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Petite analyse de la SIG après 11 matchs

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Message  moi Sam 11 Nov - 17:16

Analyse de la SIG après 11 matchs.


Comme l’an passé, je m’attache à présenter une première analyse de la SIG après une dizaine de rencontres.

Généralités


Alors que la SIG avait réalisé une phase de préparation remarquable (9 victoires pour une seule défaite), force est de constater que le parcours de la SIG nous a, pour le moment, un peu déçu. Certes, le parcours en Coupe d’Europe est immaculé avec deux victoires en deux matchs. Mais nous avons joué probablement deux des plus faibles équipes de la poule. Le prochain match contre Ventspils sera autrement plus ardu, d’autant que l’équipe lettone reste sur une défaite à domicile face à Belgrade. En revanche, en championnat, à l’image de nos compagnons d’infortune (MSB et EBPO), la SIG peine avec un bilan négatif de trois victoires et de six défaites.

Ce bilan s’explique pour une bonne part par des facteurs bien identifiés au début de la saison : le profond renouvellement de l’effectif (9 nouveaux joueurs) a entraîné indéniablement des retards et un manque de vécu préjudiciable dans certains matchs ; d’autre part, les faiblesses intrinsèques de certains joueurs en défense (je vise notamment Cooper, Nissim ou Smith) ont été mises au jour très vite, à tel point que la SIG compte pour l’une des plus mauvaises défenses de pro A, comme on le verra dans la rubrique « statistiques collectives ». A ces facteurs prévisibles s’est ajouté un facteur inattendu : la blessure de Cooper, qui n’a pu prendre part aux quatre premières rencontres de la saison. L’absence d’un patron à la mène nous aura sans doute coûté quelques fins de match (Roanne, Paris, Besançon notamment).

Statistiques collectives


Le visage de la SIG 2006-07 est assez différent de celui de l’année passée. L’équipe de l’an passé était une équipe remarquable en défense, très consistante aux rebonds et à 2 pts intérieur. Ses principales faiblesses étaient les balles perdues, le pourcentage aux lancers et le pourcentage à 3 pts, ainsi qu’un certain manque de hiérarchie.

Cette année, les points forts et les points faibles sont différents. Commençons par les points forts :

1) Les points forts

- La SIG version 2006-07 est une équipe qui a été renforcée en attaque. Avec 79.4 pts par match, la SIG est actuellement la troisième meilleure attaque de pro A (ce qui était déjà le cas l’an passé, mais avec une moyenne un peu plus faible de 78.6 pts)
- A l’instar de l’an passé, la SIG est la meilleure équipe aux rebonds. Elle est 1ère au total de rebond avec 38.3 rbds/m, 3e aux rebonds offensifs avec 12.9 rbds off./m, 1ère aux rebonds défensifs avec 25.4 rbds déf/m et 1ère au différentiel avec + 7.5 rbds/m. Ce n’était pas gagné d’avance avec le départ des aspirateurs Wesson et Starosta, ainsi que de celui de très bons rebondeurs comme Palmer ou R. Greer. Mais la SIG a trouvé en Sanders un solide tâcheron dans ce domaine (7.8 prises). Les autres intérieurs font un bon job aussi (Claude à 4.8, John à 5.0, Dirk à 2.9), mais c’est surtout l’activité remarquable des ailiers qui est à souligner (Mike à 6.6 et Chuck à 4.0). Bref toute l’équipe est active dans ce secteur, ce qui en fait un indubitable point fort.
- Contrairement à l’an passé, la SIG est une bonne équipe au niveau de la gestion. Si elle fait moins de passes décisives que l’équipe de l’an passé (16.3 contre 17.9), elle perd en revanche moins de balles (13.3 contre 14.6). Elle se classe 5e au niveau des passes décisives et au niveau des balles perdues.
- Aux lancers, malgré un pourcentage somme toute moyen (72.0 %), meilleur néanmoins que celui de l’an passé (69%), la SIG fait figure de bon élève dans une pro A assez médiocre dans ce domaine (4e de pro A).
- Cet avantage aux lancers est fructifié par le fait que la SIG provoque beaucoup de fautes : 21.2 en moyenne (4e de pro A) – contre 21.1 l’an passé. Du coup, la SIG est 3e dans le secteur des lancers francs tentés.

2) Les points faibles

Tous les points faibles se résument à la défense.
- Alors que la SIG 2005-06 était la 3e meilleure défense de proA avec 71.0 pts encaissés/m, la SIG de cette saison se classe 16e avec 78.0 pts encaissés/m, soit 7 points de plus !
- On peut le voir également avec le nombre d’interceptions : la SIG interceptait 8.4 ballons et provoquait 13.5 balles perdues chez l’adversaire ; cette année, elle intercepte 5.3 ballons et provoque 10.7 balles perdues chez l’adversaire. Dans ces deux domaines, nous sommes derniers de proA !
- En matière d’adresse, la SIG est l’équipe la plus généreuse à 3 pts : les adversaires tirent à 39.0% de moyenne cette année. L’an passé, les équipes adverses tiraient à 31.5 % à 3pts. Là encore le différentiel est terrible (+ 7.5%). Il n’y a qu’à l’intérieur qu’on note un réel progrès, puisque les équipes adverses tirent à 48.8 % à 2pts (1er de proA) contre 51.8 l’an passé. Le rôle de la zone en défense est primordial pour comprendre ces chiffres.

3) Les points « normaux »

- La SIG est un peu meilleure à longue distance cette année. Avec 34.4 %, elle se situe dans la moyenne des équipes de proA (7e exactement).
- L’arrivée de Sanders devait densifier le secteur du contre à la SIG. Cela ne s’est pas vérifié dans les faits, puisque la SIG est même moins bonne dans ce secteur que l’an passé (1.6 contre 2.6 l’an passé). La SIG est 13e dans ce secteur.

Analyse du jeu de la SIG


Ayant peu vu de matchs (au total 4 : SIG-Pau et SIG-Nancy à la TV ; SIG-Udine et SIG-Le Havre en direct), mon analyse sera peut-être un peu pauvre. Néanmoins, je la crois enrichie des commentaires des différents journalistes ou intervenants des fora.
L’équipe 2005-06 était une équipe hargneuse en défense, qui pratiquait quasiment exclusivement l’individuelle en défense, compte tenu des fortes aptitudes individuelles dans ce domaine (Jeff, Linehan, Jeanneau, Stan ou Palmer). En attaque, le jeu reposait exclusivement sur la qualité de shoots extérieurs de Jeff, sur le jeu de pénétration de Ricardo et sur notre puissance intérieure, symbolisée par Starosta et Wesson.
Cette année, l’équipe a été un temps fortement déséquilibrée vers l’extérieur (Eidson, Smith, Nissim). Avec le retour de Cooper, les intérieurs ont eu beaucoup plus d’opportunités et l’on peut dire que, maintenant, la marque est bien répartie :
- 16.2 pts au poste 1,
- 36.2 pts aux postes 2 et 3,
- 31.6 pts pour les postes 4 et 5.
La SIG, en dépit de la qualité de ses shooteurs extérieurs, est l’une des équipes qui tirent le moins à 3 pts (18 tentés par match – 16e de pro A) : en conséquence, la SIG est une équipe qui joue beaucoup à l’intérieur, soit directement par l’intermédiaire de Marquis et de Sanders, soit indirectement par le jeu des pénétrations d’Eidson et de Smith. L’équipe joue à un tempo assez lent, du fait du rythme inhérent à Cooper. Mais quand Darrigand assure la mène, on note un très visible changement de tempo, qui profite à nos swingmen (Eidson, Nissim et Smith). Au poste bas, Sanders est tout à fait apte à user de son hook shot redoutable d’efficacité. Mais Marquis est le seul à jouer souvent dos au panier, où sa technique s’allie assez bien avec sa puissance.
Défensivement, Girard a pris acte du manque de « chien de garde défensif ». Dès lors, il laisse souvent de côté l’individuelle pour se consacrer à différentes zones (1-2-2, 2-3, 3-2, match-ups, etc.). D’où cette capacité de la SIG à cadenasser le rebond défensif et à limiter l’équipe adverse à 2pts, et cette liberté accordée par cette même SIG aux shooteurs adverses.
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Message  moi Sam 11 Nov - 17:16

Classement des MVPs strasbourgeois


Vos votes me permettent de dresser le premier classement des MVPs strasbourgeois, après dix sondages. Nous avons donc :
1) Chuck Eidson (5 fois MVPs)
2) Aerick Sanders (2 fois)
3) Claude Marquis, Dirk Mädrich, Lonnie Cooper, John Mc Cord (1 fois chacun dont un ex-aequo pour Claude Marquis et Dirk Mädrich)

Analyse individuelle


Je prendrai comme repère l’absence de Cooper, qui a révolutionné le jeu de certains éléments, comme on le verra.

4# : Lonnie Cooper :

10.2 pts/m, 40% à 2pts, 28 % à 3pts, 84% aux lancers, 5.2 pds, 1.4 rbds, 0.4 interceptions, 3.4 balles perdues en 30’ (7.2 d’évaluation)
[ULEB Cup : 9.5 pts à 36% à 2pts, 20% à 3pts, 100% aux lancers, 3 pds, 1.5 rbds, 0.5 ints, 2 bps en 28’ [5.5 de rating]
Lonnie a des stats encore pauvres. Son retour de blessure, sans doute prématuré, occasionne une irrégularité certaine chez lui. Il a de réelles difficultés à enchaîner deux bonnes rencontres. Il joue avec une lenteur évidente, qui ralentit le jeu strasbourgeois. Néanmoins, il faut souligner son aptitude à faire jouer les intérieurs, que l’on ressentira nettement en observant le rendement de Marquis. Il fait de bonnes passes (c’est le quatrième meilleur passeur du championnat). Il lui faut retrouver des sensations physiques, ce qui devrait lui permettre de retrouver son adresse et de limiter les balles perdues, secteurs dans lesquels il souffre actuellement.

5# : Gautier Darrigand :

(Avant le retour de Cooper) 6.2 pts à 60% à 2 pts, 25 % à 3 pts, 100% aux lancers, 2.8 pds, 1.8 rbds, 0.8 ints, 1.5 bps en 25’ (6.5 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 5.8 pts à 50% à 2 pts, 57% à 3 pts, 84% aux lancers, 1.6 pds, 1.0 rbds, 0.2 ints, 1.2 bps en 12’ (5.8 d’évaluation)
[ULEB Cup : 4.5 pts à 33 % à 2pts, 25% à 3 pts, 80% aux lancers, 1.5 pds, 0 rbds, 0 ints 0 bps en 15’ (rating de 3.5)]
Comme les stats le montrent, Gautier a gagné en efficacité avec le retour de Lonnie. En jouant deux fois moins, il fait quasiment les mêmes chiffres, tout en tirant avec de meilleurs pourcentages. On notera qu’il n’a pas encore perdu de ballons en ULEB Cup. Gautier s’affirme comme un très bon recrutement. Tel Jeanneau, il sait ce qu’il sait faire et ne dépasse pas son rôle. Il fait encore trop peu de passes décisives, mais il est adroit aux tirs, sait pratiquer un jeu de up-tempo qui sied particulièrement à nos joueurs mobiles. On a eu une bonne idée de le signer deux ans.

6# : Elson Mendy :

(Avant le retour de Cooper) 0.5 pts à 100%, 1.8 rbds, 0.5 pds, 0.5 bps en 5’ (2.2 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) il n’est plus entré en jeu.
[ULEB Cup : il n’a joué que 15 secondes à Wloclawek pour une ligne de stats vierges]
Avec le retour de Cooper, Elson a disparu de la rotation. Il avait fait une bonne pré-saison, mais le contexte difficile n’a pas favorisé son lancement. Espérons qu’avec une meilleure période, son éthique de travail et sa combativité lui fassent retrouver le terrain.

7# : Claude Marquis :

(Avant le retour de Cooper) 8.0 pts à 44%, 55% aux lancers, 4.0 rbds, 1.2 pds, 0.5 ints, 1.5 bps en 22’ (7.2 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 12.8 pts à 55%, 69% aux lancers, 5.4 rbds, 1.0 pds, 0.2 blks, 0.4 ints, 2.2 bps en 24’ (12.4 d’évaluation).
[ULEB Cup : 14.5 pts à 69%, 100% à 3pts, 50% aux lancers, 6.5 rbds, 0.5 blks, 0 pd, 0 int, 0 bp en 28’ (rating de 16)]
Il est l’indéniable gagnant du retour de Cooper. Il s’épanouit dans un rôle de finisseur près du cercle, où il peut faire parler sa puissance physique et une technique plus aboutie qu’il n’y paraît. Toutefois, il doit progresser au niveau de la passe et s’appliquer parfois davantage près du cercle. En défense, il fait des efforts évidents. En Uleb, il crève l’écran pour le moment avec deux très bons matchs. Après des débuts très moyens, il est une satisfaction du recrutement estival.

8# : Aerick Sanders :

(Avant le retour de Cooper) 11.0 pts à 70%, 68% aux lancers, 6.2 rbds, 0.2 pds, 0.2 ints, 1.2 bps en 26’ (13.8 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 11.8 pts à 67%, 52% aux lancers, 9.0 rbds, 1.4 blks, 1.0 pds, 1.0 ints, 0.8 bps en 30’ (19.4 d’évaluation).
[ULEB Cup : 9.5 pts à 67%, 60% aux lancers, 6 rbds, 2 blks, 1 pd, 0.5 bps en 29’ (rating de 13.5)]
Auteur de deux matchs de titan face à la SIG avec Izmir, puis auteur d’une saison morne à Huelva en LEB, Sanders n’offrait pas d’assurances quant à son niveau de jeu. Force est de constater qu’il a largement fait étalage de ses talents. Il n’est ni physique, ni technique, ni spécialement athlétique. Mais il a une intelligence de jeu remarquable (10e évaluation du championnat), privilégiant l’efficacité (c’est le joueur le plus adroit du championnat) et il s’acquitte avec brio du sale boulot de l’équipe. Sa présence permet à Marquis de s’adonner à l’attaque. Car Sanders est partout : il est présent aux rebonds (6e rebondeur du championnat), domaine dans lequel il peut être gargantuesque (13 contre Roanne, 17 contre Nancy, 10 contre Cholet, 11 contre le Havre). On peut noter que son évaluation a connu un bond significatif avec le retour de Cooper. Une très grosse satisfaction du recrutement.

9# : Mike Smih :

(Avant le retour de Cooper) 11.5 pts à 68% à 2pts, 32% à 3 pts, 50% aux lancers, 7.0 rbds, 2.8 pds, 2.8 bps en 32’ (13.0 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 9.6 pts à 50% à 2pts, 32% à 3pts, 74% aux lancers, 6.2 rbds, 2.0 pds, 1.0 ints, 2.2 bps en 28’ (11.2 d’évaluation).
[ULEB Cup : 7 pts à 33%, 33% à 3pts, 1 rbd, 2 pds, 1 blk, 0.5 ints, 2.5 bps en 20’ (rating de 2.5)]
Le cas Smith est plus épineux. Mike a été l’auteur d’un bon début de championnat. Régulier en attaque et aux rebonds, il était l’un des leaders incontestés de l’équipe. Depuis le retour de Cooper, il est plus irrégulier. Il n’a toujours pas trouvé la mire à 3pts, sans doute brimé par le jeu très construit de Girard. En défense, il est en difficultés, même s’il s’est plutôt bien comporté en ULEB (en attaque, en revanche, il n’a pas encore passé le cap comme le montrent ses stats). Il doit se faire violence en défense et conserver un niveau acceptable. Toutefois, il faut souligner son très grand investissement aux rebonds, qui dépanne très souvent nos intérieurs. Bref on attend de lui plus de constance et d’intensité en défense, et davantage d’efficacité dans le shoot extérieur.

10# : Sacha Giffa :

toujours blessé, il n’a pris part à un seul match cette année.

11# : Afik Nissim :

(Avant le retour de Cooper) 13.2 pts à 35% à 2pts, 45% à 3Pts, 80% aux lancers, 3.5 pds, 1.8 rbds, 0.5 ints, 2.8 bps en 24’ (9.5 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 7.0 pts à 47% à 2pts, 33% à 3pts, 100% aux lancers, 1.0 rbds, 0.4 pds, 1.0 bps en 17’ (3.8 d’évaluation).
[ULEB Cup : 5 pts à 60%, 0% à 3pts, 100% aux lancers, 1.5 pds, 1 rbd, 1 int, 0.5 bps en 12’ (rating de 6.5)]
S’il en est qui a souffert du retour de Cooper, c’est bien Afik. En l’absence de Lonnie il a évolué en meneur, où il a été plutôt bon à la passe mais dispendieux en matière de balles perdues. Il était également très présent en attaque. Depuis lors, il est plus discret et beaucoup plus unidimensionnel. En ULEB Cup, il n’a toujours pas mis de trois points. Ses largesses défensives ont considérablement fait diminuer son temps de jeu. Auteur d’une bonne partie à Wloclawek, on peut espérer qu’il va retrouver de l’agressivité des deux côtés du terrain.

12# : John Mc Cord :

(Avant le retour de Cooper) 4.8 pts à 38%, 53% aux lancers, 6.2 rbds, 1.8 pds, 0.2 blks, 0.5 ints, 0.5 bps en 22’ (9.0 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) : 5.4 pts à 66%, 50% aux lancers, 4.0 rbds, 1.2 pds, 0.2 blks, 0.4 ints, 0.6 bps en 20’ (8.8 d’évaluation).
[ULEB Cup : 8 pts à 60%, 80% aux lancers, 4 rbds, 1 pds, 1.5 ints, 1 bps en 24’ (rating de 12)]
Le bon soldat John est toujours fidèle au poste. Peu en vue offensivement en l’absence de Cooper, il s’est rabattu, comme à son habitude, sur les tâches ingrates. Depuis le retour de Cooper, il a retrouvé son efficacité. Son expérience de l’Euroligue lui a permis de très bien démarrer l’ULEB Cup, où il est l’un des éléments moteurs. Sa combativité et son aptitude à défendre tant à l’intérieur qu’à l’extérieur sont autant d’atout pour la SIG, qui peine à défendre sur les petits. Le Capitaine montre la voie, mais on aimerait le voir plus offensif.

13# : Chuck Eidson :

(Avant le retour de Cooper) 17.5 pts à 50% à 2pts, 53% à 3pts, 76% aux lancers, 2.8 rbds, 3.5 pds, 2.0 ints, 2.2 bps en 31’ (16.8 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 13.8 pts à 48%, 16% à 3pts, 84% aux lancers, 5.0 rbds, 3.0 pds, 0.6 blks, 2.2 ints, 1.0 bps en 30’ (16.4 d’évaluation).
[ULEB Cup : 18 pts à 55% à 2pts, 50% à 3pts, 85% aux lancers, 10 rbds, 3.5 pds, 1int, 2.5 bps en 28’ (rating de 27.5)]
Chuck a été quasiment irréprochable depuis le début de la saison. Appelé à remplacer Ricardo qui aura effectué un an et demi remarquable avant de s’éteindre en fin de saison, il a su répondre présent. Leader offensif de la SIG, il a diversifié ses apports depuis le retour de Cooper, en étant plus présent aux rebonds notamment. Présent dans tous les secteurs, il est de plus en plus efficace, sauf à 3 pts où son pourcentage a singulièrement baissé. Avec John, il est a été capable d’élever encore son niveau de jeu avec l’ULEB Cup. Une vraie bonne pioche. De plus Chuck est animé d’une rage de vaincre et d’un état d’esprit exemplaires. Et il défend plutôt bien. On souhaite que la SIG fasse des efforts pour le conserver, ainsi que Sanders. Pas évident s’il continue comme cela !

14# : Jason Bach :

il n’a évolué que pour des miettes de match.

15# : Dirk Mädrich :

(Avant le retour de Cooper) 3.8 pts à 42% à 2pts, 25% à 3pts, 41% aux lancers, 4.0 rbds, 1.0 pds, 0.2 ints, 0.8 bps en 13’ (5.5 d’évaluation).
(Depuis le retour de Cooper) 5.0 pts à 46 % à 2pts, 40% à 3pts, 63% aux lancers, 2.0 rbds, 0.2 pds, 0.2 bps en 9’ (4.2 d’évaluation).
[ULEB Cup : 7 pts à 80% à 2pts, 25 % à 3pts, 75% aux lancers, 1.5 rbds, 0.5 blks, 0.5 ints, 0bp en 17’ (rating de 5.5)]
Le grand Dirk a vu son apport offensif augmenter avec le retour de Cooper. Mais il s’est surtout distingué en ULEB Cup, où il souffre moins de l’arbitrage et où son physique est intéressant. Efficace sous le cercle, beaucoup plus technique qu’on ne le croit, Dirk s’écarte peut-être un peu trop. Formidable de combativité, à défaut d’être un bon défenseur lui-même, il est l’un des catalyseurs de l’équipe. Un recrutement intelligent et assez judicieux.

16# : Boudji Yaici :

comme son compère Bach, il n’a joué que des bribes de match.

Voilà une analyse assez rapide. Je tâcherai d’en faire une nouvelle d’ici deux mois, avant de mesurer l’évolution de l’équipe en général et des joueurs en particulier.

Le débat est à présent ouvert. Avez-vous des observations à me faire ? Des objections à soulever ? Des ajouts ? Je suis parfaitement ouvert à la critique, positive ou négative, d’ailleurs.


Dernière édition par le Dim 12 Nov - 11:10, édité 1 fois
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Message  Namele Sam 11 Nov - 21:59

Pour ma part, la critique n e sera que positive, je salue ta très bonne initiative, et la très bonne forme de "l'article".
Le contenu me paraît très juste, tu as de plus une analyse complète de chaque joueur, c'est très bien.
Il manquerait plus que......... scratch ....quand j'aurai trouvé le manque, je te ferai signe big smile geek
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