9ème j. ULEB Cup : SIG (4-5) - FMP (7-2): 71-78...

Je rentre du Rhénus assez amer, car il y avait franchement moyen de prendre des Serbes pas si tranchants que ça.

Mais à la différence de samedi, nous étions beaucoup trop maladroits pour l'emporter. Le pire restant le premier quart durant lequel nous n'avons marqué que sur LF, ou presque, incapables de faire sauter la zone serbe.

On s'en est sorti par une bonne défense, qui s'est traduite par beaucoup d'interceptions, et une domination générale de la raquette (les stats ne le montrent pas trop, mais c'était assez net).

En face, une défense très rugueuse, voire peu sportive, mais quelques individualités de valeur, dont un sueprbe Rasic, bien aidés par un arbitrage que j'ai trouvé franchement incohérent (et la sortie du trio arbitral se fit sous une bronca à mon sens méritée).

Ajoutons que Zeleznik avait une grosse poignée de supporters qui a parfois dominé un public alsacien un peu trop sage.

Si on regarde nos individualités, cela donne :

Lonnie Cooper : des premières minutes bien trop soft, puis Cooper a haussé le ton : très bonne défense, du rythme, des pénétrations : il fut notre leader ce soir et dès qu'il sortait, notre jeu s'en ressentait.

Afik Nissim : comme samedi, Nissim fut très maladroit et a perdu quelques balles en attaque. En défense, s'est trop souvent fait enrhumer par son vis-à-vis.

Gauthier Darrigand : une rentrée catastrophique. Gauthier a donné un peu de rythme en premier quart, puis a accumulé les erreurs : ne prend pas les tirs ouverts, reste statique, rate les écrans qu'on lui fait... A oublier.

Mike Smith : un match moyen, malgré une réelle présence défensive. Mais rien à voir avec samedi.

Chuck Eidson : plutôt un bon match de notre Chuck, même s'il n'a pas eu son adresse habituelle. Disons qu'il nous fut indispensable, très actif et très opportuniste à la passe, mais qu'on a connu mieux de sa part.

John McCord : un très grand John, ce soir. Combattif, adroit, pesant fortement au rebond, le "vieux" a su faire jouer toute son expérience.

Aerick Sanders : m'a beaucoup plu aussi. De nouveau ses contres aériens, et grosse présence dans la raquette. Dommage qu'il ait été, comme John, trop pénalisé par les fautes.

Sacha Giffa : nettement moins adroit, Sacha a tenu sa place en défense et au contre.

Claude Marquis : encore un grand Claude, le même que contre Orléans ! A ce rythme là, Marquis est en train de redevenir le joueur majeur qu'on attendait.

Dirk Mädrich : 3 fautes (dont au moins une imaginaire) en deux minutes : n'a quasiment pas joué.

Tiens, dans ses commentaires d'après-match, Claude l'a amer lui aussi :

It's a game that leaves a bitter taste. (...) We had the impression to play a road game, because of some of the referees' decisions.

La SIG a perdu son ultime match de la première phase de la Coupe Uleb à domicile hier, face au Zeleznik Belgrade (71-78). Au regard du sommet de Pro A samedi dernier face à Orléans (106-95 a.p.) et malgré une débauche d'énergie courageuse, les Strasbourgeois ont déçu, même si cet échec ne prête pas à conséquence. Wloclawek l'ayant emporté en début de soirée face au Besiktas Istanbul (74-62), les hommes de Girard sont en effet assurés de terminer dans le top 4 de leur poule et de disputer les 8es de finale. Le match aller, programmé au Rhenus, aura lieu le 30 janvier.

Dès l'entame, les protégés de Girard parurent empruntés. Ils se contentaient d'un panier en huit minutes et d'une litanie de lancers francs sifflés par des arbitres, plutôt horripilants dans leurs décisions tout au long de la soirée. La SIG pouvait s'estimer heureuse de limiter l'écart (0-5, puis 11-15), mais les Serbes Teodosic et Misic faisaient la différence de loin (13-24). Il fallut le réveil de Cooper pour renverser la tendance (27-26). Sanders et Marquis prenaient leurs aises dans la raquette (39-33 et 45-40). Mais Belgrade trouvait des solutions à la périphérie (7 sur 12 à 3 points au final) et brouillait les cartes à la faveur d'une tactique défensive à la limite de l'antijeu. Popovic, auteur de 10 points en cinq minutes dans l'ultime quart temps, justifiait le statut de leader de la poule des Serbes. La SIG était en difficulté dans le sillage d'un 0-10 encaissé (de 53-49 à 53-59), puis entrevoyait la lumière à l'entame de l'ultime minute (70-71). Mais Rasic tuait le suspense d'une flèche longue distance.

ça va nous donner un 1/8è Nancy - Strasbourg tout ça alors ?

Victime d'un arbitrage déboussolant et, c'est vrai, de défaillances individuelles en trop grand nombre, la SIG a fini par plier face au Zeleznik Belgrade, assuré de sa première place. La défaite du Besiktas Istanbul offre néanmoins à Strasbourg le billet pour poursuivre son périple européen.

A la fin des rencontres aller, avec quatre victoires pour une seule défaite, la SIG était presque qualifiée et on se doutait que ce « presque » était de trop. C'était bien le cas. Car quatre revers plus tard, l'objectif est paradoxalement atteint.

La deuxième place devenant définitivement hors d'atteinte, la SIG se déplacera néanmoins en Turquie pour l'honneur dans une semaine. Sauf que de l'honneur, elle voudra prouver qu'elle en a, en allant y stopper cette spirale de la défaite dont elle ne parvient plus à s'extirper sur la scène continentale.

Hier soir, à l'heure où Claude Marquis concédait l'entre-deux initial, le suspense était en tout cas levé. Dernière équipe à pouvoir empêcher les Strasbourgeois de s'inviter en 8es de finale, le Besiktas Istanbul venait tout juste de baisser pavillon, au fin fond de la campagne polonaise, à Wloclawek (74-62).


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Les joueurs, eux, n'en savaient rien. Ils ont engagé la partie avec la ferme intention de se l'approprier. Maladroits, ils se sont déchirés en défense pour rester en vie dans l'attente de la moindre éclaircie. Celle-ci est apparue, autre paradoxe, au moment où le ciel s'était assombri de manière inquiétante.

Un 14-2 soudain a chassé les nuages. Et comme après la pluie... Certes, mais les proverbes ne se vérifient pas à tous les coups, loin s'en faut. Surtout lorsque trois hirondelles sifflotantes, de bleu vêtues, ne vous font pas le printemps en vous confrontant à un arbitrage aussi déroutant que le climat de la planète.

« On avait tous l'impression d'évoluer à l'extérieur », regrette Claude Marquis. « J'ai du mal à accepter ce genre de basket qui consiste à stopper le jeu sans arrêt, avec des fautes sans cesse, renchérit Éric Girard. Surtout lorsque les arbitres le tolèrent en se sentant obligés de compenser. »

Jouer dur, ne pas se dérober, concéder les fautes qu'il faut, sachant que le groupe est riche de douze hommes interchangeables, tel est le jeu du Zeleznik. On le savait. Le trio arbitral peut-être pas. Sanctionnant d'un côté ce qui devait l'être, il a fini par devenir tatillon de l'autre pour équilibrer les loupiotes de chaque côté du tableau de marque.

Paradoxalement, encore, le déséquilibre est devenu total, des fautes strasbourgeoises à mille lieux de la dureté d'en face - de moins en moins réprimée elle - étant régulièrement sifflées. « Une énorme incohérence, insiste Girard. Les gars ne savaient plus comment agir. Si ça joue dur et on laisse faire, on s'adapte. Si ça siffle, même pour des broutilles, on s'adapte. Mais là ? »





Maintenant, l'entraîneur admet que ce fait marquant n'explique pas à lui seul la défaite. « Certains ne parviennent pas à enchaîner les prestations. » Rapport au match de haute levée face à Orléans samedi. Essentiellement visé, Mike Smith. Sacha Giffa, plus ou moins dans le même cas, car auteur d'une première période appréciable, est parfaitement excusable, pour sa seconde sortie après neuf mois d'arrêt.
« Plus embêtant, poursuit Girard, il y en a qui n'ont même pas sorti un bon match sur les deux. » Dans le collimateur, Afik Nissim et surtout Dirk Mädrich et ses trois fautes en une centaine de secondes. « En plus, elles ne servent à rien et nous coûtent quatre lancers. »

Autant de raisons de grimacer. Et pourtant, la morale de l'histoire se veut positive. Pour avoir semé au coeur de l'automne, la SIG récolte les fruits au début de l'hiver. Cela y ressemble, mais non, ce n'est pas un proverbe.

COOPER. - 27'15" de temps de jeu ; 11 pts ; 4/9 aux tirs (44 %) dont 2/5 à trois points ; 1 LF sur 2, 1 rebond, 4 passes décisives, 2 interceptions, 1 balle perdue, 5 fautes. Évaluation : 8.
Un passage de grande classe - deux paniers, une superbe passe pour Eidson- replace la SIG en tête dans le deuxième quart. Sa deuxième mi-temps a été moins flashy, Cooper ayant eu du mal à s'adapter à l'arbitrage. Éliminé à l'orée du money-time.

DARRIGAND. - 8'30" de tps de jeu ; 1 pt ; 0/2 aux tirs (0 %) dont 0/1 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 1 pd, 3 bps. Eval : -3.
Ce n'était certainement pas le match idéal après près de deux mois sans jouer. Darrigand a manqué de rythme, de repères, peinant face à des Serbes aussi physiques que truqueurs. Il aura encore besoin de temps.

MARQUIS. - 31'30" de tps de jeu ; 18 pts ; 7/12 aux tirs (58 %) ; 4 LF sur 7, 5 rbds, 1 int, 2 contres, 1 bp, 3 ftes. Eval : 21.
Le Guyanais a confirmé son excellente forme actuelle. Monstrueux samedi contre Orléans, il a encore été inarrêtable en attaque, à la régulière tout au moins. Il a pris des coups, s'est toujours relevé.

SANDERS. - 25'30" de tps de jeu ; 10 pts ; 4/9 aux tirs (44 %) ; 2 LF sur 3, 6 rbds, 2 ctrs, 4 ftes. Eval : 12.
Quand il joue en même temps que McCord, on se surprend à confondre les deux hommes. Même combativité sous le cercle - témoins, ces trois rebonds offensifs arrachés au nez et au duvet des géants serbes en milieu de 3e quart - même shoot peu académique, mais efficace. Il a tout de même souffert face à des adversaires plus grands et plus lourds que lui.

SMITH. - 20' de tps de jeu ; 3 pts ; 1/6 aux tirs (17 %) dont 1/6 à 3 pts ; 1 rbd, 1 pd, 3 int, 1 ctr, 1 bp, 4 ftes. Eval : 0.
Son panier primé ramène son équipe à 64-67, à 3'40 de la fin. Malheureusement, c'est le seul réussi par le shooteur strasbourgeois dans le match. Ses trois interceptions rehaussent une prestation d'ensemble correcte (1 seul rebond), sans plus.

GIFFA. - 13'15" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/2 aux tirs (0 %) dont 0/2 à 3 pts ; 2 rbds, 2 pds, 1 int, 2 ctrs, 1 bp, 3 ftes. Eval : 1.
A quand une catégorie statistique permettant de mesurer tout le travail accompli dans l'ombre : placement défensif, écrans pour ses coéquipiers, etc ? Tant qu'elle n'aura pas été inventée, Giffa sera condamné à des évaluations comme celle obtenue hier soir. Loin, très loin, de refléter l'impact que l'ancien international a déjà dans le jeu de la SIG.

NISSIM. - 13'30" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/7 aux tirs (29 %) dont 0/3 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbd, 2 pd, 2 bp, 0 fte. Eval : 2.
En panne de shoot actuellement, il a moins arrosé que face à Orléans, avec un temps de jeu plus réduit. L'élimination de Cooper en fin de match l'a remis en selle mais sans qu'il parvienne à faire la décision.

McCORD. - 24'15" de tps de jeu ; 12 pts ; 4/6 aux tirs (67 %) ; 4 LF sur 5, 7 rbds, 1 int, 2 bp, 4 ftes. Eval : 15.
Adroit à mi-distance et même sur la ligne des lancers-francs, meilleur rebondeur du match (avec Eidson), Captain McCord a livré un match plein des deux côtés du terrain. Dommage que cela n'ait pas suffi.

EIDSON. - 32'15" de tps de jeu ; 10 pts ; 3/9 aux tirs (33 %) dont 1/2 à 3 pts ; 3 LF sur 4, 7 rbds, 7 pd, 1 int, 2 bp, 1 ftes. Eval : 20.
Pas en réussite dans ses tentatives de tirs, l'ailier américain a en revanche noirci la feuille de stats, terminant meilleur passeur et rebondeur de son équipe. On ne lui tiendra pas rigueur de cette perte de balle un peu malheureuse dans la dernière minute, qui aurait pu ramener complètement son équipe.

MADRICH. - 4' de tps de jeu ; 0 pt ; 0/0, 3 ftes. Eval : -3.
Trois fautes en moins de 2' pour son entrée en jeu. Il est revenu brièvement sur le parquet en deuxième mi-temps, sans parvenir à rien montrer.
MENDY. - N'est pas entré en jeu.

La bouteille à l'encre

Assuré de terminer à la quatrième place du groupe B de la coupe ULEB, la SIG devra patienter encore une semaine avant de connaître ses adversaires potentiels. Et ils sont encore légion...

Qualifiée avant même le début de la rencontre contre Zeleznik Belgrade, la SIG en terminera la semaine prochaine avec la phase préliminaire de la coupe ULEB, à l'occasion d'un déplacement à Istanbul, pour rencontrer le Besiktas. Le match sera sans enjeu majeur, mais la visite ne tournera pas pour autant au voyage d'agrément, promettent les Alsaciens. Claude Marquis assure ainsi que « l'objectif sera la victoire parce que ce serait bien de se remettre en confiance », dans cette compétition où les Strasbourgeois restent sur quatre échecs de rang.

Assurés de terminer au troisième ou au quatrième rang de la poule B, les Alsaciens - qui connaîtront leur adversaire le 19 janvier, à l'occasion du tirage effectué à Barcelone - savent depuis hier soir qu'ils recevront au match aller, le mardi 30 janvier.

« C'est facile de critiquer les résultats des clubs français en coupe d'Europe »

Un moindre mal compte tenu des impératifs télévisuels : TPS a décidé de retransmettre le match Pau/Orthez-SIG, qui a par conséquent été déplacé du samedi soir au dimanche 14 h 30.

Si la SIG avait pris l'une des deux premières places de son groupe, elle aurait pu être contrainte d'enchaîner un déplacement en Béarn avec retour le dimanche vers minuit et selon le tirage, une escapade aux confins de l'Oural (Kazan) ou du côté de Sofia (Lukoil) avec départ de Strasbourg à 5h du matin.

« C'est un peu facile, derrière, de critiquer les résultats des clubs français en coupe d'Europe, maugréait Éric Girard après le match. Quand on n'est pas capable de les mettre dans les conditions nécessaires... »
Il n'empêche, les Strasbourgeois devront enchaîner deux très gros matchs de suite en 48 h, ce qui n'est jamais facile. Pire, ils n'auront pas le droit de se louper sur le match aller puisque la qualification se jouera au meilleur des deux matches, le panier average départageant le vainqueur en cas d'égalité une victoire partout.

Cette formule - qui avait souri aux Strasbourgeois il y a deux ans dans leur quête du titre national - perdurera jusqu'en demi-finale, avant la finale disputée sur un match, au Spiroudome de Charleroi.

Nancy peut décrocher le pompon en cas de succès

Mais avant de rêver à ces lointaines échéances, la SIG sera d'abord confrontée à un adversaire de choix. A une journée de la fin des phases de poule, tout reste possible.

Si Strasbourg gagne au Besiktas et que Belgrade domine Udine, les Alsaciens prendront la troisième place finale et joueront donc contre une équipe qui aura terminé à la deuxième place. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, la SIG prendra la quatrième place et jouera un vainqueur de groupe (*).

A l'heure actuelle, seuls Sienne (groupe C) et le FMP Zeleznik (B) sont assurés de prendre la première place d'une des poules. Dans la poule A, Vilnius en fera de même à condition de s'imposer à Gran Canaria. Dans le cas contraire, Nancy peut décrocher le pompon en cas de succès sur Hemofarm Vrsac. Et pour compliquer encore les choses, Si Vrsac gagne en Lorraine et que Vilnius perd, les Serbes coiffent tout le monde au poteau.

La situation est encore plus compliquée dans la poule D, avec quatre équipes en tête à égalité. Le Real est en position très favorable. En cas de succès à Mons-Hainault, les Madrilènes termineront à la 1re place. Si les Espagnols chutent, l'Étoile Rouge Belgrade, en déplacement à Den Bosch, sera en ballottage avec le vainqueur de Unics Kazan - PAOK. Ils termineront 1ers si les Grecs s'imposent, 2es si ce sont les Russes.

Le match retour aura lieu deux jours avant le début de la Semaine des As

Les candidats à la deuxième place sont les mêmes que toutes les équipes déjà mentionnées, en y ajoutant pas moins de... cinq formations. Toutes celles composant la poule C, hormis Sienne. Happoel Migdal, Khimki Moscou, Ostende, Alba Berlin et Academic Sofia, à égalité avec 4 victoires et 5 défaites, sont tous encore en mesure de se qualifier et de rencontrer la SIG.

Dernière précision, le match retour des 1/8es de finale, que la SIG disputera donc à l'extérieur, aura lieu le mardi 6 février. Soit deux jours avant le début de la Semaine des As à Nancy, où la SIG espère bien s'illustrer.

Comme à son habitude, Eric Girard a eu du mal à digérer la défaite de ses protégés mardi, face au Zeleznik Belgrade (71-78). D'autant plus qu'il s'agissait de l'ultime rendez-vous à domicile de la première phase en Coupe Uleb. Mais à bien y regarder, la SIG n'a pas fait une si mauvaise opération en concédant sa 5e défaite dans l'épreuve. Car cet échec la rapproche d'une 4e place au terme de la phase régulière. Un rang qui pourrait assurer au club strasbourgeois une affiche de gala en 8es de finale. « On devrait affronter le premier d'un autre groupe, mais pas Nancy, souligne Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif, qui sera présent lors du tirage au sort à Barcelone, le 19 janvier. Cela pourrait être le Real Madrid ou Sienne. »

Dès l'issue du dernier match – sans enjeu –, mardi prochain face au Besiktas Istanbul, les coéquipiers de Claude Marquis se tourneront vers une première échéance en play-offs : le match aller, prévu le 30 janvier au Rhenus. Un programme qui attise déjà la colère du coach strasbourgeois. « On jouera deux jours après avoir affronté Pau-Orthez, le dimanche, fulmine Girard. J'espère que la télévision et la LNB changeront de date, qui est pour l'heure dramatique pour nous, un grand n'importe quoi. » Les dirigeants ne se montrent pourtant guère optimistes : « On avait réussi à arranger les choses pour la rencontre au Mans et face à Villeurbanne, rappelle Rosenstiehl. Mais je crois désormais que c'est notre tour de subir les péripéties du calendrier