PRO A : 13ème journée : Orléans - SIG

"Eric, Reviens!!!!!"


le pion le plus important d'une equipe, c'est le coach et le notre est mauvais!
ou si il est bon, il le cache bien
mais depuis qu'il est ici, on n'a pas vu grand chose..........
Eric n'a pas eu besoin d'autant de temps pour montrer son savoir faire........

françois a écrit:

Theseus a écrit:Merci d'avoir fait rire les 5069 spectateurs présents à Gentilly hier soir
Même notre speaker a ironisé en pensant à une épidémie de chiasse coté SIG.
Bonne année dokkon.

bon j'accepte volontiers le chambrage entre supporters, mais votre speaker aurait pu la fermer quand même

j'avais envie de marquer un truc sur le sujet; je préfère rien dire, je trouve ça juste pitoyable, il y a des moments ou il ne vaut mieux rien dire plutot que de sortir des conneries (et je ne parle pas pour moi )

Salut! Suite à la rouste d'hier j'ai préféré me plonger dans le boulot!

Je suis étudiant en communication et réalise une étude sur le sponsoring sportif. Vu que sur ce forum, nous n'avons que des amateurs de sports, je me suis dit que si vous pouviez prendre 3 minutes afin de répondre à ces quelques questions, ceci serait d’une grande aide pour mes recherches et mon étude.

http://www.mon-enquete-enligne.fr/index.php?sid=21697&lang=fr

Merci à vous d'avance!

jinx a écrit:

Theseus a écrit:Merci d'avoir fait rire les 5069 spectateurs présents à Gentilly hier soir
Même notre speaker a ironisé en pensant à une épidémie de chiasse coté SIG.
Bonne année dokkon.

Bon, je ne viens pas souvent sur votre forum, mais je ne pouvais pas laisser passer ce genre de posts. Ce n'est clairement pas l'avis de tous les nancéens. Ou comment donner une mauvaise réputation à une ville à cause d'un idiot (oui Theseus, c'est stupide ce genre de post)

Merci Jinx de ta sollicitude, une précision qui vallait la peine d'être notée
En même temps les gens de ce forum savent bien que tous les Nancéens sont pas à mettre dans le même sac, on se doute bien qu'il y a un ou deux bons gars parmis les cons (à moins que ce ne soit l'inverse )

N°13 a écrit:
Merci Jinx de ta sollicitude, une précision qui vallait la peine d'être notée
En même temps les gens de ce forum savent bien que tous les Nancéens sont pas à mettre dans le même sac, on se doute bien qu'il y a un ou deux bons gars parmis les cons (à moins que ce ne soit l'inverse )

J'avoue c'est très gentil de ta part, et tu as raison je me souviens de l'un ou l'autre match diffusés sur Sport+ où Ricardo apportait énormément sans trop jouer ou forcer .

jinx a écrit: Bon, je ne viens pas souvent sur votre forum, mais je ne pouvais pas laisser passer ce genre de posts. Ce n'est clairement pas l'avis de tous les nancéens. Ou comment donner une mauvaise réputation à une ville à cause d'un idiot (oui Theseus, c'est stupide ce genre de post)

Juste une precision :
Hier au Sportica, à la mitemps, le speaker a annoncé les scores des autres rencontres à la mi-temps.
Lorsque les gens ont entendu le score de Strasbourg, personne n'a rit, ni applaudi. Environ 80% des gens se sont demandé ce qui se passaient. 19% se sont dit "tristes pour un grand club comme Strasbourg"
et seuls 1% ont souri, mais pluss dans une logique "antisarre, ils reussit pas mieux la bas qu'ici"

Quel contraste avec la reaction chez les lorrains. !
Beuuurk
On comprend mieux pourquoi un "bienvenue chez les chtis" ça fait 20 millions de spectateurs, et un "bienvenue en Lorraine" ce n'est meme pas scenarisable par Stanley Kubrick.....

Messieurs les Slucistes, on a la haine qu'on suscite.Je suis certain que certains ici, lorsque vous prendrez des grosses toles se souviendront de votre arrogance que je m'acharne à denoncer depuis plusieurs années.

Dokken

PS : je crains qu'apres deux aussi cuisants echecs il soit difficle en France pour Frederic, de trouver un nouveau club......

Toujours à la recherche d'une tribune, d'un public pour exprimer ton fiel
... mais toujours aussi simple de te faire sortir de ta boîte à musique.
Limite je suis blasé.

Theseus a écrit:Toujours à la recherche d'une tribune, d'un public pour exprimer ton fiel
... mais toujours aussi simple de te faire sortir de ta boîte à musique.
Limite je suis blasé.

Theseus, ton commentaire précédent n'était pas bien malin.
Pour Dokken, on est habitué à sa c...rie... Malheureusement...

j'ai entendu belon sur une radio d'état vers 18 heures ce soir.
une decision sera prise mardi après midi. mais que faire.........
virer Sarre ce serai trop facile et pas possible financièrement ( contrat de 2 ans merci Christ pour une fois qu'il qu'il pensait faire un gros coup!!!!!!! entre paranthèse je ne comprends pas pourquoi il a encore le droit de se promener sur le parquet mais bon... si c'est que ça!!!)

voici des propositions

1-diminuer les salaires des glandeurs (joueurs)et vérifier un peu leur vie nocturne avant les matchs................
2-leur paie devrait être en fonction des résultats.
3-les faire rentrer à pieds quand ils sont en déplacement après une défaite......
4-s'escuser auprès les partenaires et supporters pour leur comportement inadmissible. dans d'autres secteurs on seraient mis à pied et virés.

je vais m'arreter là car cela commence à m'enerver.....


pour finir, la lente descente aux enfers a démarré le jour ou la ville a annoncé le repport de vente du club.

mike a écrit:j'ai entendu belon sur une radio d'état vers 18 heures ce soir.
une decision sera prise mardi après midi. mais que faire.........
virer Sarre ce serai trop facile et pas possible financièrement ( contrat de 2 ans merci Christ pour une fois qu'il qu'il pensait faire un gros coup!!!!!!!

Il n'y a pas de contrat de 2 ans, il y a un contrat de 1an + 1 an si on se qualifie pour les Play offs. Ensuite, il faut savoir ce que vous voulez, une fois il faudrait faire des contrats de longue durée, une fois il ne faut pas le faire, je pense que ça dépend du sens du vent.

Sinon, sur France bleue Alsace, Bellon a parlé de la conférence de presse de mardi. Il a aussi dit qu'il avait eu des entrevues ce matin au retour des joueurs avec Sarre, Ricardo, Alain, John et Aymeric. Faisons lui confiance, je pense qu'il saura prendre la décision qu'il faut.

Fabrice a écrit:

Theseus a écrit:Toujours à la recherche d'une tribune, d'un public pour exprimer ton fiel
... mais toujours aussi simple de te faire sortir de ta boîte à musique.
Limite je suis blasé.

Theseus, ton commentaire précédent n'était pas bien malin.
Pour Dokken, on est habitué à sa c...rie... Malheureusement...

on a les ennemis qu'on merite disent certain

Collet est libre non?

N°13 a écrit:Collet est libre non?

copie conforme de Sarre niveau coaching, à ce compte-là autant garder Sarre.

reponse à titeuf

laisser faire qui??????

ils ont certainement tous mangé ensemble et beaucoup bu comme ils savent bien le faire..............

il faut arrêter de réver....... la SIG EST MORTE....................

Alain revient avec ton projet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mike a écrit:reponse à titeuf

laisser faire qui??????

ils ont certainement tous mangé ensemble et beaucoup bu comme ils savent bien le faire..............

il faut arrêter de réver....... la SIG EST MORTE....................

Alain revient avec ton projet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu n'as plus besoin d'espérer le retour du projet ASM, il n'existe malheureusement plus ! A cause de ces politiciens...qui comprennent strictement rien au sport (autre ex : le stade du racing)

Je fais confiance aux gens en place,ils prendront la bonne décision !!

Jeam's a écrit: Je fais confiance aux gens en place,ils prendront la bonne décision !!

Donc on est au moins 2.

le FILS DE HAKKENATON a écrit:Juste une precision :
Hier au Sportica, à la mitemps, le speaker a annoncé les scores des autres rencontres à la mi-temps.
Lorsque les gens ont entendu le score de Strasbourg, personne n'a rit, ni applaudi. Environ 80% des gens se sont demandé ce qui se passaient. 19% se sont dit "tristes pour un grand club comme Strasbourg"
et seuls 1% ont souri, mais pluss dans une logique "antisarre, ils reussit pas mieux la bas qu'ici"

Quel contraste avec la reaction chez les lorrains. !
Beuuurk
On comprend mieux pourquoi un "bienvenue chez les chtis" ça fait 20 millions de spectateurs, et un "bienvenue en Lorraine" ce n'est meme pas scenarisable par Stanley Kubrick.....

Messieurs les Slucistes, on a la haine qu'on suscite.Je suis certain que certains ici, lorsque vous prendrez des grosses toles se souviendront de votre arrogance que je m'acharne à denoncer depuis plusieurs années.

Dokken

PS : je crains qu'apres deux aussi cuisants echecs il soit difficle en France pour Frederic, de trouver un nouveau club......

Salut les gars
je suis supporter du SLUC et je voudrais faire juste une précision, j'étais au match SLUC-TOULON hier soir et j'ai pas entendu le public se foutre de votre gueule à la mi-temps et si le speaker a fait le mariole c'est pas une référence ...
je trouve assez navrant ce qui vous arrive et j'espère que vous allez vite remonter la pente car les derbys de l'est ont toujours une saveur particulière

je me demande aussi - sans ironie - comment vous avez pu laisser partir Darden ce mec est juste incroyable y a pas d'autre mot
je suis bien content qu'il ait remplacé Ricardo car même s'il nous a fait gagner le titre j'en avais ras le bol de sa façon de jouer vraiment trop perso, et sa motivation a décliné au fil des ans ...

Titeuf 67 a écrit:

Jeam's a écrit: Je fais confiance aux gens en place,ils prendront la bonne décision !!

Donc on est au moins 2.

Je suis d'accord avec vous. Moi, j'ai un a priori positif pour Bellon. Depuis qu'il est arrivé, il n'a jamais eu la tâche facile :

- à son arrivée, les supporters étaient hostile vis-à-vis de lui car tout le monde (moi y compris) souhaitions ASM/Palmer. Il a rencontré tout le monde, a calmé tout le monde ;
- une fois aux manettes, les caisses étaient vides, et malgré ça, il a réussi à faire venir Mbaye, Riccardo, Jeanneau, Hawkins,...
- Quelques jours avant le début de la saison, il se retrouve avec un joueur qui se shoote et un autre qui se découvre une vocation de maçon, il pare au plus pressé. Je voudrais juste rappeler qu'après les 2 premiers matchs, tout le monde sur le forum était unanime pour dire qu'on avait une superbe équipe qui se bat sur le terrain ;
- Aujourd'hui, force est de constater que le discours de Sarre ne passe plus auprès des joueurs. Moi, je lui fais confiance pour trouver une solution.

Bonsoir l'Alsace,

Un ptit message coup de gueule contre les imbéciles (qui se disent supps) qui polluent les forums.
Marre de ces messages de haine comme Dokken et autres. Le basket doit garder l'esprit qu'il a, pour ne pas ressembler au foot et ses forums.
Sur notre forum un internaute donne une idée de communication entre modérateurs des forums, pour ne plus voir de messages débiles.

Bon courage à vous, votre club relèvera la tête à n'en pas douter. C'est une grosse sortie de route.

Vive le basket et ses échanges entre supps.

DNA du 10 janvier 2011

Basket-ball / Après l'humiliation essuyée par la SIG à Orléans (96-39)

L'état d'urgence

C'est une correction sans précédent, une déculottée aux accents tragi-comiques. Inexistante lors d'un deuxième quart-temps surréaliste perdu 37-0, laminée dans des proportions ahurissantes (96-39) sur le parquet d'Orléans, la SIG est, ce matin, au bord de la crise de nerfs. En coulisses, l'état d'urgence est décrété.

Le speaker nancéien n'en a pas cru ses yeux lorsqu'il a pris connaissance des résultats sur les autres parquets de France, à la mi-temps du match entre le SLUC et Hyères-Toulon. Le préposé au micro a d'abord pensé à une erreur en jetant un œil sur la marque entre Orléans et la SIG, avant de suggérer une épidémie de gastro-entérite dans les rangs visiteurs. Ce 50-11 là paraissait trop gros pour être vrai. Et pourtant...
Samedi soir, la réalité a dépassé l'affliction et les Strasbourgeois ont concédé un revers certifié historique (lire aussi ci-contre) sur le terrain de l'Entente (96-39). L'écart final proprement irréel - un sidérant et sibérien -57 - résulte d'un deuxième quart-temps façon quatrième dimension au cours duquel les Alsaciens ont encaissé 37 points sans en rendre un seul ! Un zéro pointé sans précédent dans les annales de la Ligue qui a fait sourire dans les travées de Gentilly, ce qui n'est pas le plus grave soit dit en passant, et plongé la SIG dans la tourmente.

Accident conjoncturel ou malaise plus profond ?

Les questions se bousculent au lendemain de cette déroute aux allures de catastrophe industrielle. Doit-elle être assimilée à un accident conjoncturel ou révèle-t-elle un malaise plus profond ?
Frédéric Sarre s'efforce de pencher pour la première hypothèse. « Il y a certainement une partie qui a à voir avec le match, avec notre prestation individuelle et collective et celle de l'adversaire, dit le coach. Orléans a été très bon et nous tellement mauvais que l'on n'a plus fait que souffrir et subir ».
La semaine de préparation n'avait certes pas été des plus sereines et la SIG manque cruellement de certitudes cette saison. Mais rien ne laissait présager qu'elle allait se voir administrer une trempe de cette nature. Les inévitables charognards qui se pressent autour de la carcasse strasbourgeoise ne manqueront pas de se demander si le discours de Fred Sarre passe toujours ou si un ou plusieurs éléments de sa troupe l'ont lâché.
Le coach est le premier à faire son autocritique. « Je crois avoir une capacité à me remettre en question. C'est quelque chose que je fais habituellement. Dans ces cas-là, on remet en doute certaines des valeurs qui sont ancrées en nous, on s'interroge sur le basket prôné, les méthodes d'entraînement. » Si certains de ses hommes, samedi, « ont, à un moment donné et compte tenu des circonstances, abandonné l'idée de gagner le match et de s'investir totalement », le technicien rejette l'idée d'une rupture consommée. « Je pense que les mecs sont touchés et blessés eux aussi. »
Sauf décision en haut lieu d'ici là, le Limougeaud comptera donc sur « tout le monde », contre Vichy, pour tenter de relever la tête. Car, il y a un après déraillement à envisager, un lendemain de tsunami à affronter. « Il faut faire en sorte que ce qui est arrivé ne soit qu'un épiphénomène, il faut essayer de ranger ce match dans la catégorie des matches extrêmes, le mettre de côté et l'oublier, comme j'avais fait en sorte d'oublier celui contre Paris où tout nous avait réussi. » Fred Sarre en est convaincu : « Ce qui s'est passé ne représente pas en quoi que ce soit le travail, les individus et le collectif de Strasbourg ».

Difficile de savoir de quoi le proche avenir va être fait

Difficile, cependant, de savoir exactement de quoi le proche avenir va être fait. « On se trouve en présence d'une grosse pelote de laine avec cinquante mille fils qui dépassent, il va falloir un peu de recul pour s'attaquer au chantier, ajoute l'entraîneur. Est-ce que l'on sera capable de repartir de l'avant ou est-ce que cela va nous marquer au fer rouge ? Je n'en sais rien ».
Risée de l'Hexagone ce week-end, la SIG est, ce matin, « en crise » pour reprendre l'expression de son président (lire ci-dessous). Contre la lanterne rouge, vendredi, une réaction d'orgueil, mieux, une révolte est exigée sous peine de basculer pour de bon dans le psychodrame. La mobilisation générale est décrétée.

Régis Schneider


« Inacceptable et honteux »

Spécialiste de la gestion de crise, Martial Bellon est servi. Le président du directoire est confronté aux plus sévères turbulences de son mandat. Il a rencontré, hier, joueurs et entraîneur et se donne 48 heures de réflexion avant de décider quoi que ce soit.

Martial Bellon avait la mine des mauvais soirs, samedi à Illkirch, où il assistait à la rencontre de Ligue 2 entre les féminines de la SIG et celles de Reims. A quelques centaines de kilomètres de là, dans le Loiret, les professionnels strasbourgeois venaient d'exploser en plein vol (96-39).
Au lendemain de ce retentissant camouflet, le n°1 du club est monté au créneau, forcément très énervé. « C'est inacceptable, inadmissible et honteux. J'ai honte pour nos supporters, pour nos partenaires et pour les collectivités locales et je comprends la colère et l'indignation de ceux qui sont proches de la SIG et qui aiment ce club », gronde Martial Bellon.
Expert en résolution de conflits, le successeur de Jérôme Christ est confronté à la première tempête de son mandat. Il y a bien eu la démission de LaQuan Prowell, contrôlé positif au cannabis, et le départ abracadabrantesque de Leon Williams à cinq jours du coup d'envoi de la saison, mais ces péripéties passeraient presque pour de la petite bière en comparaison des remous actuels.
« Il ne faut pas le nier, la situation est grave, poursuit le président du directoire transitoire. Le club est en crise, mais ce n'est pas la fin du monde non plus, ça se gère ».

Les tauliers convoqués

Martial Bellon n'a en tout cas pas tardé à réagir. Hier matin, il a convoqué, dès leur retour en Alsace, « cinq joueurs cadres » - Aymeric Jeanneau, Steeve Essart, Alain Digbeu, Ricardo Greer et John McCord - pour un entretien, « très instructif et constructif, pour moi comme pour eux », de près de deux heures. Dans l'après-midi, le patron a « débriefé » avec Frédéric Sarre pour, là aussi, tenter d'y voir plus clair.
De ces échanges, rien n'a filtré. Martial Bellon a prévu de rencontrer le reste de l'équipe, puis de s'entretenir avec les membres des différentes commissions aujourd'hui. « Je ne serai pas le président qui décide tout seul dans son coin. Il faut une méthode de travail, il faut dialoguer avec tout le monde. »
Le consultant en gouvernance territoriale n'entend pas non plus prendre de décisions « hâtives », sous le coup de la colère ou de la déception. Il se donne 48 heures de réflexion et ne s'exprimera sur le sujet que demain après-midi. Du simple ultimatum au grand remaniement, toutes les hypothèses, pour l'heure, sont donc envisageables. La balle est dans le camp présidentiel.

R. Sch.


Trois questions à... Steeve Essart

« Tu ne réalises même pas »

Il a vécu le cauchemar de l'intérieur. Steeve Essart a peu dormi dans la nuit de samedi à dimanche. Le meneur strasbourgeois a néanmoins accepté de refaire le non-match de la SIG.

- Steeve, comment analysez-vous ce deuxième quart-temps cauchemardesque ?
- C'est une situation que je n'ai jamais connue. Il faut remonter à mes années poussins, en Guyane, pour retrouver un score-fleuve comme ça. Il n'y a rien eu samedi, c'est comme si on nous avait éteint la lumière. Ça a été record sur record. Sur le terrain, tu ne réalises même pas, c'est seulement après coup que tu te rends compte de l'ampleur des dégâts. Je ne sais pas comment je vais digérer tout ça, mais une chose est certaine, nous sommes, nous les joueurs, directement et seuls responsables de ce qui s'est passé.

- Vous avez été reçu, comme quatre de vos coéquipiers, par le président à votre retour en Alsace. Cet entretien est-il de nature à faire avancer les choses ?
- Je le crois. Mais il faut aussi qu'on en parle entre nous. Tous les joueurs ont sans doute quelque chose à dire. Ce qui est bizarre, c'est qu'en dehors du basket, l'ambiance est très bonne. Mais, sur le terrain, on n'arrive pas à traduire cela. On se tourne le dos et on explose dès qu'on prend un éclat. Et pourtant, cette équipe a un gros potentiel.

- La réception de Vichy peut-elle être assimilée au match de tous les dangers ?
- Il faut renouer avec la victoire, se remobiliser tout de suite pour enlever cette frustration et effacer cette lourde défaite. Sinon, on va repartir dans un truc comme l'année dernière...

Recueilli par R. Sch.


L'Alsace du 10 janvier 2011

SIG : un fiasco à rapidement effacer

Humiliée à Orléans samedi en concédant une déroute historique (96-39), la SIG a vécu une soirée cauchemardesque. Reste à savoir si les Strasbourgeois ont désormais les moyens de se remettre rapidement dans le bon sens de la marche.

S’il est encore un peu trop tôt pour savoir si cette cuisante défaite laissera des traces dans un avenir proche (voir encadré), les Strasbourgeois ont été complètement sonnés samedi soir par l’incroyable scénario de ce 13 e match de la saison. Passés totalement à travers et absents des débats du début à la fin, c’est le moins que l’on puisse dire, les joueurs bas-rhinois ont en tout cas laissé leur entraîneur sans voix.

« Je serai bref puisqu’il n’y avait rien et donc rien à dire », se contentait de commenter Frédéric Sarre tout de suite après la rencontre. Le tableau d’affichage du Palais des Sports d’Orléans parlait pour lui : une défaite 96-39 et un écart historique en Pro A de 57 points (*) après avoir notamment concédé un 37-0, un triste record et surtout une première, lors du deuxième quart temps.

« Pas grand-chose à en tirer »

Après une courte nuit et un retour en Alsace au petit matin, le technicien bas-rhinois, toujours sous le choc, revenait tout de même sur le fiasco « jamais vécu » de la veille. « J’analyse ce match comme étant quelque chose qui ne représente rien. Il y a eu tellement d’écart, de différence d’intensité que je le classe dans les rencontres extrêmes, un peu comme notre performance face à Paris-Levallois (ndlr : victoire de la SIG 92-62 au Rhénus le 13 novembre dernier). Sauf qu’on passe d’un extrême haut à celui-ci, monstrueusement bas. J’ai beau réfléchir à tout ça, d’un point de vue basket, il n’y a pas grand-chose à en tirer », explique Fred Sarre.

Autant le coach strasbourgeois n’avait pas fanfaronné à l’époque après la belle prestation de ses joueurs contre le Paris-Levallois, autant il ne souhaite pas enterrer son équipe suite à cette déroute en terre orléanaise. « Elle ne représente pas la valeur individuelle et collective des joueurs, souligne l’entraîneur. Quand tu viens de prendre une telle déculottée, ça laisse forcément des points d’interrogation. Il faut mettre ce match de côté, le mettre bien au fond d’un tiroir et l’effacer de la tête pour reproduire notre niveau de jeu moyen, celui des autres matches. Et continuer la progression que l’on avait entamée notamment à la fin du mois de décembre. »

« Un truc incroyable »

Ce revers historique ne doit-il pas pourtant engendrer une totale remise en cause ? « De toute façon, la réflexion sur ce que l’on fait et comment on le fait est une question que l’on se pose au quotidien. Celui-ci est marquant mais il faut se l’enlever de l’esprit car cela n’a aucune valeur d’un point du vue basket. C’est un truc incroyable et maintenant, le vrai problème va être de voir comment réamorcer la pompe. Nous allons voir si nous avons le caractère, l’envie de jouer et de créer ensemble », note Fred Sarre qui avoue tout de même s’interroger sur la réaction de son groupe. « Je ne sais pas comment le groupe va être capable de se remettre au travail et de réagir. Je n’ai aucune réponse pour le moment. Dès lundi (Ndlr : aujourd’hui), je vais présenter un projet aux joueurs mais je ne peux pas en dire plus », précise le coach alsacien.

La réception de Vichy, vendredi prochain au Rhénus (20 h), n’est pas, pour le moment, sa priorité immédiate : « Je ne peux pas me projeter sur Vichy car j’ai d’abord besoin de voir comment mon équipe va embrayer à l’entraînement. » Quoi qu’il en soit, pour se remettre la tête à l’endroit, les Strasbourgeois auront surtout besoin d’une victoire ce vendredi face à la lanterne rouge de la Pro A.

Olivier Arnal
(*) Il faut remonter à un 116-55 (+51) infligé par Gravelines à Dijon en octobre 2008 pour retrouver un écart similaire.

L'Equipe du 10 janvier 2011



Strasbourg, la peur du vide

La SIG ne sait pas trop comment se remettre de sa lamentable défaite à Orléans.

UN BUG ? UNE ERREUR ? Dans de nombreuses salles de Pro A, samedi soir, l’incrédulité des spectateurs n’avait d’égal que la cruauté des chiffres : Orléans-Strasbourg, 96-39 dont un 37-0 dans le deuxième quart ! Même de l’autre côté de l’Atlantique, Nicolas Batum, l’ailier français de Portland, incrédule, s’interrogeait sur Facebook : « Wesh, Strasbourg, c’est comment le jeu offensif ? N’ont pas envie ? » Le post de l’international français avait déjà fait le tour du vestiaire strasbourgeois, juste après la déroute, raconte, encore meurtri, Aymeric Jeanneau. « Oui, on l’a vite su, et ça nous a fait mal de la part d’un ancien joueur du Championnat, avoue le meneur de la SIG, qui ne s’est toujours pas remis de cette Berezina historique en Pro A (voir par ailleurs). On a la tête à l’envers. Comment se relever après un match aussi catastrophique ? Honnêtement, je n’ai pas de réponse aujourd’hui, avoue-t-il. Ça affecte vraiment, ce genre de match, aujourd’hui j’ai honte... Pour le club, les supporters, pour la Pro A... »

Électrochoc ?

Pour le président strasbourgeois Martial Bellon, les joueurs « ont sali le maillot de la SIG ». Néanmoins, le président, pour qui la colère est mauvaise conseillère, se donne quarante-huit heures pour analyser ce marasme, après avoir reçu hier cinq joueurs cadres (Jeanneau, Essart, Digbeu, R. Greer, McCord), et avant de voir le reste de l’équipe et de consulter les autres membres dirigeants. Mais le coup est rude pour Fred Sarre, qui ne sait pas ce qu’il va pouvoir déterrer de suffisamment solide pour reconstruire sur ces ruines fumantes.

« Ça a été le non-match absolu. Et on l’a lâché... c’est le premier qu’on lâche, mais dans les grandes largeurs. On n’a pas le droit de faire ça. On va discuter, prendre en compte chacun pour identifier le pourquoi de la chose. J’ai mon idée, je veux avoir celle des joueurs. Il faut travailler aussi sur notre capacité de réaction », dit le coach. « Est-ce que ce sera un électrochoc ? », interroge Aymeric Jeanneau. « Soit on met tout à plat et on repart ensemble. Soit on s’enferme chacun sur soi et nos objectifs sont morts. J’espère que ce sera la première solution. Mais je n’ai pas de garantie », conclut le meneur de la SIG, miné par le doute.

Ce genre de doutes, Philippe Hervé, l’entraîneur d’Orléans bourreau de l’exécution alsacienne, en a déjà eu sa part. Alors coach de Chalon, il avait subi, le 11 octobre 1997, une cuisante déroute face à l’ASVEL (38-89). Mais, dans la douloureuse insomnie de la défaite, il avait vu la lumière. « Ce match a agi comme un révélateur. Sur une action, j’ai vu comment il fallait construire notre système défensif. » Le lendemain, c’était gueule de bois à l’entraînement. « Les dix joueurs étaient là, assis sur le banc, pieds nus, les chaussures en vrac, la tête dans les mains. Je leur ai dit : “Debout, les mecs, c’est bon, j’ai trouvé.” Dans ce genre de situation, le coach doit arriver avec des certitudes, la tête haute, car les joueurs ont alors tendance à tout remettre en question. On a bossé comme des fous sur notre défense. » Trois jours après, Chalon se rendait à Dijon, deuxième du Championnat, pour un derby bourguignon toujours chaud. Et s’y était imposé 61-65... C’est tout le mal qu’on souhaite à la SIG. Revoir ainsi la lumière.

LILIANE TRÉVISAN


Petit sondage sur l'alsace.fr

Les basketteurs strasbourgeois doivent-ils être sanctionnés financièrement après leur indigne prestation à Orléans samedi ?

http://www.lalsace.fr/fr/sports/index.html?iCategorieRedactionnelle=219

20 Minutes du 10 janvier 2011

Autant c'est toujours un plaisir, que de se livrer chaque année un duel à distance entre alsaciens et lorrains, que les victoires et défaites des uns et des autres sont le petit plus de ce duel convenu, accepté, partagé par les supporteurs.... Autant ce week end, je suis resté sans voix quand on m'a annoncé que ce score était bien le vrai score final... Y'avait plus de duel, plus de gueguerre sympa, plus ce jeu de chambrage qui souvent est le point d'orgue des saisons de ProA....

Non, il n'y avait plus qu'une immense compassion d'un supporteur envers d'autres, une incompréhension et une solidarité parce que malgré tout, on reste des deux côtés des Vosges, des supporteurs qui ne méritent pas de subir de tels affronts de la part des équipes qu'ils sont amenés à soutenir.... Y'a des défaites qui font mal, y'a des matches à oublier. Mais là, c'est "trop". Trop invraisemblable. Sportivement trop impossible que cette SIG là, soit à ce stade là, même si Orléans a remonté la pente.

Cet été la SIG avait entamé un travail de renouveau... Que ce temps semble loin... J'espère, pour vous, que ces joueurs qui sont venus, revenus en Alsace, auront la descence de présenter leurs excuses. Auront l'humilité de s'expliquer...

Et comme je le disais sur le forum du SLUC, je suis surpris (et peut être pas tant que cela finalement), de voir que les anciens cumulent -10 d'évaluation.... les Digbeu, Jeanneau, McCord, Giffa, Greer.... Comment expliquer que ces professionnels aient livré cette bouillie de basket.

guigui de l'est a écrit:Autant c'est toujours un plaisir, que de se livrer chaque année un duel à distance entre alsaciens et lorrains, que les victoires et défaites des uns et des autres sont le petit plus de ce duel convenu, accepté, partagé par les supporteurs.... Autant ce week end, je suis resté sans voix quand on m'a annoncé que ce score était bien le vrai score final... Y'avait plus de duel, plus de gueguerre sympa, plus ce jeu de chambrage qui souvent est le point d'orgue des saisons de ProA....

Non, il n'y avait plus qu'une immense compassion d'un supporteur envers d'autres, une incompréhension et une solidarité parce que malgré tout, on reste des deux côtés des Vosges, des supporteurs qui ne méritent pas de subir de tels affronts de la part des équipes qu'ils sont amenés à soutenir.... Y'a des défaites qui font mal, y'a des matches à oublier. Mais là, c'est "trop". Trop invraisemblable. Sportivement trop impossible que cette SIG là, soit à ce stade là, même si Orléans a remonté la pente.

Cet été la SIG avait entamé un travail de renouveau... Que ce temps semble loin... J'espère, pour vous, que ces joueurs qui sont venus, revenus en Alsace, auront la descence de présenter leurs excuses. Auront l'humilité de s'expliquer...

Et comme je le disais sur le forum du SLUC, je suis surpris (et peut être pas tant que cela finalement), de voir que les anciens cumulent -10 d'évaluation.... les Digbeu, Jeanneau, McCord, Giffa, Greer.... Comment expliquer que ces professionnels aient livré cette bouillie de basket.

moi aussi c'est ma première interrogation je reste toujours aussi perplexe là-dessus..
sinon merci à ces messages des supporters de Nancy c'est sympa

curieux de voir ce qui va être décidé par Bellon, au moins il prend le temps d'écouter tout le monde.

Le problème de Monsieur Bellon, c'est qu'il n'a pas vu que contre Poitier l'équipe étati déjà mal en point.
Il a été satisfait des 2 points de la victoire. Mais c'était déjà bien mal parti.
En tant que président il aurait du réagir à ce moment.... A mon sens il est complètement dépassé.