PRO A : 16ème journée : SIG - Vichy

DNA du 29 janvier 2009

Basket-ball / Avant SIG - Vichy, samedi (20h)

Des voyants au vert avec Reid

Après un début de championnat catastrophique - quatre défaites de rang -, la JA Vichy, hôte de la SIG samedi au Rhenus, a repris du poil de la bête. L'arrivée de Kareem Reid, en lieu et place de Shaun Fountain, a changé la donne. Cette équipe n'a plus grand chose à voir avec celle étrillée (47-73) à l'aller par les Strasbourgeois.
REID. - Vichy est resté englué dans les starting-blocks en début de saison. Après quatre revers de rang, dont deux sans dépasser la barre des 50 points - la JAV s'était inclinée 47-73 contre la SIG -, le club s'est séparé de son meneur américain Shaun Fountain (1,5 d'évaluation) et l'a remplacé par son compatriote Kareem Reid, habitué des ligues mineures US (IBL, ABA, CBA) avant d'atterrir à Bourg l'an dernier. Aujourd'hui meilleur passeur de Pro A (7,5 assists par match), le New Yorkais a remis de l'ordre dans la maison auvergnate (six victoires, cinq défaites depuis son arrivée).

Coupeurs de têtes

TOMBEURS. - Victorieuse de trois de ses quatre matches de championnat en 2009, la Jeanne d'Arc s'est illustrée en s'imposant, dans la même semaine, à Nancy (78-82) et contre Roanne (81-55). Devant les caméras de Sport +, les hommes de Jean-Louis Borg ont même gentiment chahuté la Chorale, menée... 18-0 ( !) après huit minutes de jeu. Les coupeurs de têtes vichyssois ont manqué de peu d'épingler un troisième gros, Gravelines en l'occurrence, ne s'inclinant que d'extrême justesse (53-50) au Sportica alors qu'ils étaient pourtant privés de leur pivot Zach Moss.
ISSA. - En l'absence de son habituel complice de la raquette, Dounia Issa a sorti le grand jeu à Gravelines. L'intérieur auvergnat a capté... 19 rebonds ce soir-là, égalant ainsi le meilleur total de la saison jusque-là détenu par Rob Lewin (19 prises également à Dijon). Grippé et alité lors de la réception de Rouen samedi dernier, l'international français, 3e contreur du championnat, sera de la partie ce week-end.
BIS. - Il n'y a pas que Chalon et la SIG à être inséparables ces temps-ci. Vichy et Rouen aussi viennent de croiser le fer à deux reprises en l'espace de quatre jours. En 16e de finale de la Coupe de France, la victoire est revenue après prolongation aux Normands (95-83). Alexis Rambur et ses coéquipiers ont pris leur revanche en championnat samedi dernier. Menée de 13 points à la pause (26-39), la JAV, dans le sillage d'un très bon McKenzie (17 points en seconde période, à 7 sur 9 aux tirs) a réussi à renverser la vapeur pour s'imposer à l'arraché dans la dernière minute (73-68).

Recette partagée

50/50. - La perspective d'un nouveau déplacement à Chalon, dans le cadre du match donné à rejouer par la commission d'urgence de la Fédération française (DNA d'hier et ci-contre), ne grèvera pas le budget de la SIG. En vertu de l'article 376 des règlements financiers Pro A et Pro B, « lorsqu'une rencontre est à rejouer, la recette, déduction faite des frais d'officiels de la table de marque, reste acquise au groupement sportif visité (Chalon, ndlr) jusqu'à concurrence des frais déboursés. Le surplus est partagé à parts égales entre les deux clubs ».
De quoi couvrir les dépenses (hôtellerie, etc...) occasionnées par un nouveau séjour en Bourgogne. « Je vais demander à Dominique Juillot (le président chalonnais, ndlr) de pratiquer des prix de gala. Comme ça, si d'aventure on ne gagne pas, on pourra toujours se consoler avec un chèque », a plaisanté Jérôme Christ.

R. Sch.


Roanne avancé

Le calendrier de la SIG est appelé à connaître quelques chamboulements. Outre ce match à rejouer mardi prochain à Chalon, la rencontre contre Roanne, prévue le samedi 4 avril, doit être déplacée en raison de la tenue du sommet de l'OTAN à Strasbourg et Kehl (Allemagne). La réception de la Chorale devrait en principe être avancée au mercredi 1er avril.

DNA du 30 janvier 2009

Basket-ball / William Gradit avant SIG - Vichy, demain (20 h)

« J'ai perdu confiance en moi »

William Gradit a le moral en berne. Quatre matches de suspension, une place de titulaire qui s'est évaporée : l'ailier vichyssois traverse une saison bien morose. A l'heure de retrouver sa ville natale, le « Coyote » s'en ouvre, sans détours, ni langue de bois.

- Après les quatre défaites du début de saison, le club a coupé Shaun Fountain et engagé Kareem Reid. En quoi votre nouveau meneur a-t-il contribué à changer la donne ?
- C'est une question de caractère et d'assurance. On avait besoin d'un meneur avec une personnalité plus forte, plus affirmée. Si tu confies ce poste à une crevette, elle va se faire manger. Kareem a plus de bouteille et, surtout, c'est un mec qui n'a pas peur. Et ça, ça correspond plus à notre mentalité...

« Largué en défense »

- En 2009, votre équipe a battu Nancy, puis Roanne et n'est pas passé loin d'un joli coup à Gravelines. Ce doit être plutôt agréable de retrouver ce genre de sensations après le retard à l'allumage que vous avez connu ?
- C'est sûr. On essaie de sortir la tête de l'eau. Ça nous rassure de taper de grosses équipes, on voit qu'on arrive à faire de belles choses contre les gros. Mais on n'est pas à l'abri d'un faux pas. Contre Rouen (victoire 73-68 samedi dernier, ndlr), on a peiné. Peut-être qu'on réagit mal à la pression et qu'on joue plus libéré quand on n'a rien à perdre...

- En décembre, vous vous étiez inclinés à domicile contre Besançon et Le Havre, deux défaites qui auraient pu être lourdes de conséquences. La trêve a-t-elle permis de recadrer certaines choses, aux joueurs de se parler ?
- On s'est tous remis en question et ça a discuté. Mais cette discussion aurait peut-être dû intervenir plus tôt... (Il marque un temps d'arrêt). C'est qu'il y a eu des choses pas très correctes qui ont été dites sur des mecs qui ont aidé à hisser le club en Pro A... Je fais quand même partie de ceux qui ont fait parler de Vichy. Avant, on ne connaissait cette ville que pour ses pastilles et ses eaux thermales !

- Précisément, lorsque la JAV était au creux de la vague, certains commentaires n'ont pas manqué d'égratigner ses internationaux français, vous le premier. On a parlé de joueurs sur-côtés. Comment avez-vous accueilli ces critiques ?
- Même si j'ai été fier de porter le maillot de l'équipe de France, je n'ai jamais demandé à y aller. Peut-être en tout cas qu'on attendait plus de moi après ça, peut-être aussi que j'ai laissé un peu de gomme avec les Bleus. A l'automne, ça allait encore, je faisais de bonnes stats en Fiba. Mais je ne vais pas me mentir. Je ne fais pas une saison extraordinaire.
Je suis hors de forme, je ne mets pas mes shoots et en défense, mon point fort habituellement, je suis largué. J'ai perdu confiance en moi. Peut-être que si je n'avais pas dérapé à Pau, ma saison aurait été différente... A présent, j'essaie de faire ce qu'il faut pour sortir du trou.

- Vous évoquez les échauffourées de Pau. Comment avez-vous vécu la sanction de quatre matches de suspension (deux fermes et deux avec sursis) qui vous a été infligé ?
- La sanction est trop lourde ! Je suis juste rentré sur le terrain pour défendre mon meneur qui mesure 1,75 m contre un mec qui fait plus de deux mètres (le Palois Fernando Raposo, ndlr) et après, c'est parti en furie totale. On a même retenu la destruction de matériel, tout ça parce que celui qui m'a ceinturé m'a fait tomber sur ce soi-disant matériel. C'est n'importe quoi. Pour te dire, le mec qui m'a auditionné à la Ligue ne savait même pas si j'étais Raposo ou Gradit ! Il doit regarder des matches tous les dix ans seulement...

« Comme si je ne faisais plus partie de la famille »

- Un ressort s'est-il cassé après cette affaire ?
- J'ai eu le soutien de mon coach, mais dans mon dos, certains m'ont allumé. L'équipe s'est aussi mise à gagner sans moi et je me suis posé encore plus de questions. Et aujourd'hui, alors que j'ai été un des piliers du club l'an dernier, je me retrouve dans une phase où je dois me réintégrer au sein de cette équipe. C'est un peu comme si je ne faisais plus partie de la famille, que ses membres avaient fait leur vie sans moi. Mais bon, je ne vais pas me laisser faire.

Propos recueillis par Régis Schneider

françois a écrit:match difficile, vichy tourne bien depuis plusieurs matchs,l'arrivée de Reid a stabilisé l'équipe,l e duo Moss-Issa est toujours aussi redoutable, Teague est un bon joueur qui peut flamber sur un match et surtout ils ont retrouvé leur défense sur laquelle on s'était cassé les dents l'an dernier.

Et surtout, les 26 points du match aller, qui ont fait très très mal, et donnent une soif de revanche, qui sera une source de motivation supplémentaire...

eurosport.fr a écrit:STRASBOURG - VICHY:

Facile vainqueur à l'aller, les Alsaciens s'attendent à un retour nettement plus compliqué. D'abord parce que Vichy a trouvé ses marques, et ensuite parce que la SIG n'a pas digéré de devoir rejouer mardi prochain son match à Chalon. "Vichy est une des meilleures équipes depuis la trêve de Noël avec trois victoires en quatre matches, prévient le directeur sportif de Strasbourg Jérôme Rosenstiehl, qui retrouve Gautier Darrigan malgré sa légère entorse à un doigt. Elle commence à trouver son rythme avec les valeurs qui la définissent, c'est-à-dire un engagement total et une défense de fer.""Avant de rejouer leur match, les Strasbourgeois penseront d'abord à Vichy" , veut pourtant croire le technicien de Vichy Jean-Louis Borg qui peut compter sur Dounia Issa, remis de ses pépins intestinaux.

http://www.eurosport.fr/basketball/pro-a/2008-2009/garder-le-rythme_sto1828246/story.shtml

Pour les fans de la SIG qui n'ont pas de remords de se faire de l'argent sur le dos de leur club fétiche



http://en.betclic.com/sport/Match.aspx?id=117930



http://www.coteur.com/strasbourg-ig-ja-vichy-auvergne-basket-rid170648.html

D'après eux, on est largement favoris, moi je serais plus nuancé dans le fait où on prend au sérieux les gros clubs et que l'on a tendance de plus en plus à prendre de haut les clubs moins bien classés ou diminués.
Pour demain je ne suis pas du tout rassuré.

DNA du 31 janvier 2009

Basket-ball / SIG - Vichy, ce soir (20h)

Chaque chose en son temps

Entre deux rencontres à Chalon, la SIG reçoit, ce soir, une équipe de Vichy résolument engagée sur une pente ascendante depuis le début de l'année. Pour négocier au mieux cette première sortie de la phase retour, les Strasbourgeois doivent impérativement faire abstraction de leur prochaine expédition au Colisée.
Drôle de situation... Contre Vichy, ce soir, la SIG va basculer sur le cycle retour du championnat alors qu'elle n'a pas encore bouclé la phase aller. La faute, et cela a été dit, au regrettable cafouillage des officiels de la table de marque la semaine dernière à Chalon, à l'imbroglio qui a entouré l'issue des débats au Colisée et, finalement, à la décision de la commission d'urgence fédérale de faire rejouer cette rencontre décisive pour la Semaine des As.

« On ne peut pas rester entre deux eaux »

Entre incertitude, attente et forcément aussi déception en guise de conclusion à ces turpitudes, la semaine alsacienne s'est trouvée parasitée par les suites de la réclamation déposée par le club bourguignon. « Ce n'était pas la meilleure des façons de centrer les débats sur Vichy, mais bon, il faut faire avec. On n'a pas le choix de toute façon », commente Frédéric Sarre.
Le coach strasbourgeois s'est en tout cas employé à mobiliser toutes les attentions, toutes les énergies sur la seule réception de la JAV. Condition indispensable pour ne pas passer au travers de ce premier rendez-vous de la seconde partie de la saison. « Le dossier Chalon reste ouvert, mais on n'y reviendra qu'après avoir tourné la page Vichy, reprend Fred Sarre. On ne peut pas rester entre deux eaux, sinon on va rater les deux rencontres ».
En fin connaisseur de la chose basket, le Limougeaud sait bien que ses hommes ont sans doute eu, ou auront peut-être encore, une pensée, voire plusieurs, tournées vers le nouveau combat qui se profile en Bourgogne. Lui s'est en tout cas efforcé de faire abstraction du contexte et de focaliser sur la seule Jeanne d'Arc. « Il y a déjà suffisamment de problèmes à régler avec Vichy ».
La formation auvergnate n'a en effet plus qu'un lointain rapport avec celle que la SIG avait baladée, puis pulvérisée (47-73) en octobre. Alex Rambur, l'autre régional de l'étape, et ses potes restent sur trois succès en quatre matches depuis la reprise. Nancy, puis Roanne, les deux derniers champions de France, ont fait les frais de ce redressement, mieux de cette renaissance. « C'est une équipe qui est sur un très bon rythme et qui a retrouvé ses arguments de la saison dernière », relève coach Sarre.
L'arrivée de Kareem Reid, à la place du transparent Shaun Fountain, a indéniablement eu des effets salvateurs. Fred Sarre a bien ciblé la menace incarnée par le meilleur passeur de Pro A (7,5 assists par match). « Il a amené du rythme, de la vitesse. Il ne bloque pas la balle, mais la fait vivre ». Avec le natif du Bronx à la baguette, Vichy resplendit et ça se voit. « C'est une équipe dangereuse qui maîtrise bien ce que le coach a voulu mettre en place, tant défensivement qu'offensivement ».

En net regain de forme

En net regain de forme et de confiance, récitant un basket fait de « beaucoup de justesse, d'enthousiasme et d'efficacité », la troupe de Jean-Louis Borg suscite à nouveau le respect. « Ce ne sera pas un match facile », devine l'inspirateur du jeu alsacien. Avec Moss, « très bon joueur d'attaque », Issa, « parfait pour bonifier les attaques ratées », McKenzie, « un quatre très athlétique » et Soliman, Vichy dispose notamment de sérieux atouts à l'intérieur.
Au Colisée, et ce n'est pas arrivé si souvent cette saison, les bigmen strasbourgeois avaient remporté la bataille des airs. A eux de rééditer cette sortie. Mais, au fait, est-il seulement possible et permis de s'inspirer d'un match rayé de la carte ? « C'est Vichy d'abord et seulement, tranche Fred Sarre. S'il y a des enseignements à mettre en exergue pour le prochain match à Chalon, on le fera ensuite ».
Chaque chose en son temps donc.

Régis Schneider


Darrigand d'attaque

La SIG s'alignera au complet contre Vichy. Victime d'une légère entorse à un doigt de la main gauche la semaine dernière, Gauthier Darrigand a reçu un coup cette semaine qui a réveillé la douleur. Le meneur strasbourgeois tiendra toutefois sa place.


L'Alsace du 31 janvier 2009

Basket-ball La SIG doit rester concentrée sur Vichy

Avant de rejouer à Chalon-sur-Saône mardi pour une place à la Semaine des As, les Strasbourgeois doivent d’abord se débarrasser de Vichy ce soir (20 h) au Rhénus : une mission dans les cordes de la SIG, mais attention à ne pas avoir la tête ailleurs.

Mardi prochain, le petit monde du basket français aura les yeux fixés sur la « deuxième manche » du duel entre Chalon-sur-Saône et la SIG, donnée à rejouer suite à une erreur de la table de marque. Mais avant de penser à ce grand rendez-vous qui offrira à son vainqueur la dernière place pour la Semaine des As havraise, la SIG doit d’abord poursuivre sur sa bonne lancée actuelle à domicile -quatre victoires de rang — en accueillant la JA Vichy ce soir (20 h) pour le premier match de la phase retour. « Finalement, avec toutes les incertitudes autour du match de Chalon-sur-Saône, on n’aura eu que trois jours pour préparer Vichy. Ce n’est pas l’idéal mais maintenant, il ne faut plus y penser et rester bien concentrés sur notre prochaine rencontre », lance Frédéric Sarre, l’entraîneur strasbourgeois, après un début de semaine perturbé par l’affaire « Chalon ».
Surtout que, 9e du classement de Pro A avec six victoires pour neuf défaites, les Auvergnats ne se présenteront pas en victimes expiatoires sur le parquet du Rhénus. Balayée (47-73) lors du match aller par la SIG, l’équipe de Jean-Louis Borg s’est bien reprise depuis l’arrivée de Kareem Reid, à la place de Shaun Fountain, début novembre. Auteur d’un début de saison catastrophique — cinq défaites lors des cinq premières journées — la JAV s’en est remis à son nouveau meneur US, devenu depuis meilleur passeur de Pro A (7,5 passes par match), pour remettre l’équipe sur de bons rails. « Reid a amené du rythme, de la vie et de la spontanéité dans le jeu de Vichy. Ce qui en fait dorénavant une équipe très dangereuse », souligne le coach bas-rhinois. Mais, surtout, la Jeanne d’Arc a remporté trois de ses quatre premières rencontres de l’année 2009 en épinglant notamment le champion de France Nancy (78-82) et le vice-champion Roanne (81-55) dans la même semaine. « Depuis le début de l’année, Vichy est dans le bon rythme et retrouve toutes les qualités qui en faisaient une très bonne équipe la saison passée : une grande intensité, de la justesse et de l’enthousiasme », explique le technicien alsacien qui se méfie beaucoup de son adversaire.

Avec Moss et Issa

En plus de Reid, les Vichyssois peuvent compter sur leur pivot Zach Moss (14,5 pts et 6,6 rbds en moyenne) et sur l’international français Dounia Issa, 3e rebondeur (9 rbds en moyenne) et contreur (1,79) du championnat. « Cette équipe n’a plus rien à voir avec celle que nous avons affrontée lors du match aller. Elle est sur une autre dynamique, et surtout mentalement, elle semble avoir acquis beaucoup de confiance », précise encore Fred Sarre. Pour la SIG, il va falloir passer outre la décision de la FFBB de faire rejouer le match face à Chalon-sur-Saône en restant concentrée sur une rencontre qui n’est pas gagnée d’avance. Avec une équipe au complet — seul Gauthier Darrigand souffre d’une légère entorse de la main gauche mais le meneur de jeu est apte — les Strasbourgeois ne doivent pas se poser de questions.
« Il faut penser à Vichy avant de penser à la semaine prochaine car si nous ne sommes pas dans cette optique là, on ne va pas aller bien loin. La JAV va sans doute nous poser pas mal de problèmes, alors tâchons déjà d’y répondre », conclut l’entraîneur Bas-rhinois. En effet, en attendant ce match couperet face à Chalon-sur-Saône, les Strasbourgeois ne doivent pas se rater ce soir face à une coriace équipe de Vichy. Histoire d’emmagasiner un maximum de confiance avant le choc de mardi.

SIG : 4.Rush 5.Darrigand 6.Mendy 7.Essart 9.Allen 10.Giffa 13.Obasohan 14.Simon 15.Lewin 17.Gentil 18.Soumahoro 19.Weber 20.Zonnet. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Vichy : 4.McKenzie 5.Teague 6.El Amrani 7.Moss 8.Soliman 9.Gradit 10.Melody 11.Rambur 12.De Jong 13.Reid 14.Issa 15.Zachee. Entraîneur : Jean-Louis Borg.

Olivier Arnal

Début du match avec Gauthier, Rob et John pour épauler Brion et Sacha.

Déjà 2 fautes pour John.

8-5 avec 5 shoots à 3 pts contre 1 à 2 pts. Vichy doit bloquer la peinture. On domine aux rebonds.

Un 0-6 impulsé par Gradit donne l'avantage aux Vichyssois : 11-13. On a toujours du mal à alterner en attaque, et on perd trop de balles (3 sur les trois dernières attaques ; et 5 au total.

13-15 à la fin du premier quart. Aucun panier à 2 pts pour une SIG qui cherche la solution à 3 pts.

moi a écrit:8-5 avec 5 shoots à 3 pts contre 1 à 2 pts. Vichy doit bloquer la peinture. .

fallait s'y attendre

d'ailleurs Gauthier etait dans le 5?

Deux paniers à trois points consécutifs nous ramènent à égalité : 19-19.

yannickos a écrit:

moi a écrit:8-5 avec 5 shoots à 3 pts contre 1 à 2 pts. Vichy doit bloquer la peinture. .

fallait s'y attendre

d'ailleurs Gauthier etait dans le 5?

Oui. On domine bien le rebond (12 à 6) grâce à l'abattage de Sacha et de Rob (4 chacun)

10-0 série en cours, qui nous replace en tête : 23-19

Le Shaker est omniprésent : 7 pts, 4 rbds, 3 fps, 2 pds, 1 ctre

Après le 10-0, la SIG enchaîne sur un 7-0, soit un 17-2 cumulé : 30-21

Grosses sequences en dessous, merci d'avoir ouvert la peinture

C'est normal que Reid ne joue pas pas ??

34-27 à la mi-temps. Grosse perf défensive, beaucoup d'engagement aux rebonds (20 à 10)

Sur le quart, on signe un joli 21-12.

moi a écrit:34-27 à la mi-temps. Grosse perf défensive, beaucoup d'engagement aux rebonds (20 à 10)

pour reprendre une observation chere a JW, Simon serait sur la sellette?

oulah le sluc est entrain de prendre tres cher contre le HTV