Pro A 16e journée : SIG (8-7) - Roanne (10-5)

Mâchoire carrée et grande gueule patentée, top scoreur sur les parquets - et jadis en dehors -, le très bodybuildé Marc Salyers porte, cette année, la Chorale de Roanne sur ses épaules. Et il les a larges.

Marc Salyers, c'est d'abord un corps. Tatoué d'une immense croix dans le dos. Mais surtout façonné par la fonte, savamment sculpté par d'interminables séances de musculation. 165 kilos au développé-couché, cela force bien évidemment le respect.
Ce corps, l'intéressé, dont l'ego n'a d'égal que le tour de biceps, n'en est d'ailleurs pas peu fier. « C'est important. L'été, je vis à Miami, le long de la plage, entre les surfeurs et les filles, déclarait, en novembre, le cultissime culturiste au quotidien L'Équipe. Et qui n'aime pas être regardé par les filles en marchant sur la plage ? ».

« Il y avait des filles fantastiques, tu "scorais" à chaque nuit »

Une confession qui fera office de transition. Car Marc Salyers, mâchoire carrée et sourire fluoré, c'est aussi un play-boy assumé, un tombeur qui n'a pas sa langue dans la poche. Dans la même interview, le globe-trotter se remémorait ses années à Novara (Italie) et Istanbul, là « où la vie et les nuits sont belles ». Et des chaudes soirées milanaises, il est resté cette phrase, culte aussi : « Il y avait des filles fantastiques, tu "scorais" à chaque nuit ».
Ainsi parle le fantas(ti)que ailier US de Roanne qui n'en est d'ailleurs pas à une excentricité près. Lors de la Semaine des As 2007, Salyers avait troqué sa coupe de GI pour une décoiffante crête iroquoise, blonde platine de surcroît, post-punk ou pré-tecktonik c'est selon. Une audace capillaire « gonflée » de l'aveu même de Jean-Denys Choulet. Car si Salyers était passé à côté de sa compétition, il serait aussi passé pour un « naze », disait en substance le coach de la Chorale.
Or, non seulement Roanne remportait son premier trophée de l'année, le premier depuis 1959 aussi, mais Salyers était sacré MVP de la finale après avoir planté 29 points face au Mans, assortis de sept rebonds et trois passes pour faire joli. Un titre de meilleur joueur qui lui revenait à nouveau, quelques mois plus tard, en finale du championnat de France. Contre Nancy, Salyers affolait une nouvelle fois les catégories statistiques (27 pts, 8 rbds). Et sur les ailes de son showman, la Chorale réussissait un incroyable doublé.
Marc Salyers, c'est donc avant tout un formidable basketteur. « Il est exceptionnel », approuve Éric Girard, qui devra bien fourbir un plan pour contenir l'incessante activité de l'Américain. A 29 ans, le natif de Chicago n'a jamais paru aussi fort, tutoyant les sommets dans la Loire après une courte pige à Pau en 2004, le temps tout de même d'être - déjà - sacré champion de France, et un passage tout aussi confidentiel à Gravelines. « Il a enfin trouvé l'environnement, le coach et l'équipe qu'il lui fallait », poursuit l'entraîneur strasbourgeois.
Sur la lancée de son étincelante saison passée - 2e marqueur de Pro A (19,1 pts) et 2e à l'évaluation (20,4) -, « T-Marc », dernier rescapé du trident magique qu'il formait avec Dee Spencer et Aaron Harper, explose encore et toujours les compteurs cette année. Deuxième marqueur du championnat (20,2 pts), 2e à l'évaluation (19,6), le musculeux ailier peut enfiler les paniers à huit mètres, comme d'autres les perles ou les inepties. Ce qui lui a valu d'être retenu à double titre pour le dernier All star game, dans le cinq étranger et pour le concours à trois points.

Un carton retentissant contre Fenerbahce

Et puis, et ça ne gâche rien, l'homme à tout faire de la Chorale a aussi démontré sa capacité à enfiler les paniers sur le Vieux Continent, pointant à la 1re place du classement des marqueurs de l'Euroleague (22,4 pts), devant Pekovic et Solomon, en ayant au passage signé un carton retentissant (40 points) contre Fenerbahce, son ancien club. Pas rien, ça. La marque des très grands assurément. La marque Salyers, 1er encore à l'évaluation (23,15).
Aujourd'hui, l'intéressé assure s'être assagi. « Je suis plus calme, j'ai une petite amie ». Et ne score par conséquent plus que sur les parquets. Le vrai danger réside là de toute façon.

Régis Schneider



Pour remplacer Ron Hale, victime d'une rupture complète du tendon rotulien du genou droit, Roanne a engagé l'ailier US Derrick Byars, 24 ans, jusqu'à la fin de la saison. A sa sortie de l'université, Byars (2,02 m) avait été drafté, en juin dernier, en 42e position par les Sixers de Philadelphie (NBA), avec lesquels il n'avait finalement pas joué. Le joueur a disputé quatre matches cette saison avec Cologne (1re division allemande), avant que le club ne dépose le bilan. Il arrivera aujourd'hui en France et fera le déplacement à Strasbourg comme simple spectateur.

La double déception de la semaine dernière (élimination en ULEB Cup et pour la Semaine des AS) doit être rapidement digérée par la SIG. Car la phase retour octroie aux Strasbourgeois un trio de matches absolument capitaux pour atteindre l'objectif des playoffs. Avant de se rendre dans les Mauges, affronter la bête noire choletaire ; avant d'accueillir le meilleur ennemi lorrain, dans un derby chaud-bouillant et après avoir été surclassée par la jeunesse mancelle, la SIG accueille le second représentant en Euroligue, la Chorale de Roanne. Surfant sur la dynamique victorieuse de la saison passée, la Chorale joue à l'unisson et sur tous les tableaux. Auteure d'un parcours difficile en Euroligue (3-10), elle reste néanmoins l'une des places fortes de la Pro A. 3e ex-aequo aux côtés du MSB, Roanne, l'équipe "qui fait un bon début de saison" pour reprendre la rhétorique de Choulet, est incontestablement un adversaire de choix, pour des Sigmen qui viennent d'enchaîner trois défaites (Den Bosch, Le Mans, Zadar).



Fleuron de la Pro A 2006-07, dont elle remporta la semaine des AS et le championnat, la Chorale s'était appuyée sur des individualités exceptionnelles vouées au collectif : le coach de l'année (Jean-Denys Choulet), le MVP de l'année et du Al Star Game (Dewarick Spencer), le MVP de la finale et de la SDA (Marc Salyers). Le staff roannais a réussi à conserver le formidable Marc Salyers, ainsi que l'ossature française de l'équipe. Dès lors, il a fallu chercher d'autres US, et quelques joueurs de complément. Cependant, les blessures et autres méformes ont entraîné beaucoup de mouvement à Roanne.
Le poste 1 est toujours la propriété de Marc-Antoine Pellin, qui dispose, en Pierrick Poupet, d'un alter ego complémentaire.
A l'arrière, Brion Rush a remplacé avec succès Dee Spencer. Plus scoreur et meilleur défenseur, au détriment de la polyvalence, il est l'un des forts joueurs du championnat (4e scoreur et 10e à l'évaluation). A ses côtés, Raphaël Wilson, produit du Centre Fédéral, ramasse les miettes. A tel point que le staff a décidé après les déboires du poste 5 (voir supra), de prendre un autre arrière-ailier. Il s'agit de Ron Hale, lequel vient de se blesser gravement. Il a été remplacé au pied levé par Derrick Byars, qui vient de quitter le club allemand de Cologne. Cependant, ce dernier ne jouera pas samedi.
A l'aile, c'est Adam Hess, moins en vue que Salyers et que Rush, qui assure le boulot, avec un jeu plutôt complet, mais une réussite en berne. Laurent Cazalon, quant à lui, joue les pompiers de service, à l'image d'un Mc Cord chez nous.
A l'intérieur, aux côtés du formidable Marc Salyers, du précieux Pape Badiane et du volontaire William Soliman, le staff s'était orienté sur un pivot américain longiline, Kendall Dartez. Longtemps blessé, limité à ce niveau, il a eu un pigiste médical, en la personne de Norman Nolan, vieux baroudeur qui ne laissa pas un souvenir impérissable. Pour remplacer le pivot US, le staff a donc choisi de prendre un autre extérieur. Dès lors, Laurent Cazalon occupe assez souvent le poste 4.



Après la défaite inaugurale à Pau-Orthez, la Chorale est repartie de plus belle, avec cinq succès consécutifs (SIG, Orléans, Hyères-Toulon, Gravelines, Dijon), avant deux défaites (Le Havre, Le Mans). Face aux autres cadors, le bilan fut mitigé : victoire face à Cholet et Vichy, mais défaites cinglantes à Villeurbanne et à Nancy). Roanne a terminé la fin des matches aller sur trois victoires (Clermont, Paris-Levallois, Chalon).
Si l'on excepte Pau, la Chorale n'a donc perdu que face à d'autres cadors, et se révèle une équipe solide face aux équipes moyennes, ce qu'est pour le moment la SIG.



Avec cette première rencontre des matches retour, il convient de revenir sur le match aller.
Lors de la 2e journée, la SIG se déplaçait dans la Halle André Vacheresse, après une défaite rageante face à Villeurbanne. Seulement, elle ne fit guère illusion, tant la Chorale avait dominé cette rencontre : + 12 à la 10e, + 13 à la mi-temps, + 13 à la 30e pour terminer à 83-73. La Chorale s'était appuyée sur un très bon Brion Rush (20 points à 8/16, 4 rbds, 4 pds), un Salyers dispendieux (18 pts à 7/19, 9 rbds, 3 pds, 6 bps), mais surtout sur un tandem français tonitruant : Pape Badiane et ses 15 pts à 4/7, 7 rbds, 2 pds, accompagné d'un Marc Antoine Pellin d'une efficacité rare (16 pts à 6/7, 2 rbds, 5 pds). A la SIG, Rob Lewin tentait de colmater les brèches (13 pts à 6/6, 4 rbds, 3 ints), John (7 pts à 2/4, 7 rbds, 3 pds) et Eddie (16 pts à 7/14, 2 rbds, 3 pds) se démenaient. Kevin Houston disputait alors sa meilleure rencontre de la saison (11 pts à 3/4, 4 rbds, 3 pds).
Les Roannais avaient fait la différence dans quelques secteurs : le rebond (36 à 27) et l'adresse à longue distance (10/23, soit 44 %, contre 4/16, soit 25 %) notamment.



Comme pour le match précédent, les indicateurs penchent clairement du côté de notre adversaire. La SIG n'a, en effet, l 'avantage que dans trois secteurs : les 3 pts, le différentiel aux rebonds et la défense. Les stats montrent clairement que la Chorale est une équipe résolument tournée vers l'offensive et vers un jeu rapide, mais précis.



De retour de blessure, John aura la lourde tâche de contenir celui qui est probablement le meilleur joueur du championnat. Meilleur scoreur et meilleure évaluation de l'Euroligue, 2e scoreur et 2e évaluation du championnat de France, Marc Salyers est le défi de l'année au poste 4 pour John. Quand on sait l'état de forme de Sacha, c'est bien sur John qu'il faudra compter. Si Salyers est contenu, la tâche strasbourgeoise sera grandement simplifiée.

Avec Laurent Sciarra, Marc-Antoine Pellin (1.70 m, 21 ans) est ce qui se fait de mieux en matière de meneurs français jouant dans l'hexagone. Meilleur défenseur de la Pro A en 2007, Marc-Antoine Pellin est devenu une menace offensive très consistante, avec des pourcentages faramineux, et présente la 10e meilleure évaluation française du championnat : 7.1 pts à 54 % à 2 pts, 50 % à 3 pts, 80 % aux lancers, 2.7 fps, 2.9 rbds, 4.0 pds, 2.0 ints, 1.7 bps pour 11.8 d'évaluation en 30'. Pierrick Poupet (1.89 m, 24 ans), véritable meneur scoreur, après avoir goûté à Bourg et Orléans, est un remplaçant honnête, qui fait tourner la boutique sans véritable impact offensif : 2.9 pts à 50 % à 2 pts, 15 % à 3 pts, 83 % aux lancers, 1.5 fps, 1.9 rbds, 2.1 pds, 1.3 bps pour 3.8 d'évaluation en 14'. Côté SIG, Eddie demeure l'un des éléments les plus réguliers en Pro A : depuis la 9e journée, toutes ses évaluations sont comprises entre 9 et 19. Ses progrès à la passe (5.9 pds/m sur la même période) apportent beaucoup de fluidité au jeu offensif strasbourgeois, sans que son impact personnel ne fléchisse. Gauthier reste le même : il fait tourner l'équipe, défend bien et apporte quelques paniers. C'est ce poste qui nous a mis en difficulté à l'alle. Il faudra impérativement empêcher Pellin d'inscrire des paniers à haut pourcentage. Je dirais égalité sur ce poste.



Succéder à Dewarick Spencer, le MVP du championnat 2006, est un défi incroyable à relever. Et pourtant, Brion Rush (1.86 m, 24 ans) s'en tire plutôt bien. Peut-être un peu moins complet que son prédécesseur, il affiche un goût immodéré pour le scoring, et fait montre de grosses qualités défensives : 18.7 pts à 53 % à 2 pts, 32 % à 3 pts, 83 % aux lancers, 3.6 fps, 4.1 rbds, 3.5 pds, 1.9 ints, 1.9 bps pour 17.0 d'évaluation en 33'. Afik aura donc la lourde tâche de contenir Rush tout en apportant offensivement. Dans une équipe en manque de créateur, Afik a un rôle fondamental à jouer. Il faudra qu'il puisse apporter sur les deux tableaux. Tâche difficile s'il en est. Dans une configuration plus grande, on peut imaginer voir Derrick défendre sur Rush et John sur Hess. Avantage Roanne sur le poste 2.



Dans l'ombre de Rush et de Salyers, Adam Hess (2.01 m, 27 ans) n'en reste pas moins un ailier très honorable dans le concert de la Pro A. En délicatesse avec son shoot extérieur, il compense par sa hargne aux rebonds et par un jeu très propre : 10.4 pts à 55 % à 2 pts, 28 % à 3 pts, 70 % aux lancers, 2.8 fps, 5.7 rbds, 1.7 pds, 1.1 bps pour 11.5 d'évaluation en 28'. Le couteau suisse roannais, c'est Laurent Cazalon (1.93 m, 28 ans). Véritable energizer en provenance du banc, capable d'évoluer à l'envi sur les postes 3 et 4, Cazalon comble les brèches et peut se révéler très utile en attaque (13 pts, 4 rbds en 21' lors de la dernière journée). Il signe des stats très solides : 6.1 pts à 65 % à 2pts, 34 % à 3 pts, 71 % aux lancers, 1.3 fps, 2.6 rbds, 1.5 pds, 0.5 ints, 0.7 bps pour 7.2 d'évaluation en 14'. Derrick, dans la déroute mancelle, a fait l'un de ses meilleurs matches de la saison. On aura besoin et de sa défense et de son adresse extérieure. Elson, quant à lui, aura surtout pour objectif de faire souffler les cadres. Je dirais avantage Roanne.



On aura bien compris. L'article des Dernières Nouvelles d'Alsace va d'ailleurs dans le même sens : Marc Salyers (2.06 m, 29 ans) est l'une des rares stars du championnat, un véritable showman, capable de renverser les situations les plus improbables, grâce à un jeu très complet : 20.3 pts à 52 %, 29 % à 3 pts, 78 % aux lancers, 4.9 fps, 7.1 rbds, 3.4 pds, 0.8 ctres, 1.5 ints, 3.2 bps pour 19.6 d'évaluation en 35'. William Soliman (2.03 m, 28 ans) joue un rôle similaire, se concentrant sur les basses oeuvres : 2.9 pts à 40 % à 2 pts, 77 % aux lancers, 2.4 pts, 0.5 ctres, 0.7 bps pour 3.7 d'évaluation en 12'. Sacha, en dedans ces temps-ci, devra impérativement se ressaisir et apporter au moins défensivement. John, de son côté, a montré de l'envie et de l'énergie pour son retour. Il sera indispensable, comme à chaque fois qu'il faut lutter. Avantage Roanne.


Roanne dispose en Pape Badiane (2.11 m, 28 ans) de l'un des meilleurs intérieurs défensifs de la Pro A, tant par son activité que par ses talents d'intimidateurs. Seulement, il ne faut en aucun cas négliger son impact offensif, car il est le 3e scoreur de l'équipe : 10.9 pts à 52 % à 2 pts, 82 % aux lancers, 3.5 fps, 7.1 rbds, 1.5 ctres, 1.0 pds, 0.9 pds, 1.8 bps pour 15.3 d'évaluation en 29'. Sa suspension venant de s'achever, Mohammed Koné (2.11 m, 27 ans) vient densifier la raquette roannaise. Ce sera son premier match sous les couleurs roannaises. Nul doute que sa taille et son envergure seront des arguments face à Aaron Pettway. Le poste 5 est actuellement le poste fort de la SIG. Avec un Aaron Petttway tantôt sublime, tantôt anonyme et un Rob Lewin d'une efficacité rare, la raquette strasbourgeoise est bien gardée et toujours utile. La SIG a l'avantage sur ce poste, à mon sens.



Le chef d'orchestre de la Chorale, c'est Jean-Denys Choulet. Réputé pour sa grande gueule (souvenez-vous de ses déclarations à l'endroit de Dan Mc Clintock, d'Aaron Harper notamment), Choulet est surtout un recruteur avisé, qui a déniché nombre de perles (Jerry Mc Cullough, Marques Green, Dewarick Spencer, Aaron Harper ou Brion Rush pour donner quelques exemples) et le créateur d'un jeu à la Roannaise, fait de première intention, de jeu rapide, de un contre un. Si l'équipe roannaise est si bien conçue et équilibrée, entre des joueurs de devoir remarquables (Pellin, Badiane, Cazalon, Soliman) et des stars (Rush, Salyers, Hess), c'est Choulet qu'il faut remercier. Moins réputé pour ses qualités tactiques qu'un Girard par exemple, Choulet ne doit pas être sous-estimé car il promeut un jeu qui convient parfaitement à ses joueurs, ce qui rend cette équipe si redoutable; dès lors, je ne vois pas Eric avoir l'avantage sur lui. Egalité.


Eliminée de la course des As, la SIG doit viser encore les play-offs. Pour éviter de décrocher, en raison d'un calendrier coton (Roanne, Cholet, Nancy), elle doit tenir son Rhénus et ne pas perdre de point en route. Le match sera donc très difficile. Plus que des considérations tactiques, c'est bien le mental et le physique strasbourgeois qui décideront du sort de la rencontre. Il faudra batailler !

Que le meilleur gagne !

Présentation sympathique, avec le portrait de Salyers en plus
Par contre, n'est-il pas question du retour de Mo' Koné ?
Sa suspension s'arrête........aujourd'hui, le 26 janvier

A noter que Laurent Cazalon est Alsacien, il est apparut cette année dans le classement des sportifs Alsaciens de l'année.
Je crois même, mais sans certitde, qu'il est de Strasbourg...

Namele a écrit:Présentation sympathique, avec le portrait de Salyers en plus
Par contre, n'est-il pas question du retour de Mo' Koné ?
Sa suspension s'arrête........aujourd'hui, le 26 janvier

Très juste Namele, cela m'avait échappé. Je vais corriger aussitôt.

l'avantage de jouer un dimanche après-midi c'est que généralement le public vient plus nombreux et surtout quand il y a des grosses équipes.et les en auront besoin pour battre roanne.

Par intérêt pour mes voisins nanterriens (Eddis, si tu me lis;) ) , je suis sur lnb.fr le match Limoges - Nanterre.

Il faut croire que la méthode Cousin a retrouvé ses vertus : malmené pendant 25 minutes, Limoges s'est entièrement relancé en passant de la 25e à la 35e un hallucinant 22-0 à Nanterre !

Une des meilleures attaques de ProB s'est retrouvée muette pendant 10 minutes, le temps de passer de 37-55 à 58-55 !! Bon, ensuite, Nanterre semble avoir retrouvé sa fameuse patte à 3pts et la fin du match promet.

kent1 a écrit:A noter que Laurent Cazalon est Alsacien, il est apparut cette année dans le classement des sportifs Alsaciens de l'année.
Je crois même, mais sans certitde, qu'il est de Strasbourg...

Il est Mulhousien mais a été formé à Dijon (il est parti en cadet, quand le MBC a déposé le bilan). Son frère Didier a été champion de France espoir Pro B avec le FCM.

si vous aimez vraiment la SIG, venez nombreux supporter notre équipe. Spectateurs, svp, transformez vous cet après midi, en SUPPORTERS.

Encouragez la SIG du début à la fin, car nos joueurs ont besoin de nous.
Le RHENUS doit se transformer en 6ème homme.


ALLEZ LA SIG LET'S GO LA SIG LET'S GO

Le match vient de démarrer. Je serai probablement bien seul.

2-2 avec deux rebonds offensifs pour Roanne. Derrick et John occupent les ailes.

10-7 pour la SIG, avec une bonne réussite (83 % contre 33 %). Il faut tenir le rebond défensif (3 rebonds offensifs pour Hess).

4 balles perdues de la SIG. Ne laissons pas les Roannais avoir du jeu rapide !

moi a écrit:4 balles perdues de la SIG. Ne laissons pas les Roannais avoir du jeu rapide !

coucou, t'es pas seul!
grosse adresse de la sig pour le moment.......
par contre pas mal de bps.....

23-18 à la fin du premier quart. Grosse adresse strasbourgeoise (71 %), mais déjà 9 rebonds offensifs pour les Roannais !

26-18. Petit écart pour les Sigmen, mais 2e faute de Lewin.

Seul Pettway apporte aux rebonds, pour le moment. Il faut bloquer Koné !

Koné va être dur à jouer : il a en plus un shoot correct à 3pts. Qui pour défendre dessus de façon optimale ?
Aller la SIG !

Quel massacre aux rebonds ! 13 rebonds offensifs en 13' pour Roanne !

16. min

15. min

14. min


???

Roanne tire beaucoup à 3 pts, sans trop de réussite pour le moment.

Heureusement que Pettway tient un peu le rebond défensif !

3e faute d'Aaron. On va souffrir en taille.

8 fautes à 3..

+5 avec ce 3pts d'Eddie

moi a écrit:3e faute d'Aaron. On va souffrir en taille.

on va souffrir car on ne mene que d'un point alors que Roanne a un % tres en dessous du notre

Le record de rebonds offensifs cette saison est de 22. Les Roannais en sont déjà à 16 ! Il va impérativement falloir mieux tenir ce secteur en deuxième période. Car, on n'aura sans doute pas toujours autant l'avantage au niveau de l'adresse (57 à 30 %).