Les filles de la SIG

Je sais qu'en ces moments difficiles et tendus chez les pros ce n'est pas le sujet de préoccupation majeur, mais on peut quand même féliciter les filles de la SIG pour leur nouvelle qualification pour la finale du trophée coupe de France (la troisième d'affilée je crois). De plus après leur première place de saison régulière de NF2, elles vont affronter Nice en play-offs d'accession à la NF1 les 3 et 10 mai prochains. Et pour la petite histoire, la LNB et la FFBB c'est un peu le même combat, car le premier ne monte pas automatiquement, et c'est la première année que c'est le cas. Espèrons qu'elles passeront au-dessus de ce point de règlement...
En tout cas bravo pour ce petit exploit.

Effectivement, je ne sais pas à quel point les sections "pros" et "amateurs" sont liées, mais n'est-on pas là pour parler basket ?
Un mot de félicitations aux joueuses et à tout le groupe qui s'occupe de l'équipe, car arriver à refaire le coup d'une qualification pour la finale plusieurs fois de suite, ça n'arrive que lorsque tout le monde se donne à fond pour un même objectif
Esperons que celà marche un peu mieux que les dernières fois

Fraichement promu en Ligue Féminine 1(PRO B) cette saison, dotée du plus petit budget de la division, avec un effectif quasi inchangé et composée uniquement de françaises, la SIG féminine vient de se qualifier pour le final four qui aura lieu à Limoges.



Limoges est assuré de monter au titre de sa première place de saison régulière, il faut donc que la SIG conserve sa 2ème place actuelle à 2 journées de la fin et passe la demi-finale pour monter dans l'élite. Phénoménal alors que tout le monde s'accordaient pour annonçer une saison et un maintien très difficile.

Pour découvrir l'équipe
http://www.alsatic.com/visio.php?emission=20&date=06/04/2009

Dernier match de la saison à domicile ce samedi face à Colomiers au Hall de la Sig à Illkirch.

Il serait sympa, si elles montent dans l'élite d'organiser de grandes soirées basket au Rhénus, Espoirs, féminines, masculins.

Exceptionnel ce que réalise cette équipe d'année en année !

L'Alsace du 02 mai 2009

NF1 Ligue en vue pour la SIG

Qualifiée pour le final four, la SIG veut, pour son dernier match à Illkirch ce soir (20 h), assurer sa 2 e place face à Colomiers. Une montée en Ligue est déjà en jeu.
Dirigeants, entraîneur, joueuses, supporters : tous en rêvent, mais n’en parlent guère. À 2 journées du terme d’une saison exceptionnelle, on se prend à rêver de soirées grandioses au Rhénus. SIG - Bourges de Ligue féminine en lever de rideau d’un SIG-Nancy de Pro A masculine : quel pied ce serait !
Mais pour matérialiser ce rêve, les Illkirchoises doivent d’abord rejoindre l’élite, elles qui n’évoluaient l’an passé qu’au 3 e échelon. 2 es de NF1, les joueuses de Philippe Breitenbucher sont toutes proches d’un fantastique doublé — deux montées successives — avec le plus petit budget de la division (170 000 €), bien loin par exemple des mastodontes Toulouse et Nice, aux budgets quatre fois supérieurs. Mais alors que de nombreux « gros » ont calé, les Bas-Rhinoises carburent au Super.
En cas de victoire ce soir (20 h) dans son hall face à Colomiers, déjà relégué en NF2, la SIG se rapprocherait à grands pas de la Ligue. Limoges, 1 er, est déjà assuré de sa promotion, le 2 e ticket étant réservé au lauréat du final four (ou au finaliste, si Limoges est sacré à domicile mi-mai). Mais en cas de défections massives en Ligue — en raison de nombreux soucis financiers -, le 3 e ou le 4 e du final four, voire le 2 e de la saison régulière, pourrait être convié à l’étage supérieur. La SIG se pose donc en candidat naturel.
Mais en Alsace, la raison a pris le pas sur la passion. Alors que son équipe peut enquiller une 7 e victoire consécutive — la 13 e en 14 matches — sans Caroline Nestor, Marie-Noémie Privet et Jessica De Amorim toujours blessées, le président Luc Pfister, synchro avec son entraîneur, se veut prudent. « Notre objectif était de prouver notre crédibilité en NF1. Maintenant, il faut compter sur nous. Monter en Ligue n’est qu’un problème financier. Nous voulons garder notre identité et ne pas vendre notre âme, ni notre état d’esprit. Pour l’instant, il n’y a aucune certitude, mais au jour d’aujourd’hui, la Ligue est difficilement envisageable. Sauf si des collectivités trouvaient notre projet porteur et nous aidaient. »
Auparavant, Philippe Breitenbucher veut conquérir un nouveau Graal. « D’abord assurer notre 2 e place en faisant une belle fête ce soir. Ensuite être champions de France. Nous profitons au maximum de ce qui nous arrive. Le temps de la réflexion viendra après. »

Romain Schué

DNA du 04 mai 2009

La SIG termine en beauté

SIG - COLOMIERS 86-64.

- Dans une salle comble, les filles de la SIG n'ont pas raté leur dernière sortie à domicile en s'imposant assez aisément grâce à une bonne deuxième mi-temps et à une Allison Vernerey exceptionnelle (lire encadré).
Le panier de Donnez, dès la 1re de jeu, sera l'unique fois où les Columérines ont mené à la marque. Très vite, Sendner et Vernerey rentrent dans le vif du sujet et prennent la mesure de leurs adversaires directs : 8-2 (3e'). Dommage que la SIG laisse des points sur la ligne des lancers francs (2/7). Les Illkirchoises terminent à l'arraché cette fin de quart-temps, malgré la belle série de Konaté (21-19).
Dans le deuxième quart-temps, Colomiers fait de la résistance. Un tir de Mason met les deux équipes à égalité (23-23, 11e'). Face à Hippolyte et Cesnaviciuté (2,03 m), les locales souffrent énormément au rebond (13 contre 28 avant la pause). Un tir primé de Nussbaumer, puis la rentrée de Vernerey, donne un nouvel élan aux Alsaciennes (32-26, 14e').
Le tir bonifié de Perotto ramène une nouvelle fois les visiteuses sur les talons de la SIG : 36-33 (16e'). Deux incursions successives de Fischbach avant la pause, mettent les Bas-Rhinoises à l'abri d'un retour des Haut-Garonnaises : 44-37 (20e').

47 points pour le duo Sendner - Vernerey

De retour sur le parquet, la SIG s'appuie toujours sur son duo intérieur très efficace (47 pts sur la rencontre). Les extérieures Fischbach et Konaté se mettent au diapason. Rien de tel pour faire grimper l'écart : 62-41 (26e'). Colomiers commence à accuser le coup et s'en remet à Hippolyte et Donnez qui réduit la marque avec un shoot primé avant le dernier quart-temps (66-52, 30e').
Cinq minutes de «hourra basket» pour démarrer cette dernière période. D'un côté, la SIG qui recherche le k.o., d'un autre, Colomiers qui continue à résister : 70-58 (32e'). Les deux équipes enchaînent les pertes de balles et les tirs faciles manqués sous l'anneau et le score n'évolue plus (76-60, 37e'). Sous la baguette de sa capitaine Kopp et de ses passes millimétrées (6), les Illkirchoises terminent sèchement par un 10-4.
La dernière journée conduira la SIG à Charleville, actuel 5e et toujours en lice pour une place au Final Four. Les Illkirchoises tenteront de préserver leur 2e place au classement, avant de se rendre à Limoges pour les play-offs avec, en ligne de mire, le titre de championne de France de NF1.

JCG


Le chiffre

36.

- Comme l'évaluation d'Allison Vernerey samedi soir face à Colomiers. En inscrivant 28 points - meilleur total de cette 29e journée - et en prenant 11 rebonds, la grande intérieure illkirchoise a brillé de mille feux pour sa dernière apparition devant le public du hall de la SIG. Une performance d'autant plus remarquable qu'à la suite d'un choc avec Cesnaviciuté, à la 5e', Allison Vernerey a dû momentanément quitter le terrain le nez en sang et qu'elle est revenue en jeu après qu'une fracture ait été diagnostiquée !

L'Alsace du 09 mai 2009

SIG En pensant au Final Four

En clôture de NF1, les Illkirchoises se rendent à 20 h à Charleville pour défendre leur 2 e place et préparer les play-offs des 23 et 24 mai à Limoges.
Qui l’eût dit en début de saison ? Charleville-Mézières semblait alors un candidat naturel au Final Four de NF1 et la SIG, promue, un simple concurrent au maintien. Huit mois plus tard, alors que le rideau tombera ce soir, le choc entre les deux clubs, programmé à 20 h dans les Ardennes, ne recèle pas les données attendues.
Une SIG exemplaire – à tous points de vue — a assuré sa qualification pour le Final Four des 23 et 24 mai à Limoges. Elle y rencontrera Armentières en demi-finales. Seul ultime enjeu pour elle à Charleville : défendre une 2 e place que les Armentiéroises pourraient lui chiper en dominant dans le même temps Laveyron, contraint, lui, de l’emporter pour garder une chance de se sauver.
En face, les Carolos, 5 es, et leur phalange d’ex-Alsaciennes (Floriane Herrscher, Carine Contessi, Céline Fromholz et Amel Bouderra) sont en ballottage défavorable. Une victoire leur est indispensable, mais pas suffisante. Car si Toulouse, 4 e, écarte à domicile Voiron (à la lutte avec Laveyron pour le maintien), il validera son billet pour Limoges. Aux dépens d’une ASPTT Charleville qui visait pourtant la montée.
Les Ardennaises n’ont donc plus leur destin en main. Au contraire d’une SIG désormais mue par un nouvel objectif. « Le titre de champion », annonce l’entraîneur Philippe Breitenbucher. « Pour nous, c’est une belle récompense de pouvoir en avoir l’ambition après cette saison qui, quoi qu’il arrive, restera belle. Ce qui m’importe à Charleville, c’est de réussir un grand match, pour bien préparer les play-offs. Face à une grosse équipe venue gagner chez nous à l’aller (73-62) , mais qui a foiré un paquet de déplacements gérables – ce qui explique sa situation – ce sera difficile. »
D’autant qu’aux absences longue durée de Caroline Nestor (opérée du ménisque voici 15 jours et out jusqu’à la fin de saison) et Jessica de Amorim (suspicion de fracture de fatigue au pied) s’ajoute celle d’Allison Vernerey (opérée mercredi d’un nez cassé il y a une semaine contre Colomiers). En revanche, Marie-Noémie Privet, sur le carreau depuis près de trois mois pour une fracture de la main droite, revient. « Nous allons jouer sans pression, dans une configuration différente et une salle blindée face à une équipe obligée de gagner. C’est l’idéal pour se lâcher », a martelé le coach à ses joueuses cette semaine.

S.G.

L'Alsace du 11 mai 2009

La SIG battue mais pas abattue

Charleville-Mézières — SIG : 90-62. Quarts temps : 37-6, 18-18, 18-19, 17-19. 800 spectateurs
Charleville-Mézières : Yernaux, Contessi 7, Fromholz 12, Kusion 16, Cailleux 11, Constantin 2, A. Bouderra 10, Boonen 12, Herrscher 16, Herradas Martin 4.
SIG : Battaglia 2, Privet 4, Nussbaumer 4, Fischbach 20, Konaté 10, Nsoki 12, Boissinot, Kopp, Schmitt-Sendner 10, Schultz.

C’est finalement à la 3 e place que les filles de la SIG terminent leur première saison en NF1 avec, à la clé, une participation au Final Four les 23 et 24 mai à Limoges. La dernière rencontre du championnat s’est disputée à Charleville-Mézières, où les Alsaciennes ont enregistré une lourde défaite. L’enjeu était grand pour les Ardennaises qui, en cas de victoire, et de défaite des Toulousaines, obtenaient elles aussi leur ticket pour le Final Four. C’est donc surmotivées qu’elles ont accueilli des Alsaciennes privées d’Allison Vernerey, opérée suite à une fracture du nez lors du match contre Colomiers. Sur un petit nuage, les joueuses locales infligent dès les premières minutes un cuisant 21-0 à des Illkirchoises qui ne se remettront pas de ce quart temps catastrophique. Elles font pourtant jeu égal dans les quarts temps suivants, mais les Ardennaises, euphoriques, gèrent d’une main de maître leur avance. Aline Fischbach tire son épingle du jeu en s’appuyant sur une solide Darline Nsoki alors que le retour sur le parquet de Marie-Noémie Privet (blessée à la main pendant plusieurs mois) au cours de la seconde mi-temps est de bon augure pour la suite de l’aventure illkirchoise.


DNA du 11 mai 2009

La SIG corrigée

CHARLEVILLE - SIG 90-62.

- Pour le dernier match de la saison régulière, la SIG se rendait à Charleville. Les Ardennaises devaient l'emporter pour participer au Final Four et compter sur une défaite de Toulouse face à Voiron. Si les Carolos ont très largement survolé les débats, les Toulousaines, de leur côté, ont laminé Voiron (81-41). Charleville échoue donc aux portes des play-offs.
Déjà qualifiée, la SIG voulait faire bonne figure et préserver sa deuxième place. Les Illkirchoises ne s'attendaient sûrement pas à une telle humiliation. Tout s'est joué en quatre minutes, avec des « Flammes » qui allument de tous les côtés, servies par une adresse bien au-dessus de la moyenne. A ce rythme, la SIG a déjà la tête sous l'eau : 19-0 (4e') ! Il faut attendre la 5e' pour voir les premiers points visiteurs, par Nsoki sur lancers francs.
Les Alsaciennes, désemparées, ne savent pas comment aborder la défense ardennaise qui cadenasse à merveille les moindres espaces. Aux pertes de balles (11 dans ce quart-temps) s'ajoute une incroyable maladresse : 2 sur 13 aux tirs. Côté local, les huit joueuses entrées en jeu ont toutes alimenté la marque.
A 37-6 (10e'), c'est une grosse claque que les Illkirchoises viennent de prendre. La cause semble entendue. Orpheline de Vernerey, opérée du nez (cassé) la semaine passée, Sendner erre dans la raquette comme une âme en peine. Boonen, Herrscher ou Herradas, par des prises à deux, ne lui laisse pas le moindre pouce de terrain pour s'exprimer.
Fischbach, seule dans la tourmente, aligne une série de quatre tirs au-delà des 6,25 m qui empêche Charleville d'aggraver la marque. La blonde shooteuse totalise 14 des 18 points de son équipe dans ce quart-temps. Cela reste très insuffisant pour pouvoir inquiéter les Carolos (55-24, 20e').
De retour sur le parquet, la SIG ne se fait guère d'illusions sans pour autant lâcher l'affaire. Coach Breitenbucher procède à de multiples changements pour trouver la bonne alchimie. Rien ne se passe. Les locales conservent leur belle avance : 63-30 (25e'), puis 73-43 (30e'). La sortie de Boonen (32e'), provoquée par Privet dont c'était le retour, ne change rien à la donne. Charleville conserve avec brio l'avantage acquis dès les premières minutes du match.
Il est des soirs comme ça où rien ne fonctionne. Il reste à la SIG deux semaines pour se remettre dans le sens de la marche avant d'attaquer les play-offs.

JCG

Preview du Final Four de samedi prochain

http://www.basquetebol.org/Preview-du-Final-Four-de-NF1_a5461.html

Cinq clubs rétrogradés

Cinq équipes de Ligue Féminine de basket, dont l'Union Hainaut et Villeneuve d'Ascq, ont été rétrogradées ce vendredi en division inférieure par la commission de contrôle de gestion de la fédération à cause d'une situation financière alarmante. Les autres clubs concernés sont Calais et Reims, rétrogradés comme l'Union Hainaut et Villeneuve en NF1 (deuxième division), alors que Clermont est déclassé en Championnat régional. Ces décisions, susceptibles d'appel, frappent de plein fouet un championnat qui ne compte à l'heure actuelle que huit qualifiés pour la saison prochaine.

Source: lequipe

Est-ce que cela peut entrainer une montée des filles de la SIG ?

Je connais absolument pas le dossier, mais ca me parait assez logique que ces clubs soient remplacés par des clubs de N1...

Jack a écrit:Je connais absolument pas le dossier, mais ca me parait assez logique que ces clubs soient remplacés par des clubs de N1...

Sauf, que je crois qu'en cas de montée (sportive en tous cas) les filles de la SIG avaient déjà prévues de refuser cette montée (faute de moyens financiers pour l'Elite féminine). Mais peut-etre que je me trompe ou que les données ont changés !!

La Fédé peut aussi revoir le format de la LFB et n'inscrire que 10 ou 12 clubs au lieu de 14.

Ca fait bizarre de se dire qu'un club comme Union Hainaut (ex USVO) va disparaitre. Pareil pour Villeneuve d'Ascq qui a fait de bons résultats ces dernières années sous les ordres d'Abdou N'Diaye, qui a joué l'euroleague cette année, et qui ne sera pas en ligue l'année prochaine.

DNA du 23 mai 2009

Final Four de NF1 à Limoges : SIG - Armentières, aujourd'hui (17h30)

Aux portes du paradis

La SIG (Nationale 1 féminine) peut écrire, ce week-end, l'un des plus formidables chapitres de son histoire, déjà riche de quelques belles pages. A Limoges, les Illkirchoises briguent le titre de champion de France. Le rêve est là, à portée de main.
Elles ont pris place, hier vers 12h30, dans le bus pour Limoges, des rêves forcément plein la tête. Elles, ce sont Lucie, Marie-No, Claire, Aline, Aminata, Darline, Héloïse, Audrey, Allison, Pauline, Céline, Célia, Caro et Jessica. Quatorze filles formidables, les quatorze Illkirchoises qui ont fait de cette saison une immense tranche de bonheur appelée, quoi qu'il arrive, à rester dans les annales du club.

« Il reste quelque chose de grand à accomplir »

Le promu bas-rhinois, l'un des plus petits budgets de Nationale 1 féminine, a fait un joli pied de nez aux pronostics et conquis le droit de disputer le titre de champion de France à Beaublanc. « Il doit y avoir une grande fierté pour les filles et pour le club d'aller là-bas. Ces moments-là ne se produisent pas souvent dans une carrière. On a renversé des montagnes, déjoué tous les pièges qu'il fallait déjouer pour en arriver là. A présent, il reste quelque chose de grand à accomplir et on va essayer de l'accomplir », glisse Philippe Breitenbucher, coach comblé.
Épatante troisième de la saison régulière, la SIG n'a pas volé son sésame pour le tournoi final, tenant la dragée haute aux grosses écuries tout au long de ce championnat terriblement exigeant. « On s'était fixé des objectifs. A chaque fois que l'un d'entre eux était atteint, on s'en fixait un autre », explique le magicien alsacien. Jeune et inexpérimentée, son équipe a compensé par de l'orgueil et du caractère. Et elle n'a cessé d'étonner. « A partir de là, tu peux ambitionner beaucoup de choses », ajoute le coach.
La SIG n'est donc plus qu'à deux marches et 80 minutes d'une consécration suprême dans la mythique arène du CSP. « Celles qui ont vécu le titre (de Nationale 2, ndlr) l'an dernier savent ce que cela peut générer comme émotions, dit Philippe Breitenbucher. Il reste, pour les revivre, deux matches à gagner, deux matches où tu dois trouver les ressources pour faire les choses plus vite, de manière plus constante et en étant plus concentré ».

« Tu gagnes, tu passes. Tu perds, tu tombes »

La SIG devra commencer par écarter Armentières en demi-finale, une équipe à laquelle Philippe Breitenbucher voue « un profond respect ». Deuxièmes de NF1, avec un bilan identique (23 victoires, 7 défaites), les Nordistes l'avaient emporté dans leur salle (75-52) avant de mordre la poussière en Alsace (73-62). Ce soir, les retrouvailles se joueront à quitte ou double. « C'est un nouveau truc qui commence. Ce sont des matches secs. Tu gagnes, tu passes. Tu perds, tu tombes. Tu ne peux pas te refaire », résume le coach.
Pour défier le vainqueur de la rencontre entre Limoges et Toulouse, demain en finale, et se poser en prétendantes à la montée en Ligue, Audrey Kopp et ses coéquipières devront donc tout donner, comme elles l'ont si souvent - bien - fait cette année, et se sublimer une fois de plus. « Il faudra mettre beaucoup d'intensité et d'énergie dans les duels dès le début, enjoint Philippe Breitenbucher. Il ne faut rien calculer pour ne rien regretter ».
L'heure de vérité a sonné. « Rien n'est évident, tout est faisable », conclut le coach. Elles sont quatorze à pouvoir entrer dans l'histoire.

R. Sch.
Aujourd'hui : Armentières - SIG à 17h30, Limoges - Toulouse à 20h. Demain : match pour les 3e et 4e places à 14h, finale à 16h30.


Du rififi en Ligue

Le vainqueur du Final Four de Nationale 1 féminine - ou le finaliste si Limoges, 1er de la saison régulière et d'ores et déjà assuré de monter, est sacré - s'ouvrira les portes de l'élite. Les tremblements qui agitent la Ligue féminine pourraient déboucher sur d'autres promotions.
La Ligue féminine (LFB) est en proie à de sérieux remous. La commission de contrôle de gestion, l'organisme chargé d'éplucher les comptes des clubs préalablement à leur engagement en championnat de France, vient d'épingler plusieurs sociétaires de l'élite.
Calais, Reims, mais aussi les cadors Villeneuve-d'Ascq et Union Hainaut n'offrent, à ce jour, pas de garanties financières suffisamment solides pour repartir en LFB et sont sommés de faire un tour en NF1 ! Déjà relégué sportivement, Clermont, de son côté, a déposé le bilan et est condamné à repartir en championnat régional.
Tous ces clubs ont la possibilité de faire appel de cette décision et rien ne sera définitivement entériné avant un bon mois au moins. Si une ou plusieurs de ces rétrogradations venaient à se confirmer, cela pourrait libérer des places au plus haut niveau français, à la condition que la Fédé n'opte pas pour une Ligue réduite. Quant aux critères, le flou reste entier.

Sans rien renier

A l'heure où elle dispute le Final Four qui enverra son vainqueur à l'étage du dessus, la SIG ne peut ignorer cette agitation. Le club illkirchois, qui vise seulement le titre à ce jour, a-t-il les reins suffisamment solides pour faire le grand saut si ses résultats sur le terrain ou d'éventuels repêchages lui offrent cette opportunité ? « Le club ne dépensera jamais l'argent qu'il n'a pas, prévient d'emblée Luc Pfister, son président. Cette saison, le budget de l'équipe une était de 170 000 euros. Or, pour être crédible en Ligue, jusqu'à peu, un million d'euros était un minimum ».
La volonté d'assainir les finances au sein de la LFB, si elle se confirme, pourrait convaincre le club d'honorer une accession, sportive ou administrative. « Si la Fédé nous accepte tel qu'on est, avec un budget réduit mais une équipe crédible, et si les institutions continuent de nous faire confiance et jouent le jeu avec nous, on est partant. Mais ce sera sans renier notre mode de fonctionnement et notre philosophie », conclut le n°1 illkirchois, qui peut dès à présent tabler sur un budget revu à la hausse de 100 000 € l'an prochain.
Affaire à suivre.

R. Sch.


L'Alsace du 23 mai 2009

Basket-ball La SIG a fait un rêve

3 esde la saison régulière de NF1, les Illkirchoises rêvent davantage d’un titre de championnes de France que d’une accession en Ligue financièrement difficile à assumer. Elles tenteront de le décrocher ce week-end au final four de Limoges. Premier obstacle : Armentières à 17 h 30 en demi-finale.
C’est une cerise de plus sur le gâteau d’une SIG qui les collectionne depuis 2006, même si elle n’a pu toutes les croquer. Finalistes malheureuses du Trophée Coupe de France en 2006 et 2007, puis lauréates de ce même Trophée et championnes de France de NF2 en 2008, les joueuses de Philippe Breitenbucher partent ce week-end en quête d’un titre national en NF1.
Un an après leur accession dans l’antichambre de l’élite, Audrey Kopp et ses camarades se déplacent aujourd’hui à Limoges pour le final four. 3 es de la saison régulière après s’être fait souffler la 2 e place par Armentières lors de l’ultime journée, elles retrouveront les Nordistes en demi-finale à 17 h 30 dans le prestigieux palais des sports de Beaublanc, théâtre des exploits passés du CSP.
Hier midi, Philippe Breitenbucher a emmené avec lui les 14 joueuses qu’il a utilisées depuis septembre. Caroline Deininger (opérée des ligaments croisés, puis du ménisque) et Jessica de Amorim (trop juste après sa blessure au pied) ne joueront pas. Deux autres ne figureront pas sur la feuille de match.
Associer les 14 "héroïnes" d’une saison qui, comme le dit le coach, « restera formidable quoi qu’il arrive » témoigne de l’état d’esprit d’une équipe dont on oublierait presque le statut de promu. "Breit" n’entend cependant pas en rester là. Même s’il préfère ne pas parler d’une accession en Ligue que son club peinerait à assumer, le coach est ambitieux. « Dans nos rêves les plus fous, nous ne pouvions imaginer réussir une telle saison. Mais nous n’aimerions pas qu’elle se termine en queue de poisson. Si nous devons être battus, il faut que ce soit par plus forts. Ce final four palpitant et excitant est la récompense de nos efforts. Nous y prenons part avec beaucoup de fierté. En début de saison, y participer était impensable et irréel. Notre but est d’y gagner nos deux matches, même si le premier pourrait suffire. J’ai dit aux filles : "Nous n’allons pas parler de Ligue, mais des deux rencontres à remporter pour être champions de France." Ça va être dur, mais c’est réalisable. »

Des places supplémentaires en Ligue ?

Ses joueuses sauront-elles se surpasser encore une fois ? Cette lancinante question le taraude depuis la claque reçue à Charleville en clôture (90-62). « Ce jour-là, nous n’avons pas été suffisamment durs pour empêcher Charleville de dérouler son jeu. Si nous abordons notre demie contre Armentières de la même façon, nous n’aurons aucune chance. Depuis 15 jours, on sent les filles émoussées. Mais les autres équipes sont dans le même état. Et quand un événement de cette envergure survient, une charge d’adrénaline doit effacer la lassitude mentale et physique. »
Cette semaine, un nouvel élément est venu ajouter du piment au final four limougeaud : la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) de la Fédération a rétrogradé 5 clubs de Ligue pour raisons financières, Nantes-Rezé l’ayant déjà été sportivement. Clermont redémarrera en championnat régional. Villeneuve d’Ascq, Union Hainaut, Calais et Reims devront repartir en NF1. Tous ont la possibilité de faire appel. Mais si les décisions de première instance sont confirmées, d’autres places que les deux initialement attribuées pourraient se libérer en LFB. « Ça ne m’empêche pas de juger notre accession problématique, à moins que la FFBB ne nous accepte tels que nous sommes », réagit le président Luc Pfister, très circonspect ci-dessous. « Jouons d’abord le final four. Nous verrons ensuite. »

Stéphane Godin


Interview « Le plaisir et le titre »

Le président de la SIG, Luc Pfister, songe plus au présent qu’à une éventuelle montée en Ligue qu’il juge improbable, voire dangereuse.

Luc, dans quel état d’esprit la SIG se déplace-t-elle à Limoges ?
Sans pression. Juste avec l’envie de se faire plaisir et décrocher le titre.

Ce qui induirait votre accession en Ligue ?
Pour monter, il nous faudra au moins battre Armentières, puis Toulouse s’il élimine Limoges dans l’autre demi-finale. Si l’on se réfère au mini-championnat que les quatre équipes ont disputé en saison régulière, nous arrivons en tête. Mais le TMB a fini très fort et trouvé en fin de saison la cohésion qui lui faisait défaut au début. Il va être difficile à battre.

Avez-vous déjà travaillé en vue d’une éventuelle 2 e accession d’affilée ?
Oui. Nous y avons réfléchi et en sommes arrivés à la conclusion que notre budget, de 170 000 euros cette saison, devrait grimper en Ligue à 1 million. La différence est énorme. Si nous trouvons les financements, pourquoi pas ? Mais je serais surpris que nous puissions monter, même si les sanctions de la DNCG vont peut-être libérer d’autres places (voir ci-dessus). Je ne me fais guère d’illusions. D’autant qu’il nous faudrait alors recruter autrement. Or, nous ne voulons pas casser ce qui a bien fonctionné, notamment cette ambiance qui a fait notre réussite. Jouer en semaine, comme en Ligue parfois, des pros peuvent le faire. Pas des étudiantes ou des salariées. Monter pourrait être dangereux, ce qui ne veut pas dire que nous n’en avons pas l’ambition à terme. Mais nous ne voulons pas aller trop vite. Et puis, pour l’instant, nous n’y sommes pas.

Avez-vous démarché les collectivités pour obtenir des subventions complémentaires ?
Oui. Mais vous me permettrez de rester discret. Certaines choses sont avancées, mais pas officielles.

Le deviendraient-elles en cas de non-montée ?
C’est possible.

Où en est le recrutement 2009-2010 ?
Même si rien n’est signé, il est presque bouclé. Allison Vernerey nous quitte pour l’université américaine de Duke. Notre capitaine Audrey Kopp va prendre du recul. Claire Nussbaumer poursuit ses études à Karlsruhe et y cherche un club. Enfin, Aminata Konaté, que nous ne souhaitions pas conserver, rejoint Basket Landes en Ligue. Nous avons des touches très avancées avec une joueuse expérimentée de Ligue, une autre qui en a une petite expérience et deux internationales juniors et espoirs.

Recueilli par S.G.

Les filles de la SIG perdent 44 - 33 à la mi-temps

Défaite 73 - 61

DNA du 24 mai 2009

Nationale 1 féminine / Demi-finale du Final Four : Armantières - SIG (73-61)

Un rêve s'envole

En butant sur la meilleure défense du championnat, les promues illkirchoises ont vu leur rêve de finale s'envoler dans la prestigieuse enceinte du Palais des Sports de Beaublanc.

ARMENTIÈRES 73 - SIG 61
Palais des Sports de Beaublanc, à Limoge. Arbitres : MM. Belarbi et Sans. Les quarts-temps : 24-16, 20-17, 13-15, 16-13.
ARMENTIÈRES : 27 paniers sur 68 tirs, dont 10/23 à 3 pts, 9/20 lancers francs, 17 fautes.
Demets 18 points, Bremont 13, Merlot 10, Pilyashenko 10, Catrix 8, Coumba 6, Lalart 6, Quicque 2,
SIG : 21 paniers sur 58 tirs, dont 7/22 à 3 pts, 12/17 aux lancers francs, 18 fautes.
Sendner 15, Fischbach 14, Vernerey 13, Konaté 7, Privet 7, Nsoki 5, Battaglia, Boissinot, Kopp, Nussbaumer.
Avec une réussite douteuse dans le secteur intérieur dans le premier quart-temps (2/11), la SIG laisse s'envoler Armentières, dotée d'une remarquable adresse, notamment à 3 pts (4/6). Le trou est fait (21-16, 10e).
Dès le début de la deuxième période, Fischbach et Sendner essayent de sonner la révolte (32-24, 13e). Mais le collectif armentiérois tant en défense qu'en attaque continue à malmener les Alsaciennes qui s'arrachent en attaque. L'espoir revient (38-33, 18e). Mais profitant d'erreurs défensives, Catrix redonne une bonne avance à son équipe, avant de regagner les vestiaires (44-33, 20e).

Les Illkirchoises craquent

La SIG revient sur le parquet avec de meilleures intentions. Vernerey et Privet font le forcing pour revenir dans le match (54-48, 23e'). Le temps mort immédiat du coach Lalart d'Armentières remet la machine nordiste en route, dans le sillage de Demets. Les Illkirchoises continuent à courir après le score. Mais une fois de plus, les Alsaciennes, avec beaucoup de courage, reviennent dans la course (54-48, 28e, puis 57-48, 30e).
Dans le dernier quart-temps, les Illkirchoises craquent complètement. La défense rugueuse d'Armentières, occasionnent beaucoup de pertes de balle à la SIG. Le score prend de l'ampleur : (69-49, 35e). Les jeux sont faits. Un petit relâchement adverse, permet aux Bas-Rhinoises de présenter une addition moins salée, pour terminer au final avec un débours de 12 unités.
La SIG certes n'a pas montré son vrai visage, mais elle n'a pas non plus à rougir de cette défaite dans le carré final.

J.-C. G.


L'Alsace du 24 mai 2009

N1 fém. Armentières dompte la SIG

Annoncée indécise, cette première demi-finale des play-offs de N1 féminine entre la surprenante SIG et l’expérimentée formation d’Armentières a rapidement viré à l’avantage des Nordistes. Il ne faut patienter que quatre minutes avant de voire Armentières s’offrir un 1 er écart suite à deux tirs primés de Brémont et Merlot (19-11, 6 e).
Le temps mort alsacien n’y change rien. Armentières s’octroie le 1 er quart-temps (24-16). Dans le sillage de Brémont, le collectif du SOA fait merveille. En dépit des efforts de Schmitt-Sendner dans la raquette, la SIG cède inlassablement du terrain (29-16, 12 e). Konate ne connaît pas sa réussite habituelle (1 sur 10). Les Alsaciennes ne peuvent guère compter que sur l’adresse de Fiscbach. Sur un tir longue distance de cette dernière et un lancer-franc, Illkirch revient sous les 10 points (27-28, 17 e).
Si défensivement Vernerey se montre à son niveau, ses coéquipières ne la trouvent pas en position offensive. Elle n’inscrit ses deux premiers point qu’à la 18 e et… sur lancers. La SIG vient tout de même de combler une bonne partie de son retard. Mais deux tirs primés de Catrix réduisent ses efforts à néant (44-33, 20 e).
Le 3 e quart n’atteint pas des sommets. Armentières gère son avance (52-39, 25 e). Pourtant, peu à peu, Vernerey trouve des solutions. La SIG passe un 9-0 à Armentières pour revenir à 54-48, mais un tir primé de Lalart donne 9 points d’avance aux siennes à l’orée du dernier acte. Demets demeure insolente de réussite (18 points à 6 sur 6 aux shoots dont 4 sur 4 à 3 points !). Sur leur lancée, les Nordistes assènent à leur tour un 9-0 à leurs adversaires (65-48, 32 e). Rédhibitoire celui-ci.
Au final les joueuses de Stéphane Lalart s’imposent 73-61 et se qualifient pour la finale. L’expérience a parlé.

Matthieu Maro

Armentières- Illkirch-Graffenstaden 73-61. Limoges (Beaublanc). Quart-temps : 24-16, 20-17, 13-15, 16-13). Arbitres : MM. Belarbi et Sans.
Armentières : Les points : Coumba 6, Brémont 13, Quicque 2, Lalart 6, Demets 18, Pilyashenko 10, Catrix 8, Merlot 10.Illkirch-Graffenstaden : Privet 7, Fischbach 14, Konate 7, N’Soki 5, Vernerey 13, Schmitt-Sendner 15.

Indépendamment du sportif, Luc Pfister Président de la SIG Amateur a envoyé un courriel à la fédération pour faire acte de candidature à une place en LFB si les rétrogradations de l'élite se confirment. Il a expliqué sur France bleu que cette année, ils ont été au final four de NF1 avec 170 000 € alors que d'autres clubs avaient des budgets 5 fois plus importants et donc que la FFBB pourraient les accepter si ils estiment que le projet est cohérent malgré un faible budget.

DNA du 25 mai 2009

Final Four de Nationale 1 féminine : SIG - Toulouse (56-58)

Au pied du podium

La petite finale entre le 3e et le 4e du championnat est restée indécise jusqu'au bout. La SIG s'est inclinée contre Toulouse (56-58), hier à Limoges, au terme d'une rencontre où les défenses ont pris le pas sur les attaques.
Après un round d'observation de deux minutes, engendrant des maladresses de part et d'autre, ce sont les Toulousaines qui prennent le meilleur départ : 1-6 (3e'). Vernerey et Privet, sur lancer-franc, offrent aux Alsaciennes de recoller au score : 7-8 (5e'). Nedovic, très opportuniste dans la raquette toulousaine, redonne de l'air à son équipe : 9-17 (8e'). Un bon passage de Nussbaumer en pleine réussite ramène la SIG dans le match (13-17, 10e').
Avec une défense plus agressive, sous le commandement de Kopp, les Illkirchoises retrouvent leurs marques en attaque. Fischbach enfile les 3 points comme des perles (3/4) et les Alsaciennes passent en tête : 29-25 (15e'). Loin de s'affoler, les Haut-Garonnaises, avec Lacrabe et Agbatan, impriment un faux rythme à la partie pour infliger un 4-12 à la SIG. Les Illkirchoises regagnent les vestiaires avec un petit déficit (33-37). Tout reste possible.

La même motivation

Les deux équipes reviennent sur le parquet, avec la même motivation : chercher la médaille de bronze. Après cinq bonnes minutes où les deux attaques restent muettes, ce sont les Toulousaines qui retrouvent le chemin du panier. Sendner, sur lancer-franc, remet les deux équipes à égalité : 41-41 (26e'). Nsoki marque les derniers points de ce quart-temps : 42-45 (30e').
Dans la dernière période, Lacrabe et Nedovic s'illustrent à nouveau (42-50, 32e'). L'attaque alsacienne est devenue bien trop statique pour pouvoir inquiéter Toulouse : 45-52 (36e'), puis 49-58 (38e') le plus gros écart du match. C'est au prix d'exploits individuels que Nussbaumer redonne espoir à son équipe : 56-58 à 30" du terme. La dernière attaque de Toulouse fait chou blanc, il ne reste plus que quelques secondes pour arracher la victoire, mais le tir lointain de Nussbaumer manque la cible.
La SIG se classe dernière de ce Final Four considéré comme la cerise sur le gâteau, mais cela n'entache en rien la magnifique saison des demoiselles d'Illkirch.

Les chiffres du match

Palais des Sports de Beaublanc (Limoges). Quart-temps : 13-17, 20-20, 9-8, 14-13. Arbitres : MM. Belarbi et Barouillet.
SIG : 19 paniers sur 54 tirs, dont 5 sur 17 à 3 pts, 13 LF sur 18, 19 fautes. Nussbaumer 14, Vernerey 12, Fischbach 11, Nsoki 10, Sendner 5, Privet 2, Konaté 2,Battaglia, Kopp.
TOULOUSE : 22 paniers sur 52 tirs, dont 1 sur 13 à 3 pts, 13 LF sur 19, 18 fautes. Lacrabe 18, Nedovic 12, Agbatan 9, Gauthier 8, Hermouet 7, Peruch 5, Lebouc, Minard, Noirez, Tavares.


L'Alsace du 25 mai 2009

NF1 La SIG peut nourrir des regrets

Toulouse — SIG : 58-56. Quarts temps : 13-17, 20-20, 9-8, 14-13). Arbitres : MM. Belarbi et Barrouillet.
Toulouse : Hermouet 7, Gauthier 8, Lacrabe 18, Agbatan 9, Nedocic 12, Peruch 4.
SIG : Privet 2, Nussbaumer 14, Fischbach 11, Konate 2, N’Soki 10, Vernerey 12, Schmitt-Sendner 5.

Comme en demi-finale des play-offs de NF1 face à Armentières samedi, la SIG a connu une entame de match pénible hier face à Toulouse. Lacrabe et Peruch permettent au TMB de mener d’entrée les débats (6-1 à la 3 e). Seul Vernerey sur un lancer franc a transpercé un arceau toulousain sous haute surveillance. Les Alsaciennes ne cessent de courir après le score. Nedovic impose sa taille sous le panier et porte l’avantage des siennes à +6 (15-7). Les joueuses de Philippe Breitenbucher trouvent enfin quelques ouvertures. Nussbaumer et Schmitt-Sendner en profitent, mais la SIG concède ce premier quart temps (13-17).
La shooteuse Fischbach confirme la bonne passe alsacienne en convertissant son premier panier à 3 points de la rencontre. Elle récidive quelques instants plus tard et permet à ses coéquipières de virer en tête pour la première fois (21-19 à la 13 e). La SIG paraît enfin dans son match. Vernerey domine ses vis-à-vis et donne même 4 points d’avance à sa troupe (29-25). Mais Gauthier, mise sur orbite par une Hermouet passeuse décisive, et Agbatan redonnent espoir aux Toulousaines (31-35 à la 18 e). Sur une ultime perforation d’Agbatan, le TMB rejoint les vestiaires fort d’un avantage de 4 points (37-33).
Les deux formations se livrent une âpre joute. Vernerey répond dans l’instant aux deux points de Peruch. Fischbach puis N’Soki entretiennent le suspense (41-41 à la 27 e). Mais encore une fois, ce sont les Toulousaines qui terminent le mieux le quart temps. Vernerey sur le banc, Nedovic a tout le loisir de se régaler sous le cercle et la SIG aborde l’ultime acte avec un passif de trois points (42-45).
Mais Lacrabe par deux fois donne un peu plus de confort à ses partenaires (42-50). Nussbaumer réduit l’écart de loin, mais le TMB accélère et s’offre 8 points d’avance (55-47 à la 38 e) par Hermouet. La SIG réagit une nouvelle fois grâce à l’adresse de Nussbaumer et recolle même à 2 points (56-59 à la 39 e) suite à une contre-attaque de Konaté et deux lancers francs de Schmitt-Sendner. Mais les Alsaciennes décident étrangement de ne pas faire faute dans les dernières secondes. Hermouet manque le panier à 3 points du chaos et la SIG peut encore espérer. Les dixièmes défilent et le shoot impossible de Nussbaumer restera vain. La SIG achève sa surprenante saison à la quatrième et dernière place de ce Final Four.

L'Alsace du 06 juin 2009

Basket La SIG supplante le SABC

L’information n’est pas encore officielle, mais le deviendra, sauf surprise, dans quelques jours : la municipalité de Strasbourg a décidé d’attribuer désormais la subvention de haut niveau à la SIG plutôt qu’au Strasbourg ABC. Si un rapprochement entre les deux entités n’est pas exclu, le club illkirchois va cependant devenir le fer de lance féminin de l’agglomération.
C’est un courrier adressé par le président du Strasbourg ABC, Marc Bouté, au sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries et arrivé dans les bureaux de « L’Alsace » qui a soulevé le lièvre. La municipalité strasbourgeoise se prépare à transférer sa subvention (128 000 euros cette saison) du SABC, 8 e de Nationale 1 féminine, à la SIG, 3 e de la saison régulière et 4e après les récents play-offs à Limoges.
Marc Bouté, très étonné de retrouver à la rédaction d’un journal une missive qu’il avait envoyée à la mairie, a formellement protesté auprès de Roland Ries contre une décision qui pourrait rayer son club – au moins son équipe d’élite — de la carte.
Ce changement d’orientation de la Ville deviendra pourtant officiel dans quelques jours. Pour Serge Oehler, l’adjoint aux sports à l’origine de cette redistribution des cartes et des subsides, la décision est guidée par deux considérations : « Un, j’ai toujours dit que je voulais pour Strasbourg un seul club de haut niveau féminin et je rappelle que la Ville est partenaire d’un club, pas d’une association. Deux, voilà des mois que je réclame les comptes du SABC. Les derniers chiffres qui m’ont été fournis datent de février ou mars et faisaient état d’un trou en fin de saison de 150 000 euros, avec un sponsoring privé annoncé de 100 000, mais dans les faits, limité à 7 000. Au jour d’aujourd’hui, c’est tout ce que j’ai. Et le passif de 155 000 euros qu’avaient laissé la saison précédente les dirigeants du SABC lorsqu’ils étaient encore dans le giron du Racing omnisport me laisse éminemment perplexe. Que faire ? Pour moi, le SABC ne pourra pas s’aligner l’année prochaine en NF1. Que je sache, il s’est mis de lui-même fin mars en redressement judiciaire. Ce ne me paraît pas être le signe d’une bonne santé financière. »

« Le SABC irait au dépôt de bilan »

Les dirigeants strasbourgeois préfèrent parler d’une mise sous tutelle administrative qui, selon le président Bouté (« L’Alsace » du 30 mai), a permis de limiter le déficit et même de le combler avec l’arrivée en dernière minute de nouveaux sponsors. « Marc Bouté peut dire ce qu’il veut », coupe S. Oehler, convaincu que le processus engagé est irréversible, « moi, je ne m’appuie que sur la réalité des chiffres. J’ai déjà eu à maintes reprises l’occasion de dire que les subventions municipales ne sont pas destinées à boucher les trous de la saison précédente. »
Si le dossier suscite encore un débat au sein de la municipalité ( « J’ai du mal à comprendre pourquoi la Ville de Strasbourg financerait un club illkirchois », s’interroge ainsi le premier adjoint Robert Herrmann), l’issue ne semble pas faire de doute, à en croire le directeur de cabinet du maire Patrick Pincet. « Le débat n’est pas tranché. Mais une chose est sûre : si le SABC était le seul club de haut niveau sur la place, le problème serait le même pour lui. Nous irions tout simplement au dépôt de bilan, parce que son budget, présenté à l’automne, ne tenait pas la route et est structurellement déficitaire depuis des années. Or, ni la Ville, ni le Conseil régional, ni le Conseil général n’a vocation à subventionner les déficits passés. Il n’est pas question pour eux de mettre plus d’argent. Les chiffres donnés par Serge Oehler sont justes. Alors, plutôt que d’enterrer purement et simplement le SABC, nous réfléchissons à l’idée de faire de la SIG un club strasbourgo-illkirchois, qui intégrerait les meilleures joueuses du SABC pour bâtir une équipe plus performante, et permettrait de faire émerger un projet ambitieux à engagement financier constant pour les collectivités. D’ici 8 à 10 jours, la décision définitive sera annoncée. Ce me paraît être un délai raisonnable. »
Ce que tout le monde pressentait depuis des mois dans le landerneau du basket bas-rhinois deviendra alors réalité : la SIG supplantera le SABC.

Stéphane Godin

DNA du 18 juin 2009

Basket / La SIG féminine promue en LFB

La SIG vers l'élite

La Fédération française de basket-ball a demandé à la SIG féminine d'envisager une saison 2009-2010 au sein de l'élite.
La SIG féminine n'en finit pas de grandir. Cela fait quelques années qu'elle n'en finit pas de monter. Mais elle doit bel et bien songer à vivre une pause dans son ascension. Car à compter de la prochaine reprise du championnat, les protégées de Philippe Breitenbucher n'auront peut-être plus aucun échelon supérieur vers lequel partir à l'assaut.
Brillante pensionnaire de NF1 où elle était promue, qualifiée pour le Final Four, les Illkirchoises sont en passe de bénéficier d'un petit coup de pouce administratif. « La Fédération a proposé au président Luc Pfister de rejoindre l'élite nationale, a indiqué hier soir Claude Froehly, le premier adjoint du maire d'Illkirch, vice-président en charge du sport de haut niveau à la CUS. Accepter supposerait de lourdes responsabilités, demanderait des subventions publiques supplémentaires. Mais sachant que le club est exemplaire dans son fonctionnement et qu'il a une place à part dans les coeurs, je pense que le risque n'est pas énorme. »
En vérité, la situation dépend de la mauvaise santé financière de pensionnaires de l'élite. Union Hainaut et Reims ont été relégués pour un dépôt de bilan, Villeneuve-d'Ascq, Calais, Clermont, Limoges, promu, sont dans l'orange foncé. Des places sont donc à prendre. Sans préjuger des recours déposés par les clubs menacés et d'un resserrement éventuel de l'élite, la SIG féminine devrait être invitée à la table des grandes.
« On avait présenté un budget de l'ordre de 450 000 € en NF1, explique Luc Pfister, président du club. Là, il faudrait passer à 600 000 €. Mais c'est tellement tentant et enthousiasmant. Et je rappellerai qu'à pareille époque, on nous disait que cela serait impossible pour nous en NF1. » Cela s'est révélé effectivement possible.
Et cela se révélera d'autant plus possible que les affaires du SABC, le club strasbourgeois susceptible de repartir à l'échelon régional, sont compliquées. Or, au niveau politique, la subvention haut niveau allouée par la Ville de Strasbourg pourrait tomber dans l'escarcelle illkirchoise. « On ne veut pas perdre notre identité, ni révolutionner le club, souligne encore le n°1 de la SIG féminine. Mais se retrouver avec deux clubs de basket au plus niveau, ce serait unique en France. »
Il restera à envisager un renforcement de l'effectif avec l'arrivée de deux nouvelles joueuses. Il reste à rallier tout un club à la cause à travers un conseil d'administration programmé lundi. Il reste quelques détails à régler. Ce matin, la SIG féminine a quelques orteils chez les meilleures.

Fr.N.

DNA du 28 juin 2009

La SIG renonce à la Ligue féminine

Il y a une semaine, la Fédération française de basket-ball avait demandé à la SIG féminine, qui évolue en Nationale 1, de poser sa candidature pour la Ligue féminine, c'est-à-dire en Elite. Le club d'Illkirch a finalement été contraint de décliner l'offre, faute d'une assise financière suffisante à ce niveau-là. Cruelle déception...
« Il s'agit bien entendu d'une énorme désillusion pour nous, et pour tous les amateurs de basket de très haut niveau de notre région, a expliqué la SIG féminine dans un communiqué diffusé hier.
Pourtant, l'enthousiasme spontané et sincère du vice-président de la CUS chargé des sports, en particulier dans ses propos parus à ce sujet dans la presse, laissait augurer, en toute objectivité, une issue favorable.
De son côté, l'adjoint aux Sports de la Ville de Strasbourg s'était investi pour faire aboutir un projet de club féminin de basket de haut niveau avec la SIG, s'engageant fermement à nous verser la subvention annuelle de la Ville de Strasbourg réservée à cet effet. Cet engagement a finalement été désavoué, mettant du coup l'association SIG dans une situation délicate.
Notre déception est immense, d'autant que l'investissement nécessaire supplémentaire (environ 200 000 euros toutes collectivités confondues), même si la somme est importante, reste bien en-deçà des retombées de l'impact d'une équipe jouant au plus haut niveau national de ce qui est, rappelons-le, le sport collectif féminin n°1 en France, de surcroît auréolé il y a quelques jours par le titre continental (...)
La SIG féminine va donc repartir en N1 qui demeure le 2e niveau national. Elle sait qu'elle peut compter sur l'appui de ses 500 membres, de ses 80 bénévoles, de ses 800 à 1 000 spectateurs par match et sur le soutien de ses partenaires privés, toujours plus nombreux à la rejoindre, et de ses partenaires institutionnels, avec, à leur tête, la Ville d'Illkirch-Graffenstaden. »
On ne connaît pas encore, pour le moment, la composition de la Ligue féminine, suite au désistement de la SIG. A suivre...

L'Alsace du 01 juillet 2009

Basket-ball La SIG renonce à la Ligue féminine

Sollicitée par la Fédération française pour accéder au plus haut niveau français, la section féminine du club illkirchois a, pour des raisons financières, refusé cette promotion.

Dans une période où le basket français féminin se fait autant remarquer par les soucis financiers de ses clubs que par le brio de son équipe nationale, sacrée championne d’Europe l’autre week-end, la SIG a bien failli franchir le cap vers la Ligue. L’équipe féminine d’Illkirch, 3 e de la saison régulière pour sa première année en NF1, a en effet été sollicitée voici quelques jours par la Fédération pour une 2 e accession consécutive.
Mais ses dirigeants ont préféré décliner l’offre, faute d’avoir obtenu les garanties nécessaires à l’élaboration d’un budget adapté. « Il s’agit bien entendu d’une énorme désillusion (…)», ont-ils justifié dans un récent communiqué. « Pourtant, l’enthousiasme spontané et sincère du vice-président de la CUS chargé des sports laissait augurer une issue favorable. De son côté, l’adjoint aux sports de Strasbourg (Serge Oehler) s’était investi pour faire aboutir un projet de club féminin de basket de haut niveau avec la SIG, s’engageant fermement à nous verser la subvention annuelle de la Ville de Strasbourg réservée à cet effet. Cet engagement a finalement été désavoué, mettant du coup l’association SIG dans une situation délicate. Notre déception est immense, d’autant que l’investissement nécessaire supplémentaire (environ 200 000 euros toutes collectivités confondues) reste bien en deçà des retombées de l’impact d’une équipe jouant au plus haut niveau national de ce qui est, rappelons-le, le sport collectif féminin n°1 en France, auréolé il y a quelques jours par le titre continental. La SIG va donc repartir en NF1, le 2 e niveau national. Elle sait qu’elle peut compter sur l’appui de ses 500 membres, 80 bénévoles, 800 à 1000 spectateurs par match et sur le soutien de ses partenaires privés, toujours plus nombreux, et institutionnels, avec, à leur tête, la ville d’Illkirch-Graffenstaden. »
Dans sa lettre de refus à la FFBB, le président Luc Pfister ne cache pas ses « regret et amertume », en précisant : « Les collectivités locales, CUS en tête, ont fait savoir qu’elles ne se sentaient pas encore suffisamment prêtes pour assumer aussi rapidement une équipe féminine de très haut niveau dans l’agglomération. De ce fait, elles ne se sont pas entendues pour garantir le versement de subventions supplémentaires nécessaires au bon fonctionnement de notre équipe à ce niveau. »
Ce n’est peut-être que partie remise.

S.G.

Aline Fischbach et Darline Nsoki de la SIG sont championnes d'Europe avec l'EDF - 20 ans. Elles ont battu l'Espagne en Finale 74 - 52