PRO A 25ème journée : Pau-Orthez - SIG

DNA du 27 mars 2009

Basket-ball / Avant Pau-Lacq-Orthez - SIG, demain (20h)

A Pau, Page tourne

Toujours scotché à la dernière place de Pro A, Pau-Lacq-Orthez lutte pour sa survie parmi l'élite. Les arrivées de Dylan Page, puis d'Alain Digbeu ont fait souffler une bise d'espoir en Béarn.
LANTERNE ROUGE. - L'hallucinante série inaugurale de onze revers de rang a plombé la saison de l'Élan et coûté sa place à coach Toupane. Lanterne rouge de Pro A, Pau n'a eu de cesse de retoucher son effectif ; six joueurs - JamesOn Curry, Hiram Fuller, Daniel Horton, JaJuan Smith, Samad Nikkhah et Omar Thomas - ont ainsi été remerciés ou ont demandé à partir.
Si Frédéric Moncade et ses partenaires ont redressé la barre depuis - cinq victoires lors des onze dernières journées -, ils comptent toujours trois points de retard sur le premier non-relégable (Dijon) à huit journées du baisser de rideau. Après la réception de la SIG, demain, les Palois se déplaceront à trois reprises, à Gravelines, au Mans et à Dijon. La rencontre de ce week-end n'en est que plus cruciale pour eux...

Tendance revival

DIGBEU. - Sa venue participe à la tendance revival qui a gagné le championnat de France cette année. Après Mous Sonko et Stéphane Risacher, Alain Digbeu, autre ancienne gloire du basket tricolore et pilier des Bleus lors des Euros 1999, 2001 et 2003, est revenu fouler les parquets hexagonaux après un exil de dix ans en Espagne - FC Barcelone, Real Madrid, Badalone, Alicante - et en Italie - Varese, Bologne -.
L'ex-Villeurbannais a débuté la saison en Grèce, à Kavala. Lassé des retards de paiement, « Flying » a fait ses valises en début d'année pour retourner à Alicante où il s'est installé en famille. Les dirigeants palois l'ont convaincu de rejoindre le Sud-Ouest fin février, en remplacement de l'Iranien Samad Nikkhah, sujet au mal du pays. Avec 11 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne en quatre matches, la dernière recrue béarnaise prouve qu'elle a de très beaux restes.
PAGE. - Lui aussi a une bonne tête de bonne pioche. Enrôlé par l'Élan mi-novembre, l'intérieur américain Dylan Page, passé par les championnats grec et espagnol à sa sortie de l'université, est aujourd'hui le 3e marqueur de Pro A (20,15 pts de moyenne), derrière Austin Nichols et Brion Rush, et le n°1 à l'évaluation (20,77), devant Marcus Slaughter et Brion Rush.
Lors de la défaite à Chalon (79-70), le week-end dernier, Page a encore inscrit 29 points et gobé 11 rebonds. Si l'on ajoute Ludovic Vaty, 7e rebondeur de la Ligue (7,76 prises) et 4e Français à l'évaluation, la raquette paloise a désormais fière allure.

SIG - Cholet le 8 avril

COUPE. - La qualification de Claude Marquis et de ses coéquipiers pour le Final Four de l'Eurochallenge a permis de clarifier la situation. Suspendu à la victoire choletaise contre Kiev, le 8e de finale de la Coupe de France entre la SIG et « CB » a donc été fixé une bonne fois pour toutes au mercredi 8 avril (20h), au Rhenus.
Pour ce match, Erman Kunter devra se passer des services de Nando De Colo, victime d'une fracture ouverte des os propres du nez mercredi - consécutive à un coup de coude d'Artour Drozdov - et indisponible trois semaines. Le vainqueur de cette rencontre jouera, en quart de finale, à Clermont-Ferrand le 14 avril.

R. Sch.

Sud Ouest du 27 mars 2009

BASKET-BALL PRO A, AVANT PAU - STRASBOURG.
Les Alsaciens sont premiers au classement, avec un match en plus. Mais Sarre, fidèle à lui-même, préfère calmer le jeu à la veille d'affronter l'Elan

« Nous sommes un leader d'occasion »

Strasbourg leader de la Pro A, c'est un statut que vous revendiquez ?
Frédéric Sarre. Non, absolument pas. Ce match-là (ndlr, la victoire devant Roanne, mardi, en match avancé de la 24e journée) ne devrait pas apparaître pour une lecture plus juste du classement.

Vous n'assumez pas cette place ?
Je ne veux pas de ce statut puisque, en réalité, je ne l'ai pas. C'est juste un fait d'écriture. Un concours de circonstance. Nous sommes un leader d'occasion.

Vous êtes malgré tout en situation de l'être prochainement...
Non, je ne pense pas que ça arrivera. Il faudrait d'abord que l'on gagne le match qui vient et que les équipes qui nous suivent se plantent deux fois. Je ne vois pas Villeurbanne, qui est sur une bonne dynamique, flancher. Ceci dit, si nous sommes à égalité avec l'ASVEL, au même nombre de matchs, je prends ! Mais la logique voudrait qu'il y ait une victoire d'écart en faveur de Villeurbanne.

La dynamique de Strasbourg n'est pas mal non plus : cinq victoires de suite, huit sur les neuf derniers matchs...
Oui, on est contents de ce qu'on a fait dernièrement. Ceci dit, cela demeure toujours fragile. On manque encore de consistance à l'intérieur des matchs. Je dis encore car j'espère qu'on va s'améliorer sur ce point. Aujourd'hui, on est capables de signer de bonnes séquences et d'enchaîner avec de moins bonnes. Pour répondre à votre première question, on est encore en quête de certitudes quant à notre qualité de jeu pour être vraiment au top.

Le déclencheur de cette belle série, c'est Derrick Obasohan ?
Il a bénéficié du travail de toute l'équipe, et comme il a une bonne main, qu'il est capable de scorer, Derrick ressort un peu plus que les autres. Il a joué un match exceptionnel à Villeurbanne (25 pts, 12 rebonds) mais c'est l'ensemble du collectif qui a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines.

Cela vous donne quelques idées pour le play-off ?
Notre objectif de base, c'est d'être en play-off et ce n'est toujours pas fait. Il faut encore valider et verrouiller notre place dans le Top 8. Après, on verra...

Qui voyez-vous pour jouer le titre ?
L'ASVEL et le Mans sont certainement au-dessus car ils jouent un basket plus cadré, avec un rendement plus constant que les autres. Roanne est une bonne équipe, même si elle est un peu dans le dur en ce moment. Orléans pioche aussi, mais ça peut vite repartir comme en début de saison. Nancy est inconsistant mais dans un bon soir c'est une équipe qui peut être inarrêtable. Gravelines est dans le même registre. Ca fait déjà six équipes... Ce qui promet des play-off très indécis, à l'image de la saison régulière, avec des surprises à chaque journée et 46 % de victoires à l'extérieur, ce qui n'a jamais été fait.

L'Elan dernier, qui se débat pour se maintenir, cela doit vous interpeller...
Bien sûr ! C'est emm... de voir ce club et cette équipe lutter pour ne pas descendre. Vu de loin, leur saison a été compliquée. Beaucoup de choses n'ont pas aidé à la stabilité au niveau du travail. Mais les dernières sorties ont montré un autre niveau de jeu, un collectif stabilisé où chacun joue son rôle.

Si Strasbourg est un faux leader, l'Elan est-il un faux dernier ?
Sur ses derniers matchs il ne mérite largement pas sa place de lanterne rouge. On sent fortement plus de consistance, de liant, de continuité dans le jeu. L'équipe s'est également trouvé un style défensif. Il y a de la tenue, de l'engagement. Plein de choses qu'on ne voyait pas avant.
Je m'attends à un match difficile, face à des Palois qui auront faim. Ca va être chaud brûlant. Il va falloir qu'on engage le match avec dureté et rigueur. Si on ne fait pas ça, on va se retrouver en grosse difficulté. Mon message aux joueurs sera celui-ci : il ne faut pas laisser les Palois mordre dans le match.

Auteur : Propos recueillis par Marc Duthu

vu sur le site de l'ebpo

Strasbourg, taille XXL au Palais

C’est dans un costume de co-leader virtuel que Strasbourg a effectué la longue diagonale le menant jusqu’en Béarn…
Il compte en effet un match de plus que tous les autres puisque le prochain sommet de l’OTAN et la venue de Barak Obahma en Alsace l’ont contraint à anticiper la 24ème journée, celle du 11 avril.
C’est bien cependant un parcours de vrai leader que les hommes de Fred Sarre réalisent depuis deux gros mois, comme si l’arrivée du président des Etas-Unis sur leur terre, leur avait inspiré son fameux « Yes we can »…
Ils peuvent effectivement tout, ces strasbourgeois dont la gifle reçue au Rhénus contre Dijon (79-103) apparaît aujourd’hui comme une énorme bourde, un abominable excès de confiance, une grosse tâche sur une toile de maître. Tout le reste n’est que succès. Vichy, Besançon, Le Havre, à domicile rien d’extraordinaire, mais Chalon au Colisée, Le Mans à Antarès, Cholet à la Meilleraie, l’Asvel à l’Astroballe, et mardi soir, donc, Roanne à la maison mais plus 16 à la clé, c’est total respect…
Qui dit respect dit aussi inquiétude en Béarn : «Vu leur qualité de jeu actuel, si la finale du championnat était demain, je n’hésiterais pas à parier sur eux» sourit ainsi Laurent Mopsus, qui n’entend pas pour autant ouvrir le parapluie, simplement dresser le constat qui s’impose.
Comment, diable, ces alsaciens longtemps pointés dans le ventre mou du championnat, équilibrant sans plus leur bilan ont-ils soudain, acquis la vitesse du TGV ? Le coach de l’Elan penche pour un cocktail de plusieurs facteurs: « Ils n’ont pas eu de gros problèmes de blessures, ils n’ont jamais perdu de beaucoup quand ils perdaient, donc la confiance n’a pas été atteinte. Ils ont avec Rush et Obashoan les talents pour mettre le panier qui fait très mal, et ils ont aussi une vraie dimension athlétique avec Simon et Lewis » énumère ainsi Mopsus avant d’ajouter ce qui, à ses yeux, constitue désormais le facteur plus : « Ils ont bénéficié de la montée en puissance de leurs deux meneurs de jeu, Essart et Darrigand (10,5pts, 6 passes sur les 9 derniers matchs, ndlr) »
De là à ce que ce ne soit pas le bon jour pour enfin accrocher un membre du Top 8, il n’y aurait donc qu’un pas à franchir…. Laurent Mopsus s’en garde bien : « nous connaissons parfaitement l’équation à résoudre, samedi comme pour les deux autres matches à domicile» rappelle-t-il comme il a rappelé à ses hommes, toute la semaine, « qu’il faudrait fermer le coffre fort à double tour et rivaliser dans les duels avec leur intensité physique ». Sous peine de se faire punir par la deuxième meilleure division offensive de la ligue (81,,5 points de moyenne).
Et le mieux indiscutable constaté à Chalon comme la semaine de préparation beaucoup moins perturbée que la précédente, puisque l’effectif a retrouvé toutes ses forces vives, y compris Fred Moncade qui s’était fait mal au mollet lundi, continuent d’inspirer à Mopsus une confiance non feinte. « Nous sommes mieux sur le plan basket et l’on encaisse beaucoup moins de points depuis trois matches maintenant. A Chalon on perd le match en 4 minutes sur un éclat, c’est donc que l’on tend vers plus de constance mais qu’il faut encore en gagner. »
Et c’est bien entendu vers l’intérieur que lorgne le coach qui s’appuiera sans aucun doute sur sa défense de zone désormais installée dans l’efficacité collective… Un secteur intérieur où il souhaiterait bien entendu retrouver un Ludovic Vaty, version début de saison : « Ludo a fait très fort et a joué comme un pivot de 28-30 ans . Il est devenu la cible des défense et alors on s’est rappelé qu’il n’avait que 20 ans…. Il a eu par conséquent quelques difficultés à assumer ce statut de leader offensif. Il sait que c’est par de la présence défensive qu’il regagnera le terrain perdu, que tout se remettra en place »…
Car leader ou pas, Strasbourg ou pas, le temps est plus que compté en Béarn, trop pour laisser une place aux questions, « il faut se lâcher, tout simplement se lâcher » martèle Mopsus. Pour ne rien avoir à regretter.


pour ceux qui pourraient douter du fait que la sig a acquis un nouveau statut et qu'elle est maintenant attendue partout, le couteau entre les dents........ même l'ourson palois lui veut du mal.

Et en plus, on a Lewis dans la raquette !

DNA du 28 mars 2008

Basket-ball / Pau-Lacq-Orthez - SIG, ce soir (20h)

Un élan à entretenir

Ses cinq succès de rang posent la SIG en grandissime favorite de la rencontre, ce soir, sur le parquet de la lanterne rouge. Mais à l'heure de retrouver le club qu'il a conduit au triplé en 2003, Frédéric Sarre met en garde contre les excès de confiance.
Il y a cultivé d'indéfectibles amitiés et retourne s'y ressourcer à la belle saison. Alors, forcément, ce petit saut à Pau constitue un rendez-vous singulier dans la saison de Frédéric Sarre.
L'entraîneur strasbourgeois retrouve, ce soir, la salle des grandes heures, celles du triplé en 2003. Les amis seront là, dans les gradins de ce Palais des sports auquel sont associées tant de sensations agréables. « Il y a un attachement par rapport à un certain vécu et, bien sûr, on y est sensible », confesse, volontiers, le régional de l'étape.

« Les changements de statuts sont difficiles à gérer »

Ce déplacement en terre béarnaise s'annonce également particulier pour son escouade. La victoire face à Roanne (86-69) mardi, la cinquième de rang, a un peu plus ancré la SIG dans le quatuor de tête. Et c'est avec l'étiquette de sensation du moment que les Strasbourgeois s'attellent à leur troisième match en l'espace d'une semaine.
A écouter Fred Sarre, cette étiquette pourrait presque se révéler encombrante. L'entraîneur s'en explique. « Les gens essaient de nous mettre un petit autocollant dans le dos. On a deux possibilités : soit l'enlever, soit se le coller sur le front et se regarder dans la glace. Les changements de statuts sont toujours difficiles à gérer. Est-ce que le groupe va être capable d'agir en fonction de cette nouvelle donne ? ».
Alors que le club strasbourgeois, au regard de ses récents coups d'éclat, est inévitablement porté aux nues, Fred Sarre garde les pieds sur terre, à la recherche du juste équilibre. « On sait d'où on vient et on sait où on peut aller. Il y a une dangerosité à se satisfaire de trop belles choses... où à essayer d'en dire de mauvaises pour les tempérer. Il faut juste raisonner sur le prochain match et recommencer à chaque fois à travailler. C'est la vie qui veut ça ».
Le coach s'attachera donc, pour sa part, à faire abstraction du contexte. « Il faut s'astreindre à être pro et le plus performant possible ». Charge à son équipe de ne pas se gargariser du standing qui est le sien. « On a un match à gagner. Si on ne se présente pas sur le parquet avec envie, on risque de subir quelques affres et désagréments », résume le guide strasbourgeois.
Bonnet d'âne de Pro A, Pau-Lacq-Orthez joue sa survie parmi l'élite à chaque sortie. « Il est évident qu'une bête blessée est toujours plus dangereuse », prend soin de rappeler Frédéric Sarre. Ce soir, peut-être plus encore qu'à l'accoutumée, les hommes de Laurent Mopsus savent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur. Une défaite avant de se lancer dans un road-trip de trois rencontres compromettrait grandement les chances de l'opération maintien.

La doublette Page - Digbeu, fer de lance du jeu béarnais

Pour cultiver l'élan qui les a vu empocher huit de leurs neuf derniers matches, Sacha Giffa et ses coéquipiers devront surveiller avec une acuité toute particulière Dylan Page et Alain Digbeu. Fer de lance du jeu béarnais, la doublette n'était pas du match aller au Rhenus (85-74). « Page est profilé à la Boddicker, capable d'aller au rebond et de shooter à trois points. Et Digbeu est un vrai leader, susceptible d'ailleurs d'offrir un peu d'air à Page qui n'est jamais aussi fort que lorsque ceux qui l'entourent sont forts ».
Si elle contient l'activité des deux hommes et se joue de la zone qui lui sera proposée « 80 % du temps », la SIG pourra songer à se forger de nouveaux souvenirs agréables. Le cadre s'y prête au demeurant si bien.

Régis Schneider


L'Alsace du 28 mars 2009

Basket SIG: poursuivre la série

Le déplacement de ce soir (20 h) à Pau-Orthez constitue une bonne occasion pour la SIG d’enchaîner une sixième victoire d’affilée. Mais attention à la lanterne rouge qui n’a pas encore dit son dernier mot dans la lutte pour le maintien.

L’ours béarnais n’est pas tout à fait en hibernation. Même si l’avenir parmi l’élite du club aux neuf titres de champion de France est fortement compromis, les Palois n’ont pas encore les deux pieds au fond de la grotte. Pour des Strasbourgeois en pleine bourre, l’heure n’est pas à la compassion : la SIG se déplace dans le Béarn pour remporter une sixième victoire d’affilée et montrer qu’elle a franchi un vrai cap.
Frédéric Sarre, son coach, sera de retour dans une salle qu’il connaît par cœur pour y avoir remporté le titre de champion de France en 2003. « Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Il est bien évident que je suis sensible à ce retour mais avant de penser à mon cas personnel, il y a surtout un match à gagner », précise l’ancien de la maison paloise.
En perdant les 11 premières parties de la saison, Pau-Orthez s’est mis dans une situation très délicate. Depuis sa première victoire, début janvier face à Dijon (104-90), l’Élan Béarnais en a remporté cinq. Une réaction positive qui permet à la formation du président Didier Gadou, qui reste sur une défaite à Chalon (79-70), de croire encore à l’impossible. Mais avec trois victoires de retard sur Dijon, premier non-relégable, à huit journées de la fin, la marche de manœuvre du dernier de la classe est très réduite.

Digbeu en renfort

Pourtant, les Béarnais restent sur deux victoires - à Vichy et contre Rouen -, sur les quatre derniers matches, qui coïncident avec l’arrivée de l’expérimenté Alain Digbeu. Le longiligne ailier français (34 ans) apporte 11 points et 6 rebonds en moyenne depuis sa signature fin février. L’ancien Villeurbannais forme désormais avec l’intérieur US Dylan Page, troisième marqueur de Pro A avec 20,15 points par match - mais aussi premier à l’évaluation - depuis son arrivée mi-novembre, le duo d’hommes forts de l’équipe de Laurent Mopsus. « Il est évident qu’une bête blessée est toujours dangereuse. Pau va avoir très envie de gagner ce match surtout que leur niveau de jeu est bien plus cohérent depuis la venue de Digbeu, qui est un véritable leader », souligne le technicien alsacien.
Les basketteurs strasbourgeois ne devront pas se croire en terrain conquis dans le Béarn même s’ils n’ont perdu que trois matches - sur douze - en 2009. Mais ces trois revers ont tous été concédés face à des équipes de bas de tableau : en déplacement à Hyères-Toulon (13e) et Rouen (11e) début janvier, mais aussi au Rhénus face à Dijon (14e) mi-février. Méfiance donc. En tout cas, ces derniers temps, les Strasbourgeois ont prouvé qu’ils pouvaient battre n’importe quelle équipe en jouant sur leurs qualités. « Mais si on n’arrive pas avec des réelles intentions de jeu et qu’on laisse les Palois prendre confiance dans leur salle, on peut subir de sérieux désagréments, prévient le coach bas-rhinois. Il est donc important de garder à l’esprit qu’il faut jouer ce match sans regarder le classement et en restant extrêmement vigilant. »
Même si Steeve Essart a écourté la séance d’entraînement hier en raison d’une douleur récurrente au genou, la SIG se présentera une nouvelle fois au grand complet. Face à la lanterne rouge, les hommes de Frédéric Sarre ne devront pas retomber dans leurs anciens travers. Histoire de démontrer, une nouvelle fois, que la SIG est capable de semer le trouble dans la cour des grands.

Pau : 4. Digbeu ; 5. Heurtel ; 6. Sambe ; 7. Duncan ; 8. Mendy ; 9. Moncade ; 11. Rimac ; 12. Molas ; 13. Raposo ; 14. Vaty ; 15. Page. Entraîneurs : Laurent Mopsus.
SIG : 4. Rush ; 5. Darrigand ; 6. Mendy ; 7. Essart ; 9. Allen ; 10. Giffa ; 13. Obasohan ; 14. Simon ; 15. Lewin ; 17. Gentil ; 18. Soumahoro. Entraîneur : Frédéric Sarre.

Olivier Arnal


Sud Ouest du 28 mars 2009

BASKET-BALL PRO A 23E JOURNÉE, PAU - STRASBOURG. Depuis l'arrivée de l'ancien ailier de l'ASVEL, le jeu a évolué. En bien. Les avis sont unanimes

Digbeu a changé l'Elan

C'est une image vieille d'une douzaine d'années : Alain Digbeu survolant un clasico Elan-ASVEL et donnant, à force de dunks et de tirs à trois points, la victoire aux Rhodaniens. Le temps n'a pas trop abîmé le souvenir, même s'il a un peu changé le joueur.
Moins aérien, moins flashy que dans ses années chez les «Greens» du Rhône, l'ailier a élargi son registre. Au point de s'imposer, en tout juste un mois, comme le patron du jeu palois. Décryptage avec Mopsus, Sarre et l'intéressé.

Présent partout

A son arrivée à Pau, Alain Digbeu sortait d'un mois et demi sans compétition. La question se posait de savoir s'il serait rapidement compétitif. Après quatre matchs, l'interrogation est levée : 11,2 pts à 50 %, 6 rebonds, 3,8 passes de moyenne. « Il a beaucoup progressé au shoot, défend toujours aussi fort et a gardé beaucoup de ses qualités athlétiques », note Laurent Mopsus. « Il a l'expérience et la connaissance du jeu, c'est un vrai bon basketteur », complète Frédéric Sarre, le coach de Strasbourg.
« A les entendre, je ne suis pas si pourri que ça », sourit Alain Digbeu. A 33 ans, l'ailier sait que le rendement d'un joueur ne se mesure pas seulement à l'aune des feuilles de statistiques. « Je ne suis pas là pour me montrer, assure-t-il. Je n'ai plus rien à prouver en France. Je suis là en mission, pour sauver l'Elan. Et je suis prêt à me sacrifier pour ça ».

Une influence reconnue

« Enorme » : ce fut le mot de Frédéric Moncade, au sortir du premier match de Digbeu devant Roanne. Malgré la défaite, le capitaine palois avait déjà mesuré tout ce que pouvait apporter l'ancien international. « Il a eu un vrai impact sur le jeu de l'Elan, estime Frédéric Sarre. Par son comportement et son attitude sur le terrain, il montre la voie aux jeunes ».
Avant son arrivée, l'Elan encaissait 88 pts en moyenne. Depuis trois matchs, c'est 67 pts. « Avec lui, Pau s'est trouvé un style défensif », note le coach alsacien.
« Alain est un exemple pour les jeunes, ajoute Laurent Mopsus. Il leur montre comment se comporter à l'entraînement et en match. Avec Slaven (Rimac) et Fred (Moncade) il est mon relais sur le parquet. Il rassure les autres dans le vestiaire et sur le terrain, il assure le leadership.
Nos adversaires se concentrent beaucoup sur lui et du coup, il prend beaucoup de pression sur ses épaules. Et comme il est à maturité, il peut assumer tous ces rôles à la fois ».
A son arrivée à Pau, Digbeu c'était fixé cette mission. « Je suis venu avec cette ambition de guider les jeunes. J'ai essayé de leur inculquer la patience, la lecture du jeu, la volonté de chercher le joueur ouvert en faisant circuler rapidement la balle dans le champ extérieur, de joueur pour l'autre et prendre du plaisir à le faire. Thomas Heurtel s'est bien adapté, Antoine (Mendy) et Fernando (Raposo) aussi. Ludo (Vaty) doit apporter davantage, il est le premier à le reconnaître. Les jeunes n'écoutent pas forcément les vieux cons (sourire)... Mais l'écoute a été bonne ».

Quel avenir pour lui ?

Sa venue à Pau aura permis à Alain Digbeu de revenir sous la lumière. « Après la grosse désillusion que j'ai connue en Grèce, j'avais un peu perdu la flamme, avoue l'ailier. Je me posais des questions. Je suis content d'être à Pau. Ca m'a fait du bien. La preuve qu'à 33 ans, on apprend encore tous les jours ».
Cette étape béarnaise va-t-elle lui permettre de relancer sa carrière ? Laurent Mopsus le croit. Le coach palois va même plus loin : « si j'étais le sélectionneur national, je jetterai un oeil de son côté... »
« Les Bleus ? Je n'ai jamais fermé la porte, mais ce n'est pas le sujet, répond Digbeu. J'ai une mission à accomplir ici. Après, si on a besoin de cadres pour l'équipe de France, les gens ont mon numéro... »

Auteur : Marc duthu


LE MATCH.

La SIG ne zigzague plus

Septième au terme de la phase aller, après avoir perdu quatre fois à domicile en neuf matchs, Strasbourg a passé la vitesse supérieure après la Semaine des As. Son bilan depuis (huit victoires en neuf journées, dont deux significatives au Mans et à Villeurbanne) l'ont propulsé au sommet de la Pro A.
« C'est l'équipe en forme du moment, note Laurent Mopsus, le coach palois. C'est athlétique, ça sprinte, il y a peu de points faibles et des joueurs qui pèsent : Rush est le meilleur marqueur de la Pro A, Obasohan le 3e à l'adresse, Giffa est un roc en défense et dessous, ils ont deux animaux, Lewin et Simon. Le pire, c'est quand ils jouent ensemble. De toute façon, dans notre situation, nous n'avons pas le choix : il faut gagner ».

Giffa fera-t-il déchanté Page comme Boddicker à Chalon en tout cas s'il le fait ce sera un énorme plus, tout comme le duel Simon/Vaty qui avait cartonné au matche aller.

Enfin Digbeu à 33ans montre qu'il a encore de beau reste, qu'il peut être performant et un leader tout comme Risacher (37ans) ou Foirest (36 ans) qui sont les papys du basket français revenu après plusieurs grosses saisons à l'étranger dans de gros championnat et dans de gros clubs.

Espérons qu'il aura des propositions intéressantes de Pro A (peut-être de la SIG?) et qu'il fera comme ces 2 collègues cités précédemment.

Darrigand + Essart sur le banc ? Y aurait il un problème avec Steeve ?

[quote="Titeuf 67"]Darrigand + Essart sur le banc ? Y aurait il un problème avec Steeve ?[/quot


sais pas et page a commencé son festival...

Difficile pour la SIg, qui vient de prendre un 11-2 et se retrouve distancée : 25-19. On a beaucoup de mal en attaque (38 %, 5 bps pour 2 pds).

Quid d'Essart ? Quelque chose dans les DN ?

Jack a écrit:Quid d'Essart ? Quelque chose dans les DN ?

Il était au repos cette semaine pour une douleur récurrente au genou ou alors il a attrapé la gastro de Nsonwu comme Campbell.

2/7 au LF pour lewin ....

John White a écrit:

Jack a écrit:Quid d'Essart ? Quelque chose dans les DN ?

Il était au repos cette semaine pour une douleur récurrente au genou ou alors il a attrapé la gastro de Nsonwu comme Campbell.

on est à 4/11 aux lancers!

Duss a écrit:2/7 au LF pour lewin ....

3/9 maintenant !!!

5 LF / 13

Faut servir Simon qui pour l'instant réalise un gros matche.

Il faut sauver le soldat Lewin 3/9 aux LF... je le sens pas toute cette affaire moi !

Page et Heurtel porte actuellement leur équipe de notre côté on domine à l'intérieur avec Simon et Lewin mais le manque de réussite aux lancers de ce dernier nous plombe le matche pour l'instant.

Tom a écrit:je le sens pas toute cette affaire moi !

Moi non plus, mais alors pas du tout. Giffa sorti du match avec 2 fautes, Steeve cloué sur le banc,

+ 6 à la MT merci Gauthier

+6 à la mi-temps. On s'en sort bien.

Ce match est un véritable piège dont il va bien falloir se sortir. Déjà si on arrête de vendanger les lancers, ça ira beaucoup mieux.

Titeuf 67 a écrit:

Tom a écrit:je le sens pas toute cette affaire moi !

Moi non plus, mais alors pas du tout. Giffa sorti du match avec 2 fautes, Steeve cloué sur le banc,

Darrigand et siumon tiennent la baraque!

On repasse devant à la mi-temps 33-39 grâce à Darrigand.

Darrigand 8 - Pau 2