Euroligue 2006-07: Finale Pana-CSKA: 93-91 !!!

La première rencontre de l'Euroligue a eu lieu ce soir. La Joventut Badalone a perdu à domicile contre l'un des favoris de la compétition, le Pana: 79-82. Et pourtant la Joventut menait de 18pts à la mi-temps ! Les Grecs sont increvables, décidément !

Se sont distingués dans les rangs de l'équipe espagnole, le prodige Rudy Fernandez (14pts à 4/6 à 3pts) et les vétérans Andrew Betts (15pts, 5rbs) et Elmer Bennett (21pts à 100%). Charles Gaines a été vaillant (4pts, 7rbs).

Dans la maison verte, c'est Mike Batiste qui signe une performance de choix avec 34 d'évaluation (25pts, 7rbs, 6fps), bien aidé par Diamantidis (17pts, 6rbs, 2pds, 2ints, 8fps) et Tomasevic (11pts, 4rbs)

J'ai un peu suivi le match via internet. Les Grecs ont fait un retournement.. à la grecque ! Et avec encore une fois, dans le rôle de l'assassin, Diamantidis !! C'est lui marque le 3 pts qui donne l'avantage au Pana quelques secondes avant la fin et qui enchaîne avec un LF.

Ce type-là, quand même, quel joueur ! Si les US l'avaient un peu scouté, ils auraient mieux compris ce qui leur arriverait.

Le Pana a donc remonté un retard qui, dans le 3e quart, est monté jusqu'à 24 points (!!), n'a jamais laché, et a fini par venir à bout d;'une équipe de Badalone qui pourra faire mal.

Pierre Seillant inquiet

Alors que la campagne d'Euroligue débute mercredi, la désaffection du public et plus largement le phénomène d'usure dont est victime Pau-Orthez dans une région où domine le rugby inquiète le directeur exécutif du club, Pierre Seillant.

«Il y a ici le rugby, avec huit clubs professionnels dans un rayon de 100 km», a déclaré mardi Pierre Seillant aux quotidiens La République/L'Eclair des Pyrénées, commentant le fait que sur les 7.800 places de la rencontre Pau-Orthez-Barcelone au Palais des Sports de Pau, 2.000 places étaient encore en vente à la veille du match. Sans compter que lors de ses deux premiers matches à domicile en ProA, Pau a compté respectivement moins de 4.000 et moins de 3.000 entrées.

Peut-être quitter le haut niveau
«Les prix que nous pratiquons sont identiques depuis 9 ans mais on va mener une opération prochainement (via des prix cassés, ndlr) pour voir si c'est le basket qui est en cause. Je ne sais pas, a indiqué le directeur exécutif. Historiquement, octobre n'est jamais bon. Mais si le public ne se déplace pas, s'il ne vient pas voir Barcelone et les champions d'Europe du CSKA Moscou, alors c'est perdu ! Si tel était le cas, le basket-ball serait bien malade. Il faudra en tout cas apporter une autre réponse. Laquelle ? Peut-être quitter le haut niveau».

Le directeur exécutif est également préoccupé par la capacité du club, qui entame sa trentième campagne européenne, à rester au sommet, faute de moyens suffisants. Pierre Seillan redviendra dès le 31 décembre directeur général de l'Elan Béarnais, mais ce changement statutaire ne devrait pas modifier le fonctionnement du club.

(AFP)

" Pierre Seillant : " Ne pas être ridicule " "


PIERRE SEILLANT s'explique sur le recul de son club, l'Elan Béarnais, qui perd du terrain depuis deux ans.


Pau-Orthez a obtenu dimanche à Villeurbanne un succès (80-77) qui lancera peut-être une saison marquée jusqu'ici par le mauvais départ d'un club ayant perdu de sa superbe ces deux dernières années, tant en Championnat qu'en Euroligue, ou il symbolise l'impuissance des clubs français. A l'heure de recevoir Barcelone, son patron emblématique, aujourd'hui directeur exécutif, Pierre Seillant livre un état des lieux sur les difficultés de son club et sur son horizon européen.



L'EQUIPE : " Vous avez changé de meneur et recruté un pivot à quelques jours du début de l'Euroligue. Pourquoi ?
Pierre Seilant : On a commencé la saison sans pivot étranger et avec beaucoup d'ailiers-forts. On s'est aperçu qu'il manquait un point d'ancrage consistant. Je dirai qu'on s'est un peu piégé tout seul. On a un mois et demi de retard. Gilchrist (le meneur en début de saison) n'était pas un mauvais joueur mais il n'avait pas la personnalité pour meneur cette équipe. Il s'est fait manger par Harrison, Johnsen et Greer. C'est une erreur de recrutement. Son successeur Aaron Miles est un véritable chef, lui.

L'EQUIPE : Mais ceci ne révèle-t-il pas un problème de recrutement qui devient récurrent ?
Pierre Seillant : En 2003, on a fait le triplé et on a perdu beaucoup de joueurs. Depuis, on s'est trompés, c'est vrai, dans nons recrutements. Il u a eu des blessures aussi.

L'EQUIPE : Votre coach est-il menacé ?
Pierre Seillant : Je n'imagine pas un seul instant que Gordon Herbert ne puisse pas réussir avec de bons joueurs, alors qu'il s'est fait connaître avec des joueurs moyens. Coacher une grosse écurie est différent mais il y a du matos quand même ! Ca va payer. Gordon est respecté. Les gens voient que l'équipe n'est pas équilibrée. Mais on va la rééquilibrer. Si avec les joueurs qui sont là maintenant on n'y arrive pas, on pourra se poser des questions. Mais on a le temps. C'est quelqu'un d'honnête, travailleur, pointilleux, il a son idée mais souffre du fait qu'on a perdu du temps. Il dit que c'est de sa faute mais c'est aussi de la mienne.

L'EQUIPE : Quels objectifs visez-vous après ce début chaotique ?
Pierre Seillant : L'Euroligue est notre premier souci. On ne veut pas être ridicules. peut-être les deux premiers matches à domicile (Barcelone et Moscou) vont-ils être douloureux mais on n'a pas peur. Vous verrez...Quand on tournera à plein régime, on sera difficiles à jouer. Notre but est d'être champion ou premier de la saison régulière pour se qualifier de nouveau en Euroligue.

L'EQUIPE : Pourquoi vous êtes-vous séparé de l'entraîneur Didier Gadou, ancien joueur emblématique du club, en fin de saison dernière ?
Pierre Seillant : Il fallait rompre avec un groupe qui nous avait profondément déçu. Il n'a pas pu maîtriser tous les égo. Quand je suis intervenu avant les play-offs, c'était trop tard. Didier, l'entraîneur, était rejeté, mai aimé par le public. L'an dernier, on avait un objectif important, qui était d'obtenir les trois années garanties en Euroligue. Quand un entraîneur n'atteint pas les objectifs, il faut prendre des décisions, aussi douloureuses soient-elles.

" J'ai été pillé "


L'EQUIPE : L'Elan semble aussi perdre du public. Est-ce inquiétant ?
Pierre Seillant : Les gens n'ont pas apprécié qu'on commence la saison comme on a fini la précédente. On a perdu mille personnes par match depuis le début de saison au guichet, mais les abonnés sont toujours là. C'est notre trentième saison européenne d'affilée; c'est unique dans le sport français. Les gens ont été gavés et dès qu'on est mauvais, on nous le fait payer.

L'EQUIPE : Votre cinq majeur est totalement étranger. Cela participe-t-il au désamour du public ?
Pierre Seillant : Mais il n' y a pas plus d'étrangers que d'habitude ! On a perdu neuf internationaux en quatre ans ( en fait huit, les frères Piétrus, Diaw, Julian, Pétro, Dubos, T.Gadou, Foirest), beaucoup sont partis de chez nous pour aller à l'étranger. Pourquoi croyez-vous que l'Euroligue est difficile pour les clubs français ? Parce qu'on n'a plus les joueurs français qu'on devrait avoir. J'ai été pillé. Comme le dit Tanjevic (sélectionneur de la Turquie), l'Europe est une colonie de la NBA. Ce ne sont pas les 350 000 dollars qu'on nous donne quand on nous pique un joueur qui vont nous satisfaire. On veut demander entre 1 et 2 millions d'euros lorsqu'un jeune s'en va. C'est un vol organisé. Mais on a des jeunes Français cette année et on entame un processus de rajeunissement.

L'EQUIPE : L'Euroligue est-elle trop haute pour les clubs français ?
Pierre Seillant : Le Championnat de France n'est pas inintéressant, il est plus incertain avec des clubs qui nous concurrencent aujourd'hui. Mais en Euroligue, ces clubs-là, ils peuvent faire quoi ? Cette année encore, on va participer à l'Euroligue mais on ne vas pas pouvoir lutter. Le rugby nous a piqué la place à la télé; on n'a pas l'argent qui rentre. Barcelone, c'est quatre fois et Moscou huit ! On n'est plus compétitif car on a perdu notre substance, les meilleurs joueurs français, je n'en démords pas. Le mal est là.

L'EQUIPE : Comment l'endiguer ?
Pierre Seillant : On ne peut pas. Car ils ne reviendront pas. Il faut former, former, former. Et expliquer qu'un contrat pro se signe tout de suite à dix huit ans. Depuis Bosman, le premier contrat pro est de trois ans maximum. Le joueur formé peut partir à l'âge ou justement il peut rendre ce qu'on lui a donné. On nous dit de faire jouer les jeunes mais cela à ses limites.

L'EQUIPE : Le constat d'échec en Euroligue va-t-il constituer un appel d'air vers les jeunes français ?
Pierre Seillant : On va y arriver. Car l'Euroligue est usante et pénalisante. L'an dernier, avant chaque match, j'avais l'impression d'aller à la guillotine. En Euroligue, le plaisir a disparu depuis deux ans. Mais ce n'est pas si simple. Les jeunes, c'est bien, mais si c'est pour prendre cinquante points à chaque match, autant ne plus s'engager...
Avant d'avoir cinq ou six joueurs français capables de constituer le noyau d'une équipe compétitive, il se passera du temps.

" On aurait dû partir à Paris "


L'EQUIPE : l'Elan Béarnais a été dominateur, presque hégémonique entre 1995 et 2004. Pourquoi perdi-il du terrain ?
Pierre Seillant : On avait quinze ans d'avance sur tout le monde. Et puis en 2003, on a tout gagné et on a quand même perdu 20% d'abonnés. Incroyable ! Les gens en avaient marre de nous voir gagner. Les clubs aussi, les médias. C'est pour ça que la finale du Championnat se joue sur un match sec maintenant. Les deux dernières saisons blanches nous ont fait du mal.

L'EQUIPE : L'Elan est-il devenu moins bon à tous les niveaux ?
Pierre Seillant : Globalement, sur les trente dernières années, on a été meilleurs que les autres. Tout modestie bue, ce qu'on a fait est gigantesque et peu de monde est prêt à le refaire. Même nous. En peu de temps, on s'est bouffé un peu de crédit. Mais la traversée du désert ne sera pas très longue et ces era un mal pour un bien. On passe par une période nuisible aujourd'hui mais qui peut être intéressante car on est prêts à passer un autre concept.

L'EQUIPE : Lequel ?
Pierre Seillant : L'année prochaine, si on n'est ni en Euroligue ni en Coupe ULEB, on fera une équipe de jeunes. Le pari sera de reconquérir le public avec une équipe sympathique, avec des jeunes. On ne peut pas faire autrement. Et puis j'aimerais terminer ma carrière de dirigeant avec un groupe de jeunes, enthousiastes, refaire le coup de 2003 (avec les frères Piétrus, Diaw ou Drozdov), quitte à ce qu'on souffre. Le public reviendra. Les gens veulent de la fraîcheur, il faut arrêter avec les hauts salaires, les joueurs qui viennent pour faire d el'argent et ne donnent pas ce qu'ils doivent donner.

L'EQUIPE : L'Elan , qui était en avance, presque visionnaire à une époque ne s'est-il pas assoupi ?
Pierre Seillant : Je vais vous faire rire....On aurait dû partir à Paris, faire comme lorsqu' on est partis d'Orthez pour venir à Pau. Et remplir Bercy. Cela m'a traversé l'esprit mais cela n'aurait duré qu'un temps. On ne peut pas rester au sommet. J'aurais pu faire venir deux ou trois stars et couler le club aussi, comme d'autres l'ont fait. Il s'est bâti sur la raison et l'humilité. Je reste enthousiaste mais, autour, les gens se lassent un peu.

L'EQUIPE : Et vous personnellement? Quel est votre avenir au club ?
Pierre Seillant : J'ai soixante-cinq ans, la santé et l'enthousiasme d'un junior. J'ai dit depuis longtemps que j'irai jusqu'en 2008, pour les cent ans du club dont mon père a été un des premiers licenciés. D'ici là, j'ai le temps de trouver de jeunes chefs d'entreprises dans mon actionnariat, de voir s'il y en a un qui veut se lever, se dresser, pour amener des choses nouvelles.

L'EQUIPE : Vous aller quitter l'Elan ?
Pierre Seillant : Oui, déjà je quitte mon poste de salarié le 31 décembre cette année. Je vais redevenir directeur général bénévole de la SEM (société d'économie mixte) et j'assurerai le suivi au quotidien mai plus comme salarié. Je ne serai pas remplacé et cela peut faire du bien demain, allez savoir.... "

Premier résultats : Pau vient de perdre de peu face à un Barcelone pas encore en place lui non plus.
Belle détermination paloise et assez beau jeu pendant trois quarts-temps. Mais ils ont craqué sur la fin, avec un Lakovic bien présent. Score final 66-72.
Greer 10pts, 6 rbds, 3pds

Quant à l'Olympiacos de Gershon, il apparaît bien comme le monstre annoncé, avec une large victoire sur Vitoria 97-78

Vincent a écrit:Premier résultats : Pau vient de perdre de peu face à un Barcelone pas encore en place lui non plus.
Belle détermination paloise et assez beau jeu pendant trois quarts-temps. Mais ils ont craqué sur la fin, avec un Lakovic bien présent. Score final 66-72.
Greer 10pts, 6 rbds, 3pds

Quant à l'Olympiacos de Gershon, il apparaît bien comme le monstre annoncé, avec une large victoire sur Vitoria 97-78

ouaip celui qui dit que pau fait honte à la france sur ce match je le truicide ... enfin, je le truicide qu'à 3/4, comme le 3/4 de bon match que l'on a fait ...

mon "résumé" de ce que j'ai (enfin) pu suivre à la tv :

Dommage, le Barca était prenable ce soir, le regret de la soirée est de n'avoir pas pu profiter de prendre un bonus ... ce match, on en reparlera à la fin des poules je pense ...

Mais on peut aussi retenir un très beau jeu durant 3 quarts-temps, avec un énorme trou (physique ?) dans le dernier quart ... fort dommage ...

Mais vraiment de belles choses, on a un pivot qui revient de blessure (et ça se sent) mais qui laisse présager de bien belles choses aussi ...

Mahinmi qui commence le match comme une bombe, mais qui se laisse avoir à des fautes "niveau poussin-benjamin", ce qui le met un peu plus hors du coup ... il veut trop bien faire et oublie les bases !

Oui, Pau a pas mal joué du tout sur ce match, on voit que les 2 nouveaux sont pas si mal (Wright a beaucoup marqué pour son premier match), il y a quelque chose à faire avec cette équipe, mais il aurait fallu mieux gerer sur la fin...(en même temps, c'est le moment où Lakovic décide de se reveiller...)
C'est dommage de perdre sur le fil comme ça, c'était à la portée de l'Elan...ça va se compliquer la semaine prochaine.

Des Français ont fait leur début en Euroligue:

- Moïso a signé 1pt, 5 rbs, 3 blks, 2 ints (6 d'évaluation) dans la victoire de Rome sur le Partizan.

- Michel Morandais a posté 11 pts à 4/14, 6 rbs (8 d'évaluation) dans la défaite de Naples face au CSKA.

moi j'attend de voir ce que va donner la Poule du SLUC en Euroligue... ça va tartiner...Ah.. ce n'est que de l'ULEB... ah bon. Pourtant, ça ressemble à de l'EL, ça pèse lourd comme de l'EL, ça sera dur comme en EL, mais ça n'est pas de l'EL...

On a de l'EL sans en tirer les bénéfices...

Nancy dérange vraiment...

guigui de l'est a écrit:moi j'attend de voir ce que va donner la Poule du SLUC en Euroligue... ça va tartiner...Ah.. ce n'est que de l'ULEB... ah bon. Pourtant, ça ressemble à de l'EL, ça pèse lourd comme de l'EL, ça sera dur comme en EL, mais ça n'est pas de l'EL...

On a de l'EL sans en tirer les bénéfices...

C'est surtout le Mans, l'an passé, qui avait une vraie poule d'EL en coupe ULEB. Mais c'est vrai que votre groupe est costaud.

De toute facon, il est clair que les meilleures équipes ULEB ont leur place en EL. Il suffit de se rappeler le parcours de Vilnius l'an dernier, et le Dynamo en fera sûrement autant.

Quant à Nancy, allez, ca m'étonnerait que vous ne goutiez jamais à l'Euroligue. Ca viendra !

42-37 pour le Mans à la mi-temps !!
La doublette Gregory- Campbell l'air en forme.
Allez les Manceaux !

et bologne revient dans le money time. Que vont faire les arbitres?
comme l'annee dernière contre nous..........

le final de Malaga - Tel Aviv est à couper au couteau. Ce doit être grandiose !

Pour le final Mans-Bologne, je crains que Philippe n'ait raison.

très très belle victoire du Mans. ça fait très plaisir. Autant la défaite de Pau hier soir ne m'a rien fait (à part pour Riccardo) autant celle la je suis content. Le jeu de Pau, hier soir m'a paru fade lent. Celui ce soir du Mans était spectaculaire et surtout collectif. Hier soir, j'ai surtout vu du 1 contre 1, ce soir on a vu du beau basket. Allez Le Mans

Oui belle victoire mancelle face à une équipe de Bologne très forte offensivement avec des joueurs très talentueux dans ce domaine comme Bellinelli, Schumpert ou Edney, mais assez faible défensivement. Les manceaux ont très bien maitrisé les moments chauds et n'ont jamais paniqué, même quand Bologne revenait tout près. De plus l'arbitrage m'a semblé tout à fait impartial, même dans le money time, par rapport à l'an passé ou la Sig a parfois été quelque peu pénalisée. Le trio Gregory, Campbell, Nicevic a été monstrueux sur ce match et le reste des joueurs ont tous apporté quelque chose de positif. Amagou a planté un shoot à 3 points important un moment pour maintenir Bologne à distance, Bogavac a enchainé 6 points de suite dans le dernier quart, Bokolo a été très actif en défense et sobre en attaque, Wheeler a été maladroit, mais a plutôt bien géré le tempo...Belle perf collective.
Pour le match de Pau, j'ai trouvé que le spectacle proposé n'avait plus rien à voir avec ce que l'on a vu au Rhénus.
Bauer joue maintenant et plutôt bien, même si il a un peu forcé certaines choses en fin de match, Miles organise plutôt pas mal, mais part un peu trop à l'aventure en pénétration, Wright a montré qu'il était un attaquant de tout premier choix, même face aux grands gabarits tel Marconato ou Vasquez, Mahinmi fait toujours des fautes idiotes mais a fait une ecxcellente perf hier et a même dominé l'ancien Magic Mario Kasun en début de match et d'Almeida a moins de pression depuis l'arrivée de Miles et a très bien tenu son rôle de back-up en étant très incisif.
Si Harrison, Ricardo et Johnsen arrivent à bien jouer conjointement dans un même match, alors je pense que Pau fera mal.
Je suis donc plutôt optimiste concerant les équipes françaises de cette année en Euroligue, même si leurs adversaires respectifs de cette première journée sont encore en rôdage (mais eux aussi avec les arrivées tardives de Wrigut et Miles à Pau et de Skelin et Wheeler au Mans).

Belle victoire paloise en Turquie, face au Fenerbahce: 68-66, grâce notamment au quatuor US et à Ricardo.

Belle perf Paloise. Les coupes d'Europe commencent vraiment pas mal pour les clubs français, souhaitons que ça dure...(la même face au CSKA ? )

Namele a écrit:Belle perf Paloise. Les coupes d'Europe commencent vraiment pas mal pour les clubs français, souhaitons que ça dure...(la même face au CSKA ? )

un bon vieux choc USA-Russie comme à la grande époque?
ah non, y a aussi des ricains du cote moscovite

moi a écrit:Belle victoire paloise en Turquie, face au Fenerbahce: 68-66, grâce notamment au quatuor US et à Ricardo.

euh tu veux dire exclusivement au quatuor US et Ricardo, non?

tps de jeu: Fauthoux 15 sec; D'almeida 10 minutes (c'est le recordman du jour ) Ferchaud 5 minutes et 15 sec; Rupert 2 minutes et 30 sec; Mahimni 5 minutes 30 sec.
le temps du basket confit/cassoulet est bien révolu

maintenant, place aux cinq ricains et à Ricardo
vive les mercenaires

malheureusement, la tendance s'accentue de plus en plus. et c'est bien triste mais en même temps, il faut bien remarquer que les résultats des clubs francais sont remarquables en cette semaine de coupe d'europe, alors allons y pour le "tout US"

philippe a écrit:

moi a écrit:Belle victoire paloise en Turquie, face au Fenerbahce: 68-66, grâce notamment au quatuor US et à Ricardo.

euh tu veux dire exclusivement au quatuor US et Ricardo, non?

tps de jeu: Fauthoux 15 sec; D'almeida 10 minutes (c'est le recordman du jour ) Ferchaud 5 minutes et 15 sec; Rupert 2 minutes et 30 sec; Mahimni 5 minutes 30 sec.
le temps du basket confit/cassoulet est bien révolu

maintenant, place aux cinq ricains et à Ricardo
vive les mercenaires

malheureusement, la tendance s'accentue de plus en plus. et c'est bien triste mais en même temps, il faut bien remarquer que les résultats des clubs francais sont remarquables en cette semaine de coupe d'europe, alors allons y pour le "tout US"

Oui... faisons comme les allemands... les quelques francais qui voudront encore tenter leur chance dans le basket iront jouer au Portugal...

Cela dit, on peut rire de Pau cette saison, mais ils ont quand même fait beaucoup pour le basket français. Si aujourd'hui ils changent d'orientation, c'est d'une part a cause de fédération qui ne fait rien (par volonté et par capacité) et aussi a cause des autres qui ont profité du nouveau système pour leur intéret propre.
Cela dit, tout n'est pas blanc et noir... et c'est bien plus complexe, puisque Pau a profité de son statu pour confisquer l'intéret sportif du championnat pendant longtemps. Bref... tout le monde profite comme il peut... pas la peine de débattre la-dessus.

On connait actuellement une période de transition. Cette période est intéressante car elle a nivelé le championnat qui est donc "sportivement" très intéressant. Mais le vrai risque, c'est ce qui se passera à la sortie de cette période... On a de grande chance de se retrouver avec un championnat de seconde zone avec des équipes qui joueront devant 1000 spectateurs... un fois qu'on aura détruit ce qui peut rester de l'identité d'un club. Bah... c'est le revers de la globalisation et de la course à la compétitivité.

Seillant a dit des choses très intéressantes dans l'interview qui a été postée ici par Philippe. On peut aimer ou détester le personnage, il faut admettre qu'il sait de quoi il parle et contrairement à la plupart des acteurs de ce milieu... il est l'un des rares à posséder quelque talent de visionnaire. Si il remonte son équipe de jeunes d'ici un ou deux ans, et qu'il laisse tomber le pseudo-haut niveau... je serais le premier a le soutenir pour un tel projet.

mission n°1 : reconquérir le titre ... les titres même.
mission n°2 : reconquérir le ranking.

donc on met le paquet sur les résultats sans trop se préoccuper du reste ... on refera une génération champion quand l'avenir financier (donc euroleaguien) du club sera sûr.

ce qui me fait bien marrer, c'est que philippe, haut défenseur du titre alsacien de la all-us-team de 2005, se foutte de pau et de son équipe us ... tu te mets à faire du seillant là on dirait mon petit

seulement, on pourrait aussi commencer à savoir ce que l'on veut ...

pau joue avec des français en euroleague, on se fait torcher sévère et là, tout le monde crie au scandale de la honte que met pau sur le basket français ...
cette saison on joue avec 5 ricains comme un bon paquet d'équipes d'EL, on accroche sérieusement le barça, on tape Ulker (pardon, fenerbahçe) chez eux, dans une salle à ambiance de football, et on se fait encore critiquer ... peut-être que quand la sig fera pareil, on trouvera ça tout à fait normal, qui sait ...

pour être franc, je préfèrerai aussi une team avec 2-3 ricains maxi. mais bon, on a vu, par le passé, qu'à part avec des gros prospects, on ne peut y arriver ...
alors soyons un peu réalistes, on tente un pari en france, qui est d'essayer de briller un peu plus, du moins de paraitre un peu moins "cloche" face aux européens. attendons un peu avant de tirer des conclusions ...

Personnellement, la politique paloise me semble parfaitement logique et pertinente. L'essentiel est d'être compétitif, tout en respectant les réglements et les "quotas" autorisés. Comme l'EBPO est dans son droit, il n'y aucun souci.

De plus, à la SIG, on est bien placés pour savoir que c'est la combativité et l'esprit d'équipe qui permettent les résultats et qui cimentent la relation d'un public avec une équipe. La nationalité est, à mon sens, bien secondaire, si l'on s'arrête à cela. Les équipes dans lesquelles les supporters de la SIg se sont le plus reconnus doivent être les équipes des bonnes années VItoux (Jennings, Howard, White, Robinson, Forté, Cléante, Mc Curdy, Keita, Weissler, etc.) et l'équipe du titre (Jeanneau, Palmer, Nissim, kéré, Payne, les Greer, Fajardo, Mc Cord ou Perincic), qui avaient des résultats et qui montraient des qualités de coeur.

Mat a écrit:On a de grande chance de se retrouver avec un championnat de seconde zone avec des équipes qui joueront devant 1000 spectateurs... un fois qu'on aura détruit ce qui peut rester de l'identité d'un club.

Pas d'accord, l'identité d'un club c'est autre chose que la nationalité ou l'ancrage régional de ses joueurs. Pour prendre un exemple footeux: combien il y a-t-il de Lyonnais à l'OL? Est-ce que ca dérange le public? Pas le moins du monde (et c'est tant mieux).

Là où je te rejoins c'est sur la nécessité d'une certaine stabilité des effectifs.

Nix a écrit:mission n°1 : reconquérir le titre ... les titres même.
mission n°2 : reconquérir le ranking.

donc on met le paquet sur les résultats sans trop se préoccuper du reste ... on refera une génération champion quand l'avenir financier (donc euroleaguien) du club sera sûr.

ce qui me fait bien marrer, c'est que philippe, haut défenseur du titre alsacien de la all-us-team de 2005, se foutte de pau et de son équipe us ... tu te mets à faire du seillant là on dirait mon petit

seulement, on pourrait aussi commencer à savoir ce que l'on veut ...

pau joue avec des français en euroleague, on se fait torcher sévère et là, tout le monde crie au scandale de la honte que met pau sur le basket français ...
cette saison on joue avec 5 ricains comme un bon paquet d'équipes d'EL, on accroche sérieusement le barça, on tape Ulker (pardon, fenerbahçe) chez eux, dans une salle à ambiance de football, et on se fait encore critiquer ... peut-être que quand la sig fera pareil, on trouvera ça tout à fait normal, qui sait ...

pour être franc, je préfèrerai aussi une team avec 2-3 ricains maxi. mais bon, on a vu, par le passé, qu'à part avec des gros prospects, on ne peut y arriver ...
alors soyons un peu réalistes, on tente un pari en france, qui est d'essayer de briller un peu plus, du moins de paraitre un peu moins "cloche" face aux européens. attendons un peu avant de tirer des conclusions ...

la seule chose que je voulais souligner est le changement culturel complet chez les palois, eux les apotres de la formation, qui portaient cette idee comme un etendard, maintenant ils en sontcomme tout le monde a faire une equipe avec un cinq entierement us et les bons petits francais sur le banc.........