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N°13
philippe
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Peur de perdre la SIG
rocky Mer 5 Nov - 9:41
DNA du 05 novembre 2008
Neuhof / Le quartier Solignac en émoi
Peur de perdre la SIG
Près de soixante-dix personnes du Neuhof ont signé une pétition pour « le maintien de la SIG dans le quartier ». Le célèbre club de basket déménage en effet l’essentiel de ses activités au Wacken. Mais pas tout...
Depuis quelques jours une pétition circule au Neuhof, et plus particulièrement dans le quartier de la cité Solignac : « Pour le maintien de la SIG dans le quartier du Neuhof ». « Nous, habitants du Neuhof, nous avons appris avec stupéfaction le départ imminent de la SIG de notre quartier. Nous trouvons cette décision injuste, étant donné le plus que ce club sportif a apporté au quartier... » Jusqu’à présent, près de 80 personnes ont signé cette pétition qui continue de circuler.
« Il n’est pas question de transférer le siège et l’action sociale »
Qu’y a-t-il au juste ? « Non, la SIG n’a pas l’intention de quitter le Neuhof », proteste Jérôme Christ, président du club de basket illkircho-strasbourgeois. « Les gens sont mal informés, continue le président. Notre action au Neuhof restera ce qu’elle a été jusqu’à présent. Il n’y a aucune inquiétude à avoir. » Un déménagement est effectivement prévu à la fin de cette semaine, mais il ne sera pas total. Il ne faut pas s’alerter pour autant, précise Jérôme Christ, car « il n’est pas question de transférer le siège ni l’activité sociale ». Il restera donc quelques services rue de Solignac, mais le plus gros de l’activité aura bel et bien lieu au Rhenus.
Pour des raisons informatiques, la billetterie, qui était déjà en partie au Wacken, va être entièrement implantée là-bas. « C’est un peu comme pour le siège du Parlement européen qui se dédouble entre Bruxelles et Strasbourg », mais qui ne quitte pas la capitale alsacienne... Mais les habitants du Neuhof sont inquiets surtout pour le long terme. « On n’a que ça qui est bien ici. S’ils s’en vont, il ne restera plus rien », dit le jeune Mohamed, qui participe régulièrement aux activités de la SIG. La pétition rappelle que la SIG « a aidé beaucoup de nos jeunes dans différents domaines, notamment sportif : la création d’équipes, les sorties organisées pour les enfants et les jeunes pour assister à différentes manifestations. » Le rôle du club dépasse d’ailleurs largement le cadre purement sportif. Le secrétariat de la SIG apportait même une aide dans des démarches administratives comme la rédaction de lettres, etc.
« On n’a déjà pas grand-chose dans le quartier... »
Et puis, dit Micheline Luis, l’une des animatrices de la pétition, la présence de ce club prestigieux au Neuhof permet de donner une image positive au quartier. « On est des gens mal vus et la SIG, ça donne quand même une bonne impression du Neuhof. » C’est comme si, pour les habitants des cités Solignac, Lyautey et Mâcon, la SIG était un brevet d’honorabilité, une vitrine prestigieuse que les signataires de la pétition et sans doute d’autres ne veulent pas perdre. Avec cette crainte lancinante : « On n’a déjà pas grand-chose... » Et Micheline Luis lance avec détermination : « Il faut que la SIG reste au Neuhof! »
Roger Wiltz
Neuhof / Le quartier Solignac en émoi
Peur de perdre la SIG
Près de soixante-dix personnes du Neuhof ont signé une pétition pour « le maintien de la SIG dans le quartier ». Le célèbre club de basket déménage en effet l’essentiel de ses activités au Wacken. Mais pas tout...
Depuis quelques jours une pétition circule au Neuhof, et plus particulièrement dans le quartier de la cité Solignac : « Pour le maintien de la SIG dans le quartier du Neuhof ». « Nous, habitants du Neuhof, nous avons appris avec stupéfaction le départ imminent de la SIG de notre quartier. Nous trouvons cette décision injuste, étant donné le plus que ce club sportif a apporté au quartier... » Jusqu’à présent, près de 80 personnes ont signé cette pétition qui continue de circuler.
« Il n’est pas question de transférer le siège et l’action sociale »
Qu’y a-t-il au juste ? « Non, la SIG n’a pas l’intention de quitter le Neuhof », proteste Jérôme Christ, président du club de basket illkircho-strasbourgeois. « Les gens sont mal informés, continue le président. Notre action au Neuhof restera ce qu’elle a été jusqu’à présent. Il n’y a aucune inquiétude à avoir. » Un déménagement est effectivement prévu à la fin de cette semaine, mais il ne sera pas total. Il ne faut pas s’alerter pour autant, précise Jérôme Christ, car « il n’est pas question de transférer le siège ni l’activité sociale ». Il restera donc quelques services rue de Solignac, mais le plus gros de l’activité aura bel et bien lieu au Rhenus.
Pour des raisons informatiques, la billetterie, qui était déjà en partie au Wacken, va être entièrement implantée là-bas. « C’est un peu comme pour le siège du Parlement européen qui se dédouble entre Bruxelles et Strasbourg », mais qui ne quitte pas la capitale alsacienne... Mais les habitants du Neuhof sont inquiets surtout pour le long terme. « On n’a que ça qui est bien ici. S’ils s’en vont, il ne restera plus rien », dit le jeune Mohamed, qui participe régulièrement aux activités de la SIG. La pétition rappelle que la SIG « a aidé beaucoup de nos jeunes dans différents domaines, notamment sportif : la création d’équipes, les sorties organisées pour les enfants et les jeunes pour assister à différentes manifestations. » Le rôle du club dépasse d’ailleurs largement le cadre purement sportif. Le secrétariat de la SIG apportait même une aide dans des démarches administratives comme la rédaction de lettres, etc.
« On n’a déjà pas grand-chose dans le quartier... »
Et puis, dit Micheline Luis, l’une des animatrices de la pétition, la présence de ce club prestigieux au Neuhof permet de donner une image positive au quartier. « On est des gens mal vus et la SIG, ça donne quand même une bonne impression du Neuhof. » C’est comme si, pour les habitants des cités Solignac, Lyautey et Mâcon, la SIG était un brevet d’honorabilité, une vitrine prestigieuse que les signataires de la pétition et sans doute d’autres ne veulent pas perdre. Avec cette crainte lancinante : « On n’a déjà pas grand-chose... » Et Micheline Luis lance avec détermination : « Il faut que la SIG reste au Neuhof! »
Roger Wiltz
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Peur de perdre la SIG
guigui de l'est Mer 5 Nov - 11:12
Ben ils vont pas virer le siège social du Neuhof vu que c'est précisément sa localisation à cet endroit précisément qui permet à la SIG d'obtenir des aides financières plus qu'intéressantes au titre des Zones Franches urbaines.
Donc il restera toujours au moins le siège social...
Donc il restera toujours au moins le siège social...
guigui de l'est- Localisation : Nancy
Date d'inscription : 19/05/2006 -
Re: Peur de perdre la SIG
philippe Mer 5 Nov - 11:13
guigui de l'est a écrit:Ben ils vont pas virer le siège social du Neuhof vu que c'est précisément sa localisation à cet endroit précisément qui permet à la SIG d'obtenir des aides financières plus qu'intéressantes au titre des Zones Franches urbaines.
Donc il restera toujours au moins le siège social...
p'tin, t'es pas con, toi!
tu veux pas rentrer dans le staff de la SIG???????
philippe- Age : 65
Date d'inscription : 18/05/2006
guigui de l'est- Localisation : Nancy
Date d'inscription : 19/05/2006 -
Re: Peur de perdre la SIG
N°13 Mer 5 Nov - 17:41
guigui de l'est a écrit:J'aime pas l'amateurisme.
c'est sur que Nancy face a face à Barcelone et à Sopot vous avez vachement fais pro
Mais bon, t'aime toujours autant provoquer...
allez, bonne chance aux pro de Nancy pour le match de ce soir
N°13- Age : 105
Date d'inscription : 11/05/2008
Re: Peur de perdre la SIG
françois Mer 5 Nov - 19:34
bon pour revenir au sujet je comprends les gens de ce quartier qui n'ont que ça comme "vitrine" et vu tous les services rendus par la SIG c'est plutot gratifiant de penser que le siège se trouve là pour ça que uniquement pour des riasons fiscales.
mais en meme temps le fait de délocaliser la billeterie au rhénus coule de source.déjà que les 3/4 des billets se vendent le jour du match au rhénus et qu'il doit y avoir à mon avis une infime minorité de personnes qui vont rue de solignac pour acheter un billet.donc si d'après JC c'est seulement la billeterie qui est délocalisée il n'ya pas lieu de s'inquiéter pour les habitants du neuhof.
mais en meme temps le fait de délocaliser la billeterie au rhénus coule de source.déjà que les 3/4 des billets se vendent le jour du match au rhénus et qu'il doit y avoir à mon avis une infime minorité de personnes qui vont rue de solignac pour acheter un billet.donc si d'après JC c'est seulement la billeterie qui est délocalisée il n'ya pas lieu de s'inquiéter pour les habitants du neuhof.
françois- Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007
Re: Peur de perdre la SIG
dgifo Mer 5 Nov - 21:19
guigui de l'est a écrit:Ben ils vont pas virer le siège social du Neuhof vu que c'est précisément sa localisation à cet endroit précisément qui permet à la SIG d'obtenir des aides financières plus qu'intéressantes au titre des Zones Franches urbaines.
Donc il restera toujours au moins le siège social...
C'était vrai lors de leur implantation mais je crois que les aides financières ne sont valables que pour un certains nombre d'années, et que justement cela arrive à terme cette année pour la sig, l'inquiètude des habitants est donc fondée!
C'est une nouvelle fois le fruit d'une politique déplorable dans les quartiers puisque 2 entreprises sur 3 délocalisent leur siège à la fin de ces fameux baux "zone franche"!!!
dgifo- Age : 42
Date d'inscription : 02/03/2008
Re: Peur de perdre la SIG
rocky Jeu 6 Nov - 9:23
DNA du 06 novembre 2008
Neuhof / Pas question d’abandonner le quartier
SIG : un vrai-faux départ
Elle part sans partir, elle reste tout en s’en allant : la SIG regroupe ses services au Wacken, mais garde son siège au Neuhof. Et continuera son rôle social, affirme son président, Jérôme Christ.
« C’est un témoignage de sympathie et nous en sommes très flattés. » Jérôme Christ, le président de la SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), prend les choses du bon côté. La pétition de protestation qui circule actuellement au Neuhof contre le déménagement du club de basket au hall Rhénus montre que l’action de la SIG est appréciée dans le quartier.
Nos actions continueront comme par le passé
Mais ça ne change rien à l’affaire: les derniers employés de la SIG qui travaillent encore rue de Solignac au Neuhof partent cette fin de semaine avec leurs cartons. Ils n’étaient plus nombreux : deux emplois à temps plein et un demi-poste. Cependant, « nous aurons des permanences ici, précise Jérôme Christ, et les actions sociales continueront comme par le passé. Nous essayerons même, dans un deuxième temps, de les amplifier. » La SIG est venue au Neuhof en 1998, sur proposition de l’adjoint aux sports de l’époque, Robert Herrmann. « Le but essentiel, précise le directeur administratif et financier, Jean-Marcel Geiger, c’était de nous installer dans un quartier populaire et d’y mener une action sociale. » Cet objectif a été scrupuleusement respecté : la SIG mène chaque année deux ou trois actions de découverte du basket dans le quartier ; chaque semaine, elle emmène des bus entiers de jeunes pour suivre des matchs au hall Rhénus, et deux fois par an, en déplacement. « D’ailleurs, samedi, un bus part d’ici à 15 h 30, pour le match à Besançon. » Ces « actions sociales » font l’objet d’une convention avec la Ville de Strasbourg. Jusqu’à ces dernières années, des basketteurs professionnels et des stagiaires habitaient le quartier. Le directeur de la SIG, Jean-Marcel Geiger, est président de l’association qui gère la Maison de quartier Ziegelwasser. C’est un autre signe de l’implication du club dans le quartier.
Un règlement de comptes politiques ?
En 2003, avec la mise à disposition de locaux au hall Rhénus, la SIG a commencé à déménager ses activités au Wacken. Les sept employés administratifs (marketing, informatique, billetterie, secrétariat) étaient à l’étroit rue de Solignac. Et surtout, il était plus pratique de regrouper tous les services. Jérôme Christ ne pensait pas que cette décision, prise il y a un an, provoquerait un tollé. C’est pourquoi certains se demandent si cela ne cache pas un « règlement de comptes politiques » du genre : la droite a fait venir le tram au Neuhof, a implanté des commerces et rénové l’habitat... la gauche arrive et voyez ! la SIG s’en va. Annick Neff, l’adjointe de quartier, reconnaît que la SIG donne une image positive du quartier, mais il se passe bien d’autres choses positives au Neuhof. « L’action dix jours sans télé qui a été menée au printemps avec l’école du Ziegelwasser a été un succès. Il y a même un ministre qui est venu. » Quant aux photocopies que les voisins venaient parfois faire à la SIG, « ils peuvent venir à la mairie de quartier. »
Roger Wiltz
D’Illkirch-Graffenstaden à Strasbourg
Vieux club de basket illkirchois, la SIG (Sportive Illkirch-Graffenstaden) est devenue « Strasbourg Illkirch-Graffenstaden » en 1990, lorsque la Ville de Strasbourg a commencé à mettre de l’argent dans ce club couronné de succès.
Le 1e r juin 1996 a été créée la SIG SAEMSL (Société anonyme d’économie mixte sportive locale) dont le siège a d’abord été fixé au domicile d’un dirigeant sportif de l’époque, Claude Molz. Puis, ce fut la rue Solignac au Neuhof, le 1e r juin 1998.
Mais le club support de la SIG « pro », la SIG Association, reste à Illkirch-Graffenstaden, 7, rue de la Poste, précise son président, Luc Pfister. C’est à Illkirch-Graffenstaden qu’évoluent 24 des 26 équipes de la SIG -dont les féminines qui jouent en ligue nationale 1. Seules deux équipes, la « pro » et les « Espoirs », jouent au Rhénus.
Dans la SIG SAEMSL, la Ville de Strasbourg détient 49 % des parts, Illkirch-Graffenstaden, 10 %, les dirigeants historiques (le conseil des anciens) dont Jérôme Christ, 20 %, les sponsors 10 %, la Coop-Alsace, 5 % et la SIG Association, 6 %.
Neuhof / Pas question d’abandonner le quartier
SIG : un vrai-faux départ
Elle part sans partir, elle reste tout en s’en allant : la SIG regroupe ses services au Wacken, mais garde son siège au Neuhof. Et continuera son rôle social, affirme son président, Jérôme Christ.
« C’est un témoignage de sympathie et nous en sommes très flattés. » Jérôme Christ, le président de la SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), prend les choses du bon côté. La pétition de protestation qui circule actuellement au Neuhof contre le déménagement du club de basket au hall Rhénus montre que l’action de la SIG est appréciée dans le quartier.
Nos actions continueront comme par le passé
Mais ça ne change rien à l’affaire: les derniers employés de la SIG qui travaillent encore rue de Solignac au Neuhof partent cette fin de semaine avec leurs cartons. Ils n’étaient plus nombreux : deux emplois à temps plein et un demi-poste. Cependant, « nous aurons des permanences ici, précise Jérôme Christ, et les actions sociales continueront comme par le passé. Nous essayerons même, dans un deuxième temps, de les amplifier. » La SIG est venue au Neuhof en 1998, sur proposition de l’adjoint aux sports de l’époque, Robert Herrmann. « Le but essentiel, précise le directeur administratif et financier, Jean-Marcel Geiger, c’était de nous installer dans un quartier populaire et d’y mener une action sociale. » Cet objectif a été scrupuleusement respecté : la SIG mène chaque année deux ou trois actions de découverte du basket dans le quartier ; chaque semaine, elle emmène des bus entiers de jeunes pour suivre des matchs au hall Rhénus, et deux fois par an, en déplacement. « D’ailleurs, samedi, un bus part d’ici à 15 h 30, pour le match à Besançon. » Ces « actions sociales » font l’objet d’une convention avec la Ville de Strasbourg. Jusqu’à ces dernières années, des basketteurs professionnels et des stagiaires habitaient le quartier. Le directeur de la SIG, Jean-Marcel Geiger, est président de l’association qui gère la Maison de quartier Ziegelwasser. C’est un autre signe de l’implication du club dans le quartier.
Un règlement de comptes politiques ?
En 2003, avec la mise à disposition de locaux au hall Rhénus, la SIG a commencé à déménager ses activités au Wacken. Les sept employés administratifs (marketing, informatique, billetterie, secrétariat) étaient à l’étroit rue de Solignac. Et surtout, il était plus pratique de regrouper tous les services. Jérôme Christ ne pensait pas que cette décision, prise il y a un an, provoquerait un tollé. C’est pourquoi certains se demandent si cela ne cache pas un « règlement de comptes politiques » du genre : la droite a fait venir le tram au Neuhof, a implanté des commerces et rénové l’habitat... la gauche arrive et voyez ! la SIG s’en va. Annick Neff, l’adjointe de quartier, reconnaît que la SIG donne une image positive du quartier, mais il se passe bien d’autres choses positives au Neuhof. « L’action dix jours sans télé qui a été menée au printemps avec l’école du Ziegelwasser a été un succès. Il y a même un ministre qui est venu. » Quant aux photocopies que les voisins venaient parfois faire à la SIG, « ils peuvent venir à la mairie de quartier. »
Roger Wiltz
D’Illkirch-Graffenstaden à Strasbourg
Vieux club de basket illkirchois, la SIG (Sportive Illkirch-Graffenstaden) est devenue « Strasbourg Illkirch-Graffenstaden » en 1990, lorsque la Ville de Strasbourg a commencé à mettre de l’argent dans ce club couronné de succès.
Le 1e r juin 1996 a été créée la SIG SAEMSL (Société anonyme d’économie mixte sportive locale) dont le siège a d’abord été fixé au domicile d’un dirigeant sportif de l’époque, Claude Molz. Puis, ce fut la rue Solignac au Neuhof, le 1e r juin 1998.
Mais le club support de la SIG « pro », la SIG Association, reste à Illkirch-Graffenstaden, 7, rue de la Poste, précise son président, Luc Pfister. C’est à Illkirch-Graffenstaden qu’évoluent 24 des 26 équipes de la SIG -dont les féminines qui jouent en ligue nationale 1. Seules deux équipes, la « pro » et les « Espoirs », jouent au Rhénus.
Dans la SIG SAEMSL, la Ville de Strasbourg détient 49 % des parts, Illkirch-Graffenstaden, 10 %, les dirigeants historiques (le conseil des anciens) dont Jérôme Christ, 20 %, les sponsors 10 %, la Coop-Alsace, 5 % et la SIG Association, 6 %.
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Peur de perdre la SIG
guigui de l'est Jeu 6 Nov - 10:17
N°13 a écrit:guigui de l'est a écrit:J'aime pas l'amateurisme
c'est sur que Nancy face a face à Barcelone et à Sopot vous avez vachement fais pro
Mais bon, t'aime toujours autant provoquer...
allez, bonne chance aux pro de Nancy pour le match de ce soir
Tu as tout à fait raison. Mais je parlais ni de Sopot ni du Barça
. Et à titre personnel, je ne provoque pas plus que ça. Est-ce que tu m'a vu venir l'an passé pour me moquer de votre saison affligeante ? Même pas. Alors tu vois...
guigui de l'est- Localisation : Nancy
Date d'inscription : 19/05/2006 -
Re: Peur de perdre la SIG
guigui de l'est Jeu 6 Nov - 10:28
dgifo a écrit:guigui de l'est a écrit:Ben ils vont pas virer le siège social du Neuhof vu que c'est précisément sa localisation à cet endroit précisément qui permet à la SIG d'obtenir des aides financières plus qu'intéressantes au titre des Zones Franches urbaines.
Donc il restera toujours au moins le siège social...
C'était vrai lors de leur implantation mais je crois que les aides financières ne sont valables que pour un certains nombre d'années, et que justement cela arrive à terme cette année pour la sig, l'inquiètude des habitants est donc fondée!
C'est une nouvelle fois le fruit d'une politique déplorable dans les quartiers puisque 2 entreprises sur 3 délocalisent leur siège à la fin de ces fameux baux "zone franche"!!!
Mes connaissances en la matière s'arrêtent là. Effectivement, au max pour une entreprise de moins de 5 salarié, le bail dure 14 ans (dont 5 années de pleine exonération). M'enfin ça ne signifie pas que le bail est non reconductible. Le but de ces ZFU étant de faire rester les entreprises...
guigui de l'est- Localisation : Nancy
Date d'inscription : 19/05/2006 -
Re: Peur de perdre la SIG
rocky Ven 7 Nov - 9:34
DNA du 07 novembre 2008
Neuhof / La Ville intervient
Que la SIG reste
Robert Herrmann, le premier adjoint au maire, et Serge Oehler, l’adjoint aux sports, ont demandé hier au prestigieux club de basket, la SIG, de renoncer à son déménagement au Wacken et de ne pas quitter le Neuhof.
La SIG (Strasbourg Illkirch Graffenstaden) doit garder son siège, rue de Solignac au Neuhof et y maintenir ses activités administratives comme elles sont actuellement. C’est ce que le premier adjoint au maire, Robert Herrmann, et l’adjoint aux sports, Serge Oehler, ont demandé hier au président du club, Jérôme Christ. « Ça c’est une bonne nouvelle », s’exclame l’une des personnes qui ont lancé la pétition pour le maintien du club au Neuhof. Le président du club, Jérôme Christ, n’est pas enchanté de cette annonce, mais fera contre mauvaise fortune bon coeur : « S’il faut laisser ouvert, on laissera ouvert. »
« Très officiellement, au nom de la Ville, je demande à la SIG de ne pas déménager »
La présence de ce « club prestigieux » au Neuhof représente une « symbolique forte », estime Robert Herrmann, et « il y a une vraie utilité au maintien du siège » dans le quartier. Il n’y a pas de gêne majeure pour la vie du club, pense le premier adjoint, et que ses activités soient ou non regroupées au Wacken n’a pas d’influence sur la réussite de l’équipe pro, comme les résultats des saisons passées l’ont déjà prouvé. Robert Herrmann, qui avait été en 1998 à l’origine de l’installation du club au Neuhof, rappelle que la Ville n’avait pas été informée de la décision de déménager. Le président du club, Jérôme Christ, confirme que le bureau avait pris sa décision, il y a un an environ, sans en référer à la Ville de Strasbourg, principal actionnaire.
« Ça n’a rien à voir avec la politique »
On est dans la situation d’une entreprise qui déménage sans que l’actionnaire principal en ait été informé, constate le premier adjoint au maire, avec une pointe d’irritation. Il a donc demandé au président de la SIG, « très officiellement, au nom de la Ville de Strasbourg, de renoncer au déménagement » prévu pour cette fin de semaine. Les habitants du quartier qui ont lancé la pétition font remarquer que le siège de la SIG n’a jamais fait l’objet d’actes de vandalisme, preuve selon eux que le club de basket est bien accueilli dans la cité Solignac. Ils refusent de considérer que leur pétition est un règlement de comptes politique avec la nouvelle municipalité, comme certains l’ont analysée au premier abord. « Ça n’a rien à voir avec la politique, affirme Micheline Luis, l’une des énergiques signataires. C’était juste pour nous, gens du quartier, qui avons avec la SIG une structure officielle qui a apporté beaucoup de choses au quartier et que nous ne voulons pas perdre. » Robert Herrmann pense que s’il y a peut-être manoeuvre politique (« C’est ce qu’on me dit »), une chose est sûre, c’est que « la sensibilité des gens » a été touchée et « je comprends que le Neuhof puisse se sentir blessé ». Après tout, il y a une « amélioration de l’image du quartier », ce serait dommage de laisser gâcher le travail accompli jusqu’à présent. Le président du club, Jérôme Christ, informé hier après-midi de la décision de la Ville -principal actionnaire (49 %) du club- veut bien « laisser ouvert ». Il rappelle que la décision avait été prise « dans une logique d’entreprise. » La SIG a augmenté la surface qu’elle occupe au Rhénus, « on a ouvert une boutique pour vendre des produits dérivés; c’est l’une des ressources du club. »
Un nouveau statut pour le club
La SIG risque de connaître dans les mois à venir d’autres changements: un nouveau statut. L’affaire était déjà en discussion avant 2001 avec Robert Herrmann. Le premier adjoint a l’intention de remettre le sujet sur le tapis. La SIG pro pourrait devenir, comme le Racing, une société anonyme sportive professionnelle (SASP) dont la Ville ne serait plus actionnaire. Mais ça, c’est une autre histoire.
Roger Wiltz
Neuhof / La Ville intervient
Que la SIG reste
Robert Herrmann, le premier adjoint au maire, et Serge Oehler, l’adjoint aux sports, ont demandé hier au prestigieux club de basket, la SIG, de renoncer à son déménagement au Wacken et de ne pas quitter le Neuhof.
La SIG (Strasbourg Illkirch Graffenstaden) doit garder son siège, rue de Solignac au Neuhof et y maintenir ses activités administratives comme elles sont actuellement. C’est ce que le premier adjoint au maire, Robert Herrmann, et l’adjoint aux sports, Serge Oehler, ont demandé hier au président du club, Jérôme Christ. « Ça c’est une bonne nouvelle », s’exclame l’une des personnes qui ont lancé la pétition pour le maintien du club au Neuhof. Le président du club, Jérôme Christ, n’est pas enchanté de cette annonce, mais fera contre mauvaise fortune bon coeur : « S’il faut laisser ouvert, on laissera ouvert. »
« Très officiellement, au nom de la Ville, je demande à la SIG de ne pas déménager »
La présence de ce « club prestigieux » au Neuhof représente une « symbolique forte », estime Robert Herrmann, et « il y a une vraie utilité au maintien du siège » dans le quartier. Il n’y a pas de gêne majeure pour la vie du club, pense le premier adjoint, et que ses activités soient ou non regroupées au Wacken n’a pas d’influence sur la réussite de l’équipe pro, comme les résultats des saisons passées l’ont déjà prouvé. Robert Herrmann, qui avait été en 1998 à l’origine de l’installation du club au Neuhof, rappelle que la Ville n’avait pas été informée de la décision de déménager. Le président du club, Jérôme Christ, confirme que le bureau avait pris sa décision, il y a un an environ, sans en référer à la Ville de Strasbourg, principal actionnaire.
« Ça n’a rien à voir avec la politique »
On est dans la situation d’une entreprise qui déménage sans que l’actionnaire principal en ait été informé, constate le premier adjoint au maire, avec une pointe d’irritation. Il a donc demandé au président de la SIG, « très officiellement, au nom de la Ville de Strasbourg, de renoncer au déménagement » prévu pour cette fin de semaine. Les habitants du quartier qui ont lancé la pétition font remarquer que le siège de la SIG n’a jamais fait l’objet d’actes de vandalisme, preuve selon eux que le club de basket est bien accueilli dans la cité Solignac. Ils refusent de considérer que leur pétition est un règlement de comptes politique avec la nouvelle municipalité, comme certains l’ont analysée au premier abord. « Ça n’a rien à voir avec la politique, affirme Micheline Luis, l’une des énergiques signataires. C’était juste pour nous, gens du quartier, qui avons avec la SIG une structure officielle qui a apporté beaucoup de choses au quartier et que nous ne voulons pas perdre. » Robert Herrmann pense que s’il y a peut-être manoeuvre politique (« C’est ce qu’on me dit »), une chose est sûre, c’est que « la sensibilité des gens » a été touchée et « je comprends que le Neuhof puisse se sentir blessé ». Après tout, il y a une « amélioration de l’image du quartier », ce serait dommage de laisser gâcher le travail accompli jusqu’à présent. Le président du club, Jérôme Christ, informé hier après-midi de la décision de la Ville -principal actionnaire (49 %) du club- veut bien « laisser ouvert ». Il rappelle que la décision avait été prise « dans une logique d’entreprise. » La SIG a augmenté la surface qu’elle occupe au Rhénus, « on a ouvert une boutique pour vendre des produits dérivés; c’est l’une des ressources du club. »
Un nouveau statut pour le club
La SIG risque de connaître dans les mois à venir d’autres changements: un nouveau statut. L’affaire était déjà en discussion avant 2001 avec Robert Herrmann. Le premier adjoint a l’intention de remettre le sujet sur le tapis. La SIG pro pourrait devenir, comme le Racing, une société anonyme sportive professionnelle (SASP) dont la Ville ne serait plus actionnaire. Mais ça, c’est une autre histoire.
Roger Wiltz
rocky- Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Peur de perdre la SIG
rocky Ven 8 Mai - 9:48
Le Neuhof retient la Sig
Le club sportif a décidé de rester dans le quartier suite à une pétition des habitants. Et le changement de statut n'influera en rien sur la poursuite des actions sociales.
Le club de basket de la SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden) a son siège installé au Neuhof, rue de Solignac, depuis 1998. Pour des raisons pratiques, la direction du club a émis l'an dernier le souhait de centraliser l'ensemble de son personnel au hall Rhénus (Wacken) : aujourd’hui, les employés administratifs – du marketing au secrétariat – sont au Neuhof, la section sportive professionnelle est basée au Wacken et la billetterie partagée entre les deux sites. Mais une pétition pour le maintien de la SIG au Neuhof a rencontré un succès important dans le quartier. La Ville de Strasbourg a demandé au club de ne pas déménager, et pour le moment, le projet est abandonné.
Société privée mais caractère social
Les habitants se sont surtout émus du risque de perdre l’un de leurs plus importants acteurs sociaux. « La SIG a fait le choix d'implanter son site au Neuhof, quartier sensible. Cette proximité doit favoriser la mise en place d'actions de découverte du sport de haut niveau avec les habitants de ce quartier », lit-on dans la convention signée chaque année depuis 2001 entre la Ville et la SIG.
Jean-Marcel Geiger, directeur financier et administratif de la SIG et président du centre socioculturel du Neuhof, concède que « mener les actions sociales au Neuhof depuis le Rhénus eut été compliqué ».
La Ville maintient sa subvention
L'inquiétude des habitants du Neuhof est montée d'un cran quand ils ont appris que les Villes d'Illkirch-Graffenstaden et de Strasbourg se désengageaient du capital du club. Société à économie mixte (SEM), celui-ci deviendra une Société anonyme sportive professionnelle (SASP).
Cependant, la subvention de la Ville de Strasbourg versée à la SIG, qui s'élève à 680 000 euros par an, ne disparaîtra pas, malgré le changement de statut : « On se retire seulement de la gestion du club. Comme pour le Racing club de Strasbourg depuis une dizaine d'années, on va continuer à soutenir la SIG, en contrepartie d'un retour social sur investissement », explique Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg.
« Le club se doit de justifier cet argent public », commente Jean-Marcel Geiger. Cette somme est en partie utilisée pour le financement des actions sociales, notamment au Neuhof.
Chaque jour, les habitants du quartier sollicitent les employés de la SIG présents pour des services administratifs. « On fait office d'écrivain public, on aide les gens ayant des difficultés à lire, écrire ou comprendre des documents. On leur donne des conseils de toute nature », explique Jean-Marcel Geiger.
Autre succès, la distribution de places gratuites pour les matchs du club. Les jeunes inscrits au centre socioculturel peuvent assister à toutes les rencontres à domicile de la SIG. Il en va de même lors des déplacements des professionnels dans le Grand Est de la France (Besançon, Dijon, etc.). Par ailleurs, 200 places sont offertes pour les matchs au Rhénus aux personnes handicapées détentrices de la carte Saphir, dont 30 à 50 places pour des fauteuils roulants.
Créer une équipe de poussins
La fête annuelle du Neuhof, au mois de juin, est un autre temps fort. Pendant deux heures, les pros se frottent aux jeunes pour des matchs amicaux sur le terrain de basket du centre socioculturel. L'occasion, pour les futurs basketteurs, d'approcher leurs idoles, de poser des questions sur leur carrière et, bien sûr, de recevoir des autographes.
Le club a d’autres projets dans ses cartons, dont celui de lancer une équipe de poussins issus exclusivement du Neuhof. Si la demande est forte chez les jeunes, aucun entraîneur compétent, et de préférence originaire du quartier, n'a encore été trouvé.
En revanche, l'une des actions phare a déjà été « délocalisée » au hall Rhénus. Auparavant, les rencontres entre les joueurs de Pro A et une centaine de jeunes inscrits dans les douze centres socio-culturels de Strasbourg se déroulaient au Neuhof. Cette animation a désormais lieu au Wacken qui offre plus d'espace et la possibilité de visiter les équipements professionnels.
Mickaël Brunner
Sophie Da Cruz
Loïc Beunaiche
http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?article_id=11081&cPath=1
Le club sportif a décidé de rester dans le quartier suite à une pétition des habitants. Et le changement de statut n'influera en rien sur la poursuite des actions sociales.
Le club de basket de la SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden) a son siège installé au Neuhof, rue de Solignac, depuis 1998. Pour des raisons pratiques, la direction du club a émis l'an dernier le souhait de centraliser l'ensemble de son personnel au hall Rhénus (Wacken) : aujourd’hui, les employés administratifs – du marketing au secrétariat – sont au Neuhof, la section sportive professionnelle est basée au Wacken et la billetterie partagée entre les deux sites. Mais une pétition pour le maintien de la SIG au Neuhof a rencontré un succès important dans le quartier. La Ville de Strasbourg a demandé au club de ne pas déménager, et pour le moment, le projet est abandonné.
Société privée mais caractère social
Les habitants se sont surtout émus du risque de perdre l’un de leurs plus importants acteurs sociaux. « La SIG a fait le choix d'implanter son site au Neuhof, quartier sensible. Cette proximité doit favoriser la mise en place d'actions de découverte du sport de haut niveau avec les habitants de ce quartier », lit-on dans la convention signée chaque année depuis 2001 entre la Ville et la SIG.
Jean-Marcel Geiger, directeur financier et administratif de la SIG et président du centre socioculturel du Neuhof, concède que « mener les actions sociales au Neuhof depuis le Rhénus eut été compliqué ».
La Ville maintient sa subvention
L'inquiétude des habitants du Neuhof est montée d'un cran quand ils ont appris que les Villes d'Illkirch-Graffenstaden et de Strasbourg se désengageaient du capital du club. Société à économie mixte (SEM), celui-ci deviendra une Société anonyme sportive professionnelle (SASP).
Cependant, la subvention de la Ville de Strasbourg versée à la SIG, qui s'élève à 680 000 euros par an, ne disparaîtra pas, malgré le changement de statut : « On se retire seulement de la gestion du club. Comme pour le Racing club de Strasbourg depuis une dizaine d'années, on va continuer à soutenir la SIG, en contrepartie d'un retour social sur investissement », explique Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg.
« Le club se doit de justifier cet argent public », commente Jean-Marcel Geiger. Cette somme est en partie utilisée pour le financement des actions sociales, notamment au Neuhof.
Chaque jour, les habitants du quartier sollicitent les employés de la SIG présents pour des services administratifs. « On fait office d'écrivain public, on aide les gens ayant des difficultés à lire, écrire ou comprendre des documents. On leur donne des conseils de toute nature », explique Jean-Marcel Geiger.
Autre succès, la distribution de places gratuites pour les matchs du club. Les jeunes inscrits au centre socioculturel peuvent assister à toutes les rencontres à domicile de la SIG. Il en va de même lors des déplacements des professionnels dans le Grand Est de la France (Besançon, Dijon, etc.). Par ailleurs, 200 places sont offertes pour les matchs au Rhénus aux personnes handicapées détentrices de la carte Saphir, dont 30 à 50 places pour des fauteuils roulants.
Créer une équipe de poussins
La fête annuelle du Neuhof, au mois de juin, est un autre temps fort. Pendant deux heures, les pros se frottent aux jeunes pour des matchs amicaux sur le terrain de basket du centre socioculturel. L'occasion, pour les futurs basketteurs, d'approcher leurs idoles, de poser des questions sur leur carrière et, bien sûr, de recevoir des autographes.
Le club a d’autres projets dans ses cartons, dont celui de lancer une équipe de poussins issus exclusivement du Neuhof. Si la demande est forte chez les jeunes, aucun entraîneur compétent, et de préférence originaire du quartier, n'a encore été trouvé.
En revanche, l'une des actions phare a déjà été « délocalisée » au hall Rhénus. Auparavant, les rencontres entre les joueurs de Pro A et une centaine de jeunes inscrits dans les douze centres socio-culturels de Strasbourg se déroulaient au Neuhof. Cette animation a désormais lieu au Wacken qui offre plus d'espace et la possibilité de visiter les équipements professionnels.
Mickaël Brunner
Sophie Da Cruz
Loïc Beunaiche
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rocky- Age : 104
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Re: Peur de perdre la SIG
rocky Jeu 1 Juil - 10:00
DNA du 01 juillet 2010
Neuhof / Ce n’est qu’un adieu…
La SIG se regroupe au Wacken
Elle part tout en restant… La SIG, club de basket, version pro, regroupe à partir d’aujourd’hui ses effectifs au Wacken, au Hall Rhénus, où se trouvent également ses locaux techniques et sportifs,
Il y a un an et demi déjà, en novembre 2008, la SIG (Strasbourg, Illkirch-Graffenstaden) avait manifesté son intention de quitter la rue de Solignac au Neuhof… Devant la levée de boucliers dans le quartier, où une pétition avait rassemblé plus de 70 signatures, le président d’alors, Jérôme Christ, avait coupé la poire en deux: la billetterie reste au Neuhof, ainsi que la direction. Cela faisait deux personnes et demie, sur sept.
Les bienfaits du Neuhof
Aujourd’hui, les deux moitiés de la poire se rejoignent au Wacken. Sauf… sauf un tout petit bout, les archives et un bureau dans lequel le directeur viendra, une fois par semaine, pour montrer que la SIG est toujours là. Le siège social restera au Neuhof, ce qui permet de bénéficier des bienfaits de la «zone franche». A quelque chose Neuhof est bon.
Faut-il s’indigner de ce départ? Certains le font. Une pétition circule. Très politique. Elle attaque le maire, Roland Ries, et l’accuse d’abandonner le Neuhof. C’est court. Bien sûr, on aurait pu imaginer que la SIG se développe au Neuhof, comme il était prévu autrefois, lorsque le club s’y est installé en 1998. Mais était-ce bien raisonnable ?
Les matches, eux, se jouent au Wacken» Et la SIG est «d’abord une entreprise», dit son nouveau président, Martial Bellon. Son rôle est de «produire des spectacles sportifs». Une entreprise coupée en deux, «cela ne favorise pas l’esprit d’équipe».
En revanche, le côté «action sociale» du club n’est pas oublié. Martial Bellon, tout comme Annick Neff, l’adjointe de quartier, assurent que les basketteurs viendront toujours animer des stages, etc.
Sport et/ou politique
N’empêche que pour certains, c’est quand même un abandon. Dans l’autre camp politique, la conseillère générale, Pascale Jurdant-Pfeiffer, enjoint les autorités de «laisser la SIG au Neuhof», mettant en balance les intérêts des uns et des autres: «Un regroupement au Rhénus, est-ce tellement important pour la SIG? Alors que pour le Neuhof, son image, ses habitants, ses associations, le départ de la SIG est une régression.»
Au 9’ étage du centre administratif, on a estimé que le regroupement sportif était plus important que l’éventuel préjudice politique.
Élu président il y a un mois pour regonfler le club avant revente, l’an prochain, Martial Bellon, qui a pris sa décision et l’a annoncée en toute transparence, demande, en s’adressant à «tout le monde»: «Arrêtez de faire du mal à la SIG!»
Roger Wiltz
On marche sur la tête, c'est le monde extérieur à la SIG qui lui fait du mal
Neuhof / Ce n’est qu’un adieu…
La SIG se regroupe au Wacken
Elle part tout en restant… La SIG, club de basket, version pro, regroupe à partir d’aujourd’hui ses effectifs au Wacken, au Hall Rhénus, où se trouvent également ses locaux techniques et sportifs,
Il y a un an et demi déjà, en novembre 2008, la SIG (Strasbourg, Illkirch-Graffenstaden) avait manifesté son intention de quitter la rue de Solignac au Neuhof… Devant la levée de boucliers dans le quartier, où une pétition avait rassemblé plus de 70 signatures, le président d’alors, Jérôme Christ, avait coupé la poire en deux: la billetterie reste au Neuhof, ainsi que la direction. Cela faisait deux personnes et demie, sur sept.
Les bienfaits du Neuhof
Aujourd’hui, les deux moitiés de la poire se rejoignent au Wacken. Sauf… sauf un tout petit bout, les archives et un bureau dans lequel le directeur viendra, une fois par semaine, pour montrer que la SIG est toujours là. Le siège social restera au Neuhof, ce qui permet de bénéficier des bienfaits de la «zone franche». A quelque chose Neuhof est bon.
Faut-il s’indigner de ce départ? Certains le font. Une pétition circule. Très politique. Elle attaque le maire, Roland Ries, et l’accuse d’abandonner le Neuhof. C’est court. Bien sûr, on aurait pu imaginer que la SIG se développe au Neuhof, comme il était prévu autrefois, lorsque le club s’y est installé en 1998. Mais était-ce bien raisonnable ?
Les matches, eux, se jouent au Wacken» Et la SIG est «d’abord une entreprise», dit son nouveau président, Martial Bellon. Son rôle est de «produire des spectacles sportifs». Une entreprise coupée en deux, «cela ne favorise pas l’esprit d’équipe».
En revanche, le côté «action sociale» du club n’est pas oublié. Martial Bellon, tout comme Annick Neff, l’adjointe de quartier, assurent que les basketteurs viendront toujours animer des stages, etc.
Sport et/ou politique
N’empêche que pour certains, c’est quand même un abandon. Dans l’autre camp politique, la conseillère générale, Pascale Jurdant-Pfeiffer, enjoint les autorités de «laisser la SIG au Neuhof», mettant en balance les intérêts des uns et des autres: «Un regroupement au Rhénus, est-ce tellement important pour la SIG? Alors que pour le Neuhof, son image, ses habitants, ses associations, le départ de la SIG est une régression.»
Au 9’ étage du centre administratif, on a estimé que le regroupement sportif était plus important que l’éventuel préjudice politique.
Élu président il y a un mois pour regonfler le club avant revente, l’an prochain, Martial Bellon, qui a pris sa décision et l’a annoncée en toute transparence, demande, en s’adressant à «tout le monde»: «Arrêtez de faire du mal à la SIG!»
Roger Wiltz
DNA a écrit:Élu président il y a un mois pour regonfler le club avant revente, l’an prochain, Martial Bellon, qui a pris sa décision et l’a annoncée en toute transparence, demande, en s’adressant à «tout le monde»: «Arrêtez de faire du mal à la SIG!»
On marche sur la tête, c'est le monde extérieur à la SIG qui lui fait du mal
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Re: Peur de perdre la SIG
rocky Mar 3 Aoû - 12:17
Le personnel de la SIG a manifesté hier devant les locaux du Neuhof contre le rapatriement des bureaux au Rhénus Sport.
Le message de Mr Bellion à tout le monde, d'arrêtez de faire du mal à la SIG est visiblement mal passé.
Ouh les vilains salariés
Le message de Mr Bellion à tout le monde, d'arrêtez de faire du mal à la SIG est visiblement mal passé.
Ouh les vilains salariés
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Re: Peur de perdre la SIG
rocky Ven 15 Juil - 12:52
DNA du 15 juillet 2011
La SIG au Neuhof : 85000 euros en jeu
Cette année, en raison de ces déboires associatifs, aucune des animations habituellement organisées entre la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) et le club de basket de la SIG n’a eu lieu. Or, la SIG a reçu une subvention de la Ville pour ces projets spécifiques pour le Neuhof, tous concentrés à la MQZ , à hauteur de 85 000 euros.
Depuis 1998, la SIG reçoit de la Ville, à chaque saison, 680 000 euros environ pour son action sociale « dans tous les quartiers de Strasbourg et non pas seulement pour le Neuhof », précise Jean-Marcel Geiger, directeur financier de la SIG pour mettre fin aux rumeurs circulant à ce sujet dans le quartier.
Pour cette saison, trois actions étaient prévues au Neuhof. D’abord l’affrètement de cars pour emmener une cinquantaine de jeunes du quartier voir le match de la SIG à Nancy, le 2 avril, avec un repas à l’arrivée en compagnie des joueurs (15 000 €).
Ensuite, une participation de joueurs professionnels et amateurs un vendredi de juin aux Rencontres du Neuhof à la Maison de quartier avec des ateliers de basketball préparés par les éducateurs de la MQZ (30 000 €).
Enfin, un partenariat avec le centre socioculturel du Ziegelwasser défini en ces termes : « Le directeur administratif et financier de la SIG consacre, en moyenne, une journée par semaine pour faire de l’accompagnement scolaire et social auprès des familles des quartiers Solignac, Lyautey, Gribeauval et Mâcon » (40 000 €). Jusqu’ici, le froid entre la SIG et la nouvelle équipe de la Maison de quartier a eu raison des deux premières. Ni cars pour Nancy, ni participation aux Rencontres du Neuhof. Comme dans toute séparation difficile, les deux camps se renvoient la balle. « Les cars étaient prêts », explique ainsi Martial Bellon, président de la SIG qui évoque la « mauvaise volonté » de la Maison de quartier. « C’est dommage pour les enfants qui n’ont pas pu en profiter… » « Nous avons reçu le courrier de la SIG le 22 mars, se défend Kader Mebarki, directeur de la MQZ. Il était daté du 17 mars. Pour une rencontre le 2 avril. C’était trop court pour contacter les familles, rassembler les gamins et nous n’avions pas de personnel suffisant pour l’encadrement ce jour-là. »
De même, pour les Rencontres du Neuhof, « d’habitude, elles avaient lieu le premier ou le second weekend de juin. Cette année, la date a été déplacée » au week-end du 27 au 29 mai sans que la SIG en soit prévenue, explique M. Bellon, qui affirme ne pas avoir reçu d’invitation. « L’ancien président, M. Geiger, devait connaître cette date qui s’est décidée le 15 février avec le centre socioculturel de la Klebsau, soit avant sa démission », répond M.Mebarki.
De plus, poursuit-il, « il n’y avait pas d’invitation d’habitude. M. Geiger était président et il était aussi directeur à la SIG. L’info circulait par lui… »
Plus généralement, la SIG accuse la MQZ de ne pas avoir respecté sa part de la convention signée le 23 septembre 2010 (lire DNA du 25 septembre 2010). Adoptée sous la présidence de M. Geiger, la MQZ en conteste la validité.
« Beaucoup de mal compris et de maldonne »
Quant à la troisième action sociale prévue au Neuhof, soit le « partenariat avec la maison de quartier » pour lequel la SIG reçoit 40 000 € de la Ville, « il ne s’agit bien évidemment pas d’un salaire qui m’était versé pour mes fonctions de président de la MQZ » précise M. Geiger «mais d’une valorisation réglementaire, prévu par les textes de loi, pour la SIG du fait que son directeur financier consacre du temps dans l’action sociale ».
En raison de sa démission, cette « ligne » dans la convention liant la SIG à la Ville de Strasbourg « ne sera pas reconduite à la prochaine saison », poursuit-il.
« Il y a beaucoup de mal compris et de maldonne », estime Annick Neff, adjointe de quartier, qui ajoute que « la SIG s’est dite prête à poursuivre ses actions sociales » dans le quartier. Ce que souhaite aussi la MQZ, selon André Chêne, président par intérim, qui émet toutefois une réserve : «Que cela soit fait de manière officielle, transparente et avantageuse pour les habitants ses quatre quartiers » du Neuhof. Chacun invoquant, comme il se doit en pareilles circonstances, l’intérêt du public.
Cet été, la SIG doit présenter à la Ville le bilan de ses actions passées, condition pour que les subventions soient reconduites pour la prochaine saison de basket. D’ores et déjà, la Ville n’envisage pas le scénario noir, pour le club, d’un remboursement des sommes perçues ou d’une interruption de leur versement. « Nous allons étudier les possibilités de délais supplémentaires pour réaliser les actions prévues de manière équivalente, au quatrième trimestre, par exemple », dit Patrick Pincet, directeur de cabinet du maire de Strasbourg et du président de la CUS.
J.B.
Trop élevés ?
Au Neuhof, où les habitants et leurs élus se sont « battus pour que la SIG reste dans le quartier » témoigne Pascale Jurdant-Pfeiffer, conseillère générale de la circonscription, les montants prévus pour l’organisation de ces différents événements font toutefois grincer les dents. « Ces sommes sont indécentes alors que des associations qui font un vrai travail d’accompagnement social sont en train de crever », gronde ainsi Kader Mebarki. Les 30 000 euros versés à la SIG pour les Rencontres du Neuhof sont aussi mis en parallèle avec les 18 000 euros votés pour la prochaine édition de cette même manifestation lors du dernier conseil municipal. Pour Patrick Pincet, directeur de cabinet du maire de Strasbourg, ces sommes « aident le club professionnel à exister ». Elles prennent en compte « des budgets de fonctionnement et des frais généraux » sans lesquels il n’y aurait pas d’actions sociales possibles.
Financements publics
Depuis le 26 janvier 1996 – date de parution des décrets d’application de la loi Pasqua du 8 août 1994 –, les collectivités locales ne peuvent plus subventionner directement les clubs sportifs. « Nous recevons des subventions des collectivités locales uniquement pour nos centres de formation, l’action sociale et la sensibilisation du public aux règles d’arbitrage », détaille M. Geiger, directeur financier. La SIG a reçu, en 2010-2011, 1,455 million d’euros des collectivités locales (Ville, CUS, Conseil général, Région) dont 432 000 euros de la CUS pour le centre de formation du club amateur d’Illkirch-Graffenstaden. Les 680 000 euros versés par la Ville entrent dans ce cadre-là. Ce montant « est stable depuis le début », expliquent la Ville comme la SIG, qui prépare sa privatisation prochaine. « Le bilan a été validé chaque année, ajoute M. Geiger, quels que soient les changements d’équipe municipale depuis 1999. La SIG reçoit, par ailleurs, des mêmes collectivités locales 493 000 euros au titre des contrats de prestation de services.
Nouvelle présidence
En mars dernier, Jean-Marcel Geiger, directeur financier du club de basket de la SIG, quittait ses fonctions de président de la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) au Neuhof. Une nouvelle ère s’ouvre, non sans difficultés, pour le centre socioculturel dont il était président depuis 11 ans.
Après des mois de tension, le coup de tonnerre. Le 7 mars dernier, Jean-Marcel Geiger, troisième président de la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) depuis sa création, a été mis en minorité par son conseil d’administration (CA) et a présenté sa démission. Le CA lui reproche notamment, selon l’actuel président par intérim André Chêne, « un déficit démocratique dans le fonctionnement de l’association ».
La rupture ne fut pas sans douleurs Le président aurait pris des décisions importantes « sans en référer au bureau, ni au CA », en particulier sur l’ouverture d’un compte bloqué au bénéfice de la MQZ, la rédaction du contrat de projets (*) à destination de la CAF – invalidé ensuite par la commission d’agrément de cet organisme – ainsi que la signature d’une convention entre la SIG et la Maison de quartier.
M. Geiger, lui, ne se trouve « pas du tout d’accord avec cette version des faits ». Certes, « des désaccords existaient effectivement avec le CA » mais sur « des positionnements entre salariés et élus ». « Je trouvais que les salariés avaient tendance à trop investir le processus de décision. »
Si la rupture ne fut pas sans douleurs, chaque partie semble vouloir aujourd’hui prendre du recul. M. Geiger explique avoir jeté l’éponge aussi en raison de ses activités professionnelles lourdes et puis, « après 11 ans, il fallait que je passe la main », explique-t-il.
Le départ de M. Geiger est la fin d’une époque. Apprécié pour sa force de caractère, il avait, en 1999, « stabilisé le conseil d’administration, menacé par des luttes d’influence », explique Kader Mebarki, directeur de la structure. L’adjointe de quartier Annick Neff se souvient d’un homme de « bons conseils qui avait impressionné par sa méthode de travail ».
Mais pour tous, M. Geiger était surtout l’homme de « la SIG au Neuhof ». Directeur financier du club de basket professionnel, il est le dernier salarié à en occuper encore le « siège » du 5, rue de Solignac, depuis le déménagement complet au Rhénus en 2008. Il est devenu, peut-être malgré lui, la garantie que la SIG était encore physiquement présente dans le quartier, hors « oeuvre sociale » occasionnelle…
« Un siège resté vide depuis des années »
Mais sous sa présidence, « il n’y avait pas de réunion de bureau depuis des années et le minimum de CA, soit trois par an », expliquent André Chêne et Micheline Luis, qui assure pour sa part la vice-présidence, « siège resté vide depuis des années » précise-t-elle.
Pour Kader Mebarki, directeur de la structure, ces derniers n’ont « ni casquette politique, ni raisons profess ionnel les » d’être là. M. Chêne est arrivé au Ziegelwasser comme représentant de la CAF dans les centres socioculturels, tandis que Mme Luis, habitante du quartier, a connu la MQZ dès 1985 quand ses garçons sont entrés à l’école de musique fondée par Mario Hirlé, l’un des piliers du cabaret Barabli, qu’elle abritait jusqu’en 2007. L’un à l’accordéon, l’autre au saxo. Elle a fait son entrée au CA, « seule femme à l’époque », au moment « d’une autre révolution ».
En attendant l’élection du nouveau président l e 30 septembre pour un an, le CA de la Maison de quartier a pris son inspiration et fonce : 14 réunions de commissions depuis mars, 7 réunions de bureau, création d’une commission « ressources humaines » à la demande des salariés, reprise de contact avec les partenaires financiers. Un travail qui devrait aboutir après la rentrée et vise à donner un nouveau souffle à la Maison de quartier.
Joséphine de Boisséson
(*) Le contrat de projets rassemble le bilan des projets menés les années passées ainsi que ceux à venir. Il est obligatoire pour tous les centres socioculturels dont la MQZ est un exemple.
Article paru dans 7àNNM du jeudi 7 juillet 2011.
La SIG au Neuhof : 85000 euros en jeu
Cette année, en raison de ces déboires associatifs, aucune des animations habituellement organisées entre la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) et le club de basket de la SIG n’a eu lieu. Or, la SIG a reçu une subvention de la Ville pour ces projets spécifiques pour le Neuhof, tous concentrés à la MQZ , à hauteur de 85 000 euros.
Depuis 1998, la SIG reçoit de la Ville, à chaque saison, 680 000 euros environ pour son action sociale « dans tous les quartiers de Strasbourg et non pas seulement pour le Neuhof », précise Jean-Marcel Geiger, directeur financier de la SIG pour mettre fin aux rumeurs circulant à ce sujet dans le quartier.
Pour cette saison, trois actions étaient prévues au Neuhof. D’abord l’affrètement de cars pour emmener une cinquantaine de jeunes du quartier voir le match de la SIG à Nancy, le 2 avril, avec un repas à l’arrivée en compagnie des joueurs (15 000 €).
Ensuite, une participation de joueurs professionnels et amateurs un vendredi de juin aux Rencontres du Neuhof à la Maison de quartier avec des ateliers de basketball préparés par les éducateurs de la MQZ (30 000 €).
Enfin, un partenariat avec le centre socioculturel du Ziegelwasser défini en ces termes : « Le directeur administratif et financier de la SIG consacre, en moyenne, une journée par semaine pour faire de l’accompagnement scolaire et social auprès des familles des quartiers Solignac, Lyautey, Gribeauval et Mâcon » (40 000 €). Jusqu’ici, le froid entre la SIG et la nouvelle équipe de la Maison de quartier a eu raison des deux premières. Ni cars pour Nancy, ni participation aux Rencontres du Neuhof. Comme dans toute séparation difficile, les deux camps se renvoient la balle. « Les cars étaient prêts », explique ainsi Martial Bellon, président de la SIG qui évoque la « mauvaise volonté » de la Maison de quartier. « C’est dommage pour les enfants qui n’ont pas pu en profiter… » « Nous avons reçu le courrier de la SIG le 22 mars, se défend Kader Mebarki, directeur de la MQZ. Il était daté du 17 mars. Pour une rencontre le 2 avril. C’était trop court pour contacter les familles, rassembler les gamins et nous n’avions pas de personnel suffisant pour l’encadrement ce jour-là. »
De même, pour les Rencontres du Neuhof, « d’habitude, elles avaient lieu le premier ou le second weekend de juin. Cette année, la date a été déplacée » au week-end du 27 au 29 mai sans que la SIG en soit prévenue, explique M. Bellon, qui affirme ne pas avoir reçu d’invitation. « L’ancien président, M. Geiger, devait connaître cette date qui s’est décidée le 15 février avec le centre socioculturel de la Klebsau, soit avant sa démission », répond M.Mebarki.
De plus, poursuit-il, « il n’y avait pas d’invitation d’habitude. M. Geiger était président et il était aussi directeur à la SIG. L’info circulait par lui… »
Plus généralement, la SIG accuse la MQZ de ne pas avoir respecté sa part de la convention signée le 23 septembre 2010 (lire DNA du 25 septembre 2010). Adoptée sous la présidence de M. Geiger, la MQZ en conteste la validité.
« Beaucoup de mal compris et de maldonne »
Quant à la troisième action sociale prévue au Neuhof, soit le « partenariat avec la maison de quartier » pour lequel la SIG reçoit 40 000 € de la Ville, « il ne s’agit bien évidemment pas d’un salaire qui m’était versé pour mes fonctions de président de la MQZ » précise M. Geiger «mais d’une valorisation réglementaire, prévu par les textes de loi, pour la SIG du fait que son directeur financier consacre du temps dans l’action sociale ».
En raison de sa démission, cette « ligne » dans la convention liant la SIG à la Ville de Strasbourg « ne sera pas reconduite à la prochaine saison », poursuit-il.
« Il y a beaucoup de mal compris et de maldonne », estime Annick Neff, adjointe de quartier, qui ajoute que « la SIG s’est dite prête à poursuivre ses actions sociales » dans le quartier. Ce que souhaite aussi la MQZ, selon André Chêne, président par intérim, qui émet toutefois une réserve : «Que cela soit fait de manière officielle, transparente et avantageuse pour les habitants ses quatre quartiers » du Neuhof. Chacun invoquant, comme il se doit en pareilles circonstances, l’intérêt du public.
Cet été, la SIG doit présenter à la Ville le bilan de ses actions passées, condition pour que les subventions soient reconduites pour la prochaine saison de basket. D’ores et déjà, la Ville n’envisage pas le scénario noir, pour le club, d’un remboursement des sommes perçues ou d’une interruption de leur versement. « Nous allons étudier les possibilités de délais supplémentaires pour réaliser les actions prévues de manière équivalente, au quatrième trimestre, par exemple », dit Patrick Pincet, directeur de cabinet du maire de Strasbourg et du président de la CUS.
J.B.
Trop élevés ?
Au Neuhof, où les habitants et leurs élus se sont « battus pour que la SIG reste dans le quartier » témoigne Pascale Jurdant-Pfeiffer, conseillère générale de la circonscription, les montants prévus pour l’organisation de ces différents événements font toutefois grincer les dents. « Ces sommes sont indécentes alors que des associations qui font un vrai travail d’accompagnement social sont en train de crever », gronde ainsi Kader Mebarki. Les 30 000 euros versés à la SIG pour les Rencontres du Neuhof sont aussi mis en parallèle avec les 18 000 euros votés pour la prochaine édition de cette même manifestation lors du dernier conseil municipal. Pour Patrick Pincet, directeur de cabinet du maire de Strasbourg, ces sommes « aident le club professionnel à exister ». Elles prennent en compte « des budgets de fonctionnement et des frais généraux » sans lesquels il n’y aurait pas d’actions sociales possibles.
Financements publics
Depuis le 26 janvier 1996 – date de parution des décrets d’application de la loi Pasqua du 8 août 1994 –, les collectivités locales ne peuvent plus subventionner directement les clubs sportifs. « Nous recevons des subventions des collectivités locales uniquement pour nos centres de formation, l’action sociale et la sensibilisation du public aux règles d’arbitrage », détaille M. Geiger, directeur financier. La SIG a reçu, en 2010-2011, 1,455 million d’euros des collectivités locales (Ville, CUS, Conseil général, Région) dont 432 000 euros de la CUS pour le centre de formation du club amateur d’Illkirch-Graffenstaden. Les 680 000 euros versés par la Ville entrent dans ce cadre-là. Ce montant « est stable depuis le début », expliquent la Ville comme la SIG, qui prépare sa privatisation prochaine. « Le bilan a été validé chaque année, ajoute M. Geiger, quels que soient les changements d’équipe municipale depuis 1999. La SIG reçoit, par ailleurs, des mêmes collectivités locales 493 000 euros au titre des contrats de prestation de services.
Nouvelle présidence
En mars dernier, Jean-Marcel Geiger, directeur financier du club de basket de la SIG, quittait ses fonctions de président de la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) au Neuhof. Une nouvelle ère s’ouvre, non sans difficultés, pour le centre socioculturel dont il était président depuis 11 ans.
Après des mois de tension, le coup de tonnerre. Le 7 mars dernier, Jean-Marcel Geiger, troisième président de la Maison de quartier du Ziegelwasser (MQZ) depuis sa création, a été mis en minorité par son conseil d’administration (CA) et a présenté sa démission. Le CA lui reproche notamment, selon l’actuel président par intérim André Chêne, « un déficit démocratique dans le fonctionnement de l’association ».
La rupture ne fut pas sans douleurs Le président aurait pris des décisions importantes « sans en référer au bureau, ni au CA », en particulier sur l’ouverture d’un compte bloqué au bénéfice de la MQZ, la rédaction du contrat de projets (*) à destination de la CAF – invalidé ensuite par la commission d’agrément de cet organisme – ainsi que la signature d’une convention entre la SIG et la Maison de quartier.
M. Geiger, lui, ne se trouve « pas du tout d’accord avec cette version des faits ». Certes, « des désaccords existaient effectivement avec le CA » mais sur « des positionnements entre salariés et élus ». « Je trouvais que les salariés avaient tendance à trop investir le processus de décision. »
Si la rupture ne fut pas sans douleurs, chaque partie semble vouloir aujourd’hui prendre du recul. M. Geiger explique avoir jeté l’éponge aussi en raison de ses activités professionnelles lourdes et puis, « après 11 ans, il fallait que je passe la main », explique-t-il.
Le départ de M. Geiger est la fin d’une époque. Apprécié pour sa force de caractère, il avait, en 1999, « stabilisé le conseil d’administration, menacé par des luttes d’influence », explique Kader Mebarki, directeur de la structure. L’adjointe de quartier Annick Neff se souvient d’un homme de « bons conseils qui avait impressionné par sa méthode de travail ».
Mais pour tous, M. Geiger était surtout l’homme de « la SIG au Neuhof ». Directeur financier du club de basket professionnel, il est le dernier salarié à en occuper encore le « siège » du 5, rue de Solignac, depuis le déménagement complet au Rhénus en 2008. Il est devenu, peut-être malgré lui, la garantie que la SIG était encore physiquement présente dans le quartier, hors « oeuvre sociale » occasionnelle…
« Un siège resté vide depuis des années »
Mais sous sa présidence, « il n’y avait pas de réunion de bureau depuis des années et le minimum de CA, soit trois par an », expliquent André Chêne et Micheline Luis, qui assure pour sa part la vice-présidence, « siège resté vide depuis des années » précise-t-elle.
Pour Kader Mebarki, directeur de la structure, ces derniers n’ont « ni casquette politique, ni raisons profess ionnel les » d’être là. M. Chêne est arrivé au Ziegelwasser comme représentant de la CAF dans les centres socioculturels, tandis que Mme Luis, habitante du quartier, a connu la MQZ dès 1985 quand ses garçons sont entrés à l’école de musique fondée par Mario Hirlé, l’un des piliers du cabaret Barabli, qu’elle abritait jusqu’en 2007. L’un à l’accordéon, l’autre au saxo. Elle a fait son entrée au CA, « seule femme à l’époque », au moment « d’une autre révolution ».
En attendant l’élection du nouveau président l e 30 septembre pour un an, le CA de la Maison de quartier a pris son inspiration et fonce : 14 réunions de commissions depuis mars, 7 réunions de bureau, création d’une commission « ressources humaines » à la demande des salariés, reprise de contact avec les partenaires financiers. Un travail qui devrait aboutir après la rentrée et vise à donner un nouveau souffle à la Maison de quartier.
Joséphine de Boisséson
(*) Le contrat de projets rassemble le bilan des projets menés les années passées ainsi que ceux à venir. Il est obligatoire pour tous les centres socioculturels dont la MQZ est un exemple.
Article paru dans 7àNNM du jeudi 7 juillet 2011.
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