Pro A : 23ème journée : SIG - Limoges

DNA du 24 mars 2011

Basket-ball / Avant SIG – Limoges, samedi (20h)

Le sursaut limougeaud

A la dérive depuis le mois de janvier, le CSP s’est repris de manière éclatante, le week-end dernier, en dominant dans les grandes largeurs Chalon s/Saône (93-62). La formation limousine, hôte du Rhenus samedi, n’est toutefois pas encore tirée d’affaire.

MÉNAGE. – Le CSP Limoges n’a pas attendu l’arrivée du printemps pour faire le grand ménage et tenter de conserver sa place parmi l’élite. En l’espace de deux mois, depuis cette défaite au buzzer face à Vichy (74-76) sur un panier du milieu de terrain de Jamal Schuler, le club limougeaud a fait peau neuve pour sauver sa tête.
L’actuelle lanterne rouge de la Pro A s’est séparée du coach Éric Girard, remplacé par Zare Markowski (ex-Milan, Virtus Bologne et Avellino), a laissé filer Ralph Biggs et R.T. Guinn, et les a remplacés par Ronnie Taylor, Robert Hite et Ndudi Ebi.

Le climat a été franchement délétère ces temps-ci

RETRAITE. – Lui n’a pas été victime de ce coup de balai, mais a mis un terme à sa carrière, vaincu par des douleurs récurrentes aux genoux. Il y a deux semaines, Frédéric Weis, 33 ans, annonçait sur le site internet du club avoir « atteint les limites de son corps ».
Dix jours après Laurent Sciarra, il est le dernier des vice-champions olympiques de Sydney à tirer sa révérence. « Fredzilla », c’est 100 sélections en équipe de France, deux médailles internationales, neuf saisons en Espagne et un triplé championnat, Coupe de France et Coupe Korac avec le CSP en 2000.
AMBIANCE. – C’est peu dire que le climat a été franchement délétère ces temps-ci du côté de Limoges. Les supporters de Beaublanc ont ainsi manifesté leur mécontentement le 5 mars dernier lors de la réception de Roanne (77-94). Un silence de mort a accompagné la présentation de l’équipe alors que le speaker peine généralement à se faire entendre.
Les inconditionnels du CSP ont ensuite fait la grève des encouragements durant le premier quart-temps, avant de copieusement siffler la colonie US, et notamment Cedrick Banks. Des banderoles à l’attention des joueurs ont aussi exprimé ce désamour : « Mercenaires », « Respectez le club, respectez les fans, respectez-vous vous-mêmes » ou « Pas d’amour-propre ». Avant ce mouvement de grogne, les ultras avaient exigé la démission du président Frédéric Forté, lequel était allé à leur rencontre pour désamorcer la crise.
TENSION. – La tension a été tout aussi palpable sur le parquet. La semaine dernière, en Coupe de France, Raphaël Desroses, rappelé sur le banc après une perte de balle, a ensuite refusé de revenir en jeu, avant de tourner les talons et de regagner les vestiaires.
Ce mouvement d’humeur a provoqué la colère de Zare Markowski auquel les joueurs français demandent plus de temps de jeu. Mécontent de la prestation de son équipe, victorieuse (79-90) après avoir concédé 51 points en première période, le technicien macédonien a infligé un entraînement de trois heures à ses hommes le lendemain « pour qu’ils comprennent quelle intensité ils doivent mettre sur le parquet ». Les joueurs ont terminé la séance en gravissant les marches de Beaublanc, ce qui peut être apparenté à la punition ultime.
Desroses, lui, a présenté ses excuses au coach, qui ne les a pas acceptées. Samedi, face à Chalon s/Saône, l’ailier du CSP, réclamé par le public, est resté sur le banc en début de rencontre, avant de signer une excellente rentrée (16 points, à 4 sur 6 à trois points en 26’, 19 d’évaluation).
QUOTAS. – Le CSP compte toujours six non-JFL (Joueurs formés localement), et donc un étranger surnuméraire, dans son effectif ; ils ont même été sept avant le départ de R.T. Guinn. Depuis deux rencontres, et le retour de Zack Wright dans le groupe, c’est Cedrick Banks qui ne figure pas sur la feuille de match.
Pris en grippe par Beaublanc, l’ex-tireur d’élite, passé par Nancy et Orléans, n’est que l’ombre de lui-même cette saison (7,9 pts de moyenne, à 30 % au shoot).

Le CSP a spectaculairement mis fin à une série de sept revers consécutifs

RÉVEIL. – En perdition depuis fin janvier, le CSP a spectaculairement mis fin à une série de sept revers consécutifs en étrillant l’Élan chalonnais (93-62). Avec une défense enfin concernée et un collectif retrouvé – 28 passes décisives et six joueurs entre 10 et 18 points –, le CSP, quasiment condamné au sans-faute d’ici la fin de la saison, s’est offert un premier sursis.
INFIRMERIE. – Sacha Giffa a repris l’entraînement en début de semaine et fera son retour en compétition samedi, après avoir manqué trois matches. Ricardo Greer, lui, a été exempté lundi en raison de troubles digestifs.

R. Sch.


Bande annonce du match

http://www.catch-and-shoot.com/2011/03/23/live-news/video-la-bande-annonce-de-sig-limoges/

Le Club des Saveurs d'Alsace qui regroupe 8 grandes marques alsaciennes:

- Pierre Schmidt
- Feyel
- Wattwiller
- Grand'Mère
- Meteor
- Fortwenger
- Café Sati
- Arthur Metz

Sera le partenaire de ce matche, à mon avis cette opération est dans le cadre de la recherche de nouveaux sponsors pour remplacer ceux (Super U et ses amis) qui publiquement ont (pour l'instant) déclaré quitter le club à la fin de la saison et/ou aussi pourquoi pas augmenter le budget.

Maintenant je salue l'action mais j'ai bien peur que le Rhénus sonne (encore) bien creux samedi face au dernier du classement, n'oublions pas par exemple que contre le HTV (6ème) nous n'avions que 3250 spectateurs dont beaucoup d'invités ou de VIP.

DNA du 25 mars 2011

Basket-ball / Avant SIG – Limoges, demain (20 h)

Mission commando

Embarqué dans une saison qu’il avait imaginée plus belle, Karim Souchu, 32 ans, espère pouvoir inverser la tendance. Une mission que l’ailier limougeaud qualifie de « commando ».

Le week-end dernier, dans son antre de Beaublanc, le CSP Limoges a créé la sensation en punissant Chalon (93-62), interrompant par la même occasion une série de sept défaites de rang.
Cette victoire prouve que le collectif limougeaud, dernier du championnat, n’est pas mort, qu’il bouge encore.
Mais pour espérer se sauver et assurer le maintien en Pro A, il faudra rééditer l’exploit, encore et encore. Pour Karim Souchu, un des rares rescapés du groupe premier de la saison régulière de Pro B, l’an passé, tout reste jouable.
« Nous avons un calendrier assez compliqué, il nous reste encore huit matches pour essayer d’accrocher le maintien, en plus nous n’avons pas de panier-average », convient l’ancien de l’ASVEL et de Roanne.

« Je ne suis pas le genre de personne à poser des problèmes »

« En même temps, personne ne nous voyait battre Chalon de près de 30 points. C’est une mission commando où il faut jouer chaque match comme si c’était le dernier. Et si on y arrive, on aura accompli quelque chose de bien », ajoute-t-il se gardant de tout optimisme béat.
Car à 32 ans, et après avoir bourlingué en Belgique (Liège) ou à Chypre (Limassol) avant de revenir dans l’Hexagone, le natif de Senlis sait que les choses peuvent mal tourner. Et surtout rapidement.
Pourtant tout avait bien commencé. « En pré-saison, tout s’est relativement bien passé, on a joué et battu de grosses cylindrées, se souvient Karim Souchu. On espérait réussir en Pro A et assurer définitivement notre place dans l’élite. La réalité du classement est toute autre. »
Les mauvais résultats s’accumulant, le temps tourne à l’orage dans le Limousin. Un article, paru dans L’Équipe à la mi-décembre, évoque de mauvaises relations entre Éric Girard et Karim Souchu. Et il fait l’effet d’un coup de tonnerre.
« Je n’ai pas eu de soucis avec Eric Girard, se défend celui que le public de Beaublanc s’est alors mis à siffler. Il y a des choses qui ont été dites dans la presse, des propos qui m’ont été prêtés. Je ne suis pas le genre de personne à poser des problèmes, j’ai remis les choses au clair. J’apporte ce que je dois apporter, je me sens bien, je défends quand il faut défendre… »
A la fin du mois de janvier, alors que Limoges est avant-dernier du classement, Frédéric Forte décide de remercier Éric Girard et de nommer Zare Markovski, espérant sauver ce qui pouvait encore l’être et créer un déclic.
« Ce n’est pas une histoire de déclic, on a simplement bossé d’autres choses et travaillé d’autres systèmes. Que le coach soit grec, yougoslave ou français, le basket c’est toujours le basket, il n’y a jamais rien de vraiment révolutionnaire », tempère l’ailier limougeaud.
A l’arrivée de Markovski sont venues ensuite s’ajouter celles de Ronnie Taylor, Robert Hite et Ndudi Ebi. Et ces changements ont nécessité une nouvelle fois des ajustements pour un collectif qui peine à trouver sa stabilité.

« Les changements nous ont évidemment pénalisés »

Lors de l’exercice 2009/2010, Paris-Levallois et Poitiers, alors promus, avaient choisi de ne pas trop remodeler leur effectif et cela ne leur avait pas trop mal réussi. Limoges en a décidé autrement.
« Les changements nous ont évidemment pénalisés, convient Karim Souchu. Il nous a d’abord fallu un temps d’adaptation par rapport à ceux qui découvraient la Pro A et les autres. Cela nous a coûté sur le long terme. Pour une première année en Pro A, c’est vrai qu’il y aurait eu moins de difficultés si le groupe avait été le même que l’an dernier. Il n’y a pas eu de continuité. »
Il ne reste plus que huit journées au CSP pour serrer les rangs. « On a tout donné pour remonter, cela serait dur à vivre si nous devions redescendre. Cela serait une deuxième année de perdue. »
Dans son opération sauvetage, Limoges pourra compter sur son numéro 11. Karim Souchu est en mission, en mission commando.

Guylaine Gavroy

DNA du 26 mars 2011

Basket-ball / SIG – Limoges, ce soir (20 h)

Une révolte à étouffer

Les uns peuvent toujours espérer se qualifier pour les play-offs, les autres luttent pour ne pas descendre. Le duel entre Strasbourgeois et Limougeauds, ce soir au Rhenus, oppose deux équipes qui ne peuvent plus se permettre de traîner en route. Malheur au perdant.

La cave de la Pro A s’est rebiffée le week-end dernier. Et cette révolte s’est faite dans le bruit et la fureur comme c’est souvent le cas des révoltes d’ailleurs. Vichy a collé une pastille à Roanne (87-61) et Limoges a fracassé le service en porcelaine sur la tête de Chalon s/Saône (93-62).
Chalon étant une valeur étalon du côté de Strasbourg – cinq matches entre les deux équipes cette saison, pour cinq revers alsaciens –, le succès limousin a été pris très au sérieux. « Ils ont dominé l’ensemble de la partie, constate Frédéric Sarre. Défensivement, c’était très correct et en attaque, peut-être que la soupape de pression s’est enlevée à un moment donné. L’euphorie est arrivée, les joueurs étaient en attente de cela et ça a été un feu d’artifice de réussite au tir ».

L’instinct de survie anime aujourd’hui le club neuf fois champion de France

À l’heure de recevoir le club cher à son cœur, le coach strasbourgeois, et seul Limougeaud pur jus sur ou à proximité du parquet ce soir, ne manque pas de relever le mieux dans les rangs adverses. Avec les arrivées de Ronnie Taylor, Robert Hite et Ndudi Ebi, le CSP est aujourd’hui « une équipe ragaillardie, renforcée, restructurée et réorganisée ».
En cela, Ebi, l’intérieur nigérian et dernière recrue en date, constitue une vraie plus-value pour la lanterne rouge. « Il colmate beaucoup de choses, apporte de la défense, du contre, de l’agressivité, du rebond et permet aux autres d’être davantage dans leur registre », poursuit Fred Sarre.
La SIG va de surcroît se frotter à une équipe qui joue quasiment sa tête à chaque journée. L’instinct de survie anime aujourd’hui le club neuf fois champion de France. « Cette équipe est dans un registre commando. Indéniablement, il y a beaucoup d’engagement dans le jeu et les courses. Les pivots limougeauds courent vraiment vite vers l’avant désormais, enchaînent les actions. On est prévenu, ce sera chaud. »
Il va pourtant bien falloir songer à refroidir les ardeurs visiteuses pour conserver, encore, une petite chance d’accrocher les play-offs. À Gravelines, le coup n’est pas passé loin, mais la SIG, une nouvelle fois, a concédé une défaite sur un écart équivalant à deux possessions ou moins. C’est la quatrième fois que cela lui arrive cette saison. « C’est l’histoire de notre année », souffle Fred Sarre.
Tombés au Sportica (71-69) en dépit d’une évaluation supérieure à leurs adversaires – un cas de figure qui s’était déjà produit contre Chalon –, les Alsaciens doivent se faire respecter dans leur jardin pour entretenir l’espoir. « Compte tenu du nombre de matches qu’il reste, notre pouvoir décisionnel est moindre, prévient Fred Sarre. Raisonnons déjà sur le match de Limoges et arrêtons de nous projeter sur quelque chose qui n’est pas palpable, qui n’est pas concret. Un certain nombre de choses ne dépendront pas de nous, Limoges si ».

S’adapter aux défenses mixtes que proposera Zare Markovski

À Sacha Giffa, de retour dans le groupe, et à ses coéquipiers de faire preuve de solidité en défense, de contrôler le jeu en transition du CSP, de bien tenir Chris Massie aussi, comme ils avaient su le faire à l’aller. À eux, lorsqu’ils remonteront la balle, de bien lire le jeu pour s’adapter aux défenses mixtes que proposera Zare Markovski.
Si elle veut faire partie du gotha au mois de mai, la SIG doit commencer par mater la rébellion limougeaude. Au Rhenus, ce soir, il y a une révolte à étouffer.

Régis Schneider


« Coach ? C’est trop de pression »

Absent lors des trois dernières rencontres, Sacha Giffa retrouve le terrain ce soir. Le « Shaker » trépigne d’impatience.

– Comment vous sentez-vous après trois semaines d’arrêt ?
– J’ai bien récupéré. J’ai perdu un peu de cardio, mais tout ce qui est sensations de jeu est là, je suis même agréablement surpris. Et j’ai hâte de reprendre. John (McCord), qui avait déjà été touché au mollet, m’avait dit de ne pas blaguer avec ça, de prendre mon mal en patience. Mais là, il faudrait m’arracher un bras pour que je ne sois pas sur le terrain face à Limoges (sourire) !

– Pendant votre convalescence, sur le banc, on vous a vu échanger avec le coach. L’œil du futur entraîneur (il prépare son BE2, ndlr) ?
– C’est un autre regard en tout cas. Quand tu es dans le jeu, il y a beaucoup de choses auxquelles tu ne penses pas. Je connais mes coéquipiers. Quand l’un d’eux est fatigué, je le ressens. Alors oui, j’ai pu échanger avec Fred (Sarre), mais je n’ai pas envie d’être coach tout de suite. C’est trop de pression, trop de trucs à gérer… (sourire)

– Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre ?
– À la maison, il nous faut tout gagner, on ne doit pas trop se préoccuper de l’adversaire. Il faut que l’on corrige les trucs que l’on cafouille encore un peu par instants pour changer la donne.

Recueilli par R. Sch.


L'Alsace du 26 mars 2011

Pour rester dans la course

Ce soir (20 h) au Rhénus, les basketteurs strasbourgeois ne doivent pas se manquer face au CSP Limoges, actuellement en position de relégable, s’ils veulent conserver une chance de participer aux play-offs.

Scène de veille de match habituelle au Rhénus. L’entraînement matinal vient de se terminer et plusieurs joueurs strasbourgeois font du rab. Alors que Nick Lewis enchaîne les tirs d’un côté du terrain, Steeve Essart et Sacha Giffa en font de même de l’autre côté dans la bonne humeur. Il faut dire qu’après trois semaines d’absence suite à un coup au mollet, ce dernier est enfin de retour dans le groupe alsacien pour la réception du CSP Limoges ce soir sur les coups de 20 h. « Personne ne pouvait m’empêcher de jouer ce match-là », sourit d’ailleurs le grand intérieur en sortant du parquet.

De nouveau au complet, la SIG aura bien besoin de toutes ses forces vives pour affronter une formation limousine, actuellement relégable mais en net regain de forme depuis plusieurs semaines. Comme le prouve son éclatant succès samedi dernier à Beaublanc face à Chalon/Saône (93-62). « Limoges s’est bien renforcé et restructuré. Ils sont repartis de l’avant et sont désormais organisés comme une équipe complète des deux côtés du terrain. En plus, l’apport d’Ebi bonifie les autres joueurs. Ils ont maintenant des attitudes et un comportement très cohérents », commente Frédéric Sarre, le coach bas-rhinois qui craint « l’esprit commando » qui anime le légendaire CSP Limoges dans sa lutte pour le maintien.

Pourtant, les coéquipiers de Ricardo Greer n’auront que faire du sort du champion d’Europe 1993. Auteurs d’une bonne prestation le week-end passé à Gravelines, ponctuée d’une courte défaite (71-69), la 13 e de la saison, les Alsaciens ont besoin de « valider la cohérence de leur jeu » par une victoire. « Ça serait vraiment bien de remporter notre 10 e succès de la saison contre Limoges, précise le technicien. En attaque, il faudra mettre de l’agressivité, tout en sachant lire leur défense pour être réactif. Défensivement, nous devrons être capables de répondre à leur jeu rapide et de transition. Mais aussi contenir Massie à l’intérieur et ne surtout pas les laisser s’enflammer à trois points. »

S’ils veulent rester au contact du Top 8, les Strasbourgeois n’ont plus le droit de laisser filer des points au Rhénus, sous peine de voir la qualification pour les play-offs s’envoler. À huit journées de la fin de la saison, le temps n’est plus au calcul. « Compte tenu du peu de matches qu’il reste, notre pouvoir décisionnel est maintenant moindre, assure Fred Sarre. La seule chose qui dépend de nous, c’est le match de Limoges. Si on le gagne, nous aurons encore une chance mais il faut aussi que les autres perdent. Cela ne dépend pas que de nous. »

Olivier Arnal


Interview John Mc Cord
http://www.sigbasket.fr/n275-avant_match_sig_limoges.html


Du côté de Limoges
http://www.limogescsp.fr/index.php?id=fr58&id_document=article_fr_20110325130116_0b9d4d0d7f455e468ed8cf2c639815db.xml

Pour moi la clé principale pour gagner ce matche sera de limiter au maximum l'impact du duo Massie/Ebi ainsi que leur relation.

Ebi était la pièce manquante d'un effectif fortement remanié il est le parfait complément de Massie, leur association permet de créer des espaces, des shoots ouverts pour les extérieurs et de les soulagers de la pression défensive adverses ce qui est très important quand on connait a valeur offensive de ses joueurs.

de retour du rhénus
1ère mi-temps très serrée, bcp de shoots ratés et une bonne défense de limoges qui a fait la course en tête, en seconde on a réussi à les faire craquer à coups de 3pts avant de gérer la fin de match. une belle ambiance grâce aux éventails en carton distribués.

jeanneau: bon en 1ère mi-temps, plus de mal en seconde contrarié par les fautes.
essart: l'inverse de jeanneau on va dire, ses 3pts ont permis de creuser l'écart mais a un peu abusé je trouve à la fin même s'il était ouvert ;-)
m'baye: ses stats parlent d'elles-mêmes seul bémol les lancers la séquence BCM s'est fait ressentir mais pour le reste du grand abdou.
digbeu: un ptit passage dans le 2ème sans plus.
ricardo: certes des passes, des rbds, pas mal de paniers marqués sous le cercle, mais toujours aussi rageant sur les post-up où il met 10 ans avant de faire quelque chose.
hawkins: monsieur rentabilité comme d'hab,des paniers de funambule sous le cercle.
mccord: la grande classe comme d'hab, dans tous les bons coups.
giffa: comme digbeu.
pasco: très gros 1er quart-temps face à massie, s'est bagarré en défense face à ce dernier et j'ai toujours pas compris pourquoi sarre le sort dans le money-time.
Lewis: met ses shoots, mais diable le rbd le rbd!

Super match !
Première mi temps un peu laborieuse mais deuxième bien maîtrisée et cohérente ! A la hauteur des attentes dans cette équipe
Si Sarre commence à comprendre que M'Baye est bon on va peut être gagner des matches. Mieux vaut tard que jamais.
Attention à ne pas trop s'enflammer vu notre pourcentage à 3 points.
Je pense qu'on a une petite chance pour la 8° place si on remonte sur Pau sur qui on a la panier average, donc une victoire de retard. Il faut aussi gagner un match supplémentaire que Le Mans. Bref faudra faire une ou deux surprise comme contre Cholet et ne pas perdre les matches à notre portée. Si on joue comme la 2° mi temps ça peut le faire mais la constance n'est pas notre truc !

Individuellement

Lewis: bons passages, amène des points sur de courtes séquences, bonne mentalité. Moyen aux rebonds et défense
M'Baye: Très bon match une fois encore et il a enfin joué ! Pas rerentré en 2° quart temps, mais pas sorti de la 2° mi temps où il a mis les paniers qui ont mis la tête sous l'eau des limougeaux. Un peu de déchet sur la ligne mais sinon hyper adroit
Hawkins: efficace en sortie de banc, pas mal de points, un peu effacé dans les autres compartiments du jeu sans être transparent
Essart: a beaucoup joué, pas mal de paniers important, n'a pas hésité à prendre ses responsabilités, même s'il s'est un peu enflammé une fois ou deux. Sinon bonne gestion et bon tempo des 2 côtés du terrain
Jeanneau: en difficulté, malgré un agressivité intéressante à l'image de son panier sous le cercle. Gené par les fautes
Digbeu: un petit tour et puis s'en va, n'est pas rentré en deuxième mi temps, mais assez transparent en première mi temps
Greer: des points intéressant à partir de rien, une grosse présence, des passes de genie, un match solide
Giffa: un petit panier et puis s'en va. A peu joué et a moyennement pesé lors de son apparition
Pasco: un peu bouffé par un Massie des grands soir, mais ne s'est pas découragé et a sorti quelques grandes actions. Assez présent en attaque pour lui.
McCord: nous a gratifié d'un 3 points à la sirène des 24 secondes. Assez adroit bien qu'ayant peu shooté. Toujours valeureux !

DNA du 27 mars 2011

Basket-ball / La SIB bat Limoges (95-80)

Contrat rempli

Besogneuse en première période, la SIG a haussé le ton ensuite pour prendre le meilleur sur le CSP (95-80), hier soir au Rhenus. La réussite lointaine des hommes de Frédéric Sarre dans le troisième quart-temps leur a permis de s’envoler vers leur dixième succès de la saison et de rester, ainsi, dans le coup pour les play-offs.

Battre le dernier de la classe obéit évidemment à une forme de logique. Il n’est pas question de grimper au lustre pour autant, de se frapper le poitrail et de s’époumoner façon maître du monde. Faire entendre raison à la lanterne rouge limougeaude (95-80), hier soir au Rhenus, est dans l’ordre des choses pour qui ne désespère pas de se hisser en play-offs.
La SIG a donc décroché son dixième succès de la saison, mais elle a eu la bonne idée d’y ajouter un certain panache, ce qui n’est jamais désagréable. Cette équipe a, cette saison, trop souvent perdu en ayant produit du jeu pour ne pas bouder son plaisir en se penchant sur un résultat positif assorti de la manière (116 d’évaluation collective). « C’est une bonne soirée, apprécie d’ailleurs Frédéric Sarre au coup de sifflet final. On a tellement raté de choses de peu cette année qu’on ne peut être que satisfait lorsque l’issue est favorable. »

Ricardo Greer symbolise bien la montée en puissance alsacienne

Engagé dans une haletante course contre la montre pour ne pas retrouver l’antichambre hexagonale, le CSP Limoges a désormais un pied et un orteil en ProB.
« En jouant de cette façon, c’est presque impossible de se maintenir, peste Zare Markovski à l’heure des bilans. En première période, on est plutôt bien en défense, mais on n’arrive pas à exploiter des situations ouvertes en attaque et, au lieu d’être à cinquante points, on n’est qu’à trente-neuf. Ensuite, on se montre trop individualiste, on fait de mauvais choix tactiques et on joue comme une équipe de juniors. »
Vingt minutes durant, la formation qui venait de punir l’Elan chalonnais à Beaublanc a donné du fil à retordre à une SIG manquant alors de rythme. « Peut-être que l’on a été un peu hésitant par rapport à deux ou trois situations défensives, nos aides étaient un peu frileuses et on peut regretter deux ou trois rebonds lâchés », relève Fred Sarre. Le duo Massie — Ebi (31 des 49 premiers points de leur équipe) a ainsi mené la vie dure aux Strasbourgeois et contribué à retarder l’échéance.
Mais la SIG a haussé le ton après les citrons. « On aurait pu se crisper en revenant des vestiaires, mais on réalise là sans doute notre quart-temps le plus accompli, observe Fred Sarre. A travers un peu plus d’aides défensives et des courses, on s’est enlevé une forme de pression sur jeu placé. »
Ricardo Greer symbolise, plus que tout autre, la montée en puissance alsacienne. Volontaire mais brouillon en première mi-temps, le Dominicain a été royal ensuite pour finir à 13 points, 7 rebonds, 9 passes décisives et 22 d’évaluation. « Il a pris un peu de recul dans l’équipe et est revenu avec une gestion plus clairvoyante, plus directe, fait remarquer son coach. Ça l’a bonifié d’abord, ça nous a bonifié derrière. »

Un tir de barrage à trois points a envoyé les visiteurs dans les cordes

C’est un tir de barrage à trois points (4 sur 4 dans le troisième acte, à 100 %, 10 sur 18 à l’arrivée) qui a envoyé les visiteurs dans les cordes. « On est resté sérieux pendant quarante minutes, souligne Abdou M’Baye, le premier à avoir allumé la mèche et l’auteur, après Gravelines, d’une nouvelle performance de haut vol (20 points, 6 passes, 26 d’évaluation). Avec l’effectif que l’on a, on peut mettre beaucoup d’intensité et on a fait la différence sur la durée. »
Fred Sarre, lui, ne manque pas de mettre en évidence la belle partition collective (cinq joueurs à onze points ou plus), ciment de cette nette victoire. « Je ne vais pas citer tous les joueurs, mais j’aimerais pourtant le faire. Tous ont eu la volonté de s’engager et de faire quelque chose en passant sur le terrain. » Ce succès-là, c’est une certitude, doit en inspirer d’autres.

Régis Schneider



Docteur Ricardo et Mister Greer

A l’image de son équipe, l’ailier dominicain a présenté deux visages hier soir : pâle en première mi-temps, séduisant en seconde. Des hauts et des bas qui reflètent bien sa saison.

LEWIS. — 10’15 de temps de jeu ; 8 points ; 3/5 aux tirs (60 %), dont 2/3 à 3 pts ; 1 faute. Évaluation : 6.S’il n’a absolument pas contenu Chris « massif » Massie en défense, l’ancien Roannais a décoché plusieurs flèches empoisonnées. Fidèle à son registre.

M’BAYE. — 28’30 de temps de jeu ; 20 pts ; 7/9 aux tirs (78 %), dont 3/3 à 3 pts ; 3 LF sur 6, 5 rbds, 6 pd, 1 bp, 1 int, 2 ftes. Éval. : 26.La pépite de la SIG a transformé en or la grande majorité des ballons qu’elle a touchés. Le club strasbourgeois a été inspiré en proposant deux ans de contrat à son jeune arrière.

HAWKINS. — 21’15 de temps de jeu ; 15 pts ; 6/9 aux tirs (67 %), dont 1/2 à 3 pts ; 2 LF sur 3, 3 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 ctre, 3 ftes. Éval. : 16.Ses qualités offensives ont encore transpiré sur le parquet du Rhenus. Elles auraient pu lui valoir quelques minutes supplémentaires, au cours d’un premier quart fermé à double tour.

ESSART. — 28’de temps de jeu ; 12 pts ; 4/8 aux tirs (50 %), dont 3/5 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 2 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 int, 3 ftes. Éval. : 11.Ses deux paniers primés dans le troisième acte ont permis à la SIG de réussir un break définitif.

JEANNEAU. — 12’de temps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %), dont 0/2 à 3 pts ; 1 rbd, 2 pd, 1 bp, 1 int, 4 ftes. Éval. : 3.Pénalisé par les coups de sifflet, le chef d’orchestre alsacien a observé sur le banc la montée en puissance de ses partenaires.

DIGBEU. — 7’45 de temps de jeu ; 2 pts ; 0/1 aux tirs ; 2 LF sur 2. Éval. : 1.Le récital de M’Baye, son concurrent au poste 2, l’a totalement éclipsé.

GREER. — 30’30 de temps de jeu ; 13 pts ; 6/9 aux tirs (67 %), dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 7 rbds, 9 pd, 5 bp, 2 int, 3 ftes. Éval. : 22.L’ailier de la SIG affiche, cette saison, une faille que l’on ne pensait jamais pouvoir identifier compte tenu de ses précédents états de service : l’irrégularité. Le Dominicain a été aussi magistral en seconde période que discret en première… Son réveil a changé le cours des événements.

GIFFA. — 4’45 de temps de jeu ; 3 pts ; 1/2 aux tirs (50 %) ; 1 LF sur 2, 2 ftes. Éval. : 1.Blessé au mollet, le « Shaker » n’avait plus senti l’odeur de la compétition depuis trois semaines. Il n’y a pas franchement regoûté hier soir.

PASCO. — 25’45 de temps de jeu ; 9 pts ; 4/6 aux tirs (67 %) ; 1 LF sur 4, 5 rbds, 1 bp, 3 int, 2 ctres, 2 ftes. Éval. : 13.Le pivot strasbourgeois a très vite planté des barbelés dans la raquette. Mais il les a retirés tout aussi rapidement, laissant Chris Massie piétiner son jardin.

McCORD. — 31’15 de temps de jeu ; 11 pts ; 4/5 aux tirs (80 %), dont 1/1 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval. : 16.Impeccable en toutes circonstances, l’intérieur britannique a apporté une contribution solide à l’oeuvre d’ensemble.

Amaury Prieur


SIG 95 Limoges 80

Chenus Sport. 4 030 spectateurs. Arbitres : MM. Viator et Pierre, Mlle Julien. Quart-temps : 15-18, 24-21 (mi-temps : 39-39), 26-14 (65-53), 30-27 (95-80).

SIG : 36 paniers sur 57 tirs (63 %), dont 10 sur 18 à trois points (56 %), 13 LF sur 23 (57 %), 29 rebonds (Greer 7) dont 6 offensifs, 23 passes décisives (Greer 9), 9 interceptions, 12 balles perdues, 21 fautes. Jeanneau 2, M’Baye 20, Greer 13, McCord 11, Pasco 9, puis Lewis 8, Hawkins 15, Essart 12, Digbeu 2, Giffa 3.

LIMOGES : 29 paniers sur 64 tirs (45 %), dont 6 sur 19 à trois points (32 %), 16 LF sur 20 (80 %), 34 rebonds (Massie 11) dont 14 offensifs, 11 passes décisives (Taylor 5), 6 interceptions, 17 balles perdues, 21 fautes (Ebi, 38e’, éliminé). Taylor 12, Hite 9, Souchu 6, Ebi 15, Massie 24, puis Wright 2, Salmon 3, Desroses 5, D’Almeida 4.

Bien en place en défense – la raquette limougeaude a alors des allures de coffre-fort -, le CSP mène les débats grâce au tonique Ebi (3-6, 4 e’). Ricardo chaparde un deuxième ballon, Jeanneau fait sauter Souchu et la SIG passe en tête (8-6, 6 e’). Giffa signe son entrée d’un joli mouvement sous le cercle, mais le CSP, grâce à sa doublette Wright – Massie d’abord, à l’adresse de Souchu ensuite, reprend l’avantage. Après dix minutes, cette guerre des tranchées a laissé des traces dans le camp visiteur : Salmon est à trois fautes, Hite à deux.
Fin du 1 er quart : 15-18.

Le CSP accroît même son avance, Desroses enfonçant une épine primée dans le pied alsacien (17-23, 13 e’). McCord, derrière l’arc et au buzzer, initie le 8-2 alsacien et se charge aussi de le conclure (28-27, 16 e’). Massie (10 pts dans ce quart) profite d’un passage de Pasco sur le banc pour se mettre en évidence, Ebi lui emboîte le pas, mais Ricardo remet les compteurs à zéro à la sirène.
Mi-temps : 39-39.

Parfois brouillon avant la pause, Ricardo montre enfin son vrai visage, délivre une passe laser pour M’Baye, avant d’y aller tout seul alors que le chrono commence à s’emballer (45-41, 22 e’). Massie (six points à suivre) tient la baraque dans le camp limougeaud. Mais trois missiles longue portée déclenchés par M’Baye et Essart permettent à la SIG de faire, enfin, le break (60-49, 27 e’). Lewis, toujours à trois points, parachève le 14-4 strasbourgeois (63-51, 29 e’).
Fin du 3 e quart : 65-53.

M’Baye, sur la ligne de réparation, pousse à +15 (70-55, 32 e’). Mais ce CSP-là refuse de mourir sans avoir tout donné. Une réussite lointaine de Souchu et deux points signés Ebi font passer un petit frisson dans les tribunes (72-65, 34 e’). M’Baye et Hawkins se chargent de réenclencher la marche avant. Hite écope d’une faute offensive, le CSP d’une technique et la SIG peut filer à grandes enjambées vers sa dixième victoire de la saison.

R. Sch.


L'Alsace du 27 mars 2011

SIG : et de dix !

Face au CSP Limoges, lanterne rouge de Pro A, la SIG a signé sa dixième victoire de la saison (95-80), hier soir au Rhénus, qui lui permet de rester dans la course à la huitième place.

En souffrance pendant la première mi-temps, les Strasbourgeois ont su accélérer après la pause pour dompter une courageuse équipe du CSP Limoges, qui lutte pour sa survie en Pro A. Avec ce dixième succès de la saison, remporté hier soir au Rhénus, la SIG s’est en tout cas offert la possibilité de continuer à rêver à une qualification pour les play-offs en fin de saison. « Cette victoire est vraiment satisfaisante, avoue Frédéric Sarre, le coach alsacien. Je retiens l’engagement total des joueurs. Statistiquement, on sort une ligne collective qui est très intéressante. Doudou M’Baye a été encore plutôt efficace, Ricardo Greer a amené pleins de choses… J’aimerais citer tout le monde car tous ceux qui sont passés sur le terrain ont eu la volonté de faire quelque chose et de s’engager. Même si, bien sûr, cela a été un peu long à se dessiner. »

Avec un duo Massie-Ebi dominateur dans le secteur intérieur, le CSP Limoges, dos au mur compte tenu de sa dernière place au classement, semble en effet plus à l’aise en début de partie. En place défensivement, et avec une raquette fermée à double tour, les visiteurs sont les premiers à creuser un véritable écart au début du deuxième quart temps suite à un shoot à trois points de Desroses (17-23, à la 12 e). La rentrée de Justin Hawkins va ensuite donner un peu plus de vitesse et de pénétration au jeu strasbourgeois. Le longiligne ailier américain inscrit dix points en moins de six minutes et permet à la SIG de recoller au tableau d’affichage juste avant la dernière minute de la première période (37-39). À la sirène, Ricardo Greer se joue bien de la défense limougeaude et les deux formations rentrent aux vestiaires dos à dos : 39-39.

Une belle deuxième mi-temps

Si Limoges est toujours dans la roue alsacienne au retour sur le parquet (45-43, à la 23 e), les coéquipiers de l’ailier dominicain vont passer la vitesse supérieure dans ce troisième quart temps. En trouvant des solutions offensives plus facilement qu’en première période, avec notamment quatre tirs à trois points réussis d’affilée, — par M’Baye, Lewis et Essart (deux fois) — et en augmentant assez nettement sa pression défensive, la SIG prend définitivement les commandes de la partie en passant, pour la première fois du match, la barre des dix points d’avance (63-51, à la 28 e). Le collectif alsacien va ensuite parvenir à parfaitement contrôler le rythme de la rencontre face des Limougeauds sans ressources (de 69-55, à la 32 e à 83-71, à la 37 e). Le match est plié et, malgré un tout petit relâchement dans les deux dernières minutes, la SIG peut savourer ce précieux succès. « En plus, les résultats des autres sont plutôt en notre faveur, sourit l’entraîneur bas-rhinois. C’est plutôt agréable de passer une vraie bonne soirée. »

Olivier Arnal

Très belle victoire au Rhénus hier soir , surtout une belle ambiance, une super participation du public grâce aux "Tape - Tape " donnés avant le match, très belle initiative de la part du club, à emmener à Gentilly samedi prochain pour faire du bruit ! Imaginez hier soir l'ambiance pour la présentation des joueurs sur cet air qu'on aime tous ... https://www.youtube.com/watch?v=FaMApWem9RM (voir de 1min50 à 2min50 ) ...
Sinon pour le match , une première mi-temps poussive de notre équipe face à un duo Massie - Ebi dominateur dans la peinture avant une salve de tirs lointains en seconde mi-temps qui nous a permis de creuser l'écart et de gérer ensuite. La victoire avec la manière est là et c'est le principal pour rester dans le wagon pour accrocher les play offs.

Jeanneau : perturbé par les fautes, frustré surtout sur sa faute sur Ebi alors que c'est lui qui tient le bras d'Aymeric et qu'Aymeric le signale encore à l'arbitre avant que celui ci ne siffle contre lui. Peu présent en attaque comparé à Steeve.

Essart : une bonne gestion , des shoots à 3 points en seconde mi-temps qui ont permis de creuser l'écart . S'est un peu enflammé sur 2 shoots en tête de raquette mais je préfère voir ça comme une marque de confiance de Steeve, il apporte un vrai plus en sortie de banc.

M'Baye : une pépite ce joueur, vraiment très présent dans tous les secteurs de jeu, une activité de tous les instants, très peu de déchets ( on pense aux lancers franc ... ) mais vraiment un excellent joueur récompensé par un gros temps de jeu.

Digbeu : un petit passage avec un 2+1 refusé injustement par le corps arbitral et peu présent sur le parquet surtout avec un M'Baye à ce niveau

Greer : une 1ère mi-temps brouillonne avec des pertes de balle avant une seconde mi-temps de maestro avec des caviars à la pelle pour pasco et les autres.

Hawkins : toujours aussi précieux en sortie de banc, présent offensivement et a failli claquer le dunk du match en partant ligne de fond à 2 mains face à 2 limogeauds en 2ème quart temps. A marqué des paniers difficiles sous le panneau adverse.

McCord : comme d'habitude exemplaire, une grosse perte pour nous s'il arrête sa carrière à la fin de l'exercice, a mis un 3 points au buzzer et présent sous les panneaux.

Giffa : peut-être à court de forme ou pas encore rétabli à 100% , il n'a fait que passer un bref instant sur le terrain.

Pasco : a eu du mal face à Massie (quel bon joueur ) et Ebi (quel donneur de coup celui là) avant de se reprendre et de limiter l'impact de Massie en seconde mi-temps. A apporter son écôt en attaque et le specatcle avec Dunk et Alley Oop .

Lewis : toujours peu présent en défense et au rebond mais toujours une très bonne main en attaque, il a contribué à l'écart creusé en seconde mi-temps.

Plutôt d'accord avec les avis individuels, je vais pour ma part plus revenir sur le déroulement de la rencontre et des choix de Sarre.

L'on rentre bien dans le matche avec Pasco qui isole complètement Massie ainsi que M'Baye qui percute et créé beaucoup, McCord fidèle à lui même, mais Ricardo joue à l'envers.
Malheureusement la suite sera d'un faible niveau.

Défensivement ont est très présent, malheureusement en attaque la balle ne va pas à l'intérieur et les faiblesses offensives de Pasco nous pose problème face à la défense de Limoges qui le laisse libre plusieurs fois de tout marquage à 4/5 m ce focalisant dans cette situation plutôt sur les autres joueurs.

Pour les choix tactiques de Sarre, j'avais dit avant le matche que si M'Baye débute il ne jouera pas du 2ème quart-temps ce qui fut la cas pour les changements quel intérêt de remplacer Ricardo qui vient de prendre sa 2ème fautes à 75 centièmes de la fin du 1er quart-temps surtout que Taylor ce retrouve à ce moment là sur la ligne.

J'ai pu apercevoir sur le banc de la SIG en 1ère mi-temps une belle prise de becs entre Sarre et Jeanneau ce dernier semblant être soutenu par ses coéquipiers qui suite à cela n'ont plus discuté qu'entre eux ou avec Weissler qui semblait sur la même longueur d'ondes qu'eux.
Au bout du banc l'on voyait Sarre rouge de colère qui rongeait son frein ne discutant (hors temps- mort) plus qu'avec Digbeu, biensur tout cela n'est que mon appréciation de ce que j'ai vu.

Venons en à la 2ème mi-temps ou ce fut simplement l'inverse de la 1ère Abdou et Ricardo apporte de la percution, de la vitesse, de la création et du scoring, l'on voit bien que quand on donne du temps de jeu et des responsabilités à Abdou il répond présent, que Ricardo apporte beaucoup plus et semble plus à l'aise en 3 qu'en 4.

Enfin chapeau bas à Mister McCord qui a été encore une fois exemplaire dommage qu'il prenne sa retraite en fin de saison, espérons que le prochain coach pourra lui faire changer d'avis.

DNA du 28 mars 2011

Basket-ball / Après la victoire de la SIG face à Limoges (95-80)

Ricardo, le métronome

Sans grand impact en première mi-temps, samedi soir face à Limoges, Ricardo Greer a pris de l’envergure en seconde. Le Dominicain s’est fait passeur – neuf assists au coup de sifflet final – et ce rôle lui va comme un gant. L’aîné des frangins et la SIG ont trouvé leur rythme de croisière au même moment. Certainement pas une coïncidence.

Il reste une poignée de secondes à jouer en première période, samedi au Rhenus. Le naseau fumant, le « Buffle de Punta Cana » gratte le sol avant de charger. Ricardo Greer perfore rageusement la défense limougeaude en son centre pour égaliser au buzzer.
Ce panier, synonyme de parité entre la SIG et le CSP (39-39), rehausse alors un tout petit peu l’évaluation du Dominicain, crédité d’un modeste 6 au repos. Ricardo a traversé les deux premiers quart-temps de manière assez anonyme.

« Il a eu la capacité à être dans la rencontre sans trop tirer la couverture à lui »

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Le MVP 2010 est du genre entreprenant, personne ne le contestera. « Il a la volonté de faire beaucoup et tout de suite », sourit Frédéric Sarre. Avant-hier, cela s’est traduit par une interception – une deuxième aurait sans doute pu lui être accordée –, mais aussi trois balles perdues au cours des cinq premières minutes.
Sur les situations de post-up, l’ancien Nancéien a en effet eu la fâcheuse manie de conserver trop longtemps la gonfle et de se la faire généralement confisquer. « Il garde la balle, veut créer quelque chose, mais s’empêtre, décrypte Fred Sarre. Ses attaques sont aussi un peu trop frontales et l’ensemble casse un peu la fluidité ».
La seconde période sera d’un tout autre acabit. Et l’éloquente première action, dès la reprise, amorce ce qui va suivre. L’aîné des frangins sert le caviar pour Abdou M’Baye qui conclut ligne de fond. Il totalisera huit passes décisives après la pause – une seule avant –, dont cinq dans ce troisième quart-temps qui a vu l’équipe strasbourgeoise faire le break. « C’est un match très intelligent de sa part, apprécie son coach. A u fil des minutes, il a eu la capacité à être dans la rencontre sans trop tirer la couverture à lui » . Et c’est une qualité, évidemment, que de savoir se remettre en question.
Ces neuf assists constituent son deuxième total de la saison, après les dix offrandes délivrées contre le Paris-Levallois en novembre. Depuis cinq matches, l’altruiste ailier tourne à 6,4 passes de moyenne – contre 2,3 lors des six précédents – et cela correspond aux sorties sans doute les plus abouties de son équipe. Pas un hasard. Il marque moins – 10,6 points de moyenne depuis la réception de Chalon, 12,8 sur la saison –, mais fait marquer et ce n’est pas plus mal.
« Il est indéniable que Ricardo a une maîtrise du jeu et une vraie bonne lecture, reprend Frédéric Sarre. Je le trouve plus performant lorsqu’il joue face que lorsqu’il joue dos au panier. Quand il est dans ce registre-là, on est menaçant, on a de l’ouverture et cela n’enlève rien à sa créativité, à sa création ».
La polyvalence du quintuple All-Star a toujours été l’une de ses grandes forces. Cela s’est vérifié ce week-end. « Plus ouvert à l’ensemble des situations en deuxième mi-temps », « moins obtu sur la situation du cercle qu’au début », dixit son entraîneur, le double champion de France a été « un élément important de l’amélioration constatée durant la rencontre » et, avec son évaluation de 22, l’un des artisans de cette dixième levée strasbourgeoise de l’année (95-80).
Le mérite de ce succès ne lui revient pas exclusivement. Ce serait passer sous silence le nouveau grand numéro d’Abdou M’Baye, auteur de 20 points, son record de la saison, après en avoir claqué 19 à Gravelines. Ce serait aussi faire peu de cas de l’abnégation de John McCord, de la rentabilité de l’équilibriste Justin Hawkins, de ces paniers à trois points inscrits par Steeve Essart et, plus largement, de la dynamique collective qui s’est exprimée au Rhenus.

La SIG est montée en puissance en même temps que son musculeux ailier

Ricardo n’a pas toujours été le baromètre de l’équipe cette saison. Le New Yorkais a déjà sorti de gros matches sur un plan individuel – 30 d’évaluation à Pau, 28 à Cholet – qui ne se sont pas traduits par des victoires alsaciennes.
Mais ce week-end en tout cas, la SIG est clairement montée en puissance en même temps que son musculeux ailier. « Le rythme de l’équipe et celui de Ricardo ont été parallèles », relève Fred Sarre. Samedi, le chef d’orchestre a été un métronome.

Régis Schneider

J'ai de plus en plus de mal avec Sarre, ses commentaires et son coaching. Vivement que la saison se termine et qu'on ait un autre coach.

Les commentaires de matchs dans les DNA, ça, il sait faire, gérer son équipe, c'est autre chose. Il n'y a vraiment aucune gloire à se féliciter et analyser pendant une heure une victoire contre le dernier de PRO A!

Franchement, il a un bilan très médiocre depuis qu'il est arrivé à la SIG.

Sarre est au Basket ce que Furlan est au Foot

[quote="rocky"]« Il est indéniable que Ricardo a une maîtrise du jeu et une vraie bonne lecture, reprend Frédéric Sarre. Je le trouve plus performant lorsqu’il joue face que lorsqu’il joue dos au panier. Quand il est dans ce registre-là, on est menaçant, on a de l’ouverture et cela n’enlève rien à sa créativité, à sa création ».quote]

On dirait qu'il ne le remarque que maintenant, tout ceux qui ont vu jouer cette équipe saison l'avait remarqué depuis longtemps alors que Sarre le faisait majoritairement en 4, Ricardo est d'ailleurs pour lui le 1er et seul vrai point de fixation de l'équipe ce pourquoi il le faisait jouer 70/75% du temps dos au panier avec la (très) faible réussite que l'on connait.
Il aura fallu le matche contre le BCM pour qu'il donne du temps de jeu à Abdou et ce rendre compte de ce qu'il était capable, pareil pour Lewis contre le HTV.

Pour le nouveau coach je pense que c'est déjà dans les tuyaux.

[quote="John White"]

rocky a écrit:« Il est indéniable que Ricardo a une maîtrise du jeu et une vraie bonne lecture, reprend Frédéric Sarre. Je le trouve plus performant lorsqu’il joue face que lorsqu’il joue dos au panier. Quand il est dans ce registre-là, on est menaçant, on a de l’ouverture et cela n’enlève rien à sa créativité, à sa création ».quote]

On dirait qu'il ne le remarque que maintenant, tout ceux qui ont vu jouer cette équipe saison l'avait remarqué depuis longtemps alors que Sarre le faisait majoritairement en 4, Ricardo est d'ailleurs pour lui le 1er et seul vrai point de fixation de l'équipe ce pourquoi il le faisait jouer 70/75% du temps dos au panier avec la (très) faible réussite que l'on connait.
Il aura fallu le matche contre le BCM pour qu'il donne du temps de jeu à Abdou et ce rendre compte de ce qu'il était capable, pareil pour Lewis contre le HTV.

Pour le nouveau coach je pense que c'est déjà dans les tuyaux.

si c'est celui dont tu m'as parlé samedi il était peut-être tout simplement de passage sur Strasbourg pour voir son fils, je vois pas l'intérêt de virer sarre il reste trop peu de matchs et ça couterait des sous que le club peut s'en dispenser.

[quote="françois"]

John White a écrit:

rocky a écrit:« Il est indéniable que Ricardo a une maîtrise du jeu et une vraie bonne lecture, reprend Frédéric Sarre. Je le trouve plus performant lorsqu’il joue face que lorsqu’il joue dos au panier. Quand il est dans ce registre-là, on est menaçant, on a de l’ouverture et cela n’enlève rien à sa créativité, à sa création ».quote]

On dirait qu'il ne le remarque que maintenant, tout ceux qui ont vu jouer cette équipe saison l'avait remarqué depuis longtemps alors que Sarre le faisait majoritairement en 4, Ricardo est d'ailleurs pour lui le 1er et seul vrai point de fixation de l'équipe ce pourquoi il le faisait jouer 70/75% du temps dos au panier avec la (très) faible réussite que l'on connait.
Il aura fallu le matche contre le BCM pour qu'il donne du temps de jeu à Abdou et ce rendre compte de ce qu'il était capable, pareil pour Lewis contre le HTV.

Pour le nouveau coach je pense que c'est déjà dans les tuyaux.

si c'est celui dont tu m'as parlé samedi il était peut-être tout simplement de passage sur Strasbourg pour voir son fils, je vois pas l'intérêt de virer sarre il reste trop peu de matchs et ça couterait des sous que le club peut s'en dispenser.

Quand je parlais de nouveau coach c'était pour la saison prochaine.

De toute façon, la saison est foutue. Autant qu'il aille jusqu'à la fin pour ne pas avoir à payer une rupture de contrat. Après, c'est vrai qu'il peut être reconduit si on se qualifie pour les PO. Mais 1. j'y crois pas 2 secondes. 2. Même si on arrivait à décrochait la 8è place, la saison serait un échec, compte tenu de l'effectif dont Sarre disposait cette année.

DNA du 29 mars 2011

Pasco, le seigneur des anneaux

BOUM, BADABOUM. — Il est, sans conteste, l’un des meilleurs pivots défensifs de l’Hexagone. En attaque, Pervis Pasco est un peu plus en retrait, mais cela ne l’empêche pas de soigner le show à chaque fois que le chemin du cercle se trouve dégagé.
Samedi, au Rhenus, le pivot de la SIG a une nouvelle fois fait le spectacle et claqué trois gros dunks (notre photo). Avec 1,48 « tomar » par match, l’ancien de Lega pointe à la 4 e place du classement des smasheurs de Pro A, derrière Davon Jefferson (ASVEL), Frank Elegar (Vichy) et Tremmell Darden (Nancy).

DOUDOU. — Une semaine après avoir inscrit 19 points à Gravelines, Abdou M’Baye en a réussi 20, samedi soir, contre Limoges. L’arrière de la SIG, qui a obtenu face au CSP la meilleure évaluation de sa carrière (26), est le joueur français le plus rentable de Pro A, avec 0,49 point/minute, ex aequo avec le Roannais Pape-Philippe Amagou.

SIG’OH. — Cette rubrique s’est déjà fait l’écho des tribulations de SIG’Oh. Le troisième épisode des aventures vidéos de la mascotte strasbourgeoise, où l’histoire d’un volatile se prenant pour Blake Griffin, a fait le buzz sur la Toile — plus de 6 000 vues — et valu quelques commentaires acerbes de la part de forumeurs prompts à critiquer le côté cheap de la réalisation.
Dans notre entreprise de réhabilitation de la cigogne du Rhenus, on conseillera vivement de jeter un oeil sur la bande-annonce concoctée pour la venue de Limoges. Avec, en special guest, un Olivier Weissler franchement irrésistible lorsqu’il rappelle à la mascotte ses obligations, le thème du « Parrain» en fond sonore.

VISITE. — Dans le cadre de la convention signée entre la Chambre des métiers d’Alsace et la SIG, les joueurs et le staff du club ont rendu visites aux jeunes apprentis du CFA d’Eschau, dimanche, à l’occasion de la journée portes ouvertes. Séance de lancers francs, dédicaces et visite des lieux étaient au programme.

PROMO. — « Promo basket» s’arrêtera à la Salle des Sports de Saverne demain après-midi.
partir de 15h30, les entraîneurs et les basketteurs de la SIG encadreront les jeunes basketteurs du club avec la mise en place de différents ateliers. Un concours de lancers-francs, doté de nombreux lots, et une séance de dédicaces clôtureront ce moment toujours privilégié.

Résumé du match

http://www.alsace20.fr/video.php?id=2319