane ne peut toutefois pas s’envisager seulement sous l’angle du duel pur. C’est un truc collectif qu’on n’a pas réussi à mettre en place, excepté au début de la seconde période.

– La SIG a aussi souffert de la comparaison dans la raquette, le SLUC terminant la rencontre à 70 % de réussite à deux points (26 sur 37, ndlr)…
– Nancy a marqué de nombreux points sur des phases de fast break et sur des rebonds offensifs. Quand on tient le rebond et le repli, on parvient à diminuer le pourcentage adverse. Là, on ne les a pas tenus. Dans l’activité générale, dans la vitesse et le physique, on a été couverts. Nos maux sont remontés à la surface lorsqu’on s’est retrouvé dans la dureté.

– Avec quelques heures de recul supplémentaires, comment expliquez-vous ce trou noir qui a vu le score passer de 41-43 en votre faveur à 84-54 en une douzaine de minutes ?
– Deux temps-morts n’ont pas permis de stopper leur progression. Et sur la zone, on prend trois paniers à trois points immédiatement. Derrière, on a perdu le fil de la rencontre, il n’y a pas eu de réactivité forte. On n’a pas l’équipe pour se remettre dans la ligne droite. Samedi, chacun s’est isolé, seul dans son monde, en essayant de faire ce qu’il pensait être le mieux.
Ce n’est pas ce que l’on avait laissé paraître lors de nos dernières sorties. Depuis un moment, on était largement mieux dans notre capacité à être présents, à être impliqués. Avec le staff, on avait essayé de stabiliser certaines choses Là, ça n’a pas été le cas. On est encore une équipe scorpion qui, parfois, se suicide.

– Votre revers à Nancy et les victoires d’Orléans et du Mans paraissent compliquer un peu plus la donne dans l’optique des play-offs…
– Au vu du championnat et du classement, une victoire à Nancy aurait été un super plus. Ce sera d’ailleurs la même chose face à Cholet. Cela ne signifie pas que l’on aborde ces échéances en victimes expiatoires, mais il faut garder les pieds sur terre.
Ce serait être présomptueux et manquer de modestie de penser qu’on peut avoir la certitude de gagner contre Nancy ou Cholet. Il y aura d’autres matches contre des équipes qui me semblent un peu plus à notre portée et ces journées-là nous seront peut-être un peu plus favorables.

« Je sais ce que cette équipe est capable de faire, mais je sais aussi à quel point on peut être catastrophique »

– Une participation à ces play-offs est-elle toujours envisageable ?
– Je sais ce que cette équipe est capable de faire, mais je sais aussi à quel point on peut être catastrophique. Il me semble qu’il y a moyen de récupérer quelques victoires dans le calendrier qui nous attend. Le souci, c’est que si les autres équipes continuent de gagner, l’écart avec ces formations restera le même.
Prenons les matches les uns après les autres. C’est un privilège de riche que de pouvoir se projeter dans le futur. Lorsque tu es un peu plus pauvre dans les certitudes, dans les garanties, tu ne peux pas voir aussi loin.

Recueilli par R. Sch.


20 Minutes du 04 avril 2011

L’invitation ratée de la SIG

« On a fait notre maximum dans les tribunes. Nous, on a rempli notre contrat. Malheureusement sur le terrain, ça n’a pas suivi », regrette Jacques Walter du Stork Team. Pour le déplacement à Nancy, les joueurs de la SIG avaient invité leurs supporters pour se faire pardonner leur fiasco d’Orléans (96-39), début janvier. L’initiative a été appréciée, la défaite strasbourgeoise en Lorraine (88-61), un peu moins. Malgré ce revers, la SIG, 10e, conserve à 6 journées de la fin ses chances d’accrocher les play-offs. Elle est à un succès du Top 8. F. H.


L'Alsace du 04 avril 2011

SIG : c’est mal barré

La lourde défaite concédée samedi soir à Nancy oblige désormais la SIG à réaliser un parcours sans faute lors des six dernières journées de Pro A pour espérer se qualifier pour les play-offs. L’affaire est bien mal engagée.
Placé sous le signe de la rédemption, puisque deux bus de supporters strasbourgeois avaient fait le déplacement aux frais du club et des joueurs suite à la débâcle orléanaise début janvier, le déplacement sur le parquet du voisin lorrain a subitement tourné au cauchemar. Pourtant, sans être toutefois dans un grand jour, la SIG avait plutôt bien mené sa barque jusqu’au milieu de la troisième période avant de complètement voler en éclats face aux coéquipiers de Tremmel Darden (88-61). « Même s’il avait fallu que nous soyons capables de le faire un peu plus longtemps en première mi-temps, nous avons engagé la partie avec une certaine forme de cohérence et de maîtrise. On avait des situations de jeu intéressantes, voire trop. À un moment, on s’est peut-être trop amusé à se passer la balle et à ne pas prendre de responsabilités. Mais jusque-là, c’était à peu près le match qu’il fallait que l’on fasse », explique tout d’abord le coach Frédéric Sarre.

Le problème, en effet, est que son équipe lui a fait ensuite le coup de la panne. Sans que l’on comprenne vraiment les raisons d’un tel délitement. « Le match nous glisse complètement des mains et ensuite, il est difficile de revenir face à des Nancéiens en confiance », précise l’ailier dominicain de la SIG et ancien du SLUC, Ricardo Greer. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, on a subi la pression et pris des tirs souvent à la limite du temps. Lorsque l’écart monte, le match est bien avancé alors il y a une forme de coup de bambou. C’est vraiment dommage », souligne ensuite Fred Sarre.

Même si rien n’est encore joué mathématiquement, les coéquipiers d’Aymeric Jeanneau se retrouvent dans une situation bien délicate dans la course aux play-offs. Désormais 11 e avec « deux » victoires de retard (en réalité une, plus le point-average défavorable) sur Le Mans (7 e) et Villeurbanne (8 e) qui compte en plus un match de moins, les chances strasbourgeoises se sont sérieusement amoindries. D’autant que Pau-Orthez (9 e) et Orléans (10 e) sont des concurrents plus que sérieux pour le ou les derniers tickets.

Arrivé après une série de matches plutôt réussie, ce lourd revers tombe en plus bien mal pour le moral des troupes. « C’est dur parce que l’équipe avait un comportement plutôt intéressant ces derniers temps. Il y a une forme de rechute, ce qui veut dire que le vaccin n’a pas été assez fort. Maintenant, s’il reste encore une chance dans la course aux play-offs, il est vrai que cela aurait été mieux d’être dans un match tenu jusqu’au bout. Parce que cela renforce l’idée du basket que l’on veut faire », note l’entraîneur bas-rhinois.

La SIG n’aura pourtant pas le temps de gamberger trop longtemps sa fin de match ratée puisque se profile déjà à l’horizon la venue de Cholet, le champion de France en titre et actuel leader de Pro A, samedi prochain au Rhénus. « Cela va être difficile pour les play-offs, pense Ricardo Greer. La rencontre à Nancy est terminée alors il faut déjà se concentrer sur le prochain match contre la meilleure équipe française. » Et espérer surtout une issue favorable pour continuer à y croire.

Olivier Arnal

Concernant la défaite, ainsi que l'impact de Deane, d'Akingbala et Grant je ne vais pas dire je vous l'avais dit

Perdre un matche à Nancy n'a rien de honteux par contre avec Linehan qui ce blesse, Brun absent et Darden bien contenu l'écart n'aurait pas du être aussi grand surtout face à 150 supporters qui avaient fait le déplacement.

Comment lorsqu'on passe en zone l'on ce prend 3 trois points de suite par Grant?

Dire qu'il y à quelques saisons ce matche aurait été une affiche du championnat, important pour les 1ères place voir pour le titre, sans oublier que c'était aussi un gros matche en ULEBCUP.

En tout cas je ne nous vois gagner que 2 matches sur les 6 derniers contre Le Havre et Orléans surtout après la claque reçu à l'aller face à une équipe complètement décimé par les blessures.

Contre Cholet ce sera très dur avec je prédis déjà un gros matche de Demarcus Nelson côté Cholet, Poitiers et Vichy (qui jouent leurs maintiens) à domicile c'est du lourd il suffit de regarder leur dernier résultats face à de grosses équipes, quand à Roanne actuellement dans le dur ils voudront bien finir la saison régulière à domicile d'autant qu'à ce moment là nous ne jouerons plus rien (Play-Off ou maintien).