PRO A 22ème journée : SIG - LE HAVRE

Roanne, le premier vrai tournant de la saison !

Merci à tous pour le relais

DNA du 22 mars 2009

Basket-ball / La SIG s'impose face au Havre (88-83)

Crispant, mais précieux

Restés jusqu'au bout sous la menace d'une équipe havraise redoutable en périphérie, les Strasbourgeois ont préservé l'essentiel (88-83), hier soir au Rhenus. Cette quatrième levée de rang, la septième en huit matches, permet aux Alsaciens de se projeter avec appétit sur la venue de Roanne après-demain.
La SIG ne s'accommode pas toujours bien, cette année, du statut de favori. Plus à l'aise lorsqu'il leur faut endosser le costume de l'outsider n'ayant rien à perdre, du challenger en embuscade, les Strasbourgeois éprouvent régulièrement des difficultés dès lors qu'ils se présentent sur le parquet avec l'étiquette de vainqueur en puissance.
Ce diagnostic leur a valu, récemment, d'être humilié par Dijon au Rhenus ou encore accroché, durant 25 minutes, par Besançon. Hier soir, face à un autre cancre de la division, la bande à Fred Sarre a une nouvelle fois été bousculée et n'a plié l'affaire que dans les deux dernières minutes (88-83).
« Ce championnat est plutôt compliqué, a relevé le coach strasbourgeois. Tout le monde est capable de battre tout le monde. Et ce n'était, une nouvelle fois, pas un match facile ».

« On fait de la passe à dix autour de la raquette, sans percussion »

Pas facile en effet, voire franchement crispant. Le Havre vaut mieux que son classement actuel, avait dit en substance le technicien alsacien la veille du match. Le jugement s'est vérifié. « Ils nous ont mis dans un faux rythme en installant le leur et ont trouvé beaucoup d'espaces, rapporte Gauthier Darrigand. Nous, on n'a pas réussi à les amener là où on voulait en défense ». « On a fait preuve d'un bon état d'esprit, on a été présent pendant quarante minutes, sans perdre trop de ballons », confirme Jean Manuel Sousa, le coach normand.
Porté par la doublette TJ Thompson (26 points, 6 passes) et Marcus Slaughter (23 pts, 12 rebonds), le STB a ainsi fait mieux que résister, comblant à chaque fois son retard après les deux coups de reins strasbourgeois. Dans leur quête d'exploit, les Normands ont aussi pu s'appuyer sur leur adresse à trois points (56 % à la fin du 3e quart-temps), à l'image d'un Bingo Merriex efficace dans cet exercice (4 sur 7 pour lui qui tournait à 28 % avant cette rencontre).
Revenu à la hauteur de son hôte au début du dernier acte, avant de le dépasser (69-70, 34e'), Le Havre a été tout près de réussir un gros coup. « On fait de la passe à dix autour de la raquette, sans percussion. On ne tire pas profit de nos sorties d'écrans », déplore Fred Sarre.
« Si on parvient à rester deux ou trois minutes en tête, à mettre les deux ou trois shoots ouverts qu'on manque, ce n'est plus le même match », soupire Fabien Causeur. « Il aurait fallu un peu plus de réussite dans les moments importants pour les faire douter », acquiesce coach Sousa.

« Il y a quelque temps, ce match-là, on le perd. Là, on le gagne »

L'emballage final a cependant été strasbourgeois. Avec un TJ Thompson coupé du jeu par Steeve Essart, Le Havre a patiné en attaque dans le money-time. « On a durci le jeu, posé nos écrans, retrouvé de la vitesse et du passing-game », reprend Gauthier Darrigand.
Trois paniers primés et un Brion Rush décisif dans les derniers instants ont, à l'arrivée, permis à la SIG de s'adjuger son quatrième succès consécutif, le septième en huit matches.
« Il y a quelque temps, ce match-là, on le perd. Là, on le gagne, conclut Fred Sarre. Dans la difficulté, on a été capable d'aller jusqu'au bout. J'espère que cela atteste d'une vraie progression ». Cela permet aussi d'aborder avec gourmandise la venue de Roanne dès mardi.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Un Rush de gala

Bien secondé par Simon dans la raquette et par Obasohan au moment de vérité, le meilleur marqueur de la SIG a encore été l'artisan majeur du succès face au Havre hier.
RUSH. - 35'45 de temps de jeu ; 24 pts ; 9 sur 19 aux tirs (47 %), dont 5/9 à 3 pts (56 %) ; 1 LF sur 2 (50 %), 6 rebonds, 6 passes décisives, 2 interceptions, 2 ballons perdus, 3 fautes. Évaluation : 25.
On a vu un Rush sobre, efficace, plutôt altruiste avec le souci d'impliquer Simon notamment, bref un Rush comme on l'aime. A coup de paniers au buzzer et souvent longue distance, il a incontestablement fait la différence.
DARRIGAND. - 16' de tps de jeu ; 7 pts ; 3/4 aux tirs (75 %), dont 1/2 à 3 pts (50 %) ; 2 rbd, 6 pd, 1 int, 2 bp, 3 fte. Éval : 14.
Dans le cinq de départ, le meneur a cherché à orienter le trafic et à limiter la menace Thompson. Il n'y a pas vraiment réussi et a été dominé dans des proportions trop importantes.
MENDY. - 7' de tps de jeu ; 4 pts ; 1/2 aux tirs (50 %), dont 0/1 à 3 points ; 2 LF sur 2 (100 %) ; 1 contre. Éval : 4.
Amené à faire souffler Giffa, le joueur formé au club a su se rendre utile dans les intervalles et agrémenter joliment les miettes qu'il a su arracher.
ESSART. - 24' de tps de jeu ; 8 pts ; 2/6 aux tirs (33 %), dont 2/5 à 3 points (40 %) ; 2 LF sur 2 (100 %) ; 1 rbd, 4 pd, 1 fte. Éval : 9.
Le Guyanais a d'abord été au diapason de son comparse Darrigand, mais a haussé le rythme dans le 4e quart-temps pour éviter que le meneur d'en face ne devienne le héros du soir. Quelques flèches ont achevé de convaincre de la solidité de sa sortie.
ALLEN. - 27'30 de tps de jeu ; 7 pts ; 3/8 aux tirs (38 %) dont 1/5 à 3 pts (20 %) ; 3 rbd, 5 pd, 2 int, 2 bp, 2 fte. Éval : 10.
Tout feu tout flamme, comme d'habitude, l'ancien de la Bundesliga apparaît toujours aux limites du génie et du n'importe quoi. Dans le cinq de départ, il a été l'auteur de quelques éclairs intéressants mais s'est montré trop intermittent.
GIFFA. - 33' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/7 aux tirs (14 %) dont 0/3 à 3 pts ; 7 rbd, 1 pd, 1 ctre, 4 fte. Éval : 4.
Le n°10 a tenté de montrer l'exemple en durcissant le combat dans les raquettes. Auteur d'une belle moisson de rebonds, il a néanmoins trop gâché en attaque, a souffert mille maux face à Merriex, mais a été en première ligne dans le combat défensif décisif de la dernière heure.
OBASOHAN. - 16'45 de tps de jeu ; 11 pts ; 4/6 aux tirs (66 %), dont 3 sur 3 à 3 points (100 %) ; 1 rbd, 1 bp, 2 fte. Éval : 9.
L'homme de Houston a longtemps traversé le match comme une ombre, laissant la place à Allen. Il a cependant été inestimable dans le « money time » quand le match s'est joué.
SIMON. - 21'30 de tps de jeu ; 14 pts ; 7/12 aux tirs (58 %) ; 5 rbd, 2 bp, 1 ctre, 2 fte. Éval : 13.
Le grand de la SIG a été la poutre du jeu alsacien en irriguant la marque du secteur intérieur. A dignement rivalisé avec le redoutable Slaughter.
LEWIN. - 18'30 de tps de jeu ; 11 pts ; 5/6 aux tirs (83 %) ; 1 LF sur 2 (50 %) ; 6 rbd, 1 pd, 1 int, 1 ctre, 3 fte. Éval : 18.
Handicapé par les fautes, dont une 3e fort stupide, le Jamaïcain a livré une production quelconque. Plutôt solide dans les statistiques, il est l'auteur d'un match en trompe l'oeil.

Fr.N.

Repères

SIG 88 - Le HAVRE 83
Rhenus Sport. 4 500 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Karaquillo et Dubois. Quart-temps : 21-16, 22-21 (mi-temps : 43-35), 24-30 (67-65), 21-18 (88-83).
- SIG : 35 paniers sur 70 tirs (50 %), dont 12 sur 28 à trois points (43 %), 6 LF sur 8 (75 %), 38 rebonds (Giffa 7) dont 15 offensifs, 23 passes décisives (Rush et Darrigand 6), 6 interceptions, 11 balles perdues, 18 fautes. Darrigand 7, Rush 24, Allen 7, Giffa 2, Simon 14, puis Essart 8, Mendy 4, Obasohan 11, Lewin 11.
- LE HAVRE : 31 paniers sur 69 tirs (45 %), dont 10 sur 23 à trois points (43 %), 11 LF sur 18 (61 %), 35 rebonds (Slaughter 12) dont 16 offensifs, 16 passes décisives (Thompson 6), 6 interceptions, 8 balles perdues, 12 fautes. Thompson 26, Causeur 6, Laing 11, Slaughter 23, Merriex 14, puis Jomby, Bojic, Duport, Strong 3.

La SIG vendange ses premiers shoots ouverts (0/4 à trois points après 3'30") et le Havre prend ses aises (0-6, 4e'), après deux alley-hoop identiques entre Thompson et Slaughter. Les intérieurs normands se distinguent - 8 pts, 2 contres pour Slaughter, deux paniers primés pour Merriex -, mais la SIG se ressaisit grâce à Rush (10 pts dans ce quart).
Fin du 1er quart : 21-16.

La défense strasbourgeoise est bien mieux en place et Lewin conclut le 15-0 de la bande à Sarre (27-16, 12e'). Les visiteurs se rebiffent sous l'impulsion de Thompson (9 pts dans ce quart), mais le collectif alsacien - déjà huit marqueurs à la pause - et l'adresse d'Obasohan permettent de contenir la menace (39-30, 18e').
Mi-temps : 43-35.

Incarnée par Laing et Merriex, la réussite havraise ne se dément pas - 7/11 à 6,25 m à cet instant - et le STB rétablit la parité (43-43, 22e'). Simon sonne le tocsin, Rush griffe à trois points (59-50, 26e'), mais ce diable de Merriex gomme ce débours (59-58, 27e'). Tout reste à faire...
Fin du 3e quart : 67-65.

Laing fructifie son 4e rebond offensif, Slaughter, sur la ligne de réparation, place les Normands aux commandes (69-70, 34e'). Trois primés, signés Obasohan, Rush et Essart rendent l'atmosphère un peu plus respirable (83-78, 38e'). Rush - rebond défensif et panier dans la foulée - verrouille le succès alsacien (85-79, 38e'). Mais que ce fut dur...
Fin du match : 88-83.

R. Sch.


L'Alsace du 22 mars 2009

Basket-ball : la SIG se fait peur

Les Strasbourgeois ont souffert pour s’imposer face au STB Le Havre hier soir au Rhénus (88-83). Ils signent tout de même une quatrième victoire d’affilée et grimpent à la troisième place du classement.

Une semaine après l’exploit en terre villeurbannaise, la SIG a connu les pires difficultés pour se débarrasser hier soir d’une hargneuse équipe havraise emmenée par un TJ Thompson des grands soirs. Mais au terme d’un match crispant, les hommes de Frédéric Sarre ont fait la différence en toute fin de rencontre. « Le Havre a bien joué le coup en nous amenant dans un faux rythme. Mais on a réussi à retrouver notre jeu rapide, et avec un peu de réussite à trois points, on a pu arracher une victoire, ce qui est positif pour la suite », souligne Gauthier Darrigand, le meneur de jeu strasbourgeois, satisfait de la tournure des événements.
Pourtant, ce sont les Havrais qui rentrent le mieux dans la partie avec un Slaughter efficace sous les paniers face à une SIG maladroite (0-6).
Il faut attendre la 4e minute pour voir les deux premiers points strasbourgeois par Brion Rush (2-6). Merriex et Slaughter permettent au Havre de mener les débats (9-13 puis 12-16) avant que la SIG ne sonne enfin la charge sur un panier primé de Darrigand. Les Alsaciens prennent alors l’avantage pour la première fois de la partie (17-16, 8e) et assènent ensuite un cinglant 15-0 à des Havrais dépassés par la vitesse strasbourgeoise (27-16, 12e).

La SIG menée

Mais les visiteurs ne s’avouent pas vaincus pour autant et TJ Thompson, invisible jusqu’à là, retrouve son adresse loin du cercle (9 pts à 2/3 à 3 points dans le deuxième quart temps). Dans son sillage, le STB recolle à la marque assez rapidement (34-30, 16e).
A la pause, La SIG ne parvient toujours pas à faire plier une équipe havraise accrocheuse (43-37, 20e). Tellement accrocheuse qu’elle va revenir à la marque sur deux tirs à 6,25 m de Laing puis Merriex (43-43, 21e).
Une nouvelle fois, les Strasbourgeois réagissent en signant un 9-0 pour repousser des Havrais redevenus pressants (56-47, 25e). Mais ce diable de TJ Thompson (8 points de suite), bien aidé par un Merriex omniprésent, remet son équipe dans le sillage d’une SIG qui a de plus en plus de mal à trouver des solutions en attaque (59-58, 61-60, 64-63). En abordant le dernier quart temps avec seulement deux points d’avance (67-65), les Alsaciens s’exposent dangereusement. Strasbourg se retrouve même mené pour la première fois depuis le premier quart temps après un lancer franc de Slaughter (69-70, 34e). A longue distance, Obasohan, Rush puis Essart se réveillent enfin, Le Havre rompt mais ne plie pas (83-79, 38e).
Il faut attendre la dernière minute pour voir la SIG se mettre définitivement à l’abri (85-79) sur une ultime pénétration d’un Brion Rush décisif encore hier soir (24 pts, 6 rbds et 6 passes). « Je suis satisfait d’avoir gagné un match aussi difficile parce qu’en début de saison, on l’aurait sûrement perdu. Les gars ont été réactifs en fin de partie et on a su bien gérer les ballons importants », souligne un Frédéric Sarre soulagé.
Avec ce succès, la SIG grimpe à la troisième place du classement à égalité de point avec la Chorale de Roanne qui sera au Rhénus mardi soir pour un choc qui s’annonce « chaud bouillant ».

Olivier Arnal

Pour signer mon retour

Victoire crispante tant la SIG semblait prendre le match à la légère et Le Havre pouvait s'appuyer sur deux super joueurs que sont Thomson et Slaughter.

J'ai été surpris de l'attitude d'Obasohan et du coaching de Sarre! Ce dernier ne le faisant rentrer qu'à la 13ème minute? Une fois sur le terrain ce bon vieux Derrick semblait perdu et peu concerné, comme s'il était ailleurs. Un petit coup de moins bien? Ou l'esprit tourné vers la négociation d'un contrat pour l'année prochaine?

Quelqu'un à une explication?

Oui, surprenant de voir Derrick jouer si peu, surtout vu son apport en ce moment et hier encore il a mis 3/3 à trois points. Brion a été excellent.

Bravo au STB et a Slaughter pour avoir fait le spectable, notamment en début de match avec plusieurs alley-oops d'affilé.

On gagne mardi, on est LEADERS de la Pro A.

Petit reportage de France 3 Alsace sur le match

http://alsace.france3.fr/info/52718865-fr.php

Cholet vient de passer un 19-2 au Mans...

le match de roanne promet avec des gros duels à tous les postes(simon-n'sonwu,rush-monroe,obasohan-harper) entre 2 équipes en forme actuellement.et en effet si une place de leader ne se refuse pas, il faut surtout assurer une place dans les 4 premiers pour l'avantage du terrain au 1er tour des PO parce que je nous vois mal quand même aller jouer les 2 premières places.

mick a écrit:Merci à tous pour le relais

DNA du 22 mars 2009

Basket-ball / La SIG s'impose face au Havre (88-83)

Crispant, mais précieux

Restés jusqu'au bout sous la menace d'une équipe havraise redoutable en périphérie, les Strasbourgeois ont préservé l'essentiel (88-83), hier soir au Rhenus. Cette quatrième levée de rang, la septième en huit matches, permet aux Alsaciens de se projeter avec appétit sur la venue de Roanne après-demain.
La SIG ne s'accommode pas toujours bien, cette année, du statut de favori. Plus à l'aise lorsqu'il leur faut endosser le costume de l'outsider n'ayant rien à perdre, du challenger en embuscade, les Strasbourgeois éprouvent régulièrement des difficultés dès lors qu'ils se présentent sur le parquet avec l'étiquette de vainqueur en puissance.
Ce diagnostic leur a valu, récemment, d'être humilié par Dijon au Rhenus ou encore accroché, durant 25 minutes, par Besançon. Hier soir, face à un autre cancre de la division, la bande à Fred Sarre a une nouvelle fois été bousculée et n'a plié l'affaire que dans les deux dernières minutes (88-83).
« Ce championnat est plutôt compliqué, a relevé le coach strasbourgeois. Tout le monde est capable de battre tout le monde. Et ce n'était, une nouvelle fois, pas un match facile ».

« On fait de la passe à dix autour de la raquette, sans percussion »

Pas facile en effet, voire franchement crispant. Le Havre vaut mieux que son classement actuel, avait dit en substance le technicien alsacien la veille du match. Le jugement s'est vérifié. « Ils nous ont mis dans un faux rythme en installant le leur et ont trouvé beaucoup d'espaces, rapporte Gauthier Darrigand. Nous, on n'a pas réussi à les amener là où on voulait en défense ». « On a fait preuve d'un bon état d'esprit, on a été présent pendant quarante minutes, sans perdre trop de ballons », confirme Jean Manuel Sousa, le coach normand.
Porté par la doublette TJ Thompson (26 points, 6 passes) et Marcus Slaughter (23 pts, 12 rebonds), le STB a ainsi fait mieux que résister, comblant à chaque fois son retard après les deux coups de reins strasbourgeois. Dans leur quête d'exploit, les Normands ont aussi pu s'appuyer sur leur adresse à trois points (56 % à la fin du 3e quart-temps), à l'image d'un Bingo Merriex efficace dans cet exercice (4 sur 7 pour lui qui tournait à 28 % avant cette rencontre).
Revenu à la hauteur de son hôte au début du dernier acte, avant de le dépasser (69-70, 34e'), Le Havre a été tout près de réussir un gros coup. « On fait de la passe à dix autour de la raquette, sans percussion. On ne tire pas profit de nos sorties d'écrans », déplore Fred Sarre.
« Si on parvient à rester deux ou trois minutes en tête, à mettre les deux ou trois shoots ouverts qu'on manque, ce n'est plus le même match », soupire Fabien Causeur. « Il aurait fallu un peu plus de réussite dans les moments importants pour les faire douter », acquiesce coach Sousa.

« Il y a quelque temps, ce match-là, on le perd. Là, on le gagne »

L'emballage final a cependant été strasbourgeois. Avec un TJ Thompson coupé du jeu par Steeve Essart, Le Havre a patiné en attaque dans le money-time. « On a durci le jeu, posé nos écrans, retrouvé de la vitesse et du passing-game », reprend Gauthier Darrigand.
Trois paniers primés et un Brion Rush décisif dans les derniers instants ont, à l'arrivée, permis à la SIG de s'adjuger son quatrième succès consécutif, le septième en huit matches.
« Il y a quelque temps, ce match-là, on le perd. Là, on le gagne, conclut Fred Sarre. Dans la difficulté, on a été capable d'aller jusqu'au bout. J'espère que cela atteste d'une vraie progression ». Cela permet aussi d'aborder avec gourmandise la venue de Roanne dès mardi.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Un Rush de gala

Bien secondé par Simon dans la raquette et par Obasohan au moment de vérité, le meilleur marqueur de la SIG a encore été l'artisan majeur du succès face au Havre hier.
RUSH. - 35'45 de temps de jeu ; 24 pts ; 9 sur 19 aux tirs (47 %), dont 5/9 à 3 pts (56 %) ; 1 LF sur 2 (50 %), 6 rebonds, 6 passes décisives, 2 interceptions, 2 ballons perdus, 3 fautes. Évaluation : 25.
On a vu un Rush sobre, efficace, plutôt altruiste avec le souci d'impliquer Simon notamment, bref un Rush comme on l'aime. A coup de paniers au buzzer et souvent longue distance, il a incontestablement fait la différence.
DARRIGAND. - 16' de tps de jeu ; 7 pts ; 3/4 aux tirs (75 %), dont 1/2 à 3 pts (50 %) ; 2 rbd, 6 pd, 1 int, 2 bp, 3 fte. Éval : 14.
Dans le cinq de départ, le meneur a cherché à orienter le trafic et à limiter la menace Thompson. Il n'y a pas vraiment réussi et a été dominé dans des proportions trop importantes.
MENDY. - 7' de tps de jeu ; 4 pts ; 1/2 aux tirs (50 %), dont 0/1 à 3 points ; 2 LF sur 2 (100 %) ; 1 contre. Éval : 4.
Amené à faire souffler Giffa, le joueur formé au club a su se rendre utile dans les intervalles et agrémenter joliment les miettes qu'il a su arracher.
ESSART. - 24' de tps de jeu ; 8 pts ; 2/6 aux tirs (33 %), dont 2/5 à 3 points (40 %) ; 2 LF sur 2 (100 %) ; 1 rbd, 4 pd, 1 fte. Éval : 9.
Le Guyanais a d'abord été au diapason de son comparse Darrigand, mais a haussé le rythme dans le 4e quart-temps pour éviter que le meneur d'en face ne devienne le héros du soir. Quelques flèches ont achevé de convaincre de la solidité de sa sortie.
ALLEN. - 27'30 de tps de jeu ; 7 pts ; 3/8 aux tirs (38 %) dont 1/5 à 3 pts (20 %) ; 3 rbd, 5 pd, 2 int, 2 bp, 2 fte. Éval : 10.
Tout feu tout flamme, comme d'habitude, l'ancien de la Bundesliga apparaît toujours aux limites du génie et du n'importe quoi. Dans le cinq de départ, il a été l'auteur de quelques éclairs intéressants mais s'est montré trop intermittent.
GIFFA. - 33' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/7 aux tirs (14 %) dont 0/3 à 3 pts ; 7 rbd, 1 pd, 1 ctre, 4 fte. Éval : 4.
Le n°10 a tenté de montrer l'exemple en durcissant le combat dans les raquettes. Auteur d'une belle moisson de rebonds, il a néanmoins trop gâché en attaque, a souffert mille maux face à Merriex, mais a été en première ligne dans le combat défensif décisif de la dernière heure.
OBASOHAN. - 16'45 de tps de jeu ; 11 pts ; 4/6 aux tirs (66 %), dont 3 sur 3 à 3 points (100 %) ; 1 rbd, 1 bp, 2 fte. Éval : 9.
L'homme de Houston a longtemps traversé le match comme une ombre, laissant la place à Allen. Il a cependant été inestimable dans le « money time » quand le match s'est joué.
SIMON. - 21'30 de tps de jeu ; 14 pts ; 7/12 aux tirs (58 %) ; 5 rbd, 2 bp, 1 ctre, 2 fte. Éval : 13.
Le grand de la SIG a été la poutre du jeu alsacien en irriguant la marque du secteur intérieur. A dignement rivalisé avec le redoutable Slaughter.
LEWIN. - 18'30 de tps de jeu ; 11 pts ; 5/6 aux tirs (83 %) ; 1 LF sur 2 (50 %) ; 6 rbd, 1 pd, 1 int, 1 ctre, 3 fte. Éval : 18.
Handicapé par les fautes, dont une 3e fort stupide, le Jamaïcain a livré une production quelconque. Plutôt solide dans les statistiques, il est l'auteur d'un match en trompe l'oeil.

Fr.N.

Repères

SIG 88 - Le HAVRE 83
Rhenus Sport. 4 500 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Karaquillo et Dubois. Quart-temps : 21-16, 22-21 (mi-temps : 43-35), 24-30 (67-65), 21-18 (88-83).
- SIG : 35 paniers sur 70 tirs (50 %), dont 12 sur 28 à trois points (43 %), 6 LF sur 8 (75 %), 38 rebonds (Giffa 7) dont 15 offensifs, 23 passes décisives (Rush et Darrigand 6), 6 interceptions, 11 balles perdues, 18 fautes. Darrigand 7, Rush 24, Allen 7, Giffa 2, Simon 14, puis Essart 8, Mendy 4, Obasohan 11, Lewin 11.
- LE HAVRE : 31 paniers sur 69 tirs (45 %), dont 10 sur 23 à trois points (43 %), 11 LF sur 18 (61 %), 35 rebonds (Slaughter 12) dont 16 offensifs, 16 passes décisives (Thompson 6), 6 interceptions, 8 balles perdues, 12 fautes. Thompson 26, Causeur 6, Laing 11, Slaughter 23, Merriex 14, puis Jomby, Bojic, Duport, Strong 3.

La SIG vendange ses premiers shoots ouverts (0/4 à trois points après 3'30") et le Havre prend ses aises (0-6, 4e'), après deux alley-hoop identiques entre Thompson et Slaughter. Les intérieurs normands se distinguent - 8 pts, 2 contres pour Slaughter, deux paniers primés pour Merriex -, mais la SIG se ressaisit grâce à Rush (10 pts dans ce quart).
Fin du 1er quart : 21-16.

La défense strasbourgeoise est bien mieux en place et Lewin conclut le 15-0 de la bande à Sarre (27-16, 12e'). Les visiteurs se rebiffent sous l'impulsion de Thompson (9 pts dans ce quart), mais le collectif alsacien - déjà huit marqueurs à la pause - et l'adresse d'Obasohan permettent de contenir la menace (39-30, 18e').
Mi-temps : 43-35.

Incarnée par Laing et Merriex, la réussite havraise ne se dément pas - 7/11 à 6,25 m à cet instant - et le STB rétablit la parité (43-43, 22e'). Simon sonne le tocsin, Rush griffe à trois points (59-50, 26e'), mais ce diable de Merriex gomme ce débours (59-58, 27e'). Tout reste à faire...
Fin du 3e quart : 67-65.

Laing fructifie son 4e rebond offensif, Slaughter, sur la ligne de réparation, place les Normands aux commandes (69-70, 34e'). Trois primés, signés Obasohan, Rush et Essart rendent l'atmosphère un peu plus respirable (83-78, 38e'). Rush - rebond défensif et panier dans la foulée - verrouille le succès alsacien (85-79, 38e'). Mais que ce fut dur...
Fin du match : 88-83.

R. Sch.


L'Alsace du 22 mars 2009

Basket-ball : la SIG se fait peur

Les Strasbourgeois ont souffert pour s’imposer face au STB Le Havre hier soir au Rhénus (88-83). Ils signent tout de même une quatrième victoire d’affilée et grimpent à la troisième place du classement.

Une semaine après l’exploit en terre villeurbannaise, la SIG a connu les pires difficultés pour se débarrasser hier soir d’une hargneuse équipe havraise emmenée par un TJ Thompson des grands soirs. Mais au terme d’un match crispant, les hommes de Frédéric Sarre ont fait la différence en toute fin de rencontre. « Le Havre a bien joué le coup en nous amenant dans un faux rythme. Mais on a réussi à retrouver notre jeu rapide, et avec un peu de réussite à trois points, on a pu arracher une victoire, ce qui est positif pour la suite », souligne Gauthier Darrigand, le meneur de jeu strasbourgeois, satisfait de la tournure des événements.
Pourtant, ce sont les Havrais qui rentrent le mieux dans la partie avec un Slaughter efficace sous les paniers face à une SIG maladroite (0-6).
Il faut attendre la 4e minute pour voir les deux premiers points strasbourgeois par Brion Rush (2-6). Merriex et Slaughter permettent au Havre de mener les débats (9-13 puis 12-16) avant que la SIG ne sonne enfin la charge sur un panier primé de Darrigand. Les Alsaciens prennent alors l’avantage pour la première fois de la partie (17-16, 8e) et assènent ensuite un cinglant 15-0 à des Havrais dépassés par la vitesse strasbourgeoise (27-16, 12e).

La SIG menée

Mais les visiteurs ne s’avouent pas vaincus pour autant et TJ Thompson, invisible jusqu’à là, retrouve son adresse loin du cercle (9 pts à 2/3 à 3 points dans le deuxième quart temps). Dans son sillage, le STB recolle à la marque assez rapidement (34-30, 16e).
A la pause, La SIG ne parvient toujours pas à faire plier une équipe havraise accrocheuse (43-37, 20e). Tellement accrocheuse qu’elle va revenir à la marque sur deux tirs à 6,25 m de Laing puis Merriex (43-43, 21e).
Une nouvelle fois, les Strasbourgeois réagissent en signant un 9-0 pour repousser des Havrais redevenus pressants (56-47, 25e). Mais ce diable de TJ Thompson (8 points de suite), bien aidé par un Merriex omniprésent, remet son équipe dans le sillage d’une SIG qui a de plus en plus de mal à trouver des solutions en attaque (59-58, 61-60, 64-63). En abordant le dernier quart temps avec seulement deux points d’avance (67-65), les Alsaciens s’exposent dangereusement. Strasbourg se retrouve même mené pour la première fois depuis le premier quart temps après un lancer franc de Slaughter (69-70, 34e). A longue distance, Obasohan, Rush puis Essart se réveillent enfin, Le Havre rompt mais ne plie pas (83-79, 38e).
Il faut attendre la dernière minute pour voir la SIG se mettre définitivement à l’abri (85-79) sur une ultime pénétration d’un Brion Rush décisif encore hier soir (24 pts, 6 rbds et 6 passes). « Je suis satisfait d’avoir gagné un match aussi difficile parce qu’en début de saison, on l’aurait sûrement perdu. Les gars ont été réactifs en fin de partie et on a su bien gérer les ballons importants », souligne un Frédéric Sarre soulagé.
Avec ce succès, la SIG grimpe à la troisième place du classement à égalité de point avec la Chorale de Roanne qui sera au Rhénus mardi soir pour un choc qui s’annonce « chaud bouillant ».

Olivier Arnal

je trouve les DNA assez dur au vue de la prestation de darrigand que jtrouver assez correct

D'accord avec toi, , 7pts, 6pd 14 d éval, c'est pas mal quand même. Il a eu du mal avec Thompson de toute façon, personne n'a réussit a le freiner hier soir.

Les critiques des DNA envers Rob hier soir aussi. Il a quand même 18 d'évaluation en 18mn de jeu. Je pense même que sa 3ème faute (bête d'alleurs) nous mal au niveau défensif.

Titeuf 67 a écrit:D'accord avec toi, , 7pts, 6pd 14 d éval, c'est pas mal quand même. Il a eu du mal avec Thompson de toute façon, personne n'a réussit a le freiner hier soir.

Les critiques des DNA envers Rob hier soir aussi. Il a quand même 18 d'évaluation en 18mn de jeu. Je pense même que sa 3ème faute (bête d'alleurs) nous mal au niveau défensif.

D'accord aussi, à part une deux bêtises, Gautier à tenu comme il pouvait le brûlant Thomson.
Et pour Rob, moi je trouvait vraiment qu'il était efficace et que ses entrée faisaient du bien a l'équipe...

je pense que d'ici la fin de saison on aura un bon darrigand jusqu'au bout, on avait beaucoup peur d'une paires de mneurs 100% français ben moi je suis pas deçu du résultat

On dirait que le fan club Darrigand, qui compte près de 5 membres, sait se mobiliser !

L'Alsace du 23 mars 2009

Pro A : la SIG assure l’essentiel

Si la victoire a été longue à se dessiner, la SIG a signé un succès important samedi soir face au STB Le Havre. Même dans la difficulté, les Strasbourgeois n’ont pas tremblé pour assurer l’essentiel.

En signant un quatrième succès de suite face au Havre, les Strasbourgeois ont non seulement fait un pas de plus vers les play-offs, mais également rejoint Roanne à la troisième place du classement. « Si on est sérieux, on peut battre n’importe quelle équipe, dans le cas contraire, on n’a pas de marge. En battant Le Havre, on continue sur notre dynamique, mais il ne faut pas se relâcher », analyse Gauthier Darrigand, le meneur de jeu strasbourgeois.
Surtout que la position de favori — face à un mal classé — n’est décidément pas facile à assumer pour une SIG qui vise cette saison le haut du panier. Mais samedi soir, contrairement au précédent dijonnais mi-février (lourde défaite 79-103 au Rhénus), les basketteurs strasbourgeois ne se sont pas relâchés à l’heure de conclure la partie face à une équipe havraise dont la production sur le parquet du Rhénus ne colle pas vraiment avec sa position actuelle dans le bas du tableau.
Au terme d’un match compliqué de bout en bout, Frédéric Sarre ne cachait pas sa satisfaction, surtout dans le contexte d’un championnat un peu fou. « C’est compliqué parce qu’on a l’impression que tout le monde peut battre tout le monde cette saison », souligne le coach strasbourgeois. « En tout cas, cette équipe havraise était bien préparée pour faire une performance face à nous. » En effet, les visiteurs, qui se battent pour éviter la relégation, ont longtemps fait douter une sérieuse équipe alsacienne.

« La SIG gère bien les moments importants »

Il aura fallu attendre la dernière minute pour voir un Brion Rush au four et au moulin (24 points, 6 rebonds et 6 passes) conclure la partie en prenant de vitesse toute la défense havraise. Une fois de plus, l’arrière US a permis à son équipe de faire la différence dans une fin de match stressante. « Ça ne s’est pas joué à grand-chose. Rush a été décisif à la fin et on n’a pas réussi à l’arrêter », enrage Jean-Michel Sousa, l’entraîneur du STB.
Bien plus que la victoire, c’est la capacité alsacienne à ne pas craquer dans les moments clés de la partie, ainsi que dans ses moments faibles, que retient un Frédéric Sarre soulagé. « Vu la physionomie du match, on aurait perdu cette rencontre en début de saison. Mais dans la difficulté, on a été capables de bien gérer les moments importants, alors j’espère que cela témoigne de la réelle progression de l’équipe », note le technicien strasbourgeois, satisfait d’avoir pu remporter cette bataille.
Surtout que conformément à son vœu, cette victoire valide la magnifique performance de son équipe à Villeurbanne, ce dernier désormais seul leader de la Pro A. Désormais, toutes les têtes alsaciennes sont tournées vers le choc de demain au Rhénus face à Roanne en match avancé de la 24e journée. Le combat entre les deux équipes, troisièmes ex aequo du championnat, promet d’être titanesque. « Il ne fallait pas penser à Roanne avant Le Havre. Maintenant qu’on a battu le STB, on s’attend à un match encore plus difficile face à une équipe très physique. Il va falloir bien récupérer et avoir envie de se faire respecter sur notre parquet », lance un Darrigand motivé à l’idée de jouer ce grand match.
Pour Frédéric Sarre, il va pourtant falloir que son équipe monte encore son niveau de jeu pour inquiéter le vice-champion de France en titre. « Roanne est une équipe qui a de l’impact dans tous les secteurs du jeu. Il va falloir être beaucoup plus solide et avoir un chouïa d’intensité en plus que face au Havre », conclut le coach. On en salive d’avance…

Olivier Arnal

Jack a écrit:On dirait que le fan club Darrigand, qui compte près de 5 membres, sait se mobiliser !

Et vous pouvez me rajouter à ce fan club...c'est combien la cotisation?
J'ai toujours eu un faible envers des joueurs qui ne trichent pas (ou ne savent pas tricher)et qui se donnent vraiment à fond dans la mission que leur impose leur coach;et là (désole pour certains)je me régale...

RAMBO a écrit:

Jack a écrit:On dirait que le fan club Darrigand, qui compte près de 5 membres, sait se mobiliser !

Et vous pouvez me rajouter à ce fan club...c'est combien la cotisation?
J'ai toujours eu un faible envers des joueurs qui ne trichent pas (ou ne savent pas tricher)et qui se donnent vraiment à fond dans la mission que leur impose leur coach;et là (désole pour certains)je me régale...

Rassure moi, c'est du 150 ème degrés ce que tu racontes ?

Jack a écrit:

RAMBO a écrit:

Jack a écrit:On dirait que le fan club Darrigand, qui compte près de 5 membres, sait se mobiliser !

Et vous pouvez me rajouter à ce fan club...c'est combien la cotisation?
J'ai toujours eu un faible envers des joueurs qui ne trichent pas (ou ne savent pas tricher)et qui se donnent vraiment à fond dans la mission que leur impose leur coach;et là (désole pour certains)je me régale...

Rassure moi, c'est du 150 ème degrés ce que tu racontes ?

Attends, tu en connais combien des joueurs qui arrivent à faire cela
http://www.sigbasket.eu/jeuxfan

Sinon le résumé du match est en ligne sur http://www.lnb.tv/

Bon, on ne me fera pas rentrer au fan club de Darrigand car d'habitude je ne l'apprécie guère, mais là par contre je vous rejoins pour dire que les DNA sont très durs avec lui car pour une fois je l'ai trouvé vraiment bien dans son rôle.
Idem pour Lewin que j'avais trouvé très bon pendant le match et en voyant les stats ça n'avait fait que confirmer mon impréssion.
Pour Obasohan pareil, en première mi temps il rentre tardivement, mais plante dès son entrée des shoots donc j'ai pas trouvé qu'il avait été éffacé du tout!
Vraiment étrange ces commentaires des DNA.

mtjb a écrit:Bon, on ne me fera pas rentrer au fan club de Darrigand car d'habitude je ne l'apprécie guère, mais là par contre je vous rejoins pour dire que les DNA sont très durs avec lui car pour une fois je l'ai trouvé vraiment bien dans son rôle.
Idem pour Lewin que j'avais trouvé très bon pendant le match et en voyant les stats ça n'avait fait que confirmer mon impréssion.
Pour Obasohan pareil, en première mi temps il rentre tardivement, mais plante dès son entrée des shoots donc j'ai pas trouvé qu'il avait été éffacé du tout!
Vraiment étrange ces commentaires des DNA.

c'est peut-etre un article de Philippe?

naaan j'deconne, recommencez pas à geuler SVP