PRO A : 30ème journée : SIG - Le Mans

www.bas-rhin.fr a écrit:Gagnez des places pour le match SIG – Le Mans du 11 mai 2010

Dans le cadre du championnat de France Pro A, la SIG rencontre l'équipe du MANS, mardi 11 mai au Rhénus-Sport.

Partenaire de cette manifestation, le Conseil général du Bas-Rhin offre des places aux 45 premiers participants!

Comment gagner des places ?
Il suffit de remplir et envoyer ce formulaire d’inscription.

Date limite de participation : le jeudi 6 mai 2010

http://www.bas-rhin.fr/actus/actu-gagnez-des-places-pour-le-match-sig-le-mans-du-11-mai-2010

rocky a écrit:

www.bas-rhin.fr a écrit:Gagnez des places pour le match SIG – Le Mans du 11 mai 2010

Dans le cadre du championnat de France Pro A, la SIG rencontre l'équipe du MANS, mardi 11 mai au Rhénus-Sport.

Partenaire de cette manifestation, le Conseil général du Bas-Rhin offre des places aux 45 premiers participants!

Comment gagner des places ?
Il suffit de remplir et envoyer ce formulaire d’inscription.

Date limite de participation : le jeudi 6 mai 2010

http://www.bas-rhin.fr/actus/actu-gagnez-des-places-pour-le-match-sig-le-mans-du-11-mai-2010

Merci pour l'info, j'ai ressu les places aujourd'hui, ça fait toujours 10 euros de gagnés. Sympa d'avoir partagé l'info en tous les cas!

DNA du 10 mai 2010

Pro A : Avant SIG - Le Mans, demain

Juste pour le fun

L'ultime rendez-vous du Rhenus n'aura aucune incidence sur les positions finales. Mais Strasbourgeois et Manceaux vont en profiter pour s'offrir quelques belles tranches de jeu.
Pour la SIG, de longues vacances incertaines s'ouvrent mardi soir, avec une future direction inconnue, un staff technique sans nouvelles sur son avenir et des joueurs, sauf Digbeu, sans contrat. Frédéric Sarre ne l'a pas nié. Pour une fois, il lâchera la bride.

« Comme dans une classe, quand on a sorti les jeux de cartes et de société »

« On est un peu comme dans une classe, en fin d'année scolaire, quand on a sorti les jeux de cartes et de société, a admis l'entraîneur pour décrire l'ambiance de la semaine d'entraînement. Les résultats conjugués des dernières journées nous permettent d'aborder ce match sans beaucoup d'objectifs. » Encore que le technicien soucieux de former a une petite idée derrière la tête.
« On va faire en sorte d'ouvrir le banc et j'aimerais donner du temps de jeu à Issife Soumahoro », explique Sarre, désireux de récompenser le jeune joueur. Il reste aussi un peu de fierté à exprimer, avec (peut-être) le souvenir du cruel scénario de l'aller.
Cela ne serait pas pour déplaire à JD Jackson. Le coach du Mans espère un match, un vrai. « On est déjà dans l'objectif des play-offs, explique le Canadien à l'accent savoureux. On se retrouve avec un match à jouer en près de trois semaines. C'est celui de Strasbourg. Il est important pour être dans le rythme. »
Le résultat n'aura aucune importance, vu du MSB, assuré de terminer 2e de la saison régulière et donc de garder l'avantage du terrain jusqu'à une éventuelle finale à Bercy. Le contenu, en revanche, aura toute son importance. « Au regard du calendrier et puisque l'on ne connaît l'adversaire en quart de finale de play-off, on ne projète pas plus loin que le match de mardi, poursuit le successeur de Vincent Collet. On y va pour garder la dynamique et les bons réflexes, en une période compliquée. »

« Un peu redescendu sur terre »

Les Sarthois déboulent également avec l'intention de gagner en constance. Ils sont sur une série presqu'équilibrée (six victoires, cinq défaites) bien loin de leur rythme de début de saison. « Avec un parcours en Eurocoupe vraiment bon et le début du championnat, avec 16 victoires pour deux défaites, on était peut-être en surrégime, analyse JD Jackson. Ensuite, il y a de la fatigue, des blessures, des défaites sur le fil et des victoires qui continuaient à être intéressantes. On est un peu redescendu sur terre. »
Et le champion 2006 apparaît donc dans le sillage de Cholet, à l'heure du bilan régulier. Ce n'est peut-être pas pour déplaire à son entraîneur : « On sait que l'on devra hausser notre niveau de jeu. Et le match de mardi va nous le permettre. Car cette équipe de Strasbourg a fait l'essentiel, elle a évacué la pression en montant d'un cran quand il fallait. Et elle aura à coeur de se faire plaisir en s'assurant une belle dernière. » L'ultime rendez-vous du Rhenus peut donc correspondre à une belle tranche de basket.

Fr.N.

DNA du 11 mai 2010

Pro A : la SIG reçoit Le Mans, ce soir (20h), en clôture du championnat

Giffa, le fil rouge

Arrivé à Strasbourg en 2005 lorsque la SIG s'apprêtait à disputer l'Euroligue, Sacha Giffa a été de tous les combats, les héroïques comme les plus ingrats. Au sortir d'une saison qui a vu le club se sauver d'extrême justesse, et à quelques heures du baisser de rideau, le « Shaker » jette un coup d'oeil dans le rétroviseur.
Les temps changent, pas Sacha Giffa. L'ailier-fort de la SIG ne se départit jamais de son flegme, de cette sagesse qui lui inspire des jugements mesurés en toutes circonstances. Au débouché d'une saison franchement insipide sur le parquet et troublée en dehors, « le Shaker » reste ainsi égal à lui-même. « C'est le sport et c'est ce qui fait son charme et son incertitude aussi. Il faut des équipes en haut et d'autres qui sont en bas. »
L'ancien « Cardiac Kid » de Levallois a posé sa valise en Alsace à l'été 2005, lorsque l'équipe était tout en haut, lorsque le club, fraîchement auréolé de son titre de champion de France, s'apprêtait à découvrir l'Euroligue. Cette saison, il a dû se contenter des bas et de cet éprouvant combat pour se soustraire à la relégation. « C'est ainsi. Tout sportif doit connaître ça dans sa carrière », poursuit-il, avec la même pondération.

« Si on avait tous poursuivi les mêmes objectifs, on aurait pu faire mal »

Fil rouge de la demi-décennie écoulée, celui qui peut se targuer d'être - avec Elson Mendy - le plus ancien joueur à Strasbourg fait figure d'exception culturelle. Son contrat a été prolongé à deux reprises dans un club où le turn-over a été important. « Ça a été difficile pour Strasbourg de garder une ossature. Et à changer chaque année, on en paie un jour le prix », observe l'intéressé, sans volonté de polémiquer.
Le prix à payer, ce fut cette saison de tous les dangers, de toutes les angoisses où le club n'a assuré son maintien qu'au bout d'un suprême effort dans la dernière ligne droite. « On a changé un joueur, il a fallu en intégrer un autre, on a perdu Alain (Digbeu) sur blessure. Le groupe était sans doute trop gentil aussi et les joueurs n'avaient pas tous les mêmes buts. C'est dommage. Si on avait tous poursuivi les mêmes objectifs, on aurait pu faire mal. »
Au lieu de ça, il a donc fallu endurer « une saison qui a paru en durer trois ou quatre ». Même l'expérimenté Sacha Giffa en a été quitte pour quelques sueurs froides. « Ça a été dur à vivre, poursuit le co-capitaine strasbourgeois. On a douté quand on a vu Rouen revenir sur nos talons, lorsqu'on a perdu à Dijon. Perdre, ça fait toujours mal. » Chaque succès, à l'inverse, a eu le goût du miel. « Cette année, plus que les autres, la victoire a été quelque chose de sensationnel. J'ai apprécié chacune d'entre elles. »
Les rocambolesques péripéties qui ont agité les coulisses n'ont pas contribué à assainir le climat général, même si le taulier de la maison s'est efforcé de ne pas en tenir compte. « On a essayé de faire comme les trois singes qui ne disent rien, ne voient rien et n'entendent rien. » Pour connaître à la fois Carlo Wilm, dont il a pu être l'un des patients, et Crawford Palmer, son ex-coéquipier, le médaillé de bronze à l'Euro-2005 regrette seulement que tous les acteurs du feuilleton n'aient pas réussi à s'entendre. « Si les deux s'étaient associés, peut-être qu'on pouvait envisager de bâtir le plus beau des mondes. »

« Cinq ans, c'est important dans une vie et très long dans une carrière »

La saison touche à sa fin. Hier, les joueurs ont partagé un dernier repas en commun. Ce soir, ils partageront un dernier match ensemble, sans enjeu, contre Le Mans avec l'envie « de terminer sur une bonne note contre une grosse écurie ». Et la suite ? Le titulaire du Brevet d'État 1er degré pourrait envisager de rempiler avant de se consacrer à moyen terme au coaching. « Il faut voir ce qui va se passer, mais je donnerai ma priorité à la SIG, confie le porteur du n°13, sollicité par ailleurs. Cinq ans, c'est important dans une vie et très long dans une carrière de basketteur ».
Djanelle a cinq ans justement. La fille de Sacha Giffa n'a connu « que Strasbourg », sourit son papa, occupé à veiller sur sa progéniture en ce lundi après-midi. L'histoire ne dit pas encore si la petite soeur de Kezza y sera encore scolarisée à la rentrée.

R. Sch.

La SIG se présentera au complet ce soir, même si Thomas Heurtel a été laissé au repos en début de semaine en raison d'un genou gauche douloureux, séquelle d'un choc reçu à Poitiers. Le Mans alignera l'équipe qui vient d'étriller Dijon (106-57).


20 Minutes du 11 mai 2010

La SIG tourne une page face au mans

« Treize, il paraît que c'est un bon chiffre. Moi, je préfère ceux compris entre 1 et 8. » Frédéric Sarre est d'humeur badine avant le dernier match de Pro A contre Le Mans, au Rhenus,...

« Treize, il paraît que c'est un bon chiffre. Moi, je préfère ceux compris entre 1 et 8. » Frédéric Sarre est d'humeur badine avant le dernier match de Pro A contre Le Mans, au Rhenus, ce soir (20 h). Une rencontre sans enjeu pour les Strasbourgeois et les Manceaux. « Le conseil de classe est passé », lâche l'entraîneur bas-rhinnois. La SIG est assurée de se maintenir à la 13e place et les Sarthois de terminer deuxièmes avec l'avantage du terrain en play-offs. Pour le club strasbourgeois, une page se tourne. La présidence de Jérôme Christ vit ses derniers jours dans l'attente de la nomination d'un directoire de transition. Le contrat de Frédéric Sarre arrive à son terme. Et parmi les joueurs, seul Alain Digbeu est encore lié pour une année avec le club. « On va jouer à fond cette rencontre car on veut se faire plaisir une dernière fois tous ensemble », assure Steeve Essart.

« Un beau visage sur cinq matchs »

Le bilan de la saison « n'est même pas mitigé, il est décevant. Nous n'avons pas atteint nos objectifs », reconnaît le meneur de jeu. Pas de play-offs donc et un maintien obtenu en bataillant. « On n'a montré un beau visage que sur les cinq dernières rencontres », estime Steeve Essart, lequel veut prolonger d'un match cette série.
La pression du résultat disparue et onze jours sans jouer donnent l'impression que les vacances ont déjà débuté. « On n'a pas fait grand-chose pour l'instant sur Le Mans. La vidéo, ce sera pour ce matin », reconnaît Frédéric Sarre. Le coach espère qu'il aura, ce soir, « l'opportunité d'offrir beaucoup de temps de jeu à Issife Soumahoro », qui, a 20 ans, n'a que joué 80 minutes cette saison en Pro A. F. H.


L'Alsace du 11 mai 2010

Le dernier bal de la SIG

Pour son dernier match d’une saison bien compliquée à tous les étages, la SIG, d’ores et déjà assurée de son maintien en Pro A, accueille Le Mans, un candidat au titre de champion de France, ce soir (20 h) au Rhénus, avec la simple envie de finir sur une bonne note.

Ce soir, la terrible saison strasbourgeoise va prendre fin. Depuis le 24 avril dernier et un succès décisif sur le Paris-Levallois, le happy end est assuré mais rien n’a vraiment été facile durant ces 8 mois de compétition. Maintien en poche, les Alsaciens n’ont plus rien à jouer en Pro A et la dernière défaite à Poitiers - 93-82, le 1er mai - n’a ému personne du côté du Rhénus. Alors que les hommes qui seront chargés de diriger le club alsacien la saison prochaine ne sont pas encore connus, le rideau va donc se baisser sur une année sportive ratée.

« Faire en sorte de prendre du plaisir »

Forcément, la partie de ce soir qui oppose la SIG au Mans, dauphin du leader choletais, n’est pas d’un grand intérêt sportif puisque la formation sarthoise est assurée de terminer à la seconde place de la saison régulière. « C’est un vrai match de fin de saison. On a connu des périodes tendues cette année alors lorsqu’on est parvenu à aller chercher ce maintien, il y a eu du soulagement et ensuite, logiquement, une forme de vide », commente Frédéric Sarre, le coach bas-rhinois.

Les Strasbourgeois voudront sûrement finir la saison sur une note positive sous les yeux de leurs supporters. Ou du moins, présenter un visage conquérant à l’image de leurs deux dernières sorties victorieuses - face à Orléans et Paris-Levallois - au Rhénus. Même si le technicien alsacien se doute bien que la motivation n’est pas facile à trouver : « Le seul axe que l’on peut mettre en avant est de faire en sorte de prendre du plaisir et ça va me permettre de donner du temps de jeu à Issife Soumahoro. » Avec 6 minutes - et 2 points - de jeu en moyenne depuis le début de l’année, le jeune international ivoirien de 21 ans a joué le rôle ingrat du dixième homme cette saison. Ce match sans enjeu pourrait donc lui permettre de se montrer un peu plus.

« La fin d’une saison tristounette »

Sans compétition depuis le 1er mai, les basketteurs bas-rhinois attendent cette dernière rencontre de l’année avec impatience. « Sans objectif sportif, l’espacement de temps entre les deux matches n’est pas facile à gérer, souligne Fred Sarre. C’est la fin d’une saison tristounette. Elle a été tellement difficile qu’on espère que cela va s’arrêter et que, à titre personnel, ça ne recommence pas de la même façon. »

Les Manceaux, candidats au titre de champion de France, n’ont jamais quitté l’une des deux premières places du classement. Impressionnants de régularité dans les résultats (21 victoires, 8 défaites), Les hommes de JD Jackson l’ont moins été dans le jeu que l’an passé. « Cette saison, c’est un peu plus difficile pour eux. Ils sont moins dominants tout en restant en haut. Ils dégagent moins de sécurité au contraire de Cholet qui a une image forte de ce qu’il est capable de faire. Le Mans peut monter très haut mais aussi être moyen de temps en temps. Ils n’ont plus la même maitrise », explique le coach de la SIG.

Touché au genou à Poitiers, le meneur strasbourgeois Thomas Heurtel sera bien présent ce soir (20 h) sur le parquet du Rhénus. Tout comme l’ensemble de ses coéquipiers qui devraient avoir à cœur, on l’espère, de laisser une bonne image de cette équipe 2009-2010 avant de s’envoler, pour la plupart, vers d’autres cieux.

Olivier Arnal

de retour du rhénus...bien garni d'ailleurs ils ont du battre le record d'invitations de la saison^^
seule la 1ère mi-temps était agréable avec quelques beaux contres,le reste fut de la bouillie, heuresement spencer était là(quel joueur!)

à noter une belle ovation pour nos cadets vices-champions de France, je me demande d'ailleurs combien intègreront un jour l'équipe pro^^

une fois de plus la Sig a perdu, ils sont même pas capable de gagner contre la moitié de l'équipe espoir du Mans..et dire que l'année prochaine ça sera à nouveau le même spectacle ! mais voir ce spectacle ça sera sans moi l'année prochaine !

Est allé au Rhénus pour voir Roberson une dernière fois et le duel de pistolero avec Spencer.
Des joueurs pas trop concentrés des deux côtés mais spectacle assez agréable avec du jeu rapide, beaucoup de déchets surtout après la pause, arbitrage médiocre qui laissait beaucoup trop de coups (pas vraiment favorable pour nous, mais qui ne saurait expliquer la défaite), repli défensif de playgrounds ou de match de fin d'entrainement. L'adresse à 3 points nous fait tenir en première mi-temps, mais plus en deuxième, malgré un petit sursaut en toute fin de match, mais trop loin, trop tard. Tout le monde a participé à la fête

Il va falloir faire du ménage !!!

En bonus: le scotch de l'année par Digbeu sur Zack Wright

Vous allez encore au Rhénus ? Ils vont comment JR et WC ?

Jeff a écrit:En bonus: le scotch de l'année par Digbeu sur Zack Wright

J'avais plus eu l'impression que c'était sur Kahudi, mais quel scotch de mammouth

Sinon j'ai pris plaisir à regarder le match entre 2 formations qui couraient sans trop défendre, gratifiés de gestes sympas et en faisant jouer les jeunes.

J'ai moins aimé le reste où on prend la bonne saison des cadets et la victoire de Souffel comme un gage de la bonne santé du basket alsacien, et en n'hésitant pas à mettre en lumière le "bon match" de Mendy et Soumahoro pour démontrer la qualité de la formation Strasbourgeoise.

Sinon après Sacha Giffa, c'est Steeve Essart qui aimerait bien rester.

Jack a écrit:Vous allez encore au Rhénus ? Ils vont comment JR et WC ?

Toujours fidéle au poste et bien partit pour rempiler une saison encore.

Dans 8 mois, la vente se fera directement avec Wilm faute d'opposition et basta.

a part le match pas mal la cloture ds les loges vip et apparement supoer bon repas de fin de saison pour les vip qui est dailleurs toujours pas termine a l heure qu il est casarrose cette bonne saison

DNA du 12 mai 2010

Basket-ball / La SIG boucle par une défaite face au Mans (82-89)

Le plus dur commence

Le rideau est tombé, hier soir, sur la saison de la SIG. Battus par Le Mans (82-89) au terme d'une confrontation plutôt plaisante, les basketteurs strasbourgeois sont désormais en vacances. Le club, lui, va devoir s'atteler au chantier de la reconstruction. Et celui-ci s'annonce considérable.
Un Rhenus bien garni, une rencontre de gala contre le dauphin du leader choletais : il y avait, a priori, hier soir tous les ingrédients pour faire de la dernière représentation de la saison une sorte d'apothéose. Mais ni le clinquant de l'affiche, ni le prestigieux statut de l'hôte n'étaient réellement en mesure de faire vibrer les foules.
Cette rencontre entre Strasbourgeois et Manceaux était, en effet, dénuée de tout enjeu. Les premiers avaient assuré leur maintien depuis deux semaines. Les seconds étaient assurés de terminer à la 2e place de la saison régulière et attendaient seulement de connaître leur adversaire - Paris-Levallois finalement - au premier tour des play-offs.

« Ça n'a pas été un devoir bâclé, même si le conseil de classe était déjà passé »

Il en a résulté un match au demeurant plutôt agréable à suivre, à l'image de ce premier quart-temps disputé sur un mode « All-Star Game » avec la bénédiction de défenses assez conciliantes, mais dépourvu de sa substantifique moelle, de ce suspense et de cette part d'incertitude qui font l'attrait des grandes dramatiques.
Cet ultime tour de piste, à l'engagement somme toute très mesuré - seulement 23 fautes sifflées et 19 lancers-francs tentés - a tourné à l'avantage des visiteurs (82-89) et JD Jackson a fait un beau vainqueur. « Je remercie les Strasbourgeois d'avoir joué le jeu. Ils étaient motivés et combatifs », a souligné le coach de l'écurie sarthoise. Fred Sarre a dit en substance la même chose. « Ça n'a pas été un devoir bâclé, même si le conseil de classe était déjà passé. »
Les Alsaciens peuvent seulement regretter ces cinq minutes de flottement au début du dernier acte, ce vilain trou d'air sanctionné par un 22-5 sans appel. « Il y a eu de l'inefficacité offensive de notre part, des choix un peu trop rapides, on a pris un coup de pression défensive aussi, a décrypté Fred Sarre. On a fait de la passe à dix au lieu d'enchaîner par une forme d'agressivité supplémentaire ».
Dans ce contexte particulier, le coach strasbourgeois en a profité, comme il l'avait promis, pour « partager le gâteau en parts égales » et offrir du temps de jeu à Issife Soumahoro. Le dixième homme a été sollicité seize minutes, seize minutes dans lesquelles il a croqué avec l'appétit de celui qui doit trop souvent se contenter de miettes pour scorer huit points à 100 %.
Le jeune arrière pouvait sourire. « Toute l'année, je me suis battu pour ça. C'est arrivé et ça me fait vraiment plaisir, même s'il s'agit du dernier match. Je me suis donné à fond en veillant à ne pas tenter n'importe quoi. » Elson Mendy, lui aussi, a mordu à pleines dents dans la rencontre (14 points, 5 rebonds, 4 interceptions en 23'), pour finir, une fois n'est pas coutume, avec la meilleure évaluation alsacienne (19).

Ce matin, le club se trouve en face d'une immense page blanche

Si l'on excepte l'une ou l'autre obligation contractuelle, Anthony Roberson et ses coéquipiers sont désormais en vacances. L'inévitable chantier de la reconstruction s'annonce, lui, colossal.
Ce matin, la SIG n'a ni président identifié, ni directoire pour impulser la politique des semaines à venir. Son entraîneur est en fin de contrat et des dix joueurs alignés hier soir, seul Alain Digbeu est assuré d'être présent au mois d'août quand sonnera l'heure de la reprise.
Aujourd'hui, le club strasbourgeois se trouve donc en face d'une immense page blanche. Et, comme cela arrive parfois en pareil cas, il est permis de ressentir un peu d'angoisse avant de la remplir.

Régis Schneider


SIG 82 Le Mans 89

Rhenus Sport. 5000 spectateurs. Arbitres : MM. Castano, Betton et Milliot. Quart-temps : 20-19, 22-28 (mi-temps : 42-47), 14-20 (56-67), 26-22 (82-89).
- SIG : 33 paniers sur 66 tirs (50 %), dont 9 sur 29 à trois points (31 %), 7 LF sur 9 (78 %), 31 rebonds (Mendy 5) dont 10 offensifs, 15 passes décisives (Heurtel 7), 13 interceptions, 23 balles perdues, 12 fautes. Essart 5, Roberson 16, Darden 6, Giffa 2, Simon 5, puis Digbeu 2, Heurtel 13, Mendy 14, Soumahoro 8, Mc Cauley 11.
- LE MANS : 35 paniers sur 66 tirs (53 %), dont 10 sur 21 à trois points (48 %), 9 LF sur 10 (90 %), 33 rebonds (Yango 6) dont 10 offensifs, 21 passes décisives (Wright 10), 15 interceptions, 19 balles perdues, 11 fautes. Wright 10, Spencer 21, Ndoye 5, Rupert, Batista 11, puis Lombahé-Kahudi 6, Kahudi 10, Yango 8, Salyers 18, Samaké.
La feinte et le double pas de Simon ouvrent le compteur strasbourgeois. Mais dans le duel des pivots, c'est Batista qui se met en évidence en inscrivant six des huit premiers points du MSB (5-8, 4e'). Roberson commence alors son festival. Les huit points de rang du shooteur US, assortis d'une passe aveugle pour Mc Cauley, replacent les Alsaciens aux commandes (17-15, 7e').
Fin du 1er quart : 20-19.
Fred Sarre fait tourner son effectif et Soumahoro allume à une distance NBA après que le public se soit enthousiasmé pour ces deux contres en haute altitude signés Mendy et Digbeu (27-23, 13e'). Les jeunes pousses mancelles ne sont pas en reste et permettent aux visiteurs de contrôler les événements. L'intenable Dee Spencer - 16 points à la pause - initie le 9-2 qui repousse la SIG au loin (39-45, 19e').
Mi-temps : 42-47.
Les Sarthois se montrent inspirés à longue distance. Tour à tour, Batista, Spencer et Salyers trouvent la mire derrière l'arc. Et quand Ndoye manque la cible à 6,25 m, il peut compter sur Salyers pour y aller d'une petite claquette offensive des familles (52-62, 27e'). C'est d'ailleurs un « Big Marc » retrouvé (8 points dans ce quart, 18 au final) qui donne onze longueurs d'avance à la troupe de JD Jackson.
Fin du 3e quart : 56-67.
Alors qu'il ne tournait qu'à 26 % à trois points cette saison, Marc Salyers ajoute deux autres primés à sa collection, à 56 % de réussite au final. La SIG sombre, elle, dans l'à-peu-près. De 60-67 (31e'), le tableau d'affichage passe à 65-89 (36e') après une contre-attaque victorieuse de Wright. Soit un 22-5 dans les gencives en cinq minutes. Les Alsaciens ne s'en relèveront pas, malgré un duo Heurtel - Mendy efficace et un 17-0 en guise de dernière salve.
Fin du match : 82-89.

R. Sch.


20 Minutes du 12 mai 2010

Une dernière soirée entre potes

Basket Les Strasbourgeois se sont inclinés face au Mans (89-82)

Une défaite pour conclure. La SIG s'est inclinée, hier soir, face au Mans (89-82) pour la dernière journée de championnat. Soit le 20e revers de la saison des Strasbourgeois. Si le public du Rhenus est celui qui aura vu le plus de points en Pro A (168 en moyenne, dont 84 pour la SIG), il n'aura goûté à la victoire que très rarement, sept fois en quinze rencontres. « Une année tristounette », avouait l'entraîneur Frédéric Sarre, lundi, pas mécontent qu'elle se termine.
La veille, les joueurs strasbourgeois ont dîné une dernière fois ensemble pour marquer la fin de leur aventure commune (seul Alain Digbeu est encore sous contrat). En début de rencontre, les spectateurs ont pu se demander s'ils partageaient une ultime coupe de « basket-champagne » avec leurs homologues manceaux. Car les balles ont volé dans tous les sens : les tirs arrivant parfois dans l'arceau, les passes plus souvent dans les mains de l'adversaire. Ce qui a fait l'affaire de la sig lors du premier quart-temps (20-19).
Si les Sarthois ont arrêtés après le premier verre pour peaufiner leur basket avant les play-offs, les Strasbourgeois ont continué à offrir des tournées. Soit à leur public avec les dunks d'Elson Mendy ou de Thomas Heurtel, soit aux Manceaux avec les 23 balles perdues.
Dans cet amas de cadeaux, Frédéric Sarre en a fait un à Issife Soumahoro. L'arrière de 20 ans a joué 16 minutes. « C'est vraiment bien. J'ai fait un bon match, j'ai joué mon jeu sans tenter n'importe quoi. » Sa ligne de statistiques parle pour lui avec 8 points (100 %) et la deuxième évaluation strasbourgeoise. Place maintenant aux vacances et à l'année de transition qui attend le club.

Floréal HernandeZ


L'Alsace du 12 mai 2010

La SIG tire le rideau sur une défaite

Battus hier soir au Rhénus dans une rencontre sans enjeu par Le Mans Sarthe Basket, les Strasbourgeois finissent l’année sur une nouvelle défaite (82-89). Ce vingtième revers en Pro A met fin à une saison bien décevante.

Si l’entraîneur strasbourgeois Frédéric Sarre avouait avant la rencontre préférer les chiffres allant de 1 à 8, la SIG va bel et bien terminer la saison à une décevante 14 e place, en position de premier non-relégable. La courte défaite concédée hier au soir au Rhénus, face au Mans (82-89), conclut une saison bien compliquée pour Sacha Giffa et ses partenaires. « On a essayé de s’opposer le plus longtemps possible. On aurait pu mieux faire dans tous les secteurs de jeu mais même si le conseil de classe était passé, je trouve que le devoir n’a pas été bâclé », explique le coach alsacien.

Dans un début de rencontre débridé, les deux formations jouent sans complexe. Privé de son meneur Antoine Diot, laissé au repos en vue des play-offs, Le Mans s’en remet à son Brésilien Joao Paulo Batista — six points de suite — pour prendre les devants (7-12, à la 5e). La SIG n’est pas en reste grâce à un bon passage d’Anthony Roberson (deux fois trois points d’affilée) qui ne donne pas la possibilité aux coéquipiers de Dewarick Spencer de prendre le large (17-17, à la 8 e). Gourmands à longue distance (29 shoots tentés pour seulement 9 réussites en 40 minutes), les Strasbourgeois accrochent le dauphin du leader choletais (39-40, à la 17e) dans une partie marquée par un grand nombre de balles perdues (12 pour la SIG et 10 pour Le Mans à la mi-temps). Comme prévu, Issife Soumahoro fait son apparition sur le parquet lors de ce deuxième quart-temps. Le jeune international ivoirien se montre à la hauteur de l’attente de son coach avec une belle activité au service du collectif (8 points à 100 % de réussite et 2 passes décisives en 16 minutes). A la pause, ce sont les Manceaux qui virent en tête avec un Spencer efficace (16 points) : 42-47.

« Bien d’avoir pu relever la tête »

Le show du shooteur américain va se poursuivre au début de la seconde période pour mettre en exergue l’évidente supériorité du deuxième de la saison régulière de Pro A face à une équipe qui a lutté toute la saison pour son maintien. En creusant un véritable premier écart dans cette rencontre (52-62, à la 27 e), les hommes de JD Jackson semblent poser leur patte sur ce match. Trop brouillons, les Alsaciens tentent bien de rester au contact (64-73, à la 32e) mais vont prendre un sévère éclat en moins de trois minutes avec un 16-4 qui fait grimper l’avance sarthoise (68-89, à la 35 e). « On a subi la pression défensive des Manceaux qui leur a permis de prendre du rythme. Ils ont mis dedans à trois points et on s’est fait percuter à l’intérieur sans être capables de monter en agressivité. Par contre, les garçons ont su réagir et quand on n’a rien de particulier à gagner, c’est toujours bien d’avoir pu relever la tête », précise Fred Sarre. Le coach strasbourgeois prend en effet un temps mort pour recadrer ses troupes et éviter de terminer la saison sur une grosse déconvenue. Au courage, la SIG va recoller en signant un 17-0 (82-89, à la 39e) sans parvenir à inquiéter la machine mancelle. Les 5000 supporters présents hier soir au Rhénus n’en tiendront pas rigueur à leurs protégés. Pour ce dernier match de l’année, et malgré la défaite, les joueurs strasbourgeois sortiront sous les acclamations d’un public sans doute ravi de retrouver la Pro A la saison prochaine.

Olivier Arnal

ggege67 a écrit:a part le match pas mal la cloture ds les loges vip et apparement supoer bon repas de fin de saison pour les vip qui est dailleurs toujours pas termine a l heure qu il est casarrose cette bonne saison

Tu aurais pu arroser ça avec eux

rocky a écrit:

ggege67 a écrit:a part le match pas mal la cloture ds les loges vip et apparement supoer bon repas de fin de saison pour les vip qui est dailleurs toujours pas termine a l heure qu il est casarrose cette bonne saison

Tu aurais pu arroser ça avec eux

La photo est super, c'est Darden sur un joueur du Havre ??

Je me suis peut être trompé pour le joueur qu'a scotché Digbeu, je ne suis plus sûr non plus, mais le geste était très beau.

Jeff a écrit:Je me suis peut être trompé pour le joueur qu'a scotché Digbeu, je ne suis plus sûr non plus, mais le geste était très beau.

Effectivement, c'est bien Kahudi qui s'est fait bâcher

avec des hotesses???????

Zahia était là??????

enfin sans moi.........je ne suis pas Ribery et il y a longtemps que ce club ne m'interesse plus!!!!
et les derniers evenements ne vont pas m'inciter à changer d'avis!!!!

Jeam's a écrit:une fois de plus la Sig a perdu, ils sont même pas capable de gagner contre la moitié de l'équipe espoir du Mans..et dire que l'année prochaine ça sera à nouveau le même spectacle ! mais voir ce spectacle ça sera sans moi l'année prochaine !

La tu éxagères.

A part Diot qui était absent, Le Mans était au complet. Le seul espoir qui a joué est Samake (1 minute). Il y a aussi Kahudi qui fait partie de l'effctif qui a joué plus que d'habitude, comme c'était le cas de Soumahoro hier soir. Evidemment, JD Jackson a, comme Sarre fait tourner tout son effectif. Le match étant sans enjeu, il était normal que les coachs donnent du temps de jeu à tous les joueurs.

Résumé du match et interviews

http://www.alsace20.fr/video.php?id=1032