PRO A 20 ème Journée : SIG 42 - Paris-Levallois 44

DNA du 02 mars 2008

Le coup d'arrêt
Les Strasbourgeois se méfiaient du réveil parisien. Ils avaient - hélas - vu juste. Hier soir, le Paris-Levallois a mis fin à six défaites consécutives en s'imposant au Rhenus (79-90). Sacha Giffa et la SIG ne se sont pas relevés d'un troisième quart-temps cauchemardesque.
Éric Girard avait raison de redouter le réveil d'une équipe francilienne pourtant à l'agonie avant sa venue en Alsace. Hier soir, Paris-Levallois a mis fin à une série de six revers de rang pour enlever la mise (79-90). « On perd contre une belle équipe, inarrêtable sur certaines séquences. On savait que c'était un gros potentiel et qu'il ne pouvait pas passer à côté toute la saison. A un moment donné, la logique sportive revient au galop », constate l'entraîneur strasbourgeois.

Giffa : « Dommage que la mayonnaise a pris contre nous »

Intronisé coach après le départ de Ron Stewart, Jean-Marc Dupraz n'en revenait d'ailleurs presque pas, écarquillant les yeux pour se persuader du résultat : « Ça nous donne un bon bol d'air, mais j'espère aussi que ce n'est pas un chant du cygne ». Beau joueur, Sacha Giffa, l'ancien de la maison levalloisienne, ne pouvait que reconnaître la supériorité visiteuse. « C'est une équipe avec de grosses individualités. Dommage que la mayonnaise a pris contre nous ».
Arrivés au Rhenus sur la pointe des pieds, les titis parisiens ont trouvé en Kimani Ffriend l'homme providentiel. Précédé d'une réputation de joueur ingérable lorsqu'il a débarqué dans la capitale à la mi-février, mercenaire de la planète basket - dix clubs en cinq ans - et d'ailleurs fraîchement coupé par Bamberg, le pivot du « PL », qui tournait à six points de moyenne lors de ses deux premières sorties françaises, en scorait 18, à 7/7 aux tirs, rien qu'en première période.
« Il avait besoin d'un temps d'adaptation, de retrouver la forme et que l'équipe joue mieux autour de lui. Ces trois conditions étaient réunies ce soir (hier) », analyse coach Dupraz. Ffriend a eu d'autant plus de latitude pour s'exprimer que les fautes ont une nouvelle fois plus dru sur les Strasbourgeois. « Il y a un manque de cohérence des arbitres sur cette rencontre », observe Éric Girard. Avec Pettway rappelé sur le banc et un Lewin certes courageux, mais diminué, le secteur intérieur alsacien n'était pas (plus) de taille à freiner le géant jamaïcain.
Et lorsqu'ils se sont mis en tête de le stopper au retour des vestiaires, les Strasbourgeois se sont exposés aux coups de patte d'un Je'Kel Foster de gala. L'arrière US scorait 17 points dans un troisième quart-temps cauchemardesque qui voyait Shannon et ses partenaires n'inscrire que deux paniers et abandonner 30 points à leurs adversaires dans le même laps de temps. Un méchant et rédhibitoire trou d'air en somme. « Ça a été un scénario catastrophe, résume le « Shaker ». Paris a accroché le morceau et ne l'a plus lâché ensuite ».

« Si c'est un coup d'arrêt pour refaire neuf victoires derrière, je suis partant »

Relégués à 21 longueurs au début du dernier acte, après une faute technique sifflée à Éric Girard, les Strasbourgeois ont eu le mérite de ne pas abdiquer et de lutter jusqu'à la dernière seconde. « On est revenu avec le coeur et on s'est battu avec les armes du moment », dit encore Sacha Giffa. « On aurait pu en prendre vingt-cinq, mais on a joué avec beaucoup de fierté jusqu'à la fin », prolonge l'entraîneur alsacien.
Ce coup d'arrêt n'a d'ailleurs pas entamé le moral des troupes. « Ça montre qu'on n'est pas les plus forts, ni les meilleurs au monde et qu'il nous faut continuer à travailler. Mais si c'est un coup d'arrêt pour refaire neuf victoires derrière, je suis partant », conclut Sacha Giffa. Hier soir, Paris n'a pas tout pris. C'est déjà ça.

Régis Schneider

Houston dans le désert
Entre un secteur intérieur dominé par un seul élément et des extérieurs parfois pathétiques, la SIG a dû compter ses hommes. Kevin Houston est la seule satisfaction d'un match à oublier au plus vite pour tous ses partenaires.
PETTWAY. - 15'45 de temps de jeu ; 6 pts ; 3 sur 5 aux tirs (60 %) ; 4 rebonds, 1 interception, 1 balle perdue, 2 fautes. Évaluation : 8.
On espérait une soirée dominatrice pour lui, face à la moins bonne des équipes de la pro A dans la collecte de rebonds. Il n'en a rien été. Le grand Pettway a été éclipsé par le grand Ffriend
DARRIGAND. - 23' de tps de jeu ; 7 pts ; 2 sur 9 aux tirs (22 %) dont 0 sur 4 à 3 pts ; 3 LF sur 4 (75 %), 1 passe décisive, 1 rbd, 2 int, 1 bp, 2 ftes. Eval : 2.
Un ballon perdue et une interception ont marqué sa première séquence, quand cela se passait plutôt bien (24-17). Le 2e meneur s'est efforcé d'organiser le pressing défensif quand la bataille a fait rage. Il a été noyé dans la médiocrité strasbourgeoise à laquelle il a participé. Dominé par un Foster de gala, il a tenté d'orchestrer la réaction à la fin mais a surtout été bâché (3 contres subis !).
MENDY. - 2'30 de tps de jeu ; 1 contre. Eval : 1.
A eu le droit de se lever de sa chaise au 2e quart temps.
HOUSTON. - 24' de tps de jeu ; 15 pts ; 4 sur 6 aux tirs (67 %) dont 3 sur 4 à 3 pts (75 %) ; 4 LF sur 4 (100 %), 4 rbds, 1 pd, 1 bp. Eval : 17.
Il est peut-être le seul à se sauver de cette funeste soirée collective. Rendant une feuille de stats parfaite à mi-parcours - 12 points à 100% pour un 15 d'évaluation -, l'ancien blessé longue durée a brillé en attaque. En défense, il y a de quoi faire un peu la fine bouche, Foster et Mizrahi passant une soirée prolixe.
GIFFA. - 22'45 de tps de jeu ; 9 pts ; 3 sur 8 aux tirs (38 %) dont 2 sur 4 à 3 pts (50 %) ; 1 LF sur 1 (100 %), 6 rbds, 4 pd, 1 int, 2 bp, 3 ftes. Eval : 13.
En difficulté dans un premier temps - un ballon perdu, deux fautes rapides -, l'international n'a jamais trouvé ses marques. Il a tenté de durcir le jeu pour contrarier les plans parisiens et n'a pas été le moins méritant dans le baroud d'honneur inutile.
McCORD. - 26'45 de tps de jeu ; 7 pts ; 3 sur 6 aux tirs (50 %) ; 1 LF sur 1 (100 %), 2 rbds, 1 pd, 1 bp, 3 ftes. Eval : 6.
Lorsque le capitaine est effacé, il y a toujours des raisons de s'inquiéter. La SIG n'a guère pu compter sur son combattant de l'impossible, à qui on pardonnera volontiers une absence d'un soir, au regard de son rendement depuis le début de saison.
OBASOHAN. - 31'15 de tps de jeu ; 16 pts ; 5 sur 11 aux tirs (45 %) dont 4 sur 7 à 3 pts (57 %) ; 2 LF sur 2 (100 %), 1 rbd, 2 pd, 3 int, 5 bp, 2 ftes. Eval : 11.
Il a semblé dans le coup et prêt à prendre ses responsabilités en début de match. Il met fin à une première glissade, celle du 2e quart temps (36-31). Mais l'ailier fort a ensuite frisé le n'importe quoi, lançant la 2e mi-temps sur un enchaînement de trois ballons perdus, pas loin d'être rédhibitoire.
SHANNON. - 35' de tps de jeu ; 12 pts ; 4 sur 9 aux tirs (44 %) dont 2 sur 5 à 3 pts (40 %) ; 2 LF sur 3 (67 %), 8 rbds, 6 pd, 1 int, 5 bp, 1 fte. Eval : 16.
Mouillard a paru un peu ridicule au début. Shannon a semblé en mesure de bien mener la barque strasbourgeoise, mais il a franchement calé quand le match s'est décidé. Il n'a pas apporté le liant nécessaire quand l'horizon s'est assombri et n'est pas loin de constituer la grosse déception du soir à un poste qu'il était censé dominer.
LEWIN. - 19' de tps de jeu ; 7 pts ; 2 sur 4 aux tirs (50 %) ; 3 LF sur 4 (75 %), 3 rbds, 1 int, 2 bp, 5 ftes. Eval : 3.
A l'image de tout le secteur intérieur, il a souffert devant l'activité et l'efficacité de Ffriend, le cauchemar de la SIG hier pendant une mi-temps. Limité par les fautes, l'ancien de Reims n'a pas eu son rendement habituel comme sa famélique moisson de rebonds en témoigne.

François Namur

SIG 79 Paris 90
Rhenus Sport. 3800 spectateurs. Arbitres : MM. Chambon, Bardera et Mme Delaune. Quart-temps : 24-17, 18-27 (mi-temps : 42-44), 12-30 (54-74), 25-16 (79-90).
- SIG : 26 paniers sur 58 tirs (45 %), dont 11 sur 25 à trois points (44 %), 16 LF sur 19 (84 %), 33 rebonds (Shannon dont 15 offensifs, 15 passes décisives (Shannon 6), 9 interceptions, 19 balles perdues, 19 fautes (Lewin, 40e', éliminé). Shannon 12, Obasohan 16, McCord 7, Giffa 9, Pettway 6, puis Darrigand 7, Houston 15, Mendy, Lewin 7.
- PARIS-LEVALLOIS : 34 paniers sur 56 tirs (61 %), dont 9 sur 22 à trois points (41 %), 13 LF sur 17 (76 %), 25 rebonds (Akpomedah 6) dont 6 offensifs, 13 passes décisives (Foster 4), 9 interceptions, 13 balles perdues, 19 fautes. Mouillard 8, Foster 27, Torbert 2, Akpomedah 9, J.-B. Adolphe 2, puis Baker, Mizrahi 13, Gray 6, Ffriend 23.
Face à la plus faible équipe de Pro A au rebond, la SIG se régale dans la raquette : 5 prises à 1 en 2'30". Obasohan et Shannon punisent le « PL » derrière l'arc (11-6, 4e'). Les Strasbourgeois font un premier break grâce à Houston (18-8, 7e'). Mais Pettway et Giffa écopent de leur 2e faute dès la 7e'. Et six balles perdues ajoutées aux neuf points de rang de Ffriend permettent aux Parisiens de rappliquer (22-17, 9e').
Fin du 1er quart : 24-17.
Houston inscrit son 2e panier primé en autant de tentatives. Et un pétillant Shannon porte l'avance de la SIG à 12 unités (33-21, 13e'). Mais les fautes contraignent Éric Girard à jouer petit et à associer Mendy et McCord dans la peinture. Sous l'impulsion de Ffriend (18 pts, à 100%, en première période), Paris-Levallois se rebiffe, passant un 0-10 à son hôte (33-31, 15e'). Un panier primé de Mizrahi, à 7" de la pause, le porte en tête pour la 1re fois de la rencontre.
Mi-temps : 42-44.
Comme si elle n'avait pas assez à faire avec Ffriend, la SIG doit aussi composer avec le réveil de Foster (dix points en cinq minutes). Mouillard fait à son tour « ficelle » à 6,25 m et Foster porte son total à 17 points dans ce quart après une antisportive sifflée à Darrigand. La SIG, KO debout, vient d'encaisser un 5-22 en sept minutes : 47-66 (27e') ! Mizrahi, à la sirène, et Mouillard corsent la note...
Fin du 3e quart : 54-74.
Éric Girard voit rouge après un retour en zone non sifflé aux Parisiens et écope d'une technique. Mizrahi et Torbert en profitent pour donner 21 points d'avance au « PL » (57-78, 32e'). Obasohan griffe deux fois en périphérie. Et la SIG efface un peu plus l'ardoise après un 2+1 de Giffa (71-82, 36e'). Shannon permet à son équipe de repasser sous la barre des dix points (74-83, 38e'). Mais la SIG est partie de trop loin pour renverser la situation...
Fin du match : 79-90.

R. Sch.

L'Alsace du 02 mars 2008

Basket-ball Coup de froid sur la SIG

Après six défaites de rang, Paris-Levallois s’est brillamment relancé sur le parquet de la SIG hier soir (79-90). Malgré un bon début, les Strasbourgeois, débordés physiquement et collectivement par des Parisiens appliqués, ont sombré dans tous les compartiments du jeu.

Eric Girard le savait, le classement des Parisiens (14e) avant cette rencontre n’était guère en adéquation avec leur potentiel. Il savait aussi que la victoire ne serait pas une évidence. Mais il était sûrement loin d’imaginer que son équipe pouvait à ce point être mise en difficulté. Et c’est un euphémisme.
La veille, l’entraîneur de la SIG convenait qu’il faudrait démarrer fort pour faire douter une équipe de Paris-Levallois à la recherche de son jeu. Et quand à la fin du premier quart temps, la SIG mène 24-17, on sent que le vent peut vite tourner. Seul joueur à pouvoir opposer un semblant de résistance à la puissance parisienne à l’intérieur, notamment au monstrueux Kimani Ffriend, Aaron Pettway a trop vite disparu et laissé la raquette strasbourgeoise à la merci des grands d’en face. L’avantage culminera à +12 (33-23) mais les Parisiens ne baisseront pas les bras. A la faveur de l’action du match, une passe aveugle de Mouillard pour le alley-hoop de Gray, les joueurs de la capitale vont faire coup double : revenir au score (36-35) et retrouver un peu de la confiance qui les fuyait depuis quelques temps.

Ffriend et Foster, les duettistes

Martyrisés à l’intérieur (Ffriend), toujours menacés à l’extérieur (Foster), les Strasbourgeois s’en remettent à Obasohan et Houston pour les maintenir à flot, mais avec deux points de retard à la mi-temps, on sent que le match est mal engagé. Surtout avec un arbitrage de nouveau contestable, témoin les deux antisportives sifflées contre Giffa et Darrigand quand les Parisiens se permettent des gestes « rugueux » sans être pénalisés. Girard fulminera même sur un retour en zone non sifflé et écopera d’une faute technique.
Toujours sous l’impulsion de l’intraitable Ffriend (23 points, 7 fautes provoquées), les Parisiens bouclent un improbable troisième tiers en affichant une réussite insolente (6/9 à trois points). Les joueurs locaux tenteront bien de se refaire dans le dernier quart temps, pour éviter une humiliation totale à domicile, mais les Parisiens sont bien trop solides et disposent d’un matelas bien trop épais pour réellement trembler dans les derniers instants. La SIG, un peu courte physiquement avec un Lewin sur une jambe et Nissim absent, concède là une défaite sans discussion et encaisse 90 points à la maison. Giffa philosophait toutefois à l’issue de la rencontre : « C’est un coup d’arrêt, mais si c’est pour refaire une série de neuf victoires, ça me va. » Rendez-vous à Chalon.

Sébastien Ruffet

que du politiquement correct ce matin dans la presse regionale!

Pas un mot sur les arbitres.... je ne dis pas qu'il faut les casser absolument dans la presse, mais bon...

Maintenant c'est fait, si c'est pour leur tirer dessus aujourd'hui et qu'ils nous le rendent demain, il vaut mieux jouer l'apaisement.
Après il est clair que les boulevards dans la défense sont dus à l'arbitrage, Paris fait 22/26 en tirs intérieurs, on rajoute les fautes et le compte y est.
Dans le 3ème on bloque la raquette et cela descend de toutes parts à 3pts.
On finit à 45% aux shoots contre 61 à Paris et pourtant ce match il était à nous.
Le parti pris des arbitres ne faisaient aucun doute. une vraie blague ce match

Justement je préfère en parler que de laisser passer cette injustice... On ne doit pas être les seuls à subir cela, c'est vraiment honteux........

J'étais vraiment fou furieux en sortant du match hier, on s'est vraiment fait voler, c'était vraiment incroyable ! On dominait facile et Paris revient dans le 1er quart grace à l'arbitrage. Ensuite, il est vrai qu'on connait un passage à vide, et que Foster était chaud, mais bon, Pettway et Lewin n'ont pas pu jouer, McCord se prend des fautes offesnives inexplicables.

Mais :

- Beaucoup de pertes de balles (notament Obasohan, que j'ai trouvé dans l'ensemble plutot bon)
- Difficile de revenir dans le match mentalemen t quand dès qu'on recole Paris enchaine avec un trois-points.

Donc voila, assez dégouté, heuresuement Roanne et Vichy ont perdu, on est toujours à deux victoires de la quatrième place, il reste treize matchs à jouer et à gagner, le chemin est encore long.

Mais si hier soir ça avait été un match de playoffs, je pense que les incidents auraient pu être bien plus grave...

après on peut toujours essayer de parler des joueurs au niveau de leur prestation:je trouve qu'on aurait du jouer plus pour houston(il met les shoots ouverts,il attaque le panier) on s'est trop reposé sur eddie(qui a trop gardé le ballon) et derrick vu qu'on avait pas de présence intérieure à cause des fautes(meme si dans le dernier quart rob et sacha ont été héroiques).la zone de paris n'est pas étrangère aussi à nos pertes de balle.

Difficile de faire un commentaire après ce match, surtout quand on ne l'a pas vu!
A propos de l'arbitrage, si une ou deux personnes le remettait en cause, je dirais que c'est un manque d'objectivité. Quand ce sont tous les membres du forum présents au match, il y a de quoi se poser des question. Même si sur BasketInfo, les parisiens ne parle pas de l'arbitrage (mais étaient-ils au match?)

D'après les stats, on peut relever la bonne sortie de Houston. C'est sans doute LE point positif de la soirée. Il se bonifie avec le temps et c'est de bonnes augures. Si un jour on est au complet, on va peut-être réussir à faire quelquechose de bien.

Prochain match à Chalon. Un match difficile dans une salle chaude. Les chalonnais ne sont pas super bien, surtout après la déroute à Villeurbanne.

Eddie a écrit:Difficile de faire un commentaire après ce match, surtout quand on ne l'a pas vu!
A propos de l'arbitrage, si une ou deux personnes le remettait en cause, je dirais que c'est un manque d'objectivité. Quand ce sont tous les membres du forum présents au match, il y a de quoi se poser des question. Même si sur BasketInfo, les parisiens ne parle pas de l'arbitrage (mais étaient-ils au match?)

D'après les stats, on peut relever la bonne sortie de Houston. C'est sans doute LE point positif de la soirée. Il se bonifie avec le temps et c'est de bonnes augures. Si un jour on est au complet, on va peut-être réussir à faire quelquechose de bien.

Prochain match à Chalon. Un match difficile dans une salle chaude. Les chalonnais ne sont pas super bien, surtout après la déroute à Villeurbanne.

C'est pour ça qu'ils vont surement être encore 2 fois plus remonté! Ça va être un matche très disputé!

L'Alsace du 03 mars 2008

Pro A SIG : un simple accident de parcours


Les Strasbourgeois ont concédé samedi une lourde défaite face à un Paris-Levallois transfiguré (79-90). Mais ils se projettent déjà vers le prochain match.
Sacha Giffa n’a pas spécialement la tête des mauvais jours. Un œil sur les statistiques, le « shaker » admet volontiers qu’il s’agit là d’une « grosse déception » et attribue aux Parisiens une qualité qu’on ne leur connaissait plus : « Ils n’ont pas voulu lâcher le morceau, même à +12 pour nous. Après on a eu un trou d’air, c’était un vrai scénario catastrophe » Une nouvelle fois pénalisés à l’intérieur par les fautes et un « arbitrage incohérent », selon Girard, les Strasbourgeois ne vont toutefois jamais réussir à tuer le match dans un premier temps, à revenir au score dans un deuxième temps. Sans rien enlever à la performance des Parisiens, il y avait un air de déjà-vu samedi soir et le spectre des matchs face à Zadar ou Roanne a ressurgi.
Pourtant, côté SIG, la soupe à la grimace a vite laissé place à des haussements d’épaules d’impuissance. En mal de création avec l’absence de Nissim, les Strasbourgeois ont eu du mal à venir déstabiliser une remarquable défense de zone, dominée par l’étrange monsieur Ffriend, auteur de son meilleur match depuis son arrivée à Paris, mi-février. Pettway a écopé de deux fautes (encore une fois) trop rapidement et Lewin était bien trop diminué pour pouvoir donner le change.

« On n’est pas les plus forts »
Dans ces conditions, et malgré un Houston de plus en plus à l’aise (17 d’évaluation, 4/7 à trois points), la confrontation a vite perdu son équilibre. « Quand on n’a pas Aaron Pettway, on n’a pas la même fixation », argumentait Eric Girard. Concernant Lewin, le coach ne lui jetait pas la pierre et admettait que « si on pouvait ne pas s’entraîner de la semaine et être performant le samedi, ça se saurait. »
Sacha Giffa relevait lui le bon quatrième quart temps de ses partenaires. « On est revenus avec le cœur. Tant que ce n’est pas sifflé, on joue la gagne, on revient même à -9 sur la fin. Ça veut dire qu’on n’est pas les plus forts et qu’on doit continuer à travailler. » Girard, à ses côtés, appréciait le discours de son capitaine bis. « On a joué avec beaucoup de fierté jusqu’au bout, et je vous le dis tout de suite, il n’y a pas d’expédition punitive de prévue ! C’est juste dommage car Vichy et Le Havre ont perdu et on aurait pu prendre la 5^e place, mais c’est un championnat fou. Les Parisiens étaient inarrêtables par séquences, ils ont shooté dans tous les sens, c’est bien, qu’ils en profitent, mais pour l’instant, c’est nous qui sommes dans le Top 8. Maintenant, on va essayer de faire un coup à Chalon. » L’équipe de Greg Beugnot, broyée dans son Colisée par l’Asvel (58-82), ne se présentera toutefois pas en victime expiatoire. Mais en resserrant quelques boulons et en retrouvant cette « volonté de tuer un match », chère à Girard, ça devrait passer.


Sébastien Ruffet

à noter que la video du match est disponible sur le site off.
on y voit nettement le retour en zone de mouillard pour ceux qui pensaient le contraire.

J'ai finalement un gros doute sur ce retour en zone.....le soir du match aussi d'ailleurs.... lorsqu'un ballon rebondit dans le terrain, mais sort "en touche", si le joueur, en extension , le récupère et le fait revenir sur le terrain, il n'y a pas "sortie"....
Le règle n'est pas la même pour un retour en zone??? Quelqu'un pourrait m'éclairer??

Car Mouillard prend son appui dans son terrain, le ballon rebondit une dernière fois dans notre moitié, et Mouillard fait revenir le ballon dans notre camp avant de prendre appui dans le sien.......

voodoo a écrit: le ballon rebondit une dernière fois dans notre moitié,

Regarde de plus près car il rebondit clairement chez eux

Nom de dieu, je viens de faire un arrêt sur image.... J'ai bien fait de gueuler comme un veau le soir du match... Le ballon rebondit pleinement chez eux......

Merci mick !

Eh oui, pourtant il y avait un des arbitres sur la ligne. Et il n'avait que ça à surveiller sur cette action