Pro A : 25ème journée : SIG - Cholet

DNA du 07 avril 2011

Pro A / Pro A : Avant SIG – CB, samedi (20h)

Cholet baron

La SIG accueille, samedi, tout à la fois le champion de France en titre et l’actuel leader de la Pro A. Depuis deux ans, dans l’Hexagone, le patron est Choletais.

BOSS. – Champion de France l’an dernier, leader de Pro A après 24 journées : Cholet est incontestablement la meilleure équipe française de ces deux dernières saisons.
Avec deux victoires d’avance – et le panier-average – sur Nancy à six journées de la fin de la saison régulière, le baron des Mauges est bien parti pour conserver sa première place, synonyme d’avantage du terrain en quarts et demi-finales des play-offs.

CINQ. – En battant Hyères-Toulon (78-68) le week-end dernier à la Meilleraie, les hommes d’Erman Künter ont engrangé un cinquième succès consécutif. Il s’agit de leur plus longue série victorieuse depuis le début de la saison.

Un ailier dominicain pour succéder à un autre ailier dominicain ?

MEJIA. – Face au HTV, les Choletais ont pu, une nouvelle fois, compter sur un Samuel Mejia performant (19 points, 8 rebonds, 26 d’évaluation). L’ailier dominicain est aujourd’hui l’un des mieux placés pour succéder à un autre ailier dominicain au palmarès du MVP étranger.
Deuxième scoreur de la Ligue (18 pts de moyenne), sixième joueur à l’évaluation, l’hyperactif n°9 n’est descendu que quatre fois sous la barre des 10 d’évaluation en 2010/11 ; trois de ces rencontres se sont soldées par une défaite de CB.

GRADIT. – Il y aura un Strasbourgeois sur le parquet samedi, mais dans le camp choletais. William Gradit avait débuté la saison à Boulazac (Pro B), où il s’était engagé pour deux ans. Mais l’histoire s’est terminée en eau de boudin. L’ex-ailier du FCM et de la JAV a d’abord été passé à tabac fin novembre dans une boîte de nuit, avant de voir son contrat être dénoncé par le club périgourdin à la mi-décembre.
Le joueur de 28 ans a rebondi vite… et haut. Enrôlé par Cholet, début janvier, en qualité de pigiste médical de Fabien Causeur, « le Coyote » (4,7 pts, 1,3 rbds de moyenne) a été prolongé début mars jusqu’à la fin de la saison. Erman Künter compte visiblement sur lui et l’a installé dans son cinq de départ depuis six matches.

INFIRMERIE. – Pervis Pasco a vu le D r Nicolas Moncade, hier, pour un traumatisme au genou gauche qui l’a contraint à interrompre l’entraînement. Le pivot strasbourgeois passera une IRM aujourd’hui et est arrêté jusqu’à demain, mais sa participation au match n’est pas remise en cause. John McCord, lui, a été laissé au repos en début de semaine en raison de l’entorse qu’il s’est donnée à la cheville gauche à Nancy.
À Cholet, Fabien Causeur manque toujours à l’appel. Écarté des parquets depuis le mois de novembre pour soigner une aponévrosite de la voûte plantaire, l’arrière international a repris la semaine dernière la course sur tapis roulant.

DONS. – Depuis 2007, la LNB est partenaire de la Fondation de l’Avenir pour la recherche médicale appliquée en proposant de relayer les appels aux dons pendant des matches de Pro A et Pro B. Ces « Journées de l’Avenir » permettent chaque année de collecter entre 60 000 et 80 000 €.
La SIG placera sous l’égide de la Fondation de l’Avenir son match contre Cholet. Un jeu-concours SMS au bénéfice de la recherche médicale sera proposé aux fans de basket. À gagner, un week-end VIP pour les finales Pro A et Pro B du 11 juin à Bercy. Pour en savoir plus : www.fondationdelavenir.org

R. Sch.

DNA du 08 avril 2011

Basket-ball / Avant SIG – Cholet, demain (20 h)

Gradit, neuf mois et deux vies

Arrivé à Cholet mi-janvier en tant que pigiste médical, William Gradit a finalement été intégré dans l’effectif du club champion de France jusqu’à la fin de la saison. Le dénouement heureux d’une histoire à multiples rebondissements.

Et à la fin, il signe à Cholet, champion de France en titre, et leader de Pro A. Une conclusion qui fleure bon le conte de fée.
Mais pour arriver à une fin qui tutoie l’idyllique, il faut que le héros ait contourné un certain nombre d’écueils, pris la mesure d’ennemis, terrassé quelques démons. Bref, qu’il en ait bavé.

« Je n’ai pas pensé arrêter le basket, non, mais plutôt à jouer à bas niveau et à faire autre chose à côté »

William Gradit, 28 ans, a le profil et sa saison a tout du scénario à rebondissements. L’histoire débute en juillet 2010, lorsque le natif de Strasbourg signe à Boulazac, club de Pro B, après une saison à Clermont-Ferrand. « Je connaissais Sylvain Lautié pour avoir fait des camps d’été avec lui quand j’étais à Vichy (club avec lequel il a été champion de Pro B en 2007) . Son projet était intéressant puisqu’il s’agissait de remonter en Pro A et, en plus, j’allais avoir du temps de jeu », raconte l’éphémère international français.
Mais très vite, le « Coyote » est en souffrance. « J’ai eu du mal à m’acclimater, lâche l’ancien joueur du FC Mulhouse (en 2004-2005). J’ai eu des réunions avec les dirigeants qui me demandaient régulièrement comment j’allais. Au fur et à mesure, la situation a commencé à me peser. » Et en y repensant : « Dès que j’ai mis les pieds, là-bas je ne me suis pas senti bien ». En se fiant à son instinct, peut-être aurait-il pu s’éviter tout ça.
La suite est à chercher dans la rubrique « faits divers » quand, par un soir de novembre, après la victoire décrochée contre Dijon, il est passé à tabac dans une boîte de nuit bordelaise. Quatre jours d’ITT et 18 points de suture au visage et au cuir chevelu plus tard, il se traîne comme une âme en peine sur le parquet d’Evreux.
Cette fois c’est fini : les dirigeants de Boulazac décident de se séparer de leur ailier. « Je ne dégageais pas ce qu’ils voulaient », analyse calmement celui qui, au fil des ans, s’est laissé pousser les tatouages. William Gradit quitte donc le BDD à la manière des basketteurs étrangers qui préfèrent changer d’air. Il retrouve sa femme et son fils, dont l’éloignement avait fini par ne plus être supportable, et rentre à Paris.

« Pour moi, c’était un nouveau challenge de retrouver la Pro A »

« Je me suis beaucoup entraîné, mais j’ai aussi traversé une période de “cogitation”. Je me suis dit que j’avais beaucoup galéré, que j’avais essayé d’aller jouer à l’étranger après Vichy, mais sans y arriver. Je n’ai pas pensé arrêter le basket, non, mais plutôt à jouer à bas niveau et à faire autre chose à côté. J’étais vraiment dans une période de doute. »
Son nouvel agent, Miloud Dahine, qui a négocié son départ avec le club du Périgord, lui trouve une place de pigiste médical à Cholet qui cherche à pallier l’absence de Fabien Causeur. « Pour moi, c’était un nouveau challenge de retrouver la Pro A. Il me faut de la motivation pour progresser et bien jouer, ce que j’ai trouvé à Cholet, reprend l’ancien Vichyssois. Erman Kunter voulait que je donne de l’énergie en défense et du peps à l’entraînement ».
Le coach choletais assainit tout de suite la situation. « Il m’a dit que ce que les gens faisaient en dehors du terrain ne l’intéressait pas, mais qu’il voulait des résultats sur le parquet. Qu’il a coaché des joueurs qui étaient plus sanguins que moi, que ce que j’avais fait n’étais pas un obstacle pour lui », se souvient William Gradit.
Sa première sortie est un vrai test. « On jouait Nancy, avec qui on était alors premiers ex aequo, c’était une grosse affiche et je n’avais pas trop le droit à l’erreur. Je me suis dit que je ne pouvais pas me louper. »

« J’ai toujours voulu jouer dans un grand club et là, je suis dans le cinq de départ »

Il ne se loupe pas. Durant 16 minutes, il défend fort sur Tremmell Darden dont il limitera sérieusement la production. Le stratège turc de Cholet est content du rendement de son pigiste et décidera de le garder.
« On a eu une discussion durant laquelle il m’a dit que ce que je faisais était très satisfaisant et qu’il voulait que je reste jusqu’à la fin de la saison. Ça m’a reboosté. Je me suis dit que je n’avais pas fait l’équipe de France pour rien, que je n’ai pas travaillé toutes ces années pour rien. J’ai toujours voulu jouer dans un grand club et là, je suis dans le cinq de départ. J’ai envie de gagner le titre avec eux, c’est pour ça que je travaille. »
Un titre qui résonnerait comme un véritable happy end…

Guylaine Gavroy


Bande annonce SIG - Cholet

http://www.sigbasket.fr/n287-bandeannonce_sigcholet.html

DNA du 09 avril 2011

Basket-ball / SIG – Cholet, ce soir (20 h)

À la conquête de l’Ouest

La SIG se frotte, ce soir, au cactus choletais. Le champion de France en titre, autoritaire leader de la Pro A, constitue, a priori, un obstacle infranchissable pour une équipe strasbourgeoise retombée dans ses travers à Nancy. Un obstacle qu’il va pourtant bien falloir franchir pour conserver encore une petite chance d’aller en play-offs.

L’Ouest est une terre aride et Cholet en est l’impitoyable patron. Cela fait deux ans que ça dure, deux ans que le club des Mauges plombe sérieusement le moral et les résultats de la concurrence.Statistiquement, la domination du champion de France en titre s’est d’ailleurs encore accentuée cette année. La troupe d’Erman Künter n’a été défaite qu’à quatre reprises depuis le lever de rideau, contre six, l’an passé, à la même époque. « C’est un gros morceau, acquiesce Frédéric Sarre, non seulement à travers ses résultats depuis deux saisons, mais à travers le comportement de l’équipe du moment, solide, cadrée, engagée et talentueuse ».

Une équipe qui additionne talent offensif et densité défensive

Même lorsqu’il ne développe pas son meilleur basket, le leader choletais, emmené par son pistolero dominicain Samuel Mejia, trouve le moyen de s’en sortir. Ce fut le cas à Paris, par exemple, où mené de huit points à deux minutes du terme, il est parvenu à braquer le saloon au prix d’un improbable 14-0 (87-90). « C’est une équipe qui dégage une forme de sérénité et de certitude. Ces joueurs ont une croyance dans leur capacité à accomplir des choses et sont dans une bonne dynamique », poursuit le coach strasbourgeois.
La dynamique en question s’exprime notamment dans cette série de cinq succès de rang, la plus longue depuis le début de la saison. « CB » n’a plus mordu la poussière depuis le 26 février, et une défaite sur le parquet de l’ASVEL (89-77). Et c’est donc à « l’équipe la plus stable, la plus dense et la plus efficace du championnat », une équipe qui additionne talent offensif et densité défensive, que la SIG s’attaque ce soir.
Une semaine après le brutal retour sur terre à Nancy (88-61), Aymeric Jeanneau et ses coéquipiers sont pourtant contraints à l’exploit pour continuer à croire encore – un peu – en leurs chances d’aller en play-offs. Le succès de l’ASVEL, mardi, contre Gravelines en match en retard a en effet contribué à fermer un peu plus la porte. À six matches de la fin, et au seuil de cette 25 e journée, Villeurbanne, 7 e, compte deux longueurs d’avance sur la horde sauvage des poursuivants. « Une place supplémentaire pour les play-offs a été octroyée et aujourd’hui, il n’y en a plus qu’une pour quatre ou cinq équipes, dont la nôtre », observe le Limougeaud.
Pas besoin, par conséquent, de tourner longtemps autour du pot. Si une défaite ne compromettrait rien de façon définitive, les Strasbourgeois décrocheraient « un super bonus » en s’offrant le scalp de Randal Falker et des autres.

« On est John Wayne. On a le pistolet et six balles dans le barillet »

À l’heure de partir à l’assaut du taulier de la côte ouest, « on est John Wayne, glisse Frédéric Sarre avec malice. On a le pistolet, six balles dans le barillet et on approche de l’épilogue du western. Il reste six adversaires, il ne faut pas en rater un. Si on met cinq balles dans la cible, on continuera à garder espoir. Il faut donc qu’on charge bien les barillets et que l’on vise juste. Et si l’adversaire nous touche dans le premier duel, il faudra que l’on reste débout parce qu’il y en aura cinq autres derrière ».
On ne prétendra pas, ici, connaître sur le bout des doigts la filmographie du « Duke ». Mais, il nous semble tout de même que l’inoubliable interprète de La Chevauchée fantastique et de Rio Grande s’en sort généralement plutôt bien à la fin. Il ne reste plus qu’à espérer que ce soit là un signe encourageant…

Régis Schneider


« Un visage guerrier »

Aymeric Jeanneau fait le point avant la réception du leader. Le Vendéen formé à Cholet entend garder raisonnablement espoir pour les play-offs.

– Vous avez été désigné deuxième joueur le plus vicieux du championnat lors du référendum paru dans le dernier Maxibasket. Honoré ?
– Le problème, c’est que le numéro un, c’est Vincent Masingue et que les étiquettes sont mises depuis longtemps (sourire). Plus sérieusement, je ne suis pas un joueur qui donne de mauvais coups, en revanche je suis toujours à la limite. Il faut savoir utiliser ça… Fred Fauthoux le faisait très bien (re-sourire).

– La SIG peut-elle, en toute objectivité, encore prétendre disputer les play-offs ?
– C’est dur parce que la victoire de l’ASVEL contre Gravelines (mardi, en match en retard comptant pour la 23 e journée) complique encore les choses. C’est difficile de toujours garder espoir à cent pour cent, mais tant que mathématiquement, il reste une chance, on sera motivé pour la saisir. On va aborder chaque match avec l’envie de décrocher quelque chose, de proposer au public un visage guerrier et conquérant.

– Le premier rendez-vous ne sera pas le moins épineux. Que faudra-t-il proposer pour espérer battre Cholet ?
– Des gros matches, on en fait toujours quelques-uns dans une saison. Là, on n’en a véritablement fait qu’un, contre Paris. On a connu trop de hauts et de bas, pendant les quarante minutes d’une rencontre ou d’un match sur l’autre. Là, il faudra qu’on soit tous au rendez-vous pour les perturber car on ne pourra pas compter sur un faux pas de leur part.

Recueilli par R. Sch.


Pasco diminué

Laissé au repos en milieu de semaine pour une tendinite rotulienne, Pervis Pasco a ensuite été victime d’une gastro-entérite. Le pivot strasbourgeois devrait toutefois tenir sa place ce soir.


L'Alsace du 09 avril 2011

SIG : un patron à chahuter

À six matches du terme de la saison, les Strasbourgeois ont besoin d’une victoire contre Cholet, le champion de France en titre et actuel leader de Pro A, ce soir à 20 h au Rhénus, pour rester au contact de la 8 e place.

Une semaine après avoir subi une grosse défaite (88-61) lors du derby de l’Est sur le parquet du SLUC Nancy, la SIG se frotte ce soir, au Rhénus, à la meilleure équipe de l’hexagone depuis deux saisons. Bien évidemment, si Cholet, leader de Pro A et champion de France en titre, excusez du peu, n’est pas vraiment l’adversaire rêvé pour repasser la marche avant, les coéquipiers de Ricardo Greer ne peuvent pas se permettre de rendre les armes avant d’avoir combattu. « Nous sommes dans la peau de John Wayne, explique le coach Frédéric Sarre. Nous avons un pistolet avec un barillet de six balles (N.D.L.R. : il reste six rencontres à disputer cette saison) et comme la fin du western approche, il ne faut plus rater la cible. Si nous sommes capables d’en mettre au moins cinq dans la mire, nous continuerons à avoir de l’espoir. Il faut alors viser juste. »

Favorite à sa propre succession, la formation des Mauges était passée tout près de se faire surprendre par des Strasbourgeois sans complexe lors du match aller (88-84). Pourtant, le technicien alsacien sait bien qu’il ne pourra pas compter sur une quelconque faiblesse choletaise. Surtout qu’avec cinq succès de rang, les joueurs d’Erman Kunter réalisent la meilleure série du championnat. « C’est un gros morceau. D’une part, par les résultats depuis deux saisons et d’autre part, à travers la forme du moment. Cholet est une équipe solide, cadrée, engagée et talentueuse. Elle possède des joueurs capables d’amener beaucoup offensivement et une grosse solidarité défensive », commente Fred Sarre. « Erman Kunter laisse entendre qu’il gagne petit en ce moment mais au moins il gagne. C’est quand même plutôt performant. Il y a une forme de sérénité, de certitude et de croyance en eux pour faire les choses », ajoute-t-il ensuite.

« Un vrai bonus »

Si la série strasbourgeoise est moins impressionnante, Steeve Essart et ses partenaires restent tout de même sur deux victoires de suite, face à Hyères-Toulon (83-66) et Limoges (95-80), au Rhénus. « Nous avons vécu une mauvaise expérience à Nancy mais avant cela nous avions bien maîtrisé quelques matches à la maison et, à l’image de notre déplacement à Gravelines, on ne coulait pas à l’extérieur. J’espère que nous aurons la capacité à reprendre le rythme que nous avions avant », souligne l’entraîneur.

Au repos mercredi en raison d’une tendinite rotulienne au genou gauche, Pervis Pasco a également été victime de problèmes digestifs en fin de semaine. Le grand pivot est incertains, même s’il pourrait tenir sa place dans la raquette alsacienne ce soir. « Une victoire contre Cholet serait un vrai bonus, conclut Fred Sarre. Mais quoi qu’il arrive, il faudra rester solide à la fin de ce match car il n’y aura encore rien d’impossible derrière. »


Encore une place à prendre ?

Six équipes, - Cholet, Nancy, Chalon, Gravelines, Roanne et Hyères-Toulon -, semblent d’ores et déjà avoir validé leur billet pour les play-offs. L’ASVEL, actuellement 7e, a pris, de son côté, une bonne option pour la qualification. Par conséquent, il ne reste qu’une seule place pour quatre concurrents. Le Mans (8e), ex-æquo avec Pau (9e), compte une petite longueur d’avance sur Orléans (10e) et la SIG (11e). Cette dernière n’a pas son destin entre les mains. « À partir du moment où on s’est mis dans la difficulté, on savait qu’on serait à la merci des résultats des autres », souligne Fred Sarre.

Olivier Arnal

rocky a écrit:

Vous pourriez d'ailleurs effectuer l'an prochain votre dixième saison en Pro A. Est-ce que cela fait partie de vos objectifs ?
J'ai une option dans mon contrat pour partir ou rester. Mais je serais content de continuer ici et on va tout faire pour. J'ai dépassé les 30 ans et je n'ai plus rien à prouver. Et si j'ai beaucoup de bons souvenirs comme les deux titres de champion remportés avec mon frère, j'aimerais vraiment rester en France pour essayer d'en gagner un nouveau. Et aussi la Semaine des As, parce que je ne l'ai jamais fait et que c'est un de mes objectifs. Il y a encore plein de choses à faire !

Comme vous revoir sous le même maillot que votre frère Jeff en Pro A ?
On est tellement habitués à jouer ensemble depuis tant d'années que la séparation a forcément été difficile cette saison. Mais on ne sait pas ce que le futur nous réserve. Il a signé pour un an à Gravelines, on verra bien ce qui arrive...

[/quote]

Quand on lit ça on comprend que l'on n'est pas sûr de voir encore Ricardo à la SIG la saison prochaine et que s'il devait rester il y aurait de (très) fortes chances de voir arriver Jeff.

Pour revenir sur le matche de ce soir j'espère avant-tout que l'on ne ce prenne pas une claque et quitte à perdre autant que ce soit avec les honneurs à domicile pour en plus une grosse affiche.

Bon ben comme d'hab...
Et Sarre va encore nous trouver une excuse bidon...

Fabrice a écrit:Bon ben comme d'hab...
Et Sarre va encore nous trouver une excuse bidon...

Oui bah l'excuse de Sarre, c'est un peu là où résidait le plus grand suspense du match, une nouvelle comparaison surréaliste avec le western ?

Pfffffffffffffffffffffffff on fait la course derrière tout le match.......

La saison est terminée... (oui certains vont voir en la victoire de Vichy une remontée fantastique du relégable... je n'y crois pas)


Ni play-offs, ni descente, les salaires de Jeanneau, Greer et probablement M'Baye réévalué contractuellement(donc logiquement moins de finances pour le reste du roster), McCord qui part à la retraite, SuperU se barre, Roland Ries le pro de l'immobilisme (cf le Racing, le stade, la SIG, etc... à part la tribune de ... 500 places pour le Rugby on ne voit rien d'autre arriver.....) vraiment d'excellentes bases pour travailler

10 joueurs sans coupe d'Europe, les temps de jeu mal réparti, M'Baye et Hawkins gâchés, Greer mal utilisé...

Sarre a été mauvais toute l'année, mais par contre il a été constant dans sa médiocrité... je ne vais même plus au Rhénus à cause de son coaching, y en a marre de ses temps morts qui n'accouchent de RIEN.

Un résumé de la saison........ : pchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhht le pétard mouillé. Qu'ils sont loin les Wesson, Eidson, Cook, Jennings, Cooper....... (sans parler du roster de 2004-2007 en général bien sûr...)

A l'année prochaine ! On va vibrer pendant les 8 dernières journées de .... NAtional en foot ! Le racing est en train de réaliser un parcours exceptionnel... qui l'eut cru... Amiens-Guingamp(chaque résultat arrangera le racing) , Amiens-RCS et Rouen-RCS restent à jouer, le racing a son destin entre ses mains...........

Jeff a écrit:

Fabrice a écrit:Bon ben comme d'hab...
Et Sarre va encore nous trouver une excuse bidon...

Oui bah l'excuse de Sarre, c'est un peu là où résidait le plus grand suspense du match, une nouvelle comparaison surréaliste avec le western ?

L"excuse de Sarre est toute trouvée :l'absence de pervis Pasco!! Et ce n'est pas une excuse bidon:on a pu se rendre compte ce que le Big Man de la Sig apporte par sa masse ,sa défense!Ce soir,ses copains ont joué avec le coeur au ventre pendant 20mn ! Completement paralysés par la réputation de Cholet et par l'impossibilité de défendre,ce fit porte ouverte et d'autre part le manque criant de confiance a engendré un ratage ahurissant de paniers! Bref pdt 20mn le meilleur de la sig fut la ...mascotte,avec aussi le fabricant de clap clap efficace et pour moi inédit,en fait le public grâce à ce gadget a encouragé l'équipe pendant tout le match!Inédit!! Du coup ,ce fut la révolte et la sig revint peu à peu à 6pts mais cholet,sûr de sa force,ne fut jamais en danger..
Les sigmen les plus en vue apres la pause,Nick lewis épatant à 3pts,abdou et john.Digbeu a fait ce qu'il a pu,sacha aussi,tres moyen;Justin precieux au rebond(quelle detente sèche),malheureux en attaque pdt la premiere moitié,fut sorti et on ne le revit plus,ricardo,comme d'habitude,du mauvais et du bon...

DNA du 10 avril 2011

Partis de trop loin

Dominés de la tête et des épaules en première période, relégués à dix-sept longueurs à la pause, les Strasbourgeois ont eu le mérite de ne pas abdiquer. Passés en zone et plus adroits, ils sont revenus à cinq points des Choletais dans le money time, mais le retournement de situation est resté lettre morte. Tombée avec les honneurs (70-78), la SIG a grillé l’une de ses dernières chances d’aller en play-offs.

C’était finalement assez prévisible. Hier soir, les Strasbourgeois ont été logiquement battus (70-78) par une équipe choletaise qui en a profité, par la même occasion, pour porter à six sa série de victoires. L’incontestable numéro un de cette saison, et de la précédente aussi, n’a été défait que cinq fois cette année, ce qui en dit long sur la domination qu’il exerce dans l’Hexagone. Et la SIG n’a pas été en mesure d’adhérer au cercle très fermé des tombeurs.
Cholet est sûr de sa force, même lorsqu’il ne l’est pas toujours de son basket. Cette assurance en des minutes meilleures lui avait déjà permis de renverser une situation compromise sur le parquet du Paris-Levallois. Ces garanties lui ont, de même, permis de juguler le retour d’une équipe alsacienne qui rêvait de coup d’éclat, mais qui a surtout compté les coups en première période (13 d’évaluation collective !) avant de se relever de l’éclat qui menaçait.

« Dans notre position, on a besoin de pouvoir compter sur tout le monde »

« C’est frustrant, souligne Abdou M’Baye, auteur, une nouvelle fois d’un match consistant (17 points). C’est un peu le même scénario qu’au match aller où on parvient à les faire douter, mais sans parvenir à passer devant.» « Sans la pression de la première place, on doit jouer mieux que cela, analyse Erman Kunter. En ce moment, nos adversaires ont tendance à nous endormir, à nous faire perdre notre lucidité. Mais l’essentiel était de gagner.»
De difficile, la tâche des Strasbourgeois était même devenue presque impossible avec le forfait de Pervis Pasco (gastro-entérite), resté sur le banc lorsqu’il ne partait pas vomir ses boyaux. «Pervis, c’est notre patron en défense, c’est lui qui contrôle tout ce qui se passe à l’intérieur», appuie Abdou M’Baye. «Il nous offre un argument de densité athlétique et physique supplémentaire, renchérit Frédéric Sarre. Dans notre position, on a besoin de pouvoir compter sur tout le monde.» Et sans leur point de fixation intérieure, les Alsaciens ont souffert au rebond (23 à 43 au coup de sifflet final).
Pour ne rien arranger, Sacha Giffa et ses potes ont été d’une maladresse absolue à trois points (1 sur 12) en première période. Ce ne sont pourtant pas les positions ouvertes qui ont fait défaut. «Notre attaque ne nous supporte alors absolument pas, déplore Fred Sarre. On manque de consistance offensive, on manque d’intensité dans les oppositions et les pick’n’rolls.» Et les 17 points d’écart (24-41) venus sanctionner cette mi-temps cauchemardesque ont été rédhibitoires. «Quand on donne autant d’écart à une équipe comme Cholet, elle ne se prive pas de verrouiller le match», dit Fred Sarre.
Les Strasbourgeois ont toutefois eu le mérite de ne pas baisser les bras. Et pour relever la tête, ils ont alterné les défenses de zone. «On avait travaillé là-dessus toute la semaine, indique Abdou M’Baye. On savait que pour déstabiliser leur collectif, il nous fallait tenter certains coups de poker.» La tactique a plutôt bien fonctionné, «Hormis sur certaines situations de duels ou de un contre un qu’on perd», nuance Fred Sarre, et qui ont permis à Samuel Mejia de se mettre en évidence.

« A présent, c’est marche ou crève »

En injectant davantage de rythme et d’impact dans leur basket — «Les gars sont allés au combat» — et à la faveur d’une adresse extérieure enfin retrouvée (4 sur 5 dans le troisième quart-temps), Nick Lewis et ses partenaires ont retardé l’échéance et même inquiété un court moment l’épouvantail de la Ligue (64-69, 37e’). Mais inquiété seulement.
Le revers d’hier soir obstrue un peu plus la route qui mène aux play-offs. Il faudrait désormais un sans faute, autrement dit un miracle, pour atteindre la barre des quinze victoires, condition quasi indispensable pour monter dans le grand huit. « A présent, c’est marche ou crève», résume Abdou M’Baye. Ironie de l’histoire, ce match contre Cholet était placé sous le signe des « Journées de l’avenir ». Hier, la SIG a vraisemblablement échoué à se forger un futur.

Régis Schneider



M’Baye-McCord, les duettistes

D’une maladresse insigne en première période, les Strasbourgeois ont dominé le leader choletais au retour des vestiaires, dans le sillage d’un duo M’Baye-McCord prolifique au scoring. Mais ils partaient de trop loin…

LEWIS. — 20’de temps de jeu ; 13 points ; 5/7 aux tirs (71 %), dont 3/5 à 3 pts ; 4 rebonds, 1 balle perdue, 2 fautes. Évaluation : 14
Propulsé dans le cinq de départ, le pivot de la SIG ne s’est pas vraiment montré à son avantage en première période. Il a retrouvé de l’adresse derrière l’arc après la pause, participant à l’embellie strasbourgeoise dans le troisième quart-temps. Dommage cependant que ses qualités ne s’expriment qu’au grand large.

M’BAYE. — 33’de temps de jeu ; 17 pts ; 6/10 aux tirs (60 %), dont 2/5 à 3 pts, 3 LF sur 5 ; 2 pd, 1 bp, 2 int, 2 fte. Éval. : 13
L’arrière alsacien n’hésite jamais à attaquer le cercle, mais il sait aussi planter des banderilles de loin, à l’image de ses deux paniers à trois points consécutifs dans le troisième quart-temps. Un vrai talent offensif.

HAWKINS. — 8’30 de temps de jeu ; 2 pts ; 1/7 aux tirs (14 %), 0 LF sur 1 ; 2 rbd, 1 pd, 3 int, 1 fte. Éval. : 1
Encore et toujours de l’énergie en sortie de banc. Mais l’ailier US s’est à nouveau montré malheureux au shoot, comme à Nancy une semaine plus tôt.

ESSART. — 15’15 de temps de jeu ; 0 pt ; 0/4 aux tirs, dont 0/3 à 3 pts ; 1 pd, 1 fte. Éval. : -3
De la volonté de mettre de l’ordre dans le jeu strasbourgeois, mais on a connu le meneur de la SIG bien plus saignant cette saison.

JEANNEAU. — 24’45 de temps de jeu ; 6 pts ; 2/8 aux tirs (25 %), dont 0/2 à 3 pts, 2 LF sur 2 ; 3 rbd, 3 pd, 1 int, 4 fte. Éval. : 7
Le capitaine a fait preuve, une fois n’est pas coutume, d’agressivité offensive, avec une réussite inégale. Parfois du mal à tenir Avdalovic, qui n’est pas le plus manchot lorsqu’il s’agit de scorer.

DIGBEU. — 12’30 de temps de jeu ; 0 pt ; 0/1 aux tirs, dont 0/1 à 3 pts ; 2 rbd, 1 fte. Éval. : 2
S’est essentiellement employé à freiner les extérieurs choletais lors de ses passages sur le parquet.

GREER. — 34’45 de temps de jeu ; 15 pts ; 6/9 aux tirs (67 %), dont 1/1 à 3 pts, 2 LF sur 4 ; 2 rbd, 4 pd, 3 fte. Éval. : 16
Appelé à dépanner à l’intérieur, l’ailier dominicain s’est plutôt bien acquitté de sa mission, étant par ailleurs le seul Strasbourgeois à surnager en terme d’adresse en première période (7 pts à 75 %). Un bon match, mais une influence finalement assez neutre.

GIFFA. — 16’de temps de jeu ; 0 pt ; 0/5 aux tirs, dont 0/4 à 3 pts ; 1 bp. Éval. : -6
Le « Shaker » n’a jamais pu s’imposer dans la peinture, ni régler la mire à 6,75m. Sa défense sur Robinson sauve son maigre bilan.

McCORD. — 35’15 de temps de jeu ; 17 pts ; 8/13 aux tirs (62 %), 1 LF sur 2 ; 9 rbd, 1 bp, 1 int. Éval. : 20
Le vétéran strasbourgeois s’est une nouvelle fois dépensé sans compter face aux rugueux intérieurs choletais, relayant même Lewis au poste de pivot (Pasco, malade, n’est pas entré en jeu). Le seul à scorer avec régularité près du cercle. Encore une fois irréprochable, il termine meilleur marqueur et rebondeur côté SIG. Une bien maigre consolation.

Simon Giovannini


SIG 70 Cholet 78

Rhenus Sport. 4 460 spectateurs. Arbitres : MM. Bissang, Antiphon et Hamzaoui.

Quart-temps : 13-21, 11-20 (mi-temps : 24-41), 25-17 (49-58), 21-20 (70-78).

SIG : 28 paniers sur 64 tirs (44 %), dont 6 sur 21 à trois points (29 %), 8 LF sur 14 (57 %), 23 rebonds (McCord 9) dont 5 offensifs, 11 passes décisives (Greer 4), 6 interceptions, 4 balles perdues, 14 fautes. Jeanneau 6, M’Baye 17, Greer 15, Giffa, Lewis 13, puis Hawkins 2, Essart, Digbeu, McCord 17.

CHOLET : 35 paniers sur 64 tirs (55 %), dont 6 sur 16 à trois points (38 %), 2 LF sur 4 (50 %), 43 rebonds (Falker 11) dont 11 offensifs, 9 passes décisives (Avdalovic 3), 3 interceptions, 12 balles perdues, 17 fautes. Avdalovic 15, Gradit 4, Mejia 20, Robinson 8, Duport 4, puis Vebobe 2, Leonard 4, Falker 8, Nelson 10, Diarra 3.

Duport inscrit les quatre premiers points pour les visiteurs (0-4, 3 e’). La SIG, elle, campe derrière l’arc, sans réussite. Ricardo se décide enfin à jouer son vis-à-vis et débloque le compteur strasbourgeois. A l’image de cet air-ball de Lewis, la gabegie extérieure se poursuit dans le camp alsacien (0 sur 8 dans ce quart-temps). Sept points de rang d’Avdalovic permettent à Cholet de creuser un premier écart (8-17, 9 e’).
Fin du 1 er quart : 13-21.

Ricardo inscrit le premier panier à trois points de la SIG après 11’20’’ de jeu. Une anomalie au cours de cette première période. Malgré les efforts de McCord et en dépit d’une défense plus consistante, la SIG reste à la traîne. Robinson, à 6,75 m, conclut le12-0 visiteur (20-38, 19 e’), Jeanneau met fin à près de cinq minutes de disette offensive, mais Diarra dégaine à trois points (22-41, 20 e’).
Mi-temps : 24-41.

Dix points de Lewis en 3’30’’, dont deux paniers derrière l’arc, permettent à la SIG de refaire une partie de son retard (37-48, 24 e’). Les Strasbourgeois ont enfin réglé la mire à longue distance. M’Baye griffe à son tour à deux reprises en périphérie et l’avance de Cholet fond un peu plus après le panier de McCord (45-52, 26 e’). Gradit et Mejia calment les ardeurs alsaciennes.
Fin du 3 e quart : 49-58.

Mejia fait étalage de sa classe, mais la SIG s’accroche encore et toujours à sa défense de zone comme à une bouée. M’Baye entretient l’espoir (56-62, 33 e’), Ricardo trouve le cercle à la limite des 24’’ et McCord, héroïque, rapproche les siens à cinq longueurs (64-69, 37 e’). L’impensable retournement de situation se fait jour, mais M’Baye, puis Essart manquent les tirs qui auraient pu le permettre. Le dernier mot est pour Avdalovic qui crucifie les Alsaciens dans le corner.
Fin du match : 70-78.

R. Sch.


L'Alsace du 10 avril 2011

La marche était trop haute

Malgré une bonne réaction en deuxième mi-temps, après avoir été totalement asphyxiés lors de la première, les Strasbourgeois se sont inclinés (70-78), hier soir au Rhénus, face à des Choletais champions en titre, leaders de Pro A et impressionnants de sérénité.
Ce match entre Strasbourgeois et Choletais peut se résumer en une phase : « Si près, si loin », comme le répète souvent Frédéric Sarre, le coach de la SIG.

À l’image de leur saison, les Strasbourgeois peuvent en effet nourrir pas mal de regrets. Totalement apathiques et sans réussite offensive en première période, les partenaires d’Aymeric Jeanneau ont montré un bien meilleur visage lors de la seconde pour finalement échouer de huit points (70-78), hier soir, face à Cholet, leader incontestable de la Pro A et machine programmée pour, de nouveau, ramener le titre dans les Mauges.
« Nous passons totalement à travers de la première mi-temps, peste l’entraîneur bas-rhinois. Quand on donne autant d’écart à une équipe comme Cholet, elle ne va pas se gêner ensuite pour verrouiller le match. Heureusement, on a bien réagi ensuite en mixant les défenses et en stoppant l’impact choletais. Les joueurs sont allés au combat et se sont engagés. Mais ce n’est pas suffisant car aujourd’hui, nous avons surtout besoin de victoires. »
Même si les Alsaciens ne sont pas parvenus à inverser la tendance, on a toutefois craint le pire à la vue des vingt minutes initiales. Surtout, il a fallu patienter près de 180 secondes pour assister au premier panier bas-rhinois : Greer répond à Duport, laissé deux fois seul sous le panier (2-4, à la 3 e).
Maladroite loin du cercle, - 0/8 à trois points après dix minutes de jeu et un incroyable 1/12 à la pause ! -, la SIG se retrouve immédiatement à la traîne. Efficace, la formation des Mauges mène sa barque assez tranquillement sous l’impulsion du duo Mejia-Avdalovic (10-21, à la 9 e).
En retrouvant un peu d’allant, les Strasbourgeois tentent bien de rester dans les clous choletais (18-23, à la 12 ee), mais le champion de France en titre, sans véritablement forcer son talent, reprend sa marche en avant. De nouveau sans solution dans la zone offensive, les coéquipiers de John Mc Cord se heurtent régulièrement à un mur et l’écart grimpe tout doucement mais sûrement (de 20-26, à la 14 e à 20-38, à la 19 e). À la pause, la SIG se retrouve à 17 longueurs du leader de Pro A : 24-41.

« On continue à laisser passer des chances »

À son retour sur le parquet, le visage de la formation strasbourgeoise va pourtant totalement changer.
Nick Lewis va tout d’abord sonner la révolte en inscrivant dix points d’affilée, dont deux tirs à trois points de suite, avant que M’Baye ne lui emboîte le pas avec, également, deux réussites à longue distance (43-50, à la 24 e).
Sans s’affoler, Cholet remet un peu d’essence dans son moteur (de 45-56, à la 27 e à 58-69, à la 35 e). Mais alors que l’on rentre dans la dernière ligne droite de la partie, les hommes de Fred Sarre, bien en place en défense, sont totalement relancés dans la course à la victoire (64-69, à la 36 e).
Sans Pervis Pasco, toujours malade et laissé sur le banc de touche, la SIG va alors tout tenter pour renverser la vapeur. Malgré tous leurs efforts et une grande envie de ne pas lâcher, les Alsaciens ne parviendront pas à revenir. Au final, cette 15 e défaite de la saison tombe bien mal. « On continue à laisser passer des chances de prendre la 8 e place, constate M’Baye. On n’est plus à un stade de la saison où on peut se dire que l’on va progresser. Aujourd’hui, c’est un peu marche ou crève. »

Olivier Arnal

p'tit louis a écrit:

Jeff a écrit:

Fabrice a écrit:Bon ben comme d'hab...
Et Sarre va encore nous trouver une excuse bidon...

Oui bah l'excuse de Sarre, c'est un peu là où résidait le plus grand suspense du match, une nouvelle comparaison surréaliste avec le western ?

L"excuse de Sarre est toute trouvée :l'absence de pervis Pasco!! Et ce n'est pas une excuse bidon:on a pu se rendre compte ce que le Big Man de la Sig apporte par sa masse ,sa défense!

Sarre n'a vraiment pas de bol : tous les week-ends,il y a autres qui coince???

si j'étais journaliste j'aurais titré "un air de déjà vu"
quelle maladresse en première mi-temps on a les shoots ouverts pourtant, à l'image de giffa complètement à l'ouest. mais comme d'hab on part de trop loin pour refaire le retard malgré la bonne seconde mi-temps derrière la zone. gros matchs de mccord, lewis en seconde, et m'baye. Giffa totalement à côté de ses pompes, hawkins pas en réussite de même que essart, on a joué toute la seconde mi-temps avec le même 5, et sans pasco fallait pas rêver...

N'empêche, malgré la mauvaise première période, toujours ce même sentiment : si on jouait comme ça face à des équipes de moins gros gabarit, on ne se retrouverait jamais à la 10e place. Ce fonds de jeu aurait dû nous permettre de battre le PL ou même le Mans. Mais le problème, c'est qu'on s'adapte au niveau de l'adversaire...
Equipe inconstante jusqu'au bout, ce qui fait que je narrive pas à croire aux PO...

Vincent a écrit:N'empêche, malgré la mauvaise première période, toujours ce même sentiment : si on jouait comme ça face à des équipes de moins gros gabarit, on ne se retrouverait jamais à la 10e place. Ce fonds de jeu aurait dû nous permettre de battre le PL ou même le Mans. Mais le problème, c'est qu'on s'adapte au niveau de l'adversaire...
Equipe inconstante jusqu'au bout, ce qui fait que je narrive pas à croire aux PO...

100% d'accord, on a vu lors de cette 2ème mi-temps de quoi cette équipe était potentiellement capable ce qui donne un vrai sentiment de gâchis mais on ne va pas refaire l'histoire.

Dans cette fin de saison j'espère qu'au moins contre Orléans au Rhénus les joueurs sauront ce venger et donner du plaisir au public en tout cas ils auront certainement à coeur de la faire.

Côté Cholet belle équipe qui a récité son basket avec Kunter comme compositeur et Mejia "la classe" comme chef-d'orchestre.

DNA du 11 avril 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG contre Cholet (70-78)

Un strapontin pour quatre

Cinq matches, quatre équipes, un seul ticket : l’attribution de la dernière place pour les play-offs devrait déboucher sur une lutte à couteaux tirés. Battue par le leader choletais (70-78) samedi, la SIG conserve une petite chance de monter dans le grand huit. Petit tour d’horizon des forces en présence à l’issue d’une 25 e journée caractérisée par un statu quo au classement.

Une journée pour rien ? C’est ce qu’il est presque permis de penser à la lecture des résultats de la 25 e étape du marathon de la Pro A. Pau, Le Mans, Orléans et Strasbourg, soit les plus sérieux prétendants au dernier ticket donnant droit aux play-offs, ont en effet tous été battus.
La situation au classement demeure donc inchangée. Et les uns et les autres, distancés par l’ASVEL, solide et seule 7 e, peuvent continuer à espérer se faire une place au soleil.

L’équipe mancelle a concédé son septième revers de la saison à Antarès

Une journée pour rien donc ? Pas tout à fait. La SIG avait six rendez-vous à son agenda pour espérer prolonger sa saison au-delà du 10 mai. Elle n’en a plus que cinq ce matin. À l’orée de la dernière ligne droite de ce championnat, petit tour d’horizon des candidats encore potentiellement éligibles dans le Top-8.

LE MANS (8 e, 36 points). – La forme du moment : placée sous le signe de l’inconsistance, à l’image de toute la saison d’ailleurs. Alors qu’elle restait sur deux succès face à des équipes du Top-6 (Hyères-Toulon et l’ASVEL), l’équipe mancelle a été corrigée dans les grandes largeurs par Vichy avant-hier (63-87), concédant là son septième revers de l’année à Antarès ! Certains cadres sont passés au travers et le MSB, en dépit de la bonne intégration de Rob Lewin, est clairement orphelin d’Alain Koffi (rupture partielle du tendon quadricipital du genou droit).
Le calendrier : pas le plus simple qui soit. Le Mans accueillera encore deux cadors (Gravelines, Roanne) et se déplacera à trois reprises, à Orléans, pour un duel direct entre candidats aux lauriers de fin d’année, Poitiers et Le Havre. Un programme qui, de par le ratio domicile/extérieur et l’identité des adversaires, n’est pas loin de ressembler à celui de la SIG.

PAU-LACQ-ORTHEZ (9 e, 36 points). – La forme du moment : fragile. L’Élan béarnais reste sur trois revers de rang, dont deux sur ses terres (Poitiers et l’ASVEL). Le club n’en finit de surcroît pas de panser ses plaies et devra se passer de Marko Maravic et d’Antoine Mendy, 4 e scoreur français de Pro A (12,7 pts de moyenne), jusqu’à la fin de la saison. Plutôt que de faire appel à un nouveau pigiste, Didier Gadou a décidé de faire confiance aux jeunes pousses du club (Florian Lesca a joué 16’ contre Villeurbanne vendredi).
Le calendrier : Pau-Lacq-Orthez recevra certes à trois reprises, mais ce sera pour se coltiner des équipes du quatuor de tête (Roanne, Chalon s/Saône, Cholet). Ses voyages au Havre et à Paris ne seront pas non plus de tout repos. Premier non-qualifié pour les play-offs à l’heure de cet instantané, le club palois aura bien du mal à gratter la place qui lui manque encore.

ORLÉANS (10 e, 35 points). – La forme du moment : sur courant alternatif. Les trois succès de rang décrochés au mois de mars avaient repositionné l’Entente dans le milieu de tableau. Depuis, la troupe de Philippe Hervé avance cahin-caha, l’emportant sur le fil (+2 à Poitiers, +1 face au Havre) lorsqu’elle ne s’incline pas de peu (-6 contre Pau, -2 à Roanne).

À Orléans, « la blessure de Campbell est peut-être la goutte de trop »

La dernière journée a fait exception à ce constat puisque l’EO 45, diminuée par les absences de JR Reynolds, Amara Sy et Éric Campbell, a été taclée à Chalon (76-59). « La blessure de Campbell est peut-être la goutte de trop pour nous », a déclaré le coach Philippe Hervé dans les colonnes de L’Équipe. Touché aux ischio-jambiers jeudi, l’intérieur américain passera un examen aujourd’hui pour déterminer la nature de sa blessure (élongation ou déchirure). Amara Sy (aponévrosite plantaire), lui, ne foulera vraisemblablement plus les parquets cette saison.
Le calendrier : seul des quatre candidats aux play-offs à présenter un quotient attaque/défense positif, Orléans n’a pas non plus le calendrier le plus épineux qui soit. Aldo Curti et ses coéquipiers recevront Le Mans, Paris-Levallois et Limoges et se rendront à Strasbourg et à Toulon.

STRASBOURG (11 e, 35 points). – La forme du moment : toujours cyclothymique. Si le contenu de ses matches depuis plusieurs semaines, exception faite de la sortie de route nancéienne (88-61), est plutôt encourageant, la SIG peine à trouver une véritable constance dans les résultats. Des quatre équipes de ce panel, elle est toutefois la plus épargnée par les pépins.
Le calendrier : Ricardo Greer et sa bande n’évolueront plus qu’à deux reprises au Rhenus, contre Orléans et Le Havre, et se rendront à Poitiers, Vichy et Roanne. Parce qu’ils n’ont pas le panier-average sur Le Mans, ni, bien évidemment, sur Orléans, les hommes de Frédéric Sarre devront donc gagner un match de plus que ces deux rivaux-là. Plus facile à dire qu’à faire pour une équipe qui n’a pas été en mesure d’aligner plus de deux victoires d’affilée cette saison.

R. Sch.


L'Alsace du 11 avril 2011

SIG : un coup pour rien

Statu quo dans la course à la 8 e et dernière place qualificative pour les play-offs puisque tous les concurrents de la SIG ont été battus ce +week-end. Malgré leur défaite face à Cholet samedi soir au Rhénus, les Strasbourgeois sont toujours dans le coup.
Si dans la célèbre fable de La Fontaine, la tortue parvient finalement à dépasser le lièvre, les basketteurs strasbourgeois, eux, n’ont jamais pu rattraper une formation choletaise partie comme un boulet de canon.

Battus samedi soir de huit points au final (70-78), après avoir compté 17 longueurs de retard à la mi-temps, par le leader de la Pro A, les coéquipiers de Ricardo Greer pourront longtemps regretter ce retard à l’allumage. « En première mi-temps, notre attaque ne nous supporte absolument pas et nous avons un pourcentage de tirs et une évaluation globale qui sont minables. Nous avons manqué d’intensité et de dureté dans les oppositions », commente Frédéric Sarre. Il est vrai qu’à la lecture de la feuille de match à l’issue des vingt premières minutes, le pointilleux coach alsacien avait de quoi s’arracher les cheveux : 26 % de réussite aux tirs dont 1/12 à trois points (8 %), et une évaluation de 13 contre 53 aux hommes d’Erman Kunter. « La suite est à mon goût bien mieux par rapport à l’impact. Nous avons aussi la chance de rentrer dans la 2 e mi-temps avec une adresse qui est bien meilleure. Ce qui permet tout de suite de repartir sur un autre rythme. La réaction est positive mais il y a surtout des regrets puisqu’aujourd’hui nous avons avant tout besoin de gagner des matches », ajoute ensuite le technicien bas-rhinois.

Totalement dominée aux rebonds, - 43 à 23 en faveur des Choletais -, la SIG a sans doute beaucoup souffert de l’absence de son grand pivot Pervis Pasco, touché cette semaine au genou gauche et victime de vomissements avant-hier soir. « Il était impossible de le faire jouer, explique Fred Sarre. Lorsqu’il est en pleine bourre, Pervis est certainement l’un des meilleurs défenseurs sur l’homme du championnat. Il change le décor pour aller au panier et, même si ce ne sont pas les meilleures mains de la Pro A, il nous donne aussi un argument de densité athlétique, physique et de rebond supplémentaire. Je ne sais pas si cela nous aurait sauvés mais je pense que cela nous aurait donné plus d’impact à l’intérieur. Surtout que dans notre position, nous avons besoin de toutes nos armes. »

Si les Alsaciens sont « allés au combat » pour tenter de faire douter le champion de France en titre, ils ont laissé passer une nouvelle chance de se hisser à la 8 e place. « Le chargeur s’est vidé d’une balle qui a manqué la cible. D’autant qu’en première mi-temps, c’était plutôt les mystères de l’ouest. Il en reste maintenant cinq à mettre dans la mire alors il faut bien les utiliser », précise le coach. D’autant que Fred Sarre l’avait déjà dit avant la rencontre : « Quoi qu’il arrive, il n’y aura encore rien d’impossible derrière. »

Samedi soir, les résultats de cette 25 e journée de Pro A lui ont donné raison. En effet, tous les adversaires directs de la SIG (11 e) y ont également laissé des plumes. Le Mans (8 e) a chuté à Vichy, Pau (9 e) a été battu par l’ASVEL et Orléans (10 e) à Chalon. S’ils devront bien évidemment réaliser un parcours quasi-parfait pour coiffer tout ce beau monde sur le poteau, les Strasbourgeois n’ont pas encore dit leur dernier mot.

Olivier Arnal

Résumé du match

http://www.alsace20.fr/video.php?id=2387