PRO A : 28 ème journée : SIG - Rouen

DNA du 04 mai 2009

Basket-ball / Avant SIG - Rouen, demain (20h)

Thioune, le symbole

Ce « rookie » est l'une des révélations de la saison. A 25 ans, Cheikhou Thioune, l'ailier rouennais, découvrait le plus haut niveau français cette année. Il s'est hissé dans le top cinq des meilleurs marqueurs et rebondeurs hexagonaux.
Cheikhou Thioune a déjà évolué au Rhenus. « Une belle salle, un bon public », se souvient, spontanément, l'ailier franco-sénégalais du SPO Rouen. C'était à l'été 2006 lors du Tournoi de Strasbourg qui réunissait la France, la Lituanie, la Chine et donc le Sénégal. En championnat, le natif de Pikine n'a en revanche jamais foulé le parquet alsacien. Et pour cause : à 25 ans, Cheikhou Thioune découvre seulement l'élite hexagonale cette année.

« C'était un défi que de faire mentir ces pronostics »

Formé à Limoges, après des débuts à la Jeanne-d'Arc de Dakar, passé par Châtellerault (N2), Charleville-Mézières (N1), Évreux et Rouen (Pro B), Thioune a touché son « rêve » du doigt avec l'accession de la formation normande en Pro A. Mais il ne s'est pas arrêté à ce bonheur-là et peut prétendre aujourd'hui être l'une des révélations du championnat. Cinquième rebondeur (6 rbds) et quatrième marqueur (13 pts) tricolore, il est aussi le quatrième joueur français le mieux noté à l'évaluation (14,3), derrière des clients comme Vincent Masingue, Alain Koffi et Ludovic Vaty !
Si cette éclosion en viendrait presque à l'étonner - « Franchement, je ne m'attendais pas à faire une saison comme ça. Je ne suis qu'un rookie » -, elle ne doit rien au hasard. « J'ai augmenté mon volume de travail, les séances de musculation et de shoot. Physiquement, je suis monté d'un cran. » La confiance de Michel Veyronnet, son entraîneur, a aussi contribué à le désinhiber. « Il m'a dit qu'il croyait en moi dès la pré-saison, m'a donné beaucoup de responsabilités. Dès lors, je n'avais plus le choix, il fallait répondre présent ! », sourit l'intéressé.
Le n°8 du SPOR n'est évidemment pas étranger au parcours plus que présentable du promu, à qui de nombreux observateurs promettaient pourtant l'enfer sur la ligne de départ. « Personne ne croyait en nous, tout le monde disait qu'on allait faire l'ascenseur. C'était un défi que de faire mentir ces pronostics », se souvient l'atout offensif n°1 des Seinomarins. Les sombres prévisions de la presse spécialisée ont d'ailleurs été « agrandies » et affichées dans les vestiaires des Cotonniers pour que l'équipe ne les perde jamais de vue.
Pour Cheikhou Thioune, Michel Veyronnet, encore lui, a su trouver les mots justes pour galvaniser son escadron. « Dans ses discours d'avant-match, il nous rappelle que le basket, c'est d'abord un sport d'hommes. En entrant sur le terrain, on est remonté comme pas possible ». La solidarité et les vertus « de coeur » ont fait le reste. « On se parle beaucoup, on se chambre beaucoup. Même après une "tôle", on vient à l'entraînement avec le sourire pour travailler dur. On ne s'est jamais éparpillé et on a vite oublié les grosses défaites pour avancer. »
Auteur de quelques coups d'éclat à l'extérieur - victoires à Roanne (78-82) et à Villeurbanne (70-71) -, le plus petit budget de la Ligue est surtout difficile à manoeuvrer dans sa salle. « On n'y a peur de personne, on y a nos repères et on joue hyper libéré. » La SIG est bien placée pour le savoir, elle qui y a été fessée en janvier (95-83). Ce soir-là, Cheikhou Thioune avait d'ailleurs fait feu de tout bois, inscrivant 22 points assortis de 8 rebonds, pour décrocher sa deuxième meilleure éval' de la saison (26).

« On va jouer notre chance à fond à Strasbourg »

Alors qu'il leur reste encore un succès à aller chercher pour assurer définitivement leur maintien - trois revers ne les condamneraient toutefois pas automatiquement -, l'international sénégalais et ses partenaires se verraient bien jouer, à nouveau, un tour pendable aux hommes de Fred Sarre. « Ce serait bête de se faire coiffer sur le fil, alors on va jouer notre chance à fond à Strasbourg pour, pourquoi pas, faire un coup ». Près de trois ans après sa dernière venue, Cheikhou Thioune a bien grandi.

Régis Schneider


Essart dans le poste

Deux journalistes de RFO étaient à Antarès, mercredi dernier, à l'occasion de la demi-finale de Coupe de France entre Le Mans et la SIG (78-60), pour y tourner un sujet consacré à Steeve Essart. RFO relaie les faits et gestes du meneur guyanais depuis ses jeunes années à Levallois. Le nouvel épisode de la saga « Speedy » sera diffusé ce soir (19h30) sur France O, dans le magazine Couleurs sport.

Comme à chaque match à domicile ALSATIC TV consacrera une émission d'une demi-heure sur le match face à Rouen. (Meilleurs moments et interviews)

Diffusion le mercredi 06 mai à 17 heures
Rediffusion à 21h30 et 22h30 et 2 fois encore jeudi.

Le site Off de la SIG répond à tous les sceptiques qui pensaient que les joueurs de la SIG finiraient la saison en roue libre

sigbasket.fr a écrit:En mai, la SIG fera décidemment ce qui lui plaît et selon les délclarations conjointes de nos joueurs, hors de question de laisser Rouen (13ème au classement) prendre le dessus lors de cette rencontre, 28ème du championnat. Le match sera certes très disputé mais préparé à la perfection selon les habitudes de Fred Sarre. Et si la rencontre Le Mans - Roanne a obtenu les faveurs de Sport+, le spectacle offert par les strasbourgeois demain au Rhénus sera sans aucun doute à ne pas manquer!

Rendez-vous donc demain soir à 20H au Rhénus Sport ou suivez le match sur lnb.fr

Et pis c'est tout

mick a écrit:Le site Off de la SIG répond à tous les sceptiques qui pensaient que les joueurs de la SIG finiraient la saison en roue libre

sigbasket.fr a écrit:En mai, la SIG fera décidemment ce qui lui plaît et selon les délclarations conjointes de nos joueurs, hors de question de laisser Rouen (13ème au classement) prendre le dessus lors de cette rencontre, 28ème du championnat. Le match sera certes très disputé mais préparé à la perfection selon les habitudes de Fred Sarre. Et si la rencontre Le Mans - Roanne a obtenu les faveurs de Sport+, le spectacle offert par les strasbourgeois demain au Rhénus sera sans aucun doute à ne pas manquer!

Rendez-vous donc demain soir à 20H au Rhénus Sport ou suivez le match sur lnb.fr

Et pis c'est tout

Tu veux que je te ressorte les déclarations de Darrigand après l'éviction de Girard ? Pire que des politiciens ces guerriers !

La personne qui a rédigé ça en revient presque à remettre en cause le choix de Sport+ de diffuser MSB-Roanne plutôt que SIG-Rouen

DNA du 05 mai 2009

Basket-ball / SIG - Rouen, ce soir (20h)

L'art et la manière

Battue lors des quatre dernières journées de championnat, la SIG tentera de renouer avec le succès, ce soir, face à Rouen. Au delà du résultat, Frédéric Sarre attachera une grande importance à la manière. A l'approche des play-offs, les Alsaciens doivent en effet impérativement retrouver les valeurs qui faisaient leur force.
Elle s'appelle Nikita. Invitée récemment au Rhenus par le département marketing de la SIG, cette artiste allemande y a ressenti de bonnes vibrations, lesquelles lui ont inspiré la réalisation d'une toile. Les basketteurs strasbourgeois ont d'ailleurs été mis à contribution, plongeant leurs mains dans la peinture pour apposer leurs paumes sur ce grand format destiné à être accroché, dans un premier temps, dans l'espace VIP, avant d'être exposé aux yeux du grand public. L'oeuvre a été intitulée « Rebond d'art ».

« Si on ne joue que pour gagner, on risque de passer à côté de l'essentiel »

De « Rebond d'art » à rebondir, il n'y a que quelques lettres. Et rebondir, la troupe de Fred Sarre ne demande assurément pas mieux, elle qui reste sur quatre défaites de rang en championnat et vient de boucler un mois d'avril « catastrophique » de l'aveu même de son stratège. Alors oui, ce soir contre Rouen, les Strasbourgeois tenteront de renouer avec un succès qui les fuit depuis le 24 mars, et le match avancé contre Roanne (96-69). « Les joueurs, l'entourage ont besoin de victoires », confirme le coach.
Cela suppose donc de mettre au pas une formation rouennaise plutôt bien notée sur l'ensemble de la saison. « C'est une équipe qui a tenu la route et fait le championnat qu'elle devait faire », relève Frédéric Sarre. Victorieux à l'aller (95-83) et fervents prosélytes de la défense de zone, les visiteurs ont quelques arguments à faire valoir pour contrarier les desseins alsaciens. « C'est une équipe qui ne nous sied pas forcément », confirme l'entraîneur.
Cette première rencontre de la semaine, prélude à la venue de Chalon dès vendredi, constitue en tout cas l'occasion rêvée de renouer avec certaines vertus quelque peu égarées ces temps-ci, de remettre la main sur ce fonds de jeu qui faisait la force de la SIG au début de la phase retour. « C'est un bon cas d'école pour essayer de tenir deux ou trois choses, offensivement et défensivement, et ne pas les perdre de vue », poursuit Fred Sarre.
Au delà du résultat brut, l'entraîneur strasbourgeois portera donc une attention toute particulière à la manière. La (re)construction, la progression et la production priment sur la conclusion. « Si on ne joue que pour gagner à tout prix, on risque de passer à côté de ce qui sera essentiel plus tard. Ce que je voudrai avant toute chose, c'est retrouver fluidité et consistance. Il est important de se remettre dans une forme de jeu et d'intensité qui nous permette d'aller voir plus loin que le match de Rouen. »
A l'horizon se profilent en effet déjà les play-offs. Le grand raout de fin d'année va arriver très rapidement et les coéquipiers de Sacha Giffa doivent se servir de leurs derniers rendez-vous en saison régulière comme d'un tremplin. Peu importe, dès lors, l'adversaire, « il nous faut nous recentrer sur nous et ancrer durablement certaines choses pour pouvoir les répéter en play-offs. On n'aura pas l'avantage du terrain, alors autant se positionner dans un niveau de jeu qui nous permette de nous opposer. »

« Écrire le plus beau chapitre possible, avec la plus belle plume qui soit »

Dans l'esprit du coach, les trois matches qui restent au programme des Sigmen constituent donc les trois volets d'un seul et même triptyque. « On rajoutera des objectifs à atteindre contre Chalon et à Orléans, afin de pouvoir lutter dans les matches qui nous attendent ensuite et d'écrire le plus beau chapitre possible, avec la plus belle plume qui soit », conclut Fred Sarre. Un triptyque pour conjuguer l'art et la manière ? Nikita apprécierait sûrement.

Régis Schneider


Sans Williams, avec Hachad

Steeve Essart (migraine ophtalmique) a manqué l'entraînement d'hier matin. Le meneur de jeu de la SIG tiendra toutefois sa place ce soir. Le SPO Rouen sera, lui, toujours privé de son intérieur franco-américain et capitaine Darnell Williams, victime d'une fracture du tibia gauche le 4 avril contre Le Havre (88-81). L'entorse de la cheville de Mohamed Hachad, la semaine dernière, n'est en revanche plus qu'un mauvais souvenir. L'arrière rouennais, utilisé aussi à la mène, sera donc opérationnel.


20 Minutes du 05 mai 2009

La SIG préfère avancer avec des oeillères

Alors que la SIG accueille Rouen, ce soir à 20 h, puis Chalon-sur-Saône, vendredi, Frédéric Sarre refuse d'évoquer la semaine qui attend son équipe. D'abord, celle-ci a déjà acquis sa qualification pour les play-offs de Pro A : les trois derniers matchs de la saison régulière vont permettre d'affiner le tableau des quarts de finale du championnat (à partir du 23 mai) et les noms des deux équipes reléguées. Ensuite, l'entraîneur strasbourgeois ne souhaite pas regarder plus loin que l'horizon rouennais. Certains auraient dit : « On prend les matchs les uns après les autres. » Lui, parle d'un projet de jeu pour les play-offs.

« L'idée, c'est la construction. Nous sommes dans une phase où il est important de garantir certaines choses dans notre jeu, les ancrer pour pouvoir les refaire ensuite », explique Frédéric Sarre. En effet, aujourd'hui, la SIG reste sur quatre défaites en championnat et une élimination au Mans en demi-finale de Coupe de France. Laps de temps pendant lequel l'équipe a perdu son fonds de jeu, qui s'est délité en avril après un premier trimestre « cohérent » (neuf victoires, trois défaites dont une à Rouen 95-83).

« On doit retrouver de la fluidité, de la consistance, martèle l'ancien stratège palois. Il faut se recentrer sur nos attitudes, nos comportements. » Alors bien sûr, il espère une victoire contre Rouen, - « une formation pas facile à manoeuvrer » -, ce soir, car « les joueurs, le club, les supporters en ont besoin ». Mais avant tout, Sarre veut de la cohérence dans le jeu pratiqué par son groupe, quitte à encaisser un sixième revers consécutif. « Si on ne joue que la victoire, on risque de passer au travers plus tard », affirme-t-il. Ce qui sera emmagasiné face à Rouen, devra « être maintenu en mémoire et complété de nouveaux éléments ensuite pour être plus armé pour les play-offs », conclut Frédéric Sarre. Car l'objectif est là, avoir une SIG compétitive en quart de finale. Et ce, quel que soit l'adversaire. W

Floréal Hernandez

L'Alsace du 05 mai 2009

Basket-ball SIG : remettre le moteur en route

En panne depuis quatre journées de Pro A, les Strasbourgeois affrontent le SPO Rouen ce soir (20 h) au Rhénus avec l’envie de retrouver le chemin de la victoire, mais aussi de se rassurer sur le plan du jeu.

Même si la qualification pour les play-offs, objectif numéro un du club cette saison, est d’ores et déjà acquise depuis dix jours, la SIG ne vit pas une période flamboyante avec quatre revers de rang en Pro A et seulement deux victoires – en Coupe de France — lors de ses sept derniers matches. Alors, la 28 e rencontre de la saison qui l’oppose à Rouen est importante à double titre : tout d’abord pour stopper cette mauvaise série mais aussi pour retrouver une certaine qualité de jeu qui lui fait cruellement défaut depuis quelque temps. « Evidemment, la victoire est essentielle, voir très importante, mais ce que je voudrais avant tout, c’est retrouver de la constance et de la fluidité dans le jeu », confirme Frédéric Sarre. « Il faut se remettre dans une forme de stabilité et de construction, ça passe par Rouen mais on doit voir plus loin également. »
Pour l’entraîneur strasbourgeois, les trois derniers matches de la saison régulière – Rouen ce soir, Chalon-sur-Saône vendredi, toujours au Rhénus, et le déplacement à Orléans mercredi – sont donc l’occasion de préparer au mieux le premier tour des play-offs qui débute le 23 mai prochain. « Peu importe notre adversaire, je tiens absolument à ce qu’on soit prêt pour présenter quelque chose qui tient la route », précise même Fred Sarre.

« Se concentrer sur nous-mêmes »

La première des trois marches avant ces play-offs offre à la SIG un adversaire à sa portée. Pourtant, même s’ils ne pointent qu’à la 13 e place du classement, les Rouennais aiment titiller les grosses armadas du championnat comme le montre le succès de prestige à Villeurbanne (70-71), leader du championnat, ou la courte défaite face à Orléans (68-70), son dauphin. Mais avec trois revers d’affilée, et privé de son intérieur Darnell Williams, blessé, le SPO n’est pas forcément en grande forme actuellement. Comme c’est le cas pour la SIG également, le prudent coach alsacien se méfie tout de même énormément de la formation entraînée par Michel Veyronnet. « Rouen n’est pas une équipe facile à manœuvrer. Ce qu’ils font dans la manière de défendre et de s’opposer ne nous convient pas vraiment. Lors du match aller, on s’était cassé les dents sur la mixité des défenses de zone proposée. Ça va nous poser une nouvelle fois un bon cas d’école », prévient Frédéric Sarre, qui se rappelle de la défaite de ses hommes en Normandie (95-83) début janvier.
Mais au-delà de la qualité de l’adversaire du soir, le technicien bas-rhinois souhaite avant tout se focaliser sur la progression de sa propre équipe. « Même si on continue à tenir compte de nos adversaires, mais moins qu’avant, dans la préparation des matches, on veut surtout se concentrer sur nous-mêmes. Le plus intéressant est se fixer des objectifs de jeu, de s’y tenir dans la continuité en rajoutant des choses à chaque fois pour augmenter notre niveau », annonce le coach alsacien.
Absent lors de l’entraînement hier matin, le meneur de jeu Steeve Essart, victime d’une migraine ophtalmique qui l’a obligé d’observer le repos le plus complet, devrait toutefois tenir sa place au sein de l’effectif strasbourgeois. Sans la pression du résultat, les Bas-Rhinois doivent se concentrer sur le jeu et l’acquisition d’une victoire qui ferait le plus grand bien à une équipe qui veut avant tout chasser ses doutes.

Olivier Arnal

super le live lnb...

on peut avoir le live autre part?

+1 a la mi temps pour le SPO ROUEN !!!!!!!!!!!!!!

Vivement que la saison se finisse!

des news sur le score ???

merci

55 - 50 pour la SIG au 3e...

Bravo pour votre victoire !!!!!!!!!!!!!!!!! mais on reste en PRO A !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


YES !!!!!!!!!!

Victoire 79-68.

Il faudra les commentaires de ceux présents au match, mais apparemment on peut remercier Rush qui sort 31 pts à 6/11 à 3 pts. Mais il avait le ticket shoot (12/24).
Allen a de bonnes stats complètes aussi (16 pts, 6 passes, 3 reb, 3 int).

Beau match ou pas, cette victoire fait du bien au moral et casse notre spirale de défaite.

Je pense le but est de tomber sur Orléans au premier tour...

Comme ça on aura peut être 5% de chances de passer...

C'est mieux que rien...

De retour

Petit compte-rendu

15 première minutes où la SIG est en vacances (tout la panoplie, claquette lunette et crème de bronzage), pas de repli, pas d'intensité, défense gruyère, aucune défense sur les 3 pts 'au moins 4 qui font ficelles) face à une équipe de Rouen appliquée et concentrée. Le rhénus est une vraie cathédrale, l'équipe est apathique, les décisions arbitrales litigieuses auxquelles on pourrait se raccrocher ne sont pas pour nous, les joueurs gueulent, le score enfle, Darrigand nous fait sa spéciale (balle perdue suivie d'un air-ball à 3pts suivi de sifflets en 30 secondes), 40-29 pour Rouen si je ne m'abuse, on est partit par prendre une doudoune à domicile par Rouen et là encore une décision arbitrale litigieuse, le public se réveille, l'équipe monte d'intensité, le public siffle Rouen, la hargne revient et nous recollons juste avant la mi-temps.

La 2ème mi-temps est de meilleure facture et on retrouve certaines vertues en 3ème 1/4 tps, mais avec trop d'approximations et de précipitations pour faire le trou.
Rouen revient en début de 4ème et Darrigand sort...enfin, 58 - 60 pour Rouen.
Le show Rush commence et nous emmène à la victoire.

Obasohan a été en-dessous de tout mais la palme, une fois n'est pas coutume revient à Darrigand qui s'est fait larguer par son vis-à-vis une paire de fois et s'il ne scorait pas comme Toti, derrière c'était rebond défensif et panier. (Sanc compter les fautes que prenaient les autres à finir sur les aides). Demain je ferai un + - avec Darrigand sur le terrain pour voir.
Sinon, Rush fait un gros match mais il est dommage qu'il force des séquences alors qu'il est si fort dès qu'on le sert dans les espaces.
A noter un bon Lewin (bon 1er 1/4) et Simon même si on finit a 40 - 47 aux rebonds. (Sur 2ème chance on score 10 contre 20 pour Rouen)

Sport + s'est bien trompé sur le match, qu'elle bande d'amateur.

DNA du 06 mai 2009

Basket-ball / La SIG renoue avec le succès contre Rouen (79-68)

Fin de disette

Sevrée de victoires depuis plus d'un mois, la SIG a brisé la spirale de la défaite, hier soir au Rhenus, en venant difficilement à bout de Rouen (79-68). Encore en difficulté à l'approche du money-time, les Strasbourgeois ont trouvé en Brion Rush leur sauveur. Il faudra confirmer, dès vendredi, face à Chalon.
C'était une sensation oubliée depuis plus d'un mois, un petit plaisir porté disparu depuis le 24 mars et la démonstration de force contre Roanne. En battant Rouen (79-68), hier soir au Rhenus, les Strasbourgeois ont renoué avec le succès, avec cette ivresse qui s'était volatilisée au fil d'un mois d'avril chaotique, catastrophique même.
Certes, ce n'était ni le CSKA, ni le Pana qui se dressaient sur la route des Alsaciens. Mais cette levée domestique acquise contre une équipe seulement en quête de son maintien en Pro A suffit amplement au bonheur de Steeve Essart et de ses coéquipiers, à en juger par les cris de joie et autres râles de satisfaction qui ont ébranlé le vestiaire au coup de sifflet final.

« Gagner à nouveau après ce mois difficile, c'est un très grand sentiment »

Au sortir de cette période de disette qui a paru durer une éternité, quatre matches en réalité, le soulagement est perceptible. « On peut jouer mieux que cela, reconnaît, lucidement, John Allen, l'un des grands artisans de ce succès (16 points, 6 passes). Mais gagner à nouveau après le mois difficile qu'on vient de connaître, c'est un très grand sentiment ». De cette soirée « plutôt cohérente », Fred Sarre retient lui aussi « la capacité de l'équipe à repartir de l'avant ».
Tout n'a cependant pas été parfait, loin de là. Cela a même été plutôt laborieux et les Alsaciens ne sont pas loin d'avoir signé une victoire à la Pyrrhus. A côté de la plaque à l'allumage, trop permissif en défense - 28 points abandonnés dans le 1er quart -, dominé au rebond - 23 prises offensives pour le SPOR ! -, le gang strasbourgeois n'a pas exactement pris le match par le bon bout. « On joue alors trop soft, on ne bouge pas assez la balle, on agresse les intervalles les yeux fermés et on leur donne des ballons qu'ils exploitent », décrypte coach Sarre.
Reléguée à onze longueurs de son adversaire (29-40, 17e'), la SIG est sortie de sa torpeur après une faute oubliée par les arbitres, une charge de McClark sur Rush restée impunie. Le sentiment d'injustice aidant, poussés par un public ayant eu, lui aussi, le sentiment d'avoir été floué, les Alsaciens ont embrayé par un 10-0 venu gommer, tout à la fois, leurs carences et ces terribles cinq minutes vierges de tout panier au coeur du 2e quart-temps.
Pour Michel Veyronnet, cet éclat constitue le tournant de la rencontre. « On rate le coche à ce moment-là et ça nous coûte le match, juge le technicien normand. Psychologiquement, on rentre aux vestiaires affaibli alors qu'on aurait pu être plus serein. C'est dommage car il y avait certainement la place pour passer, mais on n'a pas eu cette capacité de le faire ». Fred Sarre rejoint son collègue et ami dans l'analyse. « Ça a remis un peu de sauce ».

Le talent de Brion Rush a alors fait la différence

Plus appliqués en seconde période, avec un curseur d'intensité enfin réglé en position haute, Sacha Giffa et ses partenaires sont toutefois restés, jusqu'à l'amorce du money-time (58-60, 34e'), sous la menace d'un duo Hachad - Thioune boulimique, auteur des 18 points visiteurs dans le dernier quart-temps. Le talent de Brion Rush a alors fait la différence. L'arrière strasbourgeois a scoré onze points de rang en 1'40" ( !), planté un divin 4 sur 5 à trois points dans ce dernier acte et mis le couvercle sur la rencontre. « Ils l'ont trouvé et il a été décisif dans ces moments clés », constate Michel Veyronnet.
Les Strasbourgeois n'auront guère le loisir de célébrer ce succès et devront confirmer cette embellie dès vendredi contre Chalon s/Saône, un client d'un tout autre calibre assurément. « Ce n'est pas faire injure à Rouen que de dire que les échéances à venir seront plus difficiles, ajoute Fred Sarre. J'espère en tout cas que ce match aura remis tout le monde dans le bon sens ». C'est effectivement à souhaiter.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Soudain, l'heure de Rush

Le troisième volet des aventures de Chris Tucker et Jackie Chan remonte à 2007. Mais hier soir, dans le money time, autrement dit à point nommé, c'était bien "Rush hour". Au préalable, John Allen et Sacha Giffa ont maintenu à flots une SIG branchée sur courant alternatif.
RUSH. - 35'45" de temps de jeu ; 31 pts ; 12/24 aux tirs (50 %), dont 6/11 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 4 rebonds 2, passes décisives, 2 balles perdues, 1 interception, 1 faute. Évaluation : 23.
Tellement agaçant lorsque, trop individualiste, nonchalant parfois, il plombe le jeu de la SIG comme durant le premier quart d'heure. Mais tellement admirable, magique même, lorsqu'il explose les compteurs. Plus encore dans les cinq dernières minutes, avec notamment un 4/5 à trois points de folie.
DARRIGAND. - 22'15" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) dont 1/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 2 rbds, 3 bp, 1 int, 3 ftes. Éval : 2.
Titularisé, volontaire et actif comme d'hab, il a su donner l'impulsion avant de sombrer avec les siens avant la 15e'. Il alterne le bon et le moins bon ensuite, éteignant par exemple le feu d'un panier primé capital à la 33e'.
MENDY. - 7'30" de tps de jeu ; 4 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) dont 0/1 à 3 pts ; 0 LF sur 2, 3 rbds, 1 bp. Éval : 1.
Plein de conviction, il n'est pas étranger au retour de la SIG juste avant la pause, avec notamment trois rebonds. L'un d'eux, rageur, a (re)donné le ton aux siens.
ESSART. - 17'30" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/4 aux tirs (25 %) dont 1/3 à 3 pts ; 3 rbds, 1 pd, 1 int, 1 fte. Éval : 5.
En fidèle soldat. Guère heureux lors d'un passage éclair en fin de premier quart, il a ensuite orchestré le retour strasbourgeois avant le repos, pour l'entériner juste après, d'un panier à trois points, d'un rebond défensif et d'une interception.
ALLEN. - 31'45" de tps de jeu ; 16 pts ; 6/11 aux tirs (55 %) dont 2/4 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 3 rbds, 6 pd, 3 bp, 3 int, 1 ctre, 3 ftes. Éval : 21.
Il annonce la couleur dans le premier quart temps d'un tour de passe-passe dans la raquette, d'un tir limpide à mi-distance et de deux passes décisives pour des paniers primés, confirmant d'emblée à trois points lui aussi. Ainsi sur orbite, il endosse parfaitement le costume d'homme à tout bien faire qui avait convaincu la SIG de miser sur lui.
GIFFA. - 32'15" de tps de jeu ; 9 pts ; 4/9 aux tirs (44 %) dont 1/4 à 3 pts ; 8 rbds, 3 pd, 1 bp, 3 ftes. Éval : 14.
Le Sacha tel qu'on l'aime, dans ses habits de guerrier, de capitaine de route. Et un Sacha qui se régale au combat, cela vous donne un Sacha efficace dans tous les domaines. Sa ligne de stats est édifiante.
OBASOHAN. - 12' de tps de jeu ; 2 pts ; 0/5 aux tirs dont 0/4 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rbds, 2 bp, 1 fte. Éval : -1.
Une carrière de joueur est ainsi faite. Indispensable voici quelques semaines, le Nigérian végète actuellement au creux de la vague. D'ici aux play-offs, il lui reste deux bonnes semaines pour remonter à la surface.
SIMON. - 21'45" de tps de jeu ; 6 pts ; 3/5 aux tirs (60 %) ; 6 rbds, 3 pd, 2 bp, 2 int, 2 ctres, 3 ftes. Éval : 15.
Pourquoi pas tout de suite ? Entré à la 8e', il trouve le moyen de commettre deux fautes avant la fin du quart temps initial pour enchaîner avec un rebond égaré puis un dunk raté. Il bonifie heureusement deux caviars pour confirmer le retour de la SIG avant la pause, puis s'arrache en défense, fait des misères au grand Nascimento et se refait la cerise.
LEWIN. - 18' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %) ; 6 rbds, 1 pd, 3 int, 1 ctre, 3 ftes. Éval : 10.
En grattant 4 ballons en défense en 1'30", il met la SIG dans le match en lui permettant de rappliquer de 5-13 à 12-13. Il mène son chantier habituel dans la peinture, avant d'être stoppé en plein vol par une 3e faute sévère à la 18e', puis de reprendre son labeur dans l'emballage final.

Rémy Sauer


SIG 79 Rouen 68
Rhenus Sport. 4050 spectateurs. Arbitres : MM. Gasperin, Guedin et Hosselet. Quart-temps : 24-28, 15-12 (mi-temps : 39-40), 16-10 (55-50), 24-18 (79-68).
- SIG : 31 paniers sur 71 tirs (44 %), dont 11 sur 29 à trois points (38 %), 6 LF sur 10 (60 %), 40 rebonds (Giffa dont 16 offensifs, 16 passes décisives (Allen 6), 10 interceptions, 14 balles perdues, 18 fautes. Darrigand 2, Rush 31, Obasohan 2, Giffa 9, Lewin 2, puis Mendy 4, Essart 3, Allen 16, Simon 6.
- ROUEN : 28 paniers sur 71 tirs (39 %), dont 6 sur 20 à trois points (30 %), 6 LF sur 16 (38 %), 47 rebonds (McClark 11) dont 23 offensifs, 12 passes décisives (Thioune et McClark 3), 10 interceptions, 17 balles perdues, 15 fautes. Hachad 8, Dorsey 14, Thioune 16, McClark 6, Nascimento 12, puis Toti, Low 12.
Trois balles perdues en deux minutes, 0 sur 3 à 3 pts : la SIG rate son entame. Par Thioune et Nascimento, Rouen prend ses aises (1-9, 3e'). Une saillie de Rush et deux interceptions de Lewin autorisent le rapproché strasbourgeois (12-13, 5e'). Lewin continue son chantier, Allen, très en jambes, décale Rush et la SIG prend brièvement les commandes (17-15, 7e'). Arc-bouté sur sa zone, le SPOR vire cependant en tête au 1er buzzer mot grâce à Low et Dorsey.
Fin du 1er quart : 24-28.

Les centimètres de Nascimento continuent à être source de tracas pour la SIG (26-32, 12e', puis 29-37, 16e'). Les Alsaciens déjouent de l'autre côté du terrain, malgré une volonté évidente de se passer le ballon, et Low ajoute un primé dans la musette rouennaise (29-40, 17e') ! Rush met fin à cinq minutes de dénuement en attaque. Une faute non-sifflée sur l'arrière US réveille le public et les Sigmen qui terminent en trombe ce quart en infligeant un 10-0 à leurs hôtes.
Mi-temps : 39-40.

Panier primé, interception, rebond défensif : Essart se démultiplie dès la reprise et confirme le léger mieux alsacien (42-40, 21e'). Dorsey artille à 6,25 m, mais Rush lui répond, derrière l'arc d'abord, de deux jolis mouvements dans la raquette ensuite (53-48, 27e'). La rencontre verse à nouveau dans l'approximatif. Toti manque quatre lancers-francs consécutifs et c'est un raid de Mendy qui conclut ce 3e acte.
Fin du 3e quart : 55-50.

Rouen n'abdique pas. Hachad, par deux fois au milieu du trafic, inverse la tendance (55-56, 33e'). Bloqué à quatre points après 30' de jeu, Thioune en ajoute six à son compteur au début de ce quart-temps (58-60, 34e'). L'affaire sent le roussi, mais Rush a la bonne idée de dégainer à trois reprises à longue distance avant de conclure au lay-up (69-62, 37e'). Allen griffe à son tour de loin (72-62, 38e'). Cette fois, Rouen ne reviendra pas. La SIG renoue enfin avec la victoire !
Fin du match : 79-68.


20 Minutes du 06 mai 2009

Face à Rouen, La SIG a joué aux montagnes russes

Les Strasbourgeois sont passés par tous les états, hier soir, face à Rouen (79-68). Tantôt leur basket a été flamboyant avec les arabesques de Brion Rush (31 points) et une défense à s'y briser les dents (15-0 à cheval sur la mi-temps). Tantôt la SIG a été au plus bas avec un jeu balbutié, des ballons égarés. Et ce tout au long des trente premières minutes.

« On a besoin de se recentrer sur nos comportements », clamait Frédéric Sarre, à la veille de la rencontre. Pas sûr que les dichotomies des performances technique et tactique de ses joueurs aient rassuré l'entraîneur sur ce point. En revanche, l'envie de gagner était là. Il fallait voir la hargne de John Allen au contre ou Rob Lewin gober les rebonds. Tout n'a pas été parfait, loin de là, mais la SIG met fin à une série de cinq défaites, quatre en championnat et une en Coupe. Elle devra remettre le couvert au Rhenus dès vendredi face à Chalon pour la 29e journée de Pro A. Là, elle ne devra pas répéter ses errements pour assurer définitivement sa septième place et continuer à rêver de la sixième. F. H.


Paris Normandie du 06 mai 2009

Le SPOR battu mais sauvé

BASKET-BALL. Pro A Battu hier soir à Strasbourg (79-68), le SPO Rouen a finalement appris dans le vestiaire qu'il venait d'obtenir son maintien en Pro A par la grâce de la défaite de Besançon à Toulon.
Au micro de la télévision, Michel Veyronnet commente la défaite de son équipe sur le parquet de Strasbourg (79-68), sans trop savoir quel discours adopter pour évoquer la venue de Vichy samedi aux Cotonniers. Ce match sera-t-il décisif pour le maintien ? Autour de lui, la plupart des journalistes en sont persuadés car Besançon, le seul à pouvoir contester la place du SPOR dans l'élite, était en train de réaliser un exploit à Hyères-Toulon (37-53), du moins avant que le site internet de la Ligue nationale ne tombe en carafe… Et laisse tout le monde dans l'interrogation. Et puis soudain, David Dubosc traverse le long corridor en hurlant, se jette dans les bras de Mohamed Hachad, et rassure son coach. « C'est bon, c'est fait. » Car Besançon a encore fini par s'écrouler (81-73). La venue de Vichy à Rouen servira donc de prétexte pour terminer la saison en apothéose à domicile.
Hier soir, le SPOR a récolté sans semer car il s'est fait déborder dans les dernières minutes par un seul homme, l'ailier Brion Rush, totalement incontrôlable (31 points au total, 6/11 à trois points).

Rush, le poison

L'affaire s'était pourtant bien engagée pour les Normands, particulièrement en réussite sous le cercle (3-12, 4e). A première vue, la sortie prématurée de Hachad, pénalisé de deux fautes après seulement 1'04'', n'avait pas causé de dommages. Seulement lorsque les Alsaciens entrent dans la partie, ils ne font pas dans la demi-mesure avec un 11-2, orchestré en grande partie par Allen (17-15, 8e). Le SPOR ne s'alarme pas pour autant, réplique en contre-attaque et sur des shoots millimétrés de Low et Dorsey (24-28, 10e). Les Normands dominent alors la partie, tant au niveau du rebond défensif que de l'application générale. Nascimento pose de terribles problèmes dans la raquette des Alsaciens qui ne savent plus comment s'y prendre pour contester ses coups de reins (29-40, 17e). Strasbourg, grâce à Rush, n'inscrit son premier panier dans la raquette qu'au bout de 8 minutes dans ce quart-temps.
Les Alsaciens s'énervent contre le Rouennais et s'en trouvent galvanisés, au point de revenir dans le rythme des visiteurs (39-40, 20e), soudain pris de vitesse. La SIG inflige un 15-0 sur le crâne de Normands (44-40, 22e), chez lequels seul Dorsey sort la tête hors du potage (49-48, 25e). Strasbourg prend de la marge (53-48, 28e).
Hachad reprend le jeu en main à l'orée du dernier quart-temps avec un effet positif immédiat. Le Marocain mène des raids mais gâche également quelques lancers francs (58-58, 34e). La défense en zone de Rouen ne pose pas longtemps des tracas aux Alsaciens, Rush aligne les paniers à trois points (67-62, 37e). Désespérant par sa faculté à gaspiller ses possessions (17 pertes de balles), le SPOR est désespéré par la facilité de l'ailier alsacien qui porte son équipe vers la victoire. Sans conséquence finalement.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A STRASBOURG, ALAIN GESLIN

L'équipe du 6 mai 2009

Pau descend




L'Alsace du 06 mai 2009

Basket-ball La SIG repart de l’avant

Après quatre défaites consécutives en championnat, la SIG s’est imposée hier soir face à Rouen (79-68). Même si tout ne fut pas parfait et que la décision s’est faite en fin de rencontre, les Strasbourgeois se remettent dans le sens de la marche.
Les Strasbourgeois peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Au terme d’une partie longtemps indécise, ils ont logiquement renoué avec une victoire qui les fuyait depuis plus d’un mois. « J’espère que ce match aura permis à tout le monde de se remettre dans le bon sens, analyse Frédéric Sarre. Gagner un match après une série de défaites est toujours positif. Mais, après un début de rencontre poussif, je retiens surtout que nous avons su réagir pour repartir de l’avant », se réjouit le coach strasbourgeois.
Longtemps bousculée par une bonne équipe rouennaise, la SIG a dû attendre les dernières minutes de la partie pour assurer sa 16 e victoire de la saison. « À partir de 29-40, nous avons fait un match sérieux, appliqué et nous avons été capables de monter en intensité pour trouver des solutions », ajoute le technicien bas-rhinois.
Une réaction intéressante sur le plan du jeu et surtout salvatrice tant le début de match des Strasbourgeois fut laborieux. En réussite (59 % au tir sur le premier quart), le SPO creuse un écart (3-11, 3 e) devant des Alsaciens absents durant les quatre premières minutes. Fort heureusement la rentrée de John Allen donne un peu plus de percussion à une SIG endormie par le faux rythme normand. Sous l’impulsion de son ailier US, et avec un Brion Rush qui trouve enfin la cible, les hommes de Fred Sarre signent un 14-4 pour prendre l’avantage pour la première fois (17-15, 6 e). La partie s’équilibre (24-26, 9 e) mais les Strasbourgeois retombent rapidement dans l’approximatif. Pendant 5 minutes, ils ne parviennent pas à inscrire le moindre panier et Rouen en profite pour reprendre les devants avec un Michel Nascimento très présent (29-40, 16 e).

La SIG passe la vitesse supérieure

Frustré par le déroulement de la partie, Brion Rush sonne alors le réveil alsacien sur une pénétration rageuse (31-40, 17 e). Le petit arrière strasbourgeois, pourtant bousculé par Nascimento, réclame avec véhémence, mais en vain, une faute de l’intérieur rouennais. Un fait de jeu qui aura le mérite de réveiller tout le public strasbourgeois et son équipe. La SIG passe alors la vitesse supérieure et recolle à la pause face à des Normands mis sous pression (39-40, 20 e).
À l’entrée de la seconde période, les Strasbourgeois poursuivent sur le même rythme. Lorsque Jonathan McClark met fin à la période de disette rouennaise (44-42, 22 e), plus de six minutes se sont écoulées. Mais les visiteurs sont toujours dans la partie. Même dominatrice, la SIG ne parvient pas à décrocher de valeureux Normands. Malgré le show Rush (7 points de suite) dans ce troisième quart, Strasbourg ne mène que de cinq petits points avant la dernière partie de la rencontre (55-50, 30 e).
Un petit matelas insuffisant puisque les visiteurs refont immédiatement leur retard sur une pénétration acrobatique du meneur Mohamed Hachad (55-56, 32 e). Peu adroit jusque-là (avec un petit 2/6) à longue distance, Brion Rush (31 pts en tout) réussit trois de ses quatre tentatives suivantes qui permettent à son équipe de reprendre les devants (69-62, 37 e). Très bon hier soir (16 pts et 6 pd), John Allen donne définitivement une victoire méritée à la SIG sur un panier à trois points venu d’ailleurs à deux minutes du terme (72-62, 38 e). Avec ce succès arraché en toute fin de partie, la SIG se rassure avant la réception de Chalon-sur-Saône et le déplacement à Orléans mercredi prochain en conclusion de la saison.

Olivier Arnal

a noter un très mauvais arbitrage catastrophique j'ai jamais vu les supporters aussi enervés!!! Des fautes enormes pas sifflées ! ! ! Arbitrage médiocre ! ! !

djoliv67 a écrit:a noter un très mauvais arbitrage catastrophique j'ai jamais vu les supporters aussi enervés!!! Des fautes enormes pas sifflées ! ! ! Arbitrage médiocre ! ! !

En tous les cas, ça a réveillé les joueurs et le public, et ça a peut ètre permis de revenir dans le match après la 15ème minute.

Petit reportage sur la victoire de hier à 4m18

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1214part2

Sinon voici un petit + / - sur Steeve et Gauthier au fil du score

G : 19 - 20 : - 1
S : 29 - 32 : - 2
G : 29 - 40 : - 8
S : 51 - 48 : + 14
G : 58 - 60 : - 5
S : 79 - 68 : + 13

Après c'est peut-être juste une coincidence

mick a écrit:Petit reportage sur la victoire de hier à 4m18

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1214part2

Sinon voici un petit + / - sur Steeve et Gauthier au fil du score

G : 19 - 20 : - 1
S : 29 - 32 : - 2
G : 29 - 40 : - 8
S : 51 - 48 : + 14
G : 58 - 60 : - 5
S : 79 - 68 : + 13


Après c'est peut-être juste une coincidence

La stat qui fait mal

Essart : +25
Darrigand : - 14 (!)

Cette statistique est disponible à chaque match sur NBA.com. Heureusement pour Darrigand, elle ne figure pas sur les stats de la ligue française

pour avoir assisté au match,c'est cette faute non-sifflée sur rush de mcclark qui a réveillé l'équipe et le public.notre intensité défensive a alors augmenté et tout le monde s'est mis au diapason.
je noterais le très bon match d'allen qui a pris ses responsabilités en attaque(prendre un shoot à 7mètres en fin de possession à 1min30 de la fin faut le faire!),très constant en défense et peut-etre le plus motivé de l'équipe.il est vrai qu'obasohan a raté tous les tirs ouverts qu'il a eus.
surpris par les stats de giffa,je l'avais trouvé plutôt inexistant avant qu'il se chauffe avec mcclark et se réveille.
je noterais quand même qu'il y avait quand même une volonté de se passer la balle dans l'équipe et plus de motivation chez certains joueurs que d'autres.

pour les PÖ,c'est pas gagné qu'on joue orléans vu qu'ils ont rejoint l'asvel en tête,ya plus de chance qu'on prenne le SLUC ou LeMans.

françois a écrit: pour les PÖ,c'est pas gagné qu'on joue orléans vu qu'ils ont rejoint l'asvel en tête,ya plus de chance qu'on prenne le SLUC ou LeMans.

Je pense pas qu'on puisse tomber sur le SLUC. Normalement le SLUC devrait battre Orléans chez soi vendredi, puis ira à l'ASVEL pour une finale du championnat, s'ils gagnent ils passent devant l'ASVEL, s'ils perdent ils seront probablement repassé par Orléans qui devraient nous battre. S'ils gagnent à l'Astrobale, ils passent l'ASVEL et finnissent premiers. Attention, ce ne sont que des suppositions de ma part.

Ensuite, ça si ça devait se jouer au panier average, la situation est actuellement la suivante /

ASVEL - Orléans ( -6 / + 12 ) +6 pour l'ASVEL
SLUC - Orléans ( -5/ à jouer à Nancy) + 5 pour Orléans
ASVEL - SLUC (- 3 / à jouer à ASVEL) + 3 pour le SLUC

enfin, il reste 2 matchs à jouer concernant ce trio

françois a écrit:
je noterais quand même qu'il y avait quand même une volonté de se passer la balle dans l'équipe et plus de motivation chez certains joueurs que d'autres.

Peux-tu citer des noms?