Pro A 8e journée : Ja Vichy 76 - Strasbourg IG 53....

J'ouvre le topic en annonçant que Seth Scott, le titulaire du poste 4, s'est fait une entorse du genou face à Pau et sera absent 6 semaines. La JAV recherche un pigiste.

A noter pour le match de Gravelines -Strasbourg du 08 décembre 2007

Le BCM Gravelines Dunkerque a effectué une demande de changement de date pour la rencontre BCM - Strasbourg du 8 décembre 2007. Cette demande était motivée par l'organisation ce même soir à Dunkerque de l'élection Miss France et d'un arbre de Noël d'entreprise dans Sportica à Gravelines.

Le club de SIG Strasbourg n'a pas souhaité que le match soit déplacé. Les Alsaciens jouent en effet le mardi soir en ULEB Cup (à Zadar).

Par conséquent, la date du 8 décembre est bien maintenue. Nous amis supporters ne verront aucun changement dans l'organisation. Nos partenaires, eux, voudront bien nous excuser de ne pas pouvoir utiliser le réceptif V.I.P. en avant match et à la mi-temps. Les services techniques de Sportica mettront tout en oeuvre pour une utilisation classique du Village partenaires en après match.
Source site OFF BCM

Et comme je vous l'annonçais le match de Strasbourg - Hyères Toulon est officiellement avancé au 14 décembre 2007

Une présentation du match de ce samedi est disponible sur le site officiel de la JAV (c'est un fichier PDF) : http://www.ja-vichy.com/upload/PROGRAMME%20STRASBOURG%20INTERNET.pdf

moi a écrit:Une présentation du match de ce samedi est disponible sur le site officiel de la JAV (c'est un fichier PDF) : http://www.ja-vichy.com/upload/PROGRAMME%20STRASBOURG%20INTERNET.pdf

Ah tu sous-traites maintenant ??
Je préférais quand tu les faisais toi-même les présentations 'moi' !

Je la ferai demain après-midi. Je vous proposais simplement le point de vue vichyssois !

Attention danger,
l'equipe de vichy a un jeu qu'on connait peu , puisque c'est leur premiere apparition en proA.
La defense est hermétique , et cette equipe, peut vous prendre à la gorge d'entrée...
L'equipe etant pretendument "petite"....personne ne s'en mefie

les gravelinois, qui en avaient 25 de retard à la mitemps en savent quelque chose

Match difficile pour la SIG. Bonne chance

Oui, je crois aussi qu'il ne faudra surtout pas sous-estimer les Vichyssois, qui sont énormes en défense (1er de Pro A), qui reposent sur le talent individuel de Jimmal Ball à la mène et de Zach Moss en dessous, avec quelques bons scoreurs à l'aile (Gradit, Melody, Wright). Et il ne faut pas négliger l'un des Français les plus rentables du championnat, Dounia Issa.

Il faudra tenir le choc en attaque, provoquer les joueurs clefs et surtout bien récupérer du match de mardi.

le FILS DE HAKKENATON a écrit:Attention danger,
l'equipe de vichy a un jeu qu'on connait peu , puisque c'est leur premiere apparition en proA.
La defense est hermétique , et cette equipe, peut vous prendre à la gorge d'entrée...
L'equipe etant pretendument "petite"....personne ne s'en mefie

les gravelinois, qui en avaient 25 de retard à la mitemps en savent quelque chose

Match difficile pour la SIG. Bonne chance

Effectivement, je crois que cette analyse (puisqu'empirique), en dit pas mal sur nos futurs adversaires...
De toute manière on le savait : tous les matchs cette saison seront durs à jouer. Rien de vraiment "anormal"

Vichy possède de très bons joueurs défensifs (Ball, Gradit, Melody, Issa) et organise son jeu offensif autour de Ball et de Moss.

DNA du 16 novembre 2007

L'odyssée de William Gradit
Depuis le début de la saison, l'ailier strasbourgeois de Vichy est l'un des rares français titulaires à ce poste en championnat de Pro A. Le résultat d'années de travail et de galères.
Le basket, William Gradit est tombé dedans par hasard. Ou plutôt, sur un malentendu. « Je regardais France 3 et je suis tombé sur un reportage parlant de la SIG. Il y avait des images de Jyri Lehtonen. Avec ses cheveux longs, son look et tout, j'ai cru que c'était une fille. Sérieux, je pensais que le basket était un sport mixte ».
Bon, le futur espoir du Paris BR n'ira pas jusqu'à avouer avoir pris une licence juste pour draguer, mais il reconnaît que l'histoire d'amour avec la balle orange démarre doucettement.

« Ce qui m'attirait c'était les playgrounds. Quand t'es un gars des quartiers, c'est ça la réalité »

« Mon premier club, c'était l'AS Hautepierre. Mais j'allais à un match sur deux. En fait, je tombais souvent sur des potes en chemin. Et on allait ailleurs... ». A l'Amanda Cronenbourg, les potes sont encore présents et William sèche régulièrement l'entraînement.
Il faudra un déménagement à Lingolsheim -« pour des raisons familiales », glisse-t-il pudiquement - pour que le jeune homme prenne conscience de ses possibilités.
Poussé par son père, il fait aussi une rencontre, décisive, avec Stéphane Wagner futur joueur de Boulazac. « C'est son père qui entraînait. Quand Stéphane est parti au centre de formation d'Evreux, son père a parlé de moi à l'entraîneur et je l'ai accompagné ».
C'est le premier départ pour Gradit, qui prend vite des habitudes de globe-trotter. D'Evreux, il traverse l'Atlantique pour Hill College, au Texas. « J'avais envie de découvrir le basket américain ».
Pas celui qui se joue dans les salles de 30 000 places de l'AT'T (où évoluent les San Antonio Spurs) ou du Toyota (Houston Rockets) Center. Sa vision du basket made in USA est à des années lumières du strass et des paillettes de la NBA. « Ce qui m'attirait c'était les playgrounds. Quand t'es un gars des quartiers, c'est ça la réalité, jouer en plein air. Là-bas, il y a des vraies légendes. Et ça joue sérieux, attention, c'est même chaud parfois. »
Le rêve américain tourne court après un vrai-faux essai pour intégrer une université. William a 20 ans et rentre « au pays », à Paris plus exactement, où Jacques Monclar le prend sous son aile. Une autre rencontre décisive. « Après deux ans avec lui, on peut tout supporter », se marre le Strasbourgeois. « Non, sérieusement, ce sont des années exceptionnelles, avec Lolo Sciarra, Éric Micoud. » Les « grands frères » qui lui inculquent la culture de la gagne, du sacrifice.
Avec le PBR, Gradit dispute quelques bribes de matchs, sans parvenir à se frayer un chemin dans la rotation. Pour parfaire sa formation, il signe à Rueil, en Pro B. « C'est vite devenu une vraie galère. Il y avait trop de problèmes ». Notamment financiers. Le club banlieusard finit par déposer le bilan et William Gradit se retrouve sur la touche. Définitivement, craint-il.

« J'ai pensé reprendre la boxe, devenir vigile et basta »

« Je suis rentré à Strasbourg et pendant deux mois j'ai douté. Je me suis entraîné physiquement, avec mes amis, à Cronenbourg. J'ai pensé reprendre la boxe, devenir vigile et basta. »
Un appel de Jamel Benabid, manager du FC Mulhouse, change la donne. « Ils m'ont proposé de venir chez eux. J'ai signé pour une misère, mais là-bas, je me suis senti renaître. C'était la première fois que je voyais un groupe aussi soudé. Tout le monde était ensemble ».
La saison s'achève sur une demi-finale de play-offs. William songe un temps à rempiler mais suit finalement Germain Castano à Besançon et remporte le titre de champion de France de Pro B, à Bercy. Cela ne suffit pas à convaincre le club bisontin de maintenir sa confiance au jeune ailier pour la Pro A. « Ca m'a fait un peu mal. Comme chaque année, j'avais réussi de bonnes choses mais j'avais peu de contacts. Je souffrais de mon image de mec un peu explosif... Et puis Jean-Louis Borg m'a dit qu'il me voulait. »
Gradit refait ses valises, destination Vichy. Un second titre de champion de France de Pro B vient récompenser son choix. Surtout, il trouve une vraie stabilité. « A domicile, on a perdu une seule fois, contre Nanterre. Vichy, c'est un patelin et on est la seule attraction. Alors il y a le feu dans la salle. Et quand 3 000 personnes te gueulent dessus, ça te booste. Et puis ça change de la grande ville. il y a moins de tentation. J'ai une vie bien rangée. »
Sur les parquets, en revanche, le joueur de 25 ans dérange. Son adversaire direct s'entend. « Ce n'est pas évident de se faire une place : à part Batum et moi, il y a combien d'ailiers français titulaires en Pro A ? »
Alors, pour garder cette place qu'il a mis tant d'efforts à obtenir, il travaille, encore et toujours, encourage les espoirs du club à faire pareil. « Parce qu'on peut faire autre chose que marquer des points pour être utile dans une équipe ». Il s'est aussi remis à rêver. « D'Euroligue, parce que c'est le basket que j'ai appris à aimer. Jouer un jour à Barcelone, ça serait vraiment le pied... »

Cyril Tromson

20 Minutes du 16 novembre 2007

Une cure de victoire pour la SIG ?

En déplacement dans la cité thermale vichyssoise demain soir (20 h), les coéquipiers de l'ailier Derrick Obasohan aimeraient en profiter pour y soigner leurs maux récurrents. A savoir leur incapacité à s'imposer à l'extérieur cette saison, eux qui sont déjà tombés trois fois en championnat et une en Coupe Uleb loin du Rhenus Sport. Pour une SIG seulement 11e de Pro A après sept journées, ce voyage en Auvergne face à un promu pourrait donc s'apparenter à une cure de remise en forme. Mais ce serait vite oublier le début de saison tonitruant de Vichy. Surprenante troisième du classement, invaincue à domicile, meilleure défense de France (62 points encaissés en moyenne par match), la Jeanne d'Arc reste en plus sur un succès à Pau-Orthez (62-78), le premier de son histoire en Béarn. Seul bémol pour les Auvergnats, ils seront privés de l'ailier Seth Scott (entorse du genou).

Les Strasbourgeois, eux, s'avanceront au complet et en confiance après leurs deux victoires de rang, contre Chalon-sur-Saône (92-82), puis Kazan (78-66). « Si on parvenait à gagner à Vichy, on serait complètement relancé », remarque Eric Girard. Le coach alsacien attend la confirmation du match référence réalisé par son équipe face aux Russes mardi soir. « Si on veut être une grande équipe, tous les joueurs doivent répondre présent des deux côtés du terrain. Aaron [Pettway] doit s'investir plus et Afik [Nissim] doit être capable de se sacrifier en défense. »

Jérôme Sillon - 2007 20 minutes

Gradit à Barcelone?

et moi aux Lakers pendant qu'on y est

Tout le monde a le droit de rêver de sa situation idéale
Qui aurait parié que Tony Parker serait à ce niveau il y a quelques années d'ailleurs ?
D'accord c'est la NBA, c'est une autre loi, mais qui sait un jour...
Enfin bref, c'est vrai qu'il y a encore un fossé entre le Barça et un club en France...

Quand Gradit dit "Jouer un jour à Barcelone, ça serait vraiment le pied... », je comprends qu'il dit jouer dans la salle de Barcelone (pas forcément au Barca). Et ça c'est possible. Qui aurait pensé que William Soliman ou Pierrick Poupet joueraient contre le Pana.

Eddie a écrit:Quand Gradit dit "Jouer un jour à Barcelone, ça serait vraiment le pied... », je comprends qu'il dit jouer dans la salle de Barcelone (pas forcément au Barca). Et ça c'est possible. Qui aurait pensé que William Soliman ou Pierrick Poupet joueraient contre le Pana.

Euh moi je pensais la même chose à propos de Laurent..
Il a bien évolué quand même la première fois que je l'ai rencontré Laurent, il jouait contre Franck Kuhn...lui il n'est qu'en ULEB

Comme lors du matche contre Chalon, il va falloir constament provoqué leur secteur intérieur. Avec la blessure de Scott, Vichy ne peut que compté sur Moss, Issa et Viviès...

Comme dit précédemment, la JAV repose essentiellement sur Jimmal Ball (1.78 m, 29 ans). Meneur athlétique, qui se dépense dans tous les secteurs, il est le garant de l’attaque vichyssoise, et n’hésite pas à prendre des responsabilités, ce qui lui cause quelques déchets : 16.0 pts à 42 % à 2 pts, 30 % à 3 pts, 72 % aux lancers, 3.6 fps, 3.6 rbds, 4.1 pds, 2.7 ints, 2.4 bps pour 13.6 d’évaluation en 32’. Alexis Rambur (1.91 m, 24 ans), grand ami d’enfance de Tony Parker, est un meneur de grande taille, disposant d’une bonne qualité de drive. Toutefois, son mental est fragile et il a des difficultés d’adaptation à la Pro A : 1.4 pts, 1.0 pd et 0 d’évaluation en 8’. Côté SIG, le poste un s’avère de plus en plus solide, grâce à la montée en puissance de Gauthier. Sa défense et la sobriété de son jeu en font un remplaçant de choix derrière un Eddie plus scoreur, qu’on espère plus impliqué défensivement. Egalité sur ce poste.



David Melody (1.86 m, 30 ans), malgré son âge et sa taille de meneur, reste une valeur sûre à l’aile. Excellent défenseur, attaquant efficace, Melody est un joueur entièrement dévoué au collectif, qui ne force rien : 9.1 pts à 51 % à 2 pts, 38 % à 3 pts, 82 % aux lancers, 1.9 fps, 1.9 rbds, 0.9 pds, 1.1 int, 1.6 bps pour 7.3 d’évaluation en 28’. Rasheed Wright (1.96 m, 27 ans) a connu les divisions inférieures, mais n’avait pas réussi à passer le cap avec Besançon. A Vichy, il est bien intégré dans le collectif et peut mettre le feu à tout moment avec ses shoots en première intention : 8.9 pts à 33 %, 28 % à 3 pts, 64 % aux lancers, 1.6 fps, 2.1 rbds, 1.4 pds, 1.3 ints, 1.0 bps pour 5.3 d’évaluation en 24’. A la SIG, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Désastreux face à Chalon, Bernard a parfois touché le sublime contre Kazan. On lui demande maintenant un investissement et un rendement similaire en Pro A. Quant à Afik, il semble en peu en difficultés depuis quelques matches, malgré son coup de chaud de la première période mardi (9 pts en 2’). Avantage Vichy.



William Gradit (1.97 m, 25 ans) est un ailier athlétique, très porté sur le drive, et qui s’illustre particulièrement en défense. En attaque, il a parfois tendance à en faire trop : 9.1 pts à 40 % à 2 pts, 32 % à 3 pts, 69 % aux lancers, 2.7 fps, 3.3 rbds, 1.3 pds, 0.9 ints, 2.1 bps pour 6.1 d’évaluation. A priori, Derrick n’aura pas un gros challenge défensif à relever, sauf s’il s’occupe du cas Ball. En revanche, il aura fort à faire en attaque et aux rebonds. Elson devrait à nouveau regarder le match depuis le banc. Avantage SIG.



Déjà fort rentable à Clermont (10 d’évaluation en 20’), Dounia Issa (1.98 m, 26 ans) est en quelque sorte l’Aerick Sanders vichyssois. Les Strasbourgeois comprendront. Véritable muraille en défense, aspirateur à rebonds, jouant avec une efficacité maximale, il réussit l’exploit incroyable d’être la meilleure évaluation de l’équipe avec 4 points par match : 4.1 pts à 44 %, 55 % aux lancers, 3.7 fps, 9.0 rbds, 2.4 ctres, 2.0 ints, 0.9 pds, 1.4 bps pour 14.1 d’évaluation en 29’. Côté SIG, les grognards sont toujours au rendez-vous. John a eu une légère baisse de régime, mais est reparti de plus belle, tandis que Sacha a causé de nombreuses misères aux attaquants russes mardi. A priori, Issa n’est pas un danger énorme en attaque ; par contre, il faudra l’empêcher de briller au contre et aux rebonds. Il est quelque peu sujet aux fautes, il faudra le provoquer. Egalité sur ce poste.



Zach Moss (2.01 m, 26 ans) est un de ces petits intérieurs qui brillent en Pro B, tels John Ford ou Rashon Turner, autre gloire vichyssoise, qui parviennent plutôt bien à passer le cap de la Pro B. Intérieur teigneux, adroit près du cercle et vertical, il sera la menace offensive numéro un à l’intérieur : 11.8 pts à 50 %, 52 % aux lancers, 3.7 fps, 5.8 rbds, 2.0 pds, 1.5 ints, 0.7 ctres, 1.2 bps pour 13.8 d’évaluation. Il est suppléé par le vénérable Olivier Viviès (2.04 m, 34 ans), qui aura tout connu de la N1 à la Pro B et qui découvre la Pro A cette année, lequel constitue une très bonne surprise. Il joue de son expérience et s’acquitte à merveille du sale boulot. A la SIG, Rob Lewin enchaîne les grosses parties actuellement : son abattage en défense sur Moss et aux rebonds sera précieux. Quant à Aaron, la problématique est toujours la même : parviendra-t-il à gérer son effort ? Contre Chalon, il n’a pas trop défendu, mais s’est avéré inarrêtable en attaque (14 pts à 7/8 en 19’). Contre Kazan, il a voulu défendre, mais de manière trop naïve (3 fautes en 4’). Avantage SIG.

Il ne faudra donc pas prendre à la légère la JAV. Si les CV ne sont pas ronflants, le collectif est très au point, l’état d’esprit est conquérant. De gros budgets comme Gravelines, Paris, Dijon ou Pau ont déjà mordu la poussière. Les Strasbourgeois devront être présents dès l’entame, et faire le siège de la meilleure défense de Pro A. La victoire est impérative pour remonter au classement.

Que le meilleur gagne !

1er resultat de la 8 journee paris 81 pau 62
asvel 89 le havre 81

Pour Pau, c'est vraiment la déroute! On aura peut etre droit l'an prochain au fameux duel Pau-Limoges!!

David67350 a écrit:Pour Pau, c'est vraiment la déroute! On aura peut etre droit l'an prochain au fameux duel Pau-Limoges!!

J'avoue que je ne comprends pas très bien l'inertie des dirigeants. Seillant pousse chaque vendredi une gueulante toujours aussi efficace mais ne recrute personne. Tout ce qu'il fait, c'est virer Wither, certes décevant mais pas le pire (Fein ! Dials! et surtout d'Almeida !) sans le remplacer.

Déjà 7 défaites. Pendant ce temps, Dijon et Strasbourg, qui étaient aussi mal en point, ont depuis longtemps fait des ajustements...

DNA du 17 novembre 2007



Avec déjà cinq défaites au compteur, la SIG ne peut plus laisser trop de points en route si le club strasbourgeois veut se qualifier pour la Semaine des As. Les deux déplacements consécutifs, à Vichy puis Dijon, seront cruciaux.

Venir se relancer à Vichy peut sembler utopique. Depuis le début de la saison, la JAV a remporté cinq de ses sept rencontres et reste sur un succès à Pau-Orthez. Et voilà le petit poucet de la division, voué à la relégation à peu près unanimement par les spécialistes du basket hexagonal, installé confortablement sur le podium de la Pro A. Loin devant la SIG, qui présente un bilan exactement inverse de deux succès pour cinq défaites.

« S'ils étaient venus nous voir jouer, ils auraient compris »

La recette retenue par Jean-Louis Borg, l'entraîneur auvergnat, n'a pourtant rien de révolutionnaire. Un groupe sacré champion de France de Pro B l'été dernier reconduit presque intégralement et une défense de fer, la meilleure de l'échelon supérieur. « L'an dernier, on a réussi une saison exceptionnelle. Et si tous les "spécialistes" qui nous voyaient redescendre étaient venus nous voir jouer, ils auraient compris... », martèle William Gradit.
L'ailier strasbourgeois de la JAV conserve à l'esprit l'entente exceptionnelle, l'esprit de sacrifice et la solidarité qui règnent dans un groupe presque inchangé. L'intérieur Dounia Issa, formé à la rude école clermontoise, est le seul élément supplémentaire sur cinq de départ par rapport à l'an passé.
Les autres, du maître à jouer Jimmal Ball en passant par le pivot Zach Moss et par cette paire d'ailiers-sangsues David Melody-William Gradit étaient déjà présents. Le shooteur Rasheed Wright, le vétéran Olivier Viviès et le polyvalent Seth Scott - blessé et absent ce soir - complètent un groupe sans star.
« Ils bénéficient de la dynamique et des automatismes nés la saison passée », relève également Éric Girard. « Au fil du temps, les choses vont s'équilibrer et les autres équipes, comme la nôtre, progresser certainement plus qu'eux mais en attendant... » En attendant la JAV vogue à grand vent vers son objectif premier, le maintien. « La Semaine des As, c'est loin, les play-offs encore plus loin et le maintien je n'en parle même pas mais on va rien lâcher », promet William Gradit.

« On commence à voir autre chose que deux passes et un shoot »

Pour s'imposer ce soir, les Strasbourgeois, qui restent sur deux succès, n'auront pas vraiment le choix. Ils devront composer avec une ambiance de folie, une équipe euphorique et prendre le pas sur cette défense empoisonnante. Rien que ça ! Le dernier point constitue d'ailleurs la principale clé de la rencontre, selon le coach alsacien.
« Défensivement, je pense qu'on sera dans les clous. Offensivement, le jeu offensif progresse à l'entraînement, on commence à voir autre chose que deux passes et un shoot. On doit être capable de hausser encore le niveau d'exécution offensive et surtout de le refaire en match. Si on veut obtenir un résultat à Vichy, il faudra absolument qu'on soit performant en attaque. »
Clermont (46 points marqués), Paris (58) et Gravelines (65) n'y étaient pas parvenus. La SIG espère faire mieux et devenir la première équipe à s'imposer au gymnase Pierre Coulon depuis Nanterre, le 2 décembre dernier.

Cyril Tromson

Trois anciens Mulhousiens figurent dans l'effectif vichyssois cette saison. William Gradit (saison 2004/2005), Olivier Viviès (01/02) et le jeune Kevin Plessel, qui évoluait au FCM l'an passé.

L'Alsace du 17 novembre 2007

Basket-ball SIG : Une progression à l’épreuve
S’il reste sur deux victoires consécutives, le groupe d’Éric Girard doit envisager un succès en déplacement au plus vite, comme ce soir, chez le fringant promu vichyssois (coup d’envoi à 20 h) pour rétablir une balance déficitaire en Pro A.

La réduction de la Pro A à 16 clubs la saison passée a transformé une montée parmi l’élite en véritable parcours du combattant. Dans l’exercice, la JAV s’est révélée la plus redoutable et retrouver ce matin le promu sur le podium de la Pro A constitue une demi-surprise. Vainqueur de Gravelines (77-65) ou Paris dans son antre bouillonnant, humiliant le géant flageolant Pau-Orthez sur ses terres (62-78), la bande à Jean-Louis Borg participe à la remise en cause généralisée constatée en Pro A. Avec cinq victoires au compteur, elle n’est pas loin d’avoir assuré d’ores et déjà l’objectif logique de tout promu, le maintien.
Le plus petit budget de l’élite (2,5 millions d’euros) ne fait pas ses moyens et ses retrouvailles avec la Pro A, deux ans après l’avoir quittée, s’apparentent à un retour en fanfare. À la base de sa réussite, une défense de fer, ne laissant que 62 points de moyenne à l’adversité, constitue la pierre angulaire du système auvergnat, en même temps qu’une fidélité à son passé récent.
« On devrait être cohérent en défense », explique Éric Girard, qui enregistre avec satisfaction une progression dans son propre groupe depuis une quinzaine de jours. « Mais on sait que pour espérer un résultat là-bas, il faudra être bon en attaque. On a le souci de poursuivre la série que l’on vient de commencer, sachant que le calendrier nous réserve encore une période délicate avec trois matches à l’extérieur ». Chacun des éléments du triptyque à venir recèle son lot d’enjeux. Ceux du jour se suffisent à eux-mêmes visiblement.
« On raisonne à court terme », poursuit le coach strasbourgeois. « On a vu des choses intéressantes à Jérusalem et face à Chalon. On a vu beaucoup de choses intéressantes face à Kazan. Il faut que l’on sorte un match du même niveau ce week-end à Vichy ». L’équipe de Jean-Louis Borg, outre la dynamique de la montée qui semble donc l’inspirer, surfe sur le rayonnement de son meneur, Jimmal Ball, et sur les satellites qui l’entourent, présents pour la plupart à sa périphérie la saison passée, comme les anciens du FCM William Gradit et Olivier Viviès, plus quelques nouveaux aux références quelconques, dont Seth Scott, out en raison d’une entorse au genou, ce qui ne manquera pas de contrarier la raquette locale. Autant dire que sur le papier et malgré les incertitudes qui entourent Aaron Pettway, son joueur à l’essai, la SIG, au complet, a les moyens de l’emporter

François Namur

françois a écrit:
chacun a sa responsabilité je pense:
1 cousin qui s'est planté avec fein qui n'a pas le niveau et qui a le meme profil que ferchaud(pourquoi pas un 2 créateur?)
2 seillant qui a toujours cette habitude déconcertante de recruter des joueurs qui lui plaisent(mendy,stanic) avant de recruter un coach(meme histoire avec bauer l'an dernier)
3 les joueurs comme dials ou withers qui ne confirment pas leur talent entrevu la saison dernière

Oui, d'accord. Mais le problème n'est plus de savoir qui fut coupable. Le problème, c'est que personne ne réagit maintenant !