16ème journée de Pro A : SIG(8-7) - ORLEANS(9-6)

Effectivement, tout a fait d'accord avec Xim, quel joueur ce Eidson!

ON A GAGNE !!!!!!!!!!
Quel match, quel suspense, que d'émotions et quel plaisir de voir le Rhénus rempli !!!! On devait pas etre loin des 5500-6000 ce soir, ça fait plaisir !!
Complètement d'accord sur Chuck Eidson, quel joueur quand meme, même quand on a l'impression que ce n'est pas son jour, il arrive encore à nous rentrer les deux lancers à la 40e et à faire une prolongation enorme !!
ENORME match de Claude Marquis, que de prises importantissimes au rebond offensifs, un excellent placement, mention TTB aussi à Smith qui était on fire ! Et que dire de Giffa, quelle rentrée extraordinaire ! Il nous met le 3 pt qui assome définitivement Orleans.

Par contre au niveau de la mène, c'était plus dur, et en défense également... mais aussi, bravo à cette tres belle équipe d'Orléans, un jeu de passe très fluide, des joueurs très complémentaires et qui ne lachent jamais !! Ils m'ont fairt une très grosse impression. On comprend pourquoi ils sont si bien classés !

5e victoire d'affilée, on est 4e, allez la SIG !

Hé ben, je crois que j'ai loupé l'un des plus gros match de la SIG cette année...
Heureusement que j'étais contre le Besiktas

Bravo aux Orléanais, tout d'abord, qui cassent complètement l'image habituelle du promu, en allant dénicher les habituels cadors...
Et si la SIG gagne contre Orléans, c'est très bien

A mon tour de mettre mon grain de sel.

Un très beau match de basket, avec deux belles équipes. Je tire mon chapeau aux Orléanais qui ont un très beau groupe, bien complémentaire extrêmement accrocheur (comme le soulignait Moi) et qui pratique un basket intelligent accompagné d'une défense très rugueuse. Et cela sans leur meneur Ahmed Fellah !

Paradoxalement, ce match entre deux équipes défensives a donné lieu à un festival offensif : 91-91 à la fin du temps réglementaire, on est très loin des standards de la Sig comme d'Orléans. Pourtant il n'y a pas eu beaucoup de contre-attaque (quasiment aucune de la part de la SIG - et l'on notera l'excellent repli défensif d'Orléans) et davantage de jeu placé, mais qui tourait assez vite. Ajoutons une grande adresse de part et d'autre, notamment de la part de Giffa, Smith et surtout Boyette !!!

Le match fut serré de bout en bout, et le dernier quart ainsi que la prolongation ont donné lieu à une très grosse ambiance. Et c'est encore mieux quand on gagne à la fin !

Côté EO, je tiens à mentionner les remarquabes performances de Boyette: il a shooté à 100% pendant la plus grande partie du match et pénétrait avec facilité dans notre raquette quand il ne shootait pas à 3pts;
-de B. Dewar - mais on s'y attendait un peu. Très bon usage des écrans, bonnes passes, bonne adresse, bonnes pénétrations avec des shoot and one;
-et surtout de Zeb Cope qui a fait exploser la défense de Sanders, rien que ça ! Le bonhomme a dominé la raquette en attaque durant toute la première mi-temps et n'a cessé de nous poser des problèmes : quand il ne marquait pas, il provoquait la faute ou passait à Dials.

J'ajouterait que j'ai beaucoup apprécié l'usage du jeu d'écrans par l'EO : des écrans toujours bien posés, larges, avec des Dewar et des Boyette qui les utilisaient au mieux.

Côté SIG :
Lonnie Cooper: un match moyen. Peu d'organisation, peu de rythme. Heureusement, quelques très bonne passes pour Marquis. C'aurait pu être pire si Fellah avait joué.

Afik Nissim : un mauvais match ! Encore trop de bêtises en attaque; paradoxalement, s'est un peu rattrapé en défense, avec quelques interceptions.

Mike Smith : un grand Smith, ce soir. Très adroit, ne ratant aucun shoot ouvert, et en mettant même des difficiles (un très beau à plus de 7m). Présent un peu partout (5 ftes prv, 6 rbds, 2 int, 2 pd), mais n'a pas su tenir Boyette. Il en voulait, et ça se voyait.

Chuck Eidson : discret durant la plupart du match car bien ciblé (il a eu droit, parfois, à des prises à trois !), il s'est réveillé à la fin du quatrième quart pour prendre le match à son compte et nous offrir la prolongation, puis la victoire. Un vrai clutch player.

John McCord : je l'ai trouvé très bon. Grose défense; et c'est souvent lui, bien plus que Cooper, qui donnait le rythme en attaque. Mais comme toujours, ses stats ne reflètent pas son activité.

Aerick Sanders : contrairement à Moi, je ne l'ai pas trouvé si discret (deux contres flamboyants) mais il s'est fait manger tout cru par Cope, ce qui n'était pas du tout prévu. S'est un peu rattrapé en seconde mi-temps.

Sacha Giffa. Quelle reprise !! Dès ses premières minutes sur le terrain, Sacha nous plante un très beau 3pts; ils en mettra 3 autres, dont un décisif en prolongation. Très grosse défense, s'en sort beaucoup mieux que Sanders sur Cope. Son retour peut nous faire franchir un cap.

Dirk Mädrich : a très peu joué, sans être ridicule. Cope et Dials bougeaient trop pour lui.

Claude Marquis : le héros du match ? Un ENORME Claude nous a porté à bout de bras durant toute la première mi-temps, tenant la dragée haute à Dials, très efficace en attaque, et dominateur au rebond offensif en seconde période. Il fut le héros de la prolongation avec Eidson.

Je conclus en soulignant que la SIG a eu beaucoup de mal à attaquer la raquette adverse et qu'elle a su varier les solutions, ce qui est encourageant. Si le retour de Darrigand nous apporte le supplément de rythme dont nous avons besoin, on pourra commencer à voir venir.

Disons que la performance de Cope au poste 4 a terni la prestation de Sanders, qui a d'ailleurs fait un contre énorme at the buzzer en envoyant la balle en touche sur une tentative d'un petit (Lee ou Aka me semble-t-il).

Eidson a été omniprésent en prolongation, ce qui montre son clutch factor.

Je ne serais pas aussi sévère que toi, Vincent, sur Cooper. IL présente un ratio extraordinaire de 9 (9 pds pour 1 bp), ce qui est sa meilleure performance de l'année. Individuellement, il a peu scoré, mais lui aussi a scoré dans le money time. EN défense, je l'ai trouvé meilleur que Nissim et peut-être même que Smith.

Quel spectacle !

Du strass, du stress et une victoire quasiment synonyme de participation à la semaine des As : la SIG a magnifiquement entamé son année 2007, hier soir au Rhenus Sport, en dominant Orléans au bout du suspense.
Ce matin, les Strasbourgeois se sont réveillés quatrièmes d'un classement de Pro A plus serré que jamais derrière les trois leaders : huit équipes se tiennent en un point. Leur meilleur classement de la saison. La juste récompense après une cinquième victoire consécutive, décrochée au terme d'un match de très haut niveau.
« Peut-être notre meilleur de la saison », reconnait Éric Girard, pourtant pas le genre à s'enflammer facilement. « Il aurait presque fallu un match nul pour récompenser les deux équipes. Parce que pour faire un bon match, il faut être deux et cette équipe d'Orléans est l'une de celles qui nous a posé le plus de problèmes... »



Un nul, il y aurait pu en avoir un, si le règlement le permettait. Car c'est bien sur un score de parité que la rencontre s'est achevée, au terme des quarante minutes règlementaires. Deux secondes plus tôt, le bras de Chuck Eidson était resté suffisamment ferme pour transformer deux lancers qui restent dans la gorge de Philippe Hervé.

« Mes joueurs ont fait ce qu'ils avaient à faire. Nous, le staff, nous avons été mauvais », soupire le mentor orléanais. La raison de cette très inhabituelle séance d'autoflagellation : le choix de faire défendre Laurent Bernard sur Chuck Eidson.

« Je le fais rentrer car Strasbourg joue avec cinq petits. Mais il est froid et au lieu de le faire défendre sur Smith, qui remet la balle en jeu, je l'envoie sur un joueur chaud » et qui plus est plutôt adroit de ses mains aux lancers : Chuck Eidson.

Ces deux lancers résonnent encore comme des coups d'assommoir sur la tête des Orléanais quand débute la prolongation. Le manque de rotations se fait alors cruellement sentir et les visiteurs craquent dans les trois dernières minutes, après avoir égalisé par un dernier lancer de Bernard (95-95).

« Quand on a un banc, cela aide, c'est peut-être là que ça s'est joué », souligne Éric Girard, qui n'a toutefois pas pu compter sur l'intégralité de son effectif, Gauthier Darrigand restant rivé au banc de touche. « Le staff médical nous a conseillés de le préserver », confirme le coach alsacien, qui a en revanche pu compter sur un Sacha Giffa en forme internationale. « Pour son retour après une si longue absence, il a été exceptionnel, même s'il est difficile de sortir la prestation d'un joueur. »
Les 29 passes décisives confirment que les Strasbourgeois ont répondu au principal objectif d'avant-match : partager le ballon, se montrer patients. Les huit balles perdues seulement attestent de leur rigueur, de leur sérieux et de leur patience, dans un match âpre et intense.

Était-il vraiment possible de stopper le jeu de transition ?

Les 11 interceptions témoignent de l'envie de défendre, même si le nombre de points encaissés (95) et le pourcentage de réussite des visiteurs (56%, dont 70% à deux points) ne peuvent pas classer cette rencontre parmi les plus convaincantes de la SIG dans ce domaine du jeu. Mais était-il vraiment possible de stopper hier soir le jeu de transition si efficace mis en place par Philippe Hervé ?

Au final, les Strasbourgeois réalisent une superbe opération. Ils s'imposent sur un écart qui peut avoir son importance au moment de faire les comptes. Ils sont virtuellement qualifiés pour la Semaine des As, en attendant le dernier match de cet après-midi. Enfin ils ont enchanté les 5600 spectateurs venus les voir au Rhenus. La meilleure manière de débuter la nouvelle année.

Un quatuor providentiel

Claude Marquis a mis la SIG sur orbite. Mike Smith et Sacha Giffa, étonnant pour son retour, l'ont maintenue en vol. Chuck Eidson, en-dedans jusque-là, l'a sauvée du crash à deux secondes de la fin avant de donner l'impulsion en début de prolongation, Marquis et Giffa portant l'estocade. Cela fait beaucoup, et pourtant il fallait ça.

COOPER. - 35' de temps de jeu ; 5 pts ; 1/6 aux tirs (17 %) dont 1/4 à trois points, 2 LF sur 2, 0 rebond, 9 passes décisives, 1 balle perdue, 1 interception, 2 fautes. Évaluation : 9.
Lorsqu'à la 35e', il trouve enfin le cercle, derrière la ligne des 6,25 m de surcroît, il lève les bras au ciel. Sa vision du jeu - 9 passes - ont rehaussé une prestation finalement correcte, malgré un désastreux taux de réussite.

MARQUIS. - 34'45" de tps de jeu ; 23 pts ; 10/15 aux tirs (67 %) ; 3 LF sur 4, 11 rbds, 1 pd, 1 bp, 1 int, 4 ftes. Eval : 29.
Le Guyanais avait jusqu'ici sorti des quarts-temps de haute levée. Cette fois, il a offert à un Rhenus abondamment garni une mi-temps énorme - la première - avec 15 points à 78 % et 6 rebonds. Moins à la conclusion, il a poursuivi sur un mode élevé, toujours au coeur de la bataille, jusque dans la prolongation où, à 97-95, son rebond offensif suivi de deux lancers et son smash ont définitivement fait plier un merveilleux Orléans.

SANDERS. - 26'30" de tps de jeu ; 9 pts ; 3/4 aux tirs (75 %) ; 3 LF sur 4, 3 rbds, 4 pd, 1 bp, 2 int, 5 ftes. Eval : 17.
Victime de deux fautes en moins de quatre minutes, il a rongé son frein un temps pour mieux repartir au front, arracher ces ballons et inscrire ces points de raccroc tellement importants dans des débats aussi serrés. Lorsque la bagarre fait rage comme hier soir, le clone de McCord, quatre passes en prime, est indispensable.

SMITH. - 31'45" de tps de jeu ; 28 pts ; 8/14 aux tirs (57 %) dont 7/13 à 3 pts (54 %) ; 5 LF sur 5, 6 rbds, 2 pd, 3 bp, 2 int, 4 ftes. Eval : 29.
Le Mike Smith que l'on aimerait voir à chaque sortie. Accrocheur en défense et au rebond comme toujours, percutant en attaque - 5 fautes provoquées - et adroit - 7/13 à trois points ( !) - comme on l'attend. Sans un Smith à ce niveau, la SIG, longtemps dépourvue de l'apanage d'Eidson, aurait sombré.

GIFFA. - 20'30" de tps de jeu ; 14 pts ; 5/7 aux tirs (71 %) dont 4/5 à 3 pts (80 %) ; 1 pd, 0 bp, 2 int, 1 ftes. Eval : 19.
14 points, 4/5 à trois points, 19 d'évaluation : voilà un retour dont il n'osait rêver. Sanders rapidement sanctionné, il a eu droit à son baptême du feu bien plus tôt que prévu. Une passe, un rebond offensif et une interception l'ont remis dans le bain dans ce quart-temps initial avant qu'un tir a trois points providentiels ne le libère de toutes ses appréhensions. Les prémices d'un rêve devenu réalité.

NISSIM. - 21'15" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/13 aux tirs (15 %) dont 0/5 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 5 pd, 2 bp, 1 int, 2 ftes. Eval : 1.
Longtemps chouchou du public, il a hier soir écorné son image. Il a beau être plus présent dans les autres secteurs de jeu que par le passé, lorsque la gâchette est à ce point déréglée, il constitue un poids. Ses 5 passes sauvent ce qui peut l'être. Mais il a toujours su rebondir.

McCORD. - 18'15" de tps de jeu ; 5 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) ; 1 LF sur 2, 1 rbds, 1 pd, 0 bp, 1 int, 1 ftes. Eval : 5.
Moins présent qu'à l'accoutumée au rebond, en bon capitaine, il demeure néanmoins exemplaire dès qu'il monte sur le parquet.

EIDSON. - 32' de tps de jeu ; 16 pts ; 4/11 aux tirs (36 %) dont 0/1 à 3 pts ; 8 LF sur 8, 2 rbds, 6 pd, 0 bp, 1 int, 1 ftes. Eval : 18.
Béni des dieux, Chuck Eidson. Franchement en demi-teinte, malgré six passes, il est renvoyé sur le parquet pour endosser les responsabilités sur la dernière balle, à 89-91. Il provoque la faute, obtient les lancers nécessaires pour, sur le premier, voir la balle longuement hésiter sur l'anneau, avant d'opter pour le filet. Le 2e rentre... avec la planche. A quoi cela tient. Orléans, qui s'y voyait déjà et avait de quoi, ne pouvait s'en remettre. D'autant plus qu'Eidson lui même entamait la prolongation par un 4-0, un rebond en prime.

MADRICH. - 5' de tps de jeu ; 0 pt ; 0/1 aux tirs ; 2 rbds, 0 bp, 1 ftes. Eval : 1.

On le savait, ce ne sera pas simple désormais de distribuer les temps de jeu. Girard ne pouvait couper un tel Giffa dans son élan. Mädrich en a fait les frais.

Le plus beau match au Rhenus depuis le début de la saison. Samedi soir, lors de la 16e journée de Pro A, la SIG a dû puiser dans ses ressources pour gagner le bras de fer imposé par Orléans (106-95 a.p.). Alors qu'elle conclura son cycle aller à Hyères-Toulon samedi prochain, la SIG pointe désormais à la 4e place de la Pro A, ex aequo avec cinq équipes. Mais son panier-average (+77) devrait lui assurer la qualification pour la Semaine des As.

« On a beaucoup souffert dans le défi physique, souligne le coach Eric Girard. Il a fallu être très bon. Et il y a des chiffres qui me font plaisir, comme les 29 passes décisives pour seulement 8 ballons perdus. » Malgré une débauche d'énergie matérialisée par la belle ligne de statistiques du pivot Claude Marquis (23 points, 11 rebonds) et de l'ailier Chuck Eidson (16 points, 6 passes décisives), malgré l'efficacité de l'ailier Mike Smith, étincelant à la périphérie (28 points, à 7 sur 13 à 3 points), la SIG a dû en passer par la prolongation pour s'en sortir. Et encore, Chuck Eidson, à deux secondes de la fin du temps réglementaire, n'a pas eu droit à l'erreur sur la ligne des lancers, puisqu'Orléans était devant à ce moment (89-91).

« En foot, les deux équipes auraient franchement mérité de terminer sur un match nul, a poursuivi Girard, qui a également pu compter sur un Sacha Giffa des grands soirs (14 points, dont 4 sur 5 à longue distance) après plus de huit mois d'absence. On apprécie vraiment ce succès, qui est peut-être un peu chanceux. On fait vraiment une bonne affaire au classement. »

Ma page du site lnb.fr préférée : http://www.lnb.fr/index.php?pid=7. Ca fait plaisir a voir même si bien sur le chemin est long jusqu'aux PO.

Effectivement, d'autant que le programme des prochaines semaines sera compliqué :

- à Hyères
- contre Paris
- à Pau
- contre Besançon
- à Nancy
- contre Dijon
- à Cholet
- contre Chalon
- au Havre

En somme, pas mal de déplacement difficiles, et quelques matches ardus à domicile.

On peut gagner tous nos matchs à domicile et ce sera déjà bien...Après une petite victoire à Hyeres et/ou à Cholet, et je crois que sur le plan comptable on sera pas mal !

Je voudrai relever la sportivité du staff orléannais qui en aucun instant n'a cherché d'excuse pour leur défaite en évoqunt la blessure de leur meneur CHAPEAU. Après, le staff admet aussi une erreur de coaching de sa part. Chapeau bas, M Hervé

Oui, j'ai pensé la même chose en lisant son interview, c'est rare qu'un coach prenne la défaite sur lui