Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

EDF

+34
Vincent
Michael Jordan
Namele
World B. Free
voodoo
Hoop
Clems 9
remember david harris
Jeff
Tachibana
Coach Kira
Piro
100 % S.I.G
kent1
moi
Mat
solarya
hucky
Eddie
philippe
simbad88
JC
Thomas
Titeuf 67
art_way
Angel
Cyrius
Chris 68
Fabrice
frederic
Choralien-jul-bourgoin
raph
fil
RAMBO
38 participants

Page 2 sur 20 Précédent  1, 2, 3 ... 11 ... 20  Suivant

Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  JC Lun 20 Juil - 12:14

J'ai juste une question. Que va t-on faire sans Noah ?
JC
JC

Age : 37
Localisation : Nancy (54)
Date d'inscription : 18/09/2007

http://Kirksky.skyblog.com

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Invité Lun 20 Juil - 14:02

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20090719_212646_les-bulls-relances-pour-noah.html

Article intéressant qui reflète bien la fameuse motivation de notre Joacquim national !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Eddie Lun 20 Juil - 19:09

Noah était dans Stade 2 hier : http://sport.france2.fr/stade2/
Et il ne dit pas qu'il ne participera pas aux qualifs. Ca fait plaisir de voir qu'il a envie de jouer avec les bleus
Eddie
Eddie

Age : 40
Localisation : Près de l'Astroballe
Date d'inscription : 18/05/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  yannickos Lun 20 Juil - 19:10

Ca manque quand meme de shooters dans cette equipe...
yannickos
yannickos

Age : 42
Localisation : Budapest/Strasbourg
Date d'inscription : 18/05/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Invité Lun 20 Juil - 19:23

Eddie a écrit:Noah était dans Stade 2 hier : http://sport.france2.fr/stade2/
Et il ne dit pas qu'il ne participera pas aux qualifs. Ca fait plaisir de voir qu'il a envie de jouer avec les bleus

Vraiment envie ? Le passage sur les bulls fait quand même sourire !

"En même temps, j'ai aussi envie de faire partie ce qui se passe avec les Bulls."

--> De qui se moque t-il ?! A part les summer league d'un niveau pourri où tu n'apprends rien, je ne vois ce qu'il s'y passe ! Il parait assez évident qu'il apprendra 10 fois plus ici qu'aux states... Et comme TP le dit bien, les franchises n'ont pas le droit d'interdire à un joueur de venir en équipe national. Alors s'il montre un peu d'envie, il restera !

Le dicton dit : quand on veut, on peut ! Or, j'ai toujours un doute sur sa réelle volonté !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  françois Lun 20 Juil - 20:14

Jack a écrit:
Eddie a écrit:Noah était dans Stade 2 hier : http://sport.france2.fr/stade2/
Et il ne dit pas qu'il ne participera pas aux qualifs. Ca fait plaisir de voir qu'il a envie de jouer avec les bleus

Vraiment envie ? Le passage sur les bulls fait quand même sourire !

"En même temps, j'ai aussi envie de faire partie ce qui se passe avec les Bulls."

--> De qui se moque t-il ?! A part les summer league d'un niveau pourri où tu n'apprends rien, je ne vois ce qu'il s'y passe ! Il parait assez évident qu'il apprendra 10 fois plus ici qu'aux states... Et comme TP le dit bien, les franchises n'ont pas le droit d'interdire à un joueur de venir en équipe national. Alors s'il montre un peu d'envie, il restera !

Le dicton dit : quand on veut, on peut ! Or, j'ai toujours un doute sur sa réelle volonté !

après les explications de TP notamment comment il avait osé planté les spurs malgrès, son statut de rookie,je suis tenté de me dire effectivement que noah pourrait rester de son plein gré en EDF, et ce serait super pour l'EDF vu comment d'après collet il domine tous les autres intérieurs de l'équipe.
je relève un autre truc intéressant, c'est la capacité de batum à jouer en 2 selon collet et dans ce cas ça offre plus de possibilités et ça pourrait soulager DeColo qui est le seul poste 2 de l'équipe.
françois
françois

Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Eddie Lun 20 Juil - 21:55

Noah a un peu le c** entre deux chaises. Il n'est pas stupide et je pense qu'il sait qu'il apprendra plus en restant avec l'EDF. D'un autre côté, ce sont les Bulls qui le paient et s'il va contre leur décision il a intérêt à assurer derrière.
La comparaison avec TP rookie est pertinente à un détail près. Parker avait depuis longtemps montré un réel intéret pour l'EDF. On ne peut pas vraiment dire que c'est le cas de Noah. Il n'y a qu'à voir combien de temps il a fallu attendre pour avoir ses papiers.
C'est pour ça que j'ai un peu du mal à cerner le personnage, surtout quand il dit que porter le maillot bleu est un rêve depuis toujours. D'un côté, il semble réellement intéresser par l'EDF (pourquoi viendrait-il perdre son temps à Vichy sinon). D'un autre, il semble aussi vouloir faire plaisir à ses employeur.
Je pense donc que Brown va avoir un vrai rôle à jouer là-dedans. Dans la conférence de presse qu'il a donné (dispo ICI), il a bien dit que Noah (et les autres) ne perdait pas leur temps en EDF et qu'il travaillait des choses qu'il ne ferait pas sinon.
Eddie
Eddie

Age : 40
Localisation : Près de l'Astroballe
Date d'inscription : 18/05/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Vincent Mar 21 Juil - 2:28

yannickos a écrit:Ca manque quand meme de shooters dans cette equipe...

Parker, De Colo. Et personne en 3, ce qui n'est pas nouveau...
Vincent
Vincent

Localisation : Entre Paris et Strasbourg
Date d'inscription : 18/05/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Mar 21 Juil - 7:52

DNA du 21 juillet 2009

L'équipe de France avant le Tournoi de Strasbourg, du 24 au 26 juillet

Batum, Blazer bien taillé

Les pessimistes le voyaient en D-League ; lui s'est imposé dans la rotation des Blazers. A seulement 20 ans, Nicolas Batum a parfaitement négocié le grand saut en NBA. Sa copieuse première saison avec Portland ne l'a de surcroît pas rassasié.

De notre envoyé spécial à Vichy
« L'enfer » lui était promis en début de saison. Et aux États-Unis, l'enfer, pour un aspirant au plus haut niveau, a comme un air de D-League, l'antichambre que la NBA réserve aux néophytes jugés encore trop tendres ou aux joueurs relevant de blessures. Drafté par Houston avant d'être échangé - contre Donte Greene et Joey Dorsey - à Portland, Nicolas Batum était donc voué, aux dires de Kevin Pritchard, le GM des Trailblazers, à rejoindre la ligue de développement pour y faire ses dents.

« Si tu ne fais pas quinze matches pourris lorsque tu es rookie, c'est que tu es dopé ! »

Un an plus tard, l'ex-Manceau peut se targuer d'avoir disputé 79 matches dans le prestigieux championnat nord-américain, dont 76 comme titulaire, pour 18 minutes de jeu en moyenne. « J'ai su saisir ma chance, confie « Nic », pas mécontent d'avoir fait mentir les sombres présages. Quand j'ai appris qu'on me voyait en D-League, je me suis donné à fond, j'ai travaillé encore davantage. J'ai su gagner ma place, ce qui n'était pas évident, et la garder ensuite, ce qui n'était pas évident non plus. Je pense avoir rendu la confiance qu'on avait placée en moi ».
A l'instar d'un Tony Parker bombardé meneur des Spurs dès sa première année à San Antonio, Nicolas Batum a enfilé avec panache le costard des Blazers que d'aucuns voyaient trop grand pour lui. Tout n'a bien évidemment pas été parfait. « J'ai eu quelques passages à vide cette année. C'est normal. Si tu ne fais pas quinze matches pourris lorsque tu es rookie, c'est que tu es dopé ! », plaisante le jeune ailier de 20 ans.
Mais ces quelques trous d'air et des play-offs ratés - « Ceux-là, je les ai un peu foirés, beaucoup même » - ne viennent pas ternir la belle impression d'ensemble. Barré par Brandon Roy, LaMarcus Aldridge ou Rudy Fernandez en attaque, l'enfant de Pont-Lévêque a su gagner la confiance de l'intransigeant Nate McMillan par ses qualités défensives, par son aptitude à contenir les meilleurs arrières-ailiers adverses, les Lebron James, Kobe Bryant, Vince Carter, Paul Pierce et consorts.
C'est auréolé de cette toute nouvelle respectabilité et lesté, aussi, de six kilos - de muscles - supplémentaires que Nicolas Batum a rallié Vichy, cadre du premier rassemblement des Bleus. Le petit prince n'entend pas pour autant revendiquer quoi que ce soit. « La hiérarchie est faite pour être respectée, assure-t-il. Je ne vais pas faire ma star parce que je suis en NBA. Je suis à l'écoute des cadres et de ce que dit Vincent (Collet, ndlr), je n'ai pas à imposer mes trucs ».
Le temps de la préparation étant compté, Nicolas Batum et ses coéquipiers ont transpiré à grosses gouttes sur le parquet du Palais des sports Pierre-Coulon. « On a eu des séances très très intenses, constate-t-il. Ça doit faire sept mois que je n'en ai pas connu de similaires ! En NBA, c'est seulement en début d'année qu'on s'entraîne de la sorte ». Cette émulation n'est pas pour lui déplaire. « C'est positif. Ça montre l'envie de tous les mecs qui sont là. On veut réussir et on est sur la bonne voie. A chaque entraînement, on progresse. Celui d'aujourd'hui était mieux que celui d'hier, celui de l'après-midi sera mieux que celui du matin. »
Au sein du groupe rassemblé afin de sauver la patrie et la tirer du guêpier des repêchages pour l'Euro de septembre, le champion d'Europe cadets en 2004 et juniors en 2006 devrait tenir tout à la fois ce rôle de stoppeur qui lui incombe outre-Atlantique et celui de joker offensif. « La priorité reste de tout donner en défense, mais je sais que je peux avoir plus de responsabilités offensives qu'avec Portland. Vincent me demande d'être agressif. Et dès que j'ai un ballon, je le joue. »

« Cela nous permettra de mesurer nos progrès »

Résolu à ce que la France « aille le plus loin possible, que je sois dans le cinq ou utilisé comme sixième homme », le meilleur marqueur tricolore contre le Centrafrique, dimanche, guette le rendez-vous strasbourgeois de cette fin de semaine avec impatience. « On a vraiment hâte d'y être pour voir où on en est. Ce tournoi va beaucoup nous apporter. On sera encore loin du compte, mais cela nous permettra déjà de mesurer nos progrès », conclut Nicolas Batum. Le paradis polonais passe par le Rhenus Sport.

Régis Schneider
Renseignements Tournoi international de Strasbourg : Tél: 03 88 37 22 58 et www.sigbasket.fr/tournoi2009


Comme on se retrouve...

Au même titre que Yannick Bokolo et Alain Koffi, Nicolas Batum a retrouvé en sélection un coach qu'il connaît bien, Vincent Collet, son ex-entraîneur au Mans. Les habitudes de travail forgées dans la Sarthe n'ont pas tardé à refaire surface. « Dès le deuxième jour, on a retrouvé la complicité qu'on avait, ces petits détails familiers, ces petites phrases qu'il me répète à chaque fois », rapporte le MVP de l'Euro juniors en 2006. Alors que la France a entamé un contre-la-montre effréné pour être fin prête à affronter l'Italie le 5 août, ces automatismes constituent un atout. « Je connais tous les systèmes, ajoute Batum. Avec Yannick et Alain, on est rôdé par rapport à ça ».


Florent Pietrus de retour en équipe nationale

Garçon d'honneur

Blessé à la cuisse et par conséquent absent lors de la campagne de qualifications l'été dernier, Florent Pietrus a retrouvé avec plaisir cette équipe de France si chère à son coeur. A 28 ans, le Guadeloupéen est l'un des cadres de la sélection tricolore. Son expérience sera précieuse pour envoyer la France à l'Euro.
Il avait dû décliner l'invitation l'année dernière, la faute à une cuisse douloureuse. Ce fut un crève-coeur, un déchirement, tant son attachement au maillot bleu n'est plus à démontrer, tant le parcours de Florent Pietrus se confond avec celui de l'équipe de France. Il y a là quelque chose d'indéfectible et cela dure depuis huit ans, et cette première titularisation contre la Hongrie un soir de novembre 2001 à Chalon.
A 28 ans, l'aîné de la fratrie a été de toutes les campagnes internationales, de toutes les aventures, les inoubliables - le bronze à l'Euro-05 - et les plus quelconques. C'est peu de dire qu'il brûlait d'impatience à l'idée de pouvoir renouer le fil de l'histoire. « C'est toujours une grande fierté de représenter son pays, confie l'ailier-fort du Pamesa Valence. Et j'étais véritablement pressé de retrouver l'ambiance et l'atmosphère propre à l'équipe de France ».

« Surconfiance »

Cette impatience s'est sans doute aussi trouvée renforcée, voire exacerbée par une dernière année triste et terne en Liga ACB. Lui qui avait baigné dans une éclatante lumière avec Malaga - il a été champion d'Espagne et vainqueur de la Coupe du Roi en 2005 - s'est subitement retrouvé dans l'ombre, car n'entrant pas dans les plans du nouvel entraîneur, Neven Spahija, nommé en novembre.
Florent Pietrus a alors appris à composer avec un quotidien fait de frustration (cinq apparitions dans le cinq majeur seulement). « Avec l'expérience, tu apprends à gérer ce genre de situation, dit le sage de Guadeloupe. A mon âge, tu fais preuve de plus de recul, tu ne te prends pas la tête. A 22 ans, c'est certain que j'aurais pété un câble, mais là, j'ai préféré rester concentré au lieu de me prendre la tête pour des choses qui n'en valent pas la peine ».
C'est donc « doublement motivé » que cet intérieur de devoir a retrouvé une équipe à qui il apportera, une fois de plus, toute sa science défensive. En sélection, la perle noire des Abymes est pour ainsi dire comme chez lui. « Il n'y a qu'ici où je sens qu'on a une surconfiance en moi. Ça se traduit sur mon envie, sur le jeu. Ici, je peux vraiment jouer libéré », confirme « Flo », qui a connu son acmé au Mondial japonais en 2006, terminant meilleur rebondeur et deuxième marqueur de la troupe de Claude Bergeaud.
Ses 89 sélections en font aujourd'hui le joueur le plus capé du club France, juste derrière Boris Diaw (90). Au même titre que Tony Parker et Ronny Turiaf, les deux anciens Palois font partie des tauliers de la maison bleue. « Les jeunes attendent beaucoup de nous, constate le gardien du temple. On fait un peu office de guides par rapport à tout ce qu'on a vécu avant. Et eux sont vraiment à l'écoute, ça nous facilite le travail ».
Après une semaine de stage à Vichy, le valeureux combattant ébène a pu constater que la nouvelle vague véhiculait elle aussi les valeurs qui lui sont chères. Il se retrouve logiquement dans cet assemblage. « Il y a énormément d'envie dans ce groupe, à l'image de Joakim (Noah, ndlr) ou de Nicolas (Batum). Beaucoup de joueurs ont une mentalité de guerriers. A présent, c'est à nous de travailler pour que ça paye. Ça ne sert à rien de réunir tous ces joueurs-là si ce n'est pas suivi de résultats. »

« Il sera avec nous l'année prochaine »

Tous les joueurs, sauf un. Mike, le petit frère, l'arrière du Magic d'Orlando, a dû tirer un trait sur des retrouvailles familiales en sélection - chose qui n'est plus arrivée depuis trois ans - pour être opéré du poignet. « Ce n'est vraiment pas de chance, regrette Florent. Mais bon, si on fait les choses comme il se doit, il sera avec nous l'année prochaine, au championnat du monde ». Les serments des hommes d'honneur n'ont pas de prix.

R. Sch.
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Mer 22 Juil - 8:01

DNA du 22 juillet 2009

Joakim Noah en équipe de France, avant le Tournoi de Strasbourg, du 24 au 26 juillet

Ascendant taureau

La présence de Joakim Noah en équipe de France constitue sans conteste la sensation de ce début d'été. A Vichy, le jeune intérieur de Chicago a surtout prouvé qu'il ne se réduisait pas à une simple attraction. Avec « Jooks », les Bleus tiennent leur pivot de demain.
De notre envoyé spécial à Vichy
La filiation se niche bien sûr dans les traits du visage, dans ce sourire gage de bonheur dit-on. Mais elle se fait jour aussi dans cette même façon de détacher les syllabes pour énoncer les choses, posément, sans rien brusquer. Joakim Noah, fils de, dit donc d'une voix traînante et familière son plaisir d'être en équipe de France. « Je suis content de la façon dont ça se passe », souffle la nouvelle coqueluche du basket hexagonal.
Surveillé de près par le staff tricolore depuis quelque temps, Joakim Noah, 24 ans, est donc enfin en bleu. Précédée d'un buzz énorme, l'affaire a bien un peu traîné, la faute à ce passeport français qu'il a tardé à solliciter. Elle a même failli ne pas se faire du tout puisque Chicago souhaitait initialement garder son intérieur sous la main cet été pour le voir se renforcer musculairement. Mais le retard à l'allumage et les réticences de son club appartiennent désormais au passé.

Une saison commencée façon bullshit, achevée en mode Red Bull

A l'issue d'une saison commencée façon bullshit, mais achevée en mode Red Bull - ces play-offs épiques contre Boston, allés au bout des sept matches, sont encore dans toutes les mémoires -, Joakim Noah a posé le pied à Vichy. Monté en régime tout au long de l'année, auteur de double-double à répétition en avril et ébouriffant contre les Celtics, le jeune NBAer ne donne pourtant pas dans l'esbroufe. « Je suis là pour apprendre et progresser », répète le joueur, 9e choix de la draft 2007.
Lui qui a fait tout son cursus aux States a intégré une sélection dont il ne connaît finalement que peu l'histoire, glorieuse ou pas d'ailleurs. « Je n'ai pas beaucoup de souvenirs liés à l'équipe de France, s'excuse-t-il. Je me souviens des matches sur Eurosport quand j'étais poussin et que je m'entraînais à Levallois. Mais par la suite, je n'ai vu que très peu de rencontres. Même le championnat du monde n'était pas diffusé aux États-Unis ». Une image, tout de même, est restée gravée, « le dunk de Vince Carter (sur Fred Weis, ndlr) » à Sydney.
Dans l'Allier, le double champion universitaire avec Florida a découvert, ou s'est familiarisé c'est selon, avec les règles de la vie en groupe. Ce ne fut pas à proprement parler un choc des cultures, il ne faut pas exagérer, mais au moins l'assurance de quelques anecdotes savoureuses. « J'ai été mis à l'amende (20 euros, ndlr) pour avoir commandé un steak frites dans ma chambre. J'avais oublié qu'on devait manger ensemble à midi ! », sourit l'ex-Gator.
Passé un court moment de flottement - il s'est vu siffler un marcher sur la première action du premier entraînement -, le meilleur joueur du Final Four NCAA 2006 s'est parfaitement acclimaté au point de se fondre dans le groupe avec une aisance qui n'a pas manqué de surprendre agréablement. Il relativise : « Je connais quand même pas mal de gars dans l'équipe et je savais que ça n'allait pas être un problème de m'intégrer ».
L'energizer ne débarque pas non plus complètement dans l'inconnu. « Après ma première année à Florida où j'avais peu joué (en 2006), Boris Diaw avait contacté l'agence de mon père pour me proposer de m'entraîner à l'Insep. J'avais trouvé ça super cool de sa part et j'avais fait deux ou trois séances sous la direction de Jacky (Commères, ndlr). »
L'élève Noah s'est montré sérieux, concentré, assimilant les systèmes et les consignes plus vite que la moyenne. « Quand toute l'équipe est "dedans" et motivée, c'est impossible de ne pas être concentré aussi. Si toi tu ne l'es pas, ça se voit direct !, ajoute-t-il, désarmant de naturel. Et puis, quand t'as un meneur comme Tony (Parker), tout le monde progresse. J'ai la certitude que c'est quelqu'un avec qui je peux beaucoup apprendre ».

En passe de devenir l'élu de la raquette

Une semaine de stage, sept petits jours à peine lui auront suffi pour s'attirer les félicitations du sélectionneur et le respect de ses partenaires. La greffe a pris au-delà de toutes les espérances. Très en vue dimanche contre la République centrafricaine, Joakim Noah renvoie la balle à ses coéquipiers. « C'est un groupe qui peut faire quelque chose de très spécial. Il y a vraiment beaucoup de potentiel, il faut juste garder la tête froide. »
Sauf revirement de dernière minute (lire encadré), « Jooks » ne devrait pas prendre part aux qualifications pour l'Euro. « J'essaie de rester positif, dit-il encore. Même si mon séjour se termine à Strasbourg, j'ai l'impression d'avoir énormément appris ici. Ça m'a convaincu que c'est ce que j'ai vraiment envie de faire par la suite ». Joakim Noah est sans doute le futur grand pivot dont l'équipe de France a besoin. L'héritier du dernier vainqueur français de Roland-Garros est en passe de devenir l'élu de la raquette. Le jeune taurillon de Chicago a en tout cas déjà pris l'ascendant.

Régis Schneider


Restera ? Restera pas ?

Le deal était clair. Les Bulls consentaient seulement à libérer Joakim Noah pour les deux premiers rassemblements des Français, à Vichy et Strasbourg, Mais puisque le pivot de Chicago n'est pas loin de s'être déjà rendu indispensable en sélection, l'encadrement des Bleus tente d'infléchir la position américaine afin de conserver « Jooks » pour les matches du tour additionnel pour l'Euro. L'emblématique Larry Brown est intervenu dans ce dossier pour défendre la position fédérale auprès de la franchise de l'Illinois. La réponse est toujours en suspens.


C'est frais !

Un vent de fraîcheur souffle depuis quelques jours sur les Bleus. Un jeune métisse, mélange de couleurs, fait l'unanimité ; son coach, ses coéquipiers et les suiveurs sont conquis. Objet de toutes les sollicitations, nouvelle icône des médias, Joakim Noah, accessible et attachant, gère en toute décontraction ces instants-là.
« Je comprends les attentes compte tenu de la situation de mon père, explique-t-il. Ça fait un moment que je vis avec, je comprends la pression. Moi, je suis bien dans ma peau, je suis fier de qui je suis et de ma famille, fier aussi de représenter l'équipe de France. Ça fait un moment que je rêve d'en faire partie et maintenant que ce moment est arrivé, rien ne va m'empêcher de le vivre pleinement ».
Pour la première fois, un joueur du team France cristallise encore plus l'attention que Sa Majesté Parker. Il ne s'agit pas d'opposer les baromètres de popularité des uns et des autres, mais ce constat en dit long sur le capital sympathie et l'aura de Joakim Noah. L'été français a vraiment quelque chose de joyeusement rafraîchissant.

R. Sch.


Mamoutou Diarra retrouve les Bleus

« Mam » est en paix

Mamoutou Diarra réintègre une équipe de France avec laquelle il a souvent entretenu des relations compliquées. L'ailier tricolore peut légitimement espérer être - enfin - reconnu à sa juste valeur.
Entre Mamoutou Diarra et l'équipe de France, les relations n'ont pas toujours été simples. Cela a même parfois viré à l'amour vache. Il y a trois ans, à la surprise générale, l'ailier d'origine malienne était écarté in extremis par Claude Bergeaud du groupe en partance pour le Japon. Un coup de théâtre en précédant un autre, « Mam » avait finalement été rappelé pour pallier le forfait de Tony Parker.
Toujours prêt à se mettre au service de la patrie, Diarra n'a pas souvent été récompensé en retour, comme en 2007 lorsqu'il n'avait pas été retenu pour disputer l'Euro espagnol. Une énième et cruelle désillusion. L'an dernier, le black desperado avait fini par dire non à la campagne de qualifs, participant ainsi à la désertification des rangs tricolores. La lassitude avait fait son oeuvre. « Il y a des généraux et des soldats, mais au bout d'un moment, les tirailleurs en ont assez... », consent-il à dire, sans animosité aucune.
Le sentiment de malentendu a sûrement aussi été entretenu par cette étiquette de shooteur qu'il se trimballe comme un adhésif dans le dos depuis ses premiers pas en bleu. Une étiquette bien trop réductrice, assure-t-il. « Au championnat du monde, on m'a appelé à la rescousse car l'équipe manquait de shooteurs, mais ce n'était pas une utilisation optimale. Je sais que je peux faire d'autres trucs, apporter un peu de défense et de drive aussi. »

« Content de l'évolution de mon statut »

Aujourd'hui, « Mam » est apaisé. « Je ne peux être que content de l'évolution de mon poste et de mon statut, sourit l'ancien Parisien et Chalonnais. Vincent (Collet) attend plus de moi et je pense que ce sera différent de ce que j'ai connu ». A 29 ans, le médaillé de bronze à l'Euro-2005, toujours en quête d'un club à la rentrée (lire aussi ci-contre), est disposé à jouer les grands frères pour faire profiter la relève de son vécu. « Il y a beaucoup de jeunes dans ce groupe. Si je peux leur apporter mon expérience, je le ferai. »
« Tirer des traits », chantait Oxmo Puccino, son frère de sang, dans son dernier album. Mamoutou Diarra a pris la rime au pied de la lettre. 365 jours après avoir tourné le dos aux Bleus, le dévoué soldat est de retour, bien décidé à regarder droit devant lui. L'équipe de France ne saurait se priver de cette arme-là.

R. Sch.


Dernière édition par mick le Lun 26 Oct - 20:19, édité 1 fois
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Jeu 23 Juil - 8:06

DNA du 23 juillet 2009

L'équipe de France est à Strasbourg

Les Bleus sur zone

Emmenée par ses cadres, Tony Parker et Boris Diaw en tête, l'équipe de France a débarqué hier à Strasbourg pour cinq jours de stage et trois matches amicaux. Le rendez-vous alsacien doit permettre aux Bleus de se mettre en ordre de bataille avant d'attaquer les repêchages pour l'Euro.
Tony Parker, Boris Diaw, Ronny Turiaf, Joakim Noah... Il y avait du beau monde, hier soir, sur le parquet du Rhenus Sport. Les basketteurs français ont rejoint Strasbourg au courant de la matinée pour le deuxième rassemblement estival inscrit à leur programme après Vichy, la semaine dernière. Après deux jours chômés, les Tricolores sont arrivés, en ordre dispersé mais au complet, par les airs - comme Boris Diaw, en provenance de Bordeaux - ou, pour la plupart, en TGV, après un court séjour à Paris.

« Les joueurs se sont reposés et ont retrouvé, fraîcheur, envie et concentration »

La délégation tricolore a pris ses quartiers au Château de l'Ile, le somptueux quatre étoiles à Ostwald où elle a l'habitude de descendre depuis plusieurs années. Après un déjeuner en commun, « TP » et ses potes ont rallié le Rhenus Sport en fin d'après-midi pour leur premier entraînement sur le sol alsacien, suivi d'une séance de dédicaces pour quelques heureux happy fews.
La coupure de 48h décrétée à l'issue du stage dans l'Allier a visiblement fait du bien aux organismes. « Les joueurs se sont reposés et ont retrouvé, fraîcheur, envie et concentration. Et l'entraînement m'a bien plu, a confié Vincent Collet, au sortir de cette séance rondement menée. J'avais trouvé qu'on avait un peu baissé sur les deux dernières journées à Vichy et qu'on avait été irrégulier contre le Centrafrique. Ce soir (hier), on a progressé ».
La reprise en main de ce mercredi a été consacrée à « l'espace offensif, à la nécessité de faire preuve de patience pour trouver plus de surface de jeu », reprend le sélectionneur, attentif à la pose des écrans et soucieux, aussi, de réviser l'attaque de zone. L'espace offensif constitue l'un des trois piliers, l'un des trois axes de travail au menu de cette semaine avec « la condition physique et la cohésion défensive, insuffisante lors du match de dimanche ».
Le Tournoi international qui débute demain devra être l'occasion de mettre ces principes en application. « On est parfaitement conscient de ne pas être prêt, poursuit Vincent Collet, contraint d'aller à l'essentiel durant cette préparation express. J'attends qu'on se concentre sur les points que j'ai cités, avec une adversité qui va aller crescendo ». Aux dires du technicien villeurbannais, l'Autriche, la Belgique et la République tchèque, les trois formations invitées à donner la réplique à ses hommes, composent « une opposition intéressante, sérieuse qui doit nous permettre de confirmer les progrès entrevus ».

« Les garçons sont des compétiteurs et on jouera les matches pour les gagner »

Comme souvent, dans pareille situation, la manière importera plus que le résultat. Les Bleus ne se priveront toutefois pas de joindre l'utile à l'agréable. « Les garçons sont des compétiteurs et on jouera les matches pour les gagner, conclut Vincent Collet. De toute façon, je ne sais pas si les matches amicaux existent dans le contexte international ».
Engagés dans des repêchages qui ne supporteront pas l'à-peu-près et obligés de composer avec un calendrier extrêmement serré, Tony Parker et les siens savent que les opportunités d'emmagasiner de la confiance ne seront pas légion. Autant saisir celles qui se présentent.

Régis Schneider


Le plateau du Tournoi international

A boire et à manger

Avec la Belgique, l'Autriche et la République tchèque opposées à la France, le plateau du tournoi de Strasbourg ne fait pas forcément rêver. Il a néanmoins de quoi intéresser avec quelques pépites et un voisin que les Bleus pourraient retrouver sur leur route vers l'Euro.
Il ne s'agit pas d'apparenter les forces en présence, ce week-end au Rhenus, aux redoutables armadas qui ont foulé le parquet strasbourgeois lors des précédentes éditions du tournoi international. L'édition 2009 vaut surtout par la présence des Bleus, de quasiment tous les meilleurs Français qui savent inscrire un panier ou arracher un rebond.
Plutôt que la Lituanie, la Russie ou la Grèce qui ont pu enchanter dans le passé, il faudra se « contenter » de l'Autriche, de la Belgique et de la République tchèque, par ordre d'apparition face aux hommes de Vincent Collet. Dans le trio, le voisin d'outre-Quiévrain constitue assurément l'adversaire qui mérite le plus l'attention.

La Belgique en repêchage, l'Autriche au purgatoire

En dépit de l'absence du volumineux intérieur Didier M'Benga, champion NBA avec les Lakers dans un rôle tout symbolique (entre la 11e et la 12e place de la rotation), la Belgique n'a pas enterré tous ses espoirs continentaux. Battue deux fois par la France lors des qualifications de l'année dernière - 82-63 à Nancy, le jour où Tony Parker a entamé la rencontre sur le banc, et 71-65 -, elle a grillé l'Ukraine pour arracher une place en repêchage.
Elle disputera au Portugal et à la Bosnie-Herzégovine une place en finale pour le dernier ticket qualificatif pour l'Euro. Dans la rotation d'Eddy Casteels, on pourra jeter un oeil intéressé sur le meneur de Pesaro, Sam Van Rossom, et l'arrière de Bologne, Doum Lauwers.
La République tchèque est une vieille connaissance du Rhenus. Mais son visage le plus connu sous ces latitudes, celui d'Ondrej Starosta, ne sera pas de la partie. Récents vainqueurs de l'Italie en amical (97-89), les coéquipiers de Jiri Welsch, l'incontestable star nationale, préparent la lutte pour le maintien dans l'élite continentale. En s'appuyant sur une épine dorsale composée du champion national Nymburk - 39 victoires, une défaite en saison régulière la saison passée ! -, ils seront à la lutte avec l'Ukraine, la Hongrie et l'Estonie pour ne pas descendre à l'étage inférieur.
C'est celui que fréquente l'Autriche qui s'apprête à basculer sur la deuxième partie de son championnat de soutier, mais sans plus guère d'espoir de retrouver la lumière. Avec une balance équilibrée (deux victoires, deux défaites) et le souci de rajeunir les troupes exprimé par le sélectionneur, le prometteur Thomas Schreiner et ses coéquipiers se projettent sur le moyen terme pour espérer. Le Montenegro survole le championnat de seconde zone et il s'agit, pour l'Autriche, d'envisager encore quelques années au purgatoire.

Fr.N.


Pas de temps à perdre

Les Bleus sont au pied du mur. Le tour de qualification additionnel qui les opposera, le mois prochain, à l'Italie et à la Finlande, puis, si tout se passe bien, à la formation classée 1re de l'autre groupe - le Portugal, la Bosnie-Herzégovine ou la Belgique - constitue leur ultime chance d'accrocher la dernière place qualificative pour l'Euro polonais, en septembre. Autant dire, pour parler trivialement, que Tony Parker et ses coéquipiers n'ont pas intérêt à se louper.
Car une absence au championnat d'Europe serait aussi synonyme de non-participation au championnat du monde 2010 en Turquie et d'une traversée du désert jusqu'aux Jeux olympiques de 2012. La France et sa génération dorée ne peuvent se permettre une parenthèse aussi longue sur la scène internationale. Ce serait là un immense gâchis.
Dans ce contexte, le tournoi de Strasbourg qui débute demain constitue une étape déjà déterminante dans le calendrier très serré des Bleus, lesquels s'en iront défier la Squadra Azzura à Cagliari dès le 5 août. « Il y a un enjeu terrible pour le basket français cet été. Le tournoi 2009 est donc d'une très grande importance », résume Roland Bliekast, le président du comité départemental du Bas-Rhin, co-organisateur de l'événement avec la SIG.
Si les sparring-partners des Tricolores ne pointent pas parmi les ténors européens (lire aussi ci-contre), ils n'en offriront pas moins une opposition espérée de qualité à une formation en quête de lendemains qui chantent. A l'issue de ces trois tests dans la capitale alsacienne, et même si rien n'est acté en ce sens, Vincent Collet pourrait aussi écarter deux joueurs pour ramener son groupe à douze unités, sa configuration définitive.
Après 2003, 2006, 2007 et l'année dernière, Strasbourg accueille donc pour la cinquième fois l'équipe de France. Un privilège rare : trois des quatre rencontres amicales des Bleus cet été sont ainsi programmées au Rhenus Sport. « « La Fédération reconnaît le travail et le sérieux du basket alsacien », se félicite Roland Bliekast.
Pour le public, après une cuvée 2008 franchement moyenne, c'est l'assurance de voir réunis, sous le même maillot, les plus éminents ambassadeurs du basket hexagonal. En dehors de Mike Pietrus et Mickaël Gelabale, ils sont tous là, Tony Parker bien sûr, mais aussi Boris Diaw, Ronny Turiaf, Flo Pietrus, Nando De Colo ou Jo Gomis. Ce sera également l'occasion d'assister aux débuts officiels de Joakim Noah, la révélation de ce début de préparation, et aux premières capes de Nicolas Batum, épatant avec Portland cette année, et d'Alexis Ajinca.
Deux joueurs que Roland Bliekast a d'ailleurs retrouvé « avec plaisir », lui qui avait été chef de délégation en 2006 lorsque les Bleuets avaient remporté le tournoi international de Mannheim, l'équivalent, pour les juniors, du championnat du monde.

R. Sch.


L'Alsace du 23 juillet 2009

« On n’est pas encore prêt »

Arrivés hier à Strasbourg, les Bleus se sont entraînés dans la foulée au Rhénus. Vincent Collet en a profité pour faire le point sur l’état de forme de ses troupes.
Arrivée en ordre dispersé sur les coups de midi dans la capitale alsacienne, après deux jours de repos, l’équipe de France de Vincent Collet s’est entraînée pour la première fois hier après-midi au Hall Rhénus devant une centaine de spectateurs, dont certains ont eu la chance de participer à une séance de dédicaces dans une ambiance très décontractée. « Les retrouvailles se sont bien passées et l’entraînement m’a beaucoup plu. J’ai trouvé les joueurs reposés, frais, avec l’envie de bien faire les choses. Les deux jours de repos ont fait du bien », précise le coach tricolore qui entend profiter de ses cinq jours en Alsace pour faire monter son groupe en pression en vue du premier match de qualification pour l’EuroBasket 2009, le 5 août prochain à Cagliari, face à l’Italie.
« L’objectif de cette semaine est de progresser sur trois points : la condition physique avec les entraînements et les matches, le schéma défensif et la gestion de l’espace. Nous avons beaucoup de travail à faire et le tournoi de Strasbourg va nous permettre d’évaluer nos manques. »

« Le groupe vit bien ensemble »

Un programme copieux attend les joueurs. En effet, à partir de demain, dans le cadre du tournoi international de Strasbourg, les bleus, sous la houlette de Tony Parker, affrontent l’Autriche (20h30), samedi à la même heure, la Belgique, puis dimanche à 17h30, la République Tchèque. Vincent Collet attend sans anxiété le premier de ces trois rendez-vous alsaciens. « On n’est pas encore prêt et les oppositions sont intéressantes. Il va falloir être capable de confirmer tous les progrès entrevus à l’entraînement. On va bien évidemment jouer également pour gagner car mes joueurs sont des compétiteurs. »
Confiant, le coach est conscient de la grande force et du talent de sa formation, qui compte la bagatelle de sept joueurs NBA. Reste à confirmer sur le terrain. « On connaît notre potentiel mais il va falloir l’afficher sur le parquet. Le groupe vit bien ensemble, il est sérieux mais on ne sait pas encore ce qu’il est capable de faire. On le verra seulement dans la difficulté. » Demain, le coach aura déjà un premier élément de réponse.

Olivier Arnal


Dernière édition par mick le Lun 26 Oct - 20:20, édité 1 fois
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  françois Jeu 23 Juil - 20:24

malheuresment fallait s'y attendre même avec l'appui de larry brown...

je me permets de revetir à nouveau ma robe d'avocat de jooks et citer la commentaire sur BI d'un gars qui résume bien mon point de vue:

"Pour noah, lui il a une grosse partie de sa carrière qui se joue et il le sait. les bulls sont prêts à miser sur lui non plus comme une rotation mais comme un joueur majeur, ça parait logique qu'il n'ait pas envie de se griller auprès de sa franchise, surtout si on pense aux années précédentes (draft/promesses vs déception année de rookie+extra sportif).
Si l'edf est dans la m... les responsables sont plutot à chercher du côté de ceux qui ont nommé gomez l'an passé pour le fiasco qu'on sait. La les joueurs se sont bougés pour venir, manque de bol tous n'ont pas pu se libérer mais on n'a eu aucune défection notable (sur ceux qui ont été sollicités)"

le procureur Jack a-t-il quelque chose à rajouter Very Happy ?
françois
françois

Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Namele Ven 24 Juil - 0:20

Je vais parler pour Jack : avec la saison qu'il a fait, ça m'étonnerait que les Bulls le laisse sur le banc la saison prochaine, qu'il vienne jouer avec les bleus ou qu'il aille soulever de la fonte dans le Michigan Smile.
Au pire, il partira dans une autre franchise qui voudra bien le faire jouer (Charlotte ?)

Mais bon, maintenant, c'est fait.
Namele
Namele

Age : 35
Localisation : Dorlisheim
Date d'inscription : 07/06/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Ven 24 Juil - 8:01

DNA du 24 juillet 2009

Basket-ball / L'équipe de France en lice, ce soir (20h30), au Tournoi international de Strasbourg

Noah leur manque déjà

Il a séduit coach, coéquipiers et suiveurs, mais est déjà sur le départ. Joakim Noah, révélation de la préparation, rentrera aux États-Unis à l'issue du Tournoi international de Strasbourg. Les Bulls ne se sont pas laissé attendrir par le staff des Bleus. Et dans le camp tricolore, l'heure est déjà aux regrets.
C'est non et c'est bien dommage. Les tentatives du staff tricolore pour conserver Joakim Noah en équipe de France un peu plus longtemps, jusqu'au premier match des repêchages pour l'Euro contre l'Italie, se sont heurtées au refus ferme et définitif de la franchise de l'Illinois. Le joueur bouclera donc ses valises à l'issue du stage en Alsace et rentrera aux États-Unis mardi.
L'entregent de l'emblématique Larry Brown, le coach de Charlotte et conseiller de choix des Bleus lors du rassemblement dans l'Allier, n'aura pas suffi à infléchir la position des dirigeants de Chicago. « Ils tiennent absolument à ce qu'il suive un programme individuel, a expliqué Patrick Beesley, le directeur sportif de l'équipe de France. Il était hors de question de forcer les choses ».
Révélation de ce début de préparation, « Jooks » a séduit l'encadrement tricolore par sa personnalité, bien sûr, mais aussi par son engagement et, cela ne gâche rien, par ses qualités techniques. Un véritable coup de foudre. Pour le joueur, titularisé dans le cinq majeur et convaincant lors du match à huis clos disputé contre la République centrafricaine, dimanche, la décision s'apparente à un véritable crève-coeur.

« Devoir partir au moment où ça compte vraiment, c'est frustrant »

La nouvelle merveille du basket hexagonal ne cachait pas sa déception hier matin. « Je comprends l'attitude de mon club, mais c'est difficile. Tu partages des moments avec un groupe super cool, qui a beaucoup de potentiel. Alors, devoir partir au moment où ça compte vraiment, c'est frustrant. » Certes, le deal était clair dès le départ - les Bulls consentaient à mettre le joueur à disposition durant quinze jours seulement -, mais c'était sans compter sur l'intégration éclair du bizut. « Je savais que je ne devais rester que deux semaines, mais ça va vraiment être difficile de repartir », répète Joakim Noah.
S'il s'est bien gardé d'intervenir dans le dossier, Tony Parker regrette lui aussi que la belle histoire prenne déjà fin. « Il a été très performant. On n'a pas de joueur de 2,10 m comme lui, costaud, qui court, qui défend, qui amène de l'énergie. On a tout de suite vu ce qu'il pouvait apporter. C'est dommage que les Bulls n'ont pas vu qu'il progresserait plus en équipe de France qu'en faisant des workouts avec eux. Chez nous, il aurait été l'intérieur principal. Là-bas, il va courir, prendre des rebonds et c'est tout. »
Son passage sous le maillot bleu semble a priori s'être avéré plus que bénéfique pour l'ancien Gator. « J'ai énormément appris au cours des dix derniers jours et fait beaucoup de progrès, confirme l'intéressé. Avec les Bulls, je ne touche pas vraiment la balle, je suis plutôt là pour la défense et pour mettre des paniers sous les panneaux, des dunks et des trucs un peu plus faciles. Là, j'ai davantage l'opportunité d'avoir la balle au poste et de pouvoir créer pour les autres, chose que je n'ai pas beaucoup faite l'an dernier ».
Alors que le premier épisode de son aventure en bleu touche bientôt à son terme, le tonique pivot veut savourer chacune des minutes, des secondes qu'il lui reste à passer avec « les gars ». « Je m'efforce de rester le plus positif possible à l'entraînement. » Ce week-end, au Rhenus, le double champion NCAA avec Florida connaîtra en tout cas les honneurs d'une première sélection. Il reste mesuré. « Je n'ai pas encore ressenti le sentiment de fierté nationale, dit ce citoyen du monde, chez qui du sang camerounais et suédois coule dans les veines. Mais ça viendra sûrement ».

« C'était important qu'il mette le pied dans l'engrenage »

Car sa première cape en appelle forcément d'autres. « C'était important qu'il mette le pied dans l'engrenage, glisse Patrick Beesley. C'est une façon de capitaliser pour la suite. Les qualifications sont importantes, mais le projet 2012 reste primordial ». « Je pense que je peux apporter quelque chose à cette équipe... », conclut Joakim Noah, des bleus à l'âme. C'en est presque déjà un déchirement.

Régis Schneider
A voir, dans la matinée, sur www.dna.fr les vidéos des interviews de Joakim Noah et Tony Parker


Tony Parker fait le point avant les trois coups du Tournoi

« J'ai hâte de voir »

Tony Parker est pressé d'en découdre. Parce que rien ne remplacera jamais la réalité du terrain, le meneur des San Antonio Spurs attend le premier match du Tournoi international de Strasbourg, ce soir contre l'Autriche, avec impatience.

- Vincent Collet disait que cette coupure de deux jours après le stage de Vichy avait fait le plus grand bien dans les corps et dans les têtes (DNA d'hier). C'est aussi votre sentiment ?
- Le fait d'avoir coupé pendant quarante-huit heures nous a permis de nous remettre en forme. Personnellement, j'ai fait beaucoup de musculation au cours de la première semaine et, au rythme de quatre séances par jour, deux de muscu et deux avec l'équipe, j'étais un peu fatigué. Cette coupure a fait du bien physiquement. J'ai l'impression de courir plus vite (sourire) et je peux désormais me concentrer un peu plus sur la technique, les systèmes, sur le basket.

- Comment vous sentez-vous au sein de cette équipe ?
- Bien, comme d'habitude. Il y a toujours une bonne ambiance en équipe de France. On a un groupe assez jeune, mais avec beaucoup de potentiel et j'ai hâte de voir ce que ça va donner sur le terrain, dès ce premier test contre l'Autriche.

« Appliquer ce qu'on a travaillé à Vichy »

- Après une semaine d'entraînement pour le moins intense et un scrimmage contre le Centrafrique, qu'attendez-vous de ce premier véritable match officiel ?
- On va s'efforcer d'appliquer sur le terrain tout ce qu'on a travaillé à Vichy, les nouveaux systèmes notamment, de retranscrire la philosophie de Vincent (Collet), que ce soit en attaque ou en défense. On va tâcher de respecter les consignes et essayer de jouer un bon basket en s'appuyant sur nos qualités, une grosse défense, de la course. Et si nos adversaires font de la zone, on va essayer de montrer qu'on a progressé dans ce domaine-là.

- Au sein de ce groupe, vous faites presque figure de vétéran malgré votre jeune âge...
- Ça va vite (sourire). Nicolas Batum me disait qu'il avait douze ans quand j'ai été drafté et maintenant, je joue avec lui en équipe de France ! Normalement, à 27 ans, tu es au milieu d'une carrière, mais j'ai commencé très tôt, et là, tout d'un coup, je suis l'un des plus vieux. La fenêtre se referme très vite, c'est pour ça que j'espère qu'on sera en mesure de faire quelque chose lors des prochaines compétitions. C'est le moment ou jamais. On arrive tous à maturité, avec Ronny (Turiaf), Boris (Diaw), Flo (Pietrus). Et avec la génération 88, il y a un bon mix d'expérience et de jeunesse.

« Beaucoup de potentiel »

- Justement, quels rapports entretenez-vous avec la jeune génération ?
- Je les connais bien. Ils sont tous en NBA, on se voit souvent, on va manger ensemble et quand ils arrivent en équipe de France, je n'ai pas l'impression d'avoir affaire à de nouveaux joueurs. Je joue contre eux toute l'année, maintenant, on apprend à jouer ensemble.
- Sur le papier, cette équipe de France a fière allure...
- On a beaucoup de potentiel. Comme toutes les équipes de France au demeurant. A présent, il faut le prouver sur le terrain.

Recueilli par R. Sch.


Turiaf, l'âme du guerrier

Fidèle au maillot bleu, Ronny Turiaf avait été l'un des rares Français de NBA à répondre favorablement à l'appel de Michel Gomez l'été dernier. Cette année, l'intérieur des Warriors repart en campagne sous la direction de Vincent Collet épaulé, cette fois, par ceux qu'il a côtoyés durant sa belle saison américaine.
L'été dernier, lorsque Michel Gomez, alors sélectionneur des Bleus, rassemble péniblement les meilleurs Français de Pro A, Ronny Turiaf est l'un des seuls joueurs évoluant en NBA à rejoindre le groupe. « Je ne pouvais pas ne pas accepter, dit l'intérieur des Warriors. L'équipe de France me tient à coeur et, tant que je pourrai et tant qu'on fera appel à moi, je serai là. Ça veut dire au moins jusqu'en 2012. Comme j'ai signé la Charte, je serai au moins dans le groupe élargi ».
L'aventure se termine mal pour le groupe France qui ne parvient pas à valider son ticket pour l'Euro. Mais le Martiniquais se garde bien de tirer sur l'ambulance, au contraire : « En 2008, on a fait ce qu'on a pu, avec nos moyens, et nous avons raté cette qualification de très peu finalement. Il ne faut pas accabler les gars, au contraire il faudrait leur passer un peu de baume comme on dit aux Antilles ».
Le gaillard a beau adopter une positive attitude, conforme à sa philosophie, il sait parfaitement bien là où les choses ont achoppé. Et il ne cache pas sa satisfaction de voir Vincent Collet à la tête de la sélection. « Je l'ai dit tout de suite et je le répéterai, il est l'homme de la situation. Il tire le groupe vers le haut, valorise nos côtés positifs tout en nous montrant comment nous améliorer. Il a un discours de battant, un discours à l'Américaine. »
Et les discours, Turiaf les aime beaux. Comme celui qui lui a été tenu au soir d'une défaite contre son ancienne équipe des Lakers : « J'ai eu beaucoup de mal en début de saison, je ne connaissais personne à San Francisco, mes amis étaient tous à L.A.. En plus, j'arrivais dans une équipe qui n'avait pas un jeu aussi cadré. Après notre défaite face à Los Angeles, le coach assistant des Warriors est venu me voir et m'a dit que le club croyait en moi, en mes capacités. Ça a été un véritable déclic, j'ai vraiment vu la lumière ».

Capital confiance

Cette sortie du tunnel lui a permis de réaliser une belle saison. « On va plutôt dire deux tiers de saison », tempère-t-il, sourire aux lèvres. Armé d'un énorme capital confiance, le guerrier est désormais prêt à mouiller le maillot bleu pour chercher une place à l'Euro.

Guylaine Gavroy
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Ven 24 Juil - 8:02

DNA du 24 juillet 2009

Boris Diaw, atout majeur des Bleus cet été

« Bobo » sans bobo

Boris Diaw est là et bien là. Empêché de porter le maillot français l'an dernier, le joueur des Charlotte Bobcats déboule à Strasbourg avec une qualification pour le championnat d'Europe en ligne de mire et le souci d'apporter son écot protéiforme en bleu.
Boris Diaw a l'équipe de France chevillée au corps. Ce n'est pas nouveau. Chaque année, il n'a de cesse de répondre à l'appel de la sélection, toujours prêt à afficher son coeur bleu. Et c'est même à un habitué du Rhenus qu'il est donné de parler pour l'édition 2009 du tournoi international de Strasbourg.
Néanmoins, sa précédente présence en Alsace avait correspondu à une immense frustration. A l'été 2007, d'aucuns n'étaient pas loin de le rebaptiser Boris « Dos », en raison de l'interdiction faite par son club de l'époque, les Phoenix Suns, de l'autoriser à porter le maillot de l'équipe nationale.
Sa supposée faiblesse dans cette partie du corps l'avait amené à se contenter de séances de tir, en solitaire, sur le parquet de Geispolsheim ou du Rhenus. Une sombre histoire d'assurance, une franchise NBA trop sourcilleuse de voir l'un de ses gros contrats se mettre en danger pour une « anecdotique » campagne de qualification et « Bobo » en était quitte pour une année blanche et sèche en bleu.
Pour cette année, la donne a changé. Il est désormais joueur des Charlotte Bobcats dont les dirigeants lui ont donné carte... blanche pour son engagement patriotique. « Il n'y a aucun problème à ce niveau, rassure-t-il d'emblée. Et je suis content de retrouver une salle et un environnement agréables. Tout le monde fait tout ce qu'il faut, à chaque fois, pour nous accueillir dans les meilleures conditions. »
Les échéances à venir se montrent, elles, angoissantes. « Il y en a un sur six qui ira en championnat d'Europe (ndlr : lors du repêchage en août) et ce serait un vrai problème que l'équipe de France ne se qualifie pas », considère le couteau suisse français, capable d'évoluer à n'importe quel poste.

« Il y a une manière assez commune de voir les choses avec le nouveau coach »

Car il y aurait une absence du championnat du monde, en 2010, en guise de perspective pour une génération dorée dont il est le porte-étendard avec Tony Parker. « Pour l'instant, la préparation est bien partie, souligne l'ancien Palois. Il y a une manière assez commune de voir les choses avec le nouveau coach, l'accent mis sur la défense, l'une de nos forces, et un travail effectué sur les points faibles, comme l'attaque de zone. »
Avec son physique de déménageur (2,03 m, pas loin de 105 kilos), Boris Diaw, qui, a priori, n'est pas capitaine - « Il n'y en a pas de désigné » -, doit incarner la clef de l'armada française, l'arme fatale en mesure d'écrabouiller le jeu extérieur adverse. « J'utiliserai Boris comme un extérieur qu'on peut utiliser à l'intérieur, précise Vincent Collet, le sélectionneur. Mais dans le cinq majeur, il sera au poste 3 ». Et cela a le don de ravir l'intéressé. « J'ai toujours joué à ce poste avec la France », conclut Diaw.
Ce soir, ce serait la 91e fois. On aurait bien du mal à trouver marque d'attachement plus affirmée.

François Namur


Un bleu en bleu

Ajinca, objectif Jeux

Du haut de ses 21 ans, mais surtout de ses 2,16 m, Alexis Ajinca vit son baptême du feu dans la grande équipe de France. Le coéquipier de Boris Diaw peut envisager une longue histoire d'amour en bleu.
Il y aura de l'émotion, c'est sûr. Ce ne sera pas une première pour Alexis Ajinca, ce week-end, en sélection nationale, puisque la tige qui a vu le jour à Saint-Étienne, il y a un peu plus de 21 ans, a fréquenté toutes les sélections jeunes.
Mais avec le rassemblement des meilleurs seniors, sous la houlette de Vincent Collet, « c'est deux générations qui se rencontrent enfin », souligne l'intérieur des Charlotte Bobcats, « même si, dans le fond, c'est des gamins qui se retrouvent. » « TP », « Bobo » et « Ronnie » seraient les anciens. Lui fait partie de la bande de jeunes, champions d'Europe juniors en 2006 avec Batum, Moerman, blessé, et Vaty, éconduit après le stage de Vichy.
Aussi s'agit-il d'être lucide. « Je repars à zéro, j'ai tout à montrer », poursuit-il, bien décidé à disputer à Traoré, Petro et Koffi la dernière place du secteur intérieur dans le groupe des 12 dont Noah ne fera pas partie. Pour inspirer un verdict favorable à son égard de la part du sélectionneur, le grand lutte contre un penchant.
« N'est pas Nowitzki qui veut », a lâché Collet à son adresse. « Il faut effectivement que je joue plus dans la raquette, admet l'intéressé. Je n'ai pas du tout peur du contact, mais j'ai effectivement tendance à m'écarter ».
Si l'aventure devait prendre fin dimanche soir ou lundi matin, Ajinca saura prendre de la hauteur. Il aura déjà la satisfaction d'avoir porté ses premiers galons. « Il risque d'y avoir du stress par rapport au premier match, devant le public français en plus, anticipe-t-il. Mais je suis du genre rasta, cool. Ma présence ici, c'est le signe d'un travail qui paye, mais c'est aussi sans doute une manière de se donner rendez-vous pour les Jeux de Londres. »
2012, pour le basket français, c'est déjà demain. Et il ne déplairait assurément pas au géant bleu du week-end strasbourgeois d'en être.

Fr.N.


L'Alsace du 24 juillet 2009

Basket-ball Noah : « Je peux apporter quelque chose à l’équipe »

Un petit tour et puis s’en va : le pivot des Chicago Bulls disputera ses premiers matches officiels avec l’équipe de France cette fin de semaine lors du tournoi international de Strasbourg, qui démarre ce soir au Rhenus, avant de retourner aux Etats-Unis.
Seul sur le parquet du Rhenus, alors que ses coéquipiers se dirigent vers les vestiaires ou la salle de presse, Joakim Noah enchaîne les paniers. « Il déborde d’enthousiasme », commente Patrick Beesley, directeur de l’équipe de France, posté un peu plus loin. Le grand pivot (2,11 m) des Chicago Bulls, qui a rejoint les Tricolores il y a une dizaine de jours à Vichy, a tout de suite trouvé sa place au sein de l’effectif. « Il court, il défend, il met de l’énergie dans le jeu… Il est très performant et il peut nous apporter beaucoup », constate de son côté Tony Parker.
L’intéressé, portrait craché de son père Yannick, dont il a le physique, les intonations et la décontraction, est le premier ravi de cette expérience nouvelle, lui qui découvre les Bleus et leur environnement. « Les joueurs, et le staff, sont super cool, je suis content de les connaître et de pouvoir évoluer à leurs côtés. Quand je vois un type comme Boris Diaw me filer un coup de main, alors qu’il n’est pas obligé de le faire, je trouve ça super ! »
Du coup, ce New-Yorkais d’origine estime qu’il a beaucoup progressé au contact des Bleus. « En NBA, je ne touche pas vraiment la balle, je suis plutôt là pour la défense et les paniers faciles, alors qu’ici, j’ai plus d’opportunités. J’ai appris beaucoup de choses ces derniers temps ! », résume-t-il.
À Strasbourg, lors du tournoi international qui démarre aujourd’hui, Joakim Noah disputera sa première rencontre officielle avec le maillot de l’équipe de France dès ce soir face à l’Autriche (20 h 30). « Pour le moment, je ne ressens rien de particulier, peut-être parce que je n’ai pas encore joué de match avec Diaw, Parker, Turiaf et les autres, peut-être parce que je viens de plusieurs pays », explique ce titulaire d’une triple nationalité - américaine, française et suédoise. « Je verrai demain - aujourd’hui - c omment ça se passe. »

« C’est frustrant »

Le jeune joueur de 24 ans est cependant d’autant plus motivé qu’il sait qu’il ne pourra pas rester bien longtemps aux côtés de ses coéquipiers, qu’il ne pourra pas prendre part aux qualifications - qui débuteront le 5 août face à l’Italie à Cagliari - pour les prochains championnats d’Europe, du 7 au 20 septembre en Pologne. Son club des Chicago Bulls a en effet exigé qu’il regagne les Etats-Unis dès le début de la semaine prochaine. « Nous avions encore un espoir, mais la porte vient de se refermer », constate Vincent Collet, entraîneur des Tricolores. « Je ne peux pas être partout à la fois », commente Joakim Noah, déçu de devoir repartir aussi vite. « Je savais que je ne pourrais pas rester très longtemps et je pensais que je pourrais faire face à cette situation sans trop de problème, mais c’est frustrant de partir dans ces conditions. L’équipe a beaucoup de potentiel, elle peut faire quelque chose de bien, et j’ai envie d’en faire partie. C’est vraiment difficile de s’en aller comme ça, en sachant que je peux apporter quelque chose au groupe », lâche-t-il, un brin amer, avant de se reprendre : « Je vais essayer de rester positif, d’aider l’équipe et de soutenir les gars de mon mieux. »
« A mon niveau, je ne peux malheureusement rien faire ! », regrette Tony Parker : « Les dirigeants des Chicago Bulls n’ont pas compris que Joakim progresserait plus vite avec nous plutôt qu’avec eux et c’est bien dommage ! »
Patrick Beesley, lui, préfère rester optimiste : « Nous travaillons dans la perspective des JO 2012. Et Joakim a sa place dans ce projet ! »

Sandrine Pays
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Ven 24 Juil - 8:17

Cool


Dernière édition par mick le Lun 26 Oct - 20:20, édité 1 fois
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  françois Ven 24 Juil - 18:14

je serais présent lors des matchs de l'EDF ce soir et demain.si d'autres forumers sont présents,on peut peut-être se retrouver à la mi-temps des matchs.faites chauffer les MP Very Happy
françois
françois

Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Noah/ De Colo/ Batum: c'est l'avenir

Message  fil Ven 24 Juil - 22:57

De retour du Rhénus
Quel plaisir de voir jouer Noah qui lui même semble prendre plaisir..............malheureusement pas de Joaquim devant l'Italie.

Autrichiens très faible: niveau milieu ProB

Super DeColo très actif, adroit et avec une bonne vista dans les passes.

Bokolo pas vraiment concerné, Ajinca insuffisant, Boris pas encore au top

Batum a vraiment progressé aux States; sera rapidement indispensable.
Et vous qu'avez vous vu?

fil

Date d'inscription : 03/06/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  françois Ven 24 Juil - 23:05

de retour du rhénus,
bien sur c'était que l'autriche en face,donc forcément le score est élevé,mais voici quelques points qui m'ont marqué:
_batum en 2 c'est une vraie résussite.c'est vraiment un autre homme sur le terrain avec beaucoup d'assurance,un tir en très gros progrès et les qualités habituelles(interception,défense).
_noah on va vraiment le regretter.même si c'est qu'un match,le mec a une présence dans la raquette incroyable, des bras énormes,un bon placement, et un vrai sens de la passe,notamment quand les autrichioens ont fait de la zone dans le dernier quart il a plusieures fois trouvé koffi sous le cercle alors qu'il était à 3-4mètres du cercle.je rajouterais que j'ai du mal à comprendre la demande des bulls qu'il fasse de la muscu quand on voit ses bras...
_DeColo,non seulement un tueur quand il est ouvert et de la création,malgré parfois du déchet et de la facilité,mais il a tellement d'aisance avec la balle.d'ailleurs je l'ai trouvé plutot bon en meneur quand il a fallu suppléer TP(ce dernier a eu une béquille en 1ère mi-temps mais rien de grave et collet a préféré le ménager).
_dans le duel des pivots,petro était pas mal,collet a raison de lui demander de rester près du cercle il est assez efficace,et concentré.ronny a été décevant mais il peut évidemment se rattraper.ajinça est en dessous et doit encore travailler.koffi a été bon en seconde mi-temps très actif.
_enfin je reste dubitatif sur boris.c'est un 4 ,pas un 3,il est tellement épais, plus lourd qu'il pèse beaucoup moins sur le jeu...
françois
françois

Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Ven 24 Juil - 23:39

Vrai coup de coeur pour Noah, il en voulait, demandait la balle, proposait des solutions et dunkait à tout va même si il y a encore quelques imperfections. Mention spécial au alley oop de Bokolo et à son interception suivi d'un énorme dunk une main. En plus, un des rares a prendre du temps avec les supporters. (Après sa motivation venait peut-être du fait que c'était son 1er match chez les bleus, faudra voir la suite.)

Sinon Batum a sacrément évolué et De Colo a été très bon aussi.

En face, fil dit que les autrichiens c'est niveau milieu PRO B, je serais pas monté au-dessus de N1.
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Sam 25 Juil - 8:27

DNA du 25 juillet 2009

Basket-ball / Tournoi de Strasbourg : la France surclasse l'Autriche (98-57)

En mode rouleau compresseur

Les Bleus n'ont pas raté leur entrée en lice dans le Tournoi international de Strasbourg, hier soir, au Rhenus, balayant une équipe d'Autriche vite dépassée par les événements (98-57). Nando De Colo et Joakim Noah se sont mis en évidence, mais il faudra à Vincent Collet attendre des oppositions plus consistantes pour tirer de véritables enseignements.
L'Autriche n'est pas un foudre de guerre sur la scène internationale, cela se saurait. La formation coachée par Neno Asceric, vieille connaissance dans l'Hexagone, compte bien dans ses rangs un joueur évoluant aux Bulls, un certain Heinz Kügerl, mais il s'agit des... Kapfenberg Bulls, ce qui en impose tout de suite nettement moins.
Hier soir, au Rhenus Sport, le second couteau autrichien a donc logiquement subi la loi des Bleus (98-57). Premier des trois adversaires qui doivent permettre à l'équipe de France de s'étalonner au cours de son week-end strasbourgeois, l'aimable sparring-partner a joué son rôle consciencieusement, mais en affichant bien vite ses limites, celles d'une formation de la deuxième division continentale.

Le premier tour de piste des Bleus se sera apparenté à une valse à trois temps

Vincent Collet n'a d'ailleurs pas été dupe à l'heure de commenter cette agréable promenade de santé. « On a joué contre une équipe qui n'est pas du niveau de l'Italie ou de la Finlande, a relevé le sélectionneur. Ce qu'on a pu faire offensivement sur la zone, il faudra être capable de le rééditer contre une opposition plus redoutable, et cela passera par un gain de rigueur et de discipline ».
Le premier tour de piste des Bleus s'est apparenté à une valse à trois temps. Après trois minutes de flottement, le temps de se régler, les Tricolores ont imposé leur marque de fabrique - une grosse intensité sur le porteur de ballon adverse, du jeu rapide - et littéralement étouffé leur hôte, réduit au rang de punching-ball au cours d'un deuxième quart-temps à sens unique (33-9).
A 55-21 à la pause, Nando De Colo et ses partenaires ont pu tranquillement dérouler, sans pour autant relâcher leur emprise sur la rencontre pour conférer à l'écart des proportions franchement abyssales (65-23, 25e', 84-41, 33e'). « Ce n'est jamais facile de garder sa concentration avec un tel écart, mais on y est parvenu et on a montré de belles choses pendant trente minutes », a souligné Flo Pietrus.
La belle tenue du bloc défensif a ravi Vincent Collet : « Quand on défend fort, on conteste beaucoup de choses et on se donne des paniers faciles. On savait qu'il y aurait des imperfections, mais il y avait des axes à respecter. L'envie et l'intensité défensive en faisaient partie ». Au registre des satisfactions, le technicien champion de France a aussi pointé « la volonté systématique de mettre la balle à l'intérieur sur l'attaque de zone ».

« Les matches, ça reste le dessert, le sucré »

Dans une rencontre très - trop - vite à sens unique, le stratège villeurbannais a pu procéder à une large revue d'effectif. Décalé à la mène après la sortie de Tony Parker (12e'), victime d'une béquille, Nando De Colo a survolé les débats. Pour ses grands débuts internationaux, Joakim Noah a, lui, fait apprécier sa mobilité, son sens de l'interception et a assuré le spectacle, à l'image de cet alley-hoop en haute altitude après un service de Yannick Bokolo.
« Je suis content que le coach m'ait donné du temps de jeu, souffle l'incontestable n°1 à l'applaudimètre. Ça fait plaisir de mouiller le maillot. On a fait une bonne préparation, mais les matches, ça reste le dessert, le sucré ».
Si l'Autriche a dégusté ce vendredi, cette très apéritive mise en bouche n'est pas de nature à rassasier les Bleus. A deux semaines du début des repêchages, il faut espérer que la Belgique soit un peu plus consistante pour Boris Diaw et sa bande.

Régis Schneider


France 98 Autriche 57
Rhenus Sport. 4600 spectateurs. Arbitres : MM. Castano, Betton et Perrier. Quart-temps : 22-12, 33-9 (mi-temps : 55-21), 21-20 (76-41), 22-16 (98-57).
- FRANCE : 40 paniers sur 69 tirs (58 %), dont 9 sur 18 à trois points (50 %), 9 LF sur 21 (43 %), 39 rebonds (Noah 9) dont 16 offensifs, 23 passes décisives (De Colo 6), 16 interceptions, 12 balles perdues, 18 fautes. Parker 9, Batum 8, Diaw 7, F. Pietrus 11, Turiaf 6, puis Petro 12, Bokolo 3, De Colo 16, Koffi 6, Noah 16, Ajinca 4.
- AUTRICHE : 19 paniers sur 52 tirs (37 %), dont 8 sur 25 à trois points (32 %), 11 LF sur 17 (65 %), 25 rebonds (Stazic 9) dont 9 offensifs, 10 passes décisives (Detrick 3), 9 interceptions, 22 balles perdues, 19 fautes. Schreiner, Speiser 10, Detrick 12, Stazic 17, Mayer 7, puis Jandl 1, Dockner, Hutter, Ohsenhofer 3, Nagler 1, Kugerl 6, Lamesic.


Diarra out

Mamoutou Diarra n'a pas joué, hier soir, contre l'Autriche. L'ailier des Bleus s'est en effet donné une entorse du gros orteil droit jeudi après-midi à l'entraînement. Sa participation aux deux autres rencontres du Tournoi n'est cependant pas remise en cause.


L'Alsace du 25 juillet 2009

Noah, Parker et les Tricolores ont entamé le tournoi international de Strasbourg en dominant des Autrichiens inexistants, hier soir dans un Rhénus Sport loin d’afficher complet (98-57).

Lorsqu’ils sont entrés sur le terrain, au moment de la présentation des équipes, ils ont eu droit à une véritable ovation : Tony Parker et Joakim Noah ont fait exploser l’applaudimètre avant même le coup d’envoi de la rencontre qui opposait hier les Français aux Autrichiens.

Les spectateurs, loin de remplir les tribunes du Rhénus Sport pour cette première soirée du tournoi international de Strasbourg, ont ensuite distribué leurs encouragements avec parcimonie, le speaker leur rappelant à intervalles plus ou moins réguliers de soutenir leurs joueurs. Peut-être ont-ils eu du mal à s’enthousiasmer pour une rencontre sans grand intérêt sportif, tant les protégés de Vincent Collet ont dominé des adversaires dépassés par les événements.

« Hausser notre niveau de jeu contre la Belgique »

Il n’empêche : les fans des Bleus ont tout de même eu droit à un Tony Parker égal à lui-même, qui n’a malheureusement joué qu’une douzaine de minutes - avant de sortir en raison d’un léger choc à la cuisse droite - mais a eu le temps de montrer, une fois de plus, sa maîtrise totale du sujet, à un Joakim Noah débordant d’énergie pour sa première sortie officielle sous le maillot tricolore et qui en a profité pour montrer d’indéniables qualités athlétiques, à un Johan Petro discret mais ô combien efficace des deux côtés du parquet ou encore à un Nando De Colo qui s’est emparé du poste de meneur avec une certaine réussite.

Les Français, qui vont répéter leurs gammes dans la capitale alsacienne trois jours durant en attendant les matches de qualification à l’Euro 2009, n’ont pas forcé leur talent pour avoir le dernier mot. « Il va falloir hausser notre niveau de jeu demain - aujourd’hui - face à la Belgique », commentait d’ailleurs Tony Parker. « Vu l’ampleur du score, nous avons eu du mal à rester concentrés », constatait de son côté Florent Pietrus. « Cela dit, nous commençons à assimiler les systèmes offensifs et défensifs. Nous sommes sur la bonne voie et j’espère que nous allons monter en régime. Nous devons continuer à travailler. »

« On joue bien ensemble »

Nado De Colo tenait un langage similaire : « Il faut avant tout retenir que l’équipe joue bien ensemble, qu’elle fait preuve d’enthousiasme et que ça se ressent sur le terrain. Nous sommes en progrès, surtout en défense. En attaque, il nous reste encore quelques détails à régler, mais ça va venir ! »

Les Tricolores poursuivront leur préparation ce soir (20 h 30) face à des Belges dont ils ne devraient avoir, en toute logique, aucun mal à se défaire.

Sandrine Pays Aujourd’hui 18 h : Autriche – République tchèque 20 h : France — Belgique


Dernière édition par mick le Lun 26 Oct - 20:21, édité 1 fois
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  solarya Sam 25 Juil - 22:57

Belle prestation contre la Belgique, même si l'opposition est, à mon avis, assez faible.

Noah, Batum sont impressionnant, Pietrus est toujours là. Le collectif doit encore progresser mais la défense est pas mal du tout. Petro a fait une bonne fin de match, mais à un moment ou le match est plié.

Point noir principal : TP est blessé (il ne jouera pas dimanche), je le comprends, mais il n'était pas présent dans la salle. Il serait apparemment sur Paris. Je ne le comprends pas, car j'estime que même blessé, il doit rester avec le groupe.


Voilà

solarya

Date d'inscription : 28/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  françois Sam 25 Juil - 23:02

de retour du rhénus,
après une entame très difficile symbolisée par les lancers,on a haussé le niveau en défense dans le 2ème quart, et on a continué en seconde mi-temps,en coupant les lignes de passes,en pressant très haut et en changeant sur les écrans systématiquement et le score seraot plus lourd pour les belges s'ils n'avaient pas mis quelques shoots au buzzer ave maria(par contre doum lauwers a encore de très beaux restes )

en attaque,on a insisté sur le jeu de passes contre la zone et on a pilloné intérieur en seconde mi-temps avec noah et petro.ya encore du taf mais c'était plus fluide,surtout en seconde mi-temps.
au niveau des joueurs,batum excellent comme hier avec des interceptions, des contres et puis une série de shoots dans le 3ème quart, le tout avec une très grosse confiance.bon match de petro à l'intérieur, et pour l'instant mérite la place dans le 5 à la place de turiaf assez en retrait pour l'instant.noah agressif,dynamique comme hier,un boris plus impliqué surtout vocalement,et un bon match de gomis tant en défense et en attaque.
françois
françois

Age : 35
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 25/09/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  rocky Dim 26 Juil - 11:33

DNA du 26 juillet 2009

Basket-ball / Tournoi de Strasbourg : la France atomise la Belgique (82-44)

Le carnage continue

L'équipe de France a eu besoin d'un peu plus de temps que la veille, face à l'Autriche, pour prendre le meilleur sur la Belgique. Mais dans le sillage d'une jeune classe montante, elle a étrillé, hier, un rival indirect dans la course à la dernière place qualificative pour l'Euro polonais.
Pour un match, il faut être deux. Les Bleus de Vincent Collet apparaissent bien seuls ces temps-ci, à Strasbourg, pour vraiment considérer le tournoi alsacien comme un enchaînement de tests significatifs avant les choses sérieuses. Ils s'attendaient sans doute à un galop d'essai avant un Italie - France, assurément plus consistant, officiel et décisif dans une dizaine de jours.
Hier, si on n'a pas eu droit à la pantalonnade de la veille, quand l'opposition autrichienne n'a eu d'autre mérite que d'effacer la plus grande avance accumulée par les Bleus sur ce même parquet (le 95-58 face au Sénégal), l'adversaire du jour n'a finalement pas pesé lourd. Après le +41 autrichien, il y a donc eu un +35 plus impressionnant. « Je trouve qu'on a bien joué », a d'ailleurs considéré le chef d'orchestre, Vincent Collet.

Achever les rencontres dans un transat n'enchante qu'à moitié le sélectionneur

Mais la Belgique sans Mbenga, Hervelle et Van den Spiegel, les trois intérieurs vedettes de sa sélection qui n'arriveront que lundi, est autrement moins solide qu'une France sans Parker. Et achever les rencontres dans un transat n'enchante qu'à moitié le sélectionneur tricolore.
« Je pensais que cela allait être plus compliqué que face à l'Autriche, a indiqué Vincent Collet à l'heure des commentaires. J'aurais aimé des adversaires un peu plus difficiles, même si on n'est qu'au début de la préparation. Pour l'instant, les joueurs ont aussi l'intelligence de ne pas trop regarder le tableau d'affichage. »
Celui du Rhenus a pu révéler une once de suspense pendant un quart temps et demi, quand la Belgique a fait la course en tête et est demeurée au contact.
Cela a duré quinze minutes de temps de jeu effectif, le temps que Batum se rappelle sa capacité à marcher sur l'eau, que Noah déploie son amplitude d'albatros pour déborder les grands Belges et que Pietrus renoue avec ses facultés à tout bien faire.
« On a été enthousiaste et déterminé, a apprécié le sélectionneur. Il y a juste en attaque où on s'est parfois un peu précipité. On s'est loupé en première période sur les transferts de balle. » Au moins, la démonstration n'a pas empêché quelques enseignements.

« Les Tchèques, largement au-dessus des autres »

Sans Parker et avec un Gomis en phase de reprise, la mène hexagonale aura toutes les peines du monde à dominer. Dans un autre registre, le vilain 0 sur 6 aux lancers francs pour commencer, un piteux 14 sur 27 au final, souligne combien les Bleus demeurent médiocres dans l'exercice.
On n'est pas sur les bases de la réussite consternante de Michel Morandais à 3 points, sur le même parquet voilà deux ans, mais avec 48 % sur la ligne de réparation, il n'y a pas de quoi faire le malin.
Enfin, certaines partitions individuelles ont de quoi faire tiquer. Diaw n'est pas dans la forme de sa vie et cela commence à se voir quand la jeune garde NBA pétarade à ses côtés. Dans dix jours, à Cagliari, pour le match qui intéresse toute la France du basket, il y aura, en face, trois joueurs qui évoluent dans le championnat américain (Belinelli, Bargnani et Gallinari).
En atomisant les adversaires les uns après les autres ces temps-ci, les Bleus seront-ils prêts à remporter un match compliqué ? « L'Italie ne joue pas l'Espagne et la Serbie, rassure Collet. Et puis on va jouer les Tchèques, largement au-dessus des autres. Ce sera intéressant. »
En attendant, ses protégés ont pris date face à un adversaire qu'ils peuvent retrouver pour une qualification à l'Euro. Logés dans l'autre groupe de repêchage, les hommes d'outre-Quiévrain doivent d'abord dominer le Portugal et la Bosnie pour éventuellement retrouver une France plus forte que la Finlande et l'Italie.
Franchement, au regard du gouffre qui a séparé les deux nations hier, on ne doit pas être contre la perspective dans le camp bleu.

François Namur


Un homme dans le match

Batum, un stoppeur d'attaque

Nicolas Batum a écoeuré la Belgique presque à lui tout seul. Le Blazer a d'abord réfréné les ardeurs adverses avant de faire parler la poudre en attaque. L'ailier de Portland a été, hier soir, l'un des grands artisans du très large succès tricolore.
Stoppé dans son élan, Maxime De Zeeuw s'est retrouvé le postérieur sur le parquet, sans avoir eu le temps de comprendre ce qui venait de lui arriver. Roel Moors et Randy Oveneke, eux, n'ont pas ciré les lattes strasbourgeoises, mais n'en ont pas moins vu trente-six chandelles. Bâché en bonne et due forme, le trio belge a été puni par un seul et même homme, Nicolas Batum.

Trois contres en haute altitude

Trois contres en haute altitude en une seule mi-temps, trois bâches aériennes qui ont provoqué un début de fièvre dans les travées : le Trailblazer a fait le ménage ce samedi. « J'ai essayé d'être actif, raconte l'intéressé. Ce que je peux apporter tous les soirs en premier lieu, c'est la défense. Avec Flo, on voyait qu'on était un peu dans la panade, alors on a essayé de montrer la voie ».
Cette saison, l'ex-Manceau a su s'attirer les bonnes grâces de Nate McMillan, son coach à Portland, par ses aptitudes défensives. Ce rôle de stoppeur qui lui est dévolu outre-Atlantique, Nicolas Batum s'en est également acquitté avec brio à l'occasion de ce deuxième test des Bleus en Alsace, pour sa deuxième sélection.
Utilisé alternativement aux postes d'arrière et d'ailier, « Nico » a été, avec Flo Pietrus, le Français le plus en vue. En défense donc, mais pas seulement. En attaque, le gamin de Pont-Lévêque s'est signalé par plusieurs gestes de très grande classe, comme cette interception ligne médiane avant une prise d'appui loin du panier. Nicolas Batum a donné l'impression de planer pour claquer un poster dunk. Il s'est finalement ravisé en vol pour déposer le ballon dans le cercle, en douceur.

« Des soirs comme ça, où ça rentre »

Le meilleur était encore à venir. S'il n'a jamais oublié de se montrer altruiste - à l'image de ce transfert pour le primé de Boris Diaw avant la pause -, le champion du monde juniors avec les Bleuets (en 2006) a surtout griffé à quatre reprises derrière l'arc, en cinq tentatives, dans le troisième acte, enterrant définitivement les dernières illusions belges (55-30, 29e'). « Il y a des soirs comme ça, où ça rentre, sourit la mitraillette tricolore, pas spécialement pressée, au demeurant, d'endosser le costume du shooteur attitré de la sélection. Il ne faut pas focaliser là-dessus. Demain, je ferais peut-être zéro sur cinq ».
Plus gros temps de jeu (26'15") et deuxième marqueur (18 points) des Bleus, l'ancien protégé de Vincent Collet dans la Sarthe a rendu une copie sans rature : 7 sur 9 aux tirs, trois passes, quatre rebonds, deux interceptions et... aucune balle perdue. De bon augure pour les Bleus, avant le début des repêchages. « Je n'ai pas envie de rentrer à Portland le 30 août, mais le 30 septembre », annonce d'ailleurs le lauréat du jour. Ce citoyen-là, c'est sûr, a déjà pris les armes.

Régis Schneider


Parker au repos

Tony Parker est au repos forcé. Le meneur des Bleus avait dû quitter ses coéquipiers, vendredi, au début du 2e quart-temps contre l'Autriche à la suite d'un coup sur la cuisse.
Les soins médicaux prodigués à l'issue du match ont révélé que le joueur souffrait également d'une entorse de la cheville droite. L'IRM de contrôle et l'échographie effectuées hier matin à Strasbourg ont confirmé une entorse bénigne, sans arrachement osseux, ni lésion ligamentaire. Afin de ne prendre aucun risque, « TP » a été arrêté quelques jours. Il devrait reprendre l'entraînement au courant de la semaine prochaine.


France 82 Belgique 44

Rhenus Sport. 4 850 spectateurs. Arbitres : MM. Bretagne, Perrier et Betton. Quart-temps : 15-10, 21-12 (mi-temps : 34-22), 24-14 (58-34), 24-10 (82-44).
- FRANCE : 30 paniers sur 49 tirs (61 %), dont 8 sur 13 à trois points (62 %), 14 LF sur 27 (52 %), 32 rebonds (Noah 6) dont 8 offensifs, 14 passes décisives (Batum et Turiaf 3), 13 interceptions, 15 balles perdues, 11 fautes.
De Colo 6 points, Batum 18, Diaw 3, Pietrus 19, Turiaf 2 puis Gomis 5, Koffi 1, Bokolo 3, Noah 10, Petro 15.
- BELGIQUE : 17 paniers sur 53 tirs (32 %), dont 6 sur 26 à trois points (23 %), 4 LF sur 6 (67 %), 23 rebonds (De Bel 5) dont 8 offensifs, 9 passes décisives (Moors 5), 12 interceptions, 21 balles perdues, 22 fautes.
Moors 3 points, Driesen 8, Jonckheyd 3, Van Rossom 3, De Bel 4 puis Muya 2, De Zeeuw 2, Lauwers 9, Loubry 2, Oveneke 6, Dreesen 2


L'Alsace du 26 juillet 2009

Basket-ball «Un groupe talentueux»

Les Français, privés de Tony Parker, ont enregistré une nouvelle victoire (82-44) face aux Belges, hier lors de la 2 e journée du tournoi international de Strasbourg, sous l’œil avisé de Crawford Palmer, l’ex-joueur de la SIG désormais manager sportif des Bleus.
Tony Parker, mis au repos forcé par Vincent Collet en raison d’une douleur à la cuisse et d’une légère entorse à la cheville droites consécutives à un choc avec un Autrichien vendredi, n’a pas mis les pieds au Rhénus Sport, hier soir lors de la 2 e journée du tournoi international de Strasbourg et du match France-Belgique. « Son absence va forcer ses coéquipiers à prendre davantage de responsabilités et à hausser leur niveau de jeu pour devenir encore plus forts. Et quand il reviendra, l’équipe sera vraiment au top ! », commente Crawford Palmer.
L’ex-joueur de la SIG, avec laquelle il est devenu champion de France en 2005, désormais manager sportif des Bleus, se veut rassurant, même s’il sait que les matches de qualification à l’Euro 2009 arrivent à grands pas, le premier ayant lieu dès le 5 août face à l’Italie. « Nous avons très peu de temps devant nous pour faire beaucoup de choses avant des échéances cruciales, mais le groupe est talentueux. Notre préparation écourtée est un désavantage, mais en faisant preuve d’énergie, d’enthousiasme et de concentration, nous avons les moyens de tirer notre épingle du jeu ! »
Tous les joueurs n’ont pas ou plus forcément l’habitude du jeu européen et de ses défenses de zone, puisque sept d’entre eux — Nicolas Batum, Johan Petro, Tony Parker, Boris Diaw, Ronny Turiaf, Joakim Noah et Alexis Ajinca — évoluent actuellement de l’autre côté de l’Atlantique. « Tous les jeunes rêvent à la NBA. C’est normal, le basket américain est le meilleur au monde et les salaires y sont beaucoup plus importants qu’ailleurs. C’est un autre monde. Ils privilégient leur carrière professionnelle, ce qui là encore est tout à fait logique, et ne pensent pas toujours à leur équipe nationale. Nous avons de la chance, nous avons des joueurs fidèles, qui tiennent à porter le maillot tricolore, comme Tony, Boris et Ronny, et d’autres qui les ont rejoints. Ils ont un profil intéressant et des qualités indéniables mais ont besoin d’une période d’adaptation, soit parce qu’ils ne jouent pas beaucoup en NBA, soit parce qu’ils restent cantonnés dans un rôle qui n’est pas forcément le leur avec nous. »

Noah, « esprit libre »

« Ce n’est pas toujours facile », poursuit ce natif de l’Etat de New York naturalisé français, en charge des relations avec les franchises NBA et les joueurs français depuis près d’un an. « La NBA ne dépend pas de la FIBA. Il faut donc négocier, batailler parfois, pour que les clubs acceptent de relâcher leurs protégés et ne leur mettent pas de pression sur le dos pour les empêcher de rejoindre leur équipe nationale. Dans la théorie, ils n’ont pas le droit de le faire. Dans la pratique, c’est une autre paire de manches ! »
Comme le prouve l’épisode Joakim Noah. Le pivot des Chicago Bulls, qui apporte un plus indéniable aux Tricolores, quittera ses coéquipiers ce soir pour rentrer aux Etats-Unis. « Lui s’est adapté en un temps record. Il fait des efforts et s’est intégré sans le moindre problème. Il rehausse le niveau des entraînements, les autres doivent réagir et répondre à son physique. En plus, il est très facile à vivre. Nous avions un peu peur, parce que c’est un esprit libre, mais il a tout de suite trouvé sa place au sein du collectif, sur et en dehors du terrain. »
Noah, chouchou du public peu utilisé hier soir, et les siens n’ont eu aucun mal à s’imposer face à des Belges privés de trois de leurs intérieurs, mais qui ont tout de même proposé une opposition plus digne de ce nom que les Autrichiens vendredi soir (82-44). « Les joueurs ont envie de jouer ensemble », souligne Crawford Palmer, « ils appliquent les consignes, même s’ils n’ont pas toujours la réussite escomptée, et c’est l’essentiel ! »

Sandrine Pays


Dernière édition par mick le Lun 26 Oct - 20:21, édité 1 fois
rocky
rocky

Age : 104
Localisation : Molsheim
Date d'inscription : 03/03/2007

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  raph Dim 26 Juil - 15:53

Faudra dire au journaliste des DNA que gallinari n'est pas opérationnel, toujours en rééducation après son opération au dos cet été.

raph

Date d'inscription : 09/08/2006

Revenir en haut Aller en bas

EDF - Page 2 Empty Re: EDF

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 20 Précédent  1, 2, 3 ... 11 ... 20  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum