PRO A 20 ème Journée : SIG 42 - Paris-Levallois 44

DNA du 27 février 2008

Rechute pour Nissim
L'ailier franco-israélien de la SIG, Afik Nissim, a passé, hier, une IRM pour évaluer la gravité de la blessure, dont il a été victime à l'entraînement jeudi dernier.
L'examen a révélé une lésion à la cuisse, à l'endroit même où il avait été blessé le 1er février dernier, dans les derniers instants du match remporté à Cholet (69-71). « On doit faire un point avec le staff techique ce soir (ndlr : hier soir), a révélé le docteur Nicolas Sarbacher dans l'après-midi. Mais étant donné que c'est un problème musculo-tendineux, on peut songer à une absence de quatre à six semaines ».
Autant dire que « Chichi » ne retrouvera, au mieux, le groupe d'Éric Girard qu'à l'occasion de la venue de Dijon, au Rhenus, le 29 avril, pour le compte de la 23e journée de la saison régulière. La SIG devra faire sans lui pour au moins quatre matches, trois dans le cadre de la pro A, un en coupe de France

L'Alsace du 27 février 2008

SIG : Nissim out 4 à 6 semaines. Jeudi dernier, Afik Nissim, blessé en fin d’entraînement, quittait le Rhénus en boitant bas. L’IRM pratiquée hier matin a révélé une récidive musculo-tendineuse aux ischio-jambiers droits. En d’autres termes, l’arrière israélien a rechuté. Il s’était pourtant entraîné normalement en début de semaine dernière. « Quand c’est en début d’entraînement, on dit que c’est parce que le muscle est froid », avance le médecin du club, Nicolas Sarbacher. « On cherche toujours des explications… Afik m’a dit qu’il a reçu un coup d’épaule dans le jeu et son muscle s’est contracté pour rétablir l’équilibre. Il se trouve que c’est exactement au même endroit. » La faute à pas de chance en quelque sorte. Nissim sera absent des parquets pour une durée de 4e à 6 semaines, avant de reprendre progressivement

On est vraiment maudits cette saison !!

Finalement notre classement est un bon classement compte tenu de cette saison + que cahotique !

Dites-vous que vous venez de faire vos 2 meilleurs matchs de la saison sans lui, maigre consolation je l'avoue

D'un côté comme de l'autre des Vosges ont en chie avec les blessures. Va falloir penser à mutualiser sur un staff médical de haute tenue à ce rythme là.

Avec toutes les blessures que l'on commence a accumulées depuis le début de la saison et en comptant encore les cas Lewis et King, on peut dire que c'est un petit miracle d'être a cette place! J'espère que l'absence de Nissim ne sera pas trop handicapente et pour ça il faudra observé attentivement le retour en forme de Houston!

DNA du 28 février 2008

Derrick prend du galon
Auteur d'un plus que probant quatre sur six à 6,25 m à Clermont, Derrick Obasohan s'est emparé de la tête du classement des joueurs de Pro A les plus adroits à trois points. Il devance l'ancien Strasbourgeois Hrvoje Perincic.
OBASOHAN. - Il a encore inscrit quatre paniers primés - en six tentatives - à Clermont samedi dernier. Portant ainsi son total à 42 réussites pour 89 tirs depuis le début de la saison. Derrick Obasohan vient du même coup de prendre la tête du classement des joueurs de Pro A les plus adroits à trois points.

« Saine concurrence »

Crédité de 47,19% de réussite à 6,25 m, le Nigérian, qui tourne à 16/27 dans cet exercice lors des six dernières rencontres et même à 7/11 au cours des deux dernières sorties, devance l'ex-Strasbourgeois Hrvoje Perincic (Toulon, 45,26 %) et Yohann Sangare (ASVEL, 42,47 %).
Pour Éric Girard, le retour de Houston n'est peut-être pas étranger à ce regain de forme. « Kevin apporte une concurrence saine à ce poste. Et Derrick, ça le booste... », sourit le coach strasbourgeois. Sacha Giffa pointe, lui, à la 4e place du classement des plus redoutables gâchettes à longue distance avec une réussite de 42,47 % (31/73).
PETTWAY. - Un autre Strasbourgeois truste la 1ere place d'une catégorie statistique. « Air Aaron » Pettway domine en effet toujours le classement des meilleurs dunkeurs du championnat français, avec une moyenne de 2,07 smashs/match. Le pivot strasbourgeois précède David Simon (Dijon, 1,89) et Pape Badiane (Roanne, 1,21).
Son compère de la raquette alsacienne, Rob Lewin, n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de martyriser les arceaux. Avec 1,11 dunk/match, l'ancien Rémois se hisse au 5e rang de ce classement. Les duettistes se distinguent aussi au « Get back baby contest », toujours dominé par Dounia Issa (Vichy) : Lewin est le 10e contreur de Pro A (1/match), talonné de près par Pettway, 11e avec 0,93 « bâche » par rencontre.
NISSIM. - La rechute d'Afik Nissim ne trouve pas vraiment d'explications plausibles. D'autant qu'elle est intervenue à la fin d'une séance d'entraînement. « Les délais de cicatrisation avaient été respectés. Huit jours de repos supplémentaires n'auraient rien changé », rappelle encore le Dr Nicolas Sarbacher, médecin référent de la SIG. Victime d'une nouvelle lésion musculo aponévrotique, « une récidive aux ischio-jambiers » (DNA d'hier), le Franco-Israélien devra observer quatre semaines de repos strict et repassera une IRM de contrôle le 18 mars.

La glissade parisienne

McCORD. - Comme les grands vins, il se bonifie avec les années. L'inoxydable John McCord a soufflé ses 35 bougies mardi. En attendant de rebaptiser le Rhenus Sport du nom de l'emblématique capitaine ou de lui ériger une statue pour les bons et loyaux services rendus depuis quatre ans, la SIG invite les supporters à lui souhaiter un « happy birthday » en envoyant un mail à l'adresse suivante : marketing@sigbasket.fr
GADIN. - Paris-Levallois, adversaire de la SIG après-demain au Rhenus, n'est pas au mieux. Samedi dernier, sous les yeux du triple champion d'Europe, le coach israélien Pini Gershon - tout juste débarqué d'Olympiakos -, le club de la capitale a concédé sa sixième défaite d'affilée face à Chalon (64-75). Le « PL » n'en finit pas de dégringoler au classement où il vient d'être rejoint à la 13e place par Dijon, vainqueur à Nancy.

R. Sch

Justement, cette blessure de Nissim sera peut être un mal pour un bien.
Je m'explique : Nissim était, on peut le dire, indispensable au groupe depuis quelques semaines déjà. Un joueur capable de débloquer des situations en scorant ou en créant pour Pettway la plupart du temps.
Mais comment en est-il arrivé à cet état de forme ? Je crois que c'est surtout avec les nouvelles résponsabilités qu'il a eu dernièrement....en l'absence de Houston
Ce dernier pourrait donc profiter de la situation inverse pour avoir du temps de jeu, un rôle plus important, et retrouver la forme avec plus de compétition que prévu.
D'un autre côté, Nissim reviendra peut être un peu à court de cette compétition, mais avec presque 6 semaines de repos, il sera plus frais.

Ceci n'est qu'une théorie peut être idéalisée mais, je trouve que ça a du sens

C'est sûr qu'on positive comme on peut

afik, il sera tout frais pour les pos...............
et je suis sur qu'il a envie de tous nous emmener à Bercy!

pour revenir à des choses plus serieuses, on observe avec plaisir les tres bonnes stats des sigmen dans le domaine de l'adresse, que cela soit à l'interieur avec Aron, john et Rob ou à l'exterieur avec Derrick et Sacha......et c'est bien sur un point qui permet d'envisager les choses de manière positive....

Présentation du match sur le site off

http://www.sigbasket.eu/modules/news/article.php?storyid=531&location_id=32&topicid=23

DNA du 29 février 2008

Paris, le mauvais film
Entre valse des entraîneurs et glissade au classement, le tout nouveau Paris-Levallois, hôte du Rhenus demain, traverse une saison agitée. Alors qu'il ambitionnait de jouer les premiers rôles, le club francilien reste sur six défaites de rang et flirte désormais dangereusement avec la zone rouge. Paris ne fait (déjà) plus rêver.
Un budget ronflant de 4,9 millions d'euros, des acteurs confirmés (Akpomedah, Gray, Golemac), un nouveau cadre (juridique) : le générique avait mis l'eau à la bouche. Cette fois, ce devait être la bonne, l'an un de la renaissance d'un grand club dans la capitale, ardemment souhaitée par les instances du basket français.
En fusionnant avec le voisin Levallois, Paris ne pouvait que rejouer les premiers rôles, renouer avec son glorieux passé et viser, dans un avenir plus ou moins proche, un cinquième titre de champion, après celui conquis en 1997 par les Sciarra, Dacoury, Risacher et autres JR Reid. Il ne pouvait en être autrement.

Gaillard, puis hagard

Porté sur les fonts baptismaux l'été dernier, le tout nouveau Paris-Levallois (PL) se présentait gaillard sur la ligne de départ. Cinq mois plus tard, le club francilien, hagard, a tiré un trait sur ses desseins de grandeur. Paris est tragique et se trouve plus près de la zone de relégation que de cette coupe d'Europe que Patrick Balkany, le toujours fanfaron maire levalloisien, rêvait de brandir.
S'il avait, pour sa part, plus sobrement espéré accrocher le Top-8, Essar Gabriel n'en fait pas moins profil bas. « La réalité sportive est moins glorieuse que prévu. Et il faut reconnaître que se qualifier pour les play-offs relèverait désormais de l'exploit », indiquait cette semaine le président d'un « PL » qui n'a plus rien du poids lourd annoncé à la rentrée et vient encore de changer d'entraîneur.
Les résultats mitigés du début de saison avaient déjà précipité, en décembre, le départ du coach Elias Zouros, retourné en Grèce au Panellinios. Après l'intérim victorieux assuré au Mans par son adjoint Jean-Marc Dupraz, l'hydre parisienne débauchait Ron Stewart (Brest), un ancien des deux maisons puisqu'il coacha Levallois de 1995 à 1999, avec à son palmarès deux finales de Coupe de France, puis le Paris Basket Racing en 2000-01.
Mais en plus de faire couler pas mal d'encre en Bretagne, puisque celui qui lança Tony Parker et couva Joakim Noah avait invoqué des « raisons familiales » pour démissionner, l'accostage de Stewart en Ile-de-France n'empêchait pas le Titanic parisien de sombrer un peu plus. Adepte d'un style plus offensif que son prédécesseur, le New-Yorkais ne disposait sans doute pas de l'effectif lui permettant d'appliquer ses préceptes. Et les renforts de Baker et de Ffriend ne suffisaient pas à changer la donne.

« La peur de perdre »

Déjà guère enviable, la situation du « PL » ne s'arrangeait pas. Et cinq défaites de rang scellaient le sort de Stewart, débarqué à son tour. « Dans les fins de match, on a plus vu la peur de perdre que l'envie de gagner », déclarait alors le vice-président Antoine Rigaudeau. Jean-Marc Dupraz, champion d'Europe avec Limoges en 1993, était du coup rappelé à la barre la semaine dernière.
Ce simili électrochoc n'empêchait pas les Parisiens de concéder un sixième revers d'affilée contre Chalon (64-75). Dupraz : « L'équipe que j'ai coachée en décembre n'était pas aussi atteinte psychologiquement ». Hôte du Rhenus demain, le « PL », 13e avec une unité d'avance sur Gravelines, premier relégable, se trouve désormais au bord de la falaise qui conduit en Pro B. « On a notre destin entre les mains », assure Essar Gabriel, qui veut encore croire au happy-end.
Cédric Klapisch aurait, lui, toutes les peines du monde à sublimer ce Paris-là.

Régis Schneider

20 Minutes du 29 février 2008

La SIG a le top 5 dans le viseur

Trajectoires opposées. Le duel entre Strasbourg (6e) et Paris-Levallois (14e) comptant pour la 20e journée de Pro A, demain soir (20 h) au Rhenus Sport, mettra aux prises deux équipes aux dynamiques inverses. Si les coéquipiers d'Aaron Pettway restent sur trois victoires de rang et même neuf lors de leurs onze derniers matchs, les joueurs de la capitale viennent de concéder six défaites d'affilée. « Sur le papier, avec son effectif qui a déjà été plusieurs fois réajusté, Paris aurait dû pouvoir jouer les play-offs sans soucis, estime le coach strasbourgeois Eric Girard. Nous, il faudra confirmer qu'on est en train de franchir un palier. L'objectif du week-end, c'est de se rapprocher de la 5e place et de peaufiner le retour de Kevin Houston. Il était sorti frustré du déplacement à Clermont [succès 53-86], car il avait peu joué en raison des fautes. » La SIG, qui est privée pour un mois de son arrière Afik Nissim (déchirure à une cuisse), devrait pouvoir compter sur Rob Lewin. Souffrant d'une béquille à une cuisse, le pivot US ne s'est pas entraîné de la semaine. Mais il devrait être opérationnel.

J. S. - ©2008 20 minutes

Après deux probants succès face au SLUC (98-73) et à Clermont (53-86), la SIG accueille le Paris-Levallois Basket pour le compte de la 20e journée de Pro A. Après des débuts honorables (5-5 après 10 journées), le PLB a sombré (1-8 depuis lors). La valse des entraîneurs et les nombreux réajustements d'effectif n'ont pu endiger cette descente aux Enfers. Malgré un budget conséquent, qui se traduit dans des individualités de haute volée, le PLB ne parvient pas à jouer en équipe et joue la peur au ventre. Tout le contraire d'une SIG euphorique, qui démontre ces derniers temps qu'elle est candidate aux play-offs, voire plus. Un succès parisien permettrait au club de la capitale de quitter provisoirement la zone dangereuse. Un succès alsacien permettrait à la SIG de continuer sa remontée au classement, avant le périlleux déplacement au Colisée de Chalon.



Que de changements depuis ne serait-ce que le match aller ! En effet, le staff a considérablement été modifié : Elias Zouros a quitté la capitale. Il a été remplacé par Ron Stewart, qui vient de quitter lui aussi le club. Maintenant, c'est Dupraz qui préside aux destinées du club francilien.

Parmi les joueurs, la constance n'a pas été de mise. Succédant au fantasque Branko Milisavljevic, Maurice Baker, après quelques joueurs essayés sans succès, est venu prêter main forte à Vincent Mouillard à la mène.

A l'arrière, Je'Kel Foster et Wilfrid Aka comblent toujours le poste.

A l'aile, Moshe Mizrahi a trouvé davantage de temps de jeu depuis le départ de Zouros, au détriment de Kelvin Torbert, bien loin de son niveau burgien.

A l'intérieur, Golemac parti, le staff a joint aux Taj Gray, Michel Jean-Baptiste Adolphe et Cyril Akpomedah le pétulant Kimani Ffriend.



Le PLB a démarré le championnat par une invincibilité à la maison : la SIG y avait d'ailleurs perdu, dans un match de folie sur lequel je reviendrai. En revanche, à l'extérieur, le PLB était impuissant.
Résultat, après 10 journées, le PLB occupait une place moyenne, auréolé d'un bilan de 5 victoires (Cholet, Clermont, Strasbourg, Pau-Orthez, Hyères-Toulon) pour 5 défaites (Nancy, Vichy, Chalon, Dijon, Gravelines-Dunkerque)
Seulement, depuis lors, ce n'est plus la même limonade. En effet après deux défaites (Orléans, le Havre), le PLB a certes réussi l'exploit de l'emporter à Antarès (71-75). Mais ce ne fut qu'un feu de paille. Car la série engagée par la suite est toujours en cours : 6 défaites consécutives. Le calendrier n'a certes pas été clément (Roanne, Villeurbanne, Nancy, VIchy notamment), mais la défait à Clermont et celle enregistrée face à Chalon font "mal aux dents", pour parler comme Cozette.
Aussi, moins d'un an après sa naissance, le PLB est menacé de relégation, d'autant que Gravelines fait de la résistance, que Pau-Orthez semble appeler à rejoindre le ventre mou et que Dijon semble aller un peu mieux. Pour ne pas suivre Clermont en Pro B, le PLB se doit de regagner : cela passe par un succès au Rhénus.



Pour ce faire, le PLB pourrait se rappeler du match aller. Véritable festival offensif (47-43 à la mi-temps, avec des équipes ultra adroites à 3 pts), le match aller avait offert un duel formidable entre les deux meneurs, Eddie Shannon côté SIG (21 pts à 5/6 à 3 pts, 5 pds, 3 rbds) et Branko Milisavljevic côté PLB(24 pts à 4/6 à 3 pts, 6 fps). La différence avait résidé dans la gestion des deux équipes (17 pds pour 9 bps côté PLB contre 16 pds pour 16 bps pour la SIG), ainsi que sur l'agressivité offensive (23 lancers tirés par Paris contre 6 pour la SIG). L'excellente adresse extérieure (13/23) n'avait pas contrebalancer la domination intérieure des locaux (50 % contre 41%).
La SIG devra donc réussir à bloquer les individualités parisiennes, qui n'ont rien à envier à leurs homologues strasbourgeoises. Toutefois, l'équipe francilienne manque de cohésion et de solidarité.



Comme on le constate, la SIG domine globalement dans les différentes statistiques. En affinant, on voit une nette domination aux rebonds. La SIG dispose d'une défense un peu meilleure. En attaque, le Paris-Levallois Basket est particulièment solide à 2 pts, mais pâtit d'un pourcentage aux lancers francs désastreux. Aussi, envoyer les Parisiens aux lancers semble une bonne solution, en cas de panier facile en dessous.



J'ai choisi d'isoler le duel très spectaculaire entre deux des plus grands showmen du championnat. Taj Gray reste sur une sortie anecdotique (3 pts, 4 rbds). Nul doute qu'il souhaitera se relancer. Face au meilleur dunker du championnat, le marsupilami Aaron Pettway, Gray livrera un duel en haute altitude. Quant à Aaron, il reste sur deux matches solides (16 pts, 13 rbds contre Nancy ; 11 pts, 9 rbds à Clermont). Un duel spectaculaire en somme !

Forte de ses neuf succès en onze rencontres, la SIG reçoit, ce soir, un Paris-Levallois aux abois. Entre deux équipes aux résultats diamétralement opposés, les similitudes sont pourtant plus nombreuses qu'il y paraît. Et les Strasbourgeois, privés de Nissim et, peut-être, de Lewin, se méfient du réveil parisien.

De prime abord, il n'y a guère que Michel Jean-Baptiste Adolphe pour faire peur. Et encore sur la base de critères éminemment discutables puisque son jeu un peu frustre ne fera jamais de lui une menace de premier ordre. Seul rescapé de l'effectif levalloisien de la saison dernière, le colosse martiniquais, au demeurant un garçon absolument charmant, peut donc à la rigueur intimider avec son physique brut de décoffrage et son sourire à la Jaws.

Le bon docteur Je'Kel - Foster - ne peut pas tout faire tout seul

Mais pour le reste, le Paris-Levallois en haillons qui se présente ce soir au Rhenus n'a pas, à première vue toujours, de quoi donner des sueurs froides aux Strasbourgeois. Rejoint depuis peu par le pivot Kimani Ffriend - passé par l'Hapoel Jérusalem, Besiktas et Bamberg tout de même -, le club francilien reste sur six revers de rang qui l'ont plongé dans des affres de perplexité et dans les bas-fonds du classement par la même occasion. Et le bon docteur Je'Kel - Foster -, capable de se muer en Mister Hyde en attaque (15 pts de moyenne), ne peut évidemment pas tout faire tout seul.
Forte de ses neuf succès en onze sorties et « toujours pas rassasiée » aux dires même de son coach, la SIG se trouve elle dans une dynamique en tous points inverse. Ce qui tendrait à laisser croire que l'échéance du jour ne constitue qu'une simple formalité, de celles que l'on expédie rapidement. Éric Girard aborde pourtant ce rendez-vous « très méfiant et relativement inquiet ». Un discours qui n'est « pas de circonstance », juge bon de préciser le coach, et dicté par un tas de raisons d'ailleurs.
Il y a d'abord ces contrariétés - blessure de Lewin, panne de courant... - qui, hier matin, ont perturbé la mise en place de la rencontre (lire aussi ci-contre), laissant comme « un sentiment de travail inachevé ». Il y a ensuite les « similitudes » entre les deux formations qui font que la SIG ne défiera « peut-être pas sa soeur jumelle », mais un quasi reflet tout de même. Un meneur et deux ailiers US, un backup international français à la mène, un poste quatre « avec le même profil et la même expérience », un pivot américain : il y a effectivement plus qu'un petit air de ressemblance. « Il ne faut surtout pas sous-estimer cette équipe. Leur dernière victoire au Mans montre tout le potentiel de ce groupe ».
Et puis, par dessus tout, le coach strasbourgeois se méfie comme de la peste d'un toujours possible réveil parisien. « C'est une grosse équipe, avec un gros budget. C'est impensable qu'ils ne proposent pas un basket cohérent à un moment donné ». Surtout que les dirigeants du « PL » ont fait preuve d'assez de patience pour ne pas exiger à présent un retour sur investissement. « Je connais assez bien Antoine (Rigaudeau) pour savoir qu'il a dû regarder les mecs dans le blanc des yeux. Et certainement pas pour leur raconter une histoire douce », ajoute Éric Girard.

« Le collectif et l'état d'esprit sont en notre faveur »

Dans ces conditions, l'escouade alsacienne sait que sa marge de manoeuvre est réduite, « surtout si un ou deux grains de sable viennent s'ajouter aux défections qu'on a déjà ». Mais parce que « le collectif et l'état d'esprit sont en notre faveur », Sacha Giffa et ses coéquipiers entendent bien ne pas laisser aux Parisiens « la possibilité d'imaginer un seul instant pouvoir se refaire la cerise ». Ce n'est tout de même pas un petit coup d'effroi qui va venir gripper une si belle mécanique.

Régis Schneider



Déjà privée d'Afik Nissim, la SIG pourrait aussi devoir faire sans Rob Lewin. Victime d'une béquille à Clermont, l'intérieur jamaïcain a repris l'entraînement hier matin seulement. Mais un nouveau coup reçu au même endroit l'a obligé à écouter la séance.
Plus que la panne de courant qui a plongé le quartier du Rhenus dans le noir en fin de matinée, contraignant les Strasbourgeois à interrompre un temps leur practice, c'est bien ce nouveau coup du sort qui contrariait le plus Éric Girard. « Si Rob ne joue pas, ça va nous compliquer la tâche. Et s'il n'est pas à 100%, ce sera de même embêtant car c'est un joueur qui mise d'abord sur son physique ».





La SIG (6e) reçoit ce soir, à 20 h, une équipe de Paris-Levallois (14e) en perdition depuis quelques semaines. Strasbourg, diminué, devra néanmoins se méfier de la bête blessée, susceptible de retrouver tout son potentiel à n’importe quel moment.

Il y a des semaines où la scoumoune s’invite et prend un malin plaisir à squatter votre salon. Et les fauteuils rouges du Rhénus sont semble-t-il à son goût. Après la rechute d’Afik Nissim (cuisse droite) jeudi dernier et son indisponibilité pour le mois à venir, c’est Rob Lewin qui a dû écourter sa séance hier matin en raison d’une nouvelle béquille reçue à l’endroit même où il avait été touché face à Clermont. Allongé cinq minutes sur le parquet strasbourgeois, l’intérieur a suivi la fin de l’entraînement une poche de glace strappée autour de la jambe. Et comme la poisse aime bien rigoler, tout le quartier a été plongé dans l’obscurité pendant une dizaine de minutes, obligeant les Strasbourgeois à travailler pratiquement à l’aveugle.
« J’ai un vrai sentiment d’inachevé », racontait Éric Girard une fois la lumière revenue. « Je suis très méfiant et relativement inquiet quant à la tournure des événements, entre la blessure de Rob et cette coupure de courant… » Pas superstitieux pour un sou — mais une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule — le coach redoute surtout que les Parisiens choisissent leur déplacement en Alsace pour se relancer. « C’est une grosse équipe avec un gros budget. En début de saison, tout le monde les voyait devant nous… Ils ont changé trois fois d’entraîneur. Il est impossible que cette équipe ne refasse pas rapidement un basket cohérent. Et je n’oublie pas que leur dernière victoire, c’était au Mans ». Avant d’enchaîner six défaites de suite.

Un potentiel physique à contenir

Face à une équipe terriblement similaire à la sienne, Girard craint aussi le déficit d’impact dans la raquette si Lewin venait à renoncer (une décision sera prise juste avant le match). « C’est un joueur qui joue beaucoup sur ses qualités physiques », précise Girard. « Il peut " tricher " sans trop pénaliser l’équipe car il est intelligent, mais ça tombe vraiment mal quand on voit le potentiel physique de Paris ». Avec Gray (5,6 rbds, 1,6 ctr), Akpomedah (4,9 rbds, 1,7 ctr) et le « petit » nouveau Kimani Ffriend (2,11 m), la raquette parisienne a belle allure. Et après la reprise du club par le duo Essart-Rigaudeau, elle devait même l’emmener en play-offs…
Lewin absent, donc. Le problème pour Girard, c’est de « voir combien de temps peut tenir Pettway sur le parquet », que ce soit en termes d’investissement physique ou en termes de fautes concédées.
Éric Girard ne verse toutefois pas dans le catastrophisme. La 5e place est à portée de main et il peut s’appuyer « sur un collectif, un état d’esprit. Je vois des joueurs franchir un pallier individuellement dans une équipe qui a faim. » Le gibier parisien, s’il reste dangereux, représente un bien beau festin.

SIG : 4. Aaron Pettway ; 5. Gauthier Darrigand ; 6. Elson Mendy ; 8. Issife Soumahoro ; 9. Dominique Gentil ; 10. Sacha Giffa ; 12. John McCord ; 13. Derrick Obasohan ; 14. Eddie Shannon ; 15. Rob Lewin. Coach : Éric Girard
Paris-Levallois : 4. Andrew Albicy ; 5. Vincent Mouillard ; 6. Maurice Baker ; 7. Kelvin Torbert ; 9. Moshë Mizrahi ; 10. Je’Kel Foster ; 11.Wilfried Aka ; 12. Cyril Akpomedah ; 13. Taj Gray ; 14. Adolpe Jean-Baptiste ; 15. Kimani Ffriend. Coach : Ron Stewart.

Sébastien Ruffet

Si Lewin venait à déclarer forfait, ce serait une tuile supplémentaire. Je n'ai rien contre Pettway, mais Lewin est plus regulier et plus consistant. Pettway il est bien pour ses coups d'éclats et ses dunks, mais pour la défense ce n'est pas le même niveau.

On risque d'avoir beaucoup besoin de John en 4, ce qui devrait donner du temps de jeu supplémentaire à Kevin à l'aile.

C'est vrai qu'avec Rob Lewin forfait, ça n'est plus la même histoire pour contenir Taj Gray par exemple...
Mais bon, si Aaron Pettway marque plus de points que ce que score son vis à vis (comme c'est le cas en ce moment), ça ira. Et il pourra quand même le gêner...
En tout cas, heureusement qu'on a pas deux matchs par semaine en ce moment

Rob est sur la feuille de match. Jouera-t-il ?

11-6 pour les Sigmen. Deux 3 pts de la SIG et 5 rebonds à 1.

15-7, avec Torbert à 2 fautes.

18-8. Sacha est à 2 fautes.

2e faute d'Aaron dans la foulée. Rob rentre, signe que cela devrait aller.

Orléans 18-2 Clermont...

Ffriend nous fait du mal : 7 points d'affilée.

24-17 à la fin du premier quart. Houston est présent (7 pts à 100 %, 2 fps). On domine le rebond (10 à 3).

33-21. 10 points à 100 % pour Kevin.