Tournoi Pro Star Pays de la Loire : 5ème place : SIG - Zadar

Titeuf 67 a écrit:

Theseus a écrit:

Titeuf 67 a écrit:

N°13 a écrit:

Jack a écrit:de la SIG ?

non, de vichy

Douna Issa était blessé au nez avant le match déja.

Dounia Issa? Il prépare France-Belgique avec l'Equipe de France

je me suis planté, il s'agit de David Melody

l erreur et humaine

Quelques photos mis en ligne sur le site de Vichy

Ecchauffements


La salle


Le trophée "Champion de France" qui va nous revenir en fin de saison.


Nancy - Liège


Staff

C'est quand même bizarre, le SLUC se promène partout avec son trophée Est ce qu'ils ont peur qu'on le leur vole

Titeuf 67 a écrit:C'est quand même bizarre, le SLUC se promène partout avec son trophée Est ce qu'ils ont peur qu'on le leur vole

nan c'est une demande de la SIG. Ils voulaient choper un nouveau sponsor qui les croyait pas qu'un jour... ils l'avaient remporté. Alors ils voulaient montrer la plaque ou les noms sont gravés. En même temps.... On peut pas trop en vouloir à ce sponsor hein...

C'est sûr, ils pensaient que tous les clubs champions de France devaient se viander trois fois en finale avant de pouvoir gagner. Une victoire en une finale ça force le respect, mais c'est difficilement croyable avec la conjoncture actuelle. La faute a qui, mon petit Slucky?

DIsons que si nous avions gagné toutes les finales que nous avions faites, on nous aurait accusé d'avoir... une caisse noire, de payer les arbitres etc etc...

Tout le monde n'a pas la chance d'avoir ses miches sauvées par des tours de pass pass


*vivement la reprise l'été c'est chiant*

Sur le site officiel de Vichy on peut lire que la SIG a perdu 62-50 face à liège...

simbad88 a écrit:Sur le site officiel de Vichy on peut lire que la SIG a perdu 62-50 face à liège...

vu le même résultat sur le site de Liège. ça doit donc ètre juste. Attendons un peu pour avoir plus d'informations.

c'est confirmé sur le site-off.

Info trouvée sur le site de la SIG sans autre commentaire:la SIG battue 62-50 par LIège.

On termine 2è... Bon c'est devant Nancy(et ses blessés) c'est le principal...

DNA du 01 septembre 2008

Des Belges souverains

Opposée à une équipe de Liège fortement américanisée et au collectif infiniment plus huilé, la SIG s'est logiquement inclinée (50-62), hier, en finale du tournoi de Vittel. Le stage qui débute aujourd'hui dans la cité thermale doit permettre aux Alsaciens de hausser leur niveau d'un cran.
De notre envoyé spécial à Vittel
La SIG a laissé à Liège le soin de faire sauter les bouchons hier après-midi. Rien que de très logique en somme et pas seulement parce qu'il y a là prétexte à un calembour plus ou moins faisandé. Car si le club wallon est déjà bien avancé dans sa préparation, l'équipe strasbourgeoise n'en est, elle, qu'aux balbutiements de sa saison.
Pour l'anecdote, c'est d'ailleurs avec leurs maillots d'entraînements que David Simon et ses camarades ont disputé leurs deux rencontres du week-end, la tenue officielle n'étant pas encore disponible. Cinquième de son championnat la saison dernière, le Belgacom Liège succède donc au palmarès du tournoi vosgien au SLUC Nancy, lauréat des deux premières éditions. Et il n'y a là rien de scandaleux.

« On est là pour travailler et pour faire des erreurs »

S'il convenait de ne pas trop se gargariser du succès contre Vichy samedi, ce revers contre des Liégeois au goût très américanisé - sept joueurs US figuraient sur la feuille de match hier - n'est, à l'inverse, pas déshonorant. Sacha Giffa, au mollet enfin en paix, mais « aux jambes lourdes », ne dit pas autre chose. « C'était pas trop mal sur les vingt premières minutes. De toute façon, la victoire, c'est le cadet de nos soucis. On est là pour travailler et même pour faire des erreurs. C'est en les rectifiant qu'on progresse ».
Pendant une mi-temps, la première d'un match qui n'a jamais atteint des sommets techniques, les Strasbourgeois font la course en tête, à la faveur d'une défense à peu près aussi étouffante que la température enregistrée au centre omnisports vittelois. Le Belgacom ne prend qu'un court instant le commandement (19-20, 16e') après un panier longue distance de Wilson, qui met alors fin à une série de dix tentatives infructueuses derrière l'arc pour la troupe de Tom Johnson.
C'est dans le troisième quart-temps que la SIG laisse filer le gain de la rencontre. Inlassablement, la phalange de Frédéric Sarre vient se briser sur la défense belge. « Les gars ont fait de la zone, ont mixé des trucs. Nous, on n'en est pas encore à ce stade-là », observe Sacha Giffa, auteur du seul panier strasbourgeois durant cette funeste période. Avec un Brion Rush aphone - deux paniers hier, aucun la veille, et quelques briques aux lancers -, les Strasbourgeois n'inscrivent que six petits points en 10', un de moins que Justin Cage, futur MVP de la finale, dans le même laps de temps.
A 32-38 après 30' - une marque qui en dit suffisamment long sur le niveau en général, sur le niveau d'adresse en particulier -, les Alsaciens peuvent toutefois encore y croire. Mais Wilson inscrit un panier venu d'ailleurs, juste avant que Fields ne retrouve lui aussi sa patte à trois points pour griffer au moment opportun.

De quoi devenir définitivement incollable sur le basket du plat pays...

Reléguée à quinze longueurs (39-54, 36e'), la SIG perd aussi Gauthier Darrigand, éliminé pour cinq fautes, à l'entame du money-time. D'ardue, la mission devient dès lors impossible sans véritable meneur de métier, Steeve Essart étant toujours consigné sur le banc. Et les derniers artifices imaginés par Fred Sarre, comme cette petite zone de derrière les fagots, ne résistent pas à deux nouvelles fusées lointaines expédiées par Hill et Collette. L'affaire est entendue (50-62, score final).
« Sans jambes, on a réussi à faire quelque chose de bien, estime Sacha Giffa. Avec un peu plus de travail, on peut espérer réussir des trucs cette saison ». Du travail, les Strasbourgeois n'en manqueront pas au cours du stage de cinq jours qui débute ce lundi, à Vittel toujours. Une seule sortie figure à leur programme, après-demain à Nancy, pour assister au France - Belgique qualificatif pour l'Euro-2009. De quoi devenir définitivement incollable sur le basket du plat pays...

Régis Schneider

Les chiffres du match

SIG 50 LIÈGE 62

Centre omnisports de Vittel. Quart-temps : 15-10, 11-12 (mi-temps : 26-22), 6-16 (32-38), 18-24 (50-62). Arbitres : MM. Lepercq, Mortz et Dubois. 500 spectateurs environ.
SIG : Darrigand, Rush 6, Allen 7, Giffa 2, Simon 13, puis Mendy 4, Obasohan 7, Lewin 9, Gentil 2, Weber.
BELGACOM LIÈGE : Collette 7, Cage 16, Fields 9, Owens 2, Poole 6, puis Troisfontaines 2, Hill 4, Thomas 4, Wilson 12, Absil.


L'Alsace du 01 septembre 2008

Basket-ball La SIG bouchonnée

Alors que les Nancéiens ont remporté la petite finale face à Vichy, les Belges de Liège ont inscrit leur nom au palmarès du tournoi de Vittel en dominant Strasbourg.

Les Strasbourgeois de Frédéric Sarre étaient au complet hier pour aborder cette finale du tournoi de Vittel. Mais les Alsaciens n’ont pas pu contenir la puissance des Liégeois lors de cette ultime rencontre. Comme n’avait pas pu le faire le SLUC Nancy la veille au soir. Pourtant la SIG avait pris les choses comme il fallait, puisqu’elle menait encore de quatre points à la pause.
Dans un match très fermé du fait de la maladresse affichée par les deux camps, les sept Américains de la formation belge imposaient leur puissance physique. Comme le SLUC Nancy, Strasbourg pliait petit à petit. Le jeu de passes mis en place par le coach canadien Tom Johnson épuisait les jambes bas-rhinoises, tout comme la domination belge au rebond offensif, malgré les efforts de Simon et Lewin.
Liège mettait la main sur ce troisième tournoi de Vittel et son arrière Justin Cage était élu meilleur joueur de la finale. Sans discussion aucune.
Côté nancéien, la première défaite de la saison du SLUC Nancy samedi soir face à Liège a déjà laissé des traces. John Cox (entorse) et Cyril Julian (contracture) ont rejoint Victor Samnick et Jeff Greer à l’infirmerie. C’est donc avec sept joueurs seulement que Jean-Luc Monschau a attaqué la petite finale de ce tournoi de Vittel.
Qui plus est face à la défense vichyssoise.
Les Couguars encore valides prenaient ce match par le bon bout. Ricardo Greer était au four et au moulin et Michel Morandais trouvait la cible à longue distance. Avec Seidou N’Joya à la mène, le SLUC prenait les commandes (9-6) mais ne parvenait pas à faire la différence. La faute à Zach Moss qui faisait bien des misères au pivot lorrain Rod Benson.

Vitesse supérieure

Toutefois la défense auvergnate était sanctionnée à de nombreuses reprises et le lutin Shaun Fountain écopait de sa 3e faute, au moment où le SLUC passait la vitesse supérieure pour faire le trou sur un 2+1 de N’Joya (30-20).
Dans le 2e quart-temps, Lamayn Wilson prenait les choses en main sur le plan offensif, alors que le jeune espoir vosgien Yohann Jacques, lancé sur le parquet, participait à l’augmentation du score (50-36 à la pause).
Vichy réagissait au retour des vestiaires, Fountain trouvant la mire à longue distance tout comme Teague. La JAV revenait à 67-57 à dix minutes du terme mais Lamayn Wilson démontrait ses talents d’attaquant et le SLUC Nancy assurait la 3e place.
« Ce tournoi a montré qu’on était loin d’être prêts, analyse Jean-Luc Monschau, l’entraîneur meurthe-et-mosellan. Mais comment pourrait-il en être autrement avec cinq pros à l’entraînement. Ce qui va être encore le cas durant la semaine qui arrive ». Selon le coach du SLUC, Cox et Julian pourraient être arrêtés entre 6 et 10 jours.

Liège - Strasbourg 62-50. Quart-temps : 10-15, 12-11, 16-6, 24-18.
Liège : Cage 16, Wilson 12 (dt 2 à 3 pts), Fields 9 (dt 1 à 3 pts), Colette 7 (dt 2 à 3 pts), Poole 6, Hill 4, Thomas 4, Owens 2, Troisfontaine 2.
Strasbourg : Simon 13, Lewin 9, Allen 7 (dt 1 à 3 pts), Obasohan 7 (dt 1 à 3 pts), Rush 6 (dt 1 à 3 pts), Mendy 4, Giffa 2, Gentil 2.

SLUC Nancy - Vichy 88-77. Quart-temps : 32-20, 18-16, 17-19, 21-20.
Nancy : Wilson 26 (dt 4 à 3 pts), R. Greer 19 (dt 1 à 3 pts), Morandais 12 (dt 3 à 3 pts), Benson 10, Zaki 9, N’Joya 7, Jacques 5.
Vichy : Mc Kenzie 19 (dt 1 à 3 pts), Moss 19, Teague 18 (dt 2 à 3 pts), Fountain 12 (dt 2 à 3 pts), El Amarani 4, Rambur 2.

Place au Tournoi de Nancy


http://www.sluc-basket.org/asp.net/zones.news/news.aspx?id=44110


Programme de vendredi à Dombasle (10 € la place / les 2 matchs)
SIG - Ludwigsburg (Allemagne) à 18h
SLUC - Mons (Belgique) à 20h

Programme de samedi à Nancy (5 € la place / les 2 matchs)
Petite finale 17h30
Grande finale 19h30

10€.... Ils se font trop plaisir....

guigui de l'est a écrit:10€.... Ils se font trop plaisir....

C'est clair ! C'est une belle salle, certes, m'enfin bon...
Ce n'est que la prépa, et c'est deux fois plus cher qu'à Gentilly !

en tout cas le retour de TP a dopé les ventes!ce sera pratiquement complet pour demain.

françois a écrit:en tout cas le retour de TP a dopé les ventes!ce sera pratiquement complet pour demain.

Ce sera sold out.

DNA du 03 septembre 2008

A grosses gouttes

Vittel, son eau minérale, son air pur... et ses basketteurs en sueur. La SIG a investi depuis lundi le Centre de préparation omnisports (CPO) vosgien pour son traditionnel stage d'avant-saison. Et cette escapade dans la cité thermale n'a vraiment rien d'une sinécure.
De notre envoyé spécial à Vittel

LUNDI, 8h45, CENTRE D'HÉBERGEMENT DU CPO. - L'exécuteur des basses oeuvres, des tâches déplaisantes, c'est lui, Charles Zorner. L'intendant de la SIG s'exécute donc et frappe trois coups à la porte de chaque chambre réservée par le club strasbourgeois à « Vita », le centre d'hébergement du CPO. Un centre qui tient à la fois de l'auberge de jeunesse et du chalet de moyenne montagne.
La mission de Charles, déplaisante on l'a dit : tirer les joueurs hors du lit. Il est 8h45, ce lundi. Vittel se réveille entre les gouttes et les basketteurs strasbourgeois sont pour certains encore dans le brouillard. L'un après l'autre, ils quittent leur tanière pour se sustenter. La journée va être longue, la moindre vitamine, le plus petit sucre lent sont bons à prendre. Et à ingurgiter surtout.

« La dureté est une chose importante qui permet de gagner des matches »

10h30, DOJO DU CPO. - Les joueurs ont droit à un second réveil, musculaire celui-ci, orchestré par Frank Kuhn. Le préparateur physique du club est le premier à prendre la parole. « Avant toute chose, on respecte les lieux, on respecte les maîtres asiatiques dont les portraits sont accrochés au mur et on salue avant de monter sur le tatami ». Alignés autour de la surface de combat, les « Sigmen » obtempèrent.
En préambule à cette « réactivation musculaire », Frédéric Sarre revient sur la défaite face à Liège la veille. « Pendant vingt minutes, on a respecté ce que nous avions défini ». La causerie se fait en français et en anglais. Et vice versa. Le coach dévoile le programme des réjouissances : deux entraînements lundi et mardi, un seul mercredi matin, avant de rallier le Palais des Sports de Nancy pour assister au match France - Belgique, et à nouveau deux séances jeudi.
Les quatorze joueurs - neuf pros et cinq espoirs - écoutent religieusement. « A l'avenir, les plannings seront établis sur quinze jours », précise encore l'ancien stratège palois. Fred Sarre édicte enfin un premier précepte, la solennité d'un dojo s'y prêtant bien d'ailleurs. « La dureté est pour moi une chose importante qui permet de gagner des matches. Elle n'est pas liée à la technique, mais à nos comportements ».

Allen et Rush manifestent quelques prédispositions pour ce très récréatif « Culbuto »

Gauthier Darrigand, David Simon et les autres enchaînent les foulées et les exercices. Rob Lewin, lui, s'isole. L'intérieur jamaïcain se plaint d'une douleur au dos, séquelle d'un coup de coude reçu dimanche, et est pris en charge par Pierrick Ortscheit, le kiné du club. Plus tard dans la matinée, Fred Sarre rappellera au groupe les règles élémentaires à observer. Ainsi, en cas de blessure, « on n'attend pas le dernier moment pour en avertir le staff ».
Frank Kuhn mime le prochain exercice. Il attrape ses pieds et bascule sur le côté dans un mouvement de toupie. « Slowly for the moment ! ». John Allen et Brion Rush, hilares, manifestent quelques prédispositions pour ce très récréatif « Culbuto ». « A la fin de la saison, on pourra même faire les animations à la mi-temps », plaisantera Frédéric Sarre à l'heure du débriefing. Les « Crazy dunkers » n'ont qu'à bien se tenir, la SIG rode son propre show ! Affable et détendu, le coach multiplie les encouragements, vient en aide, si besoin est, pour effectuer les mouvements demandés.

Une improbable partie de « papier, ciseau, caillou »

A genoux, les basketteurs s'affrontent en d'amicaux corps à corps. Celui qui met aux prises Brion Rush, 1,84 m, et David Simon, plus grand de vingt-deux centimètres et plus lourd de quelques dizaines de kilos, s'annonce déséquilibré. Sacha Giffa accumule les combats victorieux. « Au suivant ! », s'impatiente le « Shaker ». Les Strasbourgeois se font face au centre du tatami. « Défiez l'adversaire avec le regard en restant dans le contrôle, demande Frank Kuhn. Eyes to eyes ». Les deux groupes se rapprochent pour une improbable et très régressive partie de... « papier, ciseau, caillou ». Le perdant gagne le droit d'effectuer quinze abdos.

11h, SALLE DE MUSCULATION DU CPO. - Dans la salle voisine, une batterie d'appareils, que le commun des mortels qualifierait de « torture » au premier coup d'oeil, attend les stagiaires. Une odeur âcre imprègne l'endroit, vestige des efforts qui y ont été consentis. La très persistante fragrance suggère une anecdote à l'entraîneur. « Toutes les salles de basket ont leur odeur propre. On pourrait les reconnaître les yeux fermés ». Tractions, sauts, pompes : six des neuf ateliers visent à solliciter les muscles du haut du corps. « C'est une séance qui se prête bien à un lendemain de match », explique, en aparté, Frank Kuhn. Mardi, ce sera aérobie et stretch.

« That's a bad movement. That's better »

Le préparateur physique donne l'exemple, rectifie si nécessaire. « That's a bad movement. That's better ». Fred Sarre, lui, a un petit mot pour tout le monde. Formateur dans l'âme, le coach fend l'armure et révèle sa fibre paternaliste avec les plus jeunes. Gauthier Darrigand plonge les mains dans la magnésie. Son imitation d'un gymnaste avant un concours est pour le moins savoureuse.
Toute cette fonte finit par démanger le musculeux Charles Zorner. C'est « opération pièces jaunes » pour l'intendant, mais avec des disques de 15 kg ! Derrick Obasohan se souvient qu'à Levallois, l'an dernier, « Charly » avait soulevé et déplacé une voiture qui entravait le passage du bus alsacien. « Et encore, il n'était pas chaud », glisse Sacha Giffa à l'attention de Steeve Essart. Le Guyanais esquisse une moue admirative.

Basket-ball : avec la SIG en stage à Vittelo

Deux séances de balnéo et après-midi accrobranches pour les Vichyssois

12h45, RÉFECTOIRE DU CENTRE D'HÉBERGEMENT. - Douchés, les Strasbourgeois se retrouvent pour déjeuner. Zach Moss, Alexis Rambur et les joueurs de Vichy sont, eux, déjà attablés dans le réfectoire du CPO. Les Auvergnats sont en stage à Vittel jusqu'à mercredi. Annoté au feutre sur le paperboard près de l'accueil, leur programme prévoit deux séances de balnéo et une après-midi accrobranches. Une perspective plutôt agréable. « Ils peuvent se le permettre, ils sont en avance dans leur prépa », glisse Olivier Weissler.
Au menu des différentes délégations : assiette de crudités, roulé de viande et légumes, yaourts et fruits. Diététique, forcément. La sauce est en option. John Allen passe devant le frigo généreusement garni de bouteilles d'un célèbre soda sans même y jeter un oeil. Le nouvel ailier US de la SIG n'en boit jamais. « Never. Only water or apple juice ». Les préjugés sur les déplorables habitudes alimentaires des Américains en prennent un coup...
Les redoutables accélérations d'Usain Bolt et le non moins redoutable sens des affaires de David Stern, le patron de la toute puissante NBA, alimentent les discussions du staff. Le coach et ses assistants confrontent aussi leurs expériences des pré-saisons passées : Albertville ou Thonon pour les anciens, L'Alpe d'Huez ou Font-Romeu pour Fred Sarre.

« Tu ne vas pas plus loin que les barbelés »

A la fin du repas, David Weber, le meneur des espoirs, demande la permission d'aller au supermarché voisin pour faire quelques emplettes. Olivier Weissler est d'humeur taquine : « C'est d'accord, mais tu ne vas pas plus loin que les barbelés... ». Le camp des fortes têtes, anecdotique programme de télé-réalité, apprécierait.

15h57, RÉFECTOIRE. - Les chevilles ouvrières du CPO s'activent pour préparer la collation servie aux joueurs après leur sieste. « Patrick, t'as pas une compote de pommes ? », lance l'une d'elles en direction des cuisines. Barres aux céréales et au chocolat sont disposées sur une table. Les grosses paluches strasbourgeoises se referment sur les victuailles. « Vous avez vu, je vous ai mis des Mars, ajoute l'intendante en chef. Ce n'est pas tous les jours comme ça. Bon entraînement ».

« J'ai dû être embaumeur égyptien... ou coiffeur dans une autre vie »

16h53, VESTIAIRES DU CPO. - Sacha Giffa est le premier à se faire strapper. Les chevilles de l'ailier-fort sont l'objet de toutes les attentions. Pierrick Ortscheit manie le spray et la bandelette comme personne. « J'ai dû être embaumeur égyptien... ou coiffeur dans une autre vie ». Le toujours jovial kiné a cependant dégluti de travers en apprenant que TJ Parker, opéré des ligaments du genou, pourrait, à l'initiative de son frère, rejoindre les Spurs pour sa rééducation.
Les processus médicaux des clubs français ne sont-ils pas tout aussi performants ? « Si t'as le choix entre une 4 L et une Rolls Royce, tu choisis la Rolls, non ? », fait mine d'interroger Giffa, qui pense que Nancy a peut-être encore en mémoire « le cas Linehan ».

17h30, SALLE RICHARD DACOURY. - Les Strasbourgeois attaquent leur première séance avec ballon. Rob Lewin, lui, doit se contenter de pédaler sur un home trainer. A l'attention de ses coéquipiers, Frédéric Sarre, assisté d'Olivier Weissler, donne les consignes, forcément hermétiques pour qui n'est pas dans le secret des d(i)eux. « On va travailler en cinq contre zéro et en cinq contre cinq, sur trois systèmes : le un, le quatre et le cinq ». Peut-être bien les futures combinaisons gagnantes.

« Je vous demande d'être le plus intense possible dans chaque situation »

En guise d'échauffement, les grands gabarits trottinent autour du terrain. A chaque passage, Olivier Weissler titille Giffa et Essart, « les Cardiac papis ». Explication du coach adjoint : « Ils n'arrêtent pas de me rappeler qu'ils m'ont battu avec Levallois en Coupe de France à l'époque des Cardiac Kids. C'était il y a un moment quand même... ».
Les choses sérieuses peuvent à présent commencer. Coach Sarre harangue ses troupes. « Je vous demande d'être le plus intense possible dans chaque situation ». Deux heures durant, l'intensité ne se démentira pas. L'intransigeant technicien donne de la voix, la module aussi, porte enfin le sifflet à ses lèvres pour stopper le jeu et corriger ici un placement, là un écran.

Main de velours le matin, gant de fer l'après-midi

Main de velours le matin, celui qui fut par deux fois désigné entraîneur de l'année enfile l'après-midi le gant de fer. « I want players with eyes and brain », enjoint-il. Olivier Weissler consigne toutes les séquences sur une feuille de route, succession de raquettes de basket noircies de petits caractères sibyllins.
Rob Lewin, en nage, boucle son 15e kilomètre immobile, à près de 30 km/h de moyenne. « I'm tired... », souffle la dernière recrue de l'été en lâchant enfin le guidon. C'est une certitude : à Vittel, les Strasbourgeois n'ont pas fini de transpirer à grosses gouttes...

Régis Schneider


« Du temps ensemble »
Un stage de pré-saison est-il le terreau des résultats futurs ? Décryptage par Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois, des attentes attachées à cette étape de la préparation.

- Quelles doivent être les vertus d'un stage de pré-saison ?
- L'idée forte, c'est de passer un peu plus de temps ensemble, c'est de faire en sorte que les joueurs vivent en groupe, apprennent à se connaître.
Ça nous permet aussi d'avoir une programmation différente, de déterminer un axe prioritaire durant toute une semaine. A Vittel, c'est axé sur la condition physique et la mise en place de repères offensifs. C'est quelque chose qu'il est plus facile de mettre en oeuvre dans un lieu unique, sans coupures entre les séances.

- Est-il, à ce moment-là, déjà possible de deviner si l'amalgame entre anciens et nouveaux va se faire, si le groupe sera à même de réussir une bonne saison ?
- Le stage peut aider à la cohésion du groupe, doit permettre aux hommes d'avoir des références entre eux. Mais il ne recèle pas toute la vérité. Parfois, on a des sensations qui vont se vérifier, d'autres fois non. On est quand même dans une période où il y a peu de pression. Plus tard, en fonction des résultats, des comportements déviants peuvent se faire jour...

Encore en phase de découverte

- Il serait donc prématuré de vous demander votre ressenti sur ces premiers jours dans les Vosges...
- C'est en effet trop neuf. On est encore dans une phase de découverte.

Recueilli par R. Sch.


Un centre réputé

« A Vittel, nous nous sommes sentis très bien dès notre arrivée (...). Toute la délégation a été enchantée par le site, le calme et les installations techniques idéales pour une préparation de haut niveau ». Reproduit dans la plaquette de promotion de la cité thermale, le compliment est signé Miroslav Blazevic. L'entraîneur de l'équipe de football de Croatie avait choisi de préparer la Coupe du monde 1998 dans les Vosges.
Bâti au début des années 1970 dans l'optique des JO de Munich, le Centre de préparation olympique (CPO) de Vittel, rebaptisé depuis Centre de préparation omnisports, s'est forgé une solide réputation dans l'accueil des sportifs de haut niveau, footballeurs, handballeurs et bien sûr basketteurs. Une demi-douzaine de clubs français de Pro A et Pro B, mais aussi belges ou suisses, viennent ainsi chaque année y poser les jalons de leur saison.
Utilisé durant l'année par les Vittelois et les établissements scolaires, le CPO s'étend sur une quinzaine d'hectares et peut s'enorgueillir de disposer d'une piscine olympique et de la seule piste d'athlétisme indoor de l'Est de la France. Un circuit VTT, un parcours de golf et un itinéraire « aventures » dans les arbres ont également été aménagés.

R. Sch

Voici un résumé du match SIG / Vichy et SLUC / Liège du tournoi de Vittel.

De quoi découvrir brièvement la SIG nouveau cru

http://www.videoscope-vittellois.com/article-22466702.html

et quelques photos ici

http://www.vittelbasket.com/news/id_news/44902-tournoi-pro/detail

J'irai à Gentilly ce samedi. J'espère avoir Internet d'ici là, de manière à vous livrer mes impressions sur la SIG.

Je serai là pour voir la SIG les deux fois, si des fois mes impressions peuvent intéresser

guigui de l'est a écrit:Je serai là pour voir la SIG les deux fois, si des fois mes impressions peuvent intéresser

Bien sur que cela peut intéresser. Tous les avis et impressions sont bons à prendre. C'est d'autant plus intéressant d'avoir différents points de vues.

Mat a écrit:

guigui de l'est a écrit:Je serai là pour voir la SIG les deux fois, si des fois mes impressions peuvent intéresser

Bien sur que cela peut intéresser. Tous les avis et impressions sont bons à prendre. C'est d'autant plus intéressant d'avoir différents points de vues.

Oui toute impression est la bienvenue je pense, surtout à ce stade de la préparation.

En particulier, ce serait le top d'avoir une petite analyse joueur par joueur, si possible bien sûr =)

L'Alsace du 5 septembre 2008

SIG L’heure de l’évaluation

Après une semaine de Stage à Vittel, les basketteurs de la SIG prendront part aujourd’hui et demain au tournoi de Nancy en compagnie des Lorrains, des Allemands de Ludwigsbourg et des Belges de Mons-Hainaut. Ce sont les phases offensives qui seront plus particulièrement étudiées.
La SIG vient de boucler une semaine de travail intensif dans un cadre idyllique et a l’occasion de montrer ses progrès après un premier tournoi qui ne signifiait pas grand-chose la semaine dernière à Vittel. Frédéric Sarre a mené « deux axes de travail. D’abord la continuité de la mise en forme avec toujours beaucoup de travail physique. Et puis la mise en place offensive. » Il s’agira donc d’être consistant sur « au moins trois quart temps », et d’être plus prolifique en attaque.
Et comme il est difficile de tout voir et de tout travailler en même temps, le coach de la SIG portera donc son évaluation « sur l’attaque plutôt que sur la défense. On souhaite avoir une lecture du jeu plus précise. » Lors de ce tournoi, les Strasbourgeois retrouveront peut-être en finale des Nancéiens qu’ils n’ont fait que croiser dans les coulisses de la salle de Vittel.
Face à des équipes étrangères de bon niveau, il ne faut pas s’attendre à un réel jugement sur le niveau de cette équipe strasbourgeoise. Toutefois, Jérôme Rosenstiehl, à l’image de Fred Sarre, s’attend « à voir un autre visage. Il y a eu deux semaines très chargées et on va essayer de voir la marge de progression de ce groupe. On a envie de voir des progrès. » Si « des tendances lourdes se dégagent », le directeur sportif reste prudent sur la copie à venir : « C’est encore tôt pour juger. »
Pour s’étalonner, la SIG devra se défaire dans un premier temps des Belges de Mons-Hainaut, finalistes de l’Eurocoupe l’an passé, défaits d’un point par les Barons de Riga (63-62), et qui ont une semaine de préparation en plus dans les jambes. Un vrai test en somme.

Programme. Ce soir à Dombasles: 18h : SIG - Mons-Hainaut; 20h : SLUC - Ludwigsbourg. Demain à Nancy: match pour la 3e place à 17h30, finale à 19h30. Entrée: 5€.

Sébastien Ruffet


20 Minutes du 05 septembre 2008

Steeve Essart, l'esprit d'équipe

La SIG participe aujourd'hui et demain au tournoi de Nancy. Ce soir, elle affronte les Belges de Mons-Hainaut. L'occasion pour Steeve Essart, 30 ans, de porter pour la première fois le maillot strasbourgeois. La semaine dernière à Vittel, gêné par une élongation à l'aine, le meneur n'avait pu fouler le parquet. Frédé­ric Sarre connaît très bien le joueur. « C'est la troisième fois qu'on travaille ensemble, après Bourg et Gravelines. Il a des qualités de défense et d'engagement. Il peut contrôler le jeu. »
La présence du nouvel entraîneur a joué dans la venue du Guyanais à Strasbourg. « Celle de Sacha (Giffa) encore plus », avoue Steeve Essart. Les deux hommes, formés à Levallois, appartenaient à la jeune équipe surnommée « Cardiac Kids » à la fin des années 1990. « C'est un réel plaisir de rejouer avec Sacha. Malgré dix ans de séparation, on ne s'est jamais perdus de vue. » L'ailier fort admet « avoir bien vendu la SIG » à Steeve. L'ancien Strasbourgeois Claude Marquis, avec qui ce dernier passait ses vacances, lui a aussi conseillé de rejoindre l'équipe alsacienne.
« J'ai été séduit par la détermination du club à retrouver les premiers rôles, affirme Steeve Essart. Il y a le potentiel et les structures pour être européen. » Pour sa première saison à la SIG, il ne s'est pas fixé de statistiques précises. « Je veux permettre à mes coéquipiers d'être performants offensivement et défensivement. »

Floréal Hernandez - ©2008 20 minutes


DNA du 05 septembre 2008

Retour en Lorraine

Spectateurs du match entre la France et la Belgique, mercredi à Gentilly, Sacha Giffa et la SIG fouleront le parquet du Palais des Sports lorrain à l'occasion du Tournoi de Nancy. Les premiers bénéfices du stage de Vittel devraient se faire sentir.
Sacha Giffa était à Gentilly mercredi, assis dans les tribunes en compagnie du staff technique et des joueurs de la SIG débarqués en voisins de Vittel. Lui qui a été de la préparation des Bleus cet été avant de devoir renoncer à la sélection en raison d'une contracture au mollet a forcément vécu ce France - Belgique qualificatif pour l'Euro-09 d'une manière un peu particulière.

« J'avais mes repères. Je connaissais les systèmes »

Pas nécessairement avec un pincement au coeur d'ailleurs, même s'il concède avoir « vibré », « supporté » la bande à Gomez et espéré très fort « que ça se passe bien pour les mecs ». Non, plutôt avec sa bonhomie et son recul habituels. « J'avais mes repères. Je connaissais les systèmes quand les gars les annonçaient ! », raconte l'ailier-fort, hier après-midi, à l'heure de la sieste.
Et comme les 6 000 autres spectateurs de la toujours bruyante arène lorraine, le « Shaker » a apprécié la performance de haut vol de Nando De Colo (28 points, à 100 %, 30 d'évaluation). « C'est bien de voir de nouvelles têtes. Que ce soit Nando qui brille montre que la Pro A regorge aussi de talents ».
L'international strasbourgeois et ses partenaires retrouveront le Palais des Sports lorrain demain, mais pour en fouler le parquet cette fois, à l'occasion du Tournoi de Nancy dont la première manche, aujourd'hui, est délocalisée à Dombasle. « C'est bien d'avoir des oppositions pour mesurer notre progression, ça nous permet de nous caler », poursuit Sacha Giffa.
Le stage de la SIG dans les Vosges touche à sa fin et pourrait produire ses premiers dividendes. « Ça pèse dans les jambes, mais on travaille bien. Fred (Sarre) insiste beaucoup sur les détails ». Le week-end dernier, les Strasbourgeois avaient remporté leur premier match amical contre Vichy. « Mais franchement, je ne sais pas comment on a fait, sourit le doyen du groupe. Là, on a plus de repères et on va voir si on peut mieux faire ».
Opposés aux Allemands de Ludwigsburg, cet après-midi, les Strasbourgeois entendent se focaliser sur leur jeu. « On ne regarde pas trop l'adversaire. On veut d'abord voir comment on va se passer la balle, réagir dans la difficulté. Le basket, c'est un peu une partie d'échecs », commente le porteur du n°10, appelé à voir son influence dans le vestiaire s'accroître cette année. « J'ai souvent eu cette responsabilité dans les groupes précédents. Peut-être que ça le sera davantage cette saison car John (McCord) va nous manquer. Et il apportait beaucoup en terme de leadership ».

Gâteau en carton-pâte et spectacle pyrotechnique

Mercredi soir à Gentilly, le SLUC a aussi fêté son titre de champion de France, avec présentation du trophée, gâteau en carton-pâte truffé d'une cheerleader bien réelle, confettis argentés et spectacle pyrotechnique. De quoi donner des idées à l'auditoire venu d'Alsace ? « Chaque année, une équipe qui ne dispute pas de coupe d'Europe s'immisce dans le top 4 ou 5. J'espère qu'on sera celle-ci... », ajoute le Shaker, avant de se laisser gagner par un sommeil bien mérité. Et, qui sait, rêver à des lendemains dorés...

Régis Schneider
Tournoi de Nancy : SIG - Ludwigsburg, aujourd'hui à 18h, SLUC - Mons-Hainaut à 20h à Dombasle. Finales demain à 17h30 et 19h30 à Nancy.

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