ULEB CUP 6e j. : Udine (3-3) 75-73 SIG (4-2), défaite....

bien d accord avec toi David

La SIG a perdu de peu mais cette défaite n'est pas si grave pour diverses raisons:
# on garde le paniavérage sur cette équipe
# on garde un bon bilan et une prometteuse 2ème place
# la première place du groupe est encore possible si on arrive a battre le FMP a domicile (ce qui est loin d'etre impossible) et que l'on gagne les autres matchs.

David67350 a écrit:La SIG a perdu de peu mais cette défaite n'est pas si grave pour diverses raisons:
# on garde le paniavérage sur cette équipe
# on garde un bon bilan et une prometteuse 2ème place
# la première place du groupe est encore possible si on arrive a battre le FMP a domicile (ce qui est loin d'etre impossible) et que l'on gagne les autres matchs.

Tu as raison de le relever. Au moins une bonne nouvelle pour cette soirée.

Maintenant l'équipe doit se concentré sur le match le plus important de la semaine: celui de samedi contre Reims.
La SIG pourrait dès ce week-end rejoindre le Top8 de la ProA si bien sur on gagne samedi et que soit Dijon, soit Le Havre perde dans la foulée (ou les deux ). Si la SIG accède au Top8 (au moins avant Noel) je pense qu'a ce moment la, pas mal de pression va disparaitre et les joueurs seront encore plus confiant pour la suite ( ce serait également le bon moment pour pensé a d'éventuelles resignatures...).
Le plus dur jusqu'a Noel pour les joueurs sera surement de tenir physiquement. Eidson va bientot rejoué et j'espère que Darrigand sera remplacé jusqua son retour prévu vers fin décembre (pourquoi pas Stanley Jackson?).

Alors qu'ils restaient sur trois victoires consécutives toutes compétitions confondues, les Strasbourgeois se sont inclinés hier soir à Udine (75-73). Cette défaite – la seconde seulement après six journées en Coupe Uleb – ne remet en cause ni la deuxième place de la SIG dans la poule B, ni ses espoirs de qualification pour les 8es de finale. Mais elle est frustrante au vu du déroulement du match.

Grâce à leur ailier Mike Smith en état de grâce dans le 1er quart-temps (18 points à 6/6 aux tirs primés), les Alsaciens réalisaient une entame de haute volée (16-29, 9e minute). En tête jusqu'à la 27e, ils accumulaient ensuite les pertes de balle (20 au total). Udine en profitait (68-62, 33e). Mais la SIG repassait devant dans la dernière minute (72-73), avant un dernier coup de poignard du meneur lituanien Kristaps Valters (20 points, 9 passes, 7 rebonds).

J. S.


©2006 20 minutes

Malgré un Mike Smith impérial en première période et un engagement de tous les instants, la SIG, sans Chuck Eidson, a concédé, hier soir à Udine, son deuxième revers en coupe ULEB de la saison (75-73). Dommage, mais pas bien grave.
Ce tir de Mike Smith qui se refuse au cercle et rebondit sur l'arceau, à une minute de la pause, est alors une anomalie. Une bizarrerie.
Jusque-là, le serial shooteur de la SIG avait été littéralement en état de grâce, inscrivant sept ( !) paniers primés consécutifs, dont six dans le seul premier quart-temps. Hier soir, au Palasport Primo Carnera d'Udine, Mike Smith était redevenu ce killer au regard si doux.
L'ailier américain aurait même pu devenir le héros de la soirée. Mais voilà, car il y a un mais comme il y a un revers aux médailles, Mike Smith, surveillé comme son ombre par Williams, était limité à deux points après la pause. « Ils ont été beaucoup plus durs défensivement. Ils ne lui ont plus rien donné », était forcé d'admettre Éric Girard.


«

Il nous a manqué
cette folie, cette création
que Chuck peut apporter

»


Au lieu de cela, c'est Kristaps Valters qui a volé la vedette à la gâchette strasbourgeoise. Avec 20 points, à 6/10 derrière l'arc dont le panier de la gagne, le meneur d'Udine a anéanti les beaux espoirs alsaciens. Faisant oublier Wisniewski, coupé la semaine dernière par le Snaidero. A lui seul, Valters distillait plus d'assists (9) que les Strasbourgeois réunis (.
« Notre qualité de passe n'était pas là », observe Éric Girard, chagriné, aussi, par les trop nombreuses balles perdues. « Vingt, ça permet de gagner à Bourg, mais pas en Italie ».
L'absence de Chuck Eidson, resté à Strasbourg soigner son entorse de la cheville, a évidemment pesé dans la courte défaite concédée hier soir (75-73).
L'ailier américain n'est pas par hasard le troisième joueur à l'évaluation en coupe ULEB cette année, derrière Milan Gurovic (Etoile Rouge) et Kristof Lavrinovic (Kazan). « Il nous a manqué cette folie, cette création que Chuck peut apporter », acquiesce Éric Girard.




Avec deux blessés (Eidson donc, mais aussi Darrigand) et une équipe forcément rajeunie (Mendy, Bach et Yaici, seul le premier entrant en jeu d'ailleurs), les Strasbourgeois ne sont pas passés loin de la victoire.
« Sur la volonté, l'état d'esprit, il n'y a rien à dire. Les gars ont été quasi héroïques, commente le technicien alsacien. Mais il nous manquait au moins un huitième joueur pro. Les gars ont pioché physiquement à la fin ».
Les Strasbourgeois peuvent se consoler en ayant conservé le panier-average sur Udine. « C'est la petite victoire de la soirée, sourit Girard. On l'avait en tête et on l'a redit aux gars lors du dernier temps-mort ».
La défaite, de plus, ne compromet en rien leurs chances de qualification pour les 1/8e de finale. Mardi prochain, la SIG accueillera en effet les Polonais de Wloclawek, quasiment éliminés de la course à la seconde phase après le nouveau revers subi hier soir sur leur parquet face à Zeleznik (78-85).
Pour peu que Mike Smith sorte à nouveau le grand jeu et que Chuck Eidson soit rétabli, Strasbourg peut envisager l'avenir sereinement.



Régis Schneider

Udine 75 SIG 73

Palasport Primo Carnera. 2100 spectateurs. Arbitres : MM. Rems (Slovénie), Lepetic (Montenegro) et Zamojski. Quarts-temps : 19-30, 20-18 (mi-temps : 39-48), 25-14, 11-11.

SNAIDERO UDINE : 29 paniers sur 70 tirs, dont 9 sur 32 à trois points (28 %), 8 LF sur 14 (57 %), 37 rebonds (Williams dont 13 offensifs, 20 passes décisives (Valters 9), 14 balles perdues, 24 fautes.
Valters 20, O'Bannon 8, Williams 8, Zacchetti 9, Jaacks 7, puis Dri 4, Mutombo, Di Giuliomaria 9, Antonutti 10.

SIG : 25 paniers sur 62 tirs, dont 10 sur 22 à trois points (45 %), 13 LF sur 18 (72 %), 44 rebonds (Sanders 9), dont 5 offensifs, 8 passes décisives (Smith et Nissim 2), 20 balles perdues, 18 fautes.
Cooper 9, Smith 23, McCord 13, Sanders 8, Marquis 6, puis Nissim 7, Mädrich 7, Mendy.

Mike Smith fait du Palasport son jardin : 12 points, à 4/4 à trois points, en six minutes ! Et comme Sanders tient la baraque en défense (2 rbds, une interception et un contre dans le même laps de temps), la SIG prend ses aises (11-16, 6e'). Puis se détache grâce à Sanders, au lay-up avec la faute, et à deux nouveaux paniers primés de Smith !
Fin du premier quart-temps : 19-30.
Les Italiens vendangent en périphérie : 3/14 à trois points après un nouvel échec d'Antonutti (14e'). Cooper donne, derrière l'arc, 12 longueurs d'avance aux siens (21-33, 15e'). Mais une perte de balle du même permet à Valters de rapprocher le Snaidero (28-33, 16e'). Smith serré de près par Williams, la SIG trouve des solutions à l'intérieur par Marquis, puis par un McCord très saignant (31-37, 17e'). Smith, à huit mètres, puis Mädrich, d'un panier bonifié, maintiennent les Strasbourgeois hors de portée.

Mi-temps : 39-48.

La SIG multiplie les pertes de balles (trois en 3'), conséquence de la grosse pression défensive italienne. Di Giuliomaria sort de sa boîte (quatre points de rang, une interception). Valters marque derrière l'arc, Zacchetti dans la raquette et le Snaidero, à la faveur d'un 9-0, prend pour la première fois les commandes (58-57, 27e'). L'adresse a changé de camp : Valters remet ça (62-59, 28e').
Fin du troisième quart-temps : 64-62.
Le Snaidero maintient l'allure (68-62, 23e'). Nissim et Sanders rendent l'atmosphère un peu plus respirable (68-66, 24e'). A 70-66, à l'entame du money time, les Alsaciens ratent cinq occasions de recoller. Nissim, décalé par Smith, entretient l'espoir (72-70, 28e'). Deux rebonds offensifs et deux lancers de Sanders permettent à la SIG d'égaliser à 1'45" du buzzer (72-72) ! Mais Valters, d'un nouveau panier primé, se fait le bourreau des Alsaciens.
Fin du match : 75-73.

Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 32 le Mar 5 Déc - 22:26

Vincent a écrit:

David67350 a écrit:La SIG a perdu de peu mais cette défaite n'est pas si grave pour diverses raisons:
# on garde le paniavérage sur cette équipe
# on garde un bon bilan et une prometteuse 2ème place
# la première place du groupe est encore possible si on arrive a battre le FMP a domicile (ce qui est loin d'etre impossible) et que l'on gagne les autres matchs.

Tu as raison de le relever. Au moins une bonne nouvelle pour cette soirée.

Autre bonne nouvelle, l'enorme performance de Mike Smith.
On l'a souvent souligne en debut de saison, un shooter a besoin de confiance.
Il semble l'avoir retrouve, ce qui est un tres gros plus pour l'avenir.
Avec Afik et Mike en confiance, ca peut faire tres mal \o/

Avec deux blessés, restés en Alsace, et seulement sept pros sur le parquet mardi à Udine, la SIG a fini par baisser de pied contre le Snaidero. Il lui faudra pourtant oublier les jambes lourdes pour reprendre sa marche en avant dès samedi contre Reims.

Les aphorismes et autres pensées sont tendance ces temps-ci. Et pour la SIG, revenue de son déplacement à Udine mardi avec un court revers (75-73) dans les valises, « je panse, donc je faiblis » semble le mieux à même de s'imposer dans la défaite.

Au Palasport Primo Carnera, les Alsaciens avaient réussi une entame de match rêvée. Sur les ailes d'un Mike Smith époustouflant (sept paniers primés de rang jusqu'à la 19e'), la SIG était sur un nuage (9/12 à trois points, à 75 %, à la pause). Défensivement, Marquis, Sanders et McCord avaient pris la mesure des Transalpins. Et les « Forza » des tifosi du Gruppo Deciso n'y changeaient rien. Strasbourg dominait son sujet.




Il y avait, bien sûr, l'absence dommageable de Chuck Eidson. Celle de Darrigand aussi s'avéra préjudiciable. Quand Kristaps Valters, Letton aux mains d'or mardi, prit feu derrière la ligne à trois points notamment. « Il met des shoots durs face à tous les vis à vis qu'il a eus. Si Gauthier avait été là pour aider Lonnie et Afik, cela ne se serait peut-être pas passé ainsi », observe le coach alsacien.

« Je panse, donc je faiblis ». La SIG n'a pas échappé à cette implacable logique. « C'est frustrant, poursuit Éric Girard. On perd de peu sans deux joueurs. Au Mans et à Belgrade déjà, on s'incline sans John McCord ». Et les nouvelles de l'infirmerie ne sont pas pour rassurer l'entraîneur de la SIG. S'il ne désespère pas de récupérer Eidson pour la venue de Reims, samedi, Éric Girard devra faire sans Gauthier Darrigand (subluxation de l'épaule gauche) jusqu'à la trêve. Le Dacquois manquera donc les quatre matches, dont deux en ULEB, qui attendent encore les Alsaciens avant Noël.

Rentrés dans la nuit de mardi à mercredi, les Strasbourgeois sont restés aux soins hier. « Il y a vraiment besoin d'insister là-dessus, dit le technicien alsacien. Les jambes sont lourdes ». Et pour « reprendre la marche en avant » qu'Éric Girard appelle de tous ses voeux, les jambes lourdes, ça n'a jamais aidé.



Régis Schneider

COLÈRE. - Cesare Pancotto, le coach d'Udine, était très remonté mardi à l'issue du match pourtant remporté par ses troupes. Très remonté après les représentants des gazetta qui avaient dû commettre quelques articles peu amènes sur le début de saison complètement raté du Snaidero, 16e de Lega et trois fois défait déjà en ULEB.

Le stratège italien s'est contenté d'une seule et unique déclaration lors de la traditionnelle conférence de presse avant de se draper dans sa dignité et de tourner les talons. Un responsable du club a pris à son tour la parole pour un virulent monologue qu'aucune question n'a pu venir troubler. C'est peu dire que les Transalpins avaient une sacrée pression avant d'affronter la SIG.

FOOTBALL. - Des photos de footballeurs tapissent les murs de l'hôtel « La'Di Moret », à Udine, où les Strasbourgeois étaient descendus lundi soir. Bierhoff, Klinsmann, Capello, Ronaldo et une bonne partie de la Squadra azzura, l'endroit a accueilli le gotha du ballon rond et excelle, effectivement, dans l'accueil des sportifs de haut niveau. Il se raconte que Saadi Kadhafi y avait aussi ses habitudes lorsqu'il jouait dans le Frioul, région natale du mythique Dino Zoff. Sauf que le fils du dictateur lybien se signalait, lui, davantage par son train de vie pharaonique que balle au pied...

PARI. - Les Strasbourgeois avaient de bonnes sensations lors de la séance de shooting d'avant-match, mardi matin, au Palasport Primo Carnera. Ainsi Claude Marquis a inscrit un panier... assis sur le parquet, le long de la ligne de touche ! Le Guyanais avait été bien inspiré de parier avec Afik Nissim qu'il le ferait. Pari gagné donc.

Le box-score du match:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame?gamecode=66

Les réactions d'après-match:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame/quotes?gamecode=66

Le résumé du match:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame/report?gamecode=66

Pas grave du tout cette défaite,de toute façon on va se qualifier.