Proa 27ème journée: SIG-Orléans

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4971184-Basket-ball-Avant-SIG-Orleans-samedi-(20-h)-Candidat-au-maintien

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4980099-Basket-ball-SIG-Orleans-ce-soir-(20-h)-A-l-heure-des-finales

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4980102-La-meme-pression

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4980100-Smith-absent

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4980113-Decision-ce-matin-pour-M-Baye

Bon, là, ça commence vraiment à devenir flippant. La Pro B se rapproche...
Girard s'est fait virer pour moins que ça...

la sig y va tout droit, et dans la plus grande indifférence...

John White a écrit:MERCI MONSIEUR SARRE DE NOUS AVOIR FAIT PERDRE CE MATCHE QU'ON AVAIT EN MAIN ET DE NOUS AMENER TOUT DROIT EN PRO B.

JE REVIENDRAIS PLUS TARD UN PEU PLUS SUR CE MATCHE A FROID CE SERA MIEUX VU LE SPECTACLE AUQUEL ON A EU DROIT.

Tu y as été?
Quelqu'un peut dire ce qui s'est passé?

dépité...autant j'en voulais à l'arbitrage au début mais vu comment on a géré ce 4ème quart il vaut mieux se taire, c'était la caricature de basket: pas de systèmes, de la balle en périphérie, pas de jeu intérieur, un coaching à l'ouest notamment dans le fait de laisser lewis moisir sur le banc quand on avait besoin de pts
quant on a un seul joueur comme menace offensive (mccord) faut pas s'étonner, on ne donne même pas à la balle à l'intérieur sur pasco pour au moins essayer, des meneurs hs ce soir surtout essart, un ricardo inexistant, un digbeu à côté de ses pompes et qui en plus a réagit comme un gamin à la fin en chauffant curti.

franchement orléans n'était pas génial mais ils sont allés le chercher ce match avec une répartition des menaces et des systèmes de jeu.
on n'ets plus très loin d'une énorme désillusion...

françois a écrit:dépité...autant j'en voulais à l'arbitrage au début mais vu comment on a géré ce 4ème quart il vaut mieux se taire, c'était la caricature de basket: pas de systèmes, de la balle en périphérie, pas de jeu intérieur, un coaching à l'ouest notamment dans le fait de laisser lewis moisir sur le banc quand on avait besoin de pts
quant on a un seul joueur comme menace offensive (mccord) faut pas s'étonner, on ne donne même pas à la balle à l'intérieur sur pasco pour au moins essayer, des meneurs hs ce soir surtout essart, un ricardo inexistant, un digbeu à côté de ses pompes et qui en plus a réagit comme un gamin à la fin en chauffant curti.

franchement orléans n'était pas génial mais ils sont allés le chercher ce match avec une répartition des menaces et des systèmes de jeu.
on n'ets plus très loin d'une énorme désillusion...

Jeanneau plutôt bien mieux que les derniers match,le seul à prendre ses responsabiltés à 3pts (4/6) Tu as oublié sacha consternant,festival d'imprecisions:steeve 0/5 digbeu 1/6, ricardo 2/10 aux tirs!! Impossible de gagner avec deux joueurs capables d'aller au cercle,john et Justin ,John étincelant au debut est sorti apres 10mn pour revenir,froid ,14mn plus tard!... quand j'ai vu revenir l'equipe apres les citrons sans john et justin ,je me suis dit maiq qui va marquer des points...Aymeric a sauvé les apparences ,steeve completement à l'ouest ce soir..Pauvre SIG,quelle désillusion et Poitiers gagne à Chalon,çà sent le roussi...

Sarre est nul, aveugle et incompétent.

Sur 33 tirs à 3pts d'Orléans, facilement 25 sont avec le premier défenseur Strasbourgeois à minimum 2 mètres. Forcément sur le paquet et étant donné qu'en face c'est pas des peintres, on ramasse. Je sais que c'est une tactique de Sarre pour contrôler le rebond et limiter l'adresse intérieur mais quand on prend tant de séries on change. Et bien non 40 minutes comme ça !!!

Greer qui reste 35 minutes sur le parquet alors qu'il est en dessous de tout, Lewis oublié sur le banc et cette gabégie aux lancers francs qui continue de semaines en semaines......

Seul Mc Cord et Hawkins ont été à la hauteur et une chose est sûr c'est qu'on y va tout droit et dire qu'on devait effacer la pire défaite d'un club de PRO A.

D'accord avec tout le monde:
-Lewis devait rentrer en fin de match, pasco est inoffensif donc la défense de focalise sur les 4 restants
-Sarre leur raconte quoi pendant les temps morts ???? Aucun système, on joue les actions au bout des 24 secondes et shoot casse-croute, c'est ça le système???
- le passage en force de mcCord est le tournant du match : 1) l'orleanais fait faute 2) mcCord le contourne en sautant 3) mcCord est protègé sous le panier d'après le nouveau règlement.... Au lieu d'un 2+1 on prend une offensive... On a pas pris les arbitres les plus chers... Donc pas les meilleurs hein
- Hervé ne se sentait plus p... d'accrocher cette 10 eme place...woawwwwww très faible Orleans...

Vivement que tout ceci cesse enfin...

Voici mon compte-rendu:

- Essart: ralenti le jeu, nul offensivement faisant même un air-ball sur un lay-up
- Jeanneau: peut-être le meilleur matche de ses derniers mois mais trop juste encore
- Digbeu: Une 1ère mi-temps très faible, du mieux en début de 2ème mi-temps, hors du coup lorsqu'il revient en fin de matche
- Hawkins: notre meilleur joueur offensivement, amenant du rebonds et du jeu rapide aurait du jouer plus
- Ricardo: fantômatique comment peut-il jouer 37 minutes dans ses conditions?
- McCord: énorme toujours présent quant il le faut bravo
- Giffa: n'a plus le niveau pour jouer en Pro vive la retraite qui à déjà commencé
- Pasco: comme toujours présent en défense sur l'homme mais invisible dans les autres secteurs
- Lewis: bonne rentrée apportant ses shoots et du rebonds pour une fois aurait du plus jouer

Une 1ère mi-temps d'un niveau pro B aucune défense avec des shoots ouverts pour Orléans ce qui explique la forte réussite de cette équipe, offensivement aucune solution ni jeu intérieur.
Une 2ème mi-temps ou l'on creuse l'écart lors du 3ème quart-temps avec 7 points d'avance à 1 minute 19 de la fin de ce quart-temps ou les erreurs de coaching vont commencer.

- Sarre sort Pasco pour le remplacer par Giffa ce qui permet à Orléans de revenir à 1 point à la fin du quart-temps.
- Ricardo hors du coup joue 37 minutes alors qu'Hawkins et Digbeu apportait beaucoup plus Sarre préférant interchanger ces 2 joueurs tour à tour au lieu de sortir Ricardo pour mettre ces 2 joueurs ensemble sur le terrain.
- Ricardo qui soit dit en passant bouffe la feuille de matche lors du 4ème quart-temps forçant comme d'habitude sans aucune réussite, perdant des balles tout seul en ce dribblant dessus.
- Lewis qui fait une bonne 1ère mi-temps ne rentra plus du matche ce dernier très énervé rongeant son frein sur le banc
- Il sort Hawkins notre meilleur joueur du 4ème quart-temps qui nous permets de rester au contact pour rentrer Digbeu résultat on ce prend 3 trois points de suite avec à la clé 12 points d'écart.
- A 2,12 minutes de la fin avec 12 points de retard, il sort Pasco pour remettre Hawkins ce qui fait donc Jeanneau - Digbeu - Hawkins - Ricardo - McCord face à Vaty et Moerman à l'intérieur.

McCord dépité ne suivi même pas le dernier temps mort sinon l'on a aussi eu l'impression que les joueurs ne comprenaient pas ce que voulait Sarre.

rocky a écrit:
Sur 33 tirs à 3pts d'Orléans, facilement 25 sont avec le premier défenseur Strasbourgeois à minimum 2 mètres. Forcément sur le paquet et étant donné qu'en face c'est pas des peintres, on ramasse. Je sais que c'est une tactique de Sarre pour contrôler le rebond et limiter l'adresse intérieur mais quand on prend tant de séries on change. Et bien non 40 minutes comme ça !!!

Suivant le live sur internet, c'est la question que je me posais: comment se faisait-il qu'on prenne cette pluie à 3pts, sans réagir ? J'ai maintenant la réponse, merci.

Bien, bien. 1pt d'avance sur Vichy, où on va jouer très bientôt. La descente aux enfers continue. Et ce avec dans nos rangs des joueurs de métier et le MVP 2010...

DNA du 24 avril 2011

Basket-ball / La SIG s’incline face à Orléans (68-79)

Peur sur la ville

En concédant sa 17 e défaite de la saison, la quatrième consécutive, hier soir face à Orléans (68-79), la SIG s’est mise en danger pour le maintien en Pro A. Avec une seule victoire d’avance sur Vichy, le premier relegable, la marge de manoeuvre des Strasbourgeois n’est pas loin d’être infirme, à trois journées de la fin du championnat. Le déplacement dans l’Allier, le week-end prochain, vaudra cher, très cher.

S’il n’est jamais bon d’être trop alarmiste, certaines situations imposent parfois que l’on active tous les signaux d’alarme. La SIG s’est sérieusement compliquée la vie, en s’inclinant hier soir face à Orléans. Certes, Limoges, Vichy et le Paris-Levallois sont encore moins bien lotis, mais les écarts au classement sont tellement faibles que le danger est bel et bien réel. Si ce n’était déjà fait, les Strasbourgeois ont été rattrapés par la réalité hier.
«La semaine va être longue..., soupire Steeve Essart. On va essayer de trouver les mots pour remporter au moins un match. Mais ce n’est pas gagné.» Le Strasbourgeois ne semble pas sentir son équipe aussi solide que l’an passé, quand la SIG avait su aller chercher son maintien dans des conditions similaires.

«On voulait gagner pour ne pas se faire peur, mais nous avions peur de perdre pendant ce match »

«J’ai toujours été optimiste, je le suis un peu moins aujourd’hui, lâche le meneur alsacien. Cela va être dur de garder l’équipe sur les bons rails. Je ne sais pas si nous avons le caractère pour rester ensemble. »
Steeve Essart fait référence à ce quatrième quart-temps où la SIG s’est retrouvée sans solution, sans solutions face à la réussite orléanaise. «On s’est désuni d’un seul coup. On voulait gagner pour ne pas se faire peur, mais nous avions peur de perdre pendant ce match.»
Un drôle de paradoxe, alors que les Strasbourgeois semblaient «plutôt avoir le match en main» comme l’explique Frédéric Sarre. Mais l’adresse des Orléanais à trois points dans le dernier quart-temps a précipité la chute des coéquipiers d’Aymeric Jeanneau. « Alors que l’on avait identifié cette menace, Orléans trouve des tirs pour solder la rencontre alors que le match était en train de se jouer. Quand on s’est retrouvé dans le dur, on a plongé », regrette l’entraîneur alsacien.
«La SIG a eu les moyens de faire l’écart, mais elle ne l’a pas fait, souffle Philippe Hervé, le coach orléanais. Quand nous avons réussi à le faire, c’était plié. Lors des matches à gros enjeu, c’est toujours plus difficile pour l’équipe qui reçoit. »
L’enjeu était de taille, les conséquences le sont également. «On savait que le vainqueur s’offrirait une bulle d’oxygène assez importante», rappelle Fred Sarre.
Pour essayer de retirer le positif d’une soirée plutôt sinistre, il convient de rappeler que la SIG bénéficie du panier-average sur les trois équipes qu’elle précède au classement (Paris-Levallois, Vichy, Limoges). Et qu’un succès, le week-end prochain à Vichy, qui joue également sa survie en Pro A, pourrait assurer presque à coup sûr le maintien des Strasbourgeois (la SIG compterait alors deux victoires sur la JAV, ainsi que le panier-average, compte tenu de la victoire lors du match aller au Rhenus, 95-80).

Le match à Vichy sera «une finale de Coupe du monde»

« On va essayer d’avoir le discours pour aller gagner à Vichy, expose coach Sarre, bien conscient de la gravité de la situation. Pour moi, le maintien est un objectif plus important que celui d’accrocher les play-offs, car les conséquences d’une descente engendrent beaucoup de choses pour un club. »
Une défaite dans l’Allier, au contraire, et la pression s’accentuerait sur la SIG. « Il serait de bon goût de gagner à Vichy, lance Frédéric Sarre. Ce sera une finale de Coupe du monde.»
Pour cette rencontre à quitte ou double, les Strasbourgeois devront laisser au vestiaire la fébrilité qui les a si souvent accompagnés cette saison. Sous peine de retrouver au bord du précipice.

Simon Giovannini


Les joueurs à la loupe

Jeanneau a bien essayé

Aymeric Jeanneau a tenté de retarder l’inéluctable dans le dernier quart-temps. Mais le meneur de jeu strasbourgeois, auteur d’un match plein, a dû, lui aussi, admettre la supériorité orléanaise.

LEWIS. - 8’ de temps de jeu; 2 points; 1/3 aux tirs (33%) dont 0/1 à 3 pts; 4 rebonds, 1 faute. Evaluation: 4.
Le grand Blanc a donné quelques minutes en première mi-temps. Nick Lewis n’a pas consenti de paniers faciles à ses vis-à-vis et a prouvé qu’il peut rendre quelques services au rebond defensif lorsqu’il n’est pas trop contesté.

HAWKINS. - 22’ de temps de jeu; 16 pts; 6/10 aux tirs (60%) dont 0/3 à 3 pts, 4 LF sur 8; 6 rbds, 1 pd, 2 int, 1 bp, 3 ftes. Eval.: 16.
Lancé au relais d’Alain Digbeu à l’arrière, le joker de luxe de la SIG a capté toute la lumière dans le deuxième quart-temps (cinq points à suivre, 11 au total, une interception) et a favorisé le rapproché de la SIG. Il a ensuite permis à Ricardo Greer de souffler, avant de lui être associé, mais n’a pas été en mesure de réitérer son numéro en attaque en fin de match. La SIG en aurait pourtant eu besoin.

ESSART. - 18’ de temps de jeu; 0 pt; 0/5 aux tirs (0%) dont 0/3 à 3 pts, 1 pd, 2 int, 2 bp. Eval.: -4.
Un « marcher » pour lancer une rencontre, cela n’augure généralement rien de bon. En échec au tir, Steeve Essart a effectivement traversé ce match sur la pointe des pieds. Une soirée à oublier, sanctionnée par une évaluation négative.

JEANNEAU. - ‘22 de temps de jeu; 14 pts; 5/8 aux tirs (62%) dont 4/6 à 3 pts; 1 rbd, 3 pd, 1 bp, 4 ftes. Eval.: 14.Il a failli laisser un ménisque sur les drives de Tajuan Porter, mais le dépositaire du jeu strasbourgeois a globalement tenu son rang et la baraque. En verve en attaque, Aymeric Jeanneau a notamment inscrit deux paniers primés dans le dernier quart-temps, qui n’ont hélas pas suffi. Un match plein de sa part, mais un match pour rien.

DIGBEU. - 23’30’’ de temps de jeu; 4 pts; 1/6 aux tirs (17%) dont 1/4 à 3 pts, 1 LF sur 2; 5 rbds, 4 pd, 1 int, 3 ftes. Eval.: 8.
Barré par Abdou M’Baye ces derniers temps, Alain Digbeu a cette fois pâti de la comparaison avec Justin Hawkins. L’arrière a servi le caviar et bien tenu la balle, mais il n’a pas tiré profit de son avantage de taille sur Aldo Curti ou JR Reynolds pour alimenter le compteur.

GREER. - 37’15 de temps de jeu; 6 pts; 2/10 aux tirs (20%) dont 0/2 à 3 pts, 2 LF sur 2; 5 rbds, 3 pd, 2 int, 2 bp, 3 ftes. Eval.: 6.
En faillite offensivement, bien ciblé, il est vrai, par la défense orléanaise, Ricardo Greer a aussi pu paraître quelque peu apathique par moments. Le Dominicain n’a eu aucun impact sur le déroulement des événements et cela ne manque pas de poser problème. Pour se maintenir, la SIG doit pouvoir compter sur tout le monde.

GIFFA. - 15’45 de temps de jeu; 7 pts; 1/2 aux tirs (50%), 5 LF sur 6; 4 rbds, 2 pd, 1 int, 2 bp, 2 ftes. Eval.:11.
Son entrée en jeu a contribué à limiter le rayonnement de Campbell, intenable avant cela. Présent au rebond et sur les lignes de passe, agressif (quatre fautes provoquées), Sacha Giffa a été de tous les bons coups dans le deuxième quart-temps. Son retour sur le parquet a été plus compliqué. Il n’est pas le seul à avoir été dans ce cas.

PASCO. - 27’45’’ de temps de jeu; 2 pts; 1/2 aux tirs (50%), 0 LF sur 2; 5 rbds, 2 pd, 1 int, 3 bp, 3 ftes. Eval.: 4.
S’il a eu parfois les mains un peu savonneuses, le géant de la raquette a veillé à museler Ludovic Vaty et y est, de fait, plutôt parvenu. Son alley-hoop, à l’entame du deuxième quart, a fait rugir le Rhenus, mais ce furent ses deux seuls points de la rencontre. On l’a déjà connu plus intense...

McCORD. - 25’45’’ de temps de jeu; 17 pts; 7/11 aux tirs (64%) dont 0/1 à 3 pts, 3 LF sur 4; 4 rbds, 1 pd, 1 int, 2 bp, 2 ftes. Eval.: 16.
Un premier quart-temps de feu pour le vétéran anglais, qui a inscrit dix des quatorze points strasbourgeois. Son séjour prolongé sur le banc n’a pas altéré son rendement, comme l’attestent ses deux paniers importants dans un troisième quart cadenassé à double tour. Hier soir, il fut tout à la fois ailier-fort, pivot et grand champion, mais pas héros.

R. Sch.


Ça se complique

– ORLEANS: 24 paniers sur 53 tirs (45 %), dont 14 sur 33 à trois points (42%), 17 LF sur 21 (81%), 26 rebonds (Vaty 10) dont 6 offensifs, 14 passes décisives (Reynolds 4), 7 interceptions, 14 balles perdues, 20 fautes. Curti 6, Reynolds 7, N’Doye 10, Campbell 18, Vaty 8, puis Porter 17, Hervé 2, Lebrun, Moerman 11.

Rhenus Sport. 4130 spectateurs. Arbitres: MM. Bretagne, Greva et Machabert. Quart-temps: 14-20, 25-16 (mi-temps: 39-36), 11-13 (50-49), 18-28 (68-79).

– SIG: 24 paniers sur 57 tirs (42%), dont 5 sur 20 à trois points (25%), 15 LF sur 24 (62%), 39 rebonds (Hawkins 6) dont 15 offensifs, 17 passes décisives (Digbeu 4), 10 interceptions, 14 balles perdues, 21 fautes. Essart, Digbeu 4, Greer 6, McCord 17, Pasco 2, puis Jeanneau 14, Hawkins 16, Giffa 7, Lewis 2.

Finalement sans son arrière Abdou M’Baye, la SIG défiait une équipe d’Orléans privée elle d’Amara Sy et de Jamar Smith. Si les coéquipiers d’Aymeric Jeanneau avaient inévitablement dans un coin de la tête l’intention d’effacer la déroute du match aller, début janvier (96-39), ils avaient surtout besoin d’une victoire pour éviter de plonger vers la zone rouge.
McCord est étincelant en ce début de rencontre. L’intérieur strasbourgeois inscrit les six premiers points de son équipe (6-5, 3e). Campbell, son vis-à-vis, n’est pas en reste et trouve trop facilement des positions derrière l’arc. L’intérieur US d’Orléans (trois paniers primés dans ce premier quart) ne se fait pas prier pour punir les Strasbourgeois (8-14, 6e).
McCord continue son chantier, mais les Strasbourgeois égarent trop de ballons. Et c’est Orléans qui se détache, porté par l’adresse derrière l’arc de Campbell (12-17, 9e). Porter décoche une nouvelle flèche à 6,75m (12-20), mais un dernier panier de Greer permet d’adoucir quelque peu la note.
Fin du 1er quart: 14-20.

La SIG démarre pied au plancher ce deuxième quart. Greer envoie Pasco au alley-oop, avant que Hawkins ne fasse lui aussi le spectacle en montant par deux fois au dunk. Les Strasbourgeois recollent (21-22, 12e). Et si Reynolds griffe à trois points (21-25, 13e), Hawkins (11 points dans ce deuxième quart) se charge d’égaliser sur la ligne des lancers (25-25, 14e).
Campbell, décidément en réussite, enfile une nouvelle perle derrière l’arc, mais Jeanneau lui réplique aussitôt (30-30, 16e). Et pour la première fois depuis longtemps, la SIG repasse devant, grâce à un lancer franc de Giffa (33-32, 17e). L’intérieur strasbourgeois fait preuve d’une belle activité et ajoute quatre autres lancers pour permettre aux Alsaciens de garder les commandes.
Mi-temps: 39-36.

Giffa commet la faute et offre trois lancers à Reynolds. L’arrière orléanais n’en convertit qu’un seul (39-37, 22e). Dure en défense, plutôt adroite aux shoots, la SIG est bien dans son basket. Digbeu fait ainsi mouche à longue distance (42-37). Si les Strasbourgeois éprouvent soudainement davantage de difficultés à scorer, au moins se montrent-ils efficaces de l’autre côté du parquet (43-37, 25e).
McCord, près du cercle, maintient l’avance alsacienne (45-39), mais N’Doye trouve enfin la mire derrière l’arc (45-42, 28e). Greer, aux lancers, et McCord, en périphérie, permettent à la SIG de repartir de plus belle (49-42, 29e). Un sursaut signé N’Doye et Porter, auteur de cinq points consécutifs, permet à Orléans de revenir tout près.
Fin du 3e quart: 50-49.

Moerman, à 6,75m, place les siens en tête (50-52, 31e). McCord égalise aux lancers (52-52, 32e), mais l’intérieur orléanais en remet une couche (52-55, 33e). Si l’attaque strasbourgeoise n’affiche plus la même efficacité qu’en première période, la SIG reste au contact (53-57, 35e), et Jeanneau réussit un panier primé bienvenu (56-57). Moerman et N’Doye lui rendent la politesse (56-63, 36e).
Curti et Porter poursuivent le festival orléanais derrière l’arc (56-69, 38e). La SIG est dans les cordes. Jeanneau, lui aussi à trois points, entretient l’espoir (59-69). Reynolds marque, rentre le lancer bonus et enterre les dernières chances strasbourgeoises (61-72, 39e).
Fin du match: 68-79.

S.G


L'Alsace du 24 avril 2011

SIG : ça fait vraiment mal

En concédant une nouvelle défaite dans sa salle, hier soir face à Orléans (68-79), la SIG s’est mise dans une position bien délicate à trois journées de la fin de la saison. Pour aller chercher son maintien en Pro A, elle devra montrer un tout autre visage.
« On ne joue plus des matches de championnat mais des finales », soulignait fort justement Frédéric Sarre avant la rencontre. Ce matin, le constat est tout simplement amer pour l’entraîneur strasbourgeois. Dans le coup pendant presque trois quarts temps, ses joueurs se sont ensuite totalement effondrés pour concéder une nouvelle défaite (68-79), la 17 e de la saison en 27 matches de Pro A et la quatrième de suite, plutôt lourde de conséquences au classement mais aussi dans les têtes. « Même moi qui suis sur le terrain, et donc acteur, je suis totalement surpris par cet arrêt total de jeu. Je n’arrive pas à le comprendre, surtout que nous sommes plutôt bien jusqu’au troisième quart temps. La semaine va être longue, il va falloir trouver les mots justes pour aller chercher la victoire qui nous manque », explique Steeve Essart, complètement abasourdi par l’issue de ce match.
Dans un début de rencontre sous haute tension, John Mc Cord lance les hostilités sous le cercle avant qu’Éric Campbell ne lui réponde immédiatement à trois points. Le premier quart temps se résume à un duel entre les deux hommes (10 points pour l’intérieur strasbourgeois et 13 pour l’ailier orléanais). Plus agressifs, les hommes de Philippe Hervé creusent un petit écart sur un shoot primé du meneur de poche US Tajuan Porter (10-17 à la 6 e) mais les partenaires de Ricardo Greer ne tardent pas à réagir. Si Campbell continue à enfiler les paniers (18 points à la mi-temps), Justin Hawkins, auteur de 11 points en moins de 10 minutes, prend alors le relais de Mc Cord pour assurer la marque alsacienne.
Avec l’aide précieuse de son ailier américain, et en serrant enfin la garde en défense, la SIG va revenir dans la partie (25-25 à la 13 e) et même passer devant au score pour la première fois depuis la 2 e minute de jeu (33-32 à la 17 e). À la pause, les Alsaciens, le vent en poupe, virent d’ailleurs en tête : 39-36.
Au retour des vestiaires, Orléans ne parvient à inscrire que trois points lors des six premières minutes de la seconde période. Mais la SIG ne trouve pas non plus les solutions offensives pour vraiment prendre la poudre d’escampette (43-39 à la 26 e). Petit à petit, dans un match devenu beaucoup plus haché, elle va toutefois compter jusqu’à 8 points d’avance (50-42 à la 28 e) avant de voir son maigre pécule fondre comme neige au soleil, faute de défendre assez fort sur Porter et Moerman, qui retrouvent à ce moment-là - et au plus mauvais moment pour la SIG - de l’adresse à longue distance (50-52 à la 31 e).

« La finale de la Coupe du monde »

Puis d’un coup, plus rien. Le coup de la panne. Sonnés par l’insolente réussite à trois points des joueurs venus du Loiret, les Strasbourgeois vont en effet complètement s’effondrer. En inscrivant la bagatelle de quatre shoots primés de suite, les coéquipiers d’Aldo Curti mettent fin à tout suspense devant des Alsaciens sans la moindre réaction (de 56-69 à la 37 e à 68-79, score final).
Désormais première équipe non relégable, avec une victoire d’avance sur Vichy, la SIG n’a plus le droit à l’erreur et devra s’imposer samedi prochain sur le parquet de… Vichy pour définitivement valider son maintien. « Celui-là, c’est la finale de la Coupe du monde », souligne Fred Sarre. « Il faudra être hyper gaillard pour l’emporter. Et si ça se passe mal, nous devrons au moins préserver le point average (ndlr : à l’aller, la SIG avait battu Vichy 95-80 au Rhénus). Mais il serait vraiment de bon goût de gagner là-bas. »

Olivier Arnal

après avoir vu ce match je pense que la sig n'a plus rien à faire en proA!jeu inexistant et joueurs pathétiques
en proB la sig montrera peut etre un jeu un peu plus sympa enfin je l’espère.

dsl de dire ça mais c'est la réalité!.

raphael a écrit:après avoir vu ce match je pense que la sig n'a plus rien à faire en proA!jeu inexistant et joueurs pathétiques
en proB la sig montrera peut etre un jeu un peu plus sympa enfin je l’espère.

dsl de dire ça mais c'est la réalité!.

l'absence d'Abdou a fait tres mal,ok,les autres etaient là,mais comment remplacer l'engagement ,la vitesse de la jeunesse! Les anciens,à part un John MacCord au top,étaient aux abonnés absents! Petite comparaison: la Sig :7 trentenaires et 3 de moins de 30 ans, A orleans : c'est l'inverse... Preretraite dorée pour Digbeu,Giffa,Ricardo qui n'est plus que l'ombre du grand joueur qu'il fût,....Et l'adresse,quand on pense que Aymeric a mis 4 des 5 reussites de la sig à 3pts sur les 25 tentatives de la sig et qu'on en a pris ...14 de la part des snipers d'orleans!

Une finale de coupe du monde? Mais que Sarre arrête avec ses formules à 2 balles qui ne vont pas plus loin que les effets d'annonce! Sarre est juste bon à commenter les matchs, pas à les coacher.

Comment peut-on se retrouver si proche de la Pro B avec, dans un effectif, R. Greer, Hawkins, Mbaye, Pasco, Mc Cord et Jeanneau???????????

p'tit louis a écrit:

raphael a écrit:après avoir vu ce match je pense que la sig n'a plus rien à faire en proA!jeu inexistant et joueurs pathétiques
en proB la sig montrera peut etre un jeu un peu plus sympa enfin je l’espère.

dsl de dire ça mais c'est la réalité!.

l'absence d'Abdou a fait tres mal,ok,les autres etaient là,mais comment remplacer l'engagement ,la vitesse de la jeunesse! Les anciens,à part un John MacCord au top,étaient aux abonnés absents! Petite comparaison: la Sig :7 trentenaires et 3 de moins de 30 ans, A orleans : c'est l'inverse... Preretraite dorée pour Digbeu,Giffa,Ricardo qui n'est plus que l'ombre du grand joueur qu'il fût,....Et l'adresse,quand on pense que Aymeric a mis 4 des 5 reussites de la sig à 3pts sur les 25 tentatives de la sig et qu'on en a pris ...14 de la part des snipers d'orleans!

L'absence d'Abdou a fait mal, hier, mais bon, on a déjà gagné des matchs sans lui cette saison quand Sarre ne le faisait pas jouer en début de saison. Et puis, bon, on n'a peut-être plus la jeunesse mais on a l'expérience. Quand à Ricardo, ses performances ne sont plus que l'ombre du grand joueur qu'il a été, mais il n'a quand même pas perdu son basket comme ça d'une saison (où il a fini MVP) à l'autre. Si Sarre s'était un peu remis en cause et avait réfléchi à comment le faire jouer, on n'en serait pas là.

Quant à Raphael/Axelle/Robert, on t'a encore reconnu...
Arrête de jouer à cache-cache...

Fabrice a écrit:Une finale de coupe du monde? Mais que Sarre arrête avec ses formules à 2 balles qui ne vont pas plus loin que les effets d'annonce! Sarre est juste bon à commenter les matchs, pas à les coacher.

Comment peut-on se retrouver si proche de la Pro B avec, dans un effectif, R. Greer, Hawkins, Mbaye, Pasco, Mc Cord et Jeanneau???????????

c'est ce que je commence à me dire concernant sarre... je suis très pessimiste et sent la cata se profiler....

Fabrice a écrit:L'absence d'Abdou a fait mal, hier, mais bon, on a déjà gagné des matchs sans lui cette saison quand Sarre ne le faisait pas jouer en début de saison. Et puis, bon, on n'a peut-être plus la jeunesse mais on a l'expérience. Quand à Ricardo, ses performances ne sont plus que l'ombre du grand joueur qu'il a été, mais il n'a quand même pas perdu son basket comme ça d'une saison (où il a fini MVP) à l'autre. Si Sarre s'était un peu remis en cause et avait réfléchi à comment le faire jouer, on n'en serait pas là.

Je suis totalement d'accord, pour moi ce n'est pas la faute de Ricardo principalement, mais comment expliquer le tel changement d'une saison à l'autre entre lui et Tremmel Darden, pour moi il y a un lien de cause à effet ! Sarre ne sait pas utiliser le potentiel de ce type de joueur , mais surtout j'ai l'impression que les joueurs doivent se débrouiller sur le terrain sans système précis, permettant des match-up. Mais avec une telle équipe sur le papier, je trouve que c'est dommage vraiment pour la SIG et l'engouement qu'elle peut procurer , mais en 3 ans je trouve qu'on a bien regresser , quand on voit le chemin qu'à fait Nancy depuis ce temps ... Et puis je croyais encore aux play offs, en faisant confiance aux joueurs pour se rebeller, tant que c'était encore faisable mathématiquement, mais je remarque que je me suis lourdement trompé , je suis un peu dépité ... Regardez le niveau de Cholet d'une saison à l'autre, pourtant ils ont perdu Gelabale et Linehan mais en gardant le même coach ... ou encore l'ASVEL depuis que Collet a été limogé ... en fait comme Sarre aime bien le foot et les métaphore avec le foot, je crois qu'il est le Puel de la SIG, un coach qui a une réputation mais sans aucun résultat qui fait régressé son équipe et l'empêche de jouer (même si la situation n'est pas aussi alarmante à Lyon, il n'y a pas de spectre de la relégation ) ...

rocky a écrit:

«J’ai toujours été optimiste, je le suis un peu moins aujourd’hui, lâche le meneur alsacien. Cela va être dur de garder l’équipe sur les bons rails. Je ne sais pas si nous avons le caractère pour rester ensemble. »

« On va essayer d’avoir le discours pour aller gagner à Vichy, expose coach Sarre, bien conscient de la gravité de la situation. Pour moi, le maintien est un objectif plus important que celui d’accrocher les play-offs, car les conséquences d’une descente engendrent beaucoup de choses pour un club. »

Je n'ai rien contre Essart mais pour un joueur qui lutte pour le maintien avoir ce discours c'est honteux.

Quant à Sarre il vit dans quel monde pour encore osé parler de Play-Offs.

Au sujet de ce dernier depuis la saison dernière je dis que ce n'est pas l'homme de la situation même si avec l'effectif que l'on avait en début de saison j'étais prêt à lui laisser sa chance, il ne l'a pas saisi et sembleraient que certains n'ouvre les yeux que maintenant à son sujet.

Nous allons nous maintenir grâce à une victoire au Rhénus face au Havre qui sera difficile à prendre surtout avec le retour de Bernard King qui a beaucoup aidé dans la victoire face à Pau ce week-end.

Fabrice a écrit:

p'tit louis a écrit:

raphael a écrit:après avoir vu ce match je pense que la sig n'a plus rien à faire en proA!jeu inexistant et joueurs pathétiques
en proB la sig montrera peut etre un jeu un peu plus sympa enfin je l’espère.

dsl de dire ça mais c'est la réalité!.

l'absence d'Abdou a fait tres mal,ok,les autres etaient là,mais comment remplacer l'engagement ,la vitesse de la jeunesse! Les anciens,à part un John MacCord au top,étaient aux abonnés absents! Petite comparaison: la Sig :7 trentenaires et 3 de moins de 30 ans, A orleans : c'est l'inverse... Preretraite dorée pour Digbeu,Giffa,Ricardo qui n'est plus que l'ombre du grand joueur qu'il fût,....Et l'adresse,quand on pense que Aymeric a mis 4 des 5 reussites de la sig à 3pts sur les 25 tentatives de la sig et qu'on en a pris ...14 de la part des snipers d'orleans!

L'absence d'Abdou a fait mal, hier, mais bon, on a déjà gagné des matchs sans lui cette saison quand Sarre ne le faisait pas jouer en début de saison. Et puis, bon, on n'a peut-être plus la jeunesse mais on a l'expérience. Quand à Ricardo, ses performances ne sont plus que l'ombre du grand joueur qu'il a été, mais il n'a quand même pas perdu son basket comme ça d'une saison (où il a fini MVP) à l'autre. Si Sarre s'était un peu remis en cause et avait réfléchi à comment le faire jouer, on n'en serait pas là.

Quant à Raphael/Axelle/Robert, on t'a encore reconnu...
Arrête de jouer à cache-cache...

tu te prends pour qui fabrice
espece de con
arrete de faire des regroupements de commentaires quand ton petit cerveau n'arrive pas à réflechir bien longtemps
une fois de plus ce forum s'arrete à 2 ou 3 personnes qui se répondent sur un sujet qu'il ne metrise même pas.
la SIG devrait faire supprimer ce forum qui ne fait que raconter n'importe quoi.
Aller LES DIRIGEANTS UNE BONNE ACTION CETTE SAISON FAIRE DISPARAITRE CE FORUM

robert a écrit:

tu te prends pour qui fabrice
espece de con
arrete de faire des regroupements de commentaires quand ton petit cerveau n'arrive pas à réflechir bien longtemps
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Ah, le style littéraire toujours si élevé de Robert, ses commentaires profonds et constructifs, son souci de la liberté d'expression, ses analyses qu'il a la bonté de faire partager à tous... Que ferait-on sans lui ?

Hello mon Robert ! Tu as vraiment 40 ans ?

Vincent a écrit:

robert a écrit:

tu te prends pour qui fabrice
espece de con
arrete de faire des regroupements de commentaires quand ton petit cerveau n'arrive pas à réflechir bien longtemps
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Ah, le style littéraire toujours si élevé de Robert, ses commentaires profonds et constructifs, son souci de la liberté d'expression, ses analyses qu'il a la bonté de faire partager à tous... Que ferait-on sans lui ?

Quel poète, ce Robert!

Euh, sinon, Robert, les 2-3 personnes dont tu parles, c'est axelle, robert et raphael?

Et tu t'es trouvé des amis pour prendre ta bière?

DNA du 25 avril 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG face à Orléans (68-79)

La semaine de vérité

La pression s’est encore accentuée sur les épaules strasbourgeoises. Battue au Rhenus par Orléans samedi (68-79), la SIG va jouer une partie de son avenir le week-end prochain sur le parquet de Vichy. Sera-t-elle capable de se montrer hermétique à la pression inhérente à ce genre de matches couperets, alors qu’elle montre depuis plusieurs semaines d’inquiétants signes de fébrilité ?

Cette saison est décidément celle des (mauvaises) rengaines pour la SIG. Les Strasbourgeois ont affiché, mais encore une fois seulement par séquences, un visage séduisant face à Orléans.
Certaines statistiques tendent à le montrer. Les coéquipiers de Sacha Giffa ont dominé au rebond, délivré plus de passes décisives, réalisé plus d’interceptions, pour rendre au final une évaluation collective identique à celle de leur adversaire (79).

« Ce qui est terrible, c’est cette impression que quelqu’un a appuyé sur le disjoncteur »

Mais en collectionnant les passages à vide, on s’expose fatalement au châtiment de l’équipe adverse. Le triste scénario s’est une nouvelle fois répété ce week-end, quand la SIG s’est totalement effondrée dans le quatrième quart-temps devant l’adresse orléanaise. « Ce qui est terrible, c’est cette impression que quelqu’un a appuyé sur le disjoncteur », soupire Frédéric Sarre.
« C’est encore un match à l’image de notre saison, ne peut que déplorer l’entraîneur alsacien. Nous pouvons être performants, mais aussi perdre les pédales. Orléans a montré qu’une rencontre se gagne sur les quarante minutes. Les joueurs ont de l’expérience et devraient avoir une certaine forme de maîtrise. C’est dommage de ne pas la voir. »
Il en faudra pourtant samedi prochain à Vichy, « dans un match de “muerte” comme l’on dit ». Car c’est purement et simplement son avenir – au sens large – que la SIG jouera dans l’Allier, sachant qu’une victoire assurerait presque à coup sûr le maintien en Pro A. « Si ça se passe mal, il faudra au moins préserver le panier-average (la SIG s’est imposée 95-80 lors du match aller) . »
Toute la question est de savoir si les Strasbourgeois sont capables de résister à cette pression. En une semaine, la SIG est passée de l’espoir d’une qualification pour les play-offs, au désespoir de la lutte pour le maintien. Et comme le craignait coach Sarre avant la rencontre, la transition ne s’est pas faite sans heurts. « Il y a forcément un contrecoup dans ce genre de situation. »
« On ne peut pas fuir la réalité maintenant », avait déclaré Steeve Essart quelques instants après le match. Le meneur strasbourgeois se montrait même plutôt circonspect sur la capacité de son équipe à rester unie en cette fin de saison. « Steeve s’interrogeait surtout sur la capacité à rebasculer sur ce nouvel objectif », tempère Fred Sarre.
L’interrogation est cependant légitime. « On peut dire aujourd’hui que tout est inquiétant et que la situation n’est pas très confortable, à commencer par le classement », acquiesce le technicien alsacien. La série en cours – quatre défaites consécutives – ne plaide pas en faveur des Strasbourgeois, toujours pénalisés par un manque chronique d’adresse. Ils ne parviennent également que rarement à être au diapason, à l’image du petit match de Ricardo Greer face à Orléans, quand d’autres comme John McCord, Aymeric Jeanneau ou Justin Hawkins tiraient leur épingle du jeu.

« On doit trouver de la continuité »

« Chacun a essayé de faire ce qu’il lui semblait bon pour l’équipe dans le dernier quart-temps », expliquait Steeve Essart. Si les intentions ne sont pas condamnables, l’impression que la SIG n’arrive pas à trouver de réelles certitudes collectives pose question.
« L’aspect psychologique fait partie du sport et on sait comment cela fonctionne. Quand tout va mal… Pour moi, la confiance reviendra par une volonté commune. Chacun veut apporter, mais c’est parfois trop rapide et pas réellement construit. On ne va pas révolutionner notre basket, mais on doit trouver de la continuité », indique l’entraîneur strasbourgeois.
Alors qu’elle entame une semaine cruciale, la SIG doit oublier Orléans. « Il ne servirait à rien de se lamenter, poursuit Fred Sarre. Il faut bien évidemment se projeter sur ce match important à Vichy. »
La SIG parviendra-t-elle à surmonter la montagne de difficultés qui l’accable actuellement ? « On aura la réponse à Vichy », tranche Frédéric Sarre. Une réponse, qui sera, quelle que soit la tournure des événements, lourde de conséquences.

Simon Giovannini


L'Alsace du 25 avril 2011

SIG : la boule au ventre

Alors qu’il reste trois matches de Pro A à disputer cette saison, les Strasbourgeois sont dos au mur. Et pour éviter de tomber dans le vide, ils devront s’employer à battre Vichy, le premier relégable, samedi prochain. Sous peine de voir le précipice de très près.
Faute de n’avoir jamais su prendre le bon wagon pour les play-offs, la SIG est aujourd’hui en grand danger. Depuis la défaite concédée ce week-end face à Orléans au Rhénus (68-79), la quatrième de rang en Pro A, les joueurs de Frédéric Sarre occupent la position, peu envieuse, de premier non relégable (ex-æquo avec le Paris-Levallois) avec une victoire de plus que son prochain adversaire, la JA Vichy. « Celui-là, c’est la finale de la Coupe du Monde », annonçait le coach alsacien, dans les couloirs du Rhénus samedi soir, au sujet de ce décisif déplacement dans l’Allier samedi prochain (voir encadré).
Mais pour remporter ce match capital quant à l’avenir du club phare du basket alsacien, les Strasbourgeois devront afficher un visage conquérant et surtout rester solide pendant quarante minutes. « On avait bien préparé cette rencontre contre Orléans pour essayer de la gagner et ne pas se faire peur derrière. Mais, on n’arrive pas à avoir cette culture de la gagne. Les Orléans n’ont rien lâché, ils sont restés soudés et de notre côté, on s’est désunis. Chacun voulait faire ce qu’il pensait bon pour l’équipe mais ce n’est pas passé », explique Steeve Essart, le meneur de jeu bas-rhinois.
Comme l’an passé, puisque elle était allée chercher son maintien à trois journées de la fin du championnat en s’imposant face à Paris-Levallois au Rhénus, la SIG va devoir encore se battre jusqu’au bout pour valider son ticket en Pro A. « C’est une situation que nous avons connu l’année dernière, confirme le Guyanais. Nous avions des objectifs mais la réalité est sur le terrain et les résultats ne sont pas là. Maintenant, il faut essayer de gagner un de nos deux prochains matches pour ne pas se faire peur lors du dernier à Roanne. Et déjà commencer par aller à Vichy avec beaucoup de motivation. »
Mais les Strasbourgeois auront-ils la capacité de se sortir les tripes pour atteindre cet objectif ? « La saison passée, on était uni mais cette année, je ne sais pas si nous en avons le caractère. On l’a vu contre Orléans. Nous sommes bien et d’un coup, il n’y a plus rien, on s’arrête complètement de jouer. Ça fait peur ! On est dedans, il ne faut pas fuir la réalité », affirme Steeve Essart. « J’ai toujours été optimiste mais là….Moi même, je suis surpris par l’arrêt total du jeu. En tant que joueur, quand on ressent cela, ça fait mal » ajoute le meneur alsacien.

« La dimension est énorme »

Désormais, les hommes du président Bellon ont une mission de la plus haute importance. Sauver le club d’un désastre que serait une descente en Pro B. « Il me semble que l’objectif du maintien est encore plus fort que celui que nous avions avant. La dimension est énorme parce que les conséquences d’un non maintien, cela engendre beaucoup de choses au niveau d’un club. Mais maintenant, le plus important est d’avoir le discours pour aller gagner à Vichy », conclut Fred Sarre. Il en va en effet de l’avenir de la SIG.

Olivier Arnal