ProA, 11e j. : MSB (5-6) 63-55 SIG (4-7): défaite...

c'est l'attaque qui ou il y a eu le plus de problème aujourd'hui
la SIG n'arrive pas a trouver son équilibre soit la défense soit l'attaque pas pour le moment on a pas encore vu les deux ensemble.

Cooper n'a pas été trop mauvais ce soir: 6 pts à 3/6 à 2pts, et 0/2 à 3pts, 4 pds, 3 rbds, 1 blk pou 1 seule balle perdue. Compte tenu de son élongation, c'est une belle perf, d'autant que Wheeler ne fait guère mieux (7 pts à 2/7, 4 pds). En revanche, c'est le duel Bokolo/Darrigand qui nous est préjudiciable. Le Bok a beaucoup provoqué de fautes (7), tout en étant complet (9 pts, 5 rbds, 6 pds). Gauthier a été insignifiant avec 1pt, 1pd.

IL VA PAS BIEN GAUTHIER EN SE MOMENT

je pense qu'il va y avoir du mouvement au niveau de l'équipe durant les jours ou semaines a venir (Smith)

Smith non plus... pas bien du tout...

SMITH et le pire ce soir s il avait rentre 2 ou 3 trois tir sa aurrait pu changer la donne

C'est pas possible de perdre ce soir je comprends pas...on avait tout de notre côté...

non pas tous il manquer la reussite c tous c la dur loi du sport helas

es ce que le site de la lnb deug chez tous le monde ou juste chez moi j ai pas les autres resultas de la soiree

c'est chez tout le monde

C'est pour tout le monde pareil.

C'est vraiment dommage pour ce soir. Le manque de réussite nous plombe, c'est notre plus mauvais score d'attaque de la saison, tout en étant notre meilleure perf défensive.

ok merci

oui c sur les exterieurs netait pas au rendez vous non plus donnage il faut espere que pau ne gagne pas a paris

nancy a fait un carton ils ont gagner 42 a 73

score final htv 55 nancy 91

La confrontation entre les deux derniers champions de France a tourné à l'avantage du tenant du titre manceau hier soir à Antarès (63-55). Les Sarthois ont remporté le duel physique et mis fin à la série de trois victoires des Alsaciens.




Le Mans - Strasbourg. Le tenant du titre 2006 contre le champion de France 2005. L'affiche proposée hier à Antarès avait pour ainsi dire de la gueule. Comme des allures de match de boxe entre deux poids lourds qui présentaient d'ailleurs un visage quasi identique avant cette rencontre.
Souverain sur les rings européens où Manceaux et Strasbourgeois réalisent un parcours plus qu'honorable. Boursouflé en championnat à force d'encaisser les coups de challengers toujours plus effrontés. Depuis hier, le visage des Strasbourgeois s'est orné d'un septième coquard.

« Cette équipe a détruit notre jeu sur les duels »

« On savait que gagner ici aurait été un formidable joker, dit Éric Girard après-coup(s). On les disait fatigués après leur défaite en Euroligue. Mais ces joueurs sont de formidables compétiteurs et sont capables de rebondir très vite ». « On craignait le contrecoup moral et physique du match de jeudi, enchaîne Vincent Collet, le coach du MSB. On est allé chercher cette victoire au courage, à la force mentale ».
Dans cette explication entre champions, ou les deux combattants se sont longtemps rendus coup pour coup, les Strasbourgeois ont courbé l'échine physiquement. « Cette équipe a détruit notre jeu sur les duels, sur qualités physiques de ses individualités », décrypte Éric Girard. Même Chuck Eidson a tiré la langue face à Kenny Gregory. « Il est tombé sur plus athlétique que lui, peut-être sur le joueur le plus athlétique du championnat, dit Girard. Et il n'y avait personne pour compenser ».

« On avait du mal à scorer, quel que soit l'endroit »

Plus que tout, Vincent Collet redoutait lui le potentiel offensif des visiteurs, troisième attaque de Pro A (80 pts de moyenne), juste derrière Roanne et Nancy.
En contenant les Strasbourgeois à 55 points, le coach sarthois pouvait être plus que satisfait de ses troupes : « On a consenti beaucoup de choses pour que Nissim et Cooper n'aient pas de shoots ouverts ».
« On avait du mal à scorer quel que soit l'endroit », admet son homologue strasbourgeois. Au point que c'est Dirk Mädrich qui tenta le plus de shoots primés hier. Obligés de se coltiner la défense demi-terrain mancelle une bonne partie du match - et perdant 16 ballons dans l'histoire -, contraints de prendre des tirs difficiles, les Strasbourgeois finissaient à 37% d'adresse (dont un peu glorieux 2/17 en périphérie).

Dominatrice au rebond

Alors certes, tout n'a pas été négatif. La SIG, première équipe de ProA au rebond (38,4 prises/match avant ce déplacement), a une nouvelle fois dominé ce secteur. « On avait peut-être les cannes un peu dures », sourit Collet. Et les Alsaciens ont confirmé leurs progrès en défense, même si les drives des arrières adverses, et notamment de Bokolo, les ont encore fait souffrir. « On n'a pas pris une volée dans une salle où l'Olympiakos a été un temps à -14. Les tenir à 63 points, ce n'est pas trop mal », dit Éric Girard.
Les Strasbourgeois devront maintenant se relever. Et vite. Le déplacement à Belgrade mardi s'apparente déjà à un nouveau combat de poids lourds.

Régis Schneider



COOPER. - 33'30" de temps de jeu ; 6 pts ; 3/8 aux tirs (38 %) dont 0/2 à trois points ; 3 rebonds, 4 passes décisives, 1 balle perdue, 3 fautes. Évaluation : 8.
Magistralement contré par Gregory en début de match, le meneur de la SIG n'a jamais vraiment pesé sur les débats. Dans un match aussi physique, il en a manqué précisément.

DARRIGAND. - 10'45" de tps de jeu ; 1 pt ; 0/2 aux tirs (0 %) dont 0/1 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 1 pd, 1 bp. Eval : -2.
En dedans depuis deux rencontres, Darrigand a fini une nouvelle fois avec une évaluation négative. « Gauthier traverse une mauvaise passe », observe son coach. On n'aurait pas dit mieux.

MARQUIS. - 26'45" de tps de jeu ; 10 pts ; 5/7 aux tirs (71 %) ; 0 LF sur 1, 5 rbds, 1 pd, 4 bp, 3 ftes. Eval : 9.
Le Guyanais a réussi un excellent début de match (trois rebonds en 5'), prenant souvent le meilleur sur Nicevic, pourtant un sacré client. Avant, lui aussi, de baisser de pied en fin de rencontre.

SANDERS. - 29' de tps de jeu ; 8 pts ; 4/11 aux tirs (36 %) ; 0 LF sur 1, 10 rbds, 3 bp, 3 ftes. Eval : 8.
Joueur le plus adroit de Pro A (67,65% de réussite) avant ce match, Sanders a vu sa moyenne chuter de façon spectaculaire hier, preuve supplémentaire s'il en fallait de l'intensité défensive mancelle. Il termine quand même meilleur rebondeur de la partie.

SMITH. - 16'45" de tps de jeu ; 0 pts ; 0/5 aux tirs (0 %) dont 0/4 à 3 pts ; 3 rbds, 1 pd, 2 bp, 1 fte. Eval : -3.
Zéro pointé pour la gâchette de la SIG ! A la pause déjà, Smith avait rendu un peu reluisant 0/4 aux shoots. Son apport ayant par ailleurs été quasi inexistant, ce match aussi est à oublier. Ça commence à en faire beaucoup...

NISSIM. - 29'15" de tps de jeu ; 9 pts ; 3/8 aux tirs (38 %) dont 1/3 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbd, 3 pd, 4 bp, 3 ftes. Eval : 4.
« Il peut renverser un match à lui tout seul en quelques coups de patte », redoutait Vincent Collet. Bien ciblé par les Sarthois, Nissim devait attendre la 18e' pour inscrire ses premiers points et ne fut jamais en mesure, justement, de renverser la vapeur.

McCORD. - 8' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %) ; 3 rbds. Eval : 3.
La SIG aurait eu bien besoin de ses qualités athlétiques hier. En délicatesse avec sa cheville, McCord a attendu la 25e' pour faire son apparition. « Il a donné son corps à l'équipe », admire Girard. Au courage, il a pris ses rebonds sur une jambe avant de demander à sortir.

EIDSON. - 29'45" de tps de jeu ; 11 pts ; 3/7 aux tirs (43 %) dont 0/1 à 3 pts ; 5 LF sur 5, 6 rbds, 1 pd, 1 bp, 4 ftes. Eval : 13.
S'il émarge, comme toujours, dans toutes les catégories statistiques, Eidson est apparu plus effacé. La faute à un certain Kenny Gregory. Et quand son ailier ne brille pas de mille feux, la SIG n'a pas beaucoup de solutions de rechange.

MADRICH. - 16'15" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/9 aux tirs (33 %) dont 1/6 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 7 rbds, 3 ftes. Eval : 9.
Il a réussi le premier de ses shoots primés, mais manqué ses cinq ( !) suivants. Avec sept rebonds en un peu plus d'un quart d'heure, Mädrich a tout de même été une bonne satisfaction.

R. Sch.



Antarès. - 3600 spectateurs. Arbitres : MM. Gasperin, Maestre et Roman. Quart-temps : 22-19, 16-11 (mi-temps : 38-30), 13-16, 12-9.

- LE MANS : 26 paniers sur 55 tirs (47 %), dont 4 sur 19 à trois points (21 %), 7 LF sur 16 (44 %), 30 rebonds (Gregory et Campbell 6) dont 8 offensifs (Campbell 3), 6 interceptions, 16 passes décisives (Bokolo 6), 9 balles perdues, 20 fautes. Wheeler 7, Amagou, Campbell 13, Gregory 14, Nicevic 7, puis Batum 7, Bokolo 9, Adjiwanou 6.

- SIG : 22 paniers sur 60 tirs (37 %), dont 2 sur 17 à trois points (12 %), 9 LF sur 13 (69 %), 42 rebonds (Sanders 10), dont 17 offensifs (Sanders 7), 2 interceptions, 11 passes décisives, 16 balles perdues, 22 fautes. Cooper 6, Nissim 9, Eidson 11, Sanders 8, Marquis 10, puis Darrigand 1, Smith 0, McCord 2, Mädrich 8.

Sanders est à la récupération et au dunk (0-2). Cinq points de rang de Wheeler lancent le MSB (7-6, 3e'). Les deux équipes se répondent du tac au tac. Mädrich marque derrière l'arc, d'un shoot peu académique (15-17, 8e').
Fin du 1er quart-temps : 22-19.

Le MSB se détache une première fois (29-21, 14e'). Sanders et Eidson rectifient le tir. Bokolo (5 fautes provoquées dans le 2e quart) empoisonne la vie des Alsaciens. Campbell marque en provoquant la faute de Marquis (36-26, 18e'). Nissim débloque enfin son compteur. Smith, lui, échoue pour la quatrième fois. Les Strasbourgeois n'ont inscrit que quatre paniers en 10' !
Mi-temps : 38-30.

Gregory et Campbell provoquent quatre fautes en une minute ! Le MSB fait la course en tête (43-34, 23e'). Nissim et Eidson rapprochent la SIG (43-39, 24e', puis 47-43, 27e'). Bokolo manque quatre lancers francs, Smith son 5e tir. McCord, sur une jambe, fait ce qu'il peut. Les Alsaciens grignotent leur retard, mais Campbell, au buzzer, donne un peu d'air aux champions sortants.
Fin du 3e quart-temps : 51-46.

Batum score à 6,25 m (54-46, 32e'). Eidson et Marquis orchestrent la riposte (54-50, 33e'). Sanders se bat. Gregory fait admirer sa détente : rebond offensif et panier pour l'ailier manceau (61-52, 37e'). Batum (7 pts dans le dernier quart) scelle le sort du match.
Fin du match : 63-55.

R. Sch.

(www.dna.fr)

moi a écrit:C'est pour tout le monde pareil.

C'est vraiment dommage pour ce soir. Le manque de réussite nous plombe, c'est notre plus mauvais score d'attaque de la saison, tout en étant notre meilleure perf défensive.

Moui... En l'occurence (et comme souvent), le "manque de réussite" est une manière pudique de dire que la défense adverse nous a complètement cadenassés.

Cela ne m'étonne pas trop au vu de ce que propose Le Mans depuis quelques matchs. Il est plus inquiétant de voir que c'est la SIG qui a fini par plier physiquement, malgré le match d'euroligue du Mans deux jours avant.

Il st urgent que Cooper, Darrigand, McCord récupèrent tous leurs moyens. Cooper a encore trop joué, je trouve; D'accord, il n'yavait personne pour le relayer, mais s'il se blesse, on est de nouveau mal; et cela vaut aussi pour Chuck, qui joue beaucoup...
Peut-être faire jouer davantage nos espoirs, qui ne sont pas ridicules quand ils ont la balle.

En dépit d'un bel effort défensif, la SIG a marqué le pas au Mans. Un shooteur en berne, des leaderships qui tardent à être assumés : les raisons de la défaite sont identifiées. Aux Strasbourgeois d'en tenir compte pour retrouver le sens de la marche.


Il y avait, sur le parquet d'Antarès samedi, une concentration assez impressionnante de champions de France au centimètre carré. Les basketteurs du MSB et de la SIG donc, mais aussi les danseurs hip hop aperçus à la mi-temps de la rencontre et qui défendront les chances tricolores dans cette discipline lors des prochains Mondiaux à Séoul. Ce qui, soit dit en passant, n'est pas immérité au vu de la prestation des « B-Boys » sarthois.

Une zone qui a gêné le MSB aux entournures

Les Strasbourgeois, eux, ont marqué le pas après leurs trois succès de rang. Chutant contre une équipe plus athlétique. Le Mans, c'est tonique et explosif, à l'image de l'ailier Kenny Gregory, concentré d'adrénaline pure, de Yannick Bokolo, insaisissable avant-hier, ou de Nicolas Batum dont les 2,20m d'envergure ont sévèrement bâché les 2,16m - d'envergure toujours - d'Aerick Sanders. « Le Mans aujourd'hui est tout simplement une meilleure équipe que nous », commente Éric Girard. Pas besoin de se creuser la tête pour chercher de savantes explications, celle-ci paraît effectivement la plus synthétique.
Pour autant, la SIG n'a pas été ridicule. Loin de là. Une nouvelle fois dominatrice au rebond (42 prises à 30), elle s'est aussi fait violence en défense, sa zone 1-3-1 déployée en début de seconde période gênant le MSB aux entournures. Rien à redire donc à ce niveau-là. « Ils ont été vaillants en face », soulignait à juste titre Vincent Collet, le coach sarthois au coup de sifflet final. Battu, mais pas abattu, Éric Girard l'a répété nuitamment à ses joueurs sur le tarmac de l'aéroport, les Alsaciens étant rentrés en avion privé à l'issue de la rencontre afin de ménager les organismes : « Défensivement, on fait le match qu'il fallait ».
Samedi, c'est l'étincelle en attaque qui a manqué. « Ça se joue sur trois paniers, remarque le coach de la SIG. Quand on voit notre adresse à trois points (Ndlr : 2/17), on peut avoir des regrets. On aurait dû développer un jeu offensif avec plus de percussion, en reculant moins et avec plus de qualité de shoot ». Les arrières strasbourgeois ayant été sevrés d'espaces, Mike Smith était tout naturellement désigné pour voler, ou au moins accourir, à leur rescousse.
Mais celui qui fut il y a peu encore un serial shooteur se goinfrant de ballons a semblé totalement perdu, rendant une copie vierge de points (0/5 aux tirs, 4/18 lors des trois derniers matches) et refusant, une fois encore, de prendre des shoots ouverts. Son entraîneur peine à comprendre : « On l'encourage pourtant en ce sens. Peut-être qu'il a du mal à passer de son statut de joueur vedette dans un club à celui de joueur devant partager son temps de jeu ». Smith n'en garde pas moins la confiance de son coach et devrait même être relancé dès demain à Belgrade. A lui de saisir cette - nouvelle - occasion de se refaire.

« D'autres doivent prendre le relais »

Le cas de l'ailier américain pose plus largement la question du leadership de certains, trop souvent en deçà de leur rendement escompté. « Si eux au moins avaient été à un niveau minimum, on pouvait prendre le match ». Le jeu de la SIG repose en grande partie sur les larges épaules des irréprochables Eidson, Marquis ou Sanders pour ne citer qu'eux. Mais à trop tirer sur la corde... « On peut se faire du souci quand on voit leur dépense d'énergie. D'autres doivent absolument prendre le relais », martèle Éric Girard.
La défaite de ce week-end face aux Tangos doit donc servir dès demain en coupe ULEB. Aux Strasbourgeois d'en finir avec la valse-hésitation au moment de shooter, de retrouver le sens de la marche en attaque et ne plus jouer les dérobées lorsqu'il s'agit de prendre ses responsabilités. Au basket, l'excellence a un prix. En breakdance aussi d'ailleurs. Mais ceci est une autre histoire.

Régis Schneider

(www.dna.fr)