PRO A : 28ème journée : Vichy - SIG

Il pense quoi de tout ce la Allan Houston ?

Je l'avait dit que l'on perdrait contre Orléans, à Poitiers puis à Vichy et qu'on assurerait notre maintien que par une victoire au Rhénus face au Havre.

Lors de cette rencontre Le Havre pourrait être privé de Joseph Jones ce qui compensera l'absence de Ricardo d'ailleurs bizarre qu'avec tout ces post négatifs que personne n'ait encore insinué que c'est une blessure "diplomatique" comme Mendy à Pau.

Plus sérieusement Le Havre reste sur 5 défaites d'affilés à l'extérieur et nous sur 5 défaites tout court donc balle au centre.

Pour la course au maintien 7 équipes sont concernés (Le Havre, Pau, Paris, Orléans, Poitiers, Strasbourg, Vichy) nous avons le panier-average sur Vichy ainsi que Pau et Paris qui ce rencontreront lors de la prochaine journée à Paris qui est favori vu qu'il joue à domicile et que Pau fait mieux que nous en ce moment avec 6 défaites d'affilé.

Il n'y a plus grand chose à dire si ce n'est que les dirigeants de la SIG ont fait d'un club de sport une maison de Retraite, chapeau bas toutefois à John qui a su resté jeune.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.Il demande, comme l'enfant insatiable ''Et après ?''Il défie les événements
et trouve la joie au jeu de la vie.(Samuel Ullman ,être jeune)

quand je pense que je vais louper le dernier match de john ça me fait c...

DNA du 02 mai 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG à Vichy (62-53)

L’espoir d’un sursaut ?

En s’inclinant samedi sur le parquet de Vichy (62-53), la SIG n’a bien évidemment pas arrangé ses affaires pour le maintien en Pro A. Mais en préservant le panier-average sur la JAV en fin de match, alors qu’ils semblaient sur le point de craquer, les Strasbourgeois ont montré une timide amorce de redressement. Il en faudra cependant bien plus pour renverser Le Havre, demain au Rhenus.

« On vit encore », souriait samedi soir Jean-Philippe Besson, l’entraîneur vichyssois. En s’imposant face aux Alsaciens, Vichy s’est offert le droit de croire encore au maintien en Pro A.
De son côté, si elle a concédé une cinquième défaite consécutive, la SIG, en préservant le panier-average sur la JAV, a amorcé une (très) timide rémission.

« On a certes perdu, mais on n’a pas tout perdu »

Cela ne suffisait guère à contenter des Strasbourgeois qui auraient pu valider leur maintien en s’imposant dans l’Allier. « Je n’ai pas spécialement bien dormi, confiait, hier, Olivier Weissler. Et bien évidemment, j’ai vu des visages déçus chez les joueurs après le match. »
L’entraîneur strasbourgeois s’est employé à vite évacuer la frustration. « On a certes perdu, mais on n’a pas tout perdu », souligne-t-il, faisant référence à ce fameux panier-average.
Il serait toutefois malvenu de se livrer à un quelconque triomphalisme. Les Strasbourgeois ont seulement évité le pire ce week-end.
« Si on avait perdu de plus de quinze points, on descendait (en Pro B) , c’est sûr », avait ainsi déclaré Aymeric Jeanneau à la fin de la rencontre. Olivier Weissler ne peut que rejoindre son capitaine sur ce point : « Je ne pense pas être un magicien. Si l’on avait perdu le panier-average, cela aurait été très dur de remobiliser l’équipe. »
La défaite sur le parquet de la JAV a permis de mettre en lumière certaines évidences. La SIG n’est pas guérie de tous ses maux, loin s’en faut. Elle affiche toujours cette fébrilité coupable quand le vent lui est contraire. Et ceux qui pensaient que l’éviction de Frédéric Sarre suffirait à elle seule à modifier le cours des choses en sont pour leurs frais. L’électrochoc espéré par les dirigeants n’a pas vraiment eu lieu.
On n’inverse pas en une semaine une saison de déception(s), on ne change pas en quelques séances d’entraînement le visage d’une équipe, sportivement s’entend. A Vichy, la SIG a encore balbutié son basket sur le plan offensif.
« Nos cinquante-trois points marqués veulent dire que l’on n’a pas pu spécialement changer beaucoup de choses sur ce plan », constate Olivier Weissler.
Dès que la JAV a pris les devants au score (à la fin du deuxième quart-temps), les Strasbourgeois sont retombés dans leurs travers, sortant du cadre collectif pour essayer de créer des différences individuellement. Si près du match face au Havre (demain), peuvent-ils encore trouver des solutions ?
« On n’a jamais assez de temps, mais je pense qu’il faut revenir à des choses basiques pour arrêter de déjouer, estime Olivier Weissler. On doit faire en fonction de ce que le jeu nous donne, prendre conscience que chaque balle est importante. Si chacun reste dans son registre de jeu, on retrouvera de l’efficacité. »
L’entraîneur alsacien savait son groupe encore fragile. Les faits lui ont malheureusement donné raison. En dépit d’une bonne entame, les coéquipiers de Sacha Giffa ont eu du mal à maîtriser leurs nerfs, à l’image d’un Ricardo Greer écopant d’une technique (16 e) alors que la SIG menait encore au score (18-19).
« Les frustrations en terme d’efficacité individuelle rejaillissent sur les coéquipiers ou le corps arbitral. On doit éviter ces situations. Samedi, on a donné à Vichy les moyens de revenir », déplore l’ancien assistant de Frédéric Sarre.

« On a eu un esprit de révolte que l’on n’avait pas montré auparavant »

Ce qui est nouveau cependant, c’est la réaction affichée par les Alsaciens dans les quatre dernières minutes, alors que la JAV avait pris un avantage de 17 points. « On a eu un esprit de révolte que l’on n’avait pas montré auparavant », assure Aymeric Jeanneau.
Olivier Weissler, s’il a bien entendu apprécié, reste prudent : « On doit avoir cet état d’esprit de reconquête pendant quarante minutes. Et pendant ces quatre minutes, les cinq joueurs sur le terrain (Jeanneau, M’Baye, Digbeu, Giffa, McCord) se sont surtout montrés efficaces. »
Les Strasbourgeois sont encore maîtres de leur destin. Il leur “suffit” de « gagner autant de matches que Vichy » pour rester en Pro A. Dans le cas contraire…

Simon Giovannini


Saison terminée pour Greer

Comme si la situation n’était déjà pas assez compliquée, la SIG devra faire sans Ricardo Greer pour les deux deniers matches de la saison face au Havre et Roanne. Touché au mollet en début de seconde période contre Vichy, l’ailier dominicain n’était pas revenu en jeu ensuite. Victime a priori d’un claquage, il doit passer une IRM de confirmation aujourd’hui. Décevant lors des deux derniers matches (5 pts et 2,5 rbds de moyenne), son absence tombe néanmoins très mal.

S.G.



L'Alsace du 02 mai 2011

La SIG sur le fil du rasoir

Défaits pour la cinquième fois de suite en Pro A sur le parquet du premier relégable Vichy (62-53), qu’ils ne devancent plus qu’au point-average, les Strasbourgeois sont toutefois parvenus à limiter la casse samedi. Pour ne pas sombrer, la SIG est dans l’obligation de battre Le Havre demain au Rhénus.
Ce matin, à la lecture du classement, une chose est sûre. À deux journées du terme de la saison, les partenaires d’Aymeric Jeanneau ont toujours leur destin entre leurs mains. En conservant le point-average samedi soir (62-53, - 9) par rapport au premier relégable Vichy - contre + 15 (95-80) lors du match aller au Rhénus -, la SIG garde la tête, d’un tout petit rien, hors de l’eau. Voila pour la seule bonne nouvelle du week-end.
« Nous avons préservé l’essentiel, confirme Olivier Weissler, le coach strasbourgeois, malgré la déception de la défaite. Il faudra gagner un match ou peut-être deux, ça dépendra du nombre de victoires de Vichy dans le même temps. Aujourd’hui, il ne faut s’occuper que de nous-mêmes. Il y a un match dès mardi contre Le Havre alors nous devons rester concentrés sur notre objectif. »
Bien évidemment, ce revers sur le parquet vichyssois n’est pas de manière à rassurer une équipe qui va devoir encore se battre pour éviter la descente en Pro B. Mais, repoussée à 17 longueurs dans le dernier quart-temps, la SIG a montré des ressources mentales pour faire en sorte de garder la main. « Je retiens la réaction et l’engagement des joueurs pour ne rien lâcher. Il faudra s’en souvenir pour la suite. Je termine avec un cinq qui n’est pas habituel cette saison (ndlr : Jeanneau, Digbeu, M’Baye, Giffa, Mc Cord) mais qui m’a semblé le plus efficace et surtout redoutable mentalement pour revenir. Alain Digbeu, notamment, a mis des shoots qui nous ont fait du bien », ajoute le coach.

Pas de blague face au Havre

Une nouvelle fois, les Strasbourgeois ont été victimes d’un manque d’adresse rédhibitoire pour envisager un succès. 41 % aux tirs dont 3 sur 14 à trois points (21 %) et 6 lancers-francs sur 11 (55 %). « On a marqué seulement 53 points avec beaucoup de non-jeu, souligne Olivier Weissler. Par manque de sérénité et par maladresse tout simplement. J’ai senti des joueurs sous tension. Pourtant, encaisser 62 points, on peut l’accepter. Mais c’est difficile de gagner un match quand on laisse autant de points gratuits en route. »
Après cinq défaites de suite, il reste désormais deux rencontres à la SIG, privée de Ricardo Greer (voir encadré), pour sauver sa place parmi l’élite. En gardant le point-average sur Vichy, elle peut fortement se rapprocher du maintien, demain soir, à condition de s’imposer face au Havre au Rhénus (20 h) et si, dans le même temps, la formation auvergnate est défaite sur le parquet de Nancy. Lors de la dernière journée, le 10 mai, les Strasbourgeois iront à Roanne pendant que Vichy en découdra dans sa salle avec Chalon/Saône.
Si le programme semble, a priori, plus favorable aux Bas-Rhinois, ces derniers seraient bien inspirés de ne pas chuter face au Havre. « Forcément, il y a des inquiétudes. Mais, il faut prendre le prochain match avec sérieux tout en allant de l’avant. Si on avance tous ensemble, ces inquiétudes nous quitteront rapidement », espère l’entraîneur alsacien. Pour éviter de tomber dans le vide, les Strasbourgeois sont condamnés à ne plus commettre le moindre impair.

Olivier Arnal