Pro A : 9e journée : CSP Limoges - Strasbourg

Si l’on excepte le fabuleux succès sur le PLB lors de la 6e journée, la SIG est sur une mauvaise pente. Battue à cinq reprises sur les six dernières rencontres de Pro A, elle n’est pas au mieux, malgré les retours de Sacha Giffa et de Nick Lewis. Et ce n’est pas le petit succès enregistré à Souffelweyersheim pour le compte de la Coupe de France (68-71) qui va rassurer Fred Sarre et ses hommes.
La neuvième journée de Pro A, voit la SIG se déplacer chez une autre équipe en peine, le CSP Limoges d’Eric Girard qui retrouvera pour l’occasion trois éléments majeurs du titre de 2005 (Jeanneau, Greer, Mc Cord, ce dernier ayant été l’un des artisans de la montée de Limoges en Pro A). Un match décisif pour garder l’espoir d’aller aux As.




Le CSP se déplaçait dans le chaudron chalonnais, le Colisée, le week-end dernier. Après un départ poussif (22-14), le CSP recolla au score (35-32 à la mi-temps), avant de laisser les locaux s’envoler (56-46 puis 81-60 score final). Face à l’excellente tenue de balle chalonnaise (20 pds pour 10 bps), le CSP était en difficultés (17 pds pour 19 bps). D’un point de vue individuel, Cedrick Banks, en perdition depuis le début de saison en raison de problèmes physiques, a de nouveau souffert (-1 d’évaluation). Les seuls joueurs à dépasser les 10 d’évaluation sur ce match furent les deux autres stars US : Zack Wright (18 pts, 6 rbds, 4 pds, 23 d’éval) et Chris Massie (18 pts, 3 rbds, 13 d’éval).


Si la SIG présente un léger avantage à l’évaluation, on peut observer de nombreuses différences entre les deux équipes. En attaque, la SIG a un avantage assez net, grâce à d’excellents pourcentages dans le jeu. En revanche, le CSP, qui joue beaucoup de possessions, présente un jeu de passes de qualité. Enfin, on constatera que les deux équipes sont catastrophiques aux lancers et au niveau des balles perdues. Aux rebonds, le CSP présente finalement un avantage léger, au regard du différentiel. En défense, c’est à nouveau le CSP qui domine, grâce à sa capacité à baisser le pourcentage adverse, la SIG cherchant davantage à provoquer les balles perdues de l’adversaire. Aussi, peut-on se dire que le CSP n’est pas équipe à profiter de la principale tare strasbourgeoise, les balles perdues.


J’ai choisi d’isoler le duel des « Babars ». Chris Massie est probablement le meilleur pivot de Pro A. Meilleure évaluation de Pro A (21.1), meilleur rebondeur (10.4 rbds/m), septième scoreur (16.1 pts/m) tout en ayant la 10e meilleure adresse (55.3 %), Massie est un monstre physique, capable de perfs de mammouth aux rebonds (18 contre Le Havre, 15 contre le MSB). Pasco est probablement le seul joueur de l’effectif strasbourgeois capable de tenir le choc, grâce à sa taille et à sa puissance. Il avait été capable, lors de la première journée, de faire déjouer Uche Nsonwu-Amadi. Il lui faudra rééditer une telle performance pour espérer la victoire dans le chaudron de Beaublanc.



Combo guard archi-complet, doté d’un « surphysique » et d’un jeu instinctif, Zack Wright (1.86 m, 25 ans) n’est certainement pas le prototype du meneur passeur que chérit habituellement Girard (comme Jeanneau ou Cooper en leur temps), mais c’est un meneur très dangereux, capable de renverser une rencontre, par ses pénétrations ou ses interceptions. Shooteur absolument indigent à 3 pts, il perd également beaucoup de balles.
Stats : 13.8 pts à 42 % dont 7 % à 3 pts, 69 % aux lfs, 4.4 fps, 4.8 rbds, 5.6 pds, 1.0, 4.0 bps pour 13.1 d’évaluation en 32’.

Beaucoup moins flamboyant, Xane D’Almeida (1.83 m, 27 ans) est un vrai joueur d’équipe, féroce en défense. Pour ce qui est de l’attaque, en revanche, il est en général très discret. Mais les Sigmen se rappellent qu’il a inscrit 33 pts lors des deux rencontres qu’il a disputées l’an passé avec la JDA contre la SIG.
Stats : 2.9 pts à 34 % dont 30 % à 3 pts, 45 % aux lfs, 1.9 fps, 1.9 rbds, 3.3 pds, 0.8 ints, 1.0 bp pour 18’.

Côté SIG, Steeve a beaucoup surpris lors des trois dernières rencontres, en tentant beaucoup sa chance. C’est d’ailleurs lui qui a pris le plus de tirs contre le BCM et contre Souffelweyersheim. Il apporte incontestablement un danger offensif au poste 1. Mais l’enjeu est avant tout défensif : Houston (HTV) et Woodside (BCM) se sont régalés. Aymeric est discret, plutôt en difficultés. Peut-être sera-ce son réveil, face à son mentor ? Avantage CSP.



Arrivé cette semaine pour pallier l’indisponibilité de Cedrick Banks (lequel est tout de même sérieusement menacé, tant il est en perdition cette saison), Thomas Adams (1.91 m, 30 ans) est un bourlingueur, passé par le Vénézuela, les Etats-Unis (CBA), la République Dominicaine, la Suède, l’Allemagne, la Pologne et l’Italie ! Coupé par Scafati où il végétait, il arrive avec une bonne réputation de scoreur (18.5 pts à 56 % l’an passé à Fileni en Lega Due).
Arrière/ailier expérimenté, Karim Souchu (1.98 m, 31 ans), ancien de l’ASVEL et de Roanne, est un joueur qui aime à jouer en transition, la faute à un shoot très irrégulier. Capable de bonnes performances (15 pts, 5 rbds contre Pau-Lacq-Orthez), il joue un rôle tout de même limité cette année.
Stats : 3.1 pts à 29 % dont 22 % à 3 pts, 80 % aux lfs, 1.6 fps, 1.4 rbds, 1.0 pds, 0.5 bps pour 2.6 d’évaluation en 14’

Méfiance pour la SIG. L’arrivée d’un nouveau joueur est toujours une surprise : Thomas va-t-il crever l’écran ? Va-t-il se contenter de bribes de match ? Bien malin qui peut le dire. Quant aux Sigmen, Abdoulaye est sur la pente montante : 12.3 pts à 57 % dont 50 % à 3 pts sur les quatre dernières journées. Alain a également atteint une certaine régularité sur la même période : 11.5 pts à 54 % dont 50 % à 3 pts. Ils forment donc un duo de défenseurs/shooteurs de premier ordre, à même de causer beaucoup de tort au CSP. Dernier point : Mbaye était le meilleur en défense sur Woodside. Peut-être faudra-t-il lui confier la charge de Wright ? Avantage SIG.



3e scoreur de l’équipe, jouant le rôle que devait occuper Banks, Raphaël Desroses (1.98 m, 30 ans) crève enfin l’écran en Pro A, après des années de domination en Pro B. Shooteur émérite, capable de flamber (20 pts à 5/6 contre Pau), et sérieux en défense.
Stats : 10.1 pts à 53 % dont 52 % à 3 pts, 76 % aux lfs, 1.5 fps, 2.8 rbds, 1.1 pds, 1.4 ints, 1.9 bps pour 10.3 d’évaluation en 26’.

Recruté tardivement après les échecs qu’ont constitué Storey, Milosevic et Bennett, Ralph Biggs (2.01 m, 34 ans), vétéran ayant écumé les championnats batave, belge et russe, souvent pisté par Girard du temps où ce dernier officiait à la SIG, a plutôt stabilisé l’aile limougeaude. Ailier de grande taille, plutôt complet, qui prend 70 % de ses tirs à 3 pts.
Stats : 8.8 pts à 37 % dont 37 % à 3 pts, 80 % aux lfs, 2.0 fps, 3.6 rbds, 2.0 pds, 1.5 ints, 1.5 bps pour 9.8 d’évaluation en 25’.

Le poste 3 strasbourgeois pose des questions. Ricardo commence à remplir la feuille de stats, mais l’on sent que le manque de hiérarchie offensive le dessert fortement. Il force beaucoup, ce qui explique ses 3.4 balles perdues de moyenne. Quant à Justin, il est dans le dur actuellement : -2 d’éval contre le BCM, 0 d’éval en Coupe de France. L’omniprésence de Ricardo lui nuit beaucoup, il perd de la confiance. Il faudrait parvenir à le relancer. Egalité sur ce poste.



Intérieur de grande taille, Richard Thomas Guinn (2.08 m, 29 ans) est un joueur au profil correspondant à Luka Bogdanovic : un 4 blanc grand et fin, doté d’un excellent shoot à 3 pts (44 %), correct aux rebonds, mais qui manque singulièrement de puissance et d’agressivité. Un temps menacé lui aussi, en dépit d’une compagne qui ravit les yeux des supporters limougeauds.
Stats : 8.0 pts à 44 % dont 44 % à 3 pts, 100 % aux lfs, 5.3 rbds, 0.8 pds, 0.5 ints, 0.5 ctres, 1.4 bps pour 9.9 d’évaluation en 23’.

L’ancien nancéien Aurélien Salmon (2.02 m, 23 ans) présente un profil similaire, en moins grand mais avec un pourcentage encore meilleur à 3 pts (où il prend presque tous ses tirs : 23 sur 32 !). Perfectible en défense.
Stats : 5.6 pts à 50 % à 2 pts, 51 % à 3 pts, 20 % aux lfs, 3.1 rbds, 0.6 pds, 1.3 bps pour 6.1 d’évaluation en 16’.

Les deux grognards de la SIG devraient profiter de leur roublardise et de leur puissance. Mais il faudra défendre très haut sur ces deux joueurs, ce qui devrait limiter les aides défensives sur Massie. En attaque et aux rebonds, en revanche, John et Sacha devraient pouvoir exploiter les faiblesses de leurs adversaires directs. Avantage SIG.



Chris Massie (2.06 m, 33 ans) sera donc l’ennemi public numéro un pour les Sigmen. En raison du profil de Guinn et Salmon, il bénéficie d’espaces importants dans la raquette. Comme il est grand, massif et plutôt technique, il peut faire de véritables carnages : 14 pts, 12 rbds, 4 pds, 23 d’évaluation contre Poitiers ; 26 pts, 18 rbds, 33 d’évaluation contre le STB ; 12 pts, 10 rbds, 5 pds, 20 d’évaluation contre Roanne ; 14 pts, 15 rbds, 4 pds, 26 d’évaluation contre le MSB, etc. Le pire, c’est qu’il est d’une régularité métronomique, avec tous ses matches compris entre 12 et 26 pts, 13 et 33 d’évaluation, donc il est inutile de compter sur une contre performance. Il faudra le freiner un maximum.
Stats : 16.1 pts à 55 %, 55 % aux lfs, 3.6 fps, 10.4 rbds, 2.8 pds, 0.8 ctres, 0.6 ints, 2.3 bps pour 21.1 d’évaluation en 33’.
Son remplaçant est une légende française : Frédéric Weis (2.18 m, 33 ans), dit « Fredzilla ». Véritable booster défensif, il peut renverser une rencontre par sa capacité à gêner les tirs adverses et à provoquer les changements de trajectoires. En revanche, il est inutile en attaque, ou presque.
Stats : 1.8 pts à 44 %, 33 % aux lfs, 0.6 fps, 2.9 rbds, 0.6 contres pour 3.5 d’évaluation en 10’.

Deux enjeux pour la SIG : tenir le choc face à Massie et ne pas se laisser intimider par Weis. Pour gêner Massie, Pervis aura un rôle à jouer. Mais le meilleur moyen serait encore de provoquer les fautes, pour obliger Girard à utiliser Weis, ce qui déséquilibrera l’attaque limougeaude. Pour attaquer Weis, Nick présente le profil idéal, par sa capacité à tirer de loin, y compris à 3 pts. Le grand Fred ne sortira guère de sa raquette. Avantage CSP néanmoins.

Ce match revêt une importance capitale pour les deux équipes. Attendues comme des outsiders sérieux, en raison d’un recrutement clinquant, les deux équipes ont déçu et présentent le même bilan. L’équipe perdante, qui aura accumulé six défaites en neuf rencontres, ne pourra guère envisager sérieusement les As. L’équipe gagnante rééquilibrera presque son bilan (4-5) et pourra garder espoir. Cela promet beaucoup de tension et beaucoup d’émotion avec les retrouvailles de Girard avec Jeanneau, Greer et Mc Cord, les retrouvailles du public limougeaud avec Mc Cord et pour Fred Sarre, limougeaud de coeur, le retour à Beaublanc.

Que le meilleur gagne !

DNA du 02 décembre 2010

Basket-ball / Avant Limoges - SIG, samedi (20h)

Retour aux sources

Frédéric Sarre retrouve Limoges samedi et la SIG Éric Girard. Le promu limougeaud vient de perdre Cedrick Banks, blessé au mollet, et espère pouvoir qualifier son pigiste, Thomas Adams.

RETROUVAILLES. - Celles de Frédéric Sarre avec sa ville et son club de cœur. Le Limougeaud a joué en N4 avec le CSP entre 1981 et 1984, avant de seconder Michel Gomez sur le banc de l'équipe première et d'entraîner le centre de formation de 1985 à 1990. Retrouvailles aussi pour Frédéric Forte, le président du CSP, et Éric Girard, le coach, avec la SIG. Le premier y a joué entre 1999 et 2003, le second a entraîné le club strasbourgeois durant trois saison et demi, le conduisant au titre en 2005.

Massie, arme de destruction massive ?

MASSIE. - Massie, arme de destruction massive ? Peut-être bien. Le solide pivot américain est en tout cas l'une des - rares - satisfactions du recrutement limougeaud. Venu au basket sur le tard, passé par l'Italie, l'Espagne, Israel, la Grèce et la Bosnie-Herzégovine, l'intérieur texan (2,04 m, 34 ans) est le meilleur rebondeur de Pro A (10,38 prises par match en moyenne) et le n°1 à l'évaluation (21,13). Chris Massie a été nominé pour le Trophée LNB du joueur du mois d'octobre en compagnie de Yannick Bokolo (Gravelines) et Pape-Philippe Amagou (Roanne).
BANKS. - Où est donc passé le shooteur qui affolait les défenses, à Nancy et à Orléans ? Depuis le début de la saison, Cedrick Banks est méconnaissable. Le natif de Chicago, crédité de 15,6 et 16,8 points de moyenne lors de ses deux saisons dans le Loiret, plafonne à 5,6 pts de moyenne cette année, à 27% de réussite.
Pour ne rien arranger, l'arrière US, en délicatesse avec son mollet, va être arrêté six semaines. Les deux IRM passées à Limoges n'ayant rien révélé, le CSP a sollicité une expertise auprès de la Ligue pour lui permettre d'engager un pigiste médical.
ADAMS. - Pour pallier l'indisponibilité de Cedrick Banks, Limoges a jeté son dévolu sur Thomas Adams (1,91 m, 30 ans), un globe-trotter vu au Venezuela, en République dominicaine, en Suède, en Allemagne, en Pologne et en Italie. Arrivé mardi, le joueur a disputé deux matches, en début de saison, avec Scafati (Lega Due), le dernier club de la carrière de... Frédéric Forte.
Le CSP ne cesse de retoucher son effectif

Le président du CSP n'en finit visiblement plus d'activer ses contacts transalpins puisque Chris Massie avait évolué à ses côtés à Avellino en 2003/04. La demande de qualification de « Tommy » Adams est, pour l'heure, suspendue au règlement du dossier médical de Cedrick Banks.
BIGGS. - Le CSP ne cesse de retoucher son effectif. Pour remplacer Travarus Bennett, enrôlé après le très éphémère passage de Jeff Varem et coupé au début du mois, le promu a recruté Ralph Biggs (1,99 m, 34 ans). Cet ailier américain naturalisé belge a effectué toute sa carrière en Europe - il a notamment joué huit ans en Belgique et disputé l'Euroligue avec Ostende en 2001/02 - et évoluait depuis trois ans en Russie. L'an dernier, il portait les couleurs de Samara avec qui il s'est hissé en finale de l'Eurochallenge.

R. Sch.


L'Alsace du 02 décembre 2010

SIG : la tête tournée vers Limoges



Passée tout près de l’élimination pour son entrée en Coupe de France sur le parquet d’une incroyable équipe de Souffelweyersheim mardi, la SIG se prépare maintenant à un déplacement important du côté de Limoges, samedi, pour la 9 e journée de Pro A.

À vrai dire, cela n’a vraiment surpris personne mardi soir. En compensant les deux niveaux d’écart par une énergie et une envie de tous les instants, le BC Souffelweyersheim, pensionnaire de Nationale 1, a été à deux doigts de réaliser un nouvel exploit face à la SIG, un an après avoir sorti la JDA Dijon au même stade de la compétition.

En s’imposant d’une courte tête en fin de match (68-71), les Strasbourgeois auront, eux, assuré l’essentiel, à savoir la qualification, dans un gymnase des Sept Arpents chaud bouillant. « Le plus important est vraiment d’avoir gagné. Quand ça allait moins bien, nous avons su nous remobiliser et ne pas baisser la tête comme contre Gravelines (ndlr : samedi dernier au Rhénus). Les Souffelois ont vraiment très bien joué, en respectant parfaitement les consignes de leur coach et en faisant beaucoup de changement de défense. Ils ont réussi à casser notre rythme et mis des gros shoots », commente le meneur Steeve Essart, meilleur marqueur de la SIG mardi avec 13 points, pas inquiet après cette qualification sur le fil. « La Coupe de France est une nouvelle compétition. Après deux défaites de suite, c’est surtout bien d’avoir cassé cette spirale même face à une équipe de Nationale 1 », poursuit le Guyanais dont l’équipe a gagné le droit de se déplacer à Chalon-sur-Saône le 18 janvier en 16 e de finale.

« Sur le match, il n’y a rien à dire mais la fin est frustrante, explique de son côté David Weber, le meneur du BCS, formé à la SIG. On peut quand même en ressortir fier car en face, même s’ils ne sont pas encore prêts, il n’y avait pas n’importe qui. Il valait mieux les affronter maintenant car dans trois mois, je ne suis pas sûr qu’on puisse encore les jouer les yeux dans les yeux. »

« On va là-bas pour gagner »

Pour la SIG, ce difficile combat remporté sur le parquet souffelois constitue en tout cas une vraie bonne répétition générale avant d’aller défier samedi, à 20 h, le CSP Limoges, de retour cette saison en Pro A, dans son célèbre Palais des sports de Beaublanc. « Il faut tout de suite se reconcentrer sur ce déplacement, affirme Steeve Essart. C’est important car au niveau comptable, on est un peu dans le dur (ndlr : 3v-5d) alors ça serait bien de revenir avec une victoire. En tout cas, on va là-bas pour gagner. »

Olivier Arnal

DNA du 03 décembre 2010

Basket-ball / Avant Limoges - SIG (demain, 20 h)

Desroses éclot enfin

Ancienne terreur de Pro B, Raphaël Desroses n'avait pu confirmer jusqu'à présent son potentiel à l'étage supérieur. Et c'est finalement à 30 ans que l'ailier du CSP Limoges répond aux attentes passées.

Lui-même s'était sans doute fait une raison, ses premières expériences en Pro A n'ayant guère été couronnées de succès. Mais Raphaël Desroses a su, enfin, saisir cette nouvelle chance de démontrer l'étendue de ses qualités au plus haut niveau du basket français.

La trentaine glorieuse

« Je savais que la marche entre la Pro B et la Pro A n'était pas si grande que cela. Mais je n'ai souvent pas été au bon endroit au bon moment », explique l'ailier de Limoges.
En manque de temps de jeu à Cholet (2003-04) et Roanne (2004-05), Raphaël Desroses part alors se faire un nom en Pro B, à Angers. Et dès sa première année à ce niveau, il marque les esprits en étant élu MVP (15,6 pts et 4,6 rbds de moyenne).
Une saison réussie à Bourg-en-Bresse (2007-08) lui permet de retrouver la Pro A, du côté de Besançon. Mais il débarque dans le Doubs blessé au genou et ne trouvera jamais le bon rythme lors de son retour sur les parquets. Et c'est à nouveau en Pro B qu'il s'est refait une santé l'an passé.
« A part en montant avec un club, je savais qu'il serait difficile pour moi de revenir en Pro A. C'est venu quand je m'y attendais le moins », confie Raphaël Desroses, qui a eu le nez creux en signant à Limoges à l'été 2009. Artisan majeur de la remontée du CSP dans l'élite, il y brille désormais de mille feux (10 pts de moyenne en 26', à 52,7 % à 2 pts et 51,7 % à 3 pts).
Raphaël Desroses aura donc dû attendre d'avoir 30 ans pour trouver le contexte idéal. « Le coach (Éric Girard) m'a donné ma chance. C'est plus facile d'être rentable quand on joue 25 minutes... » Et les difficultés du CSP pour dénicher son ailier US lui ont également offert une chance de s'installer (huit fois dans le cinq de départ en autant de journées).

« Grandir avec Limoges »

Pour couronner le tout, Raphaël Desroses a sorti son meilleur match cette saison en Pro A (20 points à 5 sur 6 à trois points) face à Pau-Lacq-Orthez, le rival historique du CSP. De quoi être adoubé par les bouillonnants supporters limougeauds.
« C'est sûr que c'est un gros plus, sourit l'ailier. Ce n'était qu'un match de championnat, mais ici, ça compte comme une finale. J'avais déjà une bonne relation avec le public l'an passé. Je me bats sur tous les ballons, je compense mes défauts par mon envie, cela plaît aux supporters. »
Raphaël Desroses n'est pas revanchard et accueille cette tardive réussite en Pro A avec détachement. « Même si Limoges n'était pas monté, je serais bien resté en Pro B. Aujourd'hui, je souhaite surtout prendre du plaisir, être bon là où je suis. La Pro A n'est pas une fin en soi. »
La maturité aidant, le numéro 17 du CSP aspire à s'inscrire dans la durée. « J'ai pas mal bourlingué dans ma carrière et cela ne m'a pas forcément plu. Je veux me stabiliser dans un club. Mon objectif est de grandir avec Limoges. » Ses expériences passées lui ont néanmoins appris que tout peut très vite basculer. « Je suis encore étiqueté "joueur de Pro B". Nous n'en sommes qu'au tiers de la saison. »
Face à la SIG, demain dans l'arène de Beaublanc, Raphaël Desroses cherchera à poursuivre sa métamorphose.

Simon Giovannini

La qualification de Tommy Adams a été homologuée hier par la LNB (DNA d'hier). L'arrière US, pigiste médical de Cédric Banks, sera donc aligné face à la SIG demain.


20 Minutes du 03 décembre 2010

« La SIG fait revenir les anciens »

Eric Girard Titré en 2005, viré en 2008, le coach de Limoges retrouve son ex

Deux ans et demi après son éviction de la SIG, Eric Girard accueille le club strasbourgeois avec Limoges, un promu pas comme les autres. « Ici, parler de maintien, ça fait rigoler tout le monde. Je suis forcé de freiner les ardeurs alors que d'habitude c'est moi qu'on modère. »

Eric, est-ce spécial pour vous de retrouver la SIG, samedi ?
Non, car le match se joue à Limoges. ça aurait été différent si ça avait été à Strasbourg qui a été un endroit important dans ma carrière [champion de France 2005, trois qualifications européennes] et où j'aurai revu beaucoup de monde. Je vais retrouver avec plaisir d'anciens joueurs, Olivier [Weissler, l'adjoint de Frédéric Sarre] ou Charles [Zorner, l'intendant de la SIG]. Mais les retrouvailles seront brèves, on ne passera pas notre week-end ensemble. Pendant 40 minutes, les bons souvenirs vont être mis de côté.

ça vous fait sourire de retrouver Jeanneau, Mc Cord, R. Greer et Giffa que vous avez dirigés et qui pour certains viennent tout juste de revenir à la SIG...
Je ne sais pas si c'est marrant, en tout cas, c'est surprenant. A une époque, on n'a pas voulu faire les efforts pour les garder. On en avait pourtant les possibilités. Aujourd'hui, les dirigeants font revenir les anciens, c'est bien. ça fait plaisir parce que ça veut dire qu'ils ont bien fait leur travail et que c'était bien de les faire venir. C'est d'ailleurs énorme d'avoir réussi à les faire revenir à Strasbourg. Avec M'Baye et Digbeu, ça donne une superbe armada sur le papier.

De bien les connaître, va-t-il vous permettre de déjouer les plans strasbourgeois ?
Quand il y en a un, on peut essayer. Là, ils sont quatre. Ce sera difficile de réduire la performance de tous ces joueurs, d'autant que ce sont des garçons de très haut niveau. En plus, ces quatre joueurs auront un petit surplus de motivation, ils voudront sûrement se rappeler à mes bons souvenirs.

Recueilli par Floréal Hernandez


Retrouvailles bis

Meneur de la SIG de 1999 à 2003, Frédéric Forte a pris la présidence de Limoges en 2004 alors qu'il était encore joueur et que le CSP était tombé en Nationale 1. Forte aura mis six ans a ramené le champion d'Europe 1993 en Pro A.

DNA du 04 décembre 2010

Basket-ball / Limoges - SIG, ce soir (20h)

Un futur à envisager

Le retour de Frédéric Sarre, ce soir à Limoges, s'accompagne d'une obligation de succès pour la SIG. Victorieux d'une seule de leurs six dernières rencontres, les Strasbourgeois ne peuvent plus se permettre le moindre faux pas s'ils veulent encore envisager une présence à la Semaine des As.

Limoges, c'est évidemment une terre de légende et l'un des plus beaux palmarès du basket hexagonal. C'est aussi une destination hautement symbolique pour Frédéric Sarre. « C'est ma ville de naissance physique, mais aussi ma ville de naissance professionnelle », confie le coach strasbourgeois, à la veille de revenir là où tout a commencé.
L'entraîneur de la SIG sera ce soir le seul Limougeaud pur jus sur le parquet ou le banc de touche. Il a signé sa première licence au CSP, y a fait ses débuts d'entraîneur en 1985, comme assistant de Michel Gomez. « C'est vingt-sept ans de ma vie et il y a forcément plein de souvenirs qui y sont attachés. » Après la rétrogradation administrative du club neuf fois champion de France, c'est son meneur de fiston, Jérémy, qui avait repris le flambeau et conduit le jeu en Nationale 1.

« Il sera fondamental de faire preuve de maîtrise mentale »

De retour parmi l'élite depuis cette année, Limoges est aujourd'hui un adversaire direct de la SIG, nanti du même bilan qu'elle - trois victoires et cinq défaites. « C'est une équipe, qui, chez elle, n'a pas lâché grand-chose, observe Fred Sarre, une équipe qui a du cœur et de l'envie et qui développe un basket avec beaucoup d'enthousiasme et de percussion ».
Articulé autour de son axe meneur (Zack Wright) - pivot (Chris Massie), le CSP vient d'enrôler et de qualifier « Tommy » Adams. Précédé d'une réputation de fort shooteur « à la Anthony Roberson », l'arrière américain « constitue une arme supplémentaire puisque Banks était en souffrance ». Fred Sarre connaît le joueur, auteur de 62 points ( !) lors d'un match en Suède : il l'a déjà eu sur ses tablettes. « Il n'a pas besoin d'avoir beaucoup de formes de jeu pour être efficace, dégaine très vite avec des pourcentages intéressants. »
Dans le mythique chaudron de Beaublanc, le technicien strasbourgeois s'attend à un match « très dur ». « On a eu un avant-goût mardi. Là, c'est Souffel multiplié par dix. Il sera fondamental de ne pas perdre la tête et de faire preuve de maîtrise mentale. C'est une équipe capable d'entrer en transe et, dans ces cas-là, cela devient difficile. » Le contrôle du ballon et la maîtrise du rythme conditionneront énormément de choses, ce soir.

Ce déplacement en Limousin s'apparente à un match charnière

Battue à cinq reprises lors des six dernières journées, la SIG ne doit plus trop traîner en route si elle ne veut pas se retrouver décramponnée pour de bon dans la course aux As. Ce déplacement en Limousin s'apparente à un match charnière. « Plus tu cumules de défaites, plus la victoire devient importante, indique l'entraîneur. A nous de ne pas prendre trop de retard et de bien négocier le premier obstacle qui se présente, à savoir Limoges ».
A l'heure de remonter le temps, Fred Sarre sait que son équipe ne peut plus se permettre d'en perdre. Ce retour vers le passé doit se conjuguer avec une victoire pour ne pas compromettre le futur proche.

Régis Schneider

La SIG pourra s'appuyer sur toutes ses forces vives. Alain Digbeu a seulement été ménagé hier matin en raison d'un tendon d'Achille douloureux.



Trois questions à...
John McCord: « Électrique! »

John McCord retrouve Limoges et Éric Girard. L'ailier-fort strasbourgeois se confie avant de replonger dans la ferveur de Beaublanc.
- Vous avez été l'un des artisans de la remontée du CSP en Pro A la saison dernière.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous à quelques heures de revenir à Limoges ?
- A chaque fois que tu rencontres le succès quelque part, tu peux considérer qu'il s'agit d'une bonne année. Cette expérience à Limoges en fait partie. Avoir été le capitaine de l'équipe qui est parvenue à remonter est quelque chose dont je suis fier. Il y a une galerie de photos à Beaublanc, avec les grandes équipes du club. J'espère qu'on retrouve une photo de cette équipe-là.

- Vous allez aussi retrouver Éric Girard, un entraîneur qui n'a plus de secrets pour vous. Cela constitue-t-il un atout ?
- Question suivante (sourire)... Je ne suis pas seul à avoir joué pour Éric. Ricardo, Aymeric et Sacha sont aussi dans ce cas. On a tous une idée de ce qu'il va essayer de proposer, mais on ne s'est pas concerté avec Fred (Sarre) et Olivier (Weissler) pour élaborer des stratégies. On y va pour jouer notre basket et c'est tout.

- L'ambiance de Beaublanc peut-elle faire basculer des rencontres ?
- C'est un endroit électrique. Jouer à Limoges avec une foule pareille est quelque chose de sensationnel. Lorsque le public pousse son équipe, celle-ci peut se sublimer et je ne vois pas les choses être différentes demain (ce soir, ndlr). On va retrouver l'ambiance qu'on a connue à Souffel, mais en dix fois plus bruyante. J'avais beau avoir une bonne relation avec de nombreux fans, je sais qu'ils seront cette fois contre moi.

Recueilli par R. Sch.



L'Alsace du 04 décembre 2010

La SIG ne doit pas perdre la tête à Beaublanc

Les Strasbourgeois se déplacent, ce soir à 20 h, sur le parquet du CSP Limoges, de retour dans l’élite cette saison. Pour atteindre ses objectifs, la SIG n’a pas le choix : elle doit absolument s’imposer dans le mythique Palais des sports de Beaublanc.

Après avoir concédée sa 5 e défaite en 8 journées de Pro A le week-end passé face à Gravelines au Rhénus (81-90), pour un bilan d’une seule victoire lors de ses six derniers matches, la SIG se présente ce soir à Limoges comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Pour ne pas se laisser décrocher par le wagon de tête, puisque les Strasbourgeois sont actuellement 13 e à égalité avec les promus Pau-Orthez (12 e) et… le CSP Limoges (11 e), ils ne doivent pas revenir bredouilles du Limousin. « Plus ça va aller, plus il devient impératif de gagner. Surtout si on veut espérer se qualifier pour les play-offs, et la semaine des As, il ne faut pas prendre trop de retard », explique le coach strasbourgeois Frédéric Sarre, Limougeaud de naissance. « Le retour de Limoges en Pro A est une très bonne chose pour le basket français. C’est aussi ma ville natale, le club où j’ai pris ma première licence et eu mon premier poste. Les gens du CSP m’ont donné ma chance, c’est grâce à eux que j’ai pu mettre le pied à l’étrier. »

Pendant 40 minutes, le coach bas-rhinois devra toutefois faire fi du passé. Privé de Cedrick Banks, blessé au mollet, pour six semaines, Limoges a engagé cette semaine l’arrière américain Thomas Adams, passé par la Pologne et l’Italie. Une arme supplémentaire pour une formation limougeaude, entraînée par Eric Girard, l’ancien coach de la SIG championne de France 2005. « Le CSP parvient à développer un basket enthousiaste en amenant de la percussion par Wright et un point de fixation à l’intérieur par Massie. En plus, ils viennent de récupérer Adams, un vrai shooteur avec un profil à la Robertson, qui n’a pas besoin de maîtriser les formes de jeu pour être efficace », poursuit le technicien alsacien, bien placé pour parler de la difficulté de s’imposer au Palais des sports de Beaublanc : « Chez eux, ils n’ont pas lâché grand-chose depuis le début de la saison (ndlr : trois victoires en quatre matches), précise Fred Sarre. Cette équipe a du cœur. Ils ont tout autant besoin que nous de gagner. Ca va être un match très dur par rapport à Limoges mais aussi au contexte du public. Il ne faudra pas perdre la tête en étant très costauds mentalement et en contrôlant le rythme de la rencontre. »

« On ne va pas au bout des choses »

Joueur de Limoges en Pro B la saison passée, John Mc Cord confirme d’ailleurs les dires de son entraîneur. « Beaublanc est un endroit électrique, jouer là-bas c’est super, affirme l’intérieur strasbourgeois de 37 ans. L’année dernière, à chaque fois que l’on était un peu en dessous, les supporters nous aidaient pour revenir. Mardi, dans la petite salle de Souffel, il y avait beaucoup de bruit mais à Limoges, ça sera dix fois pire. »

Au complet, même si Alain Digbeu (tendon d’Achille douloureux) a été ménagé hier, les Strasbourgeois devront s’appliquer à réaliser une partie pleine lors de cette 9 e journée de Pro A. « Nous sommes une équipe qui défend globalement bien, note le coach alsacien. Mais on ne va pas au bout des choses par rapport aux rebonds offensifs et à trop de pertes de balles en attaque. Si on veut espérer une victoire à Limoges, il faut corriger cela. »

Olivier Arnal

+11 après le 1er quart
Ricardo est déchainé et en mode MVP

Hack a Pervis, 7/15 aux lancers...

Gros match de Steeve, il s'adapte finalement a la distance, me semble qu'il a pas mal score le week end dernier. On a vraiment besoin de cette menace exterieure.

yannickos a écrit:Hack a Pervis, 7/15 aux lancers...

Gros match de Steeve, il s'adapte finalement a la distance, me semble qu'il a pas mal score le week end dernier. On a vraiment besoin de cette menace exterieure.

depuis qu'il est débarrassé de sa blessure il carbure le steve et prend le relais d'un jeanneau un peu dans le dur.

Cela fait plusieurs matches qu'il est dans les meilleurs marqueurs et surtout parmi les joueurs qui prennent le plus de tirs. +13 avec autant de déchets aux lancers, c'est bien, mais j'espère qu'on n'aura pas à le regretter. On aurait pu approcher les + 20 et se mettre quasi définitivement à l'abri.

Autre bonne nouvelle, le renouveau de Justin, qui a bien profité de son temps de jeu.

une bonne nouvelle dans cet orage, la 5ème faute de Biggs

On a vraiment un extèrieur de trop parce que là Mbaye à 10 minutes de temps de jeux c'est pas possible...

Yesssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

bravo aux gars de pas avoir lâché malgré le retour de Limoges!!

Bon celle-là on l'a prend et elle fait plaisir

Le positif : on l'a prend , Ricardo Essart , on a tenu la pression du public et le money-time , on domine le rebond , les fautes provoqués


Le négatif : Toujours notre trou d'air ( De +16 à +4), le 3ème 1/4 , Jeanneau qui n'y arrive pas tant dans le scoring que la distribution , M'baye qui n'est pas rentré en jeu en 2ème mi-temps , les lancers-francs , les balles perdues

Bref 41% de réussite aux tirs pour les 2 équipes, le match a bien dû être pourri.
On a battu Paris car on a été en réussite et qu'eux étaient en dessous de tout.
On bat Limoges avec des stats vraiment moyennes, seul 2 joueurs sortent vraiment du lot, cela devait pas être joli mais en tout cas elle fait du bien à tous les niveaux.

Surtout pas d'enflammade, mais peut-être pas de quoi appelé le 18 non plus.... tout du moins cette semaine.

Calculez voir les stats d'Abdou M'Baye sur 40 min cette année....

Il tourne à quasiment 10 points en 18 minutes... une adresse excellente pour un extérieur, quelques passes, rebonds, intercepte beaucoup pour ce faible temps de jeu, adresse à 3 points supérieur à 40%, honnête aux lancer (par rapport à d'autres lol)

Il prend juste "beaucoup" de fautes par rapport à ce qu'il joue, et il est vrai que quelques arrières ont pris feu lorsqu'il s'occupait d'eux en défense (mais pas seulement quand M'Baye défendait d'ailleurs)...

Quel remplaçant de luxe................ Sarre ne doit pas le gâcher, vu son âge, c'est un bijou....

Bon eh bien... aussi étonné que content! Après avoir vu le match franchement poussif collectivement contre le BCM et le match où la SIG s'est bien faite bouger à Souffel (et où c'était très pauvre collectivement également), je ne m'attendais pas une victoire à Limoges.
Mais bon, Ricardo s'est visiblement remis dans le sens dans la marche (en tout cas c'est ce que montre les stats, car je pense malgré tout qu'il faudra encore du temps pour qu'il s'impose naturellement comme le leader incontournable de l'équipe), le rebond a été plus que maîtrisé ce qui est la base de beaucoup de choses en basket, Hawkins est un peu sorti de sa torpeur ce qui est très positif tant il est talentueux (en plus son état d'esprit semble excellent), Essart a confirmé sa bonne forme actuelle, Pervis a fait du Pervis etc...

Bref, cette victoire doit faire énormément de bien mentalement aux joueurs, mais je ne m'enflammerais pas pour autant. J'ai quand même des craintes sur l'irrégularité de l'équipe, notamment car il y a eu beaucoup de remaniements dans l'effectif et car les rôles sont encore mal définis.
Enchaîner par une victoire face au SLUC la semaine prochaine pourrait être le début d'une nouvelle dynamique plus positive. Si c'est le cas et que tout le monde y trouve son compte, alors attention à la SIG. Mais je le répète, attendons encore quelques semaines, ne nous enflammons pas, car avec tous les changements qu'il y a eu, il faudra encore du temps pour espérer que cette SIG 2010-2011 enregistre des résultats aussi bons que l'effectif sur le papier.

PS: un peu déçu que M'Baye soit toujours autant utilisé comme joker car il a un talent monstre et apporte un savant mélange de shoot extérieur, de remontée de balle tambours battant ce qui apporte de belle phases de transition et de la percussion, de défense pot de colle (même s'il est un peu irrégulier dans ce domaine) et de pénétrations bien senties "comme une anguille".

Belle victoire qui fait plaisir et du bien au compteur.
Bravo à Ricardo qui sort une éval' de 25 en prenant 6 shoots, omniprésent ce soir, il fait un peu taire ses détracteurs
Bravo au coach qui a su relancer Hawkins juste quand on en avait besoin, lui aussi se donne un peu d'air
Bravo à Steeve qui enchaîne les bons matches au scoring, ce que le coach attend de lui, lui aussi s'était fais un peu secouer (à juste raison d'après moi) sur le forum et nous fais beaucoup de bien en ce moment

Bref une belle réponses de ceux critiqués

Dommage pour nos arrières français, surtout M'Baye qui ne joue que 10' après plusieurs bons matches

Une victoire à confirmer !

DNA du 05 décembre 2010

Basket-ball / La SIG s'impose à Limoges (61-66)

Un mental d'acier

Il fallait avoir les nerfs solides pour sortir victorieux de l'enfer de Beaublanc. Les Strasbourgeois ont fait preuve de caractère, hier soir, pour se relever d'un troisième quart-temps compliqué, contenir le retour du CSP et empocher leur quatrième succès de la saison (61-66).

De notre envoyé spécial à Limoges

Sur le mode des familles recomposées, le temps d'une soirée, il y a eu, la semaine dernière, les retrouvailles des frangins Greer au Rhenus. Il y a eu, hier soir, celles de Frédéric Sarre avec sa ville, Limoges, et le club de ses débuts, le CSP. Il y a eu, aussi, celles d'Éric Girard avec trois champions de France 2005 et cela n'a pas manqué de conférer au tableau un peu plus de cachet encore.
Le face-à-face entre les deux coaches est revenu au Limougeaud de naissance. Dans un Beaublanc chauffé à blanc, la SIG a décroché sa quatrième victoire de la saison, en ayant résisté à la furia locale en seconde période. « Cette victoire est plus intéressante que celle de Paris, en terme de progression, parce qu'elle a été acquise dans la difficulté, lâche Fred Sarre au coup de sifflet final. Pour construire une équipe, il faut des matches comme ça ».

« Dans l'idée de ce que l'on avait voulu mettre en place, c'était plutôt intéressant »

Sa troupe a mordu dans cette rencontre avec toute l'intensité requise et cette envie s'est notamment exprimée en défense. Les Alsaciens n'ont pas laissé un pouce de terrain à leurs adversaires au début des hostilités, ont contesté toutes les prises de position et Chris Massie n'a pas eu voix au chapitre. « Pervis (Pasco) a été royal », relève son coach. « Chris est broyé et force des choses », confirme Éric Girard.
Steeve Essart est en réussite, Ricardo a enfilé ses habits de gala (13 d'évaluation dans le premier acte, 25 au final) et la SIG, à ce moment-là, déroule son basket. « Dans l'idée de ce que l'on avait voulu mettre en place, c'était plutôt intéressant », reprend Fred Sarre. Les extérieurs visiteurs exercent une grosse pression sur leurs vis-à-vis et la balle circule bien. « On les laisse prendre confiance, s'installer dans le match et trouver leur rythme », regrette Raphaël Desroses.
Mais en dépit des 13 points d'avance à la pause (27-40), la prudence restait de mise tant cette formation a pris la fâcheuse habitude de s'écrouler et de laisser filer des matches qui ne demandaient qu'à lui revenir. Le scénario tant redouté a d'ailleurs bien failli se répéter. Au pain sec et à l'eau dans le 3e quart-temps - seulement deux paniers inscrits -, les Strasbourgeois ont subitement été sur le reculoir. « On leur a ouvert du jeu rapide sur nos pertes de balle, ils nous ont percutés et on a moins bien tenu leur jeu intérieur », décortique Fred Sarre.
« Il y a encore cinq, six, huit minutes où on passe au travers, poursuit le coach strasbourgeois. On est obligé d'attendre que l'orage passe et c'est dommage ». Poussé par son public, Limoges a recollé à deux longueurs - « On a vu une équipe qui se rebelle », apprécie Éric Girard -, mais n'est pas parvenu à prendre les commandes. « On aurait alors pu basculer complètement du côté obscur », souffle Fred Sarre.

Encore trop souvent une équipe de porcelaine, belle, mais fragile

Le dernier acte, heureusement, a été dans la lignée des deux premiers et une réussite lointaine d'Alain Digbeu a fait pencher la balance du bon côté. « On perd contre une équipe qui n'a rien à faire avec nous au classement », souligne beau joueur, Éric Girard. Cette virée victorieuse en Limousin ne fait toutefois pas encore de la cylindrée alsacienne une Limousine de la Pro A. Ce matin, elle est d'ailleurs toujours à la remorque du Top-8, qualificatif pour les As.
Parce que la SIG est encore trop souvent une équipe de porcelaine, belle, mais fragile, il va donc lui falloir confirmer dans une semaine contre Nancy. Ricardo et Tremmell Darden croiseront la route de leurs anciens clubs ce soir-là. Puissent ces retrouvailles-ci se conclure de façon tout aussi souriante pour le camp strasbourgeois.

Régis Schneider


Limoges 61 SIG 66

Palais des sports de Beaublanc. 5000 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon, Guedin et Bretel. Quart-temps : 11-22, 16-18 (mi-temps : 27-40), 18-8 (45-48), 16-18 (61-66).
- LIMOGES : 24 paniers sur 59 tirs (41 %), dont 6 sur 19 à trois points (32 %), 7 LF sur 8 (88 %), 30 rebonds (Salmon et Weis 6) dont 7 offensifs, 15 passes décisives (Wright 6), 8 interceptions, 14 balles perdues, 21 fautes (Biggs, 30e', et Desroses, 40e', éliminés). Wright 20, Biggs 9, Desroses 7, Guinn 5, Massie 17, puis Adams, Souchu 3, Salmon, Weis, D'Almeida.
- SIG : 24 paniers sur 58 tirs (41 %), dont 4 sur 14 à trois points (29 %), 14 LF sur 25 (56 %), 41 rebonds (Greer 10) dont 14 offensifs, 16 passes décisives (Greer , 11 interceptions, 18 balles perdues, 16 fautes. Jeanneau, M'Baye 4, Greer 13, McCord 4, Pasco 8, puis Lewis 4, Hawkins 13, Essart 13, Digbeu 4, Giffa 3.
La rencontre démarre à cent à l'heure, avec un M'Baye hyperactif, auteur des quatre premiers points strasbourgeois (2-6, 3e'). Pasco s'impose sous les cercles et gêne Massie. La SIG accélère en fin de période et inflige un 10-0 à son hôte, initié par Essart à 6,75 m et conclu par Hawkins aux lancers-francs, après une interception de l'ailier US sur une remise en jeu limougeaude.
Fin du 1er quart : 11-22.
Essart confirme ses dispositions actuelles derrière l'arc dès la reprise (11-25, 11e'). La SIG a cadenassé le rebond et MCord permet aux Strasbourgeois de poursuivre sur leur lancée (17-31, 15e'). Essart ajoute un troisième primé ( !) à sa collection, en autant de tentatives, puis attaque le cercle. La SIG file à +16 après une claquette d'Hawkins (22-38, 19e'). Rien ne semble pouvoir lui arriver...
Mi-temps : 27-40.
Ricardo et Hawkins font gamelle, Weis contre les deux hommes et le CSP fond sur son hôte grâce à Biggs et Wright (36-41, 23e'). Ricardo et Hawkins insistent et redonnent de l'air aux Alsaciens. L'ancien Bisontin se bat au rebond et provoque la 4e faute de Biggs. Éric Girard laisse son scoreur US sur le parquet et associe Massie et Weis. Tactique payante : « Fredzilla » bâche Hawkins et Biggs dégaine en périphérie. Un nouveau raid de Wright remet quasiment les compteurs à zéro (43-45, 29e').
Fin du 3e quart : 45-48.
Lewis exploite un caviar de Ricardo (45-52, 31e'), mais Weis continue son chantier et ajoute un quatrième contre à son tableau de chasse. A l'entame du money-time, tout est encore possible (49-54). En échec sur la ligne de réparation (0/5) depuis le début de la rencontre, Pasco rentre ses deux lancers (51-58, 37e'). Limoges s'accroche par Massie, mais Digbeu ne tremble pas quand il s'agit d'armer dans le corner (55-61, 39e'). La SIG s'impose au bout du suspense.
Fin du match : 61-66.

R. Sch.

mtjb a écrit:

Bref, cette victoire doit faire énormément de bien mentalement aux joueurs, mais je ne m'enflammerais pas pour autant. J'ai quand même des craintes sur l'irrégularité de l'équipe, notamment car il y a eu beaucoup de remaniements dans l'effectif et car les rôles sont encore mal définis.
Enchaîner par une victoire face au SLUC la semaine prochaine pourrait être le début d'une nouvelle dynamique plus positive. Si c'est le cas et que tout le monde y trouve son compte, alors attention à la SIG. Mais je le répète, attendons encore quelques semaines, ne nous enflammons pas, car avec tous les changements qu'il y a eu, il faudra encore du temps pour espérer que cette SIG 2010-2011 enregistre des résultats aussi bons que l'effectif sur le papier.

Comme toi je ne m'enflammerais pas mais non pour les mêmes raisons, d'après les supporters du CSP Limoges ce matche fut << pitoyable, de m...e, de niveau de N1, parodie de basket, etc...>>
Concernant ce qu'ils ont pensés de notre équipe voici quelques avis: << mascarade - plutôt quelconque voir fade - pitoyable un bouillie de basket - aucun jeu collectif - Ricardo dépendance. >>

D'après eux c'est le moins mauvais qui a gagné et non le meilleur.

Lors de ce matche il semblerait que les joueurs aient lâché Girard tout comme ceux de la SIG contre Dijon à l'époque pour ceux qui s'en souviennent rappelez-vous de ce matche ainsi que du résultat qui déboucha sur une victoire de Dijon 60-64 (bizarrement très proche du score d'hier soir 61-66).

Donc je ne retiendrais pour l'instant que le résultat rappelez-vous ce qu'on disait après la victoire contre Paris ainsi que le déroulement et les résultats des matches suivant.

L'Alsace du 05 décembre 2010

La SIG s’impose sur le parquet de Beaublanc

Insipide en première période, le CSP s’est incliné hier soir sur son parquet. Il n’a joué qu’une mi-temps, la deuxième, et ce n’était pas suffisant… La SIG en a profité (66-61).

Limoges s’est incliné hier soir sur son parquet face à une formation strasbourgeoise pleine de sang-froid.

Les Limougeauds sont partis trop tard. Ils n’ont commencé à jouer qu’en deuxième période, mais le mal était déjà fait. Ballottés et bousculés durant toute la première mi-temps, ils sont partis de trop loin. Et dans le “money time”, c’est bien la lucidité de Strasbourg qui a prévalu.

Une bouillie. Voilà bien à quoi ressembla la première période du Limoges CSP. Un semblant de basket pour 40 points encaissés en 20 minutes ! Les Limougeauds tinrent le choc les trois premières minutes, le temps de mener 7-7 puis 9-8 et de subir ensuite de plein fouet l’impact physique de Strasbourg.

Les Alsaciens déployèrent un jeu tout en intensité qui mit les Limougeauds dans le dur. Ils se prirent dans le buffet les assauts de Greer et de Pasco dans la raquette et les flèches extérieures d’un Steeve Essart qui leur “mit la misère” derrière l’arc (3 sur 3). Le tout déboucha sur un 12-2 pour boucler le 1 er quart temps (11-22).

Et ça ne s’arrangea pas dans un deuxième acte où la SIG fit étalage de sa puissance et son efficacité.

Elle proposa un jeu léché qui mit surtout en lumière la pauvreté du collectif limougeaud. Il n’y avait rien et personne pour sauver le navire à cet instant du match.

Deux paniers dans le troisième quart temps

Les Limougeauds regagnèrent les vestiaires sous les sifflets de Beaublanc et avec déjà une bonne ardoise (26-40) limitée, heureusement, par les 8 lancers francs laissés en route par Strasbourg dont 5 pour le seul Pasco. Le symbole de la faillite limougeaude, on le trouvait dans l’évaluation de Chris Massie : -2 !

Limoges revint en jeu avec la paire Massie-Weis sur le parquet. Et le grand Fred amena cette dureté et cet impact défensif que n’a définitivement pas RT Guinn. Le CSP repartit au grand galop pour forcer Fred Sarre à prendre son premier temps mort après le 9-1 encaissé par ses troupes (36-41, 23 e).

L’élan limougeaud sembla un instant coupé, mais avec un Weis plus tour de contrôle que jamais, Limoges retrouva son punch et revint cette fois totalement sur les talons de la SIG (43-45, 29 e).

Même s’il avait perdu Biggs pour 5 fautes dès la 29 e, le CSP avait au moins eu le mérite de revenir dans le match et c’était presque inespéré au vu de sa première mi-temps (45-48, 30 e). En tout cas, Strasbourg n’avait marqué que 2 paniers dans ce 3 e acte !

Strasbourg profita de la pause pour retrouver un peu ses esprits. Il évita de venir défier Weis sous le cercle et, à l’image de Lewis, trouva quelques espaces à 4-5 mètres du cercle. Il reprit ainsi 7 longueurs d’avance (47-54, 35 e).

Limoges, à l’énergie revint à trois points (55-58), mais un panier primé de Digbeu à 1’ 40” de la fin fut celui de trop pour le CSP qui a laissé hier soir sans doute un peu plus qu’une défaite, quelques illusions aussi…

Correspondance particulière Jean-Christophe Bourdin

John White a écrit:

mtjb a écrit:

Bref, cette victoire doit faire énormément de bien mentalement aux joueurs, mais je ne m'enflammerais pas pour autant. J'ai quand même des craintes sur l'irrégularité de l'équipe, notamment car il y a eu beaucoup de remaniements dans l'effectif et car les rôles sont encore mal définis.
Enchaîner par une victoire face au SLUC la semaine prochaine pourrait être le début d'une nouvelle dynamique plus positive. Si c'est le cas et que tout le monde y trouve son compte, alors attention à la SIG. Mais je le répète, attendons encore quelques semaines, ne nous enflammons pas, car avec tous les changements qu'il y a eu, il faudra encore du temps pour espérer que cette SIG 2010-2011 enregistre des résultats aussi bons que l'effectif sur le papier.

Comme toi je ne m'enflammerais pas mais non pour les mêmes raisons, d'après les supporters du CSP Limoges ce matche fut << pitoyable, de m...e, de niveau de N1, parodie de basket, etc...>>
Concernant ce qu'ils ont pensés de notre équipe voici quelques avis: << mascarade - plutôt quelconque voir fade - pitoyable un bouillie de basket - aucun jeu collectif - Ricardo dépendance. >>

D'après eux c'est le moins mauvais qui a gagné et non le meilleur.

Lors de ce matche il semblerait que les joueurs aient lâché Girard tout comme ceux de la SIG contre Dijon à l'époque pour ceux qui s'en souviennent rappelez-vous de ce matche ainsi que du résultat qui déboucha sur une victoire de Dijon 60-64 (bizarrement très proche du score d'hier soir 61-66).

Donc je ne retiendrais pour l'instant que le résultat rappelez-vous ce qu'on disait après la victoire contre Paris ainsi que le déroulement et les résultats des matches suivant.

Oui donc on est d'accord. Sur le fond cette victoire fait du bien, mais pour la forme on repassera et on risque encore d'attendre plusieurs semaines voire mois, pour que ça commence à ressembler à une vraie mécanique qui tourne (si ça arrive un jour...).
D'ailleurs contre Paris, j'étais un des rares à avoir trouvé que c'était juste une perf' normale, tant le P-L était faible. J'avais répété je ne sais combien de fois qu'il ne fallait pas s'enflammer et les résultats suivants m'avaient donné raison (malheureusement).

mtjb a écrit:
Oui donc on est d'accord. Sur le fond cette victoire fait du bien, mais pour la forme on repassera et on risque encore d'attendre plusieurs semaines voire mois, pour que ça commence à ressembler à une vraie mécanique qui tourne (si ça arrive un jour...).

Si cela n'arrive pas et que l'on ce retrouve dans une mauvaise situation au classement penses-tu qu'il faille (malheureusement) changer de coache?

John White a écrit:

Comme toi je ne m'enflammerais pas mais non pour les mêmes raisons, d'après les supporters du CSP Limoges ce matche fut << pitoyable, de m...e, de niveau de N1, parodie de basket, etc...>>
Concernant ce qu'ils ont pensés de notre équipe voici quelques avis: << mascarade - plutôt quelconque voir fade - pitoyable un bouillie de basket - aucun jeu collectif - Ricardo dépendance. >>

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Je trouve ça un peu ridicule de parler de Ricardo-dépendance quand le joueur en question prend 6 shoots sur le match... Ca ne me parait pas être de bonne fois de dire ça

John White a écrit:Comme toi je ne m'enflammerais pas mais non pour les mêmes raisons, d'après les supporters du CSP Limoges ce matche fut << pitoyable, de m...e, de niveau de N1, parodie de basket, etc...>>
Concernant ce qu'ils ont pensés de notre équipe voici quelques avis:<< mascarade - plutôt quelconque voir fade - pitoyable un bouillie de basket - aucun jeu collectif - Ricardo dépendance. >>

Je pense surtout que ces déclaration faites par des supporters déçus, et aigirs par la défaite de leur équipe. Evidemment, il ne faut pas s'enflammer, mais une victoire à Limoges est toujours bonne, très bonne à prendre. Tout le reste ne sont que des paroles.

Titeuf 67 a écrit:

John White a écrit:Comme toi je ne m'enflammerais pas mais non pour les mêmes raisons, d'après les supporters du CSP Limoges ce matche fut << pitoyable, de m...e, de niveau de N1, parodie de basket, etc...>>
Concernant ce qu'ils ont pensés de notre équipe voici quelques avis:<< mascarade - plutôt quelconque voir fade - pitoyable un bouillie de basket - aucun jeu collectif - Ricardo dépendance. >>

Je pense surtout que ces déclaration faites par des supporters déçus, et aigirs par la défaite de leur équipe. Evidemment, il ne faut pas s'enflammer, mais une victoire à Limoges est toujours bonne, très bonne à prendre. Tout le reste ne sont que des paroles.

Oui je pense aussi, dur d'être objectif après une défaite. Donc à prendre avec des grosses pincettes

DNA du 06 décembre 2010

Basket-ball / Après la victoire de la SIG à Limoges (61-66)

Une photo à conserver

Avec des rotations efficaces, un mental à toute épreuve et un engagement sans faille en défense, la SIG a décroché un succès à plus d'un titre intéressant, samedi soir à Limoges (61-66). Cette image-là mérite que l'on s'en souvienne.

John McCord a pris le train tôt hier matin avec un agrandissement photo sous le bras, un tirage signé, au verso, par les supporters du CSP. Le cliché le montre avec le maillot noir et blanc sur les épaules et lui a été remis par Frédéric Forte, le président limougeaud, avant le coup d'envoi de la rencontre en remerciement de ses bons et loyaux services la saison dernière.
Bruyamment et chaleureusement ovationné par les fans au moment de la présentation des équipes, le vétéran strasbourgeois est aussi reparti du Limousin avec un autre trophée, ce succès (61-66) acquis à l'issue d'une rencontre qui a vu la SIG garder la tête froide dans les dernières minutes.
« On était dans une situation où il fallait absolument engendrer du positif. Et le positif ne pouvait passer que par une victoire », confie Frédéric Sarre.

« Il fallait battre l'équipe de Limoges, mais aussi le public de Limoges »

Cette quatrième récolte de la saison ne se discute pas un instant. Limoges n'a mené qu'une fois (7-6, 3e'), après cinq points à suivre de Guinn, ses seuls de la rencontre d'ailleurs. Si leur maîtrise n'a pas toujours été totale, s'ils ont encore égaré un peu trop de ballons (18), les Strasbourgeois ont proposé un match globalement sérieux dans un environnement hostile. Car Beaublanc est un chaudron en constante ébullition.
« Il fallait, non seulement, battre l'équipe de Limoges, mais aussi le public de Limoges qui a une vraie influence sur les événements », poursuit coach Sarre.
Défensivement bien en place, généreux et appliqués à l'image de la surveillance rapprochée dont Chris Massie a fait l'objet, les Alsaciens ont aussi pu compter sur des rotations au diapason. Là où le banc du CSP n'a apporté que... trois petits points, les remplaçants de la SIG en ont totalisé 37 contre 29 aux titulaires.
S'il préfère parler de « ceux qui ont commencé » et de « ceux qui n'ont pas commencé », Fred Sarre se félicite aussi de cette contribution collective, et pas uniquement en attaque.
« Je trouve cet équilibre très intéressant. Tous ceux qui sont passés sur le terrain ont fait preuve de volonté défensive, se sont engagés dans le combat et le rebond. Cela a vraiment été le dénominateur commun. On est allé chercher quelque chose ensemble. »
Le troisième quart-temps a été plus délicat pour les Strasbourgeois, « en dépit d'un temps-mort, des changements de joueurs et de stratégie », et a valu au CSP de revenir sur les talons alsaciens. Mais à défaut de trouver le chemin des paniers, Steeve Essart, une nouvelle fois inspiré, et ses partenaires ont veillé à stopper les offensives limougeaudes. « On est resté dans le truc et on ne prend que dix-huit points », dit Fred Sarre.

« C'est plus dans la difficulté donc, normalement, c'est plus fédérateur »

Souverains dans les airs (41 rebonds à 30), Ricardo (10 prises à lui tout seul) et sa bande ont validé leur victoire en se montrant lucides et cadrés dans la dernière ligne droite.
« Le quatrième quart-temps montre que l'équipe est restée dans cette dynamique positive, ajoute l'entraîneur. On doit construire sur ces comportements et ces attitudes ».
Il est évidemment trop tôt pour savoir si cette victoire peut constituer une rampe de lancement. Mais, une chose est sûre, « ce style de match amène plus qu'une victoire comme celle de Paris. C'est plus dans la difficulté donc, normalement, c'est plus fédérateur ». Dans l'album de la saison, il s'agira de se souvenir de cet instantané.

Régis Schneider


Ricardo, l'éclat du MVP

Ricardo Greer était en mode « 3D » samedi. Passeur, rebondeur et - aussi un peu - scoreur, le Dominicain a également apporté son écot en défense.
Il n'a inscrit que trois paniers samedi soir, mais est pourtant passé à deux unités du triple double. A Beaublanc, Ricardo Greer a compilé 13 points, 10 rebonds et 8 passes pour une clinquante évaluation de 25.
Plus gros temps de jeu de la SIG (31'30"), le Dominicain a pesé sur la rencontre, a marqué à lui tout seul autant de lancers que l'équipe de Limoges au grand complet.
« Il s'est rappelé à mon bon souvenir, a souligné Éric Girard dans les vestiaires. C'est le meilleur joueur du championnat et Strasbourg a beaucoup de chance de l'avoir ».
L'aîné des frangins n'a rien forcé. A l'inverse de sa sortie contre le BCM, il a joué juste. « Il n'a pas trop porté la balle, sinon quand il le fallait, n'a pas cherché à tout prix le post up », souligne Fred Sarre. Il en a résulté une ligne de stats ronflante et l'un de ses meilleurs matches de la saison. « Il ne s'est pas enferré à essayer de faire des choses, est resté ouvert aux autres. »
Ricardo s'est aussi investi dans des secteurs où il n'était pas forcément attendu. « Il a fait des efforts de courses sur les extérieurs alors que ce n'est pas forcément sa tasse de thé. Défensivement, il a fait beaucoup d'efforts. C'est ce que je souhaite. Pour moi, il est plus MVP là que sur n'importe quel autre match », conclut Fred Sarre.
Au sein d'un collectif bien huilé, Ricardo a brillé.

R. Sch.



L'Alsace du 06 décembre 2010

La SIG dans la bonne direction

Après deux défaites de rang, la SIG s’est remise en ordre de marche en championnat de Pro A avec une victoire décrochée au forceps sur le parquet du CSP Limoges samedi soir. Il faudra confirmer le week-end prochain avec la réception du SLUC Nancy.
Comme il connaît bien la maison, Frédéric Sarre craignait énormément ce déplacement à Limoges, de retour en Pro A cette saison, devant un public réputé pour sa ferveur et sa capacité à aider son équipe dans les moments difficiles.

Le coach strasbourgeois ne s’était pas trompé. Même si ses joueurs sont parvenus à arracher un beau et surtout très important succès pour la suite de la saison, ces derniers ont dû se battre comme des lions devant la pression limougeaude. Après avoir mené de 13 points (27-40) à la pause, la SIG a contenu le retour des hommes d’Éric Girard (43-45, 29 e), pour finalement s’imposer grâce à un état d’esprit irréprochable (61-66).

« Je retiens avant tout la victoire car c’était le plus important pour enrayer une série qui n’était pas très bonne, commente à froid Fred Sarre. Ensuite, dans le contexte limougeaud, il était important d’avoir une certaine attitude. Même si je ne suis pas entièrement satisfait de notre jeu car nous avons eu un trou dans le 3 e quart temps, le point positif est que nous avons été capables de tout donner pour rester dans la partie et aller chercher ce succès. »

C’est bon pour le moral

Solides lors de la première partie de cette rencontre de la 9 e journée de Pro A, les Strasbourgeois ont en effet baissé de rythme au retour des vestiaires avant de retrouver leurs esprits dans la dernière ligne droite. « Notre première mi-temps a été bien gérée avec un bon équilibre défensif et un jeu posé en attaque, poursuit l’entraîneur de la SIG. En revanche, notre début de seconde période me chagrine avec des pertes de balle et un manque de lucidité offensive. Bref, je ne suis satisfait que par trois quarts temps sur quatre. »

Cette victoire en terre limougeaude permet tout de même à la formation bas-rhinoise de rester dans le coup et surtout, de ne pas perdre de terrain par rapport au top 8. Mentalement, elle fait également du bien à une équipe qui n’est au complet que depuis la réception de Gravelines le 27 novembre dernier. « Cette victoire me satisfait même plus que celle contre Paris-Levallois (victoire 92-62 au Rhénus le 13 novembre, NDLR) car elle est plus révélatrice de la direction où nous devons aller. Il faut maintenant être capable de s’en servir pour le reproduire », espère le technicien strasbourgeois.

Avec un Ricardo Greer tout simplement énorme samedi soir à Limoges (13 points, 10 rebonds, 8 passes et 7 fautes provoquées), un Steeve Essart sur la lancée de ses dernières bonnes prestations (13 points dont un joli 3/4 à trois points) et un Pervis Pasco au four et au moulin (8 points, 7 rebonds et 5 fautes provoquées) mais aussi une belle solidarité collective, la SIG a montré qu’elle avait un rôle à jouer dans ce championnat, à condition de trouver une certaine forme de stabilité dans son jeu.

Frédéric Sarre : « Rien n’est encore acquis »

À ce titre, les deux derniers matches avant la trêve de Noël face à de gros morceaux du championnat, contre Nancy samedi prochain (20 h 30 au Rhénus) et à Cholet le 18 décembre, feront figure de test grandeur nature. « Nous allons affronter des équipes encore plus armées puisque Nancy est dans une phase positive et que Cholet est une équipe d’Euroligue, conclut Fred Sarre. Si Limoges est le premier pas, il faut faire en sorte que le deuxième soit franc et engagé. Même si nous savons que rien n’est encore acquis, il faut garder cette direction car c’est la bonne. »

Olivier Arnal


20 Minutes du 06 décembre 2010

http://www.limogescsp.com/index.php?id=fr0&media=1

http://www.limogescsp.com/index.php?id=fr0&media=2

pas mal d'images interessantes et les reactions du match........
cela jouait plutot pas mal pour de la N1