Coupe ULEB 7è j : SIG (4-2) - ANWIL (1-5)

sur le site de l uleb il le mette a -1 le pere Smith

L’accumulation des matchs tous les trois jours depuis un mois et demi n’y est sûrement pas pour rien. Visiblement à court d’idées et de jambes, la SIG s’est inclinée in extremis face à la lanterne rouge polonaise, hier soir au Rhenus Sport (76-77). Ce 3e revers en sept journées de Coupe Uleb ne remet pas en cause ses chances de qualification en 8e de finale. Mais il obligera le groupe d’EricGirard à s’imposer une fois lors des trois dernières rencontres de la poule B (à Ventspils, contre Belgrade ou au Besiktas Istanbul). « C’est rageant, déplore le coach alsacien. On a été moins solidaire que d’habitude. » Amorphe et en panne d’adresse aux tirs à trois points (5/19 au total), la SIG ratait son début de match (16-29, 11e). Ce n’est que grâce à un sursaut orchestré par son arrière Afik Nissim (15 points hier) qu’elle parvenait enfin à passer devant (50-49, 26e). Insuffisant, car le maladroit ailier Mike Smith manquait la balle de match au buzzer.

Qu'avez vous pensé du tall black Marc Dickel que Pau voulait recruter cet été ?

Ils ont raté le coche

En s'inclinant sur le fil hier soir, face à Wloclawek, la SIG a laissé passer une belle occasion d'asseoir un peu plus sa qualification pour les 1/8e de finale de la coupe ULEB. Rageant.

La SIG avait plus que jamais, hier soir, la possibilité d'avoir neuf orteils en huitièmes de finale de la coupe ULEB. Au lieu de cela, elle n'en a, ce matin, toujours qu'un seul après s'être inclinée face aux Polonais de Wloclawek (76-77). Et dire que le succès d'Udine sur le parquet du Besiktas Istanbul, plus tôt dans la soirée, avait un peu plus dégagé la voie...

« C'est un coup d'arrêt et c'est rageant, admet Éric Girard. C'est une nouvelle fois la preuve qu'en basket, rien n'est jamais fait. Même lorsqu'on joue le dernier ». Les Strasbourgeois avaient pourtant le ballon de la gagne en main. Il restait 6'27" au tableau d'affichage. Mais Mike Smith, si brillant une semaine plus tôt à Udine, échouait pour la cinquième fois derrière l'arc. « Ce soir, il ne met pas dedans, était forcé de constater Éric Girard. Avec les shooteurs, c'est souvent la loi des séries ».

Neuf points abandonnés sur la ligne de réparation

Mais plus que le tir manqué, c'est l'option retenue qui chiffonnait le technicien alsacien. « Je regrette qu'on n'aille pas chercher la faute, expose Éric Girard. Lors du dernier temps mort, on avait demandé à nos arrières de percuter et de provoquer la faute. Même en ne marquant qu'un seul lancer, c'était la prolongation ». Encore eut-il fallu marquer ces lancers cela dit.

Car hier soir, la SIG a fini avec un peu glorieux 59% dans cet exercice, abandonnant neuf points sur la ligne de réparation. A une minute du buzzer, Mike Smith manquait les siens. « Si on est aussi maladroits, c'est peut-être que certains commencent à piocher », pense Éric Girard. Pour Claude Marquis, la défaite ne se résume pas à un shoot. « Je ne pense pas qu'on perd le match sur le dernier tir, dit le pivot de la SIG. On a mal entamé cette rencontre et ça nous a obligés à faire des efforts en plus ».

« L'envie de se sacrifier pour le partenaire était moins présente »

Bien que se présentant un rien dépenaillée sur le parquet du Rhenus - Brandon Kurtz, en disgrâce, avait été prié de rester en Cujévie -, l'Anwil, qui abattait là l'une de ses dernières cartes dans la course aux 1/8e, a mordu dans cette partie comme un mort de faim. « Ils ont joué avec beaucoup de solidarité, avec cette envie de n'avoir rien à se reprocher. Nous, on l'a moins été qu'à l'accoutumée, observe Éric Girard. L'envie de se sacrifier pour le partenaire, de faire le sale travail était moins présente. J'ai vu des joueurs agacés de devoir sortir. Ça me gêne... ».
Et comme à l'aller, la SIG a eu du mal à freiner Andrzej Pluta (20 pts hier soir). « C'est dur pour nous de tenir ces petits gabarits, très vifs, très athlétiques. On a eu du mal sur ses drives », note le coach strasbourgeois. Ce deuxième revers de rang vient quelque peu ternir le parcours des Alsaciens en coupe d'Europe. Et ce, alors que le calendrier qui les attend est plutôt compliqué, avec pour commencer un déplacement mardi prochain à Ventspils. « Il va pourtant falloir faire un coup à l'extérieur », résume Claude Marquis. Histoire d'avoir les pieds bien au chaud avant Noël.

Malheureux Mike Smith

Les matches européens se jouent le plus souvent sur des détails. Hier soir, il n'a manqué à la SIG qu'un Mike Smith un tout petit peu plus en réussite au tir ou aux lancers. Dommage pour Sanders, Marquis, Cooper ou Nissim, tous à créditer d'un bon match.

COOPER. - 33'45" de temps de jeu ; 16 pts ; 6/11 aux tirs (55 %) dont 2/5 à trois points ; 2 LF sur 2, 2 rebonds, 6 passes décisives, 3 balles perdues, 3 fautes. Évaluation : 17.
L'un de ses matches les plus solides. Présent à la marque, dans l'organisation du jeu, Cooper n'a pas flanché dans les moments importants du match, comme sur ce panier primé au buzzer, qui permet aux siens d'égaliser (71-71). Il arrache ensuite un rebond important à moins de 2' de la fin. Dommage.

MARQUIS. - 30'15" de tps de jeu ; 13 pts ; 6/11 aux tirs (55 %) ; 1 LF sur 2, 6 rbds, 0 pd, 2 bps, 2 ftes. Eval : 11.
Un match très consistant en attaque, avec quantité de shoots difficiles convertis par le pivot alsacien dans les moments importants. En défense, il a beaucoup plus souffert face à Hajric, qui est, plus d'une fois, passé dans son dos pour inscrire un panier facile.

SANDERS. - 34'15" de tps de jeu ; 17 pts ; 5/6 aux tirs (83 %) ; 7 LF sur 9, 8 rbds, 2 pds, 2 bp, 2 ftes. Eval : 27.
Un seul tir raté, six fautes provoquées (et une réussite très correcte aux lancers), huit rebonds dont quatre offensifs : Aerick Sanders rend une copie très propre. Défensivement, il n'a jamais rechigner à venir aider ses partenaires. Le meilleur Strasbourgeois hier soir.

SMITH. - 28'30" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/7 aux tirs (14 %) dont 0/5 à 3 pts ; 1 LF sur 5, 4 rbds, 3 pds, 1 bp, 4 ftes. Eval : 1.
Quel cauchemar ! Ses quatre rebonds, trois passes, trois interceptions, trois fautes provoquées attestent de son activité, mais Smith avait trempé les doigts dans le pot de beurre avant de monter sur le parquet. Comment expliquer autrement ce ballon qu'il vole avant de le laisser échapper, sous le cercle, ou cette gabegie au shoot, de loin comme aux lancers. Et pour couronner le tout, il manque le shoot de la gagne, au buzzer.

NISSIM. - 25' de tps de jeu ; 18 pts ; 5/10 aux tirs (50 %) dont 3/7 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 7 pds, 2 bp, 1 fte. Eval : 19.
Il marque le premier panier primé de la SIG, place son équipe en tête pour la première fois de la partie (50-51) et réussit une fin de 3e quart époustouflante : deux paniers, une interception trois passes en 4'. Malheureusement, les dix dernières minutes seront moins souriantes avec trois tirs manqués et une passe décisive pour... Woloszyn sur une remise en jeu. Un gros match offensif, malgré tout.

McCORD. - 18' de tps de jeu ; 0 pt ; 0/2 aux tirs (0 %) ; 0 LF sur 2, 1 rbd, 0 pd, 1 bp, 2 ftes. Eval : -1.
Il n'a pas été récompensé de son activité. La faute anti-sportive qu'il provoque à 3' de la fin du 3e quart ne rapporte rien à la SIG : lui rate ses lancers, ses coéquipiers perdent ensuite la balle. Il a plutôt bien tenu son rôle défensivement. Le minimum pour lui.

EIDSON. - 22'30" de tps de jeu ; 10 pts ; 5/7 aux tirs (71 %) ; 0 LF sur 0, 2 rbds, 3 pds, 3 bp, 3 ftes. Eval : 9.
Est-il complètement remis de son entorse de la cheville ? On peut en douter. Car si l'ailier américain a livré un match solide, marqué par une bonne sélection de tirs, il n'a pas affolé les défenses adverses, ne provoquant que deux fautes. En défense, il a parfois été sanctionné sévèrement par les arbitres.

MADRICH. - 7'45" de tps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %) dont 0/2 à 3 pts ; 0 LF sur 0, 0 rbd, 1 pd, 0 bp, 2 ftes. Eval : -1.
Un match difficile pour le pivot allemand, qui n'a rien réussi de bon. Ni ses tirs lointain, ni sa défense sur Hajric, ni le verrouillage du rebond.

MENDY ET BACH. - Ne sont pas entrés en jeu.

moi&toi a écrit:L’accumulation des matchs tous les trois jours depuis un mois et demi n’y est sûrement pas pour rien. Visiblement à court d’idées et de jambes, la SIG s’est inclinée in extremis face à la lanterne rouge polonaise, hier soir au Rhenus Sport (76-77). Ce 3e revers en sept journées de Coupe Uleb ne remet pas en cause ses chances de qualification en 8e de finale. Mais il obligera le groupe d’EricGirard à s’imposer une fois lors des trois dernières rencontres de la poule B (à Ventspils, contre Belgrade ou au Besiktas Istanbul). « C’est rageant, déplore le coach alsacien. On a été moins solidaire que d’habitude. » Amorphe et en panne d’adresse aux tirs à trois points (5/19 au total), la SIG ratait son début de match (16-29, 11e). Ce n’est que grâce à un sursaut orchestré par son arrière Afik Nissim (15 points hier) qu’elle parvenait enfin à passer devant (50-49, 26e). Insuffisant, car le maladroit ailier Mike Smith manquait la balle de match au buzzer.

[quote]J'étais au rhenus,je ne suis pas un grand technicien mais bon,au premier quart temps on les a regardé jouer à la vitesse grand V et le scenario suivant on l'a vu une dizaine de fois pdt le match,le meneur fonce comme un dératé vers le pannier,attire les defenseurs et trouve un joueur totalement libre sous le panier et bing!vraiment naïfs!. In fine,les lancers ratés font perdre le match! De plus Chuck a été moyen,quant au malheureux mike, à genoux après le dernier tir raté,comment diable a-t'on pu le charger de ce dernier tir,lui si maladroit hier soir? Sur ce coup là,alors qu'il restait 6 sec,la sig cherchait-elle des LF ?elle ..n'a jamais pu s'approcher de la raquette..

coaching bizarre avec le dernier shoot pour mike smith qui n'a rien mis hier soir et qui etait en panne de confiance totale.

L'article des DNA indique que les consignes de Girard consistaient à aller au panier et éventuellement de provoquer la faute. Le shoot à 3pts de Smith n'était pas demandé.

alors les consignes n'ont pas ete respectees

Finalement ca va etre dur pour etre parmi les 2 premières places, va falloir gagné des matchs difficiles a l'extérieur.

moi a écrit:L'article des DNA indique que les consignes de Girard consistaient à aller au panier et éventuellement de provoquer la faute. Le shoot à 3pts de Smith n'était pas demandé.

Ceal paraît logique. Mais pourquoi ne pas avoir fait rentrer un grand à la place de Smith (qui n'uarait pas mis ses lancers !), histoire d'aider d'une claquette un ballon hésitant, au cas où ?

C'est sûr que je m'attendats à un drive fou de Nissim ou Eidson, les plus doués pour provoquer des fautes et concrétsier ensuite aux LF.

Une donne inchangée

La défaite contre Wloclawek (76-77), mardi soir, ne change pas la donne. La SIG doit encore remporter une rencontre pour être assurée d'être en 1/8e de finale de la coupe ULEB. Il reste trois matches pour y parvenir.
L'avantage du terrain. Ou du parquet puisque c'est de basket dont il est question. Le soutien voire la pression du public, des repères par rapport aux cercles, l'absence de fatigue liée au voyage. Pour au moins toutes ces raisons, et sans doute beaucoup d'autres - certaines langues fielleuses parlent bien après tout « d'arbitrage maison » -, l'avantage du terrain, donc du parquet, n'est pas un vain mot.

Et pourtant, il est des soirs où cette démonstration est battue en brèche. Ainsi, mardi, dans cette poule B de la coupe ULEB, « il ne faisait pas bon jouer à domicile », commente Éric Girard. Les Turcs du Besiktas cédaient devant Udine (65-71), le leader Zeleznik lâchait prise dans l'extra time face à Ventspils (96-100) et la SIG s'inclinait d'un tout petit point contre Wloclawek (76-77). Non, décidément, il ne faisait pas bon jouer à domicile avant-hier.

Au-delà de l'incapacité des équipes recevantes à se faire respecter, les résultats de cette 7e journée témoignent de l'homogénéité du groupe dans lequel sont versés les Alsaciens. « On savait dès le début que cette poule était équilibrée, dit Éric Girard. Il n'y a pas d'ogre, mais pas d'équipes faibles non plus ». Dans ces conditions, « tous les matches sont durs. On peut gagner contre tout le monde, mais aussi perdre contre tout le monde ».

Le classement traduit ce nivellement des valeurs et le resserrement qui s'est opéré à la faveur de cette triplette de victoires à l'extérieur. Derrière les Serbes du FMP, toujours seuls en tête, trois équipes sont désormais au coude à coude avec quatre succès et trois défaites : la SIG, Udine et Ventspils. Deux formations, Istanbul et Wloclawek - appelées à se rencontrer lors de l'antépénultième journée -, sont décramponnées (deux victoires), mais ne sont pas encore mathématiquement éliminées.

« On a toujours notre destin entre les mains

»


En s'imposant avant-hier, la SIG bétonnait sa qualification pour les 1/8e de finale. Raté. Mais en s'inclinant d'un tout petit point face à une équipe qui devait s'imposer à tout prix pour conserver une infinitésimale chance de se qualifier, la SIG n'a pas tout perdu non plus. Conservant le panier-average sur son adversaire polonais, comme elle avait déjà veillé à le préserver d'ailleurs, une semaine plus tôt, en Italie. « On a toujours notre destin entre les mains », observe Éric Girard.

Et ce qui était valable avant la réception de l'Anwil est toujours d'actualité. « Si on gagne un match, ce sera bouclé », reprend le technicien strasbourgeois dont les troupes se déplaceront encore deux fois, mardi prochain chez le BK Ventspils (+4 pour la SIG à l'aller) et le 16 janvier à Istanbul (+19 pour les Alsaciens). Deux déplacements compliqués, mais pas forcément insurmontables.

Dans l'intervalle, les Strasbourgeois défieront Belgrade, déjà assuré de sa qualification, au Rhenus. Pour faire partie des quatre heureux élus qui continueront d'arpenter « The road to Charleroi », la SIG doit donc encore empocher une victoire, en évitant, panier-average oblige, de prendre un éclat en Lettonie et surtout en Turquie. Une seule victoire dès lors, même sur la plus petite des marges, suffira. Et le terrain pour la signer importera peu finalement.

Il n'a pas manqué grand chose à la SIG pour s'imposer mardi face à Wloclawek. Un point, mais surtout un peu plus d'adresse aux lancers et un shooteur dans un grand soir. Tentatives d'explication.

LANCERS. - Le gros point noir mardi soir. Une affreuse verrue sur la feuille de stats. Les Strasbourgeois n'ont converti que treize de leurs 22 lancers-francs. « Quand un match se joue à quelques points et qu'on shoote à moins de 60%, c'est rédhibitoire », observe Éric Girard. Si le 0/2 de John McCord ne constitue pas franchement une surprise, les quatre ratés de Mike Smith sur cinq tentatives - dont deux échecs à une minute du terme - sont nettement plus embarrassants. En face, Wloclawek a affiché un insolent 14/15 sur la ligne de réparation (93%), dont 8/8 pour Pluta.

SMITH. - 1/5 aux lancers, 0/5 à trois points : le très cyclothymique Mike Smith, euphorique à Udine une semaine plus tôt, était dans un jour sans. « On attend toujours d'un joueur comme lui qu'il mette deux ou trois shoots de folie pour faire tourner le match », note son coach. Mardi, l'ailier US a raté à peu près tout ce qu'il a entrepris. A l'image de cette interception gâchée à l'autre bout du terrain après que le ballon lui ait filé entre les doigts. C'est encore Mike Smith qui manquait le shoot de la gagne. « S'il le met, on oublie tout », regrette Éric Girard.

DEFENSE. - « Il aurait fallu être plus performants défensivement », analyse Éric Girard. Sur les arrières adverses notamment. L'international polonais Andrzej Pluta a posé une nouvelle fois d'insolubles problèmes à la défense alsacienne, inscrivant 20 points, en percussion comme en périphérie. Son acolyte Mark Dickel terminait la partie avec dix passes décisives. « On n'a pas de vis à vis pour boucler ces joueurs-là ».

RAQUETTE. - Les intérieurs strasbourgeois ont globalement fait un bon match, à l'image d'Aerick Sanders (17 pts, 8 rbds, 6 fautes provoquées). Et pourtant... « Dans la raquette, on a des passages qui nous coûtent cher », remarque Éric Girard. Même Claude Marquis, auteur de belles séquences, n'a pas pu stopper le massif Seid Hajric (18 pts, 6 rbds, dont 8 pts, 4 rbds dans le premier quart). Quant à Dirk Mädrich, il était à côté de ses pompes.

FRAICHEUR. - La trêve sera la bienvenue pour des Strasbourgeois qui commencent, pour certains, à manquer de jus. A Clermont l'an dernier, Mike Smith ne jouait pas 45 à 50 minutes par semaine. « On sort d'une série de matches avec seulement sept joueurs », précise l'entraîneur. Et puis, « depuis le début de la saison, l'équipe a beaucoup souffert. Physiquement et mentalement. On a été sous pression et on a dû piocher pour retrouver une série positive ».