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PRO A : 1/4 de finale belle : ASVEL - SIG

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Message  rocky Lun 1 Juin - 8:56

DNA du 01 juin 2009

Basket-ball / Play-offs - quart de finale (match d'appui) : ASVEL - SIG, demain (20h)

Lewin a son mot à dire

Il aura, une nouvelle fois, un rôle prépondérant à jouer dans la rude explication de texte qui se profile, demain à l'Astroballe, entre l'ASVEL et la SIG. Gardien de la raquette strasbourgeoise, Rob Lewin est convaincu que son équipe a un bon coup à jouer. Il se prononce, en partie en français, sur les chances alsaciennes.
Sa parole est rare et s'écoute avec d'autant plus de plaisir. Il faut dire que Rob Lewin est d'un naturel plutôt discret, pas le genre à se la raconter, à parler haut et fort pour ne rien dire. Sur le terrain, le gaillard ne verse pas dans le trash talking, ne discute pas les décisions des arbitres, sait tenir sa langue. Avec lui, il n'y aura jamais un mot plus haut que l'autre.
Depuis quelques mois, depuis Noël en fait, ces mots, toujours aussi rares et donc précieux, il les livre aussi en français. « C'est ma troisième saison en France, ma deuxième à Strasbourg et ça me paraissait important d'apprendre la langue, pour parler avec le coach ou pour... envoyer des sms », sourit le pivot de la SIG, initié aux subtilités de la langue de Molière par Christelle Boos, bénévole de longue date et webmaster pour le club à ses heures.
Fred Sarre apprécie la démarche, pas si répandue que ça au sein de la légion étrangère du basket hexagonal. « C'est bien de sa part. Ça témoigne d'une volonté d'intégration et de développement de la personne. Il sait qu'après sa carrière de basketteur, il aura une autre vie et le fait d'être bilingue peut l'aider ». L'élève Lewin se montre assidu. « Mon vocabulaire est encore limité, mais j'apprends à la maison, j'écoute aussi Sacha (Giffa) et les autres Français de l'équipe pour essayer de comprendre ce qu'ils disent », raconte le diplômé de Troy State.

« Il nous faudra jouer aussi dur qu'au deuxième match »

Révélé à Reims, en 2006-07, après avoir écumé les ligues mineures américaines et des championnats de seconde zone - la Suède (Plannja Basket Lulea) puis la LEB espagnole (Bruesa-Guipuzcoa BC) -, Rob Lewin s'est définitivement imposé comme un rouage essentiel de la SIG. Dur au mal, infatigable combattant, la pousse de Saint-James est un joueur de devoir, « précieux dans les courses, le saut, le rebond et le contre », note son entraîneur.
Contre l'ASVEL, vendredi, le tonique n°15 a une nouvelle fois fait admirer son sens du block, celui qui lui avait valu de terminer meilleur contreur de Pro A il y a deux ans. La victime, un certain Eric Campbell, a été redescendue au sol avec autorité. Si l'intérieur rhodanien est tout de même parvenu à marquer, dans la foulée, le geste du Jamaïcain a été l'un des plus spectaculaires de la rencontre. « Il montait au dunk et je me suis interposé. Il faisait partie de ces joueurs qu'on devait stopper. C'était le moment de le faire... ».
Demain, Rob Lewin se frottera, pour la troisième fois en dix jours, à l'une des raquettes les plus physiques de l'Hexagone. De son aptitude à tenir le choc, à repousser ses musculeux vis-à-vis dépendra aussi l'issue de ce match d'appui. « Lors du match un, ils avaient eu un gros pourcentage de réussite dans la peinture. Il nous faudra mettre plus de pression cette fois, jouer aussi dur qu'au deuxième match, pendant quarante minutes ». Il marque une pause et répète, en français : « Quarante, quarante, quarante... ».
Fred Sarre sait également que si la SIG veut espérer jouer les coupeurs de têtes, elle devra pouvoir compter sur un Rob Lewin intraitable et redoutable en sortie de banc. « Il faut absolument qu'il nous apporte son intensité, sa dureté. Toutes les qualités qu'on lui connaît devront être mises en exergue contre Villeurbanne. »

« La pression n'est plus sur nos épaules, mais sur les leurs »

Le succès décroché vendredi au Rhenus (77-66) autorise en tout cas le pivot alsacien à nourrir de sérieux espoirs. « Ce match doit être une référence. On a une bonne équipe et on a vu ce qu'il fallait faire pour les battre. Bien sûr, ils vont nous attendre et ils auront préparé de nouvelles stratégies, mais je pense sincèrement qu'on a nos chances. La pression n'est plus sur nos épaules, mais sur les leurs ». Rob Lewin repasse au français : « C'est cinquante - cinquante. C'est comme ça qu'on dit ? ».
C'est comme ça en effet qu'on dit. Et c'est là une parole pleine de promesses.

R. Sch.


Les nouveaux habits de Mendy

Sur la lancée d'une fin de saison régulière qui l'a vu gagner en temps de jeu et en consistance, Elson Mendy s'affirme comme un relais de plus en plus fiable au poste d'ailier-fort. Les deux copies rendues contre l'ASVEL ont illustré de réels progrès.
Quinze minutes à Gravelines, 23 contre Chalon, 18 encore à Orléans : Elson Mendy avait déjà vu son temps de jeu s'envoler en flèche à la fin de la saison régulière. Le début des play-offs confirme la tendance. A l'Astroballe, le jeune ailier-fort a été utilisé 16 minutes par Frédéric Sarre. Au Rhenus, il a foulé le parquet un bon quart d'heure.

« Il est dans le bon registre »

Si souvent contraint de cirer le banc depuis ses premiers pas avec le groupe pro, l'enfant de Dakar, à l'exceptionnelle envergure - 2,25 m - démontre qu'il a désormais le potentiel pour être une rotation intéressante derrière Sacha Giffa, le grand frère, le modèle. « J'espère que c'est lui qui progresse et pas Sacha qui décline, taquine Fred Sarre. Mais quand on voit le boulot encore abattu par Sacha vendredi, il est permis de penser que c'est effectivement Elson qui progresse... »
Le degré de satisfaction inspiré par celui qui fut longtemps estampillé « éternel espoir » n'est pas loin de suivre la même courbe ascendante. Déjà auteur de son meilleur match en carrière contre l'Élan chalonnais lors de la 29e journée - 11 points, 7 rebonds, 2 passes pour une évaluation de 19 -, Elson Mendy tourne à 8 d'évaluation sur les deux rencontres contre Villeurbanne, contre une moyenne de 3,5 en saison.
Le n°6 strasbourgeois, qui avait déjà étonné plus d'un observateur aux As, fait surtout une excellente utilisation des minutes qui lui sont accordées. « Il est dans le bon registre, intègre bien les choses et s'avère être un relais plus que positif, dit Fred Sarre à son propos. Il rentre dans les matches avec une vraie volonté d'attendre, il les laisse venir à lui. Il a compris que je me fous qu'il marque des points quand il rentre et qu'on a d'abord besoin de son activité de course, de rebond et de contre-attaque ».
A 23 ans, Elson Mendy a incontestablement mûri et pris une nouvelle dimension. A la trappe les bévues grossières - par envie de trop bien faire -, les sautes de concentration pénalisantes et autres erreurs de jeunesse : l'intéressé démontre, match après match, qu'il a gagné en maturité. Sur le parquet villeurbannais, il y a dix jours, le longiligne intérieur a apporté sa générosité. « Il avait été l'un des meilleurs dans l'engagement », reprend Fred Sarre.

« Il devient un élément important »

Vendredi, le rejeton du centre de formation strasbourgeois, couvé durant quatre ans par Olivier Weissler, a été déterminant lorsqu'il a fallu mettre définitivement le couvercle sur la rencontre. Son panier primé, à quatre minutes du terme, a repoussé la « Green Team » à quatorze longueurs, deux rebonds défensifs autoritaires l'ont ensuite privé de munitions. « Il devient un élément important », conclut son coach.
Demain, dans le contexte d'un match à haute tension, d'une rencontre couperet, Elson Mendy se verra assurément offrir une nouvelle occasion de le prouver.

R. Sch.


Une séance au menu

Un seul entraînement, ce dimanche matin, figurait au programme de la SIG entre les matches deux et trois. Sacha Giffa et ses coéquipiers prendront la route cet après-midi.


Indiscrétions

L'effet Magic ?

LA PHRASE. - « Si Orlando l'a fait, nous pouvons aussi le faire... Ce sera showtime mardi à Lyon pour le match trois », estime Brion Rush. Les performances de Dwight Howard et Hedo Turkoglu, victorieux de Cleveland (4-2) en finale de conférence, continuent visiblement d'inspirer les Sigmen. Fred Sarre, le premier, avait espéré être « l'Orlando de la série » contre l'ASVEL, avant que celle-ci ne débute. Les Cav's villeurbannais sont prévenus.
DÉFI RÉUSSI. - Le panier de l'impossible, dont la paternité revient à Jan Stalhandske, l'ailier de Helsingborg (Suède), fait toujours plus d'émules. Le challenge, qui consiste à marquer depuis sa propre ligne à trois points avec un rebond au niveau de la ligne des lancers adverse, avait été relevé par Gauthier Darrigand à la fin d'une séance d'entraînement (DNA, 21/03).
Le meneur de la SIG avait alors lancé un défi aux fans. Deux d'entre eux, Mathieu Faucher et Loïc Vancampen, sont parvenus à en faire de même. Un certain... Olivier Weissler, 42 ans, vient d'être à son tour admis dans ce club très fermé. La vidéo, tournée à la fin de la séance de shooting précédant le quart de finale aller à l'Astroballe, est visible sur le site officiel de la SIG.



Le Progrès du 01 juin 2009

BASKET / PRO A (QUART DE FINALE) : AVANT ASVEL-STRASBOURG (91-68, 66-77)

« Une Asvel à réaction »

Le capitaine Jeanneau espère que son équipe saura, une nouvelle fois, réagir demain

Rentrés très tôt, samedi, de Strasbourg les Villeurbannais et leur capitaine, Aymeric Jeanneau, ont repris l'entraînement hier, une cinquantaine d'heures avant une «belle» qui se disputera demain à 20h à l'Astroballe. Où ils se retrouveraient de nouveau vendredi soir en demi-finale, contre Nancy ou Roanne, s'ils se qualifiaient face à la Sig...

Aymeric, l'Asvel devra disputer un match d'appui pour atteindre le carré d'As. Est-ce un contretemps ?
C'est les play-offs! Il faut deux victoires pour se qualifier, on le sait! Alors, bien sûr, nous avions tous envie de passer en deux manches. Maintenant, à nous de bien préparer la troisième.

Comment analysez-vous le deuxième match, que vous avez perdu en Alsace ?
La Sig a montré un visage totalement différent de celui de samedi dernier, en étant agressive pendant toute la rencontre alors qu'elle ne l'avait été que pendant vingt-cinq minutes à l'Astroballe. Pour notre part, nous avons manqué de dureté. Pendant une mi-temps, la première, nous n'avons pas affiché le visage d'un candidat au titre. Nous connaissons malheureusement le refrain...

Comment expliquer que l'Asvel retombe si souvent dans ses travers ?
C'est notre problème...

Est-elle une équipe à réaction ?
Oui. C'est dommage et j'ai l'impression que nous avons besoin de ça... Notre pouvoir de réaction est important et il va falloir encore le montrer mardi (NDLR: demain soir). Maintenant, pour revenir au match du «Rhénus», il ne faudrait surtout pas oublier la qualité de notre adversaire. Strasbourg nous a fait reculer et est parfaitement capable de refaire le même match à Villeurbanne.

Un «Rhénus» où Steve Essart a brillé et où J.R Reynolds et vous-même avez été en difficulté...
Il est évident qu'il faudra que nous pesions davantage. À nous de réagir.

Comptez-vous, plus que jamais, sur l'Astroballe à l'occasion de cette «Belle» ?
Oui! Si nous avons tant voulu avoir l'avantage du terrain lors des play-offs c'est pour jouer ces matches décisifs chez nous. Nous avons déjà vécu des grosses ambiances cette saison, notamment contre Nancy. Nous comptons beaucoup sur notre public pour nous aider à franchir ce cap des demi-finales.

Vous êtes en fin de contrat. Où serez-vous la saison prochaine ?
Pierre Grall m'a dit, avant le match contre Nancy, que les dirigeants souhaitaient continuer avec moi, mais je n'ai pas de nouvelles. J'ai également envie de poursuivre l'aventure avec l'Asvel. Mais j'aimerais bien être fixé assez rapidement...

Propos recueillis par Luc Paganon
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Message  rocky Lun 1 Juin - 22:44

BasketNews.fr a écrit:Steeve Essart (Strasbourg) : «On a tout à gagner»

Décisif lors du match retour en marquant 15 points face à l'ASVEL, Steeve Essart (1,80 m, 30 ans) a permis à Strasbourg de décrocher une belle qui se jouera mardi à Villeurbanne. Un match que la SIG abordera en pleine confiance, et jouera à fond.

Propos recueillis par Laurent SALLARD (01/06/09)

Tu as marqué 15 points, ton record cette saison, lors du match retour. La défense villeurbannaise t’a laissé des ouvertures ?
Avant tout, on était frustré après le match aller. On avait bien tenu pendant une mi-temps, avant de s’écrouler dans le troisième quart-temps. On se devait donc une revanche, et je me suis dit qu’il était possible de faire quelque chose au match retour. Il y a eu toute la préparation de Fred (Sarre) pour nous toucher notre orgueil. On a travaillé quelques points négatifs, et il nous a demandé de nous regarder dans une glace pour savoir si on avait eu plaisir à jouer ensemble cette année, puis de le démontrer sur le terrain tous ensembles. De mon côté, je me suis mis au diapason en mettant beaucoup de rythme en défense. Brion Rush a alimenté la marque en première mi-temps. Puis en deuxième, j’ai vu que Reynolds et Jeanneau passaient sous les picks et laissaient donc énormément d’ouvertures à trois-points. Donc j’ai pris ma chance en deuxième mi-temps, et c’est rentré.

Tu connais Fred Sarre depuis longtemps. Emploie-t-il souvent ce genre de méthodes ?
Il l’avait déjà fait. C’est un technicien et « baskettement » parlant, on a travaillé pendant neuf mois. Donc il n’y a pas grand-chose à travailler parce que l’équipe est talentueuse. Il voulait donc nous toucher au cœur. Nous dire que si on avait bataillé pendant neuf mois, ce n’était pas pour perdre au premier tour. On s’est battu pour aller en playoffs. Maintenant on y est, c’est un autre championnat et c’est à nous de démontrer notre vraie valeur. On est parmi les huit meilleures équipes de la ligue, et on a la chance de pouvoir réussir l’exploit de battre le premier du championnat, donc il faut la prendre.

En se qualifiant pour les playoffs, l’objectif de la saison était atteint, et il semble qu’il y ait eu un relâchement lors du match aller…
Oui, mais on a eu également une deuxième partie de championnat délicate. On a eu tendance à s’écrouler souvent dans les troisième et quatrième quarts-temps. On était donc dans la continuité. Malgré le début des playoffs, on est resté sur cette même base. Mais maintenant, on va à Villeurbanne avec un nouveau match de référence, en playoffs cette fois. On a donc de quoi faire douter cette équipe. Attention, on peut les battre.

Quelle peut être la clé de ce troisième match ?
Le doute peut être la clé pour Villeurbanne. Si on les accroche en première période comme on l’a toujours fait, et qu’on continue à les accrocher jusqu’à la fin, ils peuvent avoir la peur de gagner. Au match retour on avait plus rien à perdre, on était sans pression, maintenant on a tout à gagner. La pression a basculé, et on va prendre plaisir maintenant à jouer ce troisième match à fond.

http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=3203

et aussi
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20090601_220102_l-asvel-et-nancy-en-sursis.html
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Message  rocky Mar 2 Juin - 8:22

DNA du 02 juin 2009

Basket-ball / Play-offs - quart de finale (match d'appui) : ASVEL - SIG, ce soir (20 h)

Extraballe à l'Astroballe

Victorieuse de l'ASVEL, vendredi dernier au Rhenus, la SIG s'est offert le droit de disputer une belle à quitte ou double, ce soir à Villeurbanne. Les Strasbourgeois abordent ce retour à l'Astroballe sans pression, mais animés de l'intime conviction qu'un exploit est possible. Ils n'ont absolument rien à perdre et tout à gagner.
Ils se sont acquittés, fiers et orgueilleux, de la mission que leur avait assignée le coach. En matant l'ASVEL, candidat déclaré au titre, en battant (77-66) cette écurie formatée pour rallier Bercy le 20 juin, Sacha Giffa et ses acolytes ont pu quitter le Rhenus la tête haute vendredi dernier. « J'ai toujours su qu'on était capable de le faire. J'espère que ce match aura aussi servi de révélateur aux joueurs », confie Fred Sarre, pleinement satisfait d'avoir retrouvé, à cette occasion, « la notion de don pour l'équipe ».
Ce faisant, les Strasbourgeois ont prouvé qu'ils n'avaient pas usurpé leur place en play-offs et gagné le droit de mordre à pleines dents dans un troisième match, faisant mentir ces pythies sans pitié qui leur prédisaient un avenir funeste sous forme d'élimination en deux manches sèches. Coté de façon insignifiante avant que ne s'ouvre la série, l'outsider alsacien a toujours son destin entre les mains. « Et dans un match trois, il peut se passer tout et n'importe quoi, dans un sens comme dans l'autre », ajoute l'entraîneur.

« Le match ne se gagnera peut-être pas au début, mais on peut alors le perdre »

Ce soir, le « petit » retrouve donc « le gros et futur énorme » pour disputer une très excitante extraballe à l'Astroballe. Et si « les deux clubs ne poursuivent pas les mêmes objectifs », la possibilité d'un coup d'éclat, qui serait aussi un coup de tonnerre, fait saliver. « Ou on passe, ou on s'arrête, résume coach Sarre. S'arrêter, c'est facile, il n'y a rien à faire. Pour passer, en revanche, on ne peut compter que sur nous-mêmes. Il nous faudra être tous ensemble dans la démarche ».
A John Allen et à sa bande de ne pas considérer le récent succès domestique comme une fin en soi, mais d'y voir, au contraire, le terreau qui alimentera leurs chances de récidive. « On va devoir répéter cette capacité à se mettre tous au même niveau de jeu au même moment, rééditer cette faculté à respecter un script commun. Si on veut espérer obtenir quelque chose, ça ne peut passer que par un comportement et une attitude identiques. »
Frédéric Sarre n'ignore pas que ses ouailles vont être attendues de pied ferme par une « Green Team » revancharde, « qui aura la volonté de se rassurer et de se mettre à l'abri le plus vite possible ». Dans ce contexte hostile, les premières possessions, les premiers duels et contacts seront encore plus cruciaux, plus capitaux qu'à l'accoutumée. « Le match ne se gagnera peut-être pas au début, mais on peut alors le perdre. La façon dont on va s'opposer, rentrer dans la rencontre sera déterminante pour la suite. »
Parce que la pression n'est clairement pas sur ses épaules, parce que, ce soir, la peur du vide aura changé de camp, la SIG devra soutenir la comparaison d'entrée et ne jamais baisser les yeux ensuite. « L'idéal est de rester à leur contact, de demeurer très proche d'eux pour ne pas leur enlever la pression qu'ils se seront sûrement mis. »
Chaque minute qui s'écoulera dans le respect absolu de ces consignes peut contribuer à instiller le doute dans les têtes d'Ali Traoré et de ses comparses. Jusqu'à leur faire perdre patience, jusqu'à leur faire perdre pied ? « Après, on ne sait jamais ce qui peut se passer... »

« Si on veut vivre des choses ensemble, c'est maintenant qu'il faut le faire »

Fred Sarre n'est pas un doux rêveur. « Il ne faut pas se bercer d'illusions car c'est ainsi que l'on s'expose à des désillusions ». Mais il est intimement convaincu que son groupe peut, à ces conditions, songer à une issue au goût suave. « Il faut se créer quelque chose de réel en répondant présent au bon moment, en étant là dans l'instant, pas avant, ni après. » Les considérations tactiques et techniques seront évidemment importantes, mais la différence, plus que jamais, se fera sur « l'envie collective de vivre ensemble. Les actes de vie sont fondamentaux. Si on veut vivre des choses ensemble, c'est maintenant qu'il faut le faire. »
C'est maintenant qu'il va falloir être un peu plus grand encore.

Régis Schneider


L'Alsace du 02 juin 2009

Basket-ball Le grand défi de la SIG

Pour le match d’appui de son quart de finale des play-offs, la SIG se déplace ce soir (20 h) à Lyon-Villeurbanne avec l’envie de signer un retentissant exploit sur le parquet de la meilleure équipe de la saison régulière.
Les pronostiqueurs et autres spécialistes du basket français n’avaient sûrement pas prévu un tel scénario pour l’affrontement le plus déséquilibré du tableau des quarts de finale de Pro A entre le premier de la saison régulière et le dernier invité à la fête. La qualification villeurbannaise ne faisait même plus aucun doute après son large succès (91-68) à l’Astroballe lors du match aller. Mais, lors du retour vendredi dernier au Rhénus, l’orgueil strasbourgeois est passé par là. Les deux formations disputent donc ce soir (20 h) un troisième match couperet entre Rhône et Saône. « Sur une belle, tout peut se passer dans un sens comme dans l’autre », souligne Frédéric Sarre, le coach alsacien. « On va être accueilli par une équipe qui voudra monter en intensité avec la volonté de se mettre à l’abri le plus rapidement possible pour se rassurer. »
Avec la brillante victoire strasbourgeoise (77-66) lors de la seconde manche, la pression est désormais sur les épaules d’une ASVEL candidate déclarée au titre suprême. Les Alsaciens, qui ont tout à gagner, se présenteront l’esprit libéré et, on l’espère, avec l’envie de créer un authentique exploit. « Ça serait une véritable surprise dans le basket français. Mais il ne faut pas se bercer d’illusions et se faire un film avant le match. Il faudra être présent au bon moment », ajoute le technicien strasbourgeois.
« La dynamique a changé mais si l’ASVEL a été surprise par notre réaction, elle va repartir en intensité. Ça ne sera pas une partie facile », confirme Steeve Essart, le meneur de jeu strasbourgeois.
Le doute semblait pourtant s’installer vendredi dernier dans les couloirs du Rhénus au sein d’une équipe villeurbannaise programmée pour la finale de Bercy le 20 juin. « C’est à nous de savoir jusqu’où on veut aller. Si on perd mardi, c’est que, quelque part, on ne méritait pas mieux », analyse Vincent Collet, le coach rhodanien.

« Etre une équipe "poils à gratter" »

« L’idéal serait de rester avec eux le plus longtemps possible pour ne pas leur enlever la pression qu’ils doivent ressentir par rapport à leur objectif », souligne de son côté l’entraîneur bas-rhinois.
Pour Fred Sarre, même si le match ne se gagnera pas dans les premières minutes, il pourrait en tout cas se perdre à ce moment-là. La SIG devra être présente dans le combat dès le coup d’envoi. « Tout va se jouer dans les premiers instants », pense le coach alsacien. « Ça ne veut pas dire qu’il ne faut plus rien faire derrière, mais on doit montrer que nous sommes capables de jouer, de nous opposer et de proposer des choses intéressantes à Villeurbanne, ça sera déterminant pour la suite. »
Mentalement, les coéquipiers de Brion Rush devront également être capables de reproduire les efforts et la même envie affichée lors de la seconde manche. « Peut-on rééditer cette performance ? C’est la question », répète inlassablement le coach Sarre. « De toute façon, si on veut faire l’exploit des play-offs, ça passe par là. Chaque match est différent et ça ne peut venir que de nous. Les joueurs devront avoir la capacité de se mettre en même temps au même niveau de jeu. »
Ce soir, dans une Astroballe de Villeurbanne qui n’a rien d’accueillante – seulement deux défaites en 15 matches de Pro A (dont une contre la SIG !) cette saison — les Strasbourgeois auront un sacré coup à réaliser. « L’objectif est de jouer le meilleur basket possible et de s’y tenir. Depuis le début de la saison, je pense que nous avons la capacité d’être une équipe "poils à gratter" », conclut Fred Sarre. Sa formation devra en tout cas sortir la grosse artillerie pour venir chatouiller l’ogre villeurbannais.

Olivier Arnal
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Message  rocky Mar 2 Juin - 9:51

DNA du 02 juin 2009

Les résolutions de Derrick

Derrick Obasohan avait marqué des points, mais aussi les esprits, au mois de mars à Villeurbanne. Disposé à récidiver, l'ailier strasbourgeois entend avant tout se mettre au service du collectif.
Il n'a évidemment pas oublié cette soirée de mars, ce vendredi 13 qui avait vu la roue tourner en faveur de la SIG. Comment aurait-il pu d'ailleurs ? « C'est le meilleur match que j'ai joué en France », sourit Derrick Obasohan. A l'Astroballe, le n°13 strasbourgeois - il n'y a pas de hasard - s'était fendu d'un sacré numéro pour compiler, à l'arrivée, son meilleur total de points de la saison (25), son record de rebonds depuis qu'il a posé le pied sur le sol français (12) et sa meilleure évaluation depuis près de deux ans (34).
En scorant 12 des 25 derniers points de son équipe, il avait surtout été le grand artisan de l'improbable renversement de situation qui avait médusé le public lyonnais. « Brion (Rush) est notre leader, mais il doit pouvoir compter sur des gens pour l'aider. Ça peut être Steeve, John, ça peut être moi aussi. Ce match-là fait partie de ceux où on se devait d'aider Brion. » Ce soir-là, la SIG l'avait emporté (77-85), après avoir été menée de 15 points (75-60, 35e'), et la sortie du Nigérian y avait grandement contribué.

« On a seulement gagné un match, pas la série »

Vendredi, lors du quart de finale retour entre les deux équipes, l'ailier strasbourgeois a été un peu plus effacé, mais il n'en a pas moins apporté son écot, en jugulant plutôt efficacement l'activité d'Amara Sy. Ce fringant succès collectif a été apprécié à sa juste valeur. « Ce match est une référence. On savait qu'on était capable de présenter autre chose que ce que nous avions montré lors du premier match. » « D » ne s'en gargarise cependant pas plus que ça. « On a seulement gagné un match, pas la série. On ne doit pas se satisfaire d'une victoire qui n'apporte rien. »
A l'évocation des retrouvailles avec la « Green Team » ce soir, pour un troisième - et dernier - bras de fer, Derrick Obasohan ne cache en revanche pas sa satisfaction. « Lorsqu'on avait perdu là-bas, on s'était juré de revenir. Et j'ai l'impression qu'à Villeurbanne, certains ne nous avaient pas pris au sérieux... », lâche-t-il. Revenir à l'Astroballe est une chose, s'y imposer à nouveau en est une autre. Le deuxième joueur de Pro A le plus adroit à trois points est résolument confiant. « Notre équipe se nourrit de confiance et d'enthousiasme, répète-t-il à l'envi. Je pense qu'on peut battre l'ASVEL sur cet élan. Toute la pression est sur eux. Nous, personne ne nous attendait ».

Le discours de Rush

Pour tenter de se frayer une place dans le dernier carré, la SIG devra, selon lui, répéter son effort en défense. « La défense, c'est la clef ! Offensivement, tu ne peux pas tout contrôler. Parfois, tu rentres les tirs, parfois tu ne les rentres pas. La seule chose que tu puisses reproduire avec constance, c'est la défense. On se doit d'être dans le même registre que celui qu'on a développé vendredi », estime l'ancien poisson-pilote du HTV.
Avant de boucler son sac pour cet ultime volet des quarts de finale, il se souvient du discours que Brion Rush a tenu à ses coéquipiers ces jours-ci. Avec Roanne, la saison dernière, le shooteur US s'était incliné sur le parquet du Mans, lors de la demi-finale aller, avant de faire main basse sur les deux rencontres suivantes. « Si on parvenait à gagner à Villeurbanne, les play-offs auront peut-être une saveur particulière... », glisse le Texan.
S'il ne lui déplairait pas d'enfiler à nouveau le costume de shooteur décisif - « Si je peux refaire la même chose, je ne m'en priverai pas » -, l'inspecteur entend en priorité se focaliser sur l'équipe, se « mettre au service du collectif ». Et cette résolution-là est aussi tout à son honneur.

R. Sch.


Verbatim

Plus Menchov que Soderling

ENTRAINEMENT. - Les Strasbourgeois se sont entraînés à une seule reprise entre les matches deux et trois. Pour Fred Sarre, il n'était pas nécessaire d'en rajouter. « On est suffisamment calé dans pas mal de domaines et toute l'équipe a consenti beaucoup d'efforts vendredi. Il ne fallait pas spolier les envies à travers les entraînements, mais arriver là-bas avec du gaz et de la fraîcheur. Ce match, il faut le jouer le soir même, pas la veille. »
ARBITRES. - L'intensité défensive dont la SIG a fait preuve vendredi pourra-t-elle s'exprimer à l'extérieur aussi ? Autrement dit, les arbitres, aussi impartiaux soient-ils, ne risquent-ils pas de brider cet engagement à l'Astroballe ? « Je ne me fait aucun souci par rapport à cela, assure Fred Sarre. C'est à nous de mettre en place un basket dur et consistant, avec le maximum d'efficacité des deux côtés, et de ne pas discuter les décisions. Les arbitres ont des sensations par rapport au jeu. A nous d'être l'équipe qui avance, celle capable de démontrer un effort collectif ».
GIRO. - Le parallèle a beaucoup été fait avec le Magic d'Orlando ces jours-ci dans le camp alsacien. Mike Tyson avait aussi été appelé à la rescousse par Fred Sarre avant le quart de finale aller. A l'heure de retrouver Villeurbanne pour le troisième acte de la série, le coach a pris tout le monde à contre-pied, en se référant au bouquet de Denis Menchov dans le Giro plutôt qu'à l'exploit de Robin Soderling face à Rafael Nadal à Roland-Garros. « Soderling n'a passé qu'un tour, Menchov a gagné un Tour. » Imparable. Le Russe avait pris le pouvoir lors de la 12e étape. « Il faut qu'on fasse comme lui, rester au contact de Di Luca et avoir le coup de rein nécessaire à l'approche de la ligne d'arrivée. »
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Message  rocky Mar 2 Juin - 9:57

Le Progrès du 02 juin 2009

BASKET / PRO A (QUART DE FINALE, MATCH 3) : ASVEL - STRASBOURG (91-68, 66-77) A 20H

« Stop ou encore » à l'Astroballe

Battus en Alsace, les Villeurbannais ont grillé un joker. Ils seront en demi-finales...ou en vacances ce soir

Un partout, balle au centre. Contrairement à ces deux dernières saisons, qui l'avaient vu éliminer Hyères-Toulon (2007-2008) et…Strasbourg (2006-2007) en deux manches, l'Asvel n'a pas réussi à s'éviter un match d'appui pour son entrée en play-offs, chutant à Strasbourg (66-77) six jours après avoir fini par dompter la SIG sur son parquet (91-68 mais 40-44 à la vingt-quatrième minute). Elle la retrouvera donc, ce soir, pour une « belle » qui enverra les uns en demi-finales et les autres en vacances.

« Et je n'ai pas du tout envie de les prendre dès mercredi ! Ce serait un coup dur pour moi et je le vivrais très mal… » prévient Vincent Collet, qui a eu du mal à digérer l'échec du « Rhénus », où certaines attitudes lui sont restées en travers de la gorge durant plusieurs heures. « Mon épouse et ma fille n'étaient pas là et je n'ai voulu voir personne samedi » explique le Normand, qui a profité de cette journée en solitaire pour décortiquer les quatre-vingts premières minutes d'une série beaucoup plus indécise que certains le pensaient (1).

« Jusqu'à maintenant, nous avons montré que nous sommes une équipe à réaction. Je n'aime pas ça et je ne comprends pas. Mais, comme le disait Christian Baltzer au début de ma carrière, "un percheron ne deviendra jamais un cheval de course" » ajoute le coach d'une équipe qui s'est fait sérieusement bousculer en Alsace, où Steve Essart a rayonné dans tous les secteurs du jeu (15 passes, 5 passes, trois rebonds, 21 d'évaluation) et notamment en défense, son implication n'ayant pas été pour rien dans le très faible total de passes décisives de l'Asvel (13) et le rendement insuffisant du duo Reynolds-Jeanneau. « Il a eu un niveau défensif exceptionnel. Il a fait basculer le match » commente Collet, qui attendra de ses hommes qu'ils soient « consistants sur quarante minutes » pour se donner toutes les chances d'atteindre une nouvelle fois la deuxième étape (2) d'une phase finale organisée en dépit du bon sens (qualifiés depuis vendredi et samedi derniers Le Mans et Orléans ne rejoueront que samedi…et mercredi prochains !).

« C'est incroyable… » peste, comme beaucoup, Frédéric Sarre, très satisfait de la production de ses hommes lors du « Match 2 ». Nous avons eu le comportement défensif qu'il fallait. Maintenant, le physique, l'intensité et l'engagement vont être déterminants à l'Astroballe où le match ne se gagnera pas, mais pourrait se perdre, dans les premières minutes. »

Huitième de la saison régulière Strasbourg a relancé les dés comme Saint-Etienne l'a fait en Pro B face à Paris (les deux équipes étaient d'accord pour jouer le vendredi mais la LNB les a obligées à s'affronter le lendemain…pendant ASSE-Valenciennes !). Aux Villeurbannais, qui n'ont perdu que deux fois en championnat cette saison à domicile (contre Rouen et…la Sig), d'arrêter de jouer avec le feu pour continuer à rêver.

Luc Paganon


LE « SIXIèME HOMME » SE FAIT ATTENDRE...

Où sont les fans ?

Souvent plus spectatrice que supportrice l'Astroballe doit hausser le ton

Ils connaissent tous les deux très bien la Maison verte. Aujourd'hui Jacques Monclar, qui suit au quotidien la Pro A pour Canal Plus, où il forme un excellent duo avec David Cozette, et le Montbrisonnais Alain Thinet (Roanne, Cholet, Châlons, Bourg, Dijon, Saint-Etienne, Besançon…) sont sur la même longueur d'onde : « Il ne manque qu'une chose à l'Asvel. Un public de fans. »

Contrairement à Nancy ou Roanne, où le Sluc et la Chorale peuvent compter sur des supporters (qui ne font malheureusement pas toujours dans la finesse, comme on put le constater l'an dernier à Toulon où certains « supporters » roannais insultèrent copieusement Gilles Moretton à l'occasion des « As ») et non des spectateurs, le lauréat de la saison régulière attend en effet avec impatience le retour du fameux « sixième homme », celui qui fit si longtemps vibrer la Maison des sports… et l'Astroballe à l'époque où les hommes de Beugnot guerroyaient, les yeux dans les yeux, avec les grands d'Europe.

« C'est dû, sans doute, au tempérament lyonnais, à la grandeur de la salle et à l'ouverture des frontières, qui fait que les gens ont aujourd'hui du mal à s'identifier aux équipes » avance André Vial, président des « 3A » (Association des Abonnés de l'Asvel), créée en 1995 au moment de l'inauguration de l'Astroballe. Mais le « tempérament lyonnais » et la « grandeur de la salle » étaient bien les mêmes il y a une dizaine d'années et l'ouverture des frontières n'a pas fait baisser les décibels enregistrés à « Gentilly » ou à la « Halle Vacheresse »

Du coup, c'est bel et bien vers le « changement de public » enregistré depuis quelques années à Villeurbanne qu'il faut se tourner pour expliquer le manque de chaleur des travées de l'Astroballe derrière leur équipe. « Nous avons toujours pensé que les résultats ne pouvaient pas être le seul levier pour remplir une salle. Il a donc fallu aller en chercher d'autres, ce qui a entraîné un renouvellement de public. Quantitativement, c'est une réussite (5045 spectateurs de moyenne enregistrés cette saison, huit « guichets fermés ») » explique Antony Thiodet. Un public néophyte qui s'enthousiasme parfois davantage pour… les animations et les arabesques d'Astroking, mascotte très appréciée des jeunes spectateurs, que pour les exploits des basketteurs villeurbannais…

« C'est le revers de la médaille. A nous d'« éduquer » les gens mais nous sentons que ce n'est pas loin de basculer. Et nous pouvons penser que les « vrais » supporters vont revenir avec l'Euroligue » ajoute Thiodet, conscient que l'Asvel n'aurait jamais pu se développer économiquement (7,15 millions d'euros de budget la saison prochaine) si elle n'avait pas effectué un immense travail de séduction auprès des différentes couches de la population rhônealpine ces dernières années. « C'est le sport de haut niveau » constate Vincent Collet. En espérant qu'ils seront nombreux, ce soir et à l'avenir, à « tomber la cravate » pour être, de nouveau, le sixième homme de l'Asvel.


20 Minutes du 02 juin 2009

La belle face à l'Asvel donne des ailes à la SIG

« Yes we can. » Le discours a changé du côté de la SIG avant d'affronter,
ce soir, Villeurbanne, lors de la belle des quarts de finale de Pro A. Avant le retour remporté (77-66), Frédéric Sarre parlait seulement de bien figurer face au premier de la saison régulière. La performance de vendredi a éveillé l'appétit des Strasbourgeois. « On y va tous ensemble pour créer l'exploit de ces play-offs, concède l'entraîneur strasbourgeois. Mais il ne faut pas faire le match avant de le jouer. »

Car Frédéric Sarre est bien conscient que la SIG va être accueillie par une équipe « qui va monter en intensité pour se rassurer le plus vite possible ». En saison régulière, seules deux formations ont réussi à s'imposer à l'Astroballe : Rouen (70-71) et... Strasbourg (77-85). « Tout se jouera dans les premiers instants, prédit le coach de la SIG, ça ne permettra peut-être pas de gagner le match mais ça peut le faire perdre. L'idéal est de rester avec eux [au score] le plus longtemps possible pour ne pas leur enlever la pression. »

F. H. (avec T. S.)


Quitte ou double pour l'ASVEL

L'Asvel est sous pression. Battue vendredi par Strasbourg (77-66),

une semaine après avoir dominé les Alsaciens (91-68), la « Green Team » retrouve ce soir (20 h) la SIG pour un match à quitte ou double. Le vainqueur obtiendra en effet son billet pour les demi-finales et sera opposé dès vendredi au vainqueur de la confrontation entre Nancy et Roanne. « Les premières minutes seront primordiales », estime l'entraîneur strasbourgeois Frédéric Sarre qui rêve de réaliser un « exploit ». « A nous de leur souffler dans le cou le plus longtemps possible », ajoute-t-il. « Même si nous devions effectuer un bon départ, il faudra être consistant et être capable de produire des efforts durant toute la durée de la rencontre », affirme son homologue villeurbannais Vincent Collet qui « vivrait très mal un échec ».

Dominés vendredi dans l'agressivité et l'engagement, « ce qui ne nous est pas arrivé souvent cette saison », dixit Collet, les Villeurbannais se doivent de « corriger le tir ». Certaines individualités devront hausser leur niveau, à commencer par les deux meneurs, J.R. Reynolds et Aymeric Jeanneau. « Notre adversaire leur a mis beaucoup de pression lors du match retour. Leur rôle est de libérer la balle plus vite afin de bénéficier du surnombre, souligne le coach rhodanien. Nous avons aussi besoin que J.R. remette le nez à la fenêtre car c'est lui qui imprime le rythme. » « Nous avons effectué quelques ajustements sur certains systèmes afin de pouvoir développer notre jeu de passe », confie l'intérieur Ali Traoré, convaincu que cette rencontre « se jouera au mental. »

Stéphane Marteau
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Message  Mat Mar 2 Juin - 10:59

mick a écrit:Le Progrès du 02 juin 2009
LE « SIXIèME HOMME » SE FAIT ATTENDRE...

Où sont les fans ?

Souvent plus spectatrice que supportrice l'Astroballe doit hausser le ton

Ils connaissent tous les deux très bien la Maison verte. Aujourd'hui Jacques Monclar, qui suit au quotidien la Pro A pour Canal Plus, où il forme un excellent duo avec David Cozette, et le Montbrisonnais Alain Thinet (Roanne, Cholet, Châlons, Bourg, Dijon, Saint-Etienne, Besançon…) sont sur la même longueur d'onde : « Il ne manque qu'une chose à l'Asvel. Un public de fans. »

Contrairement à Nancy ou Roanne, où le Sluc et la Chorale peuvent compter sur des supporters (qui ne font malheureusement pas toujours dans la finesse, comme on put le constater l'an dernier à Toulon où certains « supporters » roannais insultèrent copieusement Gilles Moretton à l'occasion des « As ») et non des spectateurs, le lauréat de la saison régulière attend en effet avec impatience le retour du fameux « sixième homme », celui qui fit si longtemps vibrer la Maison des sports… et l'Astroballe à l'époque où les hommes de Beugnot guerroyaient, les yeux dans les yeux, avec les grands d'Europe.

« C'est dû, sans doute, au tempérament lyonnais, à la grandeur de la salle et à l'ouverture des frontières, qui fait que les gens ont aujourd'hui du mal à s'identifier aux équipes » avance André Vial, président des « 3A » (Association des Abonnés de l'Asvel), créée en 1995 au moment de l'inauguration de l'Astroballe. Mais le « tempérament lyonnais » et la « grandeur de la salle » étaient bien les mêmes il y a une dizaine d'années et l'ouverture des frontières n'a pas fait baisser les décibels enregistrés à « Gentilly » ou à la « Halle Vacheresse »

Du coup, c'est bel et bien vers le « changement de public » enregistré depuis quelques années à Villeurbanne qu'il faut se tourner pour expliquer le manque de chaleur des travées de l'Astroballe derrière leur équipe. « Nous avons toujours pensé que les résultats ne pouvaient pas être le seul levier pour remplir une salle. Il a donc fallu aller en chercher d'autres, ce qui a entraîné un renouvellement de public. Quantitativement, c'est une réussite (5045 spectateurs de moyenne enregistrés cette saison, huit « guichets fermés ») » explique Antony Thiodet. Un public néophyte qui s'enthousiasme parfois davantage pour… les animations et les arabesques d'Astroking, mascotte très appréciée des jeunes spectateurs, que pour les exploits des basketteurs villeurbannais…

« C'est le revers de la médaille. A nous d'« éduquer » les gens mais nous sentons que ce n'est pas loin de basculer. Et nous pouvons penser que les « vrais » supporters vont revenir avec l'Euroligue » ajoute Thiodet, conscient que l'Asvel n'aurait jamais pu se développer économiquement (7,15 millions d'euros de budget la saison prochaine) si elle n'avait pas effectué un immense travail de séduction auprès des différentes couches de la population rhônealpine ces dernières années. « C'est le sport de haut niveau » constate Vincent Collet. En espérant qu'ils seront nombreux, ce soir et à l'avenir, à « tomber la cravate » pour être, de nouveau, le sixième homme de l'Asvel.

Intéressant sujet sur le public Villeurbannais. De vrais questions et de vraies réponses qui sont rarement abordées sérieusement en public.
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Message  rocky Mar 2 Juin - 13:15

L'équipe du 02 juin 2009

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Message  françois Mar 2 Juin - 18:38

Mat a écrit:
mick a écrit:Le Progrès du 02 juin 2009
LE « SIXIèME HOMME » SE FAIT ATTENDRE...

Où sont les fans ?

Souvent plus spectatrice que supportrice l'Astroballe doit hausser le ton

Ils connaissent tous les deux très bien la Maison verte. Aujourd'hui Jacques Monclar, qui suit au quotidien la Pro A pour Canal Plus, où il forme un excellent duo avec David Cozette, et le Montbrisonnais Alain Thinet (Roanne, Cholet, Châlons, Bourg, Dijon, Saint-Etienne, Besançon…) sont sur la même longueur d'onde : « Il ne manque qu'une chose à l'Asvel. Un public de fans. »

Contrairement à Nancy ou Roanne, où le Sluc et la Chorale peuvent compter sur des supporters (qui ne font malheureusement pas toujours dans la finesse, comme on put le constater l'an dernier à Toulon où certains « supporters » roannais insultèrent copieusement Gilles Moretton à l'occasion des « As ») et non des spectateurs, le lauréat de la saison régulière attend en effet avec impatience le retour du fameux « sixième homme », celui qui fit si longtemps vibrer la Maison des sports… et l'Astroballe à l'époque où les hommes de Beugnot guerroyaient, les yeux dans les yeux, avec les grands d'Europe.

« C'est dû, sans doute, au tempérament lyonnais, à la grandeur de la salle et à l'ouverture des frontières, qui fait que les gens ont aujourd'hui du mal à s'identifier aux équipes » avance André Vial, président des « 3A » (Association des Abonnés de l'Asvel), créée en 1995 au moment de l'inauguration de l'Astroballe. Mais le « tempérament lyonnais » et la « grandeur de la salle » étaient bien les mêmes il y a une dizaine d'années et l'ouverture des frontières n'a pas fait baisser les décibels enregistrés à « Gentilly » ou à la « Halle Vacheresse »

Du coup, c'est bel et bien vers le « changement de public » enregistré depuis quelques années à Villeurbanne qu'il faut se tourner pour expliquer le manque de chaleur des travées de l'Astroballe derrière leur équipe. « Nous avons toujours pensé que les résultats ne pouvaient pas être le seul levier pour remplir une salle. Il a donc fallu aller en chercher d'autres, ce qui a entraîné un renouvellement de public. Quantitativement, c'est une réussite (5045 spectateurs de moyenne enregistrés cette saison, huit « guichets fermés ») » explique Antony Thiodet. Un public néophyte qui s'enthousiasme parfois davantage pour… les animations et les arabesques d'Astroking, mascotte très appréciée des jeunes spectateurs, que pour les exploits des basketteurs villeurbannais…

« C'est le revers de la médaille. A nous d'« éduquer » les gens mais nous sentons que ce n'est pas loin de basculer. Et nous pouvons penser que les « vrais » supporters vont revenir avec l'Euroligue » ajoute Thiodet, conscient que l'Asvel n'aurait jamais pu se développer économiquement (7,15 millions d'euros de budget la saison prochaine) si elle n'avait pas effectué un immense travail de séduction auprès des différentes couches de la population rhônealpine ces dernières années. « C'est le sport de haut niveau » constate Vincent Collet. En espérant qu'ils seront nombreux, ce soir et à l'avenir, à « tomber la cravate » pour être, de nouveau, le sixième homme de l'Asvel.

Intéressant sujet sur le public Villeurbannais. De vrais questions et de vraies réponses qui sont rarement abordées sérieusement en public.

j'ai eu la même réaction et je me demande si un jour on osera aborder le problème chez nous.mais je préfèrerais 100fois etre dans la situation de l'Asvel qui remplit sa salle contrairement à nous qui la vidons.
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Message  françois Mar 2 Juin - 18:43

et au passage un coup de chapeau à julian qui aura fait une très grande carrière en plus d'être un joueur au comportement irréprochable.
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Message  Invité Mar 2 Juin - 20:23

Curieux choix de la part de Sarre... Pour une belle, je pensais qu'on arrêtait les expérimentations...

Darrigand dans le 5 : 22-7

Il est remplacé par Essart

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Message  Tom Mar 2 Juin - 20:25

Bon ben... fallait pas attendre longtemps !!! On est éliminé !!!
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Message  françois Mar 2 Juin - 20:26

onn est repartit sur les bases du match 1 sauf qu'on est au 1er quart-temps.
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Message  rocky Mar 2 Juin - 20:54

Jack a écrit:Curieux choix de la part de Sarre... Pour une belle, je pensais qu'on arrêtait les expérimentations...

Darrigand dans le 5 : 22-7

Il est remplacé par Essart

Il nous avait déjà fait le coup au rhénus au match retour et on était passé proche de la correctionnelle.
Je ne vais pas refaire un + / - entre Gauthier et Steeve, cela pourrait le plomber pour signer à Boulazac lol!
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Message  françois Mar 2 Juin - 21:48

mick a écrit:
Jack a écrit:Curieux choix de la part de Sarre... Pour une belle, je pensais qu'on arrêtait les expérimentations...

Darrigand dans le 5 : 22-7

Il est remplacé par Essart

Il nous avait déjà fait le coup au rhénus au match retour et on était passé proche de la correctionnelle.
Je ne vais pas refaire un + / - entre Gauthier et Steeve, cela pourrait le plomber pour signer à Boulazac lol!

il signe le dernier panier de la saison,mais perso je le regretterai pas...
bon ben vive les vcs..le différentiel est quand même énorme et incroyable si on a vu comme moi le match 2..
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Message  rocky Mar 2 Juin - 21:49

Clap de fin de cette saison de "transition" avec une belle doudoune.

L'objectif des play-offs d'une victoire à domicile est atteint.

Place à une nouvelle saison de "transition" geek
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Message  Mat Mar 2 Juin - 21:57

mick a écrit:Clap de fin de cette saison de "transition" avec une belle doudoune.

L'objectif des play-offs d'une victoire à domicile est atteint.

Place à une nouvelle saison de "transition" geek

J'ai peur que ce post ne reflète le sentiment général...
Il est grandement temps que certaines personnes se posent les vrais questions de l'avenir de la SIG et qu'il y'ait une évolution cet inter-saison.
Mat
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Message  françois Mar 2 Juin - 22:04

Mat a écrit:
mick a écrit:Clap de fin de cette saison de "transition" avec une belle doudoune.

L'objectif des play-offs d'une victoire à domicile est atteint.

Place à une nouvelle saison de "transition" geek

J'ai peur que ce post ne reflète le sentiment général...
Il est grandement temps que certaines personnes se posent les vrais questions de l'avenir de la SIG et qu'il y'ait une évolution cet inter-saison.

je suis assez pessimiste sur une possible évolution malheuresment avec toutes les personnes qui sont en place,même si on arrive à trouver de nouveaux investisseurs pour remplacer les fonds des collectivités...
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Message  John White Mar 2 Juin - 22:24

Arrêtez de dramatiser on ne sait même pas si on jouera une coupe d'europe, quel sera le budget et quel équipe on aura.

A la fin de la saison dernière et avant celle du recrutement (voire même après pour certains) beaucoup étaient très pessimistes et pensaient que l'on ferait une saison catastrophique ce qui ne fut pas le cas donc attendons avant d'enterrer déjà la saison prochaine.
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Message  Vincent Mar 2 Juin - 23:38

John White a écrit:Arrêtez de dramatiser on ne sait même pas si on jouera une coupe d'europe, quel sera le budget et quel équipe on aura.
Là, c'est toi qui dramatises ! J'espère qu'on obtiendra quand même un strapontin en eurochallenge, mais c'est vrai que ce n'est pas gagné.

A la fin de la saison dernière et avant celle du recrutement (voire même après pour certains) beaucoup étaient très pessimistes et pensaient que l'on ferait une saison catastrophique ce qui ne fut pas le cas donc attendons avant d'enterrer déjà la saison prochaine.

Si tu veux connaître plus sérieusement l'opinion des supporters, regarde donc les pronos du Jeu top-8: tu verras que la plupart avaient, de fait, pronostiqué une saison moyenne, entre la 6e et la 8e place.
C'est bien ce que nous avons eu, et il n'y a pas de raison pour que cela change. A moins que le club ait brusquement changé de politique ? Dans ce cas, je serai ravi d'entendre les raisons pour lesquelles nous allons brusquement grandir et devenir un grand club.
Vincent
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Message  John White Mar 2 Juin - 23:52

Vincent a écrit:
John White a écrit:Arrêtez de dramatiser on ne sait même pas si on jouera une coupe d'europe, quel sera le budget et quel équipe on aura.
Là, c'est toi qui dramatises ! J'espère qu'on obtiendra quand même un strapontin en eurochallenge, mais c'est vrai que ce n'est pas gagné.

A la fin de la saison dernière et avant celle du recrutement (voire même après pour certains) beaucoup étaient très pessimistes et pensaient que l'on ferait une saison catastrophique ce qui ne fut pas le cas donc attendons avant d'enterrer déjà la saison prochaine.

Si tu veux connaître plus sérieusement l'opinion des supporters, regarde donc les pronos du Jeu top-8: tu verras que la plupart avaient, de fait, pronostiqué une saison moyenne, entre la 6e et la 8e place.
C'est bien ce que nous avons eu, et il n'y a pas de raison pour que cela change. A moins que le club ait brusquement changé de politique ? Dans ce cas, je serai ravi d'entendre les raisons pour lesquelles nous allons brusquement grandir et devenir un grand club.

Je ne dramatise pas mais j'avais l'impression que certains le faisait déjà concernant la saison prochaine, sinon il est claire que la SIG est un club moyen dont la place ce trouve entre la 4ème (au mieux) et la 8ème place cette politique entre autres que beaucoup critique pour de bonnes ou mauvaises raisons nous a permis de gagner un titre et jouer le Top 4, une coupe d'europe pendant 3 saisons d'afilés ce qui n'est pas mal maintenant la saison dernière était une saison sans avec tout les conséquences on ne va plus refaire le débat là dessus.

Attendons et ALLEZ LA SIG.
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Message  rocky Mer 3 Juin - 8:01

DNA du 03 juin 2009

Basket-ball / Play-offs - 1/4 de finale (belle) : la SIG s'incline à Villeurbanne (88-59)

Le rêve est passé

La saison alsacienne s'est achevée sur une méchante punition. Hier soir, en match d'appui des quarts de finale, les Strasbourgeois, pris à la gorge d'entrée, se sont douloureusement inclinés (88-59) sur le parquet d'une équipe villeurbannaise qui, lorsqu'elle évolue à ce niveau-là, n'est pas loin d'être foncièrement intouchable.

De notre envoyé spécial à Villeurbanne

La plaisanterie avait visiblement assez duré. Chahutée, vendredi dernier, par de turbulents et irrespectueux Alsaciens, l'ASVEL était bien décidée à laver l'affront, à punir le farceur strasbourgeois qui avait ainsi osé bafouer la différence de standing.
La « Green Team » s'est donc chargée, hier soir, de rappeler avec force qu'on ne badine pas impunément avec l'autorité. La SIG avait eu l'outrecuidance de lui tenir tête ? Elle a été dévorée par les Verts (88-59) qui ont, par la même occasion, nécrosé ses rêves de demi-finale. « C'est dur de finir comme ça, constate Sacha Giffa. C'est aussi ça, le visage de notre équipe. Quand on a des hauts, on peut jouer les meilleurs les yeux dans les yeux. Quand on a des bas, on peut perdre pied et se désorganiser ».

« C'est dommage qu'on n'ait pas su gérer nos émotions »

Décomplexés par leur succès au Rhenus, les garnements strasbourgeois étaient pourtant bien décidés à jouer crânement leur chance. Mais l'ASVEL était sur le qui-vive et avait décrété, on l'a dit, que les effrontés s'étaient assez amusés à ses dépens.
Les belles intentions visiteuses n'ont dès lors pas résisté à la furia rhodanienne des dix premières minutes. Dewar et Sy ont d'abord allumé en périphérie, Traoré et Campbell ont ensuite enfoncé un peu plus la dague dans les flancs strasbourgeois et Villeurbanne a pu parader avec une évaluation collective de 37 ( !) à la fin de la période. « Quand cette équipe met des paniers intérieurs, extérieurs et commence à courir, ça devient très dur », relève Fred Sarre, très tôt contraint de pianoter sur son banc pour tenter de trouver des solutions.
Le coach, qui avait espéré rester le plus longtemps possible au contact de son hôte, a vu son plan de bataille voler en éclats. « On savait qu'on ne pouvait pas gagner le match dans les premiers instants, mais qu'on pouvait le perdre. C'est ce qui s'est produit, regrette Fred Sarre. On prend un éclat et ce n'est pas avec ça qu'on peut leur mettre la pression ».
Les Alsaciens ont, pour leur part, pris cette rencontre par le mauvais bout. « On fait un match à l'envers, déplore Sacha Giffa. On s'est trop focalisé sur l'attaque au lieu de se focaliser sur la défense. Et quand on rate des tirs, on se met la pression tout seul. C'est dommage qu'on n'ait pas su gérer nos émotions sur un match comme ça ». « L'entame n'est pas orientée comme il faut, opine Fred Sarre. Dans la rigueur défensive, on ne l'a pas abordée comme il le fallait ».
La SIG ne s'est jamais remise de ce terrible coup de massue. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, dans le deuxième quart-temps notamment, mais cette ASVEL-là n'était tout simplement pas bonne à prendre, à l'image d'un Ali Traoré monstrueux d'efficacité (18 points, 8 rebonds, 22 d'évaluation). Trente-sept rebonds à 24, 21 passes à 12, 113 d'évaluation collective à 53 : les chiffres en disent long sur l'outrageuse domination rhodanienne. « Ce soir, on avait de la vaillance, au rebond notamment », remarque Vincent Collet.

« Quand on craque, on craque vraiment, on ne fait pas les choses à moitié »

Steeve Essart et sa bande ont logiquement bu la tasse, même si l'écart final est au fond anecdotique. « Quand on craque, on craque vraiment, on ne fait pas les choses à moitié », s'efforce de sourire Sacha Giffa. « Quand on part, on part et on se perd, dit de même Fred Sarre. On a joué une équipe plutôt consistante, qui a dirigé et contrôlé le match, qui nous a emmenés là où elle voulait, mais ça me fait tout de même ch... de ne pas terminer par une prestation meilleure ».
La citadelle villeurbannaise est restée imprenable et la hiérarchie, cette déprimante hiérarchie, aura donc survécu à ce troisième affrontement. Ce matin, l'ASVEL poursuit sa route, puisqu'il est écrit que cette formation est génétiquement programmée pour atteindre Bercy. La SIG, elle, reste au bord du chemin. Et c'est forcément un peu triste, aussi, une saison qui s'achève.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Un sentiment d'impuissance

Le combat était trop déséquilibré, la lutte trop inégale. Et les efforts de Steeve Essart et David Simon sont restés vains.
RUSH. - 22'45" de temps de jeu ; 14 pts ; 5/11 aux tirs (45 %), dont 4/10 à 3 pts ; 1 rebond, 3 passes décisives, 1 balle perdue, 1 faute. Évaluation : 11.
Le choix s'était avéré payant vendredi dernier. Fred Sarre a donc, hier soir, à nouveau laissé Rush sur le banc au coup d'envoi. Le déroulement des événements l'a contraint à lancer son shooteur dès la 3e', mais le pistolero n'a pas été en mesure d'infirmer la tendance et a regardé le dernier quart, à nouveau, depuis la touche.
DARRIGAND. - 21'30" de tps de jeu ; 3 pts ; 1/3 au tir (33 %), dont 1/2 à 3 pts ; 1 rbd, 1 pd, 2 bp, 2 ftes. Éval : 1.
Dans la tourmente, le Dacquois a été ballotté, comme tous ses coéquipiers. Un match sans relief, malgré une évidente bonne volonté.
MENDY. - 17'45" de tps de jeu ; 5 pts ; 1/3 au tir (33 %), dont 1/2 à 3 pts ; 2 LF sur 4, 3 rbds, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval : 4.
Son panier primé du dernier quart-temps a aussi été celui du désespoir puisque les jeux étaient faits depuis longtemps. Mendy a couru, Mendy a jumpé, mais Mendy a perdu.
ESSART. - 22'30" de tps de jeu ; 5 pts ; 2/6 au tir (33 %), dont 1/4 à 3 pts ; 1 rbd, 6 pd, 1 bp, 2 int, 2 ftes. Éval : 9.
Il avait été le grand bonhomme du succès décroché lors du match deux. Hier soir, Essart s'est une nouvelle fois livré à fond, mais ses six assists n'ont, au final, pas suffi à éviter la déroute.
ALLEN. - 23'15" de tps de jeu ; 4 pts ; 1/5 au tir (20 %) ; 2 LF sur 2, 1 rbd, 1 pd, 3 bp, 3 int, 2 ftes. Éval : 2.
Avec lui, le pire et le meilleur voisinent souvent dans la même action. Témoin ce shoot immanquable... manqué à deux mètres du cercle dans le 3e quart, qu'il fait oublier en prenant son propre rebond pour scorer. Ce sera, hélas, son seul panier de la rencontre...
GIFFA. - 21' de tps de jeu ; 5 pts ; 2/6 au tir (33 %), dont 1/3 à 3 pts ; 2 rbds, 1 pd, 1 bp. Éval : 3.
Le « Shaker » n'a guère pesé sur les débats. Le combat des chefs dans la peinture a tourné à l'avantage des Villeurbannais et Giffa, comme ses complices de la raquette, n'a pas eu son mot à dire.
OBASOHAN. - 30' de tps de jeu ; 7 pts ; 3/10 au tir (30 %), dont 1/5 à 3 pts ; 4 rbds, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval : 4.
Héros de la victoire arrachée sur ces terres en mars, Obasohan n'a pas été en mesure de servir le même numéro. En panne de réussite, le Nigérian a été emporté, lui aussi, par le tsunami villeurbannais.
SIMON. - 21'45" de tps de jeu ; 12 pts ; 4/5 au tir (80 %) ; 4 LF sur 4, 3 rbds, 2 bp, 2 ftes. Éval : 12.
L'une des satisfactions de la soirée. Une entame en fanfare, à l'image de ce dunk surpuissant après un départ tête de raquette, et un bon passage dans le 2e quart ont prouvé que le gaillard a du répondant. Mais ce fut insuffisant pour perturber le rouleau compresseur adverse.
LEWIN. - 18' de tps de jeu ; 4 pts ; 1/4 au tir (25 %) ; 2 LF sur 2, 6 rbds, 2 bp, 3 ftes. Éval : 5.
Il a passé une bien mauvaise soirée. Sanctionné d'une antisportive (16e') pour avoir stoppé Campbell, Lewin a ensuite été scotché par le marsupilami villeurbannais dans le 3e quart. Ce ballon qui fait le tour du cercle avant de ressortir (28e') en dit long sur ses déboires.
ZONNET. - 1'30" de tps de jeu.
L'espoir de la SIG a pu goûter aux sensations d'un quart de finale, mais celui-ci était réglé depuis longtemps.

R. Sch.


ASVEL 88 SIG 59

Astroballe. 5 009 spectateurs. Arbitres : MM. Viator, Chambon et Bissang. Quart-temps : 29-14, 18-21 (mi-temps : 47-35), 21-11 (68-46), 20-13 (88-59).
- ASVEL : 33 paniers sur 61 tirs (54 %), dont 10 sur 20 à trois points (50 %), 12 LF sur 14 (86 %), 37 rebonds (Traoré Cool dont 11 offensifs, 21 passes décisives (Reynolds 4), 6 interceptions, 11 balles perdues, 18 fautes. Reynolds 3, Dewar 11, Sy 12, Campbell 15, Troutman 10, puis Foirest 4, Jeanneau, Eito, Traoré 18, Bogavac 15.
- SIG : 20 paniers sur 53 tirs (38 %), dont 9 sur 26 à trois points (35 %), 10 LF sur 12 (83 %), 24 rebonds (Lewin 6) dont 7 offensifs, 12 passes décisives (Essart 6), 7 interceptions, 14 balles perdues, 14 fautes. Darrigand 3, Obasohan 7, Allen 4, Giffa 5, Simon 12, puis Rush 14, Mendy 5, Essart 5, Lewin 4, Zonnet.
Trois balles perdues en 2'30" : la SIG paraît crispée. L'ASVEL en profite et c'est un déluge de shoots primés - 4 en 5 tentatives - qui s'abat sur les têtes alsaciennes (14-7, 5e'). Campbell et Traoré font oublier l'absence de Troutmann, sur le banc après sa 2e faute (22-7, 8e'). La SIG est dans les cordes...
Fin du 1er quart : 29-14.

Les Strasbourgeois se ressaisissent et se rapprochent, à deux reprises de leurs hôtes. Mais à chaque fois, Bogavac, à 6,25 m, éloigne la menace (37-25, 14e'). Un bon passage de Simon est réduit à néant par l'antisportive sifflée à Lewin (43-29, 16e'). La SIG remporte le 2e quart-temps (18-21), mais n'est pas parvenue à réduire de beaucoup le déficit né des 10 premières minutes.
Mi-temps : 47-35.

Campbell joue les renards sous le panier (52-35, 22e'). Rush et Giffa, à trois points, tentent bien d'inverser le cours des événements, mais Traoré fait un carnage dans la peinture (61-44, 25e'). Campbell n'est pas en reste et la zone alsacienne ne change rien à l'affaire. Rush écope à son tour d'une antisportive et l'ASVEL file à +22...
Fin du 3e quart : 68-46.

Les carottes sont bel et bien cuites. Sy et Bogavac, derrière l'arc, donnent à la marque des allures de véritable punition (78-50, 36e'). La SIG boit le calice jusqu'à la lie (86-53, 39e'). Tombés sur - vraiment beaucoup - plus forts qu'eux, les Strasbourgeois, eux, sont désormais en vacances.
Fin du match : 88-59.

R. Sch.


L'Alsace du 03 juin 2009

Basket-ball Terminus pour la SIG

Fin de parcours pour les Strasbourgeois battus (88-59) hier soir à l’Astroballe par l’ASVEL lors du match d’appui des quarts de finale des play-offs. La SIG ne sera jamais parvenue à bousculer une solide équipe villeurbannaise.
Il n’y a pas eu de miracle pour la SIG, hier soir, à l’Astroballe. En concédant une deuxième défaite en trois rencontres face à Villeurbanne, les Strasbourgeois sont éliminés de la course à Bercy par un des grands favoris pour le titre. Dépassée d’entrée de jeu, la SIG ne sera jamais parvenue à tenir le choc face à la formation de Vincent Collet. « On n’a pas abordé le match comme il fallait, commente Frédéric Sarre, le coach alsacien. Il aurait fallu rester au contact mais on en n’a pas eu la possibilité face à une équipe de Villeurbanne que l’on savait globalement supérieure à nous. »
Comme lors du match retour au Rhénus, Fred Sarre décide de se passer de Brion Rush pour débuter la partie. Un choix qui s’était avéré judicieux vendredi mais qui ne paye pas à l’Astroballe puisque l’arrière strasbourgeois fait rapidement son apparition sur le parquet, son équipe étant déjà malmenée (6-2, 2e). Comme le coach strasbourgeois l’avait prévu, les Villeurbannais entament cette rencontre pied au plancher. En pilonnant avec succès à longue distance (4/5 à trois points en 5 minutes), l’ASVEL impose un rythme d’enfer et une grosse défense à des Alsaciens déjà en difficulté (16-7, 5e). Dominatrice, la Green Team déroule son jeu collectif avec un Traoré qui fait la loi sous le cercle (6 pts en deux minutes et 12 pts/4 rbds à la mi-temps) pour donner un large avantage à sa formation après 10 minutes de jeu (29-14).
Sous l’impulsion de Rush (11 pts à la mi-temps), la SIG ne se laisse pas abattre pour autant. Les hommes de Fred Sarre tentent de revenir (31-20, 12e) mais Bogavac, sorti du banc, enfile deux paniers à trois points pour maintenir l’écart au-dessus des dix points (37-25, 15e). Combatif avec un bon Simon sous les paniers (10 points), Strasbourg ne perd pourtant pas le fil de la rencontre — la SIG remporte même ce 2e quart-temps (18-21) - face à des Rhodaniens sérieux et appliqués (47-35, 20e).

« On a pris le match à l’envers »

Après la pause, les Villeurbannais décident de ne pas relâcher la pression face à une SIG adroite à longue distance (3/3 en trois minutes) par Rush, Obasohan et Giffa. Solide, l’ASVEL trouve immédiatement la réponse en attaque avec ce diable de Dewar à 6,25m et Traoré toujours aussi maître dans la peinture (61-44, 25e). Moins efficace en attaque, Villeurbanne s’appuie toujours sur une défense de fer pour distancer irrémédiablement une formation strasbourgeoise qui se heurte à un véritable mur (68-47, 30e). « On a pris le match à l’envers en se focalisant trop sur l’attaque et ils ont appuyé sur ce qui faisait mal, le secteur intérieur. On n’a jamais eu notre chance car Villeurbanne s’est transformé en rouleur compresseur », explique Sacha Giffa, le capitaine de la SIG.
La dernière partie de la rencontre est un long chemin de croix pour son équipe qui tente de limiter les dégâts. En vain puisque les joueurs de l’ASVEL, dans un grand soir, ne faiblissent pas dans une fin de match à sens unique (de 75-50, 34e à 84-52, 38e). Même si l’écart final est lourd (+ 29), il reflète totalement la supériorité d’une ASVEL qui n’aura laissé aucune chance à son adversaire. « Ce qui m’embête le plus, c’est ne pas avoir terminé la saison par une meilleure prestation. On est capable de pratiquer une forme de jeu qui tient la route et c’est dommage de finir sur un match où on a autant subi », conclut le coach strasbourgeois. Battue par une solide équipe villeurbannaise, la SIG n’a pas de regrets à avoir.

De notre envoyé spécial, Olivier Arnal
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Message  rocky Mer 3 Juin - 8:01

Le Progrès du 03 juin 2009

basket : proa / quart de finale match d'appui : asvel - strasbourg : 88 - 59

L'Asvel retrouve Nancy

Les Villeurbannais n'ont jamais tremblé hier soir. Une troisième demi-finale consécutive contre le Sluc les attend

On prend les mêmes et on recommence ! Comme en 2007 (2-0 pour le Sluc) et 2008 (2-1 pour le futur champion) l'Asvel retrouvera Nancy en demi-finale du championnat. Mais, cette fois, ce sont les Villeurbannais qui auront l'avantage du terrain, ce qui change bigrement les données quand on connaît la difficulté de s'imposer à «Gentilly», où les Nancéiens n'ont jamais perdu une «belle».

Autant dire que les retrouvailles devraient être animées entre les deux formations, qui en découdront dès vendredi (19H30) à Villeurbanne, le «retour» étant programmé mercredi prochain en Lorraine et le match d'appui éventuel le samedi 13 dans le Rhône. Une semaine avant une finale que le lauréat de la saison régulière a de bonnes chances d'atteindre s'il affiche autant de détermination et de dureté qu'hier soir...

La soirée avait commencé par un véritable appel au peuple du speaker de l'Astroballe, demandant à cette dernière de prouver qu'elle est bien «le sixième homme» de l'Asvel pour, bien entendu, faire taire ces journalistes (l'excellent David Cozette et son assistant sur Canal Plus, Jacques Monclar, cloués au pilori sur l'écran géant de la salle, vont apprécier...) coupables de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ou d'écrire des vérités qui, forcément, dérangent....

Sur le parquet, elle débuta avec une équipe villeurbannaise pour le moins incisive et qui poussa bien vite Strasbourg à la faute (cinq balles perdues en six minutes). Incontestablement, l'Asvel avait à cœur de se racheter et de marquer très vite son territoire et était armée des meilleures intentions. Et comme elle se montrait très adroite (56% de réussite et 4/6 à trois points), très bonne gestionnaire (7 passes décisives pour 2 balles perdues, 2-5 pour les Alsaciens) et dominatrice dans les airs (11-5 au rebond) elle s'était déjà confectionné un précieux matelas à la fin d'un premier quart-temps qu'elle domina de la tête et des épaules (29-14, 37-10 à l'évaluation).

Marqué par les trois fautes de Laurent Foirest (trois, également, à Lewin, dont une «anti-sportive») le deuxième fut plus laborieux (6/13, 4 rebonds, 4 passes pour 5 balles perdues et 17-25 à l'évaluation) pour des Rhodaniens qui purent compter sur un Traoré plus opportuniste que jamais et insaisissable pour les intérieurs de la Sig (12 points et 4 rebonds pour l'ancien havrais).

Et comme Rush était toujours aussi dangereux (11 points à 3/6) les hommes de Frédéric Sarre pouvaient toujours croire en un possible exploit au moment de regagner les vestiaires (47-35).

Mais l'Asvel n'avait incontestablement pas envie de se faire peur. Haussant sérieusement le ton au début de la seconde période (4/13 aux tirs pour la Sig, 12-4 au rebond et 30-8 à l'évaluation pour les joueurs de Vincent Collet) elle ne laissait pas respirer un «challenger» qui comprit assez rapidement que les portes des vacances venaient de s'ouvrir devant lui (68-46 après trente minutes de jeu).

Emmenée par un Campbell une nouvelle fois exemplaire elle terminait avec Bangaly Fofana, Antoine Eïto et Octavio Da Silveira sur le parquet alors que l'Astroballe, bonne élève, lançait une «ola» qui en appelle d'autres. Rendez-vous vendredi...avec Tony Parker et Eva Longoria! Les play-offs sont, enfin, lancés!

Luc Paganon


réactions- échos

> Edwin Jackson de nouveau prêté

> FRÉDÉRIC SARRE (coach de Strasbourg)
«Nous n'avons pas abordé le match comme il le fallait, effectuant une très mauvaise entame. J'avais dit que, si nous ne pouvions pas le gagner dans les premières minutes, nous pouvions le perdre. C'est ce qui s'est produit. L'Asvel était plus forte que nous sur la série mais je regrette de ne pas avoir fait travailler davantage Vincent et de terminer sur un match où nous avons autant subi.»

« L'objectif est d'être champions »

> VINCENT COLLET (coach de l'Asvel)
«Nous avons été très présents, très vaillants. Dès le premier quart-temps nous leur avons rendu les choses difficiles, ce qui nous a permis d'avoir des paniers faciles. C'était le meilleur moyen de se mettre en confiance. Maintenant, l'important est d'être prêts vendredi, pour un autre combat. En sachant que ce match contre Nancy va être différent des deux précédents que nous avons joués contre cette équipe. Mais, que les choses soient claires: notre objectif est d'être champions.»

« Tout part de la défense »

> BEN DEWAR (ASVEL)
«Même si nous avions perdu à Strasbourg nous étions confiants. Nous avons bien défendu et tout part de la défense. J'étais personnellement très excité, parce que nous jouons pour disputer ce genre de matches. Maintenant, place à Nancy, une équipe très talentueuse. Nous savons comment elle joue et ce sera un choc beaucoup plus mental que physique. Mais nous sommes confiants, en sachant que le premier match sera le plus important de cette série.»

Prêté cette saison à Nanterre (Pro B), où il fut l'un des meilleurs joueurs de l'équipe dirigée par Pascal Donnadieu (13 points de moyenne en 30 minutes, numéro 1 au pourcentage de réussite à deux points avec 64%), Edwin Jackson devrait de nouveau l'être la saison prochaine. Mais en Pro A cette fois-ci, Cholet, Dijon, Hyères-Toulon ou encore Vichy ayant été citées hier soir par le jeune espoir de l'Asvel, qui disputera cet été le championnat d'Europe des moins de 20 ans avec l'équipe de France.

L.P.
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Message  rocky Mer 3 Juin - 8:12

L'équipe du 03 juin 2009

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Message  Mat Mer 3 Juin - 11:48

John White a écrit:
cette politique entre autres que beaucoup critique pour de bonnes ou mauvaises raisons nous a permis de gagner un titre et jouer le Top 4, une coupe d'europe pendant 3 saisons d'afilés ce qui n'est pas mal maintenant la saison dernière était une saison sans avec tout les conséquences on ne va plus refaire le débat là dessus.

Attendons et ALLEZ LA SIG.

Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Tout d'abord on fait un débat sur ce qu'on veut... Smile
La politique de la SIG est quand même le coeur du problème. C'est de ces choix que découle l'essentiel des effets et conséquences. C'est donc loin d'être un débat secondaire.

Ensuite, a t'écouter, la SIG aurait toujours eu la même politique de façon linéaire avec des résultats différents. Ce n'est pas mon avis. La politique du lancement de l'ère Girard était sensiblement différente de celle qui s'est mis en place les années suivantes. Quand Girard est arrivé, il est venu avec des joueurs cadres qu'il a fait signer pour deux ans (Ricardo, Jeanneau), il a tenté des choses un peu audacieuses (sportivement et vie de groupe) avec l'association des frères Greer. Il a complété avec des cadres présents (Nissim, Palmer) pour former un vrai groupe. Il y'avait cette année là une dynamique qu'on sentait à tous les niveaux. Et elle n'était pas que liée aux résultats.
Par la suite, cette politique a évolué vers une politique de gestion saisoniaire de budget, laissant de coté la construction sportive. Le résultat, a mon sens, c'est des résultats alléatoire et une perte de dynamique (surtout au niveau de l'identité de l'équipe vis a vis du public). A mon sens, le fait que le Rhénus se vide est l'un des effet directement lié à ce point là.
Tu sais, mon cher John White, toi tu es passionné par les constructions d'équipes et mouvements de joueurs en tous sens. Mais... c'est loin d'être le cas de la majorité des gens qui viennent au Rhénus. L'identification et la dynamique a grandement disparu.

On peut comparer la SIG à Nancy. Il y'a 5 saisons, ces deux clubs en était a peu près au même stade. Nouvel entraineur... budget comparables, structures comparables... Mais les politiques sportives ont été très différentes.
La SIG est monté très vite la première année (peut etre trop vite). Elle déscend depuis sa saison Euroleague et l'intersaison ratée. On en est arrivé a désormais considérer l'accession aux play-offs comme la réussite d'une saison.
Le SLUC s'est installé comme une équipe majeure de la proA. On pourra toujours dire qu'ils n'ont pas gagné plus de titres que la SIG, mais pourtant... le SLUC a été un prétendant chaque année. Cela fait une grosse différence. La proA se hierarchise au fil des années, et la SIG est en train de passer a coté. Le SLUC s'est placé dans cette hierarchie avec régularité.
Cette régularité, il la doive en partie a leur politique sportive.

Alors... quid de la SIG? On continu les années de transition qui ne mènent nul part? On a quand même pu voir clairement la différence entre des joueurs cadres (investi dans le club) et des "saisonniers". non?
Si la SIG continue comme ça... dans 2 ans on considérera que le maintien en ProA est l'objectif majeur et les courageux qui resteront, pourront s'en satisfaire...
Mat
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Message  philippe Mer 3 Juin - 12:11

je pourrais remettre ma signature, alors?????? lol!

ce club est un gros, gros gachis et l'equipe dirigeante est bien sur responsable de cet état de fait.........
rien n'a été fait pour faire fructifier le titre de 2005, pas même des voyages d'etudes à Las Vegas.......
franchement toutes ses rumeurs à la con, cela devient gonflant, restons dans le concret........
il y a eu madame christ qui ne supportait pas Girard, voilà maintenant les blondes à forte poitrine, on aura tout vu, tout lu, tout entendu, sans l'ombre de quoi que ce soit pour étayer les choses.......c'est n'importe quoi!

quand on voit les resultats maintenant avec comme objectif une place en pos pour se prendre une bonne branloute à l'ASVEL avec une équipe de mercenaires.......

au fait, cela a été deja dit ailleurs mais Girard a qualifie contre toute attente le csp pour les demies de pos en proB........il doit bien rire à l'heure qu'il est. en attendant, Forte a eu le nez creux en le signant, se disant sans doute qu'une personne ayant eu des ennuis avec la SIG ne peut pas etre foncierement mauvaise.......

enfin, revons et laissons JR travailler, il est en train de chercher le nouveau Eidson pour la prochaine saison qui nous permettra d'atteindre les plays offs.....

philippe

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