Pro A 18e j. : SIG (11-7) - PBR (9-9): 83-63 !!!!

moi a écrit:Et Afik, qu'a-t-il ? Rmc info parlait d'une douleur à la hanche. C'est grave ?

A priori il a "juste" un hématome au niveau du dos.

Jack a écrit:Faute lamentable de Petrovic sur Nissim qui partait tout seul en lay up...Après une faute technique pour Girard, la balle est rendue au PBR, sans un lancer...Il s'est fait sifflé tout le match et n'a plus rien fait...

l'arbitre met une anti sportive au parisien - Bretagne met une technique à Girard parce qu'il a pénétré sur le terrain (c'est le règlement). Les 2 fautes s'annulent - sanction = entre deux = possesion alternée = balle aux parisiens. Dans l'esprit ce n'est pas logique, mais c'est le règlement. Bretagne en a parlé à Girard juste avant la reprise de la 2ème MT et ils se sont serré la main.

Pas trop grave d'après france 3 Alsace...Ce qui confirme ma thèse

Bon, voilà une bonne nouvelle.

Record de l'année. En écrasant le Paris Basket Racing (83-63), lors de la 18e journée de Pro A, hier après-midi au Rhenus Sport, les Alsaciens ont remporté leur septième victoire de rang en Championnat. Une performance qu'aucune équipe n'avait réussie cette saison et qui permet à la SIG de conforter sa 4e place, tout en revenant à 2 petits points du trio de tête (Nancy, Roanne, Chalon). « Les gens ont changé leur regard sur nous, observe le meneur Gautier Darrigand. Après notre départ un peu difficile, on était considéré comme une équipe qui se cherchait. Là, avec sept succès d'affilée, on commence à faire peur. »

Pour son 200e match en tandem avec son assistant Jérôme Navier, le coach Eric Girard a apprécié la prestation de ses joueurs, intraitables en défense et adroits en attaque. Un 12-0 dans le 2e quart-temps, puis un 16-0 dans le 3e ont permis aux coéquipiers de l'ailier Mike Smith (20 points hier à 6 sur 11 aux tirs primés) de creuser un écart rédhibitoire (67-36, 29e) pour des Parisiens dépassés. Impressionnant

Sept sur sept

La SIG ne cesse de monter en puissance. Face à un adversaire qu'elle a rapidement poussé à l'étiolement, elle a fait valoir la richesse grandissante de son effectif pour régaler un Rhenus Sport abondamment garni et s'offrir son record de sept succès de rang qui lui tenait à coeur.
Les deux corrections administrées par Paris lors de ses précédentes visites (59-75 puis 61-80) sont encore dans les mémoires. Enfin, du public. Pas des joueurs. Forcément, car à part Giffa, personne n'était là la saison passée pour tendre les deux joues.

Aussi, lorsqu'on eut l'impression de voir les Parisiens partis pour cuisiner les Strasbourgeois à leur manière, l'inquiétude des observateurs ne gagna pas le parquet.

Smith dont les cartons deviennent monnaie fréquente

Éric Girard et son staff, eux-mêmes, ont douté un instant. « Avec Mitchell au poste 4 (un arrière qui vient se frotter aux grands), je craignais une équipe petite, athlétique, dynamique, qui va shooter de loin et capable de prendre feu. » En gros, le résumé des cauchemars évoqués plus haut.
Mais, au relais de Giffa, convié dans le cinq de départ, Sanders, pour inaugurer une prestation de haute volée, a eu vite fait de bloquer ce cher Mitchell. Au bout de six/sept minutes, le plan du coach Elias Zouros a volé en éclat en même temps que sa zone.

« Nous sommes très vite sortis du rythme, déplorait le Grec. L'absence de Stewart ne constitue pas une excuse. Des blessés, on en a toujours. Nous avons manqué de concentration, n'avons pas joué en équipe, n'avons pas défendu. »

La SIG n'y est pas étrangère, de par son activité, sa capacité à alterner grâce aux pénétrations de Chuck Eidson, aux passes sous l'anneau d'un Lonnie Cooper enjoué et inspiré, à la réussite extérieure incarnée par Mike Smith dont les cartons deviennent monnaie fréquente.

« Tout le monde est dans le coup et je me sens très bien, apprécie la fine gâchette. Je suis en confiance. L'équipe croit en moi. Le coach me demande de prendre les shoots, même quand ça ne rentre pas, car je suis là pour ça. »




Défensivement, comme à Istanbul, l'envie, la solidarité d'un groupe devenu bloc, ont, tout en contenant Paris à 39 points à la demi-heure, fourni les munitions nécessaires pour enflammer la salle et le tableau de marque.

Comme à Istanbul, l'homogénéité de l'équipe, les solutions multiples se présentant, ont fait impression. Ainsi, dès le début du second quart-temps, Girard s'est permis le luxe de reposer simultanément Cooper, Eidson et Marquis, tandis que Darrigand, Nissim et Mädrich ont fait le boulot.

Qu'on se le dise, la SIG, c'est désormais dix pros, tous utiles à leur niveau, intégrant la nécessité de partager les temps de jeu. Pour le bien de tous et donc d'eux-mêmes. Une fois les individualités au mieux, au staff de les exploiter à bon escient.

« On commence à trouver les bons timings dans notre façon de pianoter, à trouver les couples, les triplettes qui fonctionnent bien ensemble », estime Éric Girard en évoquant le travail du staff, à qui revient une part non négligeable de cette série record et en cours de sept victoires.
Une raison pour laquelle l'entraîneur a tenu à dédier celle d'hier à son assistant Jérôme Navier, au soir de leur 200e match de complicité inébranlable.

Tout baigne. Pourvu que cela continue de durer.