PRO A : 18ème journée : Le Havre - SIG

DNA du 04 février 2010

Basket-ball / Avant Le Havre - SIG, samedi (20h)

Les Docks refont leur stock

C'est une équipe havraise « new look » que la SIG affrontera, samedi, aux Docks Océane à l'occasion d'un match à quatre points dans l'optique du maintien. Kammron Taylor et Andrew Lovedale ne sont plus là, Bernard King et Ansu Sesay les ont remplacés.
DÉGRINGOLADE. - La victoire en Alsace, décrochée à cinq secondes du buzzer de fin sur un panier à trois points de Kammron Taylor, a constitué le point d'orgue de la saison havraise. Les protégés de Jean-Manuel Sousa paradaient alors en tête de la Pro A avec quatre succès en autant de journées.
Les Normands sont depuis rentrés dans le rang et restent sur sept défaites lors des huit dernières rencontres. La victoire contre Dijon (81-54), lors de la 16e journée, a constitué l'unique motif de satisfaction du côté des Docks Océane depuis un bon moment.
KING. - Kammron Taylor, le bourreau des Alsaciens au Rhenus, s'en est allé fin janvier. Pour le remplacer, le STB a jeté son dévolu sur un certain... Bernard King, vu brièvement sous le maillot de la SIG en 2007/08 pour pallier l'absence de Kevin Houston.
Discret face à Dijon pour ses débuts, l'arrière américain a été plus productif samedi dernier sur le parquet de la Chorale (20 points, à 4 sur 6 à trois points, 4 passes). Les Strasbourgeois croiseront donc finalement la route de leur ex-pigiste médical, débarqué par l'Apoel Nicosie avant les trois coups en Eurochallenge.
SESAY. - Le Havre a fait peau neuve ces deux dernières semaines. Le pivot nigérian Andrew Lovedale s'est ainsi engagé avec Quimper (Pro B) à la mi-janvier. Après avoir mis à l'essai l'intérieur américain Éric Hicks, le STB s'est attaché les services du « vétéran » Ansu Sesay (2,06 m, 33 ans) afin de remplumer une raquette que la blessure de Romain Duport, opéré d'une luxation à l'épaule droite, a un peu plus dégarnie.

L'Euroligue avec Berlin et Milan

Drafté au deuxième tour par les Dallas Mavericks en 1998, passé par les Seattle Sonics (57 matches NBA en 2003-04) et les Golden State Warriors la saison suivante, l'intérieur US a disputé l'Euroligue avec l'Alba Berlin l'an dernier et avec Milan en 2007/08. La dernière recrue normande fera ses débuts samedi contre la SIG.
ENTORSE. - Il s'était retourné le doigt la semaine dernière. David Simon a été victime d'un coup sur ce même index droit mardi matin. Souffrant d'une entorse métacarpo-phalangienne, le pivot strasbourgeois tiendra sa place avec un strapping. Anthony Roberson a été dispensé d'entraînement mardi après-midi pour cause de soins dentaires, mais a repris normalement hier. Elson Mendy, lui, a été laissé au repos ce mercredi pour soigner un lumbago.
SOUFFEL. - Alain Digbeu et Elson Mendy ont été des spectateurs attentifs du 16e de finale de Coupe de France entre le BCS et Nanterre. Présents, également, aux Sept-Arpents, Jérôme Christ, le président de la SIG, et Carlo Wilm, candidat déclaré à sa succession.

R. Sch.

Paris Normandie du 05 février 2010

Pour un printemps précoce

BASKET-BALL. Pro A En difficulté au plus profond de l'hiver, Saint-Thomas a mis en route son opération sauvetage. Les arrivées de King et Sesay suffiront-elles à redresser la situation ?

Une hirondelle ne fait pas toujours le printemps. Toutefois, avec deux, ça peut changer. La physionomie d'une équipe notamment. Au point de vue de l'effectif, Saint-Thomas était loin du surnombre. Du coup, l'arrivée de Bernard King a redonné un niveau de vie collective qui s'était étiolée au fil des rencontres après un bon début de saison (trois succès en quatre matches), avant de quasiment disparaître. Cependant, cet apport de sang neuf a permis aux Havrais, après six défaites consécutives, de renouer avec le succès face à un adversaire direct. C'était contre Dijon (81-54) il y a deux semaines.
Maintenant, c'est l'heure de passer au deuxième volet du remaniement. Avec Ansu Sesay, qui va renforcer l'intérieur de la raquette, les Thomistes espèrent voir jaillir les rayons d'une lumière destinée à faire poindre les rayons d'un printemps précoce. D'abord pour éviter de connaître les frayeurs de l'an passé où ils avaient réussi leur sauvetage lors de l'ultime journée à Hyères/Toulon.

Retour de Wen Mukubu

Mais aussi, à défaut d'enregistrer une remontée substantielle et salutaire au classement, de connaître de nouvelles désillusions comme celles qui ont amené l'équipe du haut du tableau jusqu'aux sables mouvants de la division. Même si le pari du maintien est loin d'être gagné, les Havrais tiennent à corriger le tir qui les a plongés dans l'angoisse après les défaites contre le SPO Rouen et Hyères/Toulon.

Demain, face à Strasbourg (18e journée), un sérieux rival dans l'optique du maintien, Saint-Thomas, avec King et Sesay, va tout mettre en œuvre pour essayer d'arriver dans le troisième tiers du championnat dans les meilleures conditions possibles. La situation n'est pas encore désespérée. Mais avec seulement deux longueurs d'avance sur Dijon et Chalon, et une sur le SPO Rouen, les joueurs de la Porte Océane occupent une bien inconfortable onzième place au classement en compagnie de Poitiers et Strasbourg, l'adversaire du jour. En clair, même après avoir obtenu un succès aussi précieux qu'inattendu sur un panier primé de Kammron Taylor à cinq secondes du buzzer le 24 octobre dernier (80-81), Jean-Manuel Sousa et ses hommes seraient bien inspirés, même par le plus petit écart, de tout faire pour remporter, face aux Alsaciens, une nouvelle victoire à la maison devant un public impatient de venir découvrir le nouveau visage maritime.
« Méfiance, objecte le coach havrais, Strasbourg possède des joueurs d'expérience dotés de grosses qualités offensives. Notamment avec Roberson, qui tourne à 20 points par match, mais aussi Simon et Darden. Sans oublier des garçons comme Giffa et les deux meneurs Heurtel et Essart qui peuvent enflammer la marque. Voire aussi l'ex-Havrais Mukubu (2007-2008) apportant la stabilité qui manquait au groupe. Ça suffit pour donner une autre dimension à une équipe qui a réagi activement à ses problèmes dès le début décembre en faisant les changements nécessaires après la blessure d'Alain Digbeu et le départ de Terrel Harris. »
Autant d'atouts qui vont obliger les Thomistes à apporter beaucoup de sérieux et d'application dans leur jeu. « Il faudra essayer d'être aussi concentré que face à Dijon et surtout jouer en équipe pour garder le contrôle de la partie », ajoute le coach havrais qui ne tarit pas d'éloge sur Ansu Sesay. « C'est un type qui connaît très bien le jeu et qui va nous apporter beaucoup. »
Prendre un véritable envol serait une bonne occasion pour les Havrais de voir arriver le printemps avant l'heure.

PATRICK GOBBÉ


Le Havre avec Sesay

Après quatre mois d'inactivité, Ansy Sesay (34 ans), le nouvel intérieur de Saint-Thomas se donne à fond. Transpire. Même à grosses gouttes « pour essayer de rattraper au plus vite le niveau physique des autres joueurs », dit-il. Au-delà de sa présence, « une rotation de plus dans l'effectif », savoure Jean-Manuel Sousa, son expérience et la qualité de passes devraient lui permettre de devenir le leader qui manque à l'équipe. « C'est un groupe jeune qui fait beaucoup d'efforts, commente le joueur. On a encore un peu de difficultés dans les automatismes mais ça va venir. Après on réglera nos problèmes d'adresse et la rapidité des mouvements, mais je trouve que c'est une équipe travailleuse et qui ne lâche pas. Il y a de très bons jeunes dans ce groupe. » Ansu Sesay n'aura sans doute pas atteint le sommet de sa forme demain face à Strasbourg, mais il est clair qu'avec sa présence, Saint-Thomas affiche un nouveau dynamisme qui doit régaler.

DNA du 06 février 2010

Basket-ball / Le Havre - SIG, ce soir (20h)

Le port de l'angoisse ?

Relégués au rang de simples figurants face à l'ASVEL samedi dernier, les basketteurs de la SIG abordent, ce soir, le premier des trois rendez-vous cruciaux inscrits à leur calendrier en février. S'ils veulent s'éviter des sueurs froides dans les prochains temps, les Strasbourgeois doivent commencer par bien négocier l'écueil havrais.
C'est un remake du Port de l'angoisse qui est à l'affiche, ce soir, aux Docks Océane. Certes, Le Havre, en cette période de l'année - et, sans vouloir être offensant, de manière générale d'ailleurs -, n'a qu'un très vague rapport avec la Martinique du chef-d'oeuvre de Howard Hawks. Mais, pour les basketteurs alsaciens, cette virée en Haute-Normandie n'est déjà pas loin de constituer un tournant.

« Une certaine constance dans le je-ne-sais-quoi »

Février s'annonce en effet crucial pour une SIG qui patauge toujours dans les eaux troubles du classement et va successivement affronter trois de ses compagnons d'infortune : Le Havre donc, Rouen puis Chalon s/Saône. Frédéric Sarre ne se voile pas la face à l'heure de se projeter sur la première de ces échéances. « Chaque match est une finale... pour le maintien », assure le coach strasbourgeois, en personnalisant la petite phrase lâchée par Vincent Collet avant la venue de l'ASVEL au Rhenus.
Le déplacement en Seine-Maritime s'apparente ainsi au premier des trois pièges dont la SIG devra s'extirper pour s'éviter une deuxième partie de saison pesante. « On sait quelles seraient les conséquences d'un non-match de notre part. Il est important de gagner, et si possible d'un point », reprend l'entraîneur. Battus 80-81 au match aller, les Strasbourgeois feraient d'une pierre deux coups s'ils venaient à respecter ce scénario à la lettre. « Prenons la victoire quelle que soit la manière parce que la manière, justement, on ne la maîtrise pas », ajoute coach Sarre.
Les deux dernières représentations strasbourgeoises n'ont effectivement pas laissé un souvenir impérissable. Que ce soit en seconde période à Nancy ou durant trois quart-temps face à l'ASVEL, les Alsaciens ont pour ainsi dire fait de la figuration. Et ces deux cinglantes dérouillées - 95-77 à Gentilly, 64-100 au Rhenus - leur valent désormais le statut, peu flatteur, de défense la plus poreuse de Pro A.
De nombreuses questions restent, de surcroît, toujours sans réponses. « Il y a eu une certaine constance dans le je-ne-sais-quoi, constate Fred Sarre. Il n'y a pas de sentiment durable d'amélioration. Notre niveau fluctue d'une minute à l'autre, d'une période à l'autre, d'un match sur l'autre ».
Ces sautes d'humeur à répétition, cette inconstance dans l'effort plongent le coach dans l'expectative avant chaque nouvelle rencontre. « On part à chaque fois en aveugle. Ce ne sont pas tant nos adversaires qui me préoccupent, mais la capacité de mes joueurs à faire ce qu'ils ont à faire », insiste le Limougeaud qui, par conséquent, signerait « des deux mains pour un match dans la teneur de celui de Paris, au moins dans les attitudes ».

Saint-Thomas s'est aussi lancé dans la course à l'armement

Bourreau des Alsaciens en octobre, Kammron Taylor n'est plus là pour inscrire un trois points létal. « Mais d'autres peuvent le faire à sa place », remarque Fred Sarre. A commencer par Bernard King, son successeur dans l'effectif du STB. Saint-Thomas s'est aussi lancé dans la course à l'armement et alignera, pour la première fois ce soir, Ansumana Sesay, plus vraiment un jeune premier, mais « un joueur d'Euroligue » au CV plutôt ronflant.
Si elle devra composer avec les nouveaux acteurs havrais, la SIG devra, plus encore, se focaliser sur son propre jeu. A Thomas Heurtel et à ses coéquipiers de tenir leur rôle à la perfection et de ne pas être simples spectateurs des débats. Le happy end est à ce prix.

R. Sch.


Indiscrétions

Au complet... ce soir

La SIG s'alignera au complet ce soir en Normandie. Cela n'a pas été le cas tout au long de la semaine. Sacha Giffa a manqué trois entraînements en raison d'une contusion à la voûte plantaire, Anthony Roberson une séance afin de se faire arracher deux dents. Elson Mendy a été tracassé par son dos et a repris « sans intensité » hier matin. Enfin, David Simon se ressent toujours de son entorse métacarpo-phalangienne de l'index droit.
Le retour d'Alain Digbeu, lui, est espéré pour la fin du mois. « Si on peut l'avoir pour le déplacement à Chalon s/Saône, ce serait bien, note Fred Sarre. Il a été très sérieux, très pro et très propre dans sa rééducation ».


L'Alsace du 06 février 2010

SIG : pas le droit à l’erreur

La SIG se déplace ce soir (20 h) au Havre pour la première de ses trois rencontres décisives du mois de février. Si les Strasbourgeois ne veulent pas se faire peur en fin de saison, cela passe d’abord par une victoire en Normandie.
Fin février, on y verra plus clair. En l’espace d’un mois, les Strasbourgeois vont affronter trois concurrents directs pour le maintien en Pro A avec des déplacements au Havre (12 e) ce soir et Chalon-sur-Saône (15 e) dans trois semaines, entrecoupés de la réception de Rouen (14 e) au Rhénus samedi prochain.

Autant dire que s’ils veulent s’éviter des frayeurs et obtenir un maintien sans sueur, les Bas-Rhinois, qui restent sur deux sévères défaites face à Nancy (95-77) et l’ASVEL (64-100), auront tout intérêt à faire carton plein. « L’objectif est d’oublier ces deux rencontres pour négocier un mois de février tellement important pour nous. Et ça commence par Le Havre. Jusqu’à la fin de saison, chaque match est une finale pour le maintien », explique le coach Frédéric Sarre.

« On avance en aveugle »

Face à un STB Le Havre en reconstruction (voir encadré), la SIG devra retrouver des valeurs collectives perdues lors de ses dernières prestations. « Je n’ai toujours aucune certitude sur ce que va faire mon équipe et je n’ai pas de sensation d’amélioration. C’est assez embêtant car on a un vrai potentiel, mais on n’a pas cette cohérence qui fait que l’équipe joue un championnat avec un certain niveau de jeu. Nous, on est fluctuant, on avance en aveugle. » Malgré les bobos de la semaine - Simon (doigt retourné), Roberson (dents arrachées), Mendy (dos bloqué) et Giffa (voûte plantaire) -, les hommes de Fred Sarre n’auront pas d’autre solution que de s’imposer face à une formation havraise qui compte 6 victoires pour 11 défaites, tout comme la SIG. « La victoire sera bonne à prendre quelle que soit la manière. Elle est même fondamentale si on veut avoir la possibilité de se mettre la tête au-dessus de l’eau. Il ne faut pas se cacher, on connaît les conséquences possibles d’un non-match de notre part. Tous nos adversaires nous sentent fragiles, ils savent où appuyer. Même si elle marque le pas en ce moment, Le Havre est une équipe cohérente qui tient la route. »

Si février s’annonce comme un mois clé de la saison strasbourgeoise, ce match face au STB Le Havre constitue une première marche à ne surtout pas rater.

Olivier Arnal

Paris Normandie du 06 février 2010

La peur aux trousses

BASKET-BALL. Pro A Parmi les six équipes du bas de tableau, deux devront quitter la Pro A. Même si Chalon et Dijon semblent au plus mal, Le Havre, Strasbourg, Poitiers et Rouen sont loin d'être à l'abri. Qui accrochera le bon wagon ?
Deux points, deux petits points seulement séparent les six équipes qui ferment actuellement la marche de ce championnat de Pro A. De Strasbourg (11e) à la lanterne rouge Dijon, le classement fait ressortir trois groupes. Les mieux lotis (Strasbourg, Le Havre, Poitiers avec 23 pts), les moins bien lotis (Chalon et Dijon avec 21 pts), avec au milieu un SPO Rouen encore fébrile (22 points). Six équipes qui n'ont plus qu'un objectif : le maintien. S'accrocher au bon wagon pour en laisser deux derrière eux.
Et pour Saint-Thomas, la lutte impitoyable va démarrer ce soir avec la réception de Strasbourg. Le vainqueur prendra une véritable bouffée d'oxygène tandis que le vaincu devra continuer à « ramer », la peur au ventre.

Deux joueurs pour trois postes

Malgré un bon début de saison, les Maritimes n'ont désormais plus de droit à l'erreur. Après avoir dilapidé les bénéfices d'un excellent départ, le club de la Porte Océane doit maintenant bien cibler ses adversaires directs pour engranger un maximum de points à domicile afin d'éviter de tourner une page de dix années consécutives parmi l'élite.

Pour y parvenir, le club a d'abord engagé l'arrière américain Bernard King en lieu et place de Taylor. Puis le week-end dernier, l'expérimenté Ansu Sesay (plus de 80 matches en NBA) est arrivé pour compenser l'absence de Duport et le départ de Lovedale afin de renforcer un secteur intérieur beaucoup trop dégarni ces derniers temps. Deux arrivées pour trois postes. Pas la solution miracle mais « avec les moyens du bord », le coach havrais a surtout « misé sur l'expérience » des deux joueurs pour apporter un peu de sang neuf dans une formation en manque cruel de leader. Effet immédiat. L'apport de Bernard King, vu à Villeurbanne et à Strasbourg, a déjà permis de relancer les Havrais face à Dijon (81-54). Reste maintenant à apprécier ce que l'ancien des Supersonics de Seattle (Etat de Washington) et des Golden Warriors de Phœnix (Arizona) peut apporter au collectif havrais. « Comme pour Bernard King… commente Jean-Manuel Sousa, il lui faudra sûrement un petit temps d'adaptation pour qu'il retrouve toutes ses sensations. Mais l'expérience et la maturité des deux joueurs doivent nous permettre de nous relancer… »

Le maintien d'abord

Pour oublier leur absence à la Semaine des As (18 au 21 février à Villeurbanne), les Havrais peuvent encore espérer atteindre les play-offs réservés aux huit premières équipes. Un peu de rêve ne fait pas de mal ! Toutefois, c'est d'abord au maintien que Jean-Manuel Sousa et ses joueurs vont devoir penser. Car, après avoir raté l'occasion de se donner un peu d'air lors des réceptions de Rouen et d'Hyères/Toulon en ce début d'année, les Maritimes, qui ne comptent plus que deux points d'avance sur Chalon et Dijon, les deux relégables, n'ont plus le droit à l'erreur. Notamment à domicile avec les passages de Strasbourg (ce soir), et Poitiers (le 27 février). « On sait qu'on est appelé à batailler jusqu'à la fin de la saison, rappelle le coach. Mais, pour mettre un maximum de chances de notre côté, il faut qu'on soit concentré d'entrée pour aborder nos matches. On connaît nos adversaires, il ne faudra pas se tromper de cible… »
Saint-Thomas ne doit compter que sur lui-même pour s'en sortir. Ça commence ce soir avec la réception de Strasbourg.

PATRICK GOBBÉ

Recevra Strasbourg (+1), Poitiers (-6)

Ira à Chalon (+2), à Rouen (-7).

Point average positif sur Dijon (+23).

et voilà très belle défaite...je retiendrais que le chiffre des passes décisives: 24 à 14 pour le havre... miller et king ont bien flambé ce soir
et roberston à seulement 13min mauvais signe...

françois a écrit:et voilà très belle défaite...je retiendrais que le chiffre des passes décisives: 24 à 14 pour le havre... miller et king ont bien flambé ce soir
et roberston à seulement 13min mauvais signe...

et le% à 2pts aussi

françois a écrit:et voilà très belle défaite...je retiendrais que le chiffre des passes décisives: 24 à 14 pour le havre... miller et king ont bien flambé ce soir
et roberston à seulement 13min mauvais signe...

eh oui,décourageant,est-il blessé,quand sarre l'a sorti definitivement il était à 0/5 à 2pts et 1/6 à 3pts...
darden et muwuku se sont bien battus,mais quel trou noir au 3ème quart temps,21-8 !ce fût le coup de grâce..

en gros si rouen gagne chez nous la semaine prochaine( ce qui est tout à fait possible), on sera reléguables...

françois a écrit:en gros si rouen gagne chez nous la semaine prochaine( ce qui est tout à fait possible), on sera reléguables...

en tout cas,ce soir,joueurs et entraineurs auraient bien aimé être en "roberson-dépendance"!un seul être vous manque....

Roberson ou pas, peu importe!
cette équipe est à sa place avec un jeu intérieur défaillant et un manque de dureté défensive évident.
au fait, Crawford, tu joue toujours?

DNA du 07 février 2010

Basket-ball / La SIG s'incline au Havre (83-71)

Sur une pente glissante

Avec un Roberson blessé et transparent, la SIG a concédé une défaite extrêmement embarrassante (83-71), hier soir, sur le parquet du Havre. Pour avoir bafouillé leur basket au retour des vestiaires, et encaissé un rédhibitoire 21-8 dans le troisième acte, les Strasbourgeois ont grillé un premier et précieux joker.
De notre envoyé spécial au Havre
Wen Mukubu a laissé un bon souvenir sur les bords de la Manche et les Docks Océane n'ont pas manqué de saluer comme il se doit l'ancien Thomiste. Le Havre a constitué la première escale française pour l'ailier d'origine congolaise à sa sortie d'université.
L'actuel pigiste médical d'Alain Digbeu s'était révélé, il y a deux ans, sous le maillot du STB avant de voir sa saison stoppée en raison d'une rupture des ligaments croisés du genou.

«On ne met pas les mains dans le cambouis»

L'air du littoral est-il inspirant ? Toujours est-il que Wen Mukubu a aussi réussi son retour en Haute-Normandie. A la pause, le n°17 de la SIG a déjà rayé des tablettes sa meilleure évaluation de la saison (10) établie sur le parquet du Paris-Levallois. A l'image de ces deux paniers rusés ligne de fond ou de ce dunk tout en férocité, il a apporté son énergie (5 fautes provoquées) et ses points (16, son record).
Désigné meilleur joueur de la rencontre côté strasbourgeois - Rudy Jomby a eu cet honneur dans le camp d'en face -, Wen Mukubu (18 d'évaluation) n'a cependant pas permis à son équipe d'éviter une nouvelle défaite, la douzième déjà.
« On a essayé de faire de notre mieux, mais les Havrais ont bien joué le coup, souffle « Bos ». On a essayé de trouver des réponses de ci, de là, mais leur défense a été efficace. Dans le troisième quart-temps, ils ont fermé l'accès à la raquette et mis de gros shoots ».
Plutôt bien en place durant vingt minutes - « On fait une entame et une première période plutôt conformes à ce qu'on voulait faire », admet Frédéric Sarre -, la SIG a abandonné toutes ses illusions au retour des vestiaires. Aphones en attaque - seulement deux paniers dans ce troisième acte, dont un shoot de Thomas Heurtel depuis le rond central au buzzer -, les Strasbourgeois ont aussi laissé beaucoup trop de libertés à leurs hôtes de l'autre côté du terrain tout au long de ce 3e quart-temps désastreux (21-.
« Dans une situation comme la nôtre, où on affronte une équipe avec laquelle on est au coude à coude, on doit rentrer avec plus de dureté dans les duels, aller avec plus d'agressivité sur les shooteurs, enrage Fred Sarre. On est trop permissif au niveau défensif, on ne met pas les mains dans le cambouis, on n'est tout simplement pas capable de rentrer dans un autre registre de match ».
Emmené par un JJ Miller de gala (20 points, 8 passes), Saint-Thomas ne s'est pas fait prier pour mettre les voiles durant cette période de grande famine offensive. A sa décharge, l'escouade strasbourgeoise a été privée des points d'Anthony Roberson, touché à l'épaule à la fin du premier quart-temps et utilisé seulement treize minutes ce samedi, dont quatre après sa blessure.
Complètement inoffensif - 3 points, à... 1 sur 10 aux shoots -, l'ancien des Knicks a terminé très loin de ses standards habituels (19,9 points de moyenne, aucun match sous les 14). « Quand votre leader offensif fait défaut, ça devient difficile », relève Wen Mukubu.

Février sera bel et bien le mois de tous les dangers

Décramponnée par Poitiers et Le Havre au classement, la SIG reste sur une pente extrêmement glissante et ne compte ce matin qu'un point d'avance sur Rouen et Chalon s/Saône, co-relégables avec Dijon, soit précisément ses deux prochains adversaires. « On aurait pu prendre une bouffée d'oxygène, au lieu de ça, on vient de griller un joker », ajoute Fred Sarre.
Février sera bel et bien le mois de tous les dangers pour Wen Mukubu et les siens.

Régis Schneider


Le Havre 83 SIG 71

Docks Océane. 3 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Mateus et Gueu, Mlle Julien. Quart-temps : 21-18, 21-26 (mi-temps : 42-44), 21-8 (63-52), 20-19 (83-71).
- LE HAVRE : 33 paniers sur 61 tirs (54 %), dont 10 sur 24 à trois points (42 %), 7 LF sur 7 (100 %), 35 rebonds (Jomby dont 8 offensifs, 24 passes décisives (Miller , 11 interceptions, 17 balles perdues, 21 fautes. Miller 20, King 18, Jomby 10, Blankson 10, Jones 6, puis Oguchi 8, Camara 2, Sesay 9.
- SIG : 23 paniers sur 61 tirs (38 %), dont 7 sur 17 à trois points (41 %), 18 LF sur 22 (82 %), 33 rebonds (Giffa 7) dont 13 offensifs, 14 passes décisives (Heurtel 5), 11 interceptions, 15 balles perdues, 11 fautes. Heurtel 11, Roberson 3, Darden 19, Giffa 5, Simon 9, puis Essart, Soumahoro, Mc Cauley 8, Mukubu 16.
Roberson ouvre les hostilités à trois points. Ce sera son seul panier du match ! Darden intercepte le cuir à trois reprises et deux lancers de Simon donnent trois petits points d'avance à la SIG (11-14, 7e'). Touché à l'épaule après un contre d'Oguchi, Roberson est contraint de quitter ses coéquipiers. Il est remplacé par Wen Mukubu qui mord avec un bel appétit dans cette rencontre en scorant par deux fois en backdoor.
Fin du 1er quart : 21-18.

La paire Darden - Mukubu prend le match à son compte (30 d'évaluation cumulée pour le duo à la pause), chaparde les ballons dans la moitié de terrain havraise et est à l'origine du 0-11 alsacien en trois minutes (21-29, 14e'). Le Bosman de la SIG écope, malheureusement, de sa 3e faute après seulement 6'30" sur le parquet, contraignant Fred Sarre à lancer Soumahoro au relais. Si Jomby et King rapprochent le STB, l'adresse extérieure d'Heurtel permet aux Strasbourgeois de mener les débats : 32-37, 16e', puis 39-44, 19e'.
Mi-temps : 42-44.

Blankson rétablit la parité juste avant la réapparition de Roberson sur le parquet. La mire du meilleur marqueur strasbourgeois est cependant complètement déréglée après ce séjour prolongée sur le banc. Exception faite d'un lancer-franc de Darden, la SIG reste muette durant 6'15". Heurtel met fin à la disette, mais Le Havre en a profité pour faire un écart (52-45). Miller fait tourner la défense alsacienne en bourrique et King convertit l'extra-passe de Jomby. La SIG est dans les cordes (63-49) ! Du milieu de terrain et à la sirène, Heurtel adoucit l'addition...
Fin du 3e quart : 63-52.

Les affaires de la SIG sont bien mal embarquées, surtout avec un King qui s'est mis en tête de jouer les pistoleros en périphérie. Les deux paniers primés de l'ex-Strasbourgeois envoient le STB au large (71-59, 34e'). Les visiteurs adoptent une presse tout-terrain, comme on jetterait une bouteille à la mer, mais leurs efforts restent vains (78-65, 38e').
Fin du match : 83-71.

R. Sch.


L'Alsace du 07 février 2010

La SIG sans agressivité

Après une bonne première mi-temps, Strasbourg n’a pas puisé dans son potentiel pour aller chercher la victoire au Havre.

Difficile de prendre le jeu à son compte quand vous entrez sur le terrain avec la peur au ventre et que l’adversaire n’affiche pas plus de sérénité. Pourtant après avoir bien observé son rival, Saint-Thomas s’offre quelques bonnes incursions dans la raquette alsacienne. Miller, avec deux lancers, Blankson au rebond offensif et Jones en contre-attaque lancent leur équipe : 6-3 (3 e). Côté Strasbourgeois, David Simon, malgré un main gauche souffrante, profite des espaces pour pénétrer dans la défense havraise et ramener son équipe, mais JJ. Miller prend les affaires en main pour mettre Chamberlain Oguchi et Bernard King sur orbite : 19-14 (8 e). Les Alsaciens, guère plus précis mais surtout plus accrocheurs avec David Simon à l’intérieur (7 points et 3 fautes provoquées), restaient dans le sillage des Havrais : 21-18 (10 e).

De pertes de balles en passes mal assurées, notamment sur les remises en jeu, Mukubu et Darden infligent un 11-0 aux locaux : 21-29 (13e). Il faut un temps mort demandé par Jean-Manuel Sousa pour enrayer l’envol des Alsaciens qui s’étaient bien accommodés des largesses offertes par les Maritimes. Dans la foulée, Camara, Jomby, Miller et King font circuler le ballon et Saint-Thomas revient dans la roue des protégés de Frédéric Sarre : 30-32 (16 e), 37-39 (18 e) et 42-44 (20 e).

À la reprise, sur une balle contrée, Miller récupère le ballon et expédie Blankson au cercle pour égaliser (44-44). Mais les locaux confondent encore copieusement vitesse et précipitation. Toutefois, si Blankson voit encore son tir rebondir sur le cercle, il ne manque pas, avec la complicité de Miller (encore), de replacer les Maritimes dans le bon sens de la marche : 48-45 (26e). Strasbourg, sans diminuer son agressivité, marque le pas physiquement. Saint-Thomas appuie sur l’accélérateur pour porter son avance à sept longueurs : 52-45 (27 e) grâce à Miller et King. Jones, revenu aux affaires, martyrise à son tour le panier, tout comme Miller, Blankson et King dans un collectif alsacien un peu en perdition. Heurtel tente de limiter la casse sur un tir primé au buzzer, mais c’est finalement à 21-8 que les Havrais bouclent une troisième période très prometteuse, tant au niveau de l’engagement que de l’efficacité collective (déjà 18 passes décisives) : 63-52 (30 e). Après avoir subi en première mi-temps, Saint-Thomas s’est franchement rebiffé dans la seconde.

Le dernier quart-temps débutait avec une tension extrême, mais les Thomistes, appliqués dans les aides défensives, ne laissent que peu d’espaces à leurs rivaux. Et si Darden trouve la mire à trois points, King lui répond habilement, à deux reprises : 71-59 (34 e). Puis 74-61 (35 e) quand Miller provoque sa quatrième faute.

Face à des Strasbourgeois éprouvant des difficultés à contrôler leurs mouvements et ne maîtrisant plus vraiment leur jeu, les Havrais tiennent-ils un nouveau succès à domicile ? On pouvait alors raisonnablement le penser quand Ansu Sesay, un peu à la recherche de repères en début de match, s’avérait un excellent relais au tir : 1x2 et 1x3 consécutivement dans le dernier tour d’horloge du chrono, enfonçait définitivement le clou : 81-65. Les Havrais faisaient des fautes stupides sur Wen Mukubu toujours aussi provocateur dans les dernières secondes, mais la différence était faite. Saint-Thomas, avec ses deux nouveaux joueurs, avait montré qu’il ne voulait pas sombrer : 83-71 (40 e).

Patrick Gobbé

La saison dernière Sarre refusait de parler de Rush dépendance et cette saison de Roberson mais force est de constater que c'est bel et bien le cas.

Comment perdre de cette façon contre une équipe qui n'a gagné qu'un de ces 8 derniers matches avant le matche?
Comment finir à une éval. de 72 contre 111 pour le Havre?
Comment nous ont-ils bloqués la raquette alors qu'il ne comptait comme intérieurs que Jones, Camara et Sensay?

Simon (4 d'éval.) c'est fait bouffé par Jones (17 d'éval.) qui l'a d'ailleurs contré à 3 fois et une fois par Oguchi.

Sinon pourquoi Mendy n'a pas joué?

En tout cas en face j'adore Jomby qui depuis 6 matches cartonne, pour ceux que ça intéresse il est en fin de contrat cette saison.

John White a écrit:La saison dernière Sarre refusait de parler de Rush dépendance et cette saison de Roberson mais force est de constater que c'est bel et bien le cas.

Comment perdre de cette façon contre une équipe qui n'a gagné qu'un de ces 8 derniers matches avant le matche?
Comment finir à une éval. de 72 contre 111 pour le Havre?
Comment nous ont-ils bloqués la raquette alors qu'il ne comptait comme intérieurs que Jones, Camara et Sensay?

Simon (4 d'éval.) c'est fait bouffé par Jones (17 d'éval.) qui l'a d'ailleurs contré à 3 fois et une fois par Oguchi.

Sinon pourquoi Mendy n'a pas joué?

En tout cas en face j'adore Jomby qui depuis 6 matches cartonne, pour ceux que ça intéresse il est en fin de contrat cette saison.

mendy ne s'était pas entrainé de la semaine donc il en devait pas être en état de jouer...

pour jomby je le suis aussi mais si on finit en PROB je crois pas qu'on l'intéressera^^

DNA du 08 février 2010

Basket-ball / Après la défaite de la SIG au Havre (83-71)

Il va falloir se retrousser les manches

Au Havre, Frédéric Sarre avait escompté une victoire pour garder la tête hors de l'eau. Las. Pour avoir une fois de plus péché en défense, décidément le serpent de mer cette saison, ses joueurs ont fini au fond du port, les fers aux pieds (83-71). Il va impérativement falloir se faire violence pour éviter de sombrer pour de bon.
Le chantier s'est étalé sur près de deux ans, mais le résultat valait la peine d'attendre. Seul ensemble historique à avoir résisté aux démolitions de la guerre, les Docks Vauban, héritage du passé industriel et portuaire du Havre, ont été réhabilités.
Alliage de briques, de bois et de verre, l'ensemble s'étend sur 55 000 m² et abrite une soixantaine d'enseignes. Inauguré en octobre pour le départ de la Transat Jacques-Vabre, cette réalisation est un modèle de restauration architecturale réussie.

« Je m'interroge... »

Le chantier entrepris par le club résidant des Docks Océane afin de redresser la barre en championnat a, lui, duré nettement moins longtemps. Quelques semaines seulement ont suffi au STB pour attirer dans ses filets deux nouveaux joueurs, Bernard King, un visage familier du Rhenus, et Ansu Sesay.
A en juger par le contenu de la rencontre face à la SIG (83-71), le ravalement de façade opéré côté havrais a été plutôt judicieux. Bernard King a claqué 19 points, une semaine après en avoir passé 20 à Roanne, et Ansu Sesay, bien qu'à court de condition et en manque d'automatismes, a été crédité d'un fort convenable 17 d'évaluation.
La réussite normande - 54% au global, 42% à trois points - trouve, hélas, aussi son explication dans les désespérantes errances défensives strasbourgeoises. Les premiers signes avant-coureurs de ces errements préjudiciables se sont manifestés en fin de première période, alors que la SIG maîtrisait encore son sujet. Sans ces « deux ou trois oublis défensifs », comme le souligne Frédéric Sarre, le pécule alsacien à mi-parcours aurait pu être plus important.
C'est au retour des vestiaires que le bât a blessé. Et les visiteurs d'un soir ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. « Le Havre ne s'est pas subitement transformé en épouvantail monstrueux en seconde période », se désole d'ailleurs le coach strasbourgeois. Il y a eu, alors, comme un air de déjà-vu dans la faillite collective en défense. « Le constat est inquiétant, poursuit Fred Sarre. Semaine après semaine, opposition forte ou pas, on n'arrive pas à corriger les bêtises que l'on fait. Je m'interroge beaucoup... ».
Il y a même eu, par moments, une forme de renoncement dans les contestations, comme si le panier était pour ainsi dire déjà consenti dans les têtes. Et dans ces moments-là, l'absence d'un vrai leader vocal se fait sentir. « Quand ça part en vrille, on subit, on ne trouve personne pour insuffler le sursaut. »

« Les suicides collectifs ne se rencontrent pas que dans les sectes »

Samedi, la SIG s'est une nouvelle fois tirée une balle dans le pied après avoir eu le match en main. Et ces 40 minutes se posent-là, comme un résumé sans concession de la saison alsacienne. « On est une fois de plus victime de notre bipolarité. Les suicides collectifs ne se rencontrent pas que dans les sectes. Ça arrive aussi à des équipes de basket, la preuve », gronde l'entraîneur.
Cette défaite sur le littoral est venue rappeler que les Sigmen vont devoir très sérieusement songer à se retrousser les manches pour éviter que l'affaire ne tourne au vilain. « Si on pense qu'on ne peut gagner que par l'attaque, on se méprend, conclut Fred Sarre. Il va falloir se mettre le c... par terre un peu plus durement qu'au Havre et mettre les barbelés si on veut s'en sortir ». Parce qu'il y a une crédibilité à restaurer et un maintien à bétonner, cette entreprise-là devra être menée dans les plus brefs délais.

Régis Schneider


Dans la peau de Kombouaré

La petite phrase a intrigué. « J'ai l'impression d'être un peu comme Antoine Kombouaré », a lancé Frédéric Sarre, samedi soir, au coup de sifflet final. Le Limougeaud ne pouvait pas encore savoir que son homologue avait été, lui aussi, lâché par sa défense contre Lorient (0-3). Le coach strasbourgeois faisait en fait référence à l'interview parue le matin même dans les colonnes de l'Équipe. « Comme le PSG, on est 14e, pas vraiment dans la situation où on s'attendait à être, et on est confronté à des joueurs qui ne sont pas toujours dans les bonnes attitudes », a précisé Fred Sarre, hier.


20 Minutes du 08 février 2010

Mauvaise passe pour La SIG

Balayés à Nancy, laminés par Villeurbanne, les Strasbourgeois ont connu une nouvelle grosse désillusion (83-71) samedi soir lors d'un important déplacement au Havre pour la 18e journée de Pro A. Pire, descendue à la treizième place, la SIG ne compte plus qu'une seule victoire d'avance sur le premier relégable Rouen qui sera son prochain adversaire samedi au Rhénus.

« Plus le temps passe, plus tous les matchs vont être primordiaux pour le maintien, commente Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois. Rouen en fait bien évidement partie. Aujourd'hui, la seule et unique chose qui est importante est de maintenir la SIG en Pro A. Mais ça ne va pas être facile. » En tête à la pause (42-44), les Bas-Rhinois se sont, comme trop souvent cette saison, écroulés lors de la seconde partie de la rencontre en encaissant un cinglant 21-8. « Pourtant, l'équipe du Havre ne s'est pas transformée à la mi-temps, ajoute le technicien alsacien. Nous, on a complètement balbutié notre début de troisième quart-temps qui a été d'une affligeante pauvreté dans le rendement offensif mais aussi dans l'attitude et le comportement défensifs. » En concédant une troisième défaite de rang, cette fois-ci face à un adversaire direct pour le maintien, les Strasbourgeois se sont mis dans une situation périlleuse. Ils ne devront pas se manquer face à Rouen.


L'Alsace du 08 février 2010

SIG : le danger se rapproche

Battue au Havre samedi, la SIG est désormais condamnée à regarder vers le bas. La réception du premier relégable, Rouen, le week-end prochain au Rhénus, s’annonce d’ores et déjà comme capitale en vue du maintien, désormais le seul objectif des Strasbourgeois.
Les matches se suivent et se ressemblent pour les Strasbourgeois depuis le début de la phase retour à Nancy le 23 janvier dernier. Trois matches, pour autant de défaites, qui mettent Sacha Giffa et ses partenaires dans une situation plus que périlleuse. En s’inclinant 83-71 face au STB Le Havre samedi - après avoir été largement dominée par Nancy et l’ASVEL - la SIG voit désormais revenir ses poursuivants dans le rétroviseur.

Treizième avec une seule victoire de plus que Chalon-sur-Saône et le premier relégable, Rouen, son prochain adversaire, samedi au Rhénus, la formation alsacienne n’a plus le droit à l’erreur sous peine de rapidement plonger dans la zone rouge. « Ça fait un moment que je le dis. Plus le temps passe, plus les matches vont être primordiaux pour le maintien », confirme Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois. « Rouen en fait bien évidement partie. Je n’avais par écarté les play-offs en cas de changement de visage avant Nancy. Forcément, cela s’est bien compliqué aujourd’hui. Maintenant, la seule et unique chose qui est importante et même capitale, c’est de maintenir la SIG en Pro A. Mais ça ne va pas être facile à la vue des prestations des autres équipes et de ce qu’on arrive à développer sur un match. »

« C’est très agaçant »

Bien dans leurs baskets à mi-parcours sur le parquet havrais (42-44), les Alsaciens se sont, comme trop souvent cette saison, écroulés lors de la seconde partie de la rencontre en encaissant un cinglant 21-8. « C’est très agaçant car on connaît nos problèmes », ajoute le technicien. « Encore une fois, on est cohérent dans le premier acte et puis tout s’écroule complètement dans le deuxième, on est dépourvu de solutions sous la contrainte. Pourtant, l’équipe du Havre ne s’est pas transformée à la mi-temps. Nous, on a complètement balbutié notre début de troisième quart temps, qui a été d’une affligeante pauvreté dans le rendement offensif mais aussi dans l’attitude et le comportement défensifs. »

« Mettre des barbelés en défense »

En concédant une troisième défaite de suite, cette fois-ci face à un adversaire direct pour le maintien, les Strasbourgeois se sont mis dans une situation périlleuse. « Il faut vite se repositionner pour se mettre dans des bonnes dispositions contre Rouen qui vient de donner du fil à retordre en ne perdant que de trois points face à Gravelines. Je me sens un peu dans la même situation qu’Antoine Kombouaré avec le Paris Saint-Germain. Le club avait envisagé une situation plus confortable en Ligue 1 et se retrouve à la 15 e place. Comme eux, on sait qu’on est capable, mais cette potentialité ne se développe pas jusqu’au bout », explique Fred Sarre.

Pour s’offrir une bouffée d’oxygène, ses hommes devront sérieusement resserrer les rangs pour venir à bout de Rouen samedi puis de Chalon-sur-Saône dans trois semaines. Sous peine de vivre des moments difficiles. Le coach strasbourgeois le sait : « L’équipe a intérêt à mettre des barbelés en défense pour faire en sorte que les attitudes changent véritablement. »

Olivier Arnal

Invictus, le film référence et superbe film.
Je pense qu'on devrait montrer ce film aux joueurs de la SIG !!!!
A leur niveau, ils pourraient apprendre certaines choses : la solidarité, le respect du maillot, la volonté, donner le maximum et même si cela demande parfois de se sacrificier pour l'autre .... aller jusqu'au bout.
Ils sont capable du meilleur, même si ils ont tendance malheureusement à nous montrer le pire.