PRO A : 1/4 de finale retour : SIG - ASVEL

DNA du 27 mai 2009

Basket-ball / Play-offs - 1/4 de finale retour : avant SIG - ASVEL, vendredi (20h)

Les secrets des tombeurs

Pour accrocher une belle, la SIG devra impérativement battre l'ASVEL, vendredi au Rhenus, lors du quart de finale retour des play-offs. Fred Sarre et sa bande y sont déjà parvenus cette saison. Deux des autres tombeurs villeurbannais, le Dijonnais Randoald Dessarzin et le Rouennais Michel Veyronnet, livrent leurs secrets.
Comment battre l'ASVEL ? Le problème n'est pas loin d'être insoluble puisque l'armada villeurbannaise ne s'est inclinée qu'à huit reprises en championnat cette saison. Mais ces huit défaites tendent aussi à prouver que la formation de Vincent Collet n'est pas invincible. Fred Sarre et la SIG le savent bien, eux qui se sont offert le scalp du géant vert à l'Astroballe (77-85), à la faveur, personne ne l'a oublié, du très salutaire passage en zone décrété par le coach.

« Exemplaire dans l'intensité »

Ils ne sont pas les seuls à avoir trouvé la faille dans la cuirasse. Randoald Dessarzin peut, lui aussi, se targuer d'avoir épinglé l'ASVEL à son tableau de chasse. Le technicien dijonnais n'a évidemment pas oublié cette soirée du 5 mai qui avait vu sa formation prendre le meilleur sur la « Green Team » (84-79). « Ça a été une libération. Cette victoire était synonyme de maintien », se remémore le Suisse, appelé à prendre les rênes de la sélection ivoirienne à partir du 20 juin pour la Coupe d'Afrique des Nations.
Invité à livrer ses secrets, l'entraîneur de la JDA assure qu'« il n'y a pas de recette miracle ». Ce soir-là, « sur ce match-là » en tout cas, « on avait été exemplaire dans l'intensité et dans la constance, deux de nos péchés mignons tout au long de l'année ». La SIG, si souvent sujette aux sautes d'humeur au point de faire de la saison régulière une saison irrégulière, serait bien avisée de s'en rappeler.
Le stratège bourguignon n'exclut pas la possibilité que « l'ASVEL nous a peut-être pris un peu de haut ». Mais il retient surtout, de la part de ses hommes, « un basket rigoureux et une parfaite exécution offensive ». « Pour jouer Villeurbanne les yeux dans les yeux, il est impératif de ne pas prendre d'éclat trop vite. Je ne pense pas que le retournement de situation qu'a réussi Strasbourg en championnat puisse se reproduire en play-offs. »
A l'heure de conclure son intervention, Randoald Dessarzin insiste encore sur la nécessité d'« exercer une grosse pression sur leurs meneurs. Je ne conçois pas le basket sans pression sur le porteur de la balle ». Surtout, celui qui a coaché le BC Boncourt durant 14 ans, rappelle cette évidence : l'ASVEL, aussi brillante soit-elle, « n'est jamais qu'une équipe sur un terrain ».
Michel Veyronnet est membre, lui aussi, du club très fermé des tombeurs de la formation rhodanienne. C'était le 28 février et le promu rouennais avait fait sensation en s'imposant à l'Astroballe (70-71). Cet exploit a conditionné la suite de son parcours. « Pour nous, ça a été le tournant de la saison. Cette victoire a agi comme un déclic et nous a dopés pour arracher les matches-couperet du mois de mars. Battre Villeurbanne n'est jamais neutre, mais là, on a vraiment emmagasiné un gros capital confiance. »

« Développer la même dureté physique »

Comme son homologue dijonnais, Michel Veyronnet pense aussi que l'ASVEL s'est vue trop belle. « Ils nous ont peut-être psychologiquement un peu sous-estimés. » En tout état de cause, le coach du SPOR partage plus d'une ficelle avec son alter ego de la JDA lorsqu'il lui faut dévoiler sa recette. « Contre un tel rouleau compresseur, on ne se relève pas d'un passage à vide. Il faut que toute l'équipe soit à 100 %, tout le temps. Et puis, il faut essayer de développer la même dureté physique qu'eux ».
Si chaque match possède, bien entendu, sa propre histoire, certains refrains semblent définitivement incontournables.

Régis Schneider


Les régionaux à l'honneur

La SIG a décidé de mettre le basket régional à l'honneur à l'occasion du quart de finale retour contre l'ASVEL. Les joueurs de Souffelweyersheim, vainqueurs du Trophée Coupe de France à Bercy, et les féminines de la SIG, 4es du Final Four de Nationale 1, seront les invités du Rhenus. A noter, encore, que les abonnés bénéficient d'une réduction de 50 % sur le billet play-offs. L'offre est valable jusqu'à demain soir.

comment arriver à remplir le rhenus?
quel casse-tête!

philippe a écrit:comment arriver à remplir le rhenus?
quel casse-tête!

Oui... Il y'a qu'a voir la fréquentation du forum en cette fin de saison, pour comprendre ou la SIG en est. Pas grand monde ne sent concerné ou intéressé par ces play-offs. La cause semble déjà entendue, les objectifs déjà remplis ( )... la dynamique autour du club... déjà une vieille histoire...
Tout ceci est triste.

Lu dans l'Equipe :

Basket - Pro A

Sarre : «Un effort mental à faire»


Frédéric Sarre veut offrir une victoire au public du Rhénus vendredi.(L'Equipe)

«Fierté», «orgueil»... L'entraîneur strasbourgeois tente d'exacerber ces qualités chez ses joueurs avant le deuxième match des quarts vendredi. Car après la gifle reçue à Villeurbanne (91-68), le SIG est plus fataliste que révolté. Frédéric Sarre serait simplement heureux d'aiguiller ses joueurs vers «une victoire sur ce prochain match».

«Frédéric Sarre, quelles leçons avez-vous tirées de la défaite initiale de vos troupes à l'aller dans la salle de l'ASVEL (91-68) ?

Nous nous sommes trouvés dans le même registre qu'à la fin de la saison régulière, à savoir que nous tenons 25 minutes, voire trente. Nous n'avons pas été capables de tenir plus que ça. Nous avons aussi été contraints de jouer plus extérieur qu'intérieur. Villeurbanne me semble bien prêt et bien dans ses objectifs. A nous d'avoir sur le match retour la capacité d'allonger cette période d'opposition dure. Cette dureté et cette justesse dans le jeu nous ont fait défaut, en tous les cas en fin de rencontre.

N'avez-vous pas aussi manqués d'endurance ?

Ce n'est pas une question d'endurance. C'est une question de précision technique. On fait des choix qui ne sont pas forcément les meilleurs. On n'est pas dans le bon dispositif offensif. Et défensivement, on n'est cohérent que 25 minutes. On finit par lâcher des situations qu'on contrôlait jusque-là et qu'on ne contrôle plus. Il y a un effort mental à faire par rapport à la dureté que nous oppose Villeurbanne.

Sur quoi axez-vous cette semaine de préparation avant le match retour ?

On va essayer de colmater un peu les brèches aperçues à l'aller, se fixer deux ou trois objectifs et faire appel à quelques notions de fierté et d'orgueil pour que l'on puisse remporter un match dans cette série. Et notamment un match au Rhénus.
«On s'est un peu délité»

Quel est l'état d'esprit des joueurs dans le vestiaire ?

Il faudra leur demander ! En ce moment, on a certainement moins de capacité à aller de l'avant par rapport à une équipe comme Villeurbanne qui a le titre pour objectif. Je ne sens pas mon équipe et mes joueurs projetés vers ce titre-là, cette ambition-là. En tous les cas, j'aimerai les projeter vers une victoire sur ce prochain match.

Quelles qualités du collectif villeurbannais redoutez-vous le plus ?

Villeurbanne a beaucoup d'arguments dans sa besace. Leur alternance de jeu surtout. C'est une équipe qui joue à l'heure actuelle un basket très consistant offensivement et défensivement. Elle a une capacité à déclencher un très bon jeu de passes et le garçon le mieux ouvert est toujours servi. Et en règle générale, ce garçon en fait un usage efficace. Ils sont difficiles à contenir. Il faudra être vigilant et surtout ne pas leur ouvrir le jeu rapide comme on l'a fait à la fin du dernier match.

Quel portrait de votre équipe faites-vous alors que la saison touche à sa fin?

Nous avons été capables dans cette saison d'avoir des moments forts, essentiemment liés au fait que nous avions un engagement mais aussi une dureté globale, une dureté collective et aussi une maintenance mentale qui étaient intéressantes. On s'est un peu délité en fin de saison à partir du moment où l'on a atteint les objectifs qui nous étaient assignés par le club. Depuis, nous avons perdu nos qualités premières et cette discipline.» -

Propos recueillis par Gaël NIVOLLET

Mat a écrit:

philippe a écrit:comment arriver à remplir le rhenus?
quel casse-tête!

Oui... Il y'a qu'a voir la fréquentation du forum en cette fin de saison, pour comprendre ou la SIG en est. Pas grand monde ne sent concerné ou intéressé par ces play-offs. La cause semble déjà entendue, les objectifs déjà remplis ( )... la dynamique autour du club... déjà une vieille histoire...
Tout ceci est triste.

c'est bien triste en effet,mais ça a été comme ça durant toute la saison et la plus grosse affluence a été contre chalon mais jamais on a dépassé les 5000personnes cette saison et pareil l'an dernier même lors des gros maths contre le SLUC où c'était toujours plein..c'est dire...même le fait d'inviter des clubs de jeunes ou de ramener quelques classes de l'internat de walbourg ne masquent pas cette désaffection du public...

Et pour ce dernier match à domicile, il faut vraiment être un inconditionnel pour avoir envie d'y aller. Toutes les déclarations sont ultras pessimistes, Sarre a l'air dépité, ils nous parlent de joueurs peu motivés, l'ASVEL est trop fort etc...

Le BasketNews de demain



Ils nous prépare doucement à une probable doudoune

Et partout, on entend l'objectif est atteint, mais l'objectif c'étaient les play-offs sous-entendus une place en coupe d'Europe hors là il faudra un petit miracle pour que les clubs français en tour préliminaire d'Euroligue passent pour que l'on ai un sésame pour la 3ème coupe d'Europe et encore puisque Cholet y est qualifié d'office, bref si c'était juste pour dire que l'on a fait les play-offs, fallait mieux laisser cholet y aller.

mick a écrit:

Et partout, on entend l'objectif est atteint, mais l'objectif c'étaient les play-offs sous-entendus une place en coupe d'Europe hors là il faudra un petit miracle pour que les clubs français en tour préliminaire d'Euroligue passent pour que l'on ai un sésame pour la 3ème coupe d'Europe et encore puisque Cholet y est qualifié d'office, bref si c'était juste pour dire que l'on a fait les play-offs, fallait mieux laisser cholet y aller.

Il faudra attendre donc jusqu'à fin Septembre pour savoir ou non si l'on jouera une coupe d'europe c'est bizarre vu que la participation à une coupe d'europe a des répercutions sur le sponsoring, le recrutement et qu'à cette période là l'équipe sera déjà constitué depuis longtemps et le championnat recommencera.

Si les dirigeants jouent bien le coup (pas comme les joueurs), ils pourraient peut-être vendre aux sponsors que l'on joue une coupe d'Europe. Sur un malentendu, ça peut marcher.

Sinon, le bilan de cette saison ne sera vraiment pas glorieux. Et dire qu'on était pas loin en Coupe de France, qu'on s'est arraché pour obtenir notre place en SdA, que l'on fait une formidable remontée au classement, et tout ça pour rien!

DNA du 28 mai 2009

Basket-ball / Avec le shooteur de la SIG avant la réception de l'ASVEL, demain (20h)

Brillant Rush

Il a le chic pour briller, sur et en dehors des parquets. Deuxième marqueur de Pro A, troisième à l'élection du MVP étranger, Brion Rush a scintillé de mille feux cette année. A quelques heures de la venue de l'ASVEL, en quart de finale retour des play-offs, le joyau de la SIG se raconte. Confessions en mode Stras' et paillettes.
Baskets blanches aux pieds, il est ici en terrain connu. La serveuse ne tarde d'ailleurs pas à lui claquer la bise. Simple coïncidence ou fait exprès, les enceintes cessent presqu'au même moment de diffuser un vieux standard de Tom Jones pour cracher un rap west-coast qu'on jurerait, pour un peu, de circonstance.
Le bowling de l'Orangerie, Brion Rush y a ses habitudes. Et lorsqu'il lui a fallu choisir un cadre pour son portrait, il n'a pas hésité longtemps. Ces pistes-là se sont imposées comme une évidence. « On vient souvent ici avec mes coéquipiers, c'est un rituel, confie-t-il, affable et détendu. C'est un bon endroit pour se divertir. Même le coach nous a accompagnés dernièrement ! ».

« Ce n'est pas désagréable d'être admiré »

Un diamant à chaque oreille, le collier de barbe impeccablement taillé, Brion Rush soigne son apparence. Il en rigole : « J'aime bien quand les gens me regardent. Ce n'est pas désagréable d'être admiré ». Sourire éclatant, gueule d'ange et physique de lover, le beau gosse de la SIG a sculpté son mètre quatre-vingt six en jouant au basket, au base-ball et au football également. « A l'université, j'avais obtenu une dérogation pour pratiquer plusieurs sports. » Sûr de lui, il pose bien volontiers devant l'objectif du photographe.
La chair, elle, est tatouée en de multiples endroits. Sous la peau affleure une très sincère sensibilité. Les motifs encrés sur son biceps gauche se souviennent de ses grand-parents et honorent la mémoire de son cousin, décédé dans un accident de voiture. Le culte du corps se conjugue avec une citation de la Bible, reproduite sur le torse : « Dieu est mon sauveur ».
Dans sa penderie, le maillot rouge et blanc de la SIG voisine avec les tee-shirts Christian Audigier, Black Label ou Gucci. C'est Stras' et paillettes en quelque sorte. A son arrivée en Alsace, l'ancienne gâchette de LegaDue a mis à sac une boutique de prêt-à-porter italien ; à sa décharge, ses bagages avaient été réexpédiés en... Inde ! Collectionneur de casquettes - « Je dois en avoir cinquante paires » -, Brion Rush en pince aussi pour les bijoux, s'affiche parfois avec des colifichets sertis de pierreries.
A 24 ans, le cadet de la fratrie assume son inclination pour la fête : « Je suis jeune, j'aime m'amuser ». Son charisme s'exprime donc aussi au Hot Boat ou au Living Room. Casanier le jour, « tranquille » même, assure-t-il en français dans le texte, le gaillard est nettement plus « extraverti » le soir venu. Henny entre amis, mais honni soit qui mal y pense. Flambeur magnifique au coucher du soleil, il ajoute aussitôt, en oiseau de nuit qui ne se brûlera pas les ailes : « Si cela venait un jour à rejaillir sur mon jeu, je m'en passerais ».

« J'ai eu beaucoup de liberté pour montrer ce que je sais faire »

Sur les parquets, Brion Rush est pour l'heure tout aussi flamboyant. Deuxième marqueur de Pro A cette saison (21,2 points de moyenne), troisième à l'élection du MVP étranger, l'ancien Roannais a accumulé les stats bling bling et les prestations rutilantes. « C'est la meilleure saison de ma carrière, reconnaît-il. L'an dernier, j'étais dans l'ombre de Marc Salyers. Là, pour la première fois, j'avais un rôle de leader. Le coach m'a fait confiance, m'a donné des responsabilités. J'ai eu beaucoup de liberté pour montrer ce que je sais faire ».
La pépite américaine ne porte pas qu'une montre XXL au poignet. Il a aussi et surtout des mains en or. Dix-neuf matches de saison régulière au-dessus des vingt points, deux seulement sous la barre des dix, le joyau de Shreverport a été d'une régularité de métronome, échouant à sept petites longueurs du total d'Austin Nichols pour coiffer la couronne de top scoreur. « Je n'en avais pas fait un objectif, précise l'intéressé. Il avait pris trop d'avance en début de saison et j'avais fini par ne plus y prêter attention ».
La force de Brion Rush réside dans son mental. Ce garçon-là ne doute pas. L'appréhension est bannie de son vocabulaire, l'échec, au contraire, décuple sa motivation. « Je fais abstraction de la pression. Si je rate huit shoots à trois points, je prendrais le neuvième. Manquer un tir ne m'affecte pas. Et si je rate aussi le neuvième, je sais que le dixième sera dedans », confirme ce joueur « d'instinct », qui jure davantage par Beyoncé que par Jay-Z dans les vestiaires. « La plupart des gars écoutent des morceaux agressifs avant un match. Moi, j'ai besoin de calme ».
Admirateur de Kobe Bryant, « pour sa façon de contrôler un match, pour sa capacité, aussi, à se relever après les épreuves », le diplômé de Grambling State s'est mué, cette année, en un joueur polyvalent, rebondeur, passeur et créateur. Certains trouveront toujours qu'il monopolise trop la balle. Ils n'ont pas connu le gamin de cinq ans qui ne la lâchait « jamais », lorsqu'il effectuait ses premiers dribbles dans la cour de l'école de Pine Grove, dans sa Louisiane natale. « Je voulais déjà être le meilleur. »
Façonné par Jean-Denys Choulet, qui est allé le chercher à Fileni Jesi, pour en faire le successeur attitré de Dee Spencer, le diamant a été poli par Frédéric Sarre. Et il luit aujourd'hui de mille facettes. Le fashion addict s'est débarrassé de cette étiquette de pur shooteur. « Le coach a beaucoup à voir avec ça. Il m'a demandé d'être un joueur complet, de faire d'autres choses. C'était un challenge. A chaque rencontre, cela me faisait un deuxième but à atteindre... Le premier restait tout de même la victoire. »

« Je suis un compétiteur. Gagner, c'est dans ma nature »

Si le club a atteint cette saison tous les objectifs qu'il s'était fixés - Semaine des As, demi-finale de la Coupe de France, play-offs -, il le doit évidemment à cette perle rare, l'égal des Jarod Stevenson, Boris Gorenc, Rick Hughes ou, plus récemment, des Ricardo Greer et Chuck Eidson, autres attaquants racés passés par le Rhenus. C'est bien simple, le numéro 4 strasbourgeois a la défaite en horreur : « Je suis un compétiteur. Gagner, c'est dans ma nature. Que ce soit au basket, au bowling, au billard ou à la PlayStation ! ».
Gros consommateur de séries - Prison Break et Californication ont sa préférence -, l'arrière alsacien a évidemment goûté à celle dont il a été l'un des acteurs, ces huit succès en neuf rencontres décrochés au sortir de l'hiver. Le basket champagne alors servi par la SIG lui a permis de s'inviter au grand défilé de fin d'année. Les dernières sorties, ternes et sans saveur, le laissent en revanche sur sa faim. « On s'est relâché dès qu'on avait atteint nos buts. C'est un peu comme si on avait enlevé les clefs du moteur alors qu'on était en train de conduire. »
Inconditionnel des collections Louis Vuitton, Brion Rush, l'étincelant, se verrait bien aujourd'hui retarder le moment où il bouclera ses valises, emportant avec lui quelques « très grands moments », comme ce succès à Chalon qualificatif pour les As. Cela suppose de battre l'ASVEL demain, en quart de finale retour des play-offs. Une rencontre à quitte ou double, façon win or go home. La petite merveille croit aux chances de son équipe. « On joue tous les matches pour les gagner et je sais qu'on peut y arriver. Personne n'a l'intention d'abandonner maintenant et on travaille dur à l'entraînement pour cela. »

Plusieurs franchises NBA ont contacté son agent

L'avenir du golden boy s'annonce en tout cas doré. Brion Rush a beau « aimer Strasbourg » et s'y sentir bien, il s'en ira monnayer son talent sous d'autres cieux. Des clubs d'Euroligue lui font les yeux doux. Plusieurs franchises nord-américaines - Memphis, Toronto, Sacramento - ont contacté son agent. Il s'en réjouit, sans céder au vertige. « La NBA, c'est un rêve et tant mieux si ça pouvait se concrétiser. Mais moi, tout ce que je demande, c'est de jouer au basket, de me faire un peu d'argent et d'avoir du bon temps. »
Cet ultime aveu lui va bien. Brion Rush veut tout, le jour et la nuit, des quart-temps fiévreux et une troisième mi-temps exaltante, à moins que ce ne soit l'inverse. Avec lui, I love this game et Just have fun cohabitent dans la même phrase. Et si le vrai luxe résidait, finalement, dans ce très insouciant refus de choisir ? Lorsqu'il faut régler les consommations, le shooteur au passeport américain dégaine sa Visa encore plus vite que s'il prenait un tir à huit mètres. Grand prince, il ne laisse à personne d'autre le soin de payer la note. C'est aussi cela la marque Rush. La griffe Brion.

Régis Schneider
Remerciements au bowling de l'Orangerie et à Florence Sornette pour son précieux concours.

L'oeil du coach

Brion Rush n'omet pas d'associer son coach à sa réussite actuelle. Fred Sarre, lui, jette un regard bienveillant sur les progrès de son protégé. « C'est un garçon qui a une potentialité forte, qui a la capacité à développer autre chose que du shoot. Il peut devenir un joueur qui tend vers la performance dans tous les aspects du jeu, et pas seulement dans le tir. » Le technicien n'oublie pas que si le prodige a tutoyé la perfection cette année, « c'est aussi parce que l'équipe a accepté que le joueur soit comme il est ». L'ancien stratège palois liste les points encore perfectibles. « Il doit devenir plus dur au contact, plus dur dans les impacts, dans l'intensité défensive autre que sur le porteur. »

Si le club a atteint cette saison tous les objectifs qu'il s'était fixés - Semaine des As, demi-finale de la Coupe de France, play-offs -, il le doit évidemment à cette perle rare,


ah bon, la saison n'est pas reussie???????????
on nous aurait menti....

philippe a écrit:Si le club a atteint cette saison tous les objectifs qu'il s'était fixés - Semaine des As, demi-finale de la Coupe de France, play-offs -, il le doit évidemment à cette perle rare,


ah bon, la saison n'est pas reussie???????????
on nous aurait menti....

Mais si, tout va bien, tout ceci est passionnant.
On en redemande...

DNA du 29 mai 2009

Pro A / Play-offs - quart de finale retour : SIG - ASVEL, ce soir (20h)

En sont-ils capables ?

Dominée par l'ASVEL (91-68) samedi dernier, la SIG n'a d'autre alternative que de l'emporter, ce soir, en quart de finale retour des play-offs, pour prolonger sa saison. Les Strasbourgeois seront-ils en mesure de se faire violence, de dépasser leurs limites pour signer l'indispensable exploit ? La question reste entière.
Les longs discours sont superflus, les calculs parfaitement dérisoires. Ce soir, c'est un match à la vie à la mort qui attend les basketteurs strasbourgeois, en quart de finale retour des play-offs. Battue à l'Astroballe samedi dernier (91-68), la SIG doit l'emporter pour pousser l'ASVEL à la belle. Une défaite, a contrario, signifierait la fin de l'aventure. C'est aussi simple que cela.
Fred Sarre le sait, connaît ces enjeux. Il sait que cette échéance est à quitte ou double, il sait aussi qu'il n'y aura ni joker, ni possibilité de se refaire en cas de revers. Gagner, voilà l'unique mot d'ordre. « Gagner ici parce que cela fait longtemps que nous n'y sommes pas parvenus ; et que ce ne serait que justice d'offrir une victoire au public du Rhenus. Gagner, ensuite, parce que ça nous permettrait de rester en vie dans cette compétition. »

« Il va falloir se vider la paillasse, présenter un visage intense »

A la lumière du match aller, le technicien alsacien n'ignore pas qu'il ne peut « pas compter sur une faiblesse quelconque de l'adversaire », lequel aura à coeur d'expédier cette série aussi vite que possible. Pour faire tomber le n°1 de la saison régulière, la SIG ne peut compter que sur elle-même. « Il va donc falloir se vider la paillasse pour s'opposer durement et longtemps, présenter un visage intense, faire appel à ces valeurs que sont l'orgueil et la fierté pour arracher la victoire. »
Orgueil et fierté. Les grandes vertus sont convoquées pour ce rendez-vous capital. Si la motivation du coach ne fait aucun doute, si sa volonté de contraindre l'ASVEL à jouer sa qualification mardi prochain dans sa salle est tangible, qu'en est-il pour ses joueurs ? Défaits à six reprises lors de leurs sept dernières sorties, ses hommes sont-ils capables de mettre leur coeur sur le parquet, de s'arracher pour malmener la hiérarchie et pousser la « Green Team » dans ses derniers retranchements ? Rien n'est moins sûr.
Fred Sarre l'espère bien évidemment, mais cela ne l'empêche pas de dresser un constat froid et lucide sur le désordre actuel. « L'équipe a posé les valoches depuis un moment, depuis que les objectifs assignés ont été atteints. Le coaching, les stratégies et le jeu n'ont pas changé depuis l'époque où nous alignions les victoires. C'est donc qu'il faut chercher autre chose... »
Lorsqu'il avait conduit la JL Bourg en finale de la Semaine des As, en 2006, Fred Sarre avait senti qu'il se passait quelque chose entre les joueurs, avait perçu cette étincelle qui précède l'exploit. Il lui est difficile de dire la même chose aujourd'hui. « Ce truc en plus, les gars ne l'ont pas profondément ancré en eux. Et quand ça devient plus dur, plus difficile, quand il faut aller chercher un supplément d'âme, ils ne sont pas en mesure de le faire. »
Plutôt pessimiste ces temps-ci, voire dépité, le Limougeaud apparaît également bien démuni à l'heure de décréter la mobilisation générale. « Moi, je ne peux que préparer, je ne peux pas motiver. La motivation, c'est aux joueurs d'aller la chercher. » La vraie question n'est donc pas de savoir si David Simon et ses partenaires peuvent mater l'ASVEL, mais s'ils le désirent ardemment, s'ils sont disposés à repousser leurs limites comme le coach le leur intime depuis quelque temps déjà.

« Pas de renoncement, pas d'abandon, pas sur ce match-là »

Au risque de prêcher dans le désert, Frédéric Sarre leur commande donc « de faire l'effort, encore une fois, pour gagner à Strasbourg, d'avoir au moins la démarche qui permette de se mettre en situation de gagner, de tenir dans la volonté aussi ». Il y a des accents poignants dans ces injonctions-là. « Je ne leur demande pas de se qualifier, pas encore, mais de gagner un match. Ils se doivent de faire ça. Je ne veux pas de renoncement, pas d'abandon, pas de give-up, pas sur ce match-là ».
Vaincre l'ASVEL donc, puisque c'est là tout ce qui importe. Pur fantasme ? Impossible idéal ? Vaste Chimère ? Les joueurs, et eux seuls, détiennent la réponse.

Régis Schneider


Avec Vincent Collet, le coach villeurbannais

« Il nous faudra être guerriers »

S'il se verrait bien emporter la mise en deux manches, Vincent Collet sait aussi que son équipe devra composer avec la réaction d'orgueil strasbourgeoise. L'entraîneur villeurbannais exige donc de ses troupes la même intensité que celle affichée à l'Astroballe.

- Dans quel état d'esprit abordez-vous ce deuxième match de la série ?
- On a peut-être "assuré" au premier match, mais on ne va pas s'en gargariser. L'écart (91-68 ndlr) à l'aller est anecdotique et ne reflète pas du tout la différence entre deux équipes qui se sont livré un match acharné pendant vingt-cinq minutes. Et c'est cela aussi qu'on doit retenir. Il n'y a aucun doute à avoir quant à la volonté de Strasbourg de rentrer encore plus fort dans ce match, d'autant que cette équipe, qui avait en tête de faire un coup au premier match, se trouve aujourd'hui dans une situation moins confortable. Tout reste donc à faire.

- Vous n'avez pas été loin de réussir un match parfait samedi dernier. C'est aussi votre sentiment ?
- Disons qu'il n'y a effectivement pas grand-chose à changer. Je retiens surtout le fait que nous soyons parvenus à élever notre niveau au fur et à mesure que le match avançait. On n'a pas commencé mollement, mais on a franchement durci ensuite. On va donc essayer de reproduire la même chose, même s'il n'est pas certain que cela induise les mêmes effets. Chaque match est un dialogue. Et ce vendredi, c'est un autre dialogue qui va s'instaurer.

« S'épargner un troisième match couperet »

- Vous avez haussé le ton tout au long du match dites-vous. Le souvenir du renversement de situation au mois de mars était-il encore présent dans les têtes ?
- Bien sûr qu'on y a pensé, surtout lorsqu'on a creusé un mini-break à la fin du troisième quart. Sur le temps-mort pris par Frédéric Sarre, je voulais le rappeler à mes joueurs, mais ce n'était pas la peine. Ils s'en souvenaient très bien et c'est aussi ce qui explique notre volonté d'aller creuser l'écart, de le porter à vingt points...

- Vous aviez bien préparé votre affaire. La zone, qui vous avait stoppés en mars, a cette fois fait long feu...
- On a, de manière générale, rarement été en difficulté sur les zones, même si celle de Strasbourg est très efficace. On a quand même des shooteurs et des joueurs pour passer la balle. Là, en plus, on a eu la chance d'être adroit, d'avoir de la réussite. La grande différence avec le championnat, c'est le maintien du sérieux, la volonté de continuer à défendre jusqu'au bout.

- Lors du match n°1, votre équipe a été créditée de 27 passes décisives. Un chiffre qu'il ne faudrait peut-être pas dépasser à l'avenir aviez-vous estimé. Redoutez-vous la passe de trop ?
- Le partage, c'est bien, ça nous offre des options, mais ce n'est pas tout. Il faut garder de l'agressivité. En play-offs, la notion de combat est importante. Il faut qu'on s'attende à une réaction de Strasbourg sur ce deuxième match. Et il nous faudra être guerriers, nous montrer combattants.

- A propos de guerriers, le retour au premier plan d'Amara Sy doit forcément constituer une bonne nouvelle...
- Celui d'Amara et de quelques autres aussi. J'ai eu la chance de pouvoir bénéficier d'un apport de tout le monde la dernière fois (huit joueurs à 12 d'évaluation ou plus, ndlr) alors que, ces derniers temps, on avait souvent deux ou trois joueurs en deçà. Si tout le monde est là, répond présent, ça nous donne à nous, staff, la possibilité de pianoter sur le banc. A cet égard, la performance de Bogavac a été remarquable. Maintenant, la difficulté en play-offs, c'est de reproduire ça.

- Après le succès à l'Astroballe, Éric Campbell entendait finir le travail en deux rencontres. Le rejoignez-vous sur ce point ?
- Ça participe du scénario de ce type de rencontre. Le perdant a envie de revenir, le vainqueur d'en finir au plus vite. Éric Campbell a raison car le match trois est toujours dangereux et nous mettrait forcément une pression supplémentaire. Pour nous, ce serait un terrible échec que de s'arrêter en quart de finale. Si on peut, par conséquent, s'épargner un troisième match couperet, avec la pression inhérente, on le fera. Il nous reste deux matches pour en gagner un. Le plus vite sera le mieux.

- Vos vacances risquent d'être courtes si vous deviez aller en finale (le 20 juin, ndlr) puisque vous reprenez avec l'équipe de France le 12 juillet...
- On préfère des vacances courtes et bonnes à des vacances longues et tristes. Ce n'est pas loin d'être l'un des groupes que j'ai pris le plus de plaisir à coacher. Or, il n'a encore rien gagné en termes de trophées. Il mériterait sincèrement d'y parvenir.

Recueilli par R. Sch.


Indiscrétions

Sous les yeux de Veyronnet

ADJOINT. - Les Villeurbannais se sont entraînés mercredi et hier matin sous les yeux de Michel Veyronnet, le coach du SPO Rouen et futur adjoint de Vincent Collet en équipe de France. Les basketteurs de la « Green Team » ont rallié l'Alsace hier après-midi en avion.
INFIRMERIE. - Brion Rush s'est donné une entorse de la cheville gauche lundi à l'entraînement et a été laissé au repos durant deux jours. Le shooteur strasbourgeois a repris hier matin et sera opérationnel ce soir. Côté villeurbannais, JR Reynolds a été contraint d'écourter la séance hier matin, en raison d'un choc au genou gauche, mais le meneur US tiendra sa place. Ali Traoré (béquille) et Éric Campbell (pouce) ont soigné les petits bobos récoltés cette semaine et seront également d'attaque.



L'Alsace du 29 mai 2009

Basket-ball Une affaire d’orgueil

S’ils veulent s’offrir une belle, les Strasbourgeois doivent absolument faire plier l’ASVEL ce soir (20 h) au Rhénus en quart de finale retour des play-offs. Largement battue lors du match 1, la SIG devra faire preuve d’une grande envie et d’un mental sans faille.
« Il faut gagner pour deux raisons. Premièrement, pour le club et le public à qui nous devons une victoire au Rhénus. Deuxièmement, pour rester en vie dans la compétition », lance Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois, à quelques heures du match retour face à Villeurbanne ce soir au Rhénus.
En perdant la première manche (91-68) à l’Astroballe samedi dernier, les Alsaciens sont désormais dos au mur et les données sont simples : une victoire et les deux équipes se retrouvent pour une belle décisive mardi prochain à Villeurbanne. Une défaite et la saison bas-rhinoise prendra fin dès ce soir. « Il n’y a plus à réfléchir et à parler technique ou tactique, il faut se vider la paillasse en affichant des vertus d’orgueil et de fierté pour faire face à l’une des meilleures équipes françaises », annonce ensuite le coach.
« On ne va pas changer notre façon de jouer au basket maintenant. Alors comme c’est peut-être notre dernière rencontre au Rhénus cette saison, on va devoir se sortir les tripes pour gagner ce match », précise de son côté Gauthier Darrigand, le meneur de jeu alsacien, double champion de France avec Pau-Orthez.
Grande favorite pour le titre, l’ASVEL voudra sûrement justifier son statut de numéro un de la phase régulière en mettant une grosse pression d’entrée de jeu, dans le but de s’éviter une belle toujours indécise et dangereuse pour le « gros ». « Ils voudront enfoncer le clou le plus rapidement possible pour montrer qu’ils sont les patrons, estime le numéro 5 de la SIG. Devant notre public, on n’aura pas le droit de se relâcher comme lors du match aller et on devra surtout prouver que ce n’est jamais facile de venir gagner au Rhénus. »

« Le moment ou jamais »

Après 25 minutes de haute lutte entre Rhône et Saône, la SIG s’est écroulée physiquement et psychologiquement en se montrant incapable de réagir devant la variété de jeu et la réussite villeurbannaise. Pour le coach strasbourgeois, cette deuxième confrontation se jouera avant tout dans la tête de ses hommes. « Depuis que nous avons atteint notre objectif de la saison, à savoir la qualification pour les play-offs, l’équipe n’a plus envie de faire les efforts pour voir plus loin, estime Fred Sarre. Ce soir, les joueurs devront chercher la motivation au fond d’eux-mêmes pour gagner ce match. Pas pour moi, mais pour le public et le club. »
Même s’il ne demande pas - encore - la qualification à son équipe, le coach strasbourgeois estime qu’elle doit faire le maximum pour faire tomber la Green Team. « Mes joueurs se doivent de faire encore un effort pour gagner au Rhénus. Ensuite, même si on doit être éliminé par une belle équipe de Villeurbanne, je ne veux pas voir de renoncement ni d’abandon sur ce match. »
Victime d’une petite entorse de la cheville à l’entraînement en début de semaine, l’arrière US Brion Rush participera bien à la rencontre. Une bonne nouvelle car le leader offensif de la SIG aura encore un rôle prépondérant face à une formation rhodanienne en grande forme. « On ne devra pas compter sur les faiblesses de Villeurbanne alors il ne va pas falloir baisser les bras devant l’ampleur de la tâche car ça va être compliqué », ajoute un Fred Sarre réaliste. Le dernier mot revient à Gauthier Darrigand. « On sait que c’est possible de les battre car on l’a déjà fait une fois cette saison : de toute façon, c’est le moment ou jamais ! »

Olivier Arnal

Le Progrès du 29 mai 2009

basket / PLAY-OFFS (quarts de finale retour) : strasbourg-ASVEL CE SOIR 20H

Conserver le même ton

Après certaines difficultés, la défense villeurbannaise avait fait plier la Sig dans le match 1. Reste à recommencer

Avec un match par semaine, on a bien du mal à rentrer dans le mode habituel des play-offs sur cette série des quarts de finale. Mais en cas de belle ce mardi et avec la série des demi-finales prévue entre le 6 et le 13 juin, le rythme pourrait s'accélérer brutalement. Raison de plus pour l'équipe de Lyon-Villeurbanne, partie hier en Alsace en avion, de boucler l'affaire en deux manches.

Le résultat (91-68) du match 1 joué samedi dernier à l'Astroballe, pourrait laisser penser que la qualif devrait être vite pliée ce soir au Rhénus. Là où l'Asvel avait décroché sa qualification (103-105 après prolongation) en quart de finale de la saison 2006-2007 et où elle avait lancé cette saison 2008-2009 par un premier résultat significatif le 15 novembre dernier lors de la 7e journée (81-86).

« Justement, ce résultat était en trompe-l'œil, corrige Vincent Collet. Cela a été notre message tout au long de la semaine. Que l'équipe ne s'arrête pas au score qui n'a absolument pas reflété nos difficultés devant cette équipe et le fait que la SIG a parfaitement tenu le choc durant vingt-cinq minutes. »

A ce moment-là, Strasbourg menait encore (40-44) et ne céda véritablement que sur un 19-0 dans le dernier quart-temps (de 72-61 à 91-61).

« Ils ont cette capacité de jouer sur nos erreurs et de les sanctionner immédiatement. Cela étant, certains de ces paniers ne doivent qu'à leur talent note Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois. Tant qu'on a été dans notre cadre, cela a été cohérent, le problème c'est que le cadre a explosé à un certain moment. Contre les équipes de ce calibre-là, on peut tenir deux-trois quarts-temps, après on lâche. »

La question principale de ce match 2 est de savoir si les Strasbourgeois sont capables de tenir quarante minutes ? « Je ne pense pas que sur la saison, le premier match ait reflété l'écart entre les deux équipes », avance Sarre.

« Ce sera notre objectif, poursuit Collet. Proposer davantage d'intensité et encore plus de dureté en défense. On s'attend, évidemment, à une réaction strasbourgeoise. A nous de la contenir, voire de l'étouffer. De notre côté, on n'a pas grand-chose à corriger. Simplement, il faut reproduire et surtout ne pas être en dessous. »

Du côté strasbourgeois, Frédéric Sarre - rassuré sur l'état de l'entorse de la cheville de son scoreur Brion Rush, qui a raté deux séances cette semaine mais qui tiendra bien sa place ce soir - a demandé à ses joueurs « un dernier effort. » En leur posant la question essentielle : « Avez-vous la volonté d'aller chercher ce match ? »

Pour le coach de la SIG, il n'est pas encore temps de penser à la qualification mais de terminer la saison sur une bonne note et une dernière victoire au Rhénus. « Il faudra être appliqués et surtout désireux de tenir ces efforts sur l'ensemble de la partie. L'équipe doit encore une victoire à son public, elle doit aller la chercher. »

Le message est clair ! L'Asvel est prévenue !

Norbert Bonnet



Foirest : « Terminer au plus vite »

Laurent, comment voyez-vous ce match retour ?
On sait que ce sera difficile car les Strasbourgeois seront revanchards. Cela peut être leur dernier match à domicile et ils vont tout donner. On ne doit surtout plus penser à l'écart du match aller qui était trompeur par rapport aux difficultés qu'on a rencontrées.

La clé réside dans votre capacité à rééditer votre prestation défensive ?
On n'a pas le choix. La Sig possède des joueurs capables de marquer et de prendre feu à tout moment. On se doit d'être dedans d'entrée pour ne pas les laisser s'installer. Eux auront plus la pression sur les épaules. Cela serait bien de terminer au plus vite vite pour bien préparer la demi-finale.
>>

Serez-vous toujours villeurbannais l'an prochain ?
Je ne sais pas, on a commencé à en parler avec le club. On verra... >>

Vous comptez jouer une saison de plus ?
Il n'y a vraiment rien de défini, on verra...

Et l'équipe de France ?
On verra...Pour l'instant, on est dans les play-offs. >>

En tant que supporter de l'OM, croyez-vous encore au miracle ?
Caen jouera sa survie, on peut toujours espérer...

N.B.



Déplacement en avion

Les Villeurbannais n'avaient pas le temps de musarder hier en début d'après-midi. Après la séance d'entraînement, rallongée jusqu'à 13h30, le staff et les joueurs ont déjeuné rapidement sur place avant de partir vers l'aéroport Saint-Exupéry afin de décoller à 16h pour l'Alsace.


asvel express

Michel Veyronnet en visite

Le coach de Rouen, Michel Veyronnet, futur adjoint de Vincent Collet en équipe de France, était ces deux derniers jours à l'Astroballe pour suivre les séances villeurbannaises. « C'était simplement une visite pour voir notre façon de travailler. Jacky Commerres est lui aussi venu mercredi et ils se sont entretenus également avec Pierre (Tavano) et Nordine (Ghrib) mes adjoints », précise Vincent Collet.


EXCLU365 - BASKET / VINCENT COLLET :« UNE ATTITUDE CONQUÉRANTE »

Large vainqueur face à Strasbourg lors des quarts de finale aller du championnat de France de Pro A (91-68), Vincent Collet et ses hommes sont en confiance avant le match retour de vendredi soir. Même si le coach villeurbannais s'attend à une réaction de la SIG.

Vincent Collet, cette victoire conséquente samedi dernier face à Strasbourg (91-68) vous permet-elle d’aborder en toute confiance la deuxième manche ?
On est en confiance mais de façon raisonnable. On sait très bien qu’il faut encore en gagner un et qu’en plus, l’ampleur du score de samedi ne reflète pas la réalité du match. On a mis longtemps avant de faire la différence. Pendant 25 minutes, Strasbourg était au coude à coude avec nous. Demain (ndlr vendredi), ils auront à cœur de rester dans le match tout au long de la partie. Pour nous, ce sera beaucoup plus difficile et comme on veut clore la série rapidement, il va falloir gagner ce match.

Le fait d’avoir su faire la différence dans le dernier quart temps n’est-il pas significatif selon vous ?
Si, c’est significatif pour le premier match. On a eu plus de consistance sur l’ensemble de la rencontre et on a su élever l'’intensité en deuxième période, ce que n’a pas su faire Strasbourg. Sur ce match là, on a eu un avantage sérieux qui s’est traduit sur le score final. Vendredi, c’est un autre match et il faudra voir quels enseignements Strasbourg a tiré de cette défaite. S’ils n’ont pas réussi à rebondir, tant mieux, ce sera à notre avantage, mais j’en doute !

Vous donnez l’impression d’avoir remis les compteurs à zéro malgré votre victoire…
Oui, c’est ce que je souhaite parce que la réalité des play-offs est parfois surprenante. Si on reste sur notre performance du premier match, on risque d’être vraiment désabusés après le match. Au contraire, si on est conscients de la réaction possible des Strasbourgeois, nous avons de bonnes chances de nous qualifier dès demain.

Six de vos joueurs terminent à plus de 10 points lors du match aller. N’est-ce pas le symbole de la force collective de Villeurbanne ?
Le gros point positif pour nous samedi dernier, c’était en effet la participation collective. On a eu aussi 10 joueurs évalués à plus de 10, c’est très flatteur. Si tous les joueurs répondent présents, nous sommes capables de proposer un niveau de jeu vraiment très intéressant. Vendredi, nous verrons si nous pouvons le reproduire.

Le fait de partir « archi-favori » ne représente-t-il pas le principal piège pour votre groupe ?
Complètement. Il faut avoir une attitude conquérante sinon notre adversaire ne manquera pas de se faufiler dans la brèche. Il faudra être agressif d’entrée de jeu.

Est-ce l’état d’esprit que vous avez insufflé cette semaine à l’entraînement ?
Oui, j’ai essayé d’organiser le travail dans cette ambiance. L’issue du match nous dira si nous avons réussi ou pas.

Strasbourg a terminé sa saison régulière par quatre défaites en cinq rencontres. Cette équipe n’est-elle pas un peu à bout de souffle ces dernières semaines ?
Je m’en méfie toujours. Le visage affiché par Strasbourg pendant trente minutes la semaine dernière n’était pas du tout celui d’une équipe à bout de souffle donc je préfère m’attendre à un groupe à son meilleur niveau. Et puis, les play-offs étaient assurés pour eux depuis un moment. Quand ils ont compris qu’il était impossible d’accéder au Top 4, je crois qu’ils ont relâché un peu.

Envisagez-vous de jouer une belle ?
On veut se qualifier le plus vite possible donc bien sûr, vendredi ce serait le mieux. Si on doit aller à la belle, on le fera bien entendu mais ce sera plus dangereux. On aura aussi plus de pression et Strasbourg aura cette fois un avantage sur nous.

Vous intéressez-vous déjà au parcours des autres équipes et notamment à Nancy et Roanne que vous rencontrerez peut être en demi-finale ?
Je regarde d’un œil un peu plus intéressé ces deux équipes mais je me concentre déjà sur notre match et sur ce que nous avons à faire.

Les play-offs sont parfois difficiles pour les organismes. Vos joueurs répondront-ils tous à l’appel vendredi soir ?
Oui, a priori, on est au complet. La semaine a été tranquille avec l’effectif au complet sur l’ensemble des entraînements. Et ça, c’est déjà une très bonne chose !

Mélanie PONTET

http://www.sport365.fr/basket-hand-volley/basket/resultats-classement-proa/article_320897_exclu365-basket-vincent-collet-Une-attitude-conquerante-.shtml

Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

mick a écrit:Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

on peut aussi noter de la part de JR "l'effectif était un peu court"

mick a écrit:JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

Voilà quelque chose qui fait plaisir à entendre !
C'est en gardant les bons joueurs plusieurs années que l'on peut espérer quelque chose. Après, maintenant qu'il est libre de tout engagement, à voir
Il faudrait que l'on projete de viser le Top4 à court terme, ce qui n'est pas forcemment la chose la plus facile à faire

mick a écrit:

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

Que c'est facile de sortir une phrase de son discours sachant qu'il dit aussi que Rush est venu pour ce faire voir et qu'il ne ce fait pas trop d'illusions vu que de gros clubs étrangers sont sur lui, mais le club va quand même une offre à Rush.

Namele a écrit:

mick a écrit:JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

Voilà quelque chose qui fait plaisir à entendre !
C'est en gardant les bons joueurs plusieurs années que l'on peut espérer quelque chose. Après, maintenant qu'il est libre de tout engagement, à voir
Il faudrait que l'on projete de viser le Top4 à court terme, ce qui n'est pas forcemment la chose la plus facile à faire

Il a également précisé qu'il "ne se faisait guère d'illusions" donc c'est de toute façon mort à 99%, il ne faut pas se leurrer je pense.
Sinon, concernant la continuité, je me demande si on ne risque pas de se retrouver avec uniquement Essart voire Giffa (mais apparemment ce n'est prévu qu'en cas de coupe d'Europe et c'est pas forcément très bien parti là), ce qui serait quand même de nouveau très galère au niveau de la reconstruction. En effet tout le monde sait que la dynamique d'un groupe se fait beaucoup plus facilement avec une fondation solide d'au moins 4-5 joueurs (et j'aimerais que cette fondation soit composée de Lewin, Essart, Giffa, Obasohan voire encore Allen et Mendy).

Sinon c'est intéressant de voir que Rosenstiehl a dit que l'effectif était court pour viser une saison magnifique, à défaut d'être bonne. Espérons qu'il s'en souvienne au moment de l'intersaison et qu'il accède à la demande de Sarre d'avoir un pro' de plus.

N°13 a écrit:

mick a écrit:Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

on peut aussi noter de la part de JR "l'effectif était un peu court"

Un constat que tout le monde faisait déjà en début de saison...

John White a écrit:

mick a écrit:

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

Que c'est facile de sortir une phrase de son discours sachant qu'il dit aussi que Rush est venu pour ce faire voir et qu'il ne ce fait pas trop d'illusions vu que de gros clubs étrangers sont sur lui, mais le club va quand même une offre à Rush.

Je vois pas trop ce que tu veux dénoncer.
Si il n'y avait pas de lien hypertexte, d'accord, mais là
C'était juste une accroche afin de susciter l'intérêt d'aller voir le reportage et rien d'autre.
Si cet interview avait été faites par les DNA, il y a de fortes chances pour que cette phrase apparaisse en gras ou même en titre.

mick a écrit:

Je vois pas trop ce que tu veux dénoncer.

C'était juste une accroche afin de susciter l'intérêt d'aller voir le reportage et rien d'autre.

OK mais tu n'as pas besoin de ce genre d'accroche tes articles ou vidéos qui sont toujours intéressants.

Mat a écrit:

N°13 a écrit:

mick a écrit:Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

on peut aussi noter de la part de JR "l'effectif était un peu court"

Un constat que tout le monde faisait déjà en début de saison...

C'est exactement le même scenario que celui du Joker demandé par Girard l'an passé.

Le staff clame :"il nous faut un joueur supplémentaire !". La direction répond :"c'est trop cher et risqué". Le temps passe, la SIG fait une belle série, et tout le monde se dit qu'au fond, peut-être que JCR avait raison... Le temps continue de passer, l'équipe s'essouffle, la moitié des joueurs démissionne devant la difficulté de la tâche...

Après tout, qui leur en voudrait ? La direction ne réclame pas plus : les objectifs sont remplis, prendre un risque pour obtenir enfin un vrai résultat paraît inutile : pourquoi les joueurs devraient-ils être plus motivés que leur patron ?

Vincent a écrit:

Mat a écrit:

N°13 a écrit:

mick a écrit:Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

on peut aussi noter de la part de JR "l'effectif était un peu court"

Un constat que tout le monde faisait déjà en début de saison...

C'est exactement le même scenario que celui du Joker demandé par Girard l'an passé.

Le staff clame :"il nous faut un joueur supplémentaire !". La direction répond :"c'est trop cher et risqué". Le temps passe, la SIG fait une belle série, et tout le monde se dit qu'au fond, peut-être que JCR avait raison... Le temps continue de passer, l'équipe s'essouffle, la moitié de l'équipe démissionne devant la difficulté de la tâche...
Après tout, qui leur en voudrait ? La direction ne réclame pas plus : les objectifs sont remplis, prendre un risque pour obtenir enfin un vrai résultat paraît inutile : pourquoi les joueurs devraient-ils être plus motivés que leur patron ?

c'est clair que le parallèle est frappant.mais ce genre de contradiction et limite de mauvaise foi m'énerve au plus haut point!c'est qui qui est le plus qualifié,le plus compétent pour connaitre les besoins de l'effectif???c'est le coach et pas le GM!!et je parie tout ce que vous voulez qu'on avait l'argent pour choper un autre joueur qui tenait la route.
alors il est cohérent en même temps le JR:avec un effectif limité pas possible de demander des objectifs plus ambitieux...alors que pourtant il y avait moyen d'etre plus ambitieux si notre tandem avait écouté sarre qui est un coach très compétent.c'est d'ailleurs une des rares satisfactions de la saison selon moi avec le jeu qu'il a proposé,de même que la découverte d'essart.

françois a écrit:

Vincent a écrit:

Mat a écrit:

N°13 a écrit:

mick a écrit:Tiens, celle-là je l'avais loupée, la quotidienne du 22 mai sur Alsatic
(JR, Frédéric Sarre, Steeve Essart etc...

http://www.alsatic.com/visio.php?emission=4&date=22/05/2009

JR : "On va essayer de garder Brion Rush"

on peut aussi noter de la part de JR "l'effectif était un peu court"

Un constat que tout le monde faisait déjà en début de saison...

C'est exactement le même scenario que celui du Joker demandé par Girard l'an passé.

Le staff clame :"il nous faut un joueur supplémentaire !". La direction répond :"c'est trop cher et risqué". Le temps passe, la SIG fait une belle série, et tout le monde se dit qu'au fond, peut-être que JCR avait raison... Le temps continue de passer, l'équipe s'essouffle, la moitié de l'équipe démissionne devant la difficulté de la tâche...
Après tout, qui leur en voudrait ? La direction ne réclame pas plus : les objectifs sont remplis, prendre un risque pour obtenir enfin un vrai résultat paraît inutile : pourquoi les joueurs devraient-ils être plus motivés que leur patron ?

c'est clair que le parallèle est frappant.mais ce genre de contradiction et limite de mauvaise foi m'énerve au plus haut point!c'est qui qui est le plus qualifié,le plus compétent pour connaitre les besoins de l'effectif???c'est le coach et pas le GM!!et je parie tout ce que vous voulez qu'on avait l'argent pour choper un autre joueur qui tenait la route.
alors il est cohérent en même temps le JR:avec un effectif limité pas possible de demander des objectifs plus ambitieux...alors que pourtant il y avait moyen d'etre plus ambitieux si notre tandem avait écouté sarre qui est un coach très compétent.c'est d'ailleurs une des rares satisfactions de la saison selon moi avec le jeu qu'il a proposé,de même que la découverte d'essart.

Vu l'équipe qu'on avait, il y avait moyen de réaliser un coup cette saison. L'équipe était bien équilibré et en y ajoutant un autre élément, on aurait peut-être pu continuer la série d'invincibilité sur quelques matches encore, et surtout, nos joueurs n'auraient sans doute pas fini crâmé comme c'est le cas en ce moment.