PRO A : 26ème journée : SIG - Hyères-Toulon

DNA du 16 avril 2009

Basket-ball / Avant SIG - Hyères-Toulon, samedi (20 h)

Duel de flingueurs

A gauche, Austin Nichols, top scoreur de Pro A. A droite, Brion Rush, son dauphin au classement. Entre les deux pistoleros du championnat de France, le duel, attendu samedi à l'occasion de SIG - Hyères-Toulon, promet de faire des étincelles.
NICHOLS. - Austin Nichols évolue parfois sur une autre planète. Meilleur réalisateur de l'Eurochallenge, top scoreur du championnat de France (23,12 points de moyenne), la gâchette d'Oakland a signé quelques cartons mémorables cette saison.
A Dijon, lors de la 7e journée, l'arrière varois, en état de grâce, a planté 45 points, à 10 sur 14 à trois points (!) et délivré cinq passes pour 41 d'évaluation. Il y a deux semaines, à Chalon, le shooteur « All Star » du HTV a inscrit 36 points, à 8 sur 9 derrière l'arc, pour une coquette évaluation de 40.

Il se murmure que les Spurs auraient un oeil sur Nichols

« BATTLE ». - Tant de talent ne pouvait laisser indifférent. Il se murmure ainsi avec insistance que les Spurs de Tony Parker auraient un oeil sur Austin « Power » Nichols et que le bonhomme pourrait passer trois mois à San Antonio cet été.
Le match dans le match qui l'opposera samedi à Brion Rush, autre gunner patenté (21,4 pts de moyenne) et son dauphin au classement des marqueurs de Pro A, devrait en tout cas valoir le détour. A Clermont avant-hier, le flingueur alsacien a rendu, lui aussi, une copie ronflante - 32 points, 8 rebonds, 31 d'évaluation - et a été décisif dans le money-time.
HUGHES. - Jouera ? Jouera pas ? A l'heure qu'il est, le come-back de Rick Hughes au Rhenus, sous la casaque varoise, paraît peu probable. Blessé depuis plusieurs semaines (déchirure à la cuisse), l'ex-pivot de la SIG, MVP étranger en 2003/2004 sous les ordres - déjà - d'Alain Weisz, doit encore passer des examens médicaux aujourd'hui ou demain. Initialement prévu le 14 avril, son retour devrait donc être encore quelque peu différé.
Depuis qu'il a signé à Hyères-Toulon, fin décembre, le vétéran américain (35 ans) n'a disputé que... trois rencontres, deux en Eurochallenge et une en championnat - contre l'ASVEL - pour 19 pts et 9,3 rbds de moyenne. Le HTV peut toutefois se consoler avec la montée en régime de sa paire intérieure, Vinny « Bang Bang » Masingue et « Mad Max » Zianveni. Le premier a inscrit 16 points et capté 12 rebonds lors du succès contre Cholet (88-75), samedi dernier, le second a ajouté 22 pts et 5 rbds.
LITANIE. - Le HTV a payé un lourd tribut aux blessures cette année. Hughes donc, mais aussi Sonko, Perincic, Masingue, Zianveni, Rogers, Milling, Zianveni : la liste de ceux qui ont fait un crochet plus ou moins long par l'infirmerie a de quoi donner la migraine. Hormis Pierce et Nichols, tous les Varois ont été stoppés à un moment ou à un autre. Le visage du HTV aura donc été le plus souvent mouvant. Draper et Tucker ne sont plus là, Diakité, Ferchaud et Grant sont passés en coup de vent. Le contrat de Shawnta Rogers, qui a pris fin mardi, devrait lui être prolongé.

Les collectivités territoriales ont taillé dans les subventions

ARGENT. - Contraint de composer avec une cascade de blessés, le HTV a aussi dû faire face à des soucis de trésorerie. Les collectivités territoriales ont taillé à grands coups de serpette dans les subventions qu'elles allouaient au club - 145 000 € ont ainsi été sucrés -, plongeant celui-ci dans un préoccupant marasme. L'annonce, ces jours derniers, de l'arrivée d'un nouvel investisseur a toutefois rendu le sourire au président Fabrice Veyrat, qui espère pouvoir réunir un budget de 3,5 millions d'€ à court terme.

R. Sch.

DNA du 17 avril 2009

Basket-ball / Avant SIG - Hyères Toulon, demain (20h)

Max, le retour de la menace

Le HTV déboule au Rhenus dans le sillage d'une série de deux victoires qui n'est pas loin d'entériner son maintien. Dans la bande de vieux briscards réunis par Alain Weisz, Maxime Zianveni renaît au basket français.
Si son parcours ne l'a finalement pas mené au bout de l'impasse, il a néanmoins été à deux doigts du cul-de-sac. Maxime Zianveni, 29 ans, pilier du SLUC Nancy invariable finaliste de la Pro A, avait emprunté le chemin de traverse le plus exotiquement improbable pour tenter de s'affranchir de son club formateur.
Avec le championnat chypriote qu'il a fréquenté pendant plus d'une saison, l'ailier fort a inspiré quelques sourires en coin. Franchement, un « All Star » français, version 2006 et 2007, qui s'en va se perdre dans les raquettes d'une île méditerranéenne aussi célèbre pour son basket que l'Hexagone pour ses hamburgers, cela ne faisait pas sérieux.
En dépit d'une participation aux demi-finales de l'Eurocoupe, au printemps dernier avec l'AEL Limassol, l'aventure s'est achevée en eau de boudin. Sous le soleil de Nicosie, Zianveni s'est gravement blessé au genou. On l'a cru définitivement perdu pour le basket de haut niveau. Il s'est entraîné du côté d'Otterswiller, avec le WOSB.
Il a rebondi à Hyères-Toulon en janvier. « Cela s'est révélé compliqué, explique le grand artisan du succès varois face à Cholet samedi dernier (88-75). Il y a eu des problèmes avec ma lettre de sortie. J'ai été blessé à nouveau. Ensuite, il a fallu retrouver le rythme. J'étais un peu perdu sur le terrain. »

« On privilégie l'instinctif »

En civil sur le banc lors du match aller remporté au surlendemain du nouvel an par le HTV (84-75), « Air » Max a dû se coltiner un retour en Pro A dans un contexte particulier. Alain Weisz apprécie visiblement les vieux briscards - Masingue, Milling, Rogers, Sonko, Hughes... - dont son effectif regorge. Il s'appuie sur un savoir faire accumulé à longueur de saisons.
« Je n'avais franchement pas l'habitude, explique Zianveni. Jusqu'à présent, j'avais travaillé avec des coaches très structurés. Là, on privilégie l'instinctif. Mais je crois qu'il est assez content de moi. » Le vainqueur de la Korac 2002 a fini par trouver sa place.
Le dernier match de championnat l'a illustré à travers une évaluation impeccable (21 pour 22 points). L'intéressé rappelle toutefois quelques précédents pas inintéressants : « Cela fait quand même quelques semaines que je suis bien. Après, en dehors de ceux qui s'intéressent de près à l'équipe, cela se voit moins. Mais j'ai la pêche ».
Et la perspective de retrouver la SIG sonne comme une doucereuse perspective dans sa bouche. Il y aura des retrouvailles qui correspondent à une belle tranche de plaisir. « Je n'ai pas encore appelé Sacha (Giffa, ndlr), mais je ne vais pas tarder à le faire pour le chauffer », explique-t-il.

« Pas question de débarquer en roue libre »

Il attend avec une certaine impatience le rendez-vous du week-end et cette salle où il a écrit une page forte de son spectaculaire parcours. En février 2005, avec Nancy, Zianveni avait réalisé un joli carton (25 points, 9 rebonds), pour une victoire du SLUC dans l'antre du futur champion de France. Mais l'intéressé doute d'y retrouver le moindre repère.
« La SIG a modifié 80 % de son effectif et même changé de coach, relève-t-il. Et par rapport au HTV, cela reste un gros budget, c'est la meilleure équipe des matches retour. Il n'est pas question de débarquer en roue libre. On est des basketteurs pros. Le minimum, c'est de se remettre en question, même après une victoire. » Il le souligne avec d'autant plus de conviction que son expérience chypriote lui a révélé son attachement pour la Pro A. « Je veux rester en France », conclut-il.
« Ulysse » Zianveni a fait un beau voyage et veut rappeler à tout un championnat combien il lui a manqué.

Fr.N.
Comme nous le laissions entendre dans notre édition d'hier, le contrat de Shawnta Rogers, le meneur varois, a été prolongé par la LNB jusqu'au 15 mai comme remplaçant blessure de Rick Hughes


20 Minutes du 17 avril 2009

Rush défie le meilleur marqueur du championnat

Ça va shooter au Rhenus, demain soir. Les deux meilleurs marqueurs de Pro A vont s'opposer lors de la rencontre SIG-Hyères-Toulon, 26e journée de Pro A (20 h). Côté strasbourgeois, le dauphin Brion Rush (21,40 points de moyenne) va se mesurer à Austin Nichols (23,12 points). Leur réputation de flingueurs, ils l'ont construite différemment. Rush mise plus sur sa réussite à deux points (51 %), il est passé seize fois au-dessus de la barre des 20 points. Nichols score tout aussi régulièrement : dix-huit fois plus de 20 points dont 5 fois plus de 30 points. C'est aussi un serial shooteur à 3 points. Il est le joueur de Pro A à avoir pris le plus sa chance au-delà des 6,25 m (39 % de réussite). Face à Dijon, le Varois avait rentré dix de ses quatorze tentatives et inscrit 45 points. W

Personnellement je mettrais une pièce sur la signature la saison prochaine de Zianveni à la SIG je n'ai pas de sources c'est juste une intuition que j'ai et ce depuis quelques temps déjà.

Enfin pour le matche de demain je vois Allen dans le 5 pour défendre sur Nichols vu que c'est le chien de garde de Sarre comme Grier l'était au BCM.

Salut amis alsaciens

Gros match en perspective demain, la réussite du HTV dépendra en grande partie du rendement de Rogers ... ( c'est la pièce incontournable de cette équipe en ce moment )
Une victoire mettrait nos 2 poursuivants à 3 victoires et le maintien serait acquis mais on n'en est pas la

Toulonnais83 a écrit:Salut amis alsaciens

Gros match en perspective demain, la réussite du HTV dépendra en grande partie du rendement de Rogers ... ( c'est la pièce incontournable de cette équipe en ce moment )

Elle dépendra aussi du rendement de Pierce qui au matche aller avait réalisé son meilleur de la saison 33 d'éval. avec 26 points, 9 rebonds, 7 passes et 2 interceptions.

John White a écrit:Personnellement je mettrais une pièce sur la signature la saison prochaine de Zianveni à la SIG je n'ai pas de sources c'est juste une intuition que j'ai et ce depuis quelques temps déjà.

Enfin pour le matche de demain je vois Allen dans le 5 pour défendre sur Nichols vu que c'est le chien de garde de Sarre comme Grier l'était au BCM.

c'est possible mais ça dépendra de giffa aussi qui pourrait prolonger en cas de coupe d'europe et qui s'éclate avec sarre.
donc je les vois mal ensemble,quoique..
pour allen j'y ai aussi pensé car c'est notre meilleur défenseur,et je vois plutôt rush garder périncic.

en tout cas yaura du beau monde demain soir,entre zianvéni,le ptit rogers,l'icone sonko,le très apprécié masingue et le shooteur fou nichols.

Sigbasket.fr a écrit:Le public pourra également admirer le mythique et chevronné Moustapha SONKO qui a marqué le basket français en faisant le bonheur de Pau ou l'ASVEL à la fin des années 90 ou encore l'intérieur Vincent MASINGUE, chouchou du Rhénus.

J'adore

DNA du 18 avril 2009

Basket-ball / SIG - Hyères-Toulon, ce soir (20h)

La victoire, rien d'autre

Après deux échecs en déplacement, la SIG tentera de signer son 16e succès de la saison, ce soir au Rhenus face à Hyères-Toulon, histoire d'oblitérer définitivement son ticket pour les play-offs. Prudence toutefois : l'adversaire varois n'a rien d'un faire-valoir.
Il flottera, incontestablement, un petit parfum de nostalgie ce samedi au Rhenus. Ce sentiment se nourrit, bien sûr, de la présence conjuguée, côté visiteur, d'Alain Weisz, l'ex-coach de la SIG, sur le banc et de Hrvoje Perincic, champion de France avec Strasbourg en 2005, sur le terrain. Ne manquera, finalement, à l'appel que le fantasque Rick Hughes, autre ancien de la maison alsacienne, dont la déchirure à la cuisse se révèle plus longue à cicatriser que prévu.

« Une équipe de killers »

Cette impression se trouve un peu plus renforcée encore par un rapide coup d'oeil sur le roster varois, cultissime assemblage d'anciennes gloires du basket hexagonal. La perspective de revoir, réunis sous le même maillot, Mous Sonko, Shawnta Rogers ou Max Zianveni ne manque effectivement pas de convoquer d'agréables souvenirs, couleur sépia, dans la mémoire de tous les amoureux de la grosse balle orange.
Cela étant dit, ce serait se méprendre dans les grandes largeurs que de penser que cet amalgame de vieux briscards boucle une tournée d'adieux sur les parquets français avant de goûter à une retraite bien méritée. Sur la lancée de ses deux succès d'affilée, à Chalon et contre Cholet, ce HTV tendance revival démontre qu'il n'est pas là pour faire de la figuration et qu'il a, de toute façon, encore un maintien à assurer. « C'est une équipe de killers », lâche d'ailleurs spontanément Fred Sarre.
Déjà défaite en janvier (84-75), alors même que le club de la rade alignait une équipe de bric et de broc, la SIG a grandement intérêt à se méfier de l'expérimentée nouvelle mouture varoise. « C'est une autre équipe désormais, bien positionnée dans son jeu et qui a trouvé son chef d'orchestre avec Shawnta (Rogers, ndlr) . » Le cubique « bloc de béton » américain a apporté aux Sudistes toute sa science du jeu. « Et cela en fait une équipe capable d'avoir des performances de très haut niveau », ajoute le technicien alsacien.
Ce qui ne change pas, en revanche, dans le camp d'en face, c'est la capacité d'Austin Nichols à faire sauter n'importe quel verrou. Il y a deux semaines, à Chalon, l'artilleur US a rendu une nouvelle copie d'anthologie, avec 36 points, à 8 sur 9 ( !) à 6,25 m, dont quelques trésors de shoots primés en sortie d'écran qui ont de quoi laisser pantois. « Ce soir-là, il a été MVP de tous les championnats européens confondus », résume Fred Sarre qui n'entend toutefois « pas faire une fixette » sur le seul phénomène. « Ils ont d'autres arguments que Nichols. Et puis, si on gagne 40 à 36, et qu'il inscrit les 36 points, ça me va bien », sourit le coach.

« La manière, les moyens, peu importe »

Gagner, voilà bien le seul mot d'ordre qui vaille. Peu importe, dès lors, que l'écurie alsacienne dispute, ce soir, son quatrième match en onze jours. Peu importe également que l'adversaire s'annonce « difficile à manoeuvrer ». L'obligation de succès est inscrite en lettres capitales au tableau noir strasbourgeois.
Après deux revers de rang loin de leurs bases, à Pau et Nancy, Steeve Essart et sa bande se doivent d'empocher leur 16e succès de la saison, pour valider définitivement leur qualification pour les play-offs. « La manière, les moyens, peu importe, il nous faut prendre ce match », conclut Fred Sarre. Le temps de la nostalgie, c'est une certitude, n'est pas appelé à durer. La SIG est résolument tournée vers un proche avenir espéré radieux...

Régis Schneider


L'Alsace du 18 avril 2009

SIG : valider son ticket

Après deux défaites d’affilée en déplacement, les Strasbourgeois accueillent Hyères-Toulon, une équipe du ventre mou. Une rencontre plus difficile qu’il n’y parait mais importante pour une SIG qui peut valider dès ce soir (20 h) son ticket pour les play-offs.

Si l’affiche de la soirée n’est pas la plus séduisante de l’année, elle est sûrement l’une des plus importantes. À la condition d’un succès sur son parquet du Rhénus face à Hyères-Toulon, la SIG peut définitivement assurer sa place dans le top 8. Pour cela, les joueurs de Frédéric Sarre devront sortir le bleu de chauffe pour la quatrième fois en onze jours. Une donnée qui n’inquiète pas l’entraîneur strasbourgeois, bien au contraire. « Je ne me plaindrai jamais de jouer trop de matches, estime le coach. Cela va nous permettre de nous recaler dans le bon rythme car on doit absolument retrouver nos intentions et l’intensité qui étaient les nôtres avant notre coupure forcée. »
Mais ce 26e match de la saison régulière ne sera pas aussi facile que le classement peut le laisser penser. Le HTV (13e), qui se bat pour ne pas descendre, est sans doute l’une des équipes les plus physiques du championnat, avec un secteur intérieur aux allures de déménageurs. Vincent Masingue, Kyle Milling, Maxime Zianveni et l’ancien strasbourgeois Hrvoje Perincic, pour ne citer qu’eux, ne sont pas réputés pour être des poètes. « Hyères-Toulon n’est pas une formation facile à manœuvrer. Elle est capable de faire des performances de haut niveau et a trouvé un véritable chef d’orchestre en la personne de Shawnta Rogers », analyse le technicien bas-rhinois. Les Strasbourgeois, qui se sont imposés mardi à Clermont-Ferrand (Pro B) en Coupe de France, restent sur deux revers de rang en championnat : à Pau-Orthez (82-74) et à Nancy (83-70) samedi dernier. Mais pour cette rencontre, les Alsaciens retrouvent le Rhénus qu’ils n’avaient plus fréquenté depuis trois matches et une victoire face à Cholet en Coupe de France. « C’est bien d’avoir la pression du Rhénus pour ce genre de match et surtout de compter sur le soutien du public parce que dans la difficulté, avec la succession des rencontres, ça peut aider les joueurs à aller de l’avant », espère Fred Sarre.

Resserrer la vis en défense

Pourtant, face à Austin Nichols, le meilleur marqueur de Pro A avec 23,12 points de moyenne, les Bas-Rhinois devront resserrer la vis en défense. Sans forcément se focaliser sur ce véritable poison capable de faire exploser toutes les défenses de Pro A à lui tout seul. « Nichols est un grand joueur mais je ne sais pas si on doit tout faire pour le stopper au risque d’ouvrir la porte aux autres qui ne sont pas manchots, précise Frédéric Sarre. Mon objectif est d’abord de contrer l’ensemble des joueurs d’une équipe très complète. »
Surtout que ce soir, la SIG peut atteindre le premier objectif de sa saison : la qualification pour les play-offs. Autant dire qu’avec un groupe qui se présentera une nouvelle fois au complet, il convient de ne pas rater cette occasion de se mettre définitivement à l’abri. En cas de succès, les Strasbourgeois compteraient, au minimum, quatre victoires d’avance - et un point average favorable - sur le neuvième, Vichy, à quatre journées de la fin. « D’où l’intérêt de ne pas attendre pour aller chercher cette qualification et le plus vite sera le mieux. J’espère que ça sera le cas samedi soir mais face au HTV, ça ne sera pas facile », conclut l’entraîneur d’une SIG qui souhaite s’offrir une fin de championnat plus tranquille. Mais il va déjà falloir faire le métier ce soir avant de penser à aller grappiller la meilleure place possible au classement.

SIG : 4. Rush, 5. Darrigand, 6. Mendy, 7. Essart, 9. Allen, 10. Giffa, 13. Obasohan, 14. Simon, 15. Lewin, 17. Gentil, 18. Soumahoro. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Hyères-Toulon : 4. Pierce, 5. Tortosa, 6. Dardaine, 8. Perincic, 9. Sonko, 10. Zianveni, 11. Milling, 13. Masingue, 14. Nichols, 15. Rogers. Entraîneur : Alain Weisz.

Olivier Arnal


Var Matin du 18 avril 2009

A la recherche d'un 11e succès

Décidément, on ne reconnaît plus le HTV. Depuis deux journées, il gagne. Avec la manière. Depuis deux semaines, il ne compte plus de blessés. Sui ce n'est Rick Hughes, perdu pour la France. Prolongé jusqu'au 15 mai. Soit la fin du championnat !
On aurait pu déplorer cette absence si Zianveni n'était pas enfin sorti de sa coquille. Mais le poussin a aujourd'hui tout d'un coq. En atteste sa prestation face à Cholet.
De toute façon, il fallait un puni afin de conserver le premier de la classe, à savoir Shawnta Rogers. Les ischio récalcitrants de Hughes arrangent donc tout le monde...

Un collectif en confiance

C'est à croire que la roue a bel et bien tourné côté varois. Après, avouons-le, une saison noire d'encre. Une saison à laquelle il ne manque autour du cou qu'une victoire pour respirer.
A Strasbourg ? Why not ! « On est toujours à la recherche d'un 11e succès pour assurer le maintien. Il n'est pas question de sélectionner nos matches. On y va pour gagner. »
Vous le reconnaissez ? Alain Weisz n'a pas changé. De discours. A la tête d'un collectif épanoui, en confiance, il vire à l'Est sans être à l'Ouest. Avec l'intention de faire perdre le Nord à une SIG aux ambitions orientées vers les sommets.
« Sur la phase retour, cette équipe est première du championnat. On va essayer de la contrer. De la faire douter... »

S'appuyer sur Cholet

En maîtrisant le jeu de Rush, scoreur et créateur. En contrôlant l'intérieur jointé par le Jamaïquain Lewin et le Ricain Simon. En étouffant l'électron libre Giffa. Et en cisaillant les positions de shoot de la vieille connaissance Obasohan.
Du velours en somme. Du velours côtelé surtout. « Strasbourg fait partie des gros morceaux de la Pro A poursuit Alain Weisz. Mais mentalement, on est prêt. »
Aucun pépin à déplorer cette semaine placée sous le signe des répétitions. « On travaille les automatismes encore et encore... »
Et ça paye. Le public l'a d'ailleurs apprécié lors de la 25e journée. « Cholet, c'est certainement notre match référence avec une évaluation à plus de 110. Mais quand Rogers est en forme... » Tout va comme sur des roulettes et, par bonheur, le lutin - un poil hypocondriaque dit-on - se porte comme un charme. A tel point qu'il n'est pas impossible qu'il séjourne sur la rade un an de plus...
Mais avant de penser à après-demain, concentrons-nous sur cette soirée. Peut-être celle qui verra le HTV ancrer son existence dans l'élite.

Raphaël Coiffier

le danger sera de ne pas tomber dans leur rythme:comme toutes les équipes de weisz,c'est très fort offensivement mais en défense il ya vraiment des boulevards et donc il ne faudra pas penser uniquement à marquer plus de points qu'eux parce qu'ils ont les mecs pour nous battre à ce petit jeu, et donc être très concentré en défense.

La SIG appuie dessous, avec un David à 13 pts, 6 fps en 9'

19-15

Ca va mal : un 2-15 varois met le score à 30-34

35-37 à la mi-temps. David a besoin de soutien. Seulement 5 pds pour la SIG, et 8 bps.

zianveni... c'etait pas le gars qu'on devait signer???

Un 3e quart apocalyptique : 16-28 et 51-65. Il reste un quart-temps.

Défaite préjudiciable : 70-84

moi a écrit:Défaite préjudiciable : 70-84

Aïe çà fait mal!! La SIG,ridiculisée par les vieux briscards s'HTV,avec,chapeau Mr, 33 d'ec pour masingue,soit la moitié de l'ev totale de la sig!La sig ne m'a pas parue vraiment concernée dans cette partie avec qq joueurs en dessous de tout,,darrigand,sacha,obasohan,allenun petit peu mieux pour rob,elson,allen et rares satisfactions à essart qui a fait ce qu'il a pu,rush qui a pu soigner ses stats quand l'ecart était fait dans le 3ème quart temps apocalyptique,HTV desserant sa defense sur lui,, Simon,omnipresent en 1ère période a baissé par la suite... les scoreurs:la sig ,2 et HTV...5.
La sig s'est aussi fait mange rau rebond.. Bref,HTV et ses papys,s'est bien amusé..

de retour dépité du rhénus:
1er quart:c'est simon contre le Htv,rush a été très bien tenu par la défense de weisz avec des prises à 2 systématiques sur sortie d'écran.de notre coté obasohan tenait bien nichols et darrigand s'en sortait pas mal avec rogers.de plus les fautes tombaient vite sur le HTV.
2ème quart:on creuse un ptit écart, et puis c'est le réveil en face,les 3pts commencent à tomber,on commence à arrêter de jouer et pierce conclut à 3pts au buzzer,le début du cauchemar.
3ème quart:on accumule les balles perdues,shoots ratés,mauvais choix,et rogers nous aligne par 2 fois à 6,25,masingue joue les ramasses mièttes,l'écart est fait,le 4ème ne sera qu'une copie du 3ème...
scène qui symbolise le match et qu'on aura revu plusieures fois:giffa envoie un shoot forcé qui fait gamelle et sur la contre-attaque le ballon attérit par miracle dans les mains de nichols qui conclut.
rajouté à cela une ambiance pourrie avec un speaker qui s'amuse à endormir le public plutôt qu'autre chose,masingue qui n'est même plus sifflé lors de l'intro c'est dire!!

au niveau des joueurs,simon très bon en 1ère mi-temps puis disparâît avec le reste de l'équipe en seconde période,rush a été très bien tenu défensivement,obasohan a raté plusieurs shoots ouverts,essart a été une des rares à surnager,darrigand après un bon 1er quart est retombé dans ses travers,giffa rate plusiers shoots,...

Risible et pitoyable sont les premiers mots qui me viennent pour décrire le match de ce soir.

Mention à Simon qui offensivement a bien tenu et à Rush qui a permis en fin de match à ne pas accentuer l'écart, en jouant pour sa pomme et ses stats et il avait bien raison. Le reste c'était le néant avec mention spécial à Darrigand qui nous coûte 6 pts en moins d'une minute, presque un record.)
Nous avons raté un grand nombre de shoots ouverts et j'ai rarement vu une équipe adverse se balader aussi tranquillement dans notre raquette, sans compter que la plupart du temps ils pouvaient planter leurs tentes et préparer le feu avant de shooter à 3pts (Répétition des derniers matchs déjà !!!!!!.)

Bref un non match total, Giffa rappelait en fin de match que contre les grosses équipes on arrivait à ses sublimer et que contre les équipes faibles on se mettait à leur niveau. Et bien ce soir on a été carrément surclassé, ils nous ont marché dessus, "les faibles".

PS : Déçu que Masingue n'ai pas eu le traitement habituel, heureux de voir Weisz sauter partout à la fin du match, encore un qui n'avait pas de revanche à prendre.

Après la "Reggie Miller" : + 8 points en 11 sec... Voici la "Darrigand" - 6 points en 30 sec

Blague à part, cette défaite fait mal, on peut faire une croix sur le top4... Une élimination au 1er tour est maintenant plus que probable. Il nous reste la Coupe et 80 minutes pour sauver notre saison !

Sauver notre saison!!! J'avoue que je ne comprend pas, nous avons le 11ème budget de proA et sommes en demi-finale de la coupe ainsi que dans le top 8 du championnat, alors qu'une fois de plus l'effectif a été renouvelé à 70%!!! Fred Sarre fait un super job et nous offre (hormis hier soir) du jeu agréable! Vous encensez tous l'équipe lorsqu'elle est dans une phase victorieuse et critiquez sans aucun sens critique (OUHH, ils sont nuls!!!) lorsqu'elle est moins bien!!! on se croirait sur un forum de supporter de foot!!! Alors oui cette équipe est irrégulière mais les objectifs sont atteints avec le 11ème budget et une équipe dirigente déplorable!!! Un coup est jouable sur le premier tour des P-O si l'on peu éviter l'asvel ou le mans, d'ailleurs dans l''état actuel des choses, il vaudrait mieu finir à la septième place pour jouer Orléans lors de ce dit premier tour!!! De la critique oui, mais constructive svp, ne rentrons pas dans des clichés, encore une fois malgrés que tout ne soit pas parfait, cette équipe nous a offert de bons matchs et surtout très souvent du bon basket!!!

DNA du 19 avril 2009

Basket-ball / La SIG battue par Hyères-Toulon (70-84)

Touché, coulé

Hyères-Toulon ne se résume pas au seul Austin Nichols et l'a prouvé, hier soir, au Rhenus en corrigeant la SIG (70-84) malgré la sortie en demi-teinte de son shooteur. Privés du rythme qu'ils affectionnent tant, les Strasbourgeois ont enregistré une troisième défaite de rang qui retarde leur qualification pour les play-offs. Il va falloir se ressaisir !
Il convient d'être beau joueur. Le HTV old-school a de beaux restes. La très vintage équipe varoise rassemblée par Alain Weisz aurait d'ailleurs puisé dans la lecture de la presse alsacienne (DNA d'hier) une source supplémentaire de motivation. « Sepia, ça renvoie au XIXe siècle, s'est amusé le Marseillais, à l'heure des commentaires. Je peux te dire qu'avec ça, tu as motivé toute mon équipe ».
Dans le sillage d'un Vincent Masingue « énorme » (17 rebonds, 33 d'évaluation) et d'un Max Zianveni « excellent », les Varois l'ont donc logiquement emporté hier soir au Rhenus (70-84). Alain Weisz savoure ce troisième succès d'affilée qui éloigne définitivement le spectre de la relégation.
« C'est notre meilleure série, reprend l'ex-stratège de la SIG. C'est une victoire qu'on n'espérait pas forcément compte tenu de la qualité de Strasbourg sur les matches retour, mais on gagne à la régulière ».

« On les a endormis. La consigne, c'était pas de courses pour la SIG »

En signant un convaincant succès collectif - cinq joueurs entre 14 et 18 points -, le HTV en a profité, au passage, pour démontrer qu'il ne se résumait pas au seul Austin Nichols, auteur d'une sortie en demi-teinte (-1 d'évaluation à la pause, 10 au final). La SIG, elle, a pris un gros coup sur la tête.
« C'est une énorme désillusion, lâche Steeve Essart. Les play-offs ne sont pas acquis et on se met bêtement la pression au lieu de finir le travail ». Le bourreau du soir rejoint en effet le groupe des équipes nanties de onze succès et se pose désormais en seule menace possible pour priver les Strasbourgeois du Top-8.
La levée varoise ne souffre au demeurant aucune discussion. « On a subi du début à la fin et on les a laissés développer leur jeu, poursuit Steeve Essart. C'est un match dont il n'y a absolument rien à retirer ». La stratégie concoctée par Alain Weisz a fonctionné à merveille. « On avait ciblé leurs extérieurs, histoire qu'ils ne prennent pas confiance, confirme l'ancien sélectionneur des Bleus. Et on les a endormis. La consigne, c'était pas de courses pour la SIG ».
Si David Simon a permis de faire illusion dans un premier temps, la SIG, privée de ce rythme qui lui sied tant, n'a pas tardé à subir, inexorablement. « On a été absent sur une multitude de choses, dans le combat, dans l'adresse, dans l'intensité, fulmine Fred Sarre. Dans la contestation de leurs tirs intérieurs, on recule aussi ».
Un court instant distancés (28-19, 15e'), les Varois se sont remis en selle grâce à trois shoots primés d'un Shawnta Rogers toujours vert, « dont deux en raison d'erreurs grossières de notre part », dixit Fred Sarre, avant de porter l'estocade dans un troisième quart-temps aux allures de naufrage pour Sacha Giffa et ses partenaires, incapables d'endiguer la déferlante toulonnaise. La défense alsacienne a alors ressemblé de plus en plus à un radeau de la méduse, ballottée par la lame de fond visiteuse.

« On a essayé de faire des choses compliquées ... sans patience »

En attaque, l'inspiration n'était pas non plus au rendez-vous. Et à défaut de bouillabaisse, c'est une assez indigeste bouillie qui a été servie au public du Rhenus.
« On a essayé de faire des choses compliquées, sans faire preuve d'une once de patience, déplore encore Fred Sarre. Jouer dur longtemps, ça, on ne l'a pas fait ».
Après s'être attaché aux basques de Brion Rush, qui a inscrit la moitié de ses points dans le garbage time seulement, le chien de garde Pierre Pierce a contribué à sceller le sort de la rencontre.
Touchée, puis coulée, la SIG a logiquement concédé un troisième revers de rang. La qualification pour les play-offs devra, par conséquent, encore attendre un peu. La faute, on l'a dit, à ces « papis » décidément très bien conservés.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Mendy « MVP » ?

En passant moins de huit minutes sur le parquet, le joueur formé à la SIG a été le moins mauvais des hommes de Frédéric Sarre. Le reste de la troupe a été très peu inspiré, voire inexistante.
RUSH. - 32'45 de temps de jeu ; 20 pts ; 7 sur 16 aux tirs (44 %), dont 4/7 à 3 pts (57 %) ; 2 LF sur 2 (100 %), 5 rebonds, 2 passes décisives, 4 interceptions, 4 ballons perdus, 3 fautes. Évaluation : 18.
Le candidat au titre de MVP est sur courant alternatif ces temps-ci. Parfaitement ciblé, l'arrière a tardé à mettre la machine en route. On l'a cru capable de relancer la machine dans le 3e quart temps, mais il s'est révélé bien trop dominé, par Pierce, notamment pour ne pas décevoir. Sa ligne de stats est trompeuse voire douteuse puisqu'il a tôt veillé à la soigner.
DARRIGAND. - 14'15 de tps de jeu ; 2 pts ; 1/5 aux tirs (20 %), dont 0/2 à 3 pts ; 1 rbd, 2 pd, 2 bp, 1 fte. Éval : -1.
Le casse-tête Rogers lui a valu une bonne migraine. Dans le cinq de base, il s'est essoufflé à suivre les petits pas du meneur de poche et a été proche du naufrage au retour des vestiaires.
MENDY. - 7'45 de tps de jeu ; 4 pts ; 2/5 aux tirs (40 %), dont 0/1 à 3 points ; 3 rbd, 2 bp, 1 fte. Éval : 2.
En dépit de quelques soucis face à Zianveni qui le domine de quelques kilos, Mendy a apporté un écot fort correcte à la production alsacienne. L'un des moins décevants, ce qui veut tout dire.
ESSART. - 25'45 de tps de jeu ; 8 pts ; 3/6 aux tirs (50 %), dont 2/3 à 3 points (66 %) ; 1 rbd, 1 pd, 2 fte. Éval : 7.
Malgré une correcte inspiration offensive, le Guyanais n'a quasiment pas pesé sur les débats.
ALLEN. - 24'45 de tps de jeu ; 4 pts ; 2/6 aux tirs (33 %) dont 0/1 à 3 pts ; 3 rbd, 1 pd, 2 int, 1 ctre, 1 bp, 2 fte. Éval : 6.
Frédéric Sarre a tenté de le lancer pour surprendre quand l'affaire a tourné au vinaigre. Allen a comme d'habitude joué la carte du tout-feu tout-flamme, mais, face aux vieux briscards varois, l'effet a fait pschit.
GIFFA. - 23'30 de tps de jeu ; 4 pts ; 2/8 aux tirs (25 %) dont 0/4 à 3 pts ; 6 rbd, 1 pd, 1 int, 1 ctre, 4 fte. Éval : 5.
Dans un échec mental aussi manifeste, le capitaine, à côté de son basket, a une évidente part de responsabilité. Les retrouvailles avec son « pote » Zianveni ne lui laisseront assurément pas un souvenir savoureux.
OBASOHAN. - 22'45 de tps de jeu ; 4 pts ; 2/7 aux tirs (29 %), dont 0 sur 3 à 3 points ; 5 rbd, 1 pd, 3 int, 3 bp, 1 fte. Éval : 5.
Face à son ancien club, le Nigérian a été au diapason du reste de la troupe. Peu inspiré, il a eu tendance à forcer et, au final, est l'auteur d'une sortie à oublier.
SIMON. - 28'15 de tps de jeu ; 17 pts ; 6/9 aux tirs (67 %) ; 5 LF sur 9 (56 %) ; 2 rbd, 3 pd, 1 int, 1 ctre, 1 bp, 1 fte. Éval : 16.
Il faudra percer un jour le mystère de cette alternance presque insupportable de jolis feux d'artifice et de longs tunnels sans saveur. Ses débuts furent époustouflants hier quand il inscrivit 13 des 17 premiers points strasbourgeois. Mais la suite sembla correspondre à des errements de plus en plus fantomatiques à mesure que les raquettes se transformaient en chasses-gardées varoises.
LEWIN. - 20'15 de tps de jeu ; 7 pts ; 1/4 aux tirs (25 %) ; 5 LF sur 8 (62 %) ; 6 rbd, 1 int, 1 bp, 4 fte. Éval : 7.
Le pivot a été l'une des premières victimes dans le flot des horripilants coups de sifflet ayant ponctué le début de soirée. Pour ne pas arranger les choses, le Jamaïcain, comme son compère Simon, a généralement été jonglé par Masingue.

Fr.N.


Repères

SIG 70 - HTV 84

Rhenus Sport. 4 400 spectateurs. Arbitres : MM. Bretagne, Boué et Machabert. Quart-temps : 19-15, 16-22 (mi-temps : 35-37), 16-28 (51-65), 19-19 (70-84).
- SIG : 26 paniers sur 66 tirs (39 %), dont 6 sur 21 à trois points (29 %), 12 LF sur 19 (63 %), 34 rebonds (Giffa et Lewin 6) dont 10 offensifs, 11 passes décisives (Simon 3), 12 interceptions, 15 balles perdues, 19 fautes. Darrigand 2, Rush 20, Obasohan 4, Lewin 7, Simon 17, puis Mendy 4, Essart 8, Allen 4, Giffa 4.
- HYÈRES-TOULON : 31 paniers sur 61 tirs (51 %), dont 8 sur 22 à trois points (36 %), 19 LF sur 28 (68 %), 41 rebonds (Masingue 17) dont 8 offensifs, 16 passes décisives (Rogers 5), 10 interceptions, 18 balles perdues, 18 fautes (Masingue, 38e', éliminé). Rogers 14, Pierce 17, Nichols 14, Zianveni 18, Masingue 16, puis Perincic 2, Sonko 3, Milling.

Après un drive ( !), du poste, avec la planche ou avec la faute : Simon est omniprésent (9-6, 5e'). Les arbitres, eux, ont le coup de sifflet facile : Rob Lewin écope de sa 2e faute après 3'50", la 5e d'équipe pour la SIG ! Rush récolte à son tour un 2e avertissement. Le HTV n'est au demeurant pas mieux loti, ce qui ne console personne... Au total, le trio en gris a déjà sévi à 15 reprises dans un quart remporté par la SIG, dans le sillage d'un Simon inspiré (13 pts, un contre, 10 d'évaluation).
Fin du 1er quart : 19-15.

Allen « descend » Zianveni, vole le ballon à Perincic et la SIG se fait la belle (28-19, 15e') après le primé de Rush. Mais Hyères-Toulon va effacer ce débours. Après avoir dévissé à longue distance (1 sur , les visiteurs trouvent par trois fois la mire à 6,25 m, par Pierce et Rogers, et infligent un 15-2 à des Alsaciens à l'arrêt (30-34, 18e'). Un dernier missile lointain de Rogers, à 2" du buzzer, fige la marque à la pause.
Mi-temps : 35-37.

Un hook de Masingue et une nouvelle banderille de Rogers permettent au HTV de naviguer au large (37-45, 24e'). Deux interceptions et six points de rang de Zianveni envoient même les visiteurs à +11 (40-51, 26e'). La réaction strasbourgeoise est trop timide et Rogers se paie même le luxe de convertir un rebond offensif (46-57, 28e'). Pierce, en transition, dégaine à la sirène : c'est dedans !
Fin du 3e quart : 51-65.

Les affaires de la bande à Sarre ne s'arrangent pas. Masingue se goinfre au rebond (17 prises pour « Bang Bang »), Sonko et Pierce enfoncent, eux, un peu plus la tête des Alsaciens sous l'eau (54-74, 34e'). La réduction du score, oeuvre de Lewin notamment, est anecdotique. Les Alsaciens ont depuis longtemps touché le fond...
Fin du match : 70-84.

R. Sch.


L'Alsace du 19 avril 2009

Basket-ball : grosse désillusion pour la SIG

Alors qu’elle pouvait d’ores et déjà assurer sa place pour les play-offs, la SIG a été balayée par une fringante équipe de Hyères-Toulon hier soir au Rhénus (70-84). Même si la qualification ne devrait pas lui échapper, voila une défaite qui tombe bien mal.

Frédéric Sarre affiche sa tête des mauvais jours. Il faut dire que son équipe vient de subir l’une de ses plus cuisantes défaites de la saison sans qu’il n’y ait rien à redire. Hier soir, dans un Rhénus pourtant bien garni, les Strasbourgeois sont tout simplement tombés sur plus forts qu’eux. Au terme de la terne prestation de son équipe, l’entraîneur alsacien ne décolère pas : « Ce qui me chagrine le plus, c’est que dans le combat, nous avons été sur le reculoir tout le temps. Face à cette équipe, il aurait fallu mettre de l’intensité et nous avons été incapables de le faire. » Au final, les Strasbourgeois devront encore patienter pour valider leur ticket pour la suite de la compétition. Même si le calendrier n’est pas de tout repos — déplacement à Gravelines et Orléans, réception de Chalon-sur-Saône et Rouen — les basketteurs strasbourgeois ont les moyens d’aller chercher la dernière victoire qu’il leur manque pour assurer leur place.
Pourtant, le match n’avait pas si mal commencé. Comme souvent ces derniers temps, David Simon se promène sous le cercle pour inscrire les 9 premiers points strasbourgeois (9-6, 5e) avant qu’Austin Nichols, le meilleur marqueur de la Pro A, n’ouvre son compteur sur deux lancers francs puis sur un tir extérieur pour redonner l’avantage aux visiteurs (9-11, 6e). Entre deux coups de sifflets intempestifs du trio arbitral (15 fautes sifflées en 10 minutes !), aucune des deux équipes ne parvient à prendre réellement le dessus (13-13, 15-15, 21-19). L’avantage au tableau d’affichage change même une dizaine de fois jusqu’à ce que les coéquipiers de Brion Rush se décident enfin à accélérer peu après le début du deuxième quart temps. L’arrière US de la SIG creuse un premier écart sur son premier panier à trois points réussi de la soirée (28-19, 14e).
Mais les Varois ne sont pas résignés pour autant. En effet, le duo Rogers-Pierce allume à longue distance (trois shoots à trois points de suite) et le HTV repasse devant à la faveur d’un 2-15 surprenant tant la SIG semblait avoir pris le dessus (30-34, 18e). Même si l’armada alsacienne se ressaisit quelque peu (35-34, 19e), un nouveau panier derrière la ligne des 6,25 m de ce diable de Rogers permet aux visiteurs de virer en tête à la pause (35-37).

« Une deuxième période cauchemardesque »

Le show Rogers se poursuit après la pause et les Strasbourgeois s’apprêtent à vivre un véritable cauchemar lors de cette deuxième période. Le petit meneur donne le tempo du match — peu de rythme — et le HTV s’échappe tout tranquillement (35-41, 40-45) face à des Bas-Rhinois incapables de trouver des solutions en attaque et de s’opposer aux attaques placées varoises. Les 7 points d’affilée de Maxime Zianveni offrent même un matelas confortable à son équipe (40-51, 25e). Même si joueurs locaux tentent de réagir (46-53, 26e), les joueurs d’Alain Weisz dominent les débats de la tête et des épaules. L’écart ne cesse de grandir pour atteindre les 20 points au cœur du dernier quart temps (54-74, 33e). Impuissante, la SIG ne parviendra jamais à revenir dans la partie même si Brion Rush tente de faire illusion en réussissant deux interceptions de suite (60-76, 35e). Le HTV se permet ensuite de gérer tranquillement sa fin de match (60-78, 66-82, 67-84).
Même si la SIG possède encore une marge confortable qui doit lui permettre de se qualifier pour les play-offs, voila une troisième défaite qui fait mal. « C’est une grosse désillusion », annonce Steeve Essart. « Maintenant, on se met la pression bêtement alors qu’on avait l’occasion de finir le travail », peste le meneur de jeu strasbourgeois. Il y a des soirs comme ça où rien ne va…

Olivier Arnal


L'équipe du 19 avril 2009

dgifo a écrit:Sauver notre saison!!! J'avoue que je ne comprend pas, nous avons le 11ème budget de proA et sommes en demi-finale de la coupe ainsi que dans le top 8 du championnat, alors qu'une fois de plus l'effectif a été renouvelé à 70%!!! Fred Sarre fait un super job et nous offre (hormis hier soir) du jeu agréable! Vous encensez tous l'équipe lorsqu'elle est dans une phase victorieuse et critiquez sans aucun sens critique (OUHH, ils sont nuls!!!) lorsqu'elle est moins bien!!! on se croirait sur un forum de supporter de foot!!! Alors oui cette équipe est irrégulière mais les objectifs sont atteints avec le 11ème budget et une équipe dirigente déplorable!!! Un coup est jouable sur le premier tour des P-O si l'on peu éviter l'asvel ou le mans, d'ailleurs dans l''état actuel des choses, il vaudrait mieu finir à la septième place pour jouer Orléans lors de ce dit premier tour!!! De la critique oui, mais constructive svp, ne rentrons pas dans des clichés, encore une fois malgrés que tout ne soit pas parfait, cette équipe nous a offert de bons matchs et surtout très souvent du bon basket!!!

Totalement d'accord!
Il y a environ un mois quand tout allait bien, beaucoup étaient aux anges et on voyait fleurir des phrases du type "le titre j'y crois etc..." et maintenant qu'il y a deux défaites de suite c'est "il faut sauver la saison" où je ne sais quoi...
Comme l'a très bien dit dgifo les objectifs c'est ni le titre, ni le top4 donc pour l'instant une qualif en PO avec la meilleure place possible ce serait déjà bien car les objectigfs seraient remplis!
Ensuite si il pouvait y avoir un coup d'éclat en coupe, ou alors un beau parcours en play-offs avec au final une qualif' en coupe, alors ce serait carément une saison très réussie.

Reportage sur France 3

http://alsace.france3.fr/info/53556023-fr.php