ou l'on reparle de CRAWFORD PALMER

Equipe de France messieurs - Crawford Palmer pour faire l'interface
AFP - 12.02.2008, 16h19

PARIS, 12 fév 2008 (AFP) - L'ancien international Crawford Palmer a officiellement intégré mardi l'encadrement de l'équipe de France masculine de basket-ball en tant que manageur sportif pour servir notamment d'interface avec les Etats-Unis et les clubs NBA.

Né aux Etats-Unis, Crawford Palmer a porté à 47 reprises le maillot de l'équipe de France avec laquelle il a notamment remporté la médaille d'argent aux JO-2000 de Sydney.

"De par sa double culture, il nous apportera beaucoup", a souligné le président de la Fédération française (FFBB) Yvan Mainini. "Crawford se prépare à sa reconversion depuis deux ans et demi et son intégration était prévue depuis plusieurs mois", a complété le DTN Jean-Pierre De Vincenzi.

"Il aura pour rôle de représenter l'équipe de France à l'étranger mais aussi de servir de ciment entre le coach et les joueurs", a ajouté le DTN au sujet de Palmer qui avait fini sa carrière de joueur sur un titre de champion de France avec Strasbourg en 2006.

On aura pas l'aura de Rigaudeau dans cette nouvelle EdF, mais celle du Craw : ça c'est une bonne nouvelle pour l'equipe fanion du basket hexagonal !
Et dire qu'on ne lui propose rien à la SIG...

DNA du 13 février 2008

Crawford Palmer, l'interface
L'ancien international Crawford Palmer a officiellement intégré hier l'encadrement de l'équipe de France de basket-ball en tant que manageur sportif pour servir notamment d'interface avec les États-Unis et les clubs NBA.
Né aux États-Unis, Crawford Palmer a porté à 47 reprises le maillot de l'équipe de France avec laquelle il a notamment remporté la médaille d'argent aux JO-2000 de Sydney.
« De par sa double culture, il nous apportera beaucoup », a souligné le président de la Fédération française (FFBB) Yvan Mainini. « Crawford se prépare à sa reconversion depuis deux ans et demi et son intégration était prévue depuis plusieurs mois », a complété le DTN Jean-Pierre De Vincenzi.
« Il aura pour rôle de représenter l'équipe de France à l'étranger mais aussi de servir de ciment entre le coach et les joueurs », a ajouté le DTN au sujet de Palmer qui avait fini sa carrière de joueur sur un titre de champion de France avec la SIG en 2006.

20 Minutes du 13 février 2008

« Ça va être chaud et très intéressant »
Ex-pivot franco-américain (37 ans) de la SIG, champion de France 2005, nommé hier manager sportif de l'équipe de France.

Quel sera votre rôle exact dans le staff de l'équipe de France ?
Je vais m'occuper de beaucoup de choses, comme faire la liaison avec les médias et m'impliquer dans la vie du groupe. Je vais représenter l'équipe de France à l'étranger et je serai en relation avec les joueurs évoluant en NBA. Ça va être très intéressant et assez chaud, parce que les qualifications pour l'Euro 2009 vont vite arriver.

Serez-vous une sorte d'interface avec les « Français d'Amérique » ?
En quelque sorte. Je pense que cela fait un moment que les dirigeants de la Fédé sentaient ce besoin de nouer des liens avec eux et leurs clubs. D'ailleurs, on a déjà parlé de la possibilité de créer à l'avenir une antenne du basket français aux Etats-Unis. Ce serait une sorte d'aboutissement de m'en charger. Mais on n'en est pas là. Je suis déjà très heureux de pouvoir rendre service.

Comment se sont déroulées les tractations ?
Depuis ma retraite de joueur en juin 2006, j'avais noué des contacts avec la Fédé, même si à l'époque on parlait d'une possible reconversion à la SIG. Comme ça ne s'est pas fait, Jean-Pierre de Vincenzi (le directeur technique national) m'a proposé de commencer des formations (en management du sport à l'Essec à Paris et en management de club sportif professionnel à Limoges). La proposition officielle est arrivée après la démission de Claude Bergeaud.

Recueilli par Jérôme Sillon - ©2008 20 minutes

DNA du 16 février 2008

«Un challenge excitant»
Nouveau « manager sportif » de l'équipe de France, l'ancien capitaine de la SIG est de passage en Alsace. Le temps de se rendre au Rhenus pour effectuer le tirage au sort de la coupe de France et d'évoquer son nouveau rôle au sein des instances du basket français.

- Le public strasbourgeois vous a réservé un bel accueil hier soir, ça vous a touché ?
- J'étais très ému oui, c'était chouette. J'ai connu tellement de bonheur dans cette ville, dans cette salle... En plus la SIG a gagné et je crois que j'ai eu la main heureuse pour elle en coupe (lire ci-contre), donc tout va bien.

- On vous avait quitté en août 2006 en basketteur retraité et futur étudiant, on vous retrouve aujourd'hui « manager sportif » de l'équipe de France, ça fait une sacrée promotion...
- C'est tout de même quelque chose qui était dans l'air depuis presque deux ans. Quand j'ai arrêté le basket, la Fédération m'avait contacté avec l'idée que je devienne un jour une sorte d'« ambassadeur » de l'équipe de France auprès des joueurs qui évoluent en NBA.
Le projet s'est affiné au fil du temps et a évolué vers ce poste de manager sportif. Avec les changements qui devaient avoir lieu dans la sélection, les dirigeants de la «Fédé» se sont dit que je pourrais rendre service.

- Mais « manager sportif » ce n'est pas « directeur sportif », alors en quoi consistera exactement votre rôle ?
- Il s'agira de mettre de l'huile dans certains rouages, de faciliter les relations entre les clubs de NBA et de NCAA (le championnat universitaire) et de «faire le tampon» avec les joueurs évoluant à l'étranger. Je vais d'ailleurs me rendre aux États-Unis très prochainement pour rencontrer les Tricolores qui y évoluent.

- Ce sera votre seule fonction ?
- Non. Je serai aussi l'interface entre l'équipe et la presse ainsi qu'un relais pour l'entraîneur. Je vais également aider Patrick Beesley qui est et reste directeur sportif, nous serons complémentaires. Je vais faire un peu de représentation aussi, selon les besoins. C'est un poste à multiples facettes qui va encore évoluer au fur et à mesure des attentes de Michel Gomez.

- Justement, Michel Gomez, le nouveau sélectionneur, a un contrat de huit mois est-ce aussi votre cas ?
- Non, je vais signer un CDI dans les semaines qui viennent. L'idée générale est qu'une partie du staff reste en place afin de conserver une assise, une cohérence dans le temps. Que tout le travail effectué ne soit pas complètement remis en question au moindre changement d'homme.

- Pourquoi ne pas avoir commencé par mettre votre expérience au service d'un club avant d'intégrer la Fédération ?
- Ce sont les circonstances qui ont décidé. Une reconversion à la SIG avait un moment été envisagée, mais il n'y a pas eu de suite. Et puis, l'opportunité de travailler avec la «Fédé» s'est présentée, j'en suis ravi.
C'est un challenge extrêmement excitant, surtout avec les qualifications pour l'Euro qui sont une échéance capitale pour nous. La France et le basket français m'ont beaucoup donné, c'est une manière de rendre un peu en mettant mon expérience au service de la Fédération, donc de tous les clubs.

- Vous continuez les études redémarrées après votre carrière ?
- Oui, j'achève à la fin du mois de mars un Mastère «sports management et stratégie d'entreprises» à l'Essec et j'ai démarré en octobre un autre Mastère de manager sportif au Centre de droit et d'économie de Limoges.

- Pas de regrets d'avoir arrêté votre carrière alors que vous auriez pu jouer encore une ou deux saisons de plus ?
- Aucun. J'aurais pu continuer c'est vrai, mais je n'avais pas envie de jouer ailleurs qu'à Strasbourg. Bon, la vie a fait que finalement nous avons quand même dû déménager pour nous installer dans le sud de la France, mais dès que je reviens ici j'ai l'impression de ne jamais être parti. Je m'y sens chez moi.

Propos recueillis par Pascal Coquis

A noté que notre bon vieux Craw nous a offert un tirage plutôt "clément" pour les 16è de finale de la Coupe de France.