Bilan de la préparation

En échauffement de la prochaine saison, je vous propose un bilan, chiffré dès que possible, de la préparation estivale de la SIG.

Tout d'abord, je rappelle les résultats de la SIG :

- Au tournoi de Vittel, la SIG a battu Vichy (60-59) et perdu face à Liège (50-62)
- Au tournoi de Nancy, la SIG a battu Mons-Hainaut (81-73), et perdu face à Nancy (91-85).
- Au tournoi de Dijon, la SIG a battu Dijon (85-89 a.p.) puis Bourg en Bresse (77-73)
- A Geispolsheim, la SIG a battu Tübingen (62-55).
- Au tournoi du Cap d'Agde, la SIG a perdu face à l'ASVEL (76-79), puis gagné contre Hyères-Toulon (87-80).
- Enfin, au tournoi Pro Stars, la SIG a perdu contre l'ASVEL (71-77), puis contre le MSB (80-86), avant de gagner face à Zadar (85-77).

Globalement, la SIG a cumulé un bilan de 7 victoires pour 5 défaites. En affinant un peu, on s'aperçoit que la SIG a battu une équipe de Pro B (Bourg), une équipe de Bundesliga (Tübingen). Face aux équipes belges, elle a réalisé une victoire -Mons-Hainaut - et une défaite - Liège. Plus intéressant, face aux équipes de Pro A, elle a gagné trois fois (Vichy, Dijon, Hyères-Toulon) pour quatre défaites (Nancy, ASVEL deux fois et MSB). Autrement dit, face à des concurrents directs, la SIG a gagné ses matches. En revanche, face à des cadors de la division, elle a perdu à chaque fois.
Dans l'ensemble, on notera que la SIG n'a jamais gagné largement. Mais l'inverse est vrai également.
D'un point de vue chiffré, l'impression est confirmée : la SIG a une attaque de 75.3 pts/m pour une défense de 74.8 pts/m. On sent donc combien le cap des 75 pts est important.

Concernant le jeu pratiqué, on a relevé quelques particularités. L'équipe est plutôt offensive articulée surtout autour du trident extérieur Rush/Allen/Obasohan et du pivot Simon. Elle affectionne le jeu rapide. Sur jeu placé, Simon est essentiel pour laisser des espaces aux extérieurs. Surtout en fin de préparation, on a apprécié la gestion (grande différence avec la saison passée) : 20 pds contre 14 bps face à Zadar, 22 pds contre 14 bps face au Mans. Souvent l'adresse extérieure a été au rendez-vous : 8/22 contre Mons-Hainaut, 8/18 contre le Mans, 14/23 contre Zadar, 9/21 contre Dijon, 11/27 contre Nancy par exemple. Bref, on a une réelle qualité de shoots.
Aux rebonds, globalement l'équipe a tenu le choc : +3 face à Zadar, -2 face au Mans, -2 face à Mons-Hainaut, -5 face à Nancy, +1 face à Dijon, -1 face à Tübingen.
En défense en revanche, la SIG a réellement peiné à garder un niveau d'intensité suffisant sur tout un match. Le 3e quart notamment a souvent posé problèmes aux Sigmen. Les nombreuses absences pour sélection (Giffa) ou blessures ponctuelles (Essart, Darrigand, Lewin) voire durables (Mendy) ont indéniablement joué de ce point de vue.

Individuellement, cela donne :

4# Brion Rush (16.5 pts/m)
Fer de lance de l'attaque strasbourgeoise, il a mis un tournoi à prendre ses marques (10 pts cumulés lors du tournoi de Vittel). Par la suite, il a navigué entre 12 (Nancy et Zadar) et 34 pts (Dijon). Arrosant souvent (7/17 contre Mons, 2/9 à 3 pts contre Nancy, 7/17 contre le MSB), il a en revanche montré une certaine polyvalence : 6 rbds, 8 pds, 2 ints contre Zadar, 4 rbds, 5 pds, 4 ints contre le MSB, 5 pds contre Nancy, 4 rbds contre Mons. On sent qu'il a du talent, il devrait être le meilleur marqueur strasbourgeois. Toutefois, il faudra voir s'il parvient à être régulier. Il devrait aussi évoluer à la mène afin de donner plus de possibilités offensives à l'équipe.

5# Gauthier Darrigand (4.0 pts/m) [5.2 pts/m la saison passée]
Discret en attaque, comme l'année dernière Gauthier s'est démené en défense et s'est borné à faire tourner la boutique. Parfois plus incisif en attaque (8 pts à 100% contre le MSB, 10 pts face à Dijon), il continue à faire des erreurs bêtes. Il devrait être le back-up d'Essart.

6# Elson Mendy (1.7 pts/m)
Blessé durant presque toute la préparation, il n'a pas eu l'occasion de se montrer. Sarre aime faire jouer les jeunes joueurs : il aura sa chance. A lui de la saisir.

7# Steeve Essart (5.9 pts/m)
Absent lors de 4 rencontres, Essart a néanmoins montré beaucoup de bonnes choses. Capable de scorer (15 pts contre Bourg), il a surtout donné le ton en défense et en attaque (3 pds contre Mons et Zadar, 4 pds contre le Mans). Pas véritablement créateur, il trouve plutôt bien les shooteurs en revanche. Il devrait être le meneur titulaire.

9# John Allen (11.6 pts/m)
Moins scoreur que Rush, John Allen a été la bonne surprise de cette préparation. Motivé et complet (3 rbds, 2pds, 2 ints contre Mons ; 7 rbds, 7 pds contre Tübingen ; 3 rbds, 5 pds contre le MSB ; 7 rbds contre Zadar), il devrait être l'élément liant du jeu extérieur : son jeu de passe, notamment en pénétration, en fait un pourvoyeur de caviars pour Simon comme pour les shooteurs. Capable de surcroît de pénétrer comme de shooter, il est un véritable danger extérieur. Moins scoreur qu'un Eidson ou même qu'un R. Greer, il devrait apporter, avec Rush, la création qu'il manquait à l'équipe de la saison passée. A priori, titulaire au poste 3.

10# Sacha Giffa (5.3 pts/m) [7.0 pts/m la saison passée]
Absent pour cause nationale, Sacha s'est montré assez discret offensivement. Aucun carton, quelques bons matches offensifs (10 pts contre l'ASVEL, 8 pts contre Nancy et Zadar). En revanche, sa dureté défensive et son leadership n'ont jamais été démentis. Il devrait commencer les matches au poste 4 et voir son rôle s'accroître avec le temps.

13# Derrick Obasohan (11.7 pts/m) [15.6 pts/m la saison passée]
Derrick est monté en puissance tout au long de la préparation. Régulier (tous ses matches entre 7 et 18 pts), plus complet que la saison passée (on l'a vu s'illustrer aux rebonds - 7 contre Nancy, 5 contre le MSB), il semble plus épanoui sous les ordres de Fred Sarre. On l'a vu, absences obligent, jouer les pompiers au poste 4, où il s'en est pas mal sorti. Il devrait être le 6e homme de l'équipe, d'autant que son registre semble plus étendu que celui du sharp shooter de la saison passée.

14# David Simon (16.2 pts/m)
Ultra régulier et sûr offensivement (tous les matches entre 10 et 20 pts), David Simon a justifié son statut. Il sera le point d'ancrage intérieur de l'équipe. Doté de bonnes mains et de bons moves, plutôt vif compte tenu de son gabarit, il est l'un des meilleurs pivots offensifs du championnat. Il est d'ailleurs essentiel sur le jeu placé strasbourgeois. Pour le reste, il fait service minimum. Peu de rebonds (4 contre Mons et Le Mans, 3 contre Zadar) et une défense moyenne justifient l'utilité de Lewin et de Giffa à côté. Evidemment, il sera le pivot titulaire de l'équipe.

15# Rob Lewin (7.3 pts/m) [7.0 pts/m la saison passée]
Toujours à la peine offensivement, Rob a renoué avec le registre qu'on lui connaît : dur sur l'homme, combatif aux rebonds. Rob est le complément idéal de Simon au poste 5. Pour ce qui est du poste 4, en revanche, ce n'est pas idéal. L'association des deux pivots, contre Nancy notamment, a plus tourné à l'embouteillage. Il sera la rotation intérieure, et apportera notamment de la stabilité aux rebonds.



Bref, une équipe au jeu plaisant, qui n'a pas apporté toutes les garanties requises en défense. La rotation à 8 est évidemment source d'irrégularités durant les matches, mais une hiérarchie s'est établie. Chacun est dans son rôle. Face à Orléans, pour commencer la saison, la partie sera difficile, d'autant que les joueurs du Loiret ont vaincu le MSB ou le SLUC, mais l'EO 45 a évolué plusieurs semaines sans Sciarra, qu'il faudra intégrer. En somme, une nouvelle saison passionnante s'annonce, pour l'opération reconquête de la SIG !

Encore une fois un superbe travail. Pas grand chose à ajouter. On distingue un peu plus le rôle de chacun, et les joueurs majeurs.

On ne peut pas dire que la mène a vraiment rassuré son monde pendant cette préparation. De la même manière, le secteur peut paraître un peu léger, même si l'équipe ne jouera qu'un seul match par semaine...Avec la mène, Giffa sera l'autre clef du succès, sachant que c'est le seul vrai 4 de cette équipe. J'ai de gros doute sur Lewin en 4...Il sera un très bon back-up du très constant Simon. En 4, il faudra bricoler et pourquoi pas jouer "small ball" avec Obasohan ou Allen

D'un autre côté, on a tenu bon alors qu'il nous manquait toujours un joueur majeur (Giffa, Lewin...). Finalement, cette saison sera peut être moins pire que prévu...

Bref, beaucoup de paris, mais avec cette baisse de budget, il fallait en faire, c'était inévitable. Le top8 est possible, même s'il faudra se battre car les équipes de milieu de tableau se sont bien renforcés...A l'image d'Orléans qu'on rencontre dès la première journée !

Je n'ai vu qu'un match (Nancy à Gentilly où la SIG évoluait au complet, sauf Mendy). Mais j'ai bien aimé l'association Rush/Allen/Obasohan sur les postes extérieurs. Pendant quelques minutes, c'est un vrai danger offensif tout en étant solide défensivement.
Darrigand est toujours juste pour la gestion, mais Essart est très correct. Au moins, la défense est solide sur le poste.

Je suis d'accord pour Giffa. Il sera éminemment responsabilisé et fondamental. Lewin a bien évolué en 4, a même tenté des shoots extérieurs, mais son association avec Simon ne m'a guère convaincu offensivement. Néanmoins, cela permet de stabiliser le rebond. Je pense aussi qu'Obasohan a une carte à jouer en rotation au poste 4, poste qu'il a occupé plus tôt dans sa carrière.

Personnellement, je trouve que l'équipe est bien construite et bien hiérarchisée autour des US. On devra jouer surtout sur notre talent offensif, à l'image d'un STB des années passées. Je suis plutôt optimiste si l'on songe à la baisse de budget. On devrait être peu attendus en début de saison : à nous de saisir notre chance !

Enfin, je note que l'on peut toujours engager un US dans la saison, si jamais il y a un blessé de longue durée ou un manque.

Excellente analyse moi (comme d'hab).

A noter aussi que Sarre a vraiment joué le jeu en installant les espoirs dans la rotation. Pour le moment c'est une bonne surprise. A suivre en championnat...

Je pense aussi que c'était judicieux de choisir des équipes françaises pour constituer l'essentiel de la préparation. D'autant plus que se sont souvent de gros calibres. A mon avis le choix des matchs de prépa ont été plus bénéfiques que l'année dernière. A confirmer dès la première journée, en essayant d'être tout de suite performant... et de ne pas subir un démarrage poussif.

Je suis du même avis que vous, un joueur qui aurait encore pu apporter quelques points à l'intérieur aurait été parfait.

On en saura plus dès la première journée.

très bon bilan moi
on va jouer le role d'outsider dans ce championnat ce qui nous a parfois réussi.les seuls doutes concernent la mène et le fait de jouer avec seulement 3 intérieurs.
vivement que ça commence!!

J'aimerai juste ajouter aussi... que quelque soit le résultat qu'on fera, il faudra tout recommencer l'année prochaine... alors bon

Restons optimiste... vivement que ça commence

DNA du 29 septembre 2008

Des bases solides

Un ratio victoires - défaites positif, des recrues qui justifient la confiance placée en elles : le bilan de la SIG, au lendemain du tournoi Pro Stars, ultime étape de sa préparation, inspire quelques satisfactions. Revue de détails.
BALANCE. - Parce que ces matches-là doivent d'abord faire mûrir les automatismes et valider les séquences répétées à l'entraînement, le bilan comptable d'avant-saison n'a qu'une portée très relative. Celui de la SIG fait en tout cas état d'une balance positive de sept victoires pour cinq défaites.
Les coéquipiers de Steeve Essart n'ont, en outre, jamais pris d'éclats lorsqu'ils ont été battus par les grosses cylindrées villeurbannaise, nancéienne ou mancelle. « L'équipe a toujours "fighté", n'a jamais abandonné. C'est une base intéressante. Mais je constate aussi que si on a toujours été dans les matches, on n'a pas toujours été en position de les gagner », dit Frédéric Sarre.
BLESSURES. - Elles ont perturbé la reprise d'activité du côté du Rhenus. Tour à tour, Sacha Giffa, Steeve Essart, Gauthier Darrigand, Elson Mendy, Rob Lewin, David Weber et Dominique Gentil ont été stoppés par les blessures. A cela s'est ajouté le rappel du « Shaker » en équipe de France, ce qui n'a pas été de nature à favoriser l'émergence d'un collectif. Frédéric Sarre ne veut pas se réfugier derrière ces impondérables : « C'est dommageable, mais cela arrive à tout le monde ».
DÉFENSE. - Plutôt alerte offensivement, la SIG doit encore hausser son niveau en défense. Ce sera l'une des priorités de l'entraîneur au cours des prochaines semaines. « On est encore trop permissif sur certaines actions, commente Fred Sarre. Il y a un gros travail à faire dans ce domaine pour espérer que les matches qui se jouent à quatre ou six points basculent en notre faveur ».
MÉTRONOME. - Précédé d'une ronflante réputation d'homme à tout faire, John Allen n'a pas tardé à justifier cette étiquette d'all around player. D'une régularité de métronome en attaque, le transfuge de Braunschweig a, de surcroît, démontré qu'il n'était pas manchot derrière la ligne des 6,25 m (4/6 avant-hier contre Zadar).
Sa capacité à créer, son sens aigu de la passe, son dévouement au rebond aussi en font déjà un élément clef du dispositif alsacien. Moins sévèrement tanké que Ricardo Greer, peut-être pas aussi éblouissant que Chuck Eidson, le dernier de la lignée peut toutefois, s'il confirme, prétendre à un strapontin à leurs côtés dans le « Hall of Fame » des ailiers polyvalents passés récemment par Strasbourg.

La régularité de Simon

RECRUES. - Pour l'heure, les deux autres recrues US de l'été ont aussi répondu aux attentes. Brion Rush, l'ancien sniper de la Chorale, a confirmé sa capacité à dynamiter une défense - 34 pts contre Dijon il y a trois semaines -, mais n'en a pas oublié d'être altruiste pour autant. Le MVP du tournoi Pro Stars des Pays de la Loire a ainsi délivré 8 passes décisives contre les Croates samedi.
Priorité du recrutement estival, David Simon a prouvé aux dirigeants qu'ils avaient eu raison de sortir leur carnet de chèques. Régulier, doté de bonnes mains, l'ex-Dijonnais devra encore s'impliquer un peu plus au rebond. Il en a de toute manière fait la promesse à son coach, lequel retient plus globalement l'implication de tout son effectif : « D'autres joueurs, qui n'ont pas les performances statistiques de ces trois-là, apportent des gages de constance et de stabilité ».

Régis Schneider

L'Alsace du 29 septembre

Basket-ball SIG : la fin des essais libres

La SIG a terminé 5e du tournoi des Pays de la Loire après deux courtes défaites face à Villeurbanne (71-77) et Le Mans (80-86) et une ultime victoire face à Zadar (85-77). Trois rencontres qui laissent planer quelques (in) certitudes au terme de six semaines de préparation.

Un potentiel offensif redoutable. Incontestablement, la SIG a montré tout au long de l’avant-saison une capacité à scorer de tous les instants. Le duo Rush-Allen présente des garanties offensives que peu d’équipes de Pro A pourront aligner. Associés à un Obasohan revanchard et toujours menaçant à trois points, le secteur extérieur strasbourgeois peut faire très mal. La raquette n’est pas en reste, avec un Simon dominateur et un Giffa capable de jouer dans tous les registres. Les meneurs marquent peu, mais pour Frédéric Sarre, ils auront surtout la consigne « de garder le ballon et de ne pas le perdre ».
Une défense encore tendre. Le coach strasbourgeois reconnaissait il y a quelques jours avoir fait le choix de travailler davantage offensivement « pour donner des repères à cette équipe ». Avant le tournoi de Saumur et Angers, il avait cette remarque un peu dure mais ô combien réaliste : « On en ch… au rebond, si ça continue, ça va être dur. » Pour une fois, Sarre relâchait un peu de pression dans son discours habituellement technique pour un cri du cœur qui caractérise l’une des grosses faiblesses apparues lors de la dizaine de matches amicaux disputés. Car, hormis David Simon, les intérieurs strasbourgeois sont relativement petits, même si Lewin et Giffa font toujours preuve d’autant d’énergie.
Le rôle des espoirs. Ils ont joué et plutôt pas mal. Face à Zadar, Soumahoro a inscrit 9 points. Gentil, avant lui, s’était illustré. Ces deux-là devraient avoir leur chance. « Il faudra voir comment ils jouent avec la pression », prévient Frédéric Sarre. « En championnat, il y a une sanction, c’est le résultat. Mais ils n’ont aucune raison d’avoir peur. Si on a travaillé avec eux de cette manière, ce n’est pas pour tout arrêter avec le début de la saison. » Avec seulement neuf professionnels et en comptant les blessures – Giffa, Essart, Lewin et Mendy ont déjà passé du temps avec le kiné cette saison – le rôle des espoirs et leur capacité à mettre de l’intensité sur quelques minutes sera prépondérant.
Un bilan ? Tout doit concourir à préparer le premier match de la saison. Les Strasbourgeois ont encore une semaine pour affiner le « replacement défensif », cher à Sarre. « C’est là qu’on évite les contres et les points gratuits pour l’adversaire. » En une semaine, la SIG a encore le temps de progresser dans ses transmissions, son placement et son adresse. Le jour J, c’est le samedi 4 octobre et la réception d’Orléans. Frédéric Sarre, toujours aussi élégant, notait que « les matches amicaux, c’est du pipi de chat, l’important c’est le championnat. » Il y a différentes manières de le dire, mais dans le fond, tout le monde est d’accord.


Sébastien Ruffet