PROA: 22ème journée Gravelines-Dunkerque-SIG

Bokolo sera out pour le match de samedi et le BCM reste sur deux défaites consécutives. Sait-on jamais

DNA du 17 mars 2011

Basket-ball / Avant Gravelines – SIG, samedi (20h)

Des Corsaires à l’arrêt

Tombé à Pau samedi dernier en championnat, Gravelines a aussi subi la loi, avant-hier, de l’ASVEL en 8 e de finale de la Coupe de France. Soumis à un rythme effréné depuis le début de l’année, les Nordistes semblent marquer quelque peu le pas. La SIG saura-t-elle en profiter ?

COUPE. – Finaliste de la Coupe de France la saison dernière, Gravelines s’est arrêté cette année en 8 e de finale de l’épreuve. Privé de Yannick Bokolo (déchirure aux ischio-jambiers), le BCM a été battu par l’ASVEL (74-79), mardi soir, à l’issue d’une rencontre où il n’a mené qu’à deux reprises.
Le match dans le match entre les deux pivots, Saer Sene (18 points, 10 rebonds, 21 d’évaluation) et Pops Mensah-Bonsu (25 pts, 9 rbds, 23 d’évaluation) a été de toute beauté.

COUP D’ARRÊT. – Le revers concédé au Sportica avant-hier est le deuxième en trois jours pour les Corsaires. Les coéquipiers de Ben Woodside ont en effet déjà été stoppés à Pau (82-69) samedi, eux qui restaient avant cela sur neuf victoires en dix matches contre des équipes de Pro A.
« On manquait d’intensité, a expliqué le coach Christian Monschau dans les colonnes de L’Équipe. Depuis les As, on a beaucoup voyagé, on ne s’entraîne pas. On savait qu’on allait le payer ». Les Maritimes sont soumis à des cadences infernales : ils ont disputé 21 matches depuis le 1 er janvier.

Le BCM a remporté le premier des trois trophées mis en jeu cette année

TROPHÉE. – Le petit coup de moins bien actuel ne saurait faire oublier que le BCM a remporté le premier des trois trophées mis en jeu cette année dans l’Hexagone, à savoir la Semaine des As, à Pau mi-février.
Ce trophée, le deuxième de l’histoire du club après la Coupe de France 2005, est venu récompenser une équipe passée tout près de l’élimination en quart face à Roanne (32-49, 19 e’) avant de monter inexorablement en régime. En finale, Cyril Akpomedah et ses coéquipiers ont disposé de Chalon s/Saône (79-71).

EUROCHALLENGE. – Le BCM est le dernier rescapé français sur la scène continentale. Qualifiés pour le dernier carré de l’Eurochallenge, les joueurs de la Côte d’Opale disputeront, mardi prochain, le premier quart de finale européen de leur histoire face aux Russes du Lokomotiv Kuban.

SENE. – Il s’est engagé avec Gravelines fin novembre, mais n’avait pas encore rejoint le club lorsque celui-ci s’était imposé au Rhenus (81-90). L’ex-NBA er Saer Sene s’est depuis imposé comme un pion important du dispositif nordiste (14,7 pts, 6,7 rbds, 1,3 contre en 11 matches de Pro A) et a un peu plus étoffé un secteur intérieur qui, avec Cyril Akpomedah et Dounia Issa, ne manquait déjà pas d’arguments.

CONTRES. – Il ne fait pas bon s’aventurer dans la raquette de Gravelines. Akpomedah, Issa et Sene occupent en effet les trois premières places du classement des top contreurs de l’élite ! Le trio cumule près de 4,7 « bâches » par match.

ARENA. – L’appel d’offres pour l’édification de la future Arena a été lancé fin février par la communauté urbaine de Dunkerque. La CUD recherche un partenaire privé pour assurer la construction de cette salle multi-usages d’environ 10 000 places sur le site du « Noort Gracht », à Petite-Synthe, en bordure de l’autoroute A 16. L’enceinte accueillera, à partir de 2013, les rencontres des basketteurs du BCM et celles des handballeurs de l’USDK.

Sacha Giffa chez le radiologue, Justin Hawkins chez le dentiste

INFIRMERIE. – S’il manquera toujours à l’appel samedi, Sacha Giffa (mollet gauche) va mieux. L’échographie de contrôle, hier matin, a révélé une légère amélioration et le radiologue a programmé une ponction évacuatrice aujourd’hui afin d’enlever l’hématome et d’accélérer le processus de cicatrisation. L’intérieur strasbourgeois devra observer deux jours de repos et pourra reprendre ensuite.
Un coup, mardi à l’entraînement, a expédié Justin Hawkins sur le fauteuil du dentiste hier après-midi, mais l’ailier américain sera sur le pont dans le Nord. Le BCM devra, lui, faire sans Yannick Bokolo dont l’indisponibilité est évaluée à une quinzaine de jours.

PERRUQUES. – Il y aura, exceptionnellement, un troisième match de carnaval au Sportica cette saison et ce sera, samedi, pour la réception de la SIG. L’entrée sera donc gratuite pour tous les « carnavaleux » avant 19h. Grosse ambiance à prévoir.

R. Sch.

DNA du 18 mars 2011

Basket-ball / Dounia Issa avant Gravelines – SIG, demain (20h)

« Se rassurer »

Il truste à nouveau les premières places du classement des meilleurs rebondeurs et contreurs du championnat. Le contrôle du trafic aérien est la spécialité de Dounia Issa. L’intérieur gravelinois n’élude pas les difficultés actuelles de son équipe avant la venue de la SIG, demain, au Sportica.

Le BCM reste sur deux défaites de rang. L’équipe paie-t-elle l’accumulation des matches disputés depuis le début de l’année ?
– Une saison, c’est fait de hauts et de bas. Et en ce moment, on joue moins bien. C’est vrai qu’il y a un peu de fatigue, mais il faut surtout que l’on se remette dans le dur. Peut-être qu’on était arrivé à un certain niveau et que l’on a oublié les efforts qu’il fallait faire pour y parvenir.

– Votre calendrier n’est pas prêt de s’alléger puisqu’après la SIG, vous enchaînez avec votre quart de finale européen…
– Ce sont de grosses échéances, mais ça fait partie du jeu. On est des compétiteurs et on préférera toujours avoir ce calendrier-là plutôt que de ne disputer qu’un seul match par semaine…

«Il faut se remettre dans la bonne intensité, le bon basket, la bonne défense»

– Gravelines a remporté la Semaine des As et est toujours en course en Eurochallenge. Vous voyez le club aller chercher d’autres titres cette saison ?
– Au vu de notre niveau actuel, on n’en est pas là. Il faut déjà que l’on commence par se rassurer, par mieux jouer. Il faut que l’on continue à travailler pour se remettre dans la bonne intensité, le bon basket, la bonne défense. On fera les calculs ensuite…

– Vous êtes le troisième rebondeur de Pro A, et le premier Français, et le deuxième contreur de la Ligue. Vous n’avez visiblement pas connu de problèmes d’acclimatation au sortir de votre plus grosse saison à Vichy…
– Ça se passe plutôt bien (sourire). J’ai eu un gros temps de jeu au début quand le club cherchait son pivot étranger et ça m’a permis de produire quelques chiffres. Mon rôle a un peu évolué depuis, il me faut être efficace et intense sur des périodes plus courtes. Ce n’est pas toujours facile, mais la force d’une grande équipe, c’est de pouvoir compter sur des joueurs performants lorsqu’ils entrent sur le terrain. C’est ce que j’essaie de faire.

– Comment s’est opérée la répartition des rôles avec Cyril Akpomedah et, depuis trois mois, avec Saer Sene ?
– Elle s’est faite naturellement. Cyril joue en périphérie, aère le jeu, Mo évolue près du cercle, peut jouer dos au panier et moi, je vais au rebond offensif, je suis un électron libre en défense. Cela doit nous permettre d’avoir réponse à tout, mais ça ne constitue pas non plus une assurance tous risques. Sur les derniers matches, on a été dominé à l’intérieur.

– Vous êtes tous les trois sur le podium des meilleurs contreurs de l’élite. C’est «chaud» de venir vous défier dans la raquette…
– Oui, même si on ne doit pas mettre beaucoup de contres lors de nos derniers matches (sourire). On a toujours été, chacun de notre côté, dans les tops 3, 4 ou 5 dans ce domaine-là, on a les qualités naturelles pour cela. Et tout le monde arrive à tirer son épingle du jeu.

– Quel est l’objectif à présent ? Détrôner Cyril Akpomedah de sa place de n°1 aux «blocks» ?
– On ne se prend pas la tête avec ça (sourire). Si on doit briller, le bénéfice doit en revenir à l’équipe.

«Je n’ai pas envie de prendre la place d’un jeune en équipe de France»

– Votre réussite individuelle et le parcours du BCM pourraient faire de vous un candidat à une place en équipe de France cet été. Vous y songez ?
– J’adore l’équipe de France, j’ai de l’amour pour le maillot bleu, mais aujourd’hui, je suis un peu blasé. L’an dernier, je réalise ma meilleure saison (il a terminé 3 e joueur de Pro A à l’évaluation, derrière Ricardo Greer et Saer Sene, ndlr), je « m’arrache » toute l’année et, à l’arrivée, je ne fais même pas la prépa, à Vichy qui plus est.
Je n’en veux à personne, mais aujourd’hui, dans ma tête, j’ai un peu tourné la page. Je suis dans une autre démarche, je me concentre davantage sur mon club. Et puis, je vais avoir trente ans. Je n’ai pas envie de prendre la place d’un jeune en équipe de France. Il faut faire comme les « Yougos » et songer à préparer l’avenir.

Propos recueillis par Régis Schneider

Interview de Justin Hawkins

http://www.sigbasket.fr/n267-avant_match_gravelines_sig.html

DNA du 19 mars 2011

Basket-ball / Gravelines-Dunkerque – SIG, ce soir (20h)

Pour continuer à y croire

A Gravelines, ce soir, les Strasbourgeois chercheront une confirmation à leur succès domestique du week-end dernier contre Hyères-Toulon. Toujours en position d’arracher les play-offs, la SIG sait qu’elle n’a quasiment plus le droit à l’erreur d’ici la fin de la saison.

Tout est toujours très relatif. Ainsi, la période un tantinet moins faste que connaît actuellement Gravelines, battu à Pau en championnat et par l’ASVEL en Coupe de France, ne saurait être apparentée au début d’un déclin.
Ces deux revers de rang ne remettent pas en cause le statut du club nordiste, dernier représentant français sur la scène continentale – il affrontera les Russes du Lokomotiv Kuban mardi et jeudi prochains. « Ça n’enlève rien à leurs qualités, à leur cohérence. C’est une équipe qui possède beaucoup d’arguments », observe Frédéric Sarre. Le BCM reste un adversaire dangereux, difficile à manœuvrer dans sa salle et l’indiscutable favori de la rencontre du jour.

« Taper le cinquième pour mettre le deuxième tampon sur la carte de fidélité »

Dans le même ordre d’idées, le succès face à Hyères-Toulon, aussi confortable soit-il (83-66), n’a pas métamorphosé les Strasbourgeois en foudres de guerre, ne les a pas promus au rang de caïds de la Pro A du jour au lendemain. Il les autorise seulement à croire encore en leurs chances de se qualifier pour les play-offs. « Il ne faut pas s’enflammer, temporise d’ailleurs Fred Sarre. Le match face au HTV nous laisse en vie, mais ne nous a pas non plus repositionnés de manière plus avantageuse au classement ».
Pour la SIG, les enjeux sont identifiés. En cette période de carnaval, il ne servirait à rien d’avancer masqué de toute manière. Face à une équipe qui aura « à cœur de repartir de l’avant », Steeve Essart et ses coéquipiers sont une nouvelle fois dans l’obligation de gagner. « On a battu le sixième du championnat de France à la maison. Il nous faut taper le cinquième chez lui si on veut mettre le deuxième tampon sur la carte de fidélité et pouvoir se dire qu’on est réellement sur la bonne voie », synthétise leur coach.
La mission des Alsaciens, qui ont rallié Lille hier après-midi et se sont entraînés au Sportica dans la soirée, ne s’annonce pas simple. Un chiffre dit bien la difficulté qui les attend. Alors que Ricardo Greer et sa bande n’ont jamais remporté plus de deux matches consécutifs cette saison, Cyril Akpomedah et ses partenaires, eux, n’en ont jamais perdu plus de deux d’affilée, toutes compétitions confondues.
La logique voudrait donc que les Maritimes se ressaisissent dès ce soir et que les Strasbourgeois fassent les frais de ce réveil. Mais toute règle a ses exceptions, encore plus en basket où la part d’incertitude est sans doute un peu plus marquée qu’ailleurs. Cela serait terriblement ennuyeux sinon.

Dans le Nord, la SIG a un cap à tenir

Les Corsaires seront, qui plus est, privés de Yannick Bokolo, « un joueur qui amène des paramètres de vitesse, de percussion et de drive que les autres extérieurs n’ont pas ». Lorsqu’on connaît l’importance de l’arrière formé à l’Elec’ dans les schémas nordistes, il est permis de voir dans son forfait un motif d’espoir supplémentaire dans le camp visiteur. « Mais il ne faut pas espérer que son absence soit quelque chose de fondamental, prévient toutefois coach Sarre. Il y a eu un petit moment de flottement sur les deux derniers matches, mais la redistribution des rôles a dû se faire depuis. Et puis, cette équipe a suffisamment de vécu, de confiance et de joueurs pour passer outre ».
Pour bisser en championnat, la SIG devra compter d’abord – et seulement ? – sur elle-même. Parce que le BCM affectionne le jeu rapide, il faudra l’en priver, en plus de contrôler le rebond offensif et les situations de pick’n’roll chères à Christian Monschau. L’Élan béarnais y est parvenu samedi dernier. « Les Gravelinois n’ont pas pu courir une seule minute, ils n’ont eu qu’une contre-attaque à se mettre sous la dent. »
Contrôle et maîtrise seront les meilleurs atouts strasbourgeois ce soir. Dans le Nord, la SIG a un cap à tenir.

Régis Schneider


« Je vais battre Jeff chez lui »

Il a joué à Gravelines il y a sept ans, son frère y évolue cette saison. Ricardo Greer revient sur le succès strasbourgeois contre le HTV et veut sa revanche dans le duel qui l’opposera, ce soir, à Jeff.

– Le succès face à Hyères-Toulon (83-66) est-il venu valider, selon vous, les progrès de la SIG dans le jeu ?
– On avait livré quelques bons matches, mais on les avait perdus. Là, c’est une vraie bonne victoire en cela qu’il s’agit d’une victoire d’équipe. Les efforts ont été fournis par tout le monde et cet engagement collectif a été déterminant.

– Il vous permet aussi de rester en course pour les play-offs…
– Quand tu vois le classement, tu te rends compte qu’on a toujours nos chances. Ce match à Gravelines est une bonne opportunité de confirmer, de prolonger ce que l’on a fait contre Hyères-Toulon. Mais ce ne sera pas facile car c’est une place où il est toujours difficile de s’imposer. Gravelines reste peut-être sur deux défaites, mais « Kiki » Monschau a sûrement fait ce qu’il fallait pour remettre l’équipe sur les rails.

– Ce match marque vos retrouvailles avec Jeff. A l’aller, c’est lui qui avait eu le dernier mot (81-90). Vous allez prendre votre revanche ?
– C’est toujours un match particulier et il se jouera sous les yeux de ma femme et de mes enfants qui sont déjà partis à Gravelines (entretien réalisé hier). J’ai prévenu Jeff : il m’a battu à la maison, je vais donc le battre chez lui (sourire).

Recueilli par R. Sch.


Bokolo out

Le BCM sera privé de Yannick Bokolo, qu’une déchirure aux ischio-jambiers tiendra éloigné des parquets durant quinze jours ( DNA, 17/03). Cyril Akpomedah a été laissé au repos jeudi, mais sera opérationnel. La SIG, elle, fera une troisième fois sans Sacha Giffa. Le « Shaker » devrait reprendre l’entraînement lundi et faire son retour face à Limoges.


L'Alsace du 19 mars 2011

Un bon coup à Gravelines ?

Relancée par sa victoire sur Hyères-Toulon samedi dernier au Rhénus, la SIG a désormais besoin de faire un coup à l’extérieur pour continuer à croire aux play-offs. Pourquoi pas ce soir, à 20 h, sur le parquet de Gravelines-Dunkerque, 5 e de Pro A ?
S’il est bien évidemment primordial pour les Strasbourgeois de faire le plein de points à domicile dans la course aux play-offs, ces derniers doivent aussi se mettre en quête d’une performance de tout premier plan, et surtout d’un succès, en terre adverse. Une semaine après avoir battu Hyères-Toulon au Rhénus (83-66), Ricardo Greer et ses partenaires seraient alors bien inspirés d’aller chercher une quatrième victoire à l’extérieur cette saison.
Ce soir, dans la salle du BCM Gravelines-Dunkerque, 5 e de Pro A et difficilement maniable chez lui (8 victoires en 10 matches), les Alsaciens savent qu’ils ont une carte importante à jouer pour rester dans le coup. « Nous avons battu le 6 e du championnat, maintenant il faut battre le 5 e si nous voulons vraiment valider ce qui semble être du mieux dans notre jeu. Nous savons que la victoire sur le HTV nous a seulement permis de rester en vie car nous ne sommes toujours pas dans une meilleure situation pour les play-offs », affirme le coach Frédéric Sarre.

« Contrôler le rythme »

Alors que le sprint final va bientôt débuter, la SIG a envie de confirmer sa bonne prestation et de mettre enfin une série positive en route, ô combien nécessaire si elle veut faire partie du Top 8 à la fin de la saison. « Une victoire serait la bienvenue pour rester au contact et essayer de se repositionner », ajoute le technicien. Pour contrer le BCM, entraîné par l’ex-joueur du BC Mulhouse et ex-coach de la SIG Christian Monschau, les Strasbourgeois devront être capables de prendre le dessus sur la défense nordiste, la meilleure de Pro A (69 points encaissés en moyenne). « Nous allons à Gravelines qui vient de concéder deux défaites de suite (ndlr : contre Pau samedi dernier et en Coupe de France face à l’ASVEL mardi) . Ils auront à cœur de repartir de l’avant. Il faudra contrôler le rythme et ne surtout pas leur laisser trop de jeu rapide », lance Fred Sarre.
Privé de son meneur Yannick Bokolo, et alors que les Alsaciens devront encore faire sans Sacha Giffa (voir ci-dessous), le BCM n’en a pas moins la faveur des pronostics. « Gravelines demeure le favori, assure l’entraîneur bas-rhinois. À nous de faire déjouer les paris. » Pour ne pas laisser s’échapper ses concurrents, la SIG devra surtout penser à ne pas perdre le nord.

•Giffa encore absent. Touché au mollet gauche début mars et absent face à Paris-Levallois et Hyères-Toulon, Sacha Giffa est une nouvelle fois forfait. Sauf coup dur, l’intérieur reprendra l’entraînement ce lundi avant de faire son retour contre Limoges samedi prochain au Rhénus. Les Gravelinois devront, eux, se passer de leur meneur Yannick Bokolo. « Même si on connait l’importance de Bokolo, il ne faut pas considérer son absence comme fondamentale, note Fred Sarre. La redistribution des cartes va se faire et ça n’enlève rien à la qualité de leur jeu. »

Olivier Arnal


Nord Littoral du 19 mars 2011

La SIG vient pour faire un coup

S'il veut rester en course pour accrocher le trio de tête, le BCm Gravelines-Dunkerque n'a pas le droit à l'erreur face à la SIG d'un certain Frédéric Sarre, ce soir, au Sportica.

Il n'y avait rien à redire sur la défaite en terre paloise samedi denrier tant les Nordistes étaient apparus fébriles. Par contre, celle de mardi, en Coupe de France, contre l'ASVEL a laissé un sentiment d'amertume du côté du Sportica.

Après-match Christian Monschau était frustré mais, par réserve, ne préférait pas s'attarder sur les décisions arbitrales contestables qui ont émaillé la rencontre. Il s'est contenté d'analyser l'aspect sportif. « Nous sommes sur la bonne voie mais nous n'avons pas encore retrouvé toutes nos qualités. C'est mieux mais ce n'est pas encore ça. Yannick (Bokolo) est blessé et nous devons composer avec cette donnée.

» Contrairement à mardi, il faudra être rapidement dans le rythme, ce soir, face à une équipe de Strasbourg qui n'aura rien à perdre. En difficulté cette saison, l'équipe de Frédéric Sarre a touché le fond début janvier à l'image de ce quart-temps perdu face à Orléans sur le score de 37 à 0 (score final : 96 à 39). Depuis, la SIG est en convalescence et pointe en 11e place du classement de la Pro A. Entretenant ainsi l'espoir d'accrocher les play-offs. La semaine dernière, c'est Hyères-Toulon qui a sombré en Alsace (83-66) grâce à l'abattage du Britannique John Mc Cord monté sur ressort (16 rebonds). Son co-équipier, l'ailier américain Justin Hawkins ne s'en cache pas : « On a eu des semaines difficiles et on essaie de se servir de cette victoire comme référence pour le match de Gravelines. C'est une très forte équipe qui joue beaucoup en transition. Ils ont une bonne présence intérieure avec Sene et jouent beaucoup les picks and roll avec Woodside. On a travaillé notre façon de les stopper et de profiter de leurs faiblesses défensives. » Le 27 novembre dernier, au match aller, les Chtis s'étaient imposés en Alsace sur le score de 81 à 90. C'est le binôme Woodside-Bokolo (41 points à eux deux) qui s'était avéré décisif.

Pour l'affiche du soir, le duel entre les frères Greer focalisera une bonne partie des regards mais la clef sera collective. Si le BCM parvient à développer l'intensité défensive de la deuxième mi-temps de mardi conjuguée avec un minimum de réussite, les visiteurs ont du souci à se faire. A noter que ce sera aussi l'heure des retrouvailles pour Frédéric Sarre et le toujours souriant Steeve Essart. La saison dernière, ils avaient joué un bien sale tour à leur ancien club en s'imposant 74 à 85.

Christophe ISAERT


La Voix des Sports du 19 mars 2011

Même sans Yannick Bokolo, le BCM doit se remettre en tenue de combat

« Tony Parker devait s'arrêter trois semaines pour une déchirure au mollet, il est revenu en cinq jours et a été élu meilleur joueur de la semaine. » Christian Monschau était d'humeur badine hier. Le coach gravelinois eut beau rajouter « bon, la blessure de Yannick, c'est un coup dur, ça fait ch..., on ne rigole pas avec ça », il n'y avait pas de tension dans l'air.
Les deux semaines d'absence de Yannick Bokolo, victime d'une déchirure aux ischio-jambiers à Pau samedi dernier, n'ont pas altéré l'ambiance au BCM. Pas plus que les deux défaites d'affilée, pour la deuxième fois seulement cette saison, en Béarn (82-69) puis contre l'ASVEL, en Coupe mardi (74-79).

Pau, le pire de la saison

Les Gravelinois enchaînent tellement qu'ils regardent devant, juste devant, et pas plus loin d'ailleurs. Devant, c'est Strasbourg ce soir, 22e match de l'année, pour se relancer et éviter de sortir du top 4, dont ils partagent la dernière marche avec Roanne, alors que la saison régulière approche de sa fin (encore neuf journées). « Il ne faut penser qu'à celui-là », prêche Monschau. Et pas déjà aux quarts de finale de l'Eurochallenge. Les Russes du Lokomotiv Kuban attendront bien mardi.
Pas question d'éluder les défaites pour autant. Elles ont été regardées avec lucidité, décortiquées, commentées. Le coach a tranché : « Pau, c'est notre plus mauvais match de la saison. On a des regrets car on n'a pas livré la totalité du package. On a vraiment fait trois mauvais quarts-temps.
Mardi, malgré la défaite, on a fait un bon match. Il faut retrouver le niveau où on était il y a un mois. On est revenus sur le chemin. » « On a joué sans intensité, sans énergie à Pau, on avait besoin d'un match comme l'ASVEL pour se remettre sur la route du combat », ajoute Jeff Greer, qui retrouvera ce soir son grand frère, Ricardo et un club avec lequel il a été champion de France en 2005.
Installée cette saison en milieu de tableau, la SIG n'a jamais enchaîné plus de deux victoires, jamais plus de deux défaites non plus (sauf entre les 3 e et 5e journées). Mais elle reste sur une victoire convaincante contre Hyères-Toulon (83-66), le sixième, et a passé 85 points à Paris. La meilleure défense du championnat va devoir retrouver ses valeurs.
Il faudra aussi malgré tout faire sans Yannick Bokolo, une pièce maîtresse (13,7 pts, 4 passes, 4,3 rebonds par match). « C'est une absence importante qu'il faut compenser, admet Christian Monschau. Mais à Pau, on était au complet et on joue mal. » Les joueurs extérieurs devront tous renfiler la tenue de combat collectif qui leur va si bien. •

SANDRINE ARRESTIER

Le BCM est privé de Yannick Bokolo (ischio-jambiers), Strasbourg de Sacha Giffa (hématome à un genou).

fin du 3eme, -2, on est dans le coup apres un gros passage pour conclure la periode.
Abdou assure au scoring

Perdu...

4 occases pour égaliser voire passer devant dans la dernière minute,4 lancers francs ratés et 2 ballons perdus dans le money Time...ça devient lourd là... Les temps morts de Sarre ne servent jamais à rien...

Cette saison va se finir tôt,comme d'habitude.... À force de ne pas savoir tenir la pression... Comme d'habitude... On va s'en mordre les doigts... Comme d'habitude!

Samedi prochain,match à Selestat,au moins y aura de l'enjeu...

d'un coté ,1 meneur 40 minutes,21 pts, 9 passes décisives et 8 fautes provoquées,coté SIG 2 meneurs 3 pts 6 passes décisives et 3 fautes provoquées,trouvez l'erreur

Et quand on regarde le classement, on comprend que la saison est déjà terminée... Quel gâchis... Quels joueurs vont être intéressés de venir dans ce club sans projet sportif? Personne? Ça tombe bien puisque Ricardo, Abdou et Aymeric vont voir leurs salaires revus à la hausse pour leur deuxième année de contrat... Autant de dizaines de milliers d'euros en moins pour le reste de l'effectif... SuperU truchtersheim qui se barre...

Heureusement l'etoile noire nous fait encore un peu vibrer en Alsace.....

La saison est loin d'être terminée. Si on perd contre Limoges samedi au Rhénus (de plus de 5 points ce serait la cata), notre saison serait même carrément relancée... pour le maintien. On va maintenant rencontrer beaucoup d'équipes en révolte, des équipes qui luttent. Vu notre effectif, et nos 9 victoires, on peut penser qu'on a de la marge. Mais si ça part en sucette, qui sait?

DNA du 20 mars 2011

Basket-ball / Gravelines-Dunkerque bat la SIG (71-69)

Trouble-fête ou presque

Dans le Nord, l’empoignade a été de toute beauté. Les Strasbourgeois ont eu le mérite de ne pas se désunir lorsqu’ils ont été repoussés au large et eu la possibilité de l’emporter. Le match s’est joué sur d’infimes détails (71-69), mais son dénouement laisse les Alsaciens sur leur faim.

De notre envoyé spécial à Gravelines

C’était match de carnaval, hier soir à Gravelines, et tout le folklore de circonstance avait été convoqué au Sportica.
Une foule hétéroclite avait pris place dans les travées, avec perruques, boas et couvre-chefs furieusement chamarrés. C’était donc match de carnaval, c’était même, exceptionnellement, le troisième de la saison – une fleur faite par le BCM à ses supporters – et il n’y avait sans doute guère que les Alsaciens pour ne pas avoir envie de faire à la fête au coup de sifflet final.

« C’est très frustrant. Malheureusement, on est un peu abonnés à cette frustration »

Les Strasbourgeois ont livré un beau combat, mais l’haletante fin de match a tourné à l’avantage de leurs hôtes (71-69).
Les Corsaires n’avaient jamais perdu plus de deux rencontres de suite depuis le début de la saison. Sur leurs terres, si l’on peut dire, les Maritimes ont donc logiquement stoppé leur micro-série de deux revers.
Les Alsaciens, eux, ont fait grise mine et cela n’a pas manqué de contraster avec l’ambiance de ce match haut en couleurs.
« Une nouvelle fois, on ne passe pas loin, mais on ne passe pas », souffle Steeve Essart.
Le discours est sensiblement identique du côté de Frédéric Sarre. « C’est très frustrant. Malheureusement, on est un peu abonnés à cette frustration. » Le Limougeaud ne trouve d’ailleurs globalement rien à redire à la prestation de sa troupe.
« Dans l’engagement et la volonté d’aller chercher un succès, on fait un match plutôt sérieux. Il y a beaucoup de choses positives, mais malheureusement, il manque l’essentiel ».
Une semaine après avoir plumé les Sudistes du HTV au Rhenus, les Strasbourgeois ont subi la loi des Nordistes. Mais ils leur ont tenu tête et le plus beau compliment est d’ailleurs venu de Christian Monschau.
« Les deux équipes ont fait un bon match et Strasbourg a tout fait pour nous faire déjouer. Leurs stratégies ont bien fonctionné et ils auraient pu l’emporter », a souligné l’expatrié mulhousien.
Au premier rang de ces stratégies, le passage en zone décidé par Fred Sarre dans le troisième quart-temps, lequel a fait chuter l’adresse locale dans les grandes largeurs.
Le BCM, qui affichait des stats ronflantes à la pause (55 % au global et 46 % à trois points), a été nettement moins en verve ensuite (39 % au cumul) et les gâchettes de la Côte d’Opale se sont même enrayées à longue distance (2 sur 11 en seconde période, à 18 %).
L’option tactique a ainsi permis d’effacer le débours né d’un premier quart-temps où les Alsaciens ont été un poil trop passifs. Elle a aussi permis de se relever d’un petit moment de flottement à la fin du deuxième où plusieurs pertes de balle ont offert du jeu rapide aux coéquipiers de Cyril Akpomedah. Elle n’a cependant pas permis de repartir victorieuse du chaudron nordiste.

Comme au match aller, c’est Ben Woodside qui a pris les choses en main

La rencontre, épique dans sa conclusion, s’est jouée sur des détails. A 67-66, par exemple, la SIG a eu plusieurs ballons pour faire pencher la balance de son côté. Mais Ricardo a manqué deux lancers-francs, John McCord, pourtant brillant (15 points, 17 d’évaluation), a perdu un ballon sur un post-up et les Alsaciens ont même été surpris en flagrant délit de passe à dix dans la peinture.
« Il y a deux ou trois situations où l’on doit mieux finir », regrette coach Sarre. Comme au match aller, c’est Ben Woodside qui a pris les choses en main, en dépit de la surveillance dont il a fait l’objet. « Il a bien tenu la baraque, malgré toute la pression qu’on lui a mise », remarque Steeve Essart.
Il s’en est donc fallu de peu, on l’a dit, pour que la SIG joue les trouble-fête. Dommage. Un soir de carnaval, cela n’aurait pas manqué de sel.

Régis Schneider


Pas récompensés

Dans le Nord, la SIG a livré un beau combat. Les Strasbourgeois ont eu le mérite de ne pas se désunir lorsqu’ils étaient repoussés au large et ont eu la possibilité de l’emporter. Mais la haletante fin de la rencontre a tourné à l’avantage du BCM (71-69). Les Alsaciens n’ont pas été récompensés de leurs efforts.

Sportica. 3000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Greva, Boué et Bretel. Quart-temps : 29-22, 16-13 (mi-temps : 45-35), 16-24 (61-59), 10-10 (71-69).

GRAVELINES-DUNKERQUE : 28 paniers sur 59 tirs (47 %), dont 8 sur 24 à trois points (33 %), 7 LF sur 11 (64 %), 28 rebonds (Sene 6) dont 11 offensifs, 14 passes décisives (Woodside 9), 5 interceptions, 15 balles perdues, 16 fautes. Woodside 21, J. Greer 11, Jomby 3, Akpomedah 10, Sene 12, puis Rousselle, Johnson 6, Issa 8, Zerbo.

SIG : 30 paniers sur 58 tirs (52 %), dont 4 sur 13 à trois points (31 %), 5 LF sur 9 (56 %), 31 rebonds (McCord 7) dont 8 offensifs, 19 passes décisives (R. Greer 5), 10 interceptions, 18 balles perdues, 17 fautes. Essart 3, Digbeu, R. Greer 10, McCord 15, Lewis 2, puis M’Baye 19, Hawkins 8, Jeanneau, Pasco 12.

A Gravelines, la SIG était en quête d’un deuxième succès de rang, condition quasi indispensable pour continuer à croire aux play-offs. L’endroit ne se prête guère aux expéditions victorieuses, mais à vrai dire, les Strasbourgeois n’ont plus vraiment le choix. La composition des équipes réserve une première surprise. Fallait-il y voir une conséquence de sa remarquable sortie face à Hyères-Toulon ? Ou plus simplement un choix de jeu ? Toujours est-il que Nick Lewis supplante Pervis Pasco dans le cinq de départ strasbourgeois.
John McCord continue lui aussi sur sa lancée du week-end dernier et inscrit, en contre-attaque, le premier panier de la rencontre, après un bon pressing d’Alain Digbeu sur le porteur du ballon, en l’occurrence Jeff Greer. Le vétéran de l’effectif alsacien inscrira d’ailleurs six des huit premiers points de la SIG.
Saer Sene échoue par deux fois sous le cercle et il faut attendre 2’20’’ pour voir le BCM inscrire ses trois premiers points par Cyril Akpomedah. L’ailier-fort nordiste est chaud bouillant en périphérie (3/3 pour commencer). Et comme Saer Sene se met au diapason dans la peinture (6 points pour l’ex-NBAer), le BCM se détache inexorablement : 7-4 (4e’), 13-6 (6e’), puis 22-12 (8e’).
L’entrée de Justin Hawkins (8 points en deux minutes) fait du bien dans le camp visiteur et permet à la SIG de limiter la casse au premier virage. Mais l’opération portes ouvertes observée dans ce premier acte (29 points encaissés) appelle de rapides corrections.
Fin du 1er quart : 29-22.

Justin Hawkins reprend les affaires là où il les avait laissées et inscrit deux nouveaux points qui réduisent un peu plus l’écart (29-24, 11e’). Mais l’ailier US écope aussi très vite de sa 3e faute. En défense, le mieux se fait aussi sentir puisque le BCM, qui tournait à 65 % de réussite au cours des dix minutes initiales, patine quelque peu, seul Woodside trouvant le cercle entre la 10e’et la 14e’(31-28).
Le duel de costauds entre Sene et Pasco est de toute beauté. Le pivot nordiste contre son vis-à-vis strasbourgeois, l’ancien de Biella inscrit quatre points de suite, synonymes d’égalisation (35-35, 17e’). Mais un bon passage d’Issa et un primé de Jeff Greer éloignent la menace. Pour la SIG, tout est à refaire.
Mi-temps : 45-35.

Les artilleurs gravelinois sont intenables. Akpomedah, un bon mètre derrière l’arc, et Jeff Greer font mouche et le BCM repart à +14 (52-38, 22e’). Le tandem Pasco – McCord évite à la SIG de sombrer. Mais c’est le passage en zone décrété par Fred Sarre qui vient calmer les ardeurs des locaux, contraints de prendre des shoots casse-croûte qui manquent la cible. La SIG grignote son retard par l’inévitable McCord, qui bonifie ses paniers de lancers-bonus, et par l’anguille Abdou M’Baye (55-52, 27e’).
Johnson vient mettre un terme à l’hémorragie, mais Essart égalise à 6,75m. M’Baye (10 points dans ce quart-temps) conclut en contre-attaque et la SIG prend les commandes à la faveur d’un 19-2 (57-59, 29e’).
Fin du 3e quart : 61-59.

Comme souvent quand l’embarcation nordiste tangue, comme au match aller d’ailleurs, c’est Woodside qui vient remettre de l’ordre dans la maison. Mais le primé du meneur des Maritimes constitue une anomalie. Le plus souvent, ce ne sont que briques sur briques, un véritable amoncellement qui, au demeurant, ne dépareille pas dans le paysage. M’Baye a du feu dans les jambes, McCord scotche Johnson et Ricardo, avec la planche, replace la SIG en tête (66-67) à l’entame du money-time. A 68-67, Ricardo manque deux lancers-francs, mais se rachète sur l’action suivante. Jeff lui répond sur l’action suivante, Johnson confisque un rebond offensif ô combien important.
A 13’’ du buzzer de fin, les Strasbourgeois font faute sur Woodside. Le meneur US n’en rentre qu’un seul (71-69). A 3’’ de la fin, M’Baye est envoyé à son tour aux lancers-francs. Il manque le premier, rate le second volontairement, mais le denier shoot de McCord rebondit sur l’arceau. Quel dommage…
Fin du match : 71-69.

R. Sch.


L'Alsace du 20 mars 2011

La défaite au bout du suspense

Après avoir été mené de 15 longueurs, Strasbourg s’est incliné au bout du suspense face à un BCM qui s’est compliqué la tâche, mais l’a emporté hier soir grâce à Ben Woodside, l’homme du money-time.
D’entrée, le BCM faisait preuve d’intensité défensive et dominait nettement le rebond à tel point qu’en dix minutes, les coéquipiers de Lewis ne comptabilisaient qu’une seule prise… Un premier écart était fait quand Akpomédah, à trois points, et Sene trouvaient des solutions offensives (13-6, 5 e puis 25-14, 8 e). Mc Cord tentait de résister mais ce n’était pas suffisant. C’est finalement l’entrée en jeu de Hawkins et de sa patte magique qui faisait un bien fou aux rouges et blancs (29-22, 10 e).

Pasco intenable

Pasco prenait le relais en imposant sa densité physique dans la raquette. Le massif intérieur ramenait presque à lui seul les deux équipes à un score de parité tandis que Hawkins, à trois fautes, était préservé (35-35, 17 e). Les locaux se reconcentraient et infligeaient un 10-0 juste avant la pause.
Le collectif gravelinois poursuivait son œuvre (55-40, 22 e). C’était compter sans le binôme Pasco/Mc Cord qui donnait du fil à retordre aux intérieurs gravelinois. Fait rarissime, le géant Sene se faisait même contrer. Coupable : Pasco. Avec un 12-0, les hommes de Frédéric Sarre revenaient totalement dans le match et M’Baye ne ratait jamais une occasion de filer en contre-attaque (55-52, 26 e). Face à son ancien club, Essart était sans pitié et marquait un tir a priori impossible pour rééquilibrer le tableau d’affichage (57-57, 28 e).
Sene (6/14) et Jomby (1/6) n’étaient pas dans un grand soir en terme de réussite et la SIG prenait confiance. La physionomie de la rencontre changeait totalement et c’était maintenant une véritable guerre des tranchées défensives (66-67, 37 e).
Le moindre panier prenait une importance capitale dans le money-time. Woodside jouait bien le coup mais ratait tout de même l’un de ses deux lancers-francs capitaux à 13 secondes (71-69). La SIG choissisait d’assurer la prolongation en attaquant la raquette. M’Baye subissait deux fautes coup sur coup et se retrouvait sur la ligne de vérité à trois secondes du buzzer.

McCord malchanceux

Le public debout faisait une bronca du tonnerre et exultait quand la première tentative était ratée. M’Baye ratait volontairement sa deuxième chance et ses coéquipiers prenaient le rebond offensif. Coincé dans le corner, Mc Cord trouvait les moyens de lancer un tir à trois points en total déséquilibre avant la sirène… La balle touchait le cercle et ressortait. Strasbourg peut rager.


La Voix des Sports du 20 mars 2011

Le BCM arrache la bonne opération avec les dents !

Que ce fut dur ! Ça n'en est que meilleur, finalement. Hier le BCM a dû lutter, combattre encore et encore, jusqu'à l'ultime seconde, pour venir à bout de Strasbourg. Mais sa victoire, qui coupe sans traîner une série de deux défaites, à Pau en championnat et contre l'ASVEL en Coupe, lui permet de remonter à hauteur de Chalon à la troisième place et de laisser Roanne derrière lui puisque ces deux-là se sont affalés dans les grandes largeurs chez les deux derniers, Limoges et Vichy.

« On s'est fait peur tout seuls »

Les Gravelinois sont vraiment allés au bout du suspense. Il a fallu attendre que Mbaye, très bon jusque-là, rate deux lancers à 3 secondes de la fin et que McCord, autre Strasbourgeois d'attaque hier, manque un tir désespéré à trois points sur le buzzer pour que le verdict tombe, enfin.
« On s'est fait peur tout seuls, on aurait dû prendre le rebond », reconnaît d'ailleurs Cyril Akpomedah. La délivrance fit en tout cas le bonheur d'un Sportica debout qui évacua d'un coup toute la pression d'une fin de match terriblement tendue et qui sembla s'étirer jusqu'à l'infini (68-69 à deux minutes du gong, 71-69 au final).
Il y avait eu aussi, juste avant, à 30 secondes du but, ce rebond offensif précieux de Dounia Issa, exemplaire de la bagarre, qui se joua sur le parquet et surtout la gestion de Ben Woodside. Sans son compère Yannick Bokolo, blessé aux ischio-jambiers, le meneur américain a évidemment subi une grosse pression visant à l'écarter du jeu en première période notamment. Mais il s'est démultiplié, continuant de pénétrer, de piquer, de provoquer les fautes et de passer malgré tout.

« Chanceux de s'en sortir vainqueur »

Mais le BCM a dû s'y reprendre à plusieurs fois pour ramener à la raison cette équipe alsacienne extrêmement accrocheuse. Strasbourg est revenu deux fois, remontant un écart de 11 points d'abord (25-14, 9e 35-35, 17e), construit sur une grosse adresse, puis un autre encore de 15 (55-40, 23e 57-59, 29e) sous les feux de Mc Cord et MBaye qui avaient profité d'un relâchement défensif.
Surtout, la SIG a su stopper les Gravelinois, passant l'essentiel de sa seconde période en zone pour les limiter à 26 points. Payant mais pas suffisant. « Ça a été un très bon match de basket. On est chanceux de sortir vainqueurs », souffle Christian Monschau. •

SANDRINE ARRESTIER


Christian Monschau : « Sur ce coup, on est chanceux de sortir vainqueur »

Sportica a vibré au rythme d'un très beau match de basket hier. Au bout du combat, les Gravelinois ont fini par vaincre Strasbourg qui était revenu à deux reprises dans la partie sans jamais se désunir. Ce succès-là, acquis dans la douleur et sans Yannick Bokolo, fait un bien fou, au classement comme avant de défier le Lokomotiv Kuban, dès mardi en quarts de finale de l'Eurochallenge.

PAR SANDRINE ARRESTIER

« Le dernier shoot, je l'ai vu dedans... » Steeve Essart était très frustré, hier, après l'ultime tentative de McCord au buzzer et la défaite de Strasbourg. Mais l'ancien meneur du BCM n'avait pas perdu son habituel sourire. C'est que son équipe a livré un gros match, une bataille sans répit au BCM qui a fini par l'emporter de deux petits points. Mais ces matchs-là, serrés, tendus, se jouent souvent sur des détails. « Quand c'est sur la tranche comme ça, ça peut se jouer sur des riens », avoue Christian Monschau. « Sur ce coup, on est chanceux de sortir vainqueur. » Les Alsaciens ont tout fait pour contrarier le BCM. McCord, dessous, et Mbaye, à l'arrière ont beaucoup contribué à le ramener dans le deuxième quart-temps et encore dans le troisième quand le BCM avait pourtant compilé 15 points d'avance (55-40, 23e 57-59, 29e). « On a fait de belles choses, sur le premier quart-temps, la fin du deuxième et le début du troisième, sur le quatrième en défense aussi », reprend le coach gravelinois. « Mais on a aussi subi les efforts importants et répétés de Strasbourg pour être dans le match. Quand on mène de 15 points, on a vraiment sept ou huit minutes de mauvaise qualité où on défend mal. » « Les garçons ont vraiment fait ce qu'il fallait toute la deuxième mi-temps. ça se joue sur deux ou trois détails. On les a plutôt bien stoppés avec nos variations de zone », indique Fred Sarre, l'entraîneur strasbourgeois, comme en écho. « Défendre en zone quand on a en face des Johnson, Greer, Jomby ou Woodside, c'est un risque quand même », enchaîne Steeve Essart. « Il s'est avéré payant... mais pas tout à fait. » Heureusement pour le BCM qui a désormais peu de temps pour récupérer de ce combat. Dès mardi, il faudra se coltiner les Russes de Krasnodar, deuxièmes de leur championnat, probablement encore sans Yannick Bokolo. •

DNA du 21 mars 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG à Gravelines (71-69)

M’Baye, héros malheureux

A Gravelines, il a réussi l’un de ses meilleurs matches sous le maillot de la SIG, sinon le meilleur. Mais Abdou M’Baye a aussi échoué à rétablir la parité à trois secondes du terme de la rencontre. L’arrière strasbourgeois a vécu une soirée contrastée samedi, de celle qui aurait pu faire de lui un héros, mais qui s’est soldée par une nouvelle et très frustrante défaite (71-69).

Il assure avoir fait abstraction du contexte, de ces sifflets qui dégringolent en cascade des tribunes du Sportica lorsqu’il se présente sur la ligne de réparation alors qu’il ne reste plus que trois secondes à égrener. « Il n’y a pas eu de pression particulière », jure Abdou M’Baye, pas le genre, de manière générale, à perdre ses moyens sur un terrain.

Le jeune arrière porte sur ses épaules quelque chose comme un poids écrasant

Le jeune arrière strasbourgeois porte pourtant sur ses épaules quelque chose comme un poids écrasant. Gravelines mène alors de deux petits points (71-69), deux points qu’il a au bout des doigts, deux points synonymes de parité et, très probablement, de prolongation en cas de sans-faute.
Cette saison, Abdou M’Baye est plutôt fiable dans cet exercice – il tourne à 75 % à cet instant-là – et il a converti les deux lancers-francs obtenus un peu plus tôt. Il était prévu que le ballon lui revienne sur la dernière possession. A lui ou à John McCord, crédité d’un trois sur trois dans la rencontre aux lancers-francs. « Doudou a généralement la main assez sûre », rappelle d’ailleurs Frédéric Sarre.
Las. Le premier de ces deux lancers-francs cruciaux est manqué. Et le double champion d’Europe avec les Bleuets le reconnaît, « ça met un petit coup derrière la tête ». La donne est alors radicalement différente. « Il m’a fallu me concentrer pour bien rater le deuxième . » Bien rater, « pour permettre à un de mes coéquipiers de prendre le rebond ». L’ancien Dijonnais s’applique à envoyer un parpaing contre le plexiglas. La stratégie fonctionne puisque c’est John McCord qui s’empare de la balle. Mais le tir en déséquilibre du vétéran alsacien, décoché au buzzer, est trop court. « Ce n’était pas un shoot facile », reconnaît le plus jeune joueur de l’effectif strasbourgeois.
En l’espace de trois secondes, Abdou M’Baye est donc passé du statut de MVP potentiel à celui de héros malheureux. Les frontières sont ténues au basket. Car avant cela, le « régional de l’étape » – il est né à Berck – avait réussi l’une de ses sorties les plus consistantes sous le maillot de la SIG, une sortie récompensée à juste titre par sa deuxième plus forte évaluation de la saison (20, contre 21 face au Paris-Levallois).
« Globalement, j’avais de bonnes sensations et forcément, dans ces cas-là, je peux apporter quelque chose à l’équipe », dit le fils de Madiké. « Il a amené l’agressivité dont on avait besoin dans cette partie et cette agressivité a été récompensée par de l’efficacité, indique Fred Sarre. Quand il est performant comme ça, qu’il termine les situations de manière positive, c’est plutôt intéressant ».

Son double pas pour attaquer le cercle a mis plus d’un Maritime dans le vent

Le dragster passé par le Centre fédéral a conclu bon nombre des contre-attaques de la SIG avant-hier. La défense de zone a favorisé ce jeu rapide. Le bon boulot des intérieurs visiteurs aussi. « Ça permet de partir plus facilement à l’attaque derrière », appuie Abdou M’Baye. A l’attaque et même carrément à l’abordage du trois-mâts nordiste lorsque celui-ci avait filé au large (55-40, 22 e’). En scorant dix points en moins de huit minutes, le n°5 alsacien a apporté son écot au 19-2 alors infligé au BCM par la bande à Fred Sarre.
Son double pas pour attaquer le cercle a mis plus d’un Maritime dans le vent. Utilisé durant 28 minutes, son deuxième plus gros temps de jeu de la saison après les 29 du match – parti en prolongation – face à l’ASVEL, Abdou M’Baye a pu montrer toute l’étendue de son talent. « Je suis comme n’importe quel autre joueur de basket. Plus tu as de temps, plus tu as la possibilité de t’exprimer. »
Au coup de sifflet final, il a totalisé 19 points, à 8 sur 11 au shoot, et la marque constitue son record en 2010/11. Il lui en a, hélas, manqué deux, on l’a dit, pas loin d’être les plus importants. « On a eu plusieurs occasions de tuer cette rencontre avant, mais on n’a pas su les saisir, remarque, à juste titre, l’intéressé. Et contre une équipe comme Gravelines, chez elle, il ne faut pas trop laisser passer ».
Pour avoir flanché au moment de porter la morsure létale, la SIG a donc laissé échapper un match qu’elle a remporté à l’évaluation (72 à 80). Et Abdou M’Baye a dû redescendre de ce piédestal sur lequel il venait à peine de se hisser. Un destin de héros, cela tient vraiment à peu de chose.

Régis Schneider

La fin de saison de la sig déchaine les passions.... Quand on voit le nombre de posts sur les forums des autres équipes,ou sur basketinfo..... La honte....

voodoo a écrit:La fin de saison de la sig déchaine les passions.... Quand on voit le nombre de posts sur les forums des autres équipes,ou sur basketinfo..... La honte....

Pourquoi veux-tu que la sig intéresse quelqu'un ?

Il y a longtemps qu'il fallait faire le ménage, tout ce qui arrive était prévisible depuis le mois d'octobre ( rien en CDF, pas de SDA et pas de play-offs). donc encore moins de coupe d'Europe la saison prochaine, donc pas d'avenir...

Dès que tu demandes le remerciement du coach, tu as les très nombreux pro-Sarre qui te rentrent dedans, alors autant se taire, hélas, soupir !

voodoo a écrit:La fin de saison de la sig déchaine les passions.... Quand on voit le nombre de posts sur les forums des autres équipes,ou sur basketinfo..... La honte....

tu es le bienvenu sur BI (je m'occupe du topic de la SIG et effectivement je me sens un peu seul ces derniers temps^^ mais bon en même temps c'est presque logique: les PO on peut faire une croix dessus et je crois pouvoir dire qu'on est tranquille niveau maintien, donc à part jouer un rôle d'arbitre pour les autres... enfin regardes en même temps le topic du BCM où là c'est moins logique^^)

sinon je reste stupéfait quand je vois que m'baye a attendu cette journée pour avoir 29min de sarre, c'est vraiment un immense gâchis.

françois a écrit:

voodoo a écrit:La fin de saison de la sig déchaine les passions.... Quand on voit le nombre de posts sur les forums des autres équipes,ou sur basketinfo..... La honte....

tu es le bienvenu sur BI (je m'occupe du topic de la SIG et effectivement je me sens un peu seul ces derniers temps^^ mais bon en même temps c'est presque logique: les PO on peut faire une croix dessus et je crois pouvoir dire qu'on est tranquille niveau maintien, donc à part jouer un rôle d'arbitre pour les autres... enfin regardes en même temps le topic du BCM où là c'est moins logique^^)

sinon je reste stupéfait quand je vois que m'baye a attendu cette journée pour avoir 29min de sarre, c'est vraiment un immense gâchis.

Pour M'Baye il a du voir ses stats à la mi-temps et les comparés à celles de Digbeu qui avait débuté le matche d'ailleurs M'Baye ne joua pas du 1er quart-temps.

A la mi-temps:

M'Baye: 5 pts à 100% - 3 rbds - 1 passes - 1 inter. - en 8 minutes
Digbeu: 1 seul rebond le reste de sa ligne de stats restant vierge en 12 minutes

Je ne vais pas encore en rajouter mais cela me fait beaucoup rire de lire Sarre qui dit après la matche contre le HTV (heureusement que Krupalija était absent) qu'il venait de ce rendre compte de ce qu'était capable de faire Lewis, il dit à peu près la même chose de M'Baye après le matche contre le BCM.
Il ne le voit pas à l'entrainement? Car le voir en matche c'est dur vu le peu de temps de jeu qu'ils leurs accordent.
En tout cas les propos d'Abdou montre qu'il n'est pas trop fan du coaching de Sarre. Serait-il le seul dans l'équipe?

françois tu te souviens que je t'avais dit depuis longtemps déjà que l'on finirai dans le ventre mou entre la 9ème et 13ème place.

John White a écrit:

françois a écrit:

voodoo a écrit:La fin de saison de la sig déchaine les passions.... Quand on voit le nombre de posts sur les forums des autres équipes,ou sur basketinfo..... La honte....

tu es le bienvenu sur BI (je m'occupe du topic de la SIG et effectivement je me sens un peu seul ces derniers temps^^ mais bon en même temps c'est presque logique: les PO on peut faire une croix dessus et je crois pouvoir dire qu'on est tranquille niveau maintien, donc à part jouer un rôle d'arbitre pour les autres... enfin regardes en même temps le topic du BCM où là c'est moins logique^^)

sinon je reste stupéfait quand je vois que m'baye a attendu cette journée pour avoir 29min de sarre, c'est vraiment un immense gâchis.

Pour M'Baye il a du voir ses stats à la mi-temps et les comparés à celles de Digbeu qui avait débuté le matche d'ailleurs M'Baye ne joua pas du 1er quart-temps.

A la mi-temps:

M'Baye: 5 pts à 100% - 3 rbds - 1 passes - 1 inter. - en 8 minutes
Digbeu: 1 seul rebond le reste de sa ligne de stats restant vierge en 12 minutes

Je ne vais pas encore en rajouter mais cela me fait beaucoup rire de lire Sarre qui dit après la matche contre le HTV (heureusement que Krupalija était absent) qu'il venait de ce rendre compte de ce qu'était capable de faire Lewis, il dit à peu près la même chose de M'Baye après le matche contre le BCM.
Il ne le voit pas à l'entrainement? Car le voir en matche c'est dur vu le peu de temps de jeu qu'ils leurs accordent.
En tout cas les propos d'Abdou montre qu'il n'est pas trop fan du coaching de Sarre. Serait-il le seul dans l'équipe?

françois tu te souviens que je t'avais dit depuis longtemps déjà que l'on finirai dans le ventre mou entre la 9ème et 13ème place.

je confirme tu avais hélas raison

fais c.. le résumé tv de LNBTV buggue

voodoo a écrit:Et quand on regarde le classement, on comprend que la saison est déjà terminée... Quel gâchis... Quels joueurs vont être intéressés de venir dans ce club sans projet sportif? Personne? Ça tombe bien puisque Ricardo, Abdou et Aymeric vont voir leurs salaires revus à la hausse pour leur deuxième année de contrat... Autant de dizaines de milliers d'euros en moins pour le reste de l'effectif... SuperU truchtersheim qui se barre...

On pourra toujours re-signer Giffa...................

World B. Free a écrit:

voodoo a écrit:Et quand on regarde le classement, on comprend que la saison est déjà terminée... Quel gâchis... Quels joueurs vont être intéressés de venir dans ce club sans projet sportif? Personne? Ça tombe bien puisque Ricardo, Abdou et Aymeric vont voir leurs salaires revus à la hausse pour leur deuxième année de contrat... Autant de dizaines de milliers d'euros en moins pour le reste de l'effectif... SuperU truchtersheim qui se barre...

On pourra toujours re-signer Giffa...................

C'est un peu facile de casser du sucre sur le dos de Giffa. Ce n'est de loin pas le premier responsable pour moi

Jeff a écrit:

World B. Free a écrit:

voodoo a écrit:Et quand on regarde le classement, on comprend que la saison est déjà terminée... Quel gâchis... Quels joueurs vont être intéressés de venir dans ce club sans projet sportif? Personne? Ça tombe bien puisque Ricardo, Abdou et Aymeric vont voir leurs salaires revus à la hausse pour leur deuxième année de contrat... Autant de dizaines de milliers d'euros en moins pour le reste de l'effectif... SuperU truchtersheim qui se barre...

On pourra toujours re-signer Giffa...................

C'est un peu facile de casser du sucre sur le dos de Giffa. Ce n'est de loin pas le premier responsable pour moi

Responsable de quoi?

Jeff a écrit:

World B. Free a écrit:

voodoo a écrit:Et quand on regarde le classement, on comprend que la saison est déjà terminée... Quel gâchis... Quels joueurs vont être intéressés de venir dans ce club sans projet sportif? Personne? Ça tombe bien puisque Ricardo, Abdou et Aymeric vont voir leurs salaires revus à la hausse pour leur deuxième année de contrat... Autant de dizaines de milliers d'euros en moins pour le reste de l'effectif... SuperU truchtersheim qui se barre...

On pourra toujours re-signer Giffa...................

C'est un peu facile de casser du sucre sur le dos de Giffa. Ce n'est de loin pas le premier responsable pour moi

Je n'ai jamais dit qu'il était responsable de quoi que ce soit...! Je dis simplement que ça fait au moins 2 saisons qu'on n'aurait pas dû le re-signer parce qu'il n'apporte plus rien à l'équipe. Je trouve même qu'il n'a plus le niveau Pro-A (ce n'est pas pour rien qu'il était censé aller jouer en Iran...). Et je précise que j'étais son plus grand fan lors de ses premières saisons à la SIG, où il était encore le Shaker. Aujourd'hui, franchement, il ne shake plus grand monde...
C'est un mec super, mais à un moment il faut se rendre compte qu'il vieillit, et il faut arrêter de le re-signer chaque saison.

Maintenant si tu veux mon responsable pour cette saison gâchis : Fred SARRE.