PRO A : 30ème journée : Orléans - SIG

DNA du 11 mai 2009

Pro A / Avant Orléans - SIG, mercredi (20h)

A l'assaut de la muraille

La SIG s'en va défier Orléans, mercredi, en clôture de la phase régulière. Aldo Curti, Adrien Moerman, tout nouveaux sélectionnés en équipe de France, et leurs coéquipiers entendent défendre leur deuxième place au classement. Les Alsaciens parviendront-ils à contrecarrer leurs desseins ?
DAUPHINS. - L'Entente orléanaise fêtera vendredi prochain son 15e anniversaire par une après-midi récréative au golf - la grande passion de Philippe Hervé -. Les Ducs du Loiret entendent, au préalable, défendre leur rang de dauphins au terme de la saison régulière. Cela passera impérativement par un succès face à la SIG.
CREUX. - Orléans a connu un sévère passage à vide - quatre défaites de rang - après avoir été finaliste de la Semaine des As à la mi-février. Les difficultés alors rencontrées par Cédrick Banks, en délicatesse avec son poignet, n'étaient bien évidemment pas étrangères à ce coup de mou. Durant cette période, l'arrière orléanais a tourné à 7,8 points de moyenne et 4,8 d'évaluation, contre 15,2 et 14,1 sur l'ensemble de sa saison.
BANKS. - Faut-il voir dans ce constat une forme de Banks-dépendance ? Ce serait aller un peu vite en besogne et oublier que Philippe Hervé peut compter sur d'autres joueurs capables de prendre le relais comme vendredi lors de la défaite (69-66) à Gentilly, avec 35 points pour le duo Brian Greene - Adrien Moerman.
Cela étant, si elle parvient à museler l'autre pistolero au bandeau, la SIG aura fait une bonne partie du travail. Lorsque le shooteur de Chicago descend sous les 10 d'évaluation cette saison, Orléans affiche un bilan de trois victoires et six défaites. Quand il atteint ou dépasse les 20, l'Entente est imprenable (neuf victoires).
PRÉSIDENT. - Orléans a changé de tête début avril. Le vice-président Christophe Dupont, un chef d'entreprise de 47 ans, a été nommé à la présidence du directoire en remplacement de Jean-Michel Pellé, démissionaire. Ce dernier, qui avait vivement critiqué ses joueurs après la lourde défaite (54-72) contre Le Mans le 13 mars, a souhaité transmettre « la lourde charge que représente la présidence » avant que ne débute la prochaine campagne de recrutement.
En coulisses, il se murmure que le courant ne passait plus vraiment entre Jean-Michel Pellé et Philippe Hervé. Christophe Dupont est donc devenu le 3e président du club du Loiret depuis le titre de champion de Pro B en 2006. Cette instabilité ne manque pas d'interpeller, d'autant que s'y ajoute la démission, début décembre, du directeur général Didier Gérard, qui n'a toujours pas été remplacé dans l'organigramme.

Les résultats sportifs sont en avance sur les structures

SALLE. - A Orléans, les résultats sportifs sont en avance sur les structures. La jauge du Palais des Sports est ainsi limitée à 3200 places. L'EO45 a délocalisé quelques affiches au Zénith cette saison et attend avec impatience la construction d'une nouvelle enceinte de 10 000 places, une capacité qui la situerait au 2e rang français derrière Bercy.
La nouvelle arène, dont la première pierre doit être posée en 2011 pour une livraison espérée en 2013, sera implantée sur le site de l'actuel hippodrome. Mais ce choix, dévoilé par le maire Serge Grouard en décembre, s'est heurté à une levée de boucliers des élus de l'opposition qui ont dénoncé, pêle-mêle, le classement Unesco du site, un terrain situé en zone inondable et de probables difficultés en matière d'accessibilité et de stationnement.

R. Sch.


Rideau de fer

DÉFENSE. - La force d'Orléans, ce n'est plus un secret, réside dans sa défense intransigeante, façon grande muraille infranchissable. Tony Dobbins, fer de lance des préceptes de Philippe Hervé en la matière, et ses coéquipiers l'ont emporté à onze reprises lors des douze rencontres qui les a vus maintenir l'opposition sous les 70 points. En 29 matches, une seule équipe a dépassé les 50% de réussite contre l'Entente. L'exploit est à mettre à l'actif des shooteurs gravelinois, sur un nuage (31 paniers sur 52 tirs, à 59,6%) lors de la 6e journée (76-89).

DNA du 12 mai 2009

Basket-ball / Adrien Moerman avant Orléans - SIG, demain (20 h)

« Je me donne à fond »

Appelé en équipe de France par Vincent Collet, comme son coéquipier Aldo Curti d'ailleurs, Adrien Moerman, 20 ans, trouve là une belle consécration à la saison orléanaise. Le jeune ailier-fort de l'Entente se confie avant la venue de la SIG, demain (20h).

- Vous avez été retenu par Vincent Collet dans le groupe des 29 présélectionnés en équipe de France. Quelle a été votre réaction ?
- J'ai appris la nouvelle lorsqu'on est allé jouer à Pau (le 25 avril, ndlr). C'est là-bas que j'ai signé la charte. Ça fait extrêmement plaisir de représenter son pays, c'est une grande satisfaction. Quand tu es jeune, c'est un rêve que de pouvoir porter un jour le maillot de l'équipe de France...

- C'est aussi le prolongement de votre parcours en bleu puisque vous avez été champion d'Europe cadets en 2004, puis juniors en 2006...
- Je le vois aussi comme un prolongement surtout qu'on retrouve dans ce groupe plein de joueurs de cette génération, les Abdou (M'Baye), Ludo (Vaty), Nico (Batum), Alexis (Ajinca). C'est bien de voir que Vincent Collet a pensé à nous et mise sur les jeunes pour les A. On se connaît tous et ça peut aussi être un plus.

« Lolo, c'est un modèle. Il nous explique des trucs et on en tient compte »

- Orléans, qui n'avait jamais eu de joueur convoqué en équipe de France, fait coup double puisqu'Aldo Curti fait aussi partie de cette liste. Y voyez-vous une récompense pour le club ?
- Notre belle saison a été prise en compte par Vincent Collet. Ça ne peut que nous donner confiance, nous motiver pour continuer à bosser. C'est une récompense pour les efforts fournis au quotidien.

- D'évoluer au côté de Laurent Sciarra cette année vous a-t-il fait franchir un palier ?
- Avec lui, on progresse. C'est quelqu'un que l'on respecte, sur et en dehors du terrain. « Lolo », c'est un modèle, un mec qui dit les choses mais jamais pour se la raconter. Il nous explique des trucs, nous recadre et on en tient compte. Même si on fait des c..., il nous encourage. Il est à l'écoute de tout le monde et tout le monde l'écoute...

- Quel bilan faites-vous, à titre personnel, de votre saison ?
- J'avais un objectif en signant à Orléans, celui de jouer quinze à vingt minutes par match pour m'exprimer. Le fait que Brian (Greene) puisse jouer à l'aile m'a aussi permis d'avoir du temps de jeu. Philippe Hervé (*) m'a fait confiance et j'essaie de lui rendre cette confiance. C'est un coach qui m'apporte beaucoup. C'est ma première vraie année en Pro A et je me donne à fond. Cela étant, j'estime avoir encore une marge de progression. Mon dribble main gauche reste, par exemple, très perfectible.

- La saison dernière, vous aviez décidé de rejoindre la Pro B. C'était une décision courageuse, mais payante puisque vous avez d'ailleurs été élu MVP français de la division. Ce passage à Nanterre semble avoir été salutaire...
- Ce n'est pas évident pour les jeunes joueurs de se faire une place en Pro A directement. Je ne me suis en tout cas pas posé de questions. Certains ont « honte » d'aller en Pro B, alors qu'il y a un vrai bon niveau. A Nanterre, je suis tombé sur un coach remarquable. Pascal Donnadieu m'a donné des responsabilités et redonné une confiance que j'avais perdue à Roanne.

« J'ai très envie de revivre ces émotions, mais en ayant apporté ma pierre à l'édifice »

- C'est aussi à Nanterre que vous vous êtes découvert un shoot à trois points. Contre Nancy, vendredi, vous avez d'ailleurs signé un excellent trois sur quatre dans cet exercice...
- Pascal m'a encouragé à tenter ma chance et on a fait de nombreuses séances de shoot. Je mettais dedans en match, j'avais un bon pourcentage, ça m'a incité à continuer. En Pro A, c'est plus difficile de prendre des tirs, mais je continue dans cette voie lorsque je suis ouvert. Ça constitue une arme supplémentaire, ça oblige les défenses à sortir. Il faut encore que je sois plus régulier et je vais bosser pour cela cet été.

- Vous avez été champion de France avec la Chorale, en 2007, en ayant peu joué. Vous imaginez-vous soulever le trophée avec Orléans ?
- A Roanne, ce n'était pas moi qui avais gagné la finale, mais mes coéquipiers. J'ai très envie de revivre ces émotions, mais en tant que joueur majeur, en ayant apporté ma pierre à l'édifice.

Recueilli par R. Sch.
(*) Philippe Hervé, le coach orléanais, a été désigné, hier, entraîneur de l'année en Pro A.


Avantage Orléans

Strasbourgeois et Orléanais se sont déjà affrontés à deux reprises cette saison et l'Entente mène, pour l'heure, deux victoires à zéro. En ouverture de la saison, l'EO45 s'était imposée au Rhenus (75-80), dans le sillage d'un Cédrick Banks intenable (30 pts, à 7 sur 11 à trois points). En quart de finale des As, le pressing de Tony Dobbins sur Brion Rush à hauteur de la ligne médiane avait coûté une balle de match à la SIG, dans les dernières secondes du temps réglementaire. En prolongation, l'Italo-Américain avait été le facteur X de l'Entente (huit points, quatre interceptions), victorieuse 87-82.

DNA du 13 mai 2009

Basket-ball / La SIG à Orléans, ce soir (20h), en clôture de la saison régulière

Comme un avant-goût

L'épilogue de la saison régulière envoie la SIG à Orléans, ce soir, pour une rencontre au fort parfum de play-offs. Contre un adversaire qu'ils peuvent retrouver dans une dizaine de jours, les Strasbourgeois ont intérêt à soigner leur copie. Ce temps de l'année, propice aux révisions, s'y prête d'ailleurs si bien.
Ça ressemble à des play-offs, ça en a la saveur aussi, mais ce ne sont pas encore les play-offs. Le déplacement de la SIG à Orléans, ce soir pour le compte de la 30e et dernière journée de championnat, doit « seulement » clôturer la saison régulière. Mais cette échéance en préfigure d'autres, imminentes, et cette perspective est forcément présente à l'esprit de tout un chacun. « C'est la fin de quelque chose, mais cela doit aussi augurer le début d'autre chose », expose ainsi Frédéric Sarre.

« Ce match peut être une sorte d'avant-première »

Le sentiment d'avoir déjà amorcé la bascule vers le grand huit qui s'apprête à faire tourner et tomber les têtes dans les prochaines semaines se nourrit bien sûr de la personnalité des deux protagonistes, tous deux invités pour le grand gala de fin d'année. La possibilité qu'Orléanais et Strasbourgeois croisent à nouveau le fer dans dix jours est réelle et alimente un peu plus cette impression. « On a une petite chance de tomber sur eux. Ce match peut être l'inauguration d'une série, une sorte d'avant-première. »
Parce que cette période de l'année est aussi synonyme d'examens en tous genres, Steeve Essart et ses coéquipiers ne seront donc pas loin de passer, dans le Loiret, leur « bac blanc », pour reprendre l'expression de leur coach. Défaits à deux reprises par l'Entente cette année, les Alsaciens doivent se servir de ce test grandeur nature pour s'évaluer. « On les a joués au début, au milieu et on les rejoue à la fin. C'est intéressant pour mesurer une progression. »
A l'heure des ultimes révisions - « Il ne restera que dix jours derrière pour caler certaines choses », dit Fred Sarre -, les deux candidats ne présentent évidemment pas le même profil. Entre le bon sujet orléanais, studieux, assidu dans le Top-4 et prétendant au titre, et l'élève strasbourgeois, plus indiscipliné, les différences sautent aux yeux. Fred Sarre file la métaphore scolaire. « Ils ont été constants et ont reçu les félicitations du jury. Nous, on a alterné entre le "peut mieux faire", le tableau d'encouragement et les gros relâchements. »
Après « un premier trimestre moyen, un deuxième plutôt cohérent et un troisième où on s'est mis les bretelles à l'envers », les Alsaciens doivent donc aller à Orléans pour bûcher, potasser les automatismes, répéter encore et toujours leurs gammes, en un mot « continuer à travailler ». En rendant la meilleure copie possible, ils pourraient aborder les partiels de mai avec un capital confiance en hausse. Plus facile à dire qu'à faire. Banks et ses acolytes ne sont pas deuxièmes de la classe pour rien. « C'est une équipe hyper cadrée, relève l'instructeur strasbourgeois. Nancy a d'ailleurs dû se mettre carpette pour gagner (69-66 vendredi, ndlr) ».
Contre la formation du lauréat Philippe Hervé, élu entraîneur de l'année avant-hier, les Alsaciens tâcheront donc de « rester dans la partie », ce qui interdit les ratures et les retards à l'allumage déplorés contre Rouen et Chalon. Sacha Giffa et ses camarades de promo peuvent, pour ce faire, s'inspirer du quart de finale de la Semaine des As, quand ils avaient poussé l'EO 45 en prolongation après avoir eu la balle de match en main. « Sans être exceptionnels, on a été tout près de leur faire la misère », se souvient coach Sarre.

« Cette équipe peut faire des choses, à la condition d'être orgueilleuse et fière »

Il reste en tout cas quarante minutes à la SIG pour se jauger avant le grand oral. « Cette équipe a la possibilité de faire des choses, à la condition d'être orgueilleuse et fière », répète Fred Sarre, intimement convaincu - et il n'est pas le seul - que ce groupe a le potentiel pour retarder le début des vacances. Hors de question, dès lors, de bâcler ces ultimes travaux pratiques. C'est même un devoir de les aborder avec sérieux et application.

Régis Schneider


Des places à bétonner

En plus de s'apparenter à une répétition avant le début des play-offs, le baisser de rideau qui oppose Orléans et la SIG peut permettre aux uns de consolider leur position au classement, aux autres de l'améliorer. L'Entente doit s'imposer pour terminer 2e et conserver ainsi l'avantage du terrain jusqu'en finale. « Il faut finir le boulot pour garder la dynamique en vue des play-offs », annonce Tony Dobbins, bourreau des Alsaciens aux As.
La SIG visera également « le meilleur positionnement possible », glisse Fred Sarre. Un exploit dans le Loiret, combiné à des revers de Gravelines à Dijon et de Chalon à Vichy, peut encore propulser les Strasbourgeois à la 6e place. Loin d'être seulement honorifique, ce rang constitue la quasi assurance de disputer une coupe d'Europe l'an prochain. Dans tous les autres cas de figure, les Strasbourgeois se contenteront du septième ou du huitième strapontin. Et les tickets européens, dans ces eaux-là, ont tendance à se raréfier.

R. Sch.



20 Minutes du 13 mai 2009

La SIG espère un rebond en PRO A

Faites vos jeux. Les huit équipes qui participeront aux play-offs de Pro A
sont connues depuis le week-end dernier. Mais l'incertitude plane quant à la place de chacun. La SIG, 7e, peut grimper d'un rang en cas de succès à Orléans et de défaites de Gravelines et de Chalon, ce soir. Mais les Strasbourgeois peuvent tout aussi bien chuter à la 8e place en cas de revers. L'identité de leur adversaire en quart de finale est soumise aux résultats des quatre équipes de tête Villeurbanne, Orléans, Nancy et Le Mans. Les calculettes seront donc de sortie, ce soir à l'issue des matchs, pour connaître le tableau définitif des play-offs.
Frédéric Sarre ne se projette pas encore sur les quarts de finale. La rencontre à Orléans est « une avant-première », dixit le coach strasbourgeois. « Nous ne sommes pas encore en mode play-offs, au contraire des quatre premiers ou de Chalon, reconnaît-il. Une fois la qualification atteinte, il y a eu un peu de relâchement, de décompression. C'est humain. »
L'entraîneur de la SIG souhaite une remobilisation de son groupe pour qu'il repousse « ses limites en play-offs ». A un mois du baccalauréat, Frédéric Sarre utilise cette métaphore pour illustrer la saison de son équipe : « Là, on est au bac blanc. On a fait un premier trimestre moyen. Un second cohérent. Au troisième, on a les bretelles à l'envers. Or, il vaut mieux être prêt avant et redonner un coup de collier juste avant l'épreuve. » Bref, la SIG doit faire ses preuves non seulement à Orléans, mais surtout en play-offs où l'erreur ne sera plus permise.

Floréal Hernandez


« Il faut retrouver nos valeurs de partage »

Sacha GIFFA, intérieur et capitaine de la SIG

Quel premier bilan tirez-vous de cette saison ?
Sans nos défaites contre des petits, on aurait été plus haut au classement. Mais on a manqué de constance et ça fait mal au niveau comptable. On a réussi une belle série de victoires [Neuf succès en onze matchs]. On a aussi atteint très rapidement notre objectif en nous qualifiant pour les play-offs. Je ne sais pas si ça a été positif ou négatif.

En quoi cette qualification rapide pour les play-offs vous a-t-elle posé problème ?
Depuis, nos résultats sont moins bons. Il faut qu'on retrouve nos valeurs de partage pour assurer quelque chose d'intéressant contre Orléans et ensuite débuter les play-offs dans un bon état d'esprit. Quand on défend, on produit quelque chose de bien. Il faut que l'on réussisse à revenir à ces notions collectives et à ce moment là, on pourra peut-être côtoyer les meilleures équipes de la Pro A.

Sur qui préférez-vous tomber en quart de finale : Villeurbanne, Orléans, Nancy ou Le Mans ?
Ça ne change pas grand-chose. Le problème, c'est nous. Quand on joue un petit, on part la fleur au fusil, alors que les gros nous motivent. Mais si on ne réalise pas un match cohérent pendant 40 minutes contre un gros, on en prendra 15 à la fin. Ça ne tient qu'à nous. On s'entend bien, on fait des choses ensemble. Mais il n'y a pas que la vie de groupe. Nous sommes des professionnels, et on veut rapporter quelque chose en fin de saison.

Bon on verra ce soir si la SIG a la capacité de jouer les trublions lors des playoffs.... ou pas ! ! ! !

a part ça... MIck j'adore ton nouvel avatar

N°13 a écrit:a part ça... MIck j'adore ton nouvel avatar

Merci, honteusement piqué sur le site de France 3

L'Alsace du 13 mai 2009

Basket SIG : faites vos jeux !

Pour la dernière journée de la saison régulière, la SIG se déplace ce soir (20 h) à Orléans dans l’espoir de finir sur une bonne note et de bien préparer les play-offs.
Les basketteurs strasbourgeois connaissent une fin de saison régulière compliquée. Brillants pendant deux mois avec 8 victoires — face à des gros calibres comme l’ASVEL, Le Mans, Gravelines et Roanne notamment — en 9 matches, ils n’ont enchaîné qu’un seul petit succès lors de leurs six dernières rencontres depuis la fin du mois de mars.
La confrontation de cette 30 e journée de championnat face à l’Entente Orléanaise Loiret, un des favoris pour le titre, aura donc valeur de test grandeur nature avant les play-offs qui débutent le 23 mai. « Ce match est une sorte de bac blanc, une épreuve pour voir ce qu’on est capable de réaliser dans des conditions qui ressemblent à ce qu’on va avoir à faire durant les play-offs », confirme Frédéric Sarre, le coach alsacien.
La rencontre aura également un intérêt sportif pour l’avenir immédiat des deux formations. L’Entente Orléanaise, qui ne peut plus monter sur la première marche, aura envie de conserver une seconde place, synonyme d’avantage du terrain jusqu’à la finale. Pour la SIG, actuellement 8 e, il s’agit tout d’abord de finir la saison en rendant une copie propre pour emmagasiner de la confiance, mais aussi d’essayer de terminer à la position la plus haute possible — 6 e en cas de victoire et de défaites conjuguées de Chalon-sur-Saône et Gravelines -, position importante en prévision de la distribution des billets européens pour la saison prochaine.
Cette saison, Strasbourgeois et Orléanais se sont déjà croisés à deux occasions. Pour l’ouverture du championnat début octobre au Rhénus, puis en quart de finale de la semaine des As au Havre en février. Bilan : deux courtes défaites strasbourgeoises face aux hommes de Philippe Hervé, élu, ce lundi, entraîneur de l’année en Pro A par un jury d’experts. « C’est une équipe solide, très structurée dans sa tenue de jeu, et vraiment bien coordonnée. Ils ont eu un petit coup de mou après les As, mais ils sont bien repartis depuis et sont dans une vraie dynamique positive », précise encore Fred Sarre.

« Envie de repousser les limites »

A une dizaine de jours du début des quarts de finale des play-offs, les Strasbourgeois, qui se présenteront au grand complet ce soir, vont se lancer dans une nouvelle aventure dès la fin du match contre Orléans. « L’objectif de la saison a été atteint depuis la qualification pour les play-offs. Maintenant, nous avons envie de repousser nos limites. Je suis persuadé que les joueurs sont très motivés à cette idée, ce sont des compétiteurs, aucun doute là-dessus. Mais ma seule surprise est de savoir quelle approche on va avoir des play-offs, car ça n’a rien à voir avec la saison régulière », conclut l’entraîneur de la SIG. Raison de plus pour démontrer dès ce soir que les Strasbourgeois peuvent se surpasser dans les grands événements.

Olivier Arnal

Rush nous porte sur ces epaules en ce debut de match 14 pts en 10 min pour lui sur les 21 d equipe

frederic a écrit:Rush nous porte sur ces epaules en ce debut de match 14 pts en 10 min pour lui sur les 21 d equipe

depuis hervé et doobins ont resseré les boulons:7balles perdues pour l'ami rush.
dommage simon est à 4fautes alors qu'il est pas mal.mais c'est une vraie guerre des tranchées ce match,à l'image des précédentes confrontations

françois a écrit:

frederic a écrit:Rush nous porte sur ces epaules en ce debut de match 14 pts en 10 min pour lui sur les 21 d equipe

depuis hervé et doobins ont resseré les boulons:7balles perdues pour l'ami rush.
dommage simon est à 4fautes alors qu'il est pas mal.mais c'est une vraie guerre des tranchées ce match,à l'image des précédentes confrontations

la sig menée de 6pts et on n'a pas l'impression d'un renversement du score malgré une large domination aux rebonds:36-22! par contre 20 balles perdues contre 13...

[





22 pts dans la musette,la sig a tenu 20mn...bon courage pour la suite..

Quelle doudoune, un festival de pertes de balles, et nous allions là-bas pour préparer les play-offs
Maintenant on est sûr que quelque soit notre adversaire en 1/4 il nous prendra pour des trompettes et si on retrouve à ce moment là notre basket du mois de février-mars, y'a peut-être moyen de faire un gros coup.

Sinon, eh bien étant donné que Cholet a déjà sa place en Fiba truc, on peut se retrouver marron pour l'Europe.

mick a écrit:Quelle doudoune, un festival de pertes de balles, et nous allions là-bas pour préparer les play-offs
Maintenant on est sûr que quelque soit notre adversaire en 1/4 il nous prendra pour des trompettes et si on retrouve à ce moment là notre basket du mois de février-mars, y'a peut-être moyen de faire un gros coup.

Sinon, eh bien étant donné que Cholet a déjà sa place en Fiba truc, on peut se retrouver marron pour l'Europe.

oué on peut toujours espérer que l'asvel(puisqu'on finit 8ème) nous prendra à la légère,mais ça m'étonnerait....mais on se raccroche à ce qu'on peut

Mise à part Rush (comme d'habitude), Obasohan et Simon avant d'être sanctionné par les fautes aucun autre joueurs n'a réussi à scorer et/ou prendre le matche à son compte un moment dans ce matche.

Rush 16pts, 13 d'éval. en 33 minutes
Obasohan 11pts, 12 d'éval. en 23 minutes
Simon 8pts, 11 d'éval. en 19 minutes
Mendy 5pts, 0 d'éval. en 18 minutes
Allen 5pts, 1 d'éval. en 24 minutes certains veulent toujours le resigner
Giffa 4pts, 8d'éval. en 23 minutes
Lewin 4pts, 8 d'éval. en 20 minutes
Darrigand 3pts, 0 d'éval. en 15 minutes
Essart 0pts, 2 d'éval. en 25 minutes

D'après ses stats Lewin et Giffa ont joués leurs rôle défensifs sans plus, Rush et Obasohan ont scorés comme ils ont pu, Simon trop vite sanctionné malgré un bon début de matche mais derrière personne une paire de meneur trop faible et limitée, Allen encore passé au travers présent un peu partout mais incapable de scorer plus de 10pts ou prendre ses responsabilités.

françois a écrit:

mick a écrit:Quelle doudoune, un festival de pertes de balles, et nous allions là-bas pour préparer les play-offs
Maintenant on est sûr que quelque soit notre adversaire en 1/4 il nous prendra pour des trompettes et si on retrouve à ce moment là notre basket du mois de février-mars, y'a peut-être moyen de faire un gros coup.

Sinon, eh bien étant donné que Cholet a déjà sa place en Fiba truc, on peut se retrouver marron pour l'Europe.

oué on peut toujours espérer que l'asvel(puisqu'on finit 8ème) nous prendra à la légère,mais ça m'étonnerait....mais on se raccroche à ce qu'on peut

Eh bien moi, j'éspèrais que l'on tombe sur L'ASVEL.
Le Mans est bien trop fort, d'ailleurs je pense qu'il finiront champion.
Orléans joue libéré et est euphorique, sans compter que niveau avantage psychologique on est à la rue.
Nancy est quasi imbattable chez eux même si on aurait pû leur faire la misère à domicile. (Ambiance Argentina qu'on lui aurait mis au Ricardo )
Et restait l'ASVEL, ils nous battent chez nous sur un 17 - 2 en fin de match (si je ne m'abuse) on les bats chez eux sur un 25 - 4 en fin de match (si je ne m'abuse). Leurs 2 dernières sorties est loin d'être convaincantes alors certes ils gagnent ce soir mais le match aurait très bien pû tourner. Leur ambiance correspond un peu à la notre ). En tout cas, ils ont tout à perdre et on a tout a gagner (Ce dicton sur le match de ce soir n'est pas valable ).

Bref, je le sens bien et c'est le mec qui est dernier aux pronos qui vous le dit.

Et ce sera l'Asvel en 1/4. Il faudra que nos intérieures vérouillent les grands d'en face en particulier le bon Chevon. Un vrai roc celui là.

A mon avis, vu les dernières prestations, la SIG va faire un petit tour et puis s'en va. Et ensuite, on pourra préparer la saison prochaine en se félicitant de notre beau parcours (SDA, 1/2 finale de CdF, et PO).

A mon avis, on va se prendre deux belles doudounes au premier tour...
On va se retrouver bredouille pour les coupes d'europe et on va préparer une saison 2009/2010 qui s'annonce déjà galère...

mick a écrit:

françois a écrit:

mick a écrit:Quelle doudoune, un festival de pertes de balles, et nous allions là-bas pour préparer les play-offs
Maintenant on est sûr que quelque soit notre adversaire en 1/4 il nous prendra pour des trompettes et si on retrouve à ce moment là notre basket du mois de février-mars, y'a peut-être moyen de faire un gros coup.

Sinon, eh bien étant donné que Cholet a déjà sa place en Fiba truc, on peut se retrouver marron pour l'Europe.

oué on peut toujours espérer que l'asvel(puisqu'on finit 8ème) nous prendra à la légère,mais ça m'étonnerait....mais on se raccroche à ce qu'on peut

Eh bien moi, j'éspèrais que l'on tombe sur L'ASVEL.
Le Mans est bien trop fort, d'ailleurs je pense qu'il finiront champion.
Orléans joue libéré et est euphorique, sans compter que niveau avantage psychologique on est à la rue.
Nancy est quasi imbattable chez eux même si on aurait pû leur faire la misère à domicile. (Ambiance Argentina qu'on lui aurait mis au Ricardo )
Et restait l'ASVEL, ils nous battent chez nous sur un 17 - 2 en fin de match (si je ne m'abuse) on les bats chez eux sur un 25 - 4 en fin de match (si je ne m'abuse). Leurs 2 dernières sorties est loin d'être convaincantes alors certes ils gagnent ce soir mais le match aurait très bien pû tourner. Leur ambiance correspond un peu à la notre ). En tout cas, ils ont tout à perdre et on a tout a gagner (Ce dicton sur le match de ce soir n'est pas valable ).

Bref, je le sens bien et c'est le mec qui est dernier aux pronos qui vous le dit.

oui, sauf que l'ASVEL a été très convaincante lors de sa victoire contre le SLUC et donc ce sera probablement aussi injouable contre eux.............
on est donc partis pour un deux-zero en quart des pos, à moins que la sig nous refasse le coup du msb l'annee de son titre........

enfin, la sig voulait etre en pos, elle y est, la saison est reussie, n'est ce pas RDH et Titeuf?

DNA du 14 mai 2009

Basket-ball / Battue à Orléans (78-56), la SIG affrontera l'ASVEL en play-offs

La veste, sans le smoking

La SIG s'est littéralement écroulée dans les douze dernières minutes de la rencontre, hier soir à Orléans, et a bouclé son championnat par une défaite sur le parquet de l'Entente (78-56). Huitièmes de la saison régulière, les Strasbourgeois défieront, en quart de finale des play-offs, l'ASVEL, le n°1 de la Pro A. Il va falloir se retrousser les manches...
De notre envoyé spécial à Orléans
Fred Sarre avait imaginé une SIG de gala à Orléans, une équipe sur son trente-et-un pour aborder de la meilleure des façons les play-offs. En lieu et place du smoking, les Alsaciens ont pris une veste, une grosse doudoune (78-56) sur les bords de la Loire. Ce qui est, d'une, nettement moins seyant, de deux, franchement moins indiqué à l'heure de se présenter au grand bal de fin d'année.
Le rideau est donc tombé ce mercredi sur la saison régulière 2008/09. En s'inclinant pour la cinquième fois en six journées, les Alsaciens bouclent leur parcours à la 8e place. « Les objectifs, à savoir les play-offs, sont bien évidemment remplis. Mais c'est dommage de ne pas avoir été en mesure de mieux finir, déplore le coach strasbourgeois. A l'heure actuelle, on n'est pas dans une dynamique de play-offs. On a dix jours pour retrouver dynamisme, ambition, orgueil et fierté ».

« Leur défense nous a fait perdre les pédales »

Dix jours ne seront effectivement pas de trop pour préparer le quart de finale qui opposera Steeve Essart et ses potes à l'ASVEL, sortie victorieuse du duel de titans qui l'a opposée à Nancy (76-65). « C'est un gros morceau. Et je me doute qu'ils doivent se rappeler de la fois où nous l'avons emporté là-bas », ajoute Fred Sarre. La SIG, alors, n'était pas loin d'être irrésistible. Cette époque est malheureusement révolue.
Sous les yeux de David Douillet, officiellement invité de l'Entente, officieusement investisseur pressenti pour le projet de grande salle, le collectif alsacien a pourtant livré une première période plutôt intéressante. Idéalement mis sur orbite par Brion Rush (14 points dans le premier quart), dominateurs au rebond (27 à 17), les Strasbourgeois ne sont pas loin d'avoir fière allure. « On leur pose alors quelques petits problèmes, on fait voyager la balle. »
La suite, hélas, a été d'un autre acabit, la faute à une pression défensive locale de tous les instants. La « collection » de balles perdues dans le camp alsacien (28) et un Brion Rush, limité à deux points après la pause, témoignent de la montée en régime orléanaise. « On perd des ballons, on ne trouve plus le joueur ouvert. C'est le trou noir, le vide, constate Sacha Giffa. On leur donne le bâton pour se faire battre, car derrière ça leur offre des paniers rapides ».
Le moindre centimètre de parquet est décrété zone interdite aux Strasbourgeois. Les bras orléanais se dressent, coupent les trajectoires. « A partir du moment où la balle n'est plus allée là où elle ne devait pas aller, ils sont tombés dans la nasse », opine Philippe Hervé. « Leur défense nous a fait perdre les pédales et a alimenté leurs courses, reprend Fred Sarre. Et derrière, c'est parti en cacahuète ».

« Chacun a essayé de sauver la patrie dans son coin »

Moerman est sorti de sa boîte, Covile a fait parler sa puissance sous les paniers et la SIG s'est écroulée dans la dernière ligne droite (de 43-40, 28e', à 78-56, 40e'). « Chacun a essayé de sauver la patrie dans son coin, ajoute Sacha Giffa. Ça part d'un bon sentiment, mais quand on garde le ballon face à une défense comme ça, c'est tout de suite plus compliqué. En tout cas, on a senti la différence entre une équipe qui se classe deuxième et une autre qui termine huitième ».
Les 23 et 30 mai, c'est le n°1 de la saison qui est au programme. Les Strasbourgeois doivent donc rapidement oublier cet accroc et mettre de l'ordre dans leur jeu devenu trop décousu. Car pour espérer exister contre Villeurbanne, c'est évidemment tenue correcte exigée.

Régis Schneider

Les quarts de finale des play-offs : ASVEL - SIG, Orléans - Chalon, Le Mans - Gravelines, Nancy - Roanne. Matches aller les 22 ou 23 mai sur le terrain des mieux classés, matches retour les 29 ou 30 mai, belle éventuelle, toujours sur le terrain des mieux classés, les 2 ou 3 juin.


Repère

ORLÉANS 78 - SIG 56

Palais des Sports. 3100 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Maestre et Collin. Quart-temps : 19-21, 15-11 (mi-temps : 34-32), 17-13 (51-45), 27-11 (78-56).
- ORLÉANS : 29 paniers sur 61 tirs (48 %), dont 9 sur 25 à trois points (36 %), 11 LF sur 18 (61 %), 33 rebonds (Greene 10) dont 6 offensifs, 20 passes décisives (Sciarra , 20 interceptions, 18 balles perdues, 16 fautes. Sciarra 5, Banks 14, Dobbins 9, Greene 9, Covile 12, puis Hervé, Boungou Colo 2, Casseus, Curti 7, Louves 4, Moerman 9, Dials 7.
- SIG : 19 paniers sur 54 tirs (35 %), dont 5 sur 23 à trois points (22 %), 13 LF sur 16 (81 %), 40 rebonds (Rush, Simon, Lewin 7) dont 10 offensifs, 13 passes décisives (Essart, Allen, Giffa 3), 11 interceptions, 28 balles perdues, 18 fautes. Essart, Rush 16, Allen 5, Giffa 4, Simon 8, puis Darrigand 3, Mendy 5, Obasohan 11, Lewin 4.

Prises à deux, voire à trois : l'Entente impose d'emblée sa marque de fabrique défensive (7-2, 3e'). Attendus dans la peinture, les Strasbourgeois sont, en prime, maladroits en périphérie (0/4 après 4'30"). Rush et Simon débloquent la situation. Le sniper alsacien fait mouche à 6,25 m, Allen l'imite (11-16, 7e'). Greene et Banks inversent la tendance, mais le dernier mot reste à un Rush insatiable (14 points, à 5 sur 7 aux shoots, 3 rbds en 10').
Fin du 1er quart : 19-21.

Trois paniers en cinq minutes : les défenses - en zone pour la SIG - prennent le pas sur les attaques à l'entame de ce 2e acte. Obasohan vient relayer Rush. Le Nigérian score derrière l'arc, de près après un rebond offensif puis dans le petit périmètre (26-28, 17e'). Giffa pousse à +4. L'Entente paraît fébrile, à l'image de Moerman, mais Sciarra remet de l'ordre dans la maison (34-30, 18e').
Mi-temps : 34-32.

Simon rétablit la parité (34-34), mais écope, coup sur coup, de ses 3e et 4e fautes (22e'). Lewin se charge plutôt efficacement des mastodontes d'en face et permet à la SIG de rester au contact sur un panier en pleine course (43-40, 28e'). Le Jamaïcain capte encore un rebond offensif qui permet à Darrigand, ouvert, de réduire l'écart à l'amorce du dernier virage. Curti était juste avant cela monté en température (50-40, 29e')...
Fin du 3e quart : 51-45.

La reprise confirme que la dynamique est orléanaise. Moerman et Banks y vont de leur panier bonifié d'un lancer, Greene ajoute un trois points (62-48, 34e'). Banks et Covile alourdissent la note : il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain (69-50, 37e', puis 72-52, 39e'). Philippe Hervé lance tous ses espoirs sur le terrain. Le match est plié depuis longtemps.
Fin du match : 78-56.

R. Sch.


L'Alsace du 14 mai 2009

Basket-ball Strasbourg craque à Orléans

La SIG n’a pu faire mieux que titiller la hiérarchie, hier soir, face à une équipe orléanaise trop focalisée sur sa seconde place pour se libérer pleinement… Titiller seulement, car quand l’Entente haussa son niveau de jeu, les hommes de Frédéric Sarre ne surent tenir la distance (78-56).
De fait, sous l’impulsion d’un Rush particulièrement saignant (14 points dans le seul premier quart temps), les Alsaciens eurent tôt fait de se remettre d’une entame timide (4-9 à la 3 e minute) pour venir bousculer (16-11 à la 7 e) des locaux en délicatesse avec leurs automatismes. La tendance ainsi dessinée en vint même à prendre tournure quand chahutés sous leur propre panier par Obasohan et Simon, les Orléanais se trouvèrent réduits à céder aux tirs lointains (30-26 à la 18 e). « On fait bien voyager la balle et on les perturbe en trouvant des solutions ! »
Deux paniers primés de Sciarra et Dobbins refroidirent toutefois aussitôt les espoirs du coach de la SIG (30-34), plongeant du même coup son équipe dans les affres d’une course poursuite, rendue bientôt plus éprouvante encore par la 4 e faute (et son retour sur le banc) de Simon. « On a alors perdu notre point d’ancrage ! », remarquait Sacha Giffa.

Villeurbanne en quart…

Il n’en fallait pas davantage en effet pour relancer une équipe locale transfigurée dans le sillage d’un Curti intenable (40-50 à la 29 e). Et si les Strasbourgeois s’autorisèrent encore un sursis illusoire (45-51 à la 30 e), il était manifeste qu’ils ne tiendraient plus très longtemps devant un rouleau compresseur local qui ne lâchait plus rien et intensifiait son œuvre de laminage. « On n’a pas la dynamique d’Orléans… On ne pouvait donc pas rivaliser », reconnaissait Frédéric Sarre. Coville sous l’arceau, Banks et Greene à distance se chargèrent alors de plonger les Alsaciens dans la pénombre (50-69 à la 38 e), avant que les jeunes Louves et Bougnou Colo n’ajoutent une touche de panache au succès local (56-78). Strasbourg ne pourra donc éviter Villeurbanne en quart, tandis que son vainqueur d’hier soir se frottera à Châlon.

Jean-Louis Boulland

De toute façon, nos joueurs sont en vacances depuis qu'ils savent qu'ils sont qualifiés pour les playoffs. Il leur reste deux matches et puis basta.

je suis ok avec toi !!! Je pense tomber sur l'asvel c'est tjs mieux que Orléans et surtout le mans. Le mans revient fort. L'asvel est prenable mais pas en jouant comme des chèvres ! ! ! Tous au rhénus le 30 mai ! ! !

Fabrice a écrit:De toute façon, nos joueurs sont en vacances depuis qu'ils savent qu'ils sont qualifiés pour les playoffs. Il leur reste deux matches et puis basta.

C'est exactement ca... Depuis cette qualification, les "guerriers" ont disparu... Et ce ne sont pas les déclarations de Sarre qui vont les motiver davantage ! On aura rien en fin de saison mais ca a l'air de satisfaire tout le monde. Tant mieux !

Jack a écrit:

Fabrice a écrit:De toute façon, nos joueurs sont en vacances depuis qu'ils savent qu'ils sont qualifiés pour les playoffs. Il leur reste deux matches et puis basta.

C'est exactement ca... Depuis cette qualification, les "guerriers" ont disparu... Et ce ne sont pas les déclarations de Sarre qui vont les motiver davantage ! On aura rien en fin de saison mais ca a l'air de satisfaire tout le monde. Tant mieux !

Reste plus qu'à prier pour décrocher une place en EuroChallenge... Elle est belle, la saison. Et il est beau, le "fighting spirit" de nos guerriers... Bref, à l'arrivée, on se retrouve à peu près là où l'avaient prédit les pessimistes modérés...

mais pourquoi vous pleurez donc?
les objectifs de pos sont atteints, merci aux joueurs et au staff, place aux vacances!

philippe a écrit:mais pourquoi vous pleurez donc?
les objectifs de pos sont atteints, merci aux joueurs et au staff, place aux vacances!

D'abord, place au spectacle ! Pour nous récompenser de cette superbe saison, la plus belle équipe de ProA va venir faire un match-exhibition au Rhénus ! On va revivre la grande époque des Harlem Globe Trotter, avec la SIG dans le rôle des Washington Generals !