PRO A : 15ème journée : SIG - Poitiers

DNA du 14 janvier 2010

Pro A : avant la venue de Poitiers, samedi (20 h)

Le promu tient ses promesses

Poitiers débarque au Rhenus, samedi, en ayant stoppé la série de neuf succès consécutifs de Gravelines. Avec une ossature héritée de la saison dernière, le champion de France de Pro B en juin dernier fait mieux que se défendre à l'échelon supérieur.
TOMBEURS. - Les Strasbourgeois, qui ont étrenné la nouvelle année par une défaite face à Gravelines (91-102), peuvent en témoigner : battre cette équipe du BCM n'est pas donné à tout le monde. C'est pourtant ce que vient de réaliser Poitiers, tombeur (82-75) des Nordistes six jours après le passage de ces derniers au Rhenus. Les Poitevins ont ainsi interrompu la série de neuf succès consécutifs des Corsaires. Respect.

Produits régionaux

« POULPE ». - Certes, le BCM était handicapé par les absences de Yannick Bokolo et Rob Lewin. Mais cela n'enlève rien au mérite des Pictocharentais. Mis sur orbite par Rasheed Wright - trois primés consécutifs dans le premier quart-temps, dont un à 10 m sur le gong -, le promu a ensuite trouvé en Pape Badiane le joueur décisif. Le « poulpe » a livré un duel de toute beauté à JK Edwards - 26 d'évaluation pour les deux hommes - et compilé 19 points et 11 rebonds, ses meilleurs totaux depuis son arrivée dans la Vienne.
ARÈNES. - Le sixième succès poitevin de la saison est aussi le premier décroché aux « Arènes ». A l'étroit dans la petite salle de Saint-Éloi (2 700 places), le PB 86, né en 2004 de la fusion des anciens clubs de la ville et passé en trois ans de la Nationale 1 à l'élite, a inauguré vendredi dernier son nouveau terrain de jeux au parc des expositions de la ville. 4 260 spectateurs s'y sont pressés pour un match joué à guichets fermés. Quatre autres rencontres de gala y seront encore programmées cette saison.
OSSATURE. - Dixième de Pro A - six victoires, huit défaites -, le club du président Alain Baudier s'appuie sur un collectif qui fait la part belle aux joueurs de l'Hexagone - sept Français sur dix pros - et même aux produits régionaux - Sylvain Maynier et Pierre-Yves Guillard sont nés à Poitiers, Yann Devéhat à Angoulême, à une centaine de kilomètres du chef-lieu du Poitou-Charentes.
Barré par Ruddy Nelhomme - revenu au bercail en 2007 après cinq ans à Cholet -, le champion de France de Pro B en 2009 a conservé 80 % de son effectif à l'intersaison. Cinq joueurs - les trois pré-cités, plus Cédric Gomez et Guillaume Constentin - évoluaient déjà ensemble en N1. La réussite poitevine est aussi une question d'alchimie et le fait d'une bande de potes.

Badiane au saut du lit

« VIS MON MATCH ». - Pape Badiane au saut du lit, Lamine Kanté devant son frigo... Depuis deux saisons, Tommy Humbert pose ses caméras dans les coulisses du club, au plus près de ses protagonistes. Visible via Dailymotion, la remarquable série « Vis mon match » n'a pas d'équivalent en France. Le PB 86 est aussi actif sur la toile. Son site officiel comptabilise 2 500 visiteurs quotidiens, son groupe Facebook recense 6 350 fans.
COUPE. - Dans le sillage de Chuck Eidson (21 points) et Claude Marquis (16 points, 7 rebonds), la SIG s'était imposée (70-85) à Poitiers, alors en Pro B, en mars 2007 pour le compte des 16es de finale de la Coupe de France. Cinq des 19 acteurs entrés en jeu ce soir-là - Costentin, Guillard, Maynier et Devéhat pour Poitiers, Sacha Giffa pour la SIG - se retrouveront samedi au Rhenus.

R. Sch.

Interview de Sacha GIFFA sur le site Off

DNA du 15 janvier 2010

Basket-ball / Pape Badiane avant SIG - Poitiers, demain (20h)

« PB » s'épanouit au PB

Débauché à l'intersaison par Poitiers, Pape Badiane, 2,08 m, est la seule vraie recrue du club qui a choisi de conserver l'effectif champion de Pro B pour se battre à l'échelon supérieur. Pour l'ex-Manceau, rejoindre le PB 86 constitue un véritable choix de vie.
S'il n'en faut qu'un, ce sera lui. C'est sans doute ce qu'a dû penser Ruddy Nelhomme à l'orée de la saison 2009-2010 en choisissant Pape Badiane pour renforcer son effectif. Car si l'on excepte Tommy Gunn, qui faisait partie du collectif poitevin en 2007-2008, l'ex-Roannais et Manceau est le seul dans cette équipe de Poitiers à ne pas avoir soulevé le trophée de champion de France de Pro B le 20 juin 2009 sur le parquet de Bercy.

L'envergure du « poulpe »

Le choix de l'entraîneur poitevin n'a rien d'un caprice ou d'une lubie. Car celui que Jacques Monclar surnomme affectueusement « le poulpe » a de l'envergure. Ses longs bras, qu'il étire tel des tentacules, prolongeant ainsi ses 2,08 m lui permettent plus souvent qu'à son tour d'être le premier au rebond et pas le dernier à prendre le shoot sous le panier (11 points et 6 rebonds de moyenne).
Décisif vendredi dernier face à Gravelines, « PB » a de l'envergure donc, une certaine envergure même. L'ancien international est l'un des premiers Français à s'être frotté aux universitaires américains et à avoir voisiné avec un Lebron James en devenir à Cleveland.
Pape Badiane a aussi remporté un titre de champion de France avec Roanne (en 2007), une coupe de France avec Le Mans (en 2009) et deux semaines des As, avec Roanne (en 2007) et Le Mans (en 2009).
Alors qu'il aurait pu continuer à engranger les trophées, dans la chaleur des grosses cylindrées de la Pro A, le placide intérieur a décidé de délaisser les grands axes pour emprunter la contre-allée. « J'ai été contacté par Poitiers à l'issue de la saison dernière alors que j'avais encore un an de contrat avec Le Mans, confie-t-il. Je savais que c'était risqué, que c'était peut-être un coup de tête que d'aller comme ça rejoindre un club promu. Mais j'ai ressenti l'envie de vivre cette aventure. Je voulais à nouveau que la victoire soit difficile à atteindre pour qu'elle n'en soit que plus savoureuse ».
Le PB 86 a certes épinglé plusieurs têtes d'affiche depuis son accession, mais continue de viser le maintien avant tout.

« Le maintien, un objectif raisonnable »

« On essaie de ne pas se laisser emporter par l'engouement, de toujours rester dans notre bulle, rappelle ce Pape-là. Avant la reprise du championnat, on ne sait jamais quelles seront les grosses équipes. Sur le papier, on envisageait le pire. On ne s'attendait pas à ça et du coup, quand on voit les matches à côté desquels on est passé, on se dit qu'on aurait pu en gagner plus. Mais le maintien est un objectif raisonnable ».
Les Poitevins, qui gardent « les play-offs dans un coin de la tête », espèrent donc s'installer durablement en Pro A et Pape Badiane se verrait bien en faire de même en Poitou-Charentes. « J'ai signé pour un an, mais c'est un peu comme une période d'essai, s'amuse-t-il. Je veux m'éclater au sein d'un groupe où je me suis bien intégré et retrouver un chez-moi. Et pour l'instant, ça marche ».

Guylaine Gavroy

La Nouvelle République du 15 janvier 2010



Frédéric Sarre : "Le recrutement n'a pas été fait comme il le fallait"

Aveu d'une faute ou pavé dans la marre des dirigeants ?

mick a écrit:La Nouvelle République du 15 janvier 2010



Frédéric Sarre : "Le recrutement n'a pas été fait comme il le fallait"

Aveu d'une faute ou pavé dans la marre des dirigeants ?

le cri du coeur de Mick?! "pavé dans la marre"(sic): pavé dans la "mare" ou bien il y en a "marre"!c'est au choix mais cela revient au même!

p'tit louis a écrit:

mick a écrit:La Nouvelle République du 15 janvier 2010



Frédéric Sarre : "Le recrutement n'a pas été fait comme il le fallait"

Aveu d'une faute ou pavé dans la marre des dirigeants ?

le cri du coeur de Mick?! "pavé dans la marre"(sic): pavé dans la "mare" ou bien il y en a "marre"!c'est au choix mais cela revient au même!

Tout à fait, j'ai voulu jouer sur le parallèle

mick a écrit:La Nouvelle République du 15 janvier 2010



Frédéric Sarre : "Le recrutement n'a pas été fait comme il le fallait"

Aveu d'une faute ou pavé dans la marre des dirigeants ?

Avec ce genre de déclaration il y a de fortes chances que Sarre ne soit plus le coach de la SIG la saison prochaine lol.

Bizarre j'aurais pensez que cette déclaration aurait sucité plus de réactions avec comme toujours plusieurs avis différents et l'ouverture d'un débat à ce sujet.

John White a écrit: Avec ce genre de déclaration il y a de fortes chances que Sarre ne soit plus le coach de la SIG la saison prochaine.

Tout dépend comment on lit ou on veut lire cette déclaration. Il n'accuse personne, il ne s'exclue pas non plus de la façon où le recrutement a été fait. Tout est une question d'interprétation.

Toujours est il que depuis que Roberson a remplacé Harris, l'équipe est plus performante. On en fera jamais une équipe défensive, mais quel talent offensif (quand ça rentre).

DNA du 16 janvier 2010

Basket-ball / SIG - Poitiers, ce soir (20h)

Dernière marche, première pierre ?

La réception de Poitiers, ce soir au Rhenus, a des allures de rencontre charnière pour la SIG. Aux Strasbourgeois de l'emporter afin de basculer avec détermination, et pourquoi pas ambition, sur la phase retour.
Le problème peut être retourné dans tous les sens, la conclusion sera inévitablement la même. La SIG se trouve, ce matin, à la croisée des chemins. Les Strasbourgeois ne possèdent que deux points d'avance sur les cancres de la division (Chalon et Rouen), en net regain de forme depuis qu'ils ont retouché leur effectif.
A contrario, Sacha Giffa et sa bande n'ont que deux petits points de retard sur l'actuel dernier qualifié pour les play-offs. Le championnat est homogène, cela a déjà été relevé, et tout peut donc arriver dans un sens comme dans l'autre.

« Déterminant pour la suite »

Ces considérations n'ont pas échappé à Anthony Roberson, virtuel deuxième top scoreur de Pro A (19,6 points de moyenne, mais seulement cinq matches au compteur). « Quand tu regardes le classement, tu te rends compte que les équipes sont très proches les unes des autres, que tout est faisable, glisse l'arrière américain. On va aborder les matches les uns après les autres, mais une chose est sûre, celui de Poitiers, dans ce contexte, est important pour se rapprocher du haut ».
Frédéric Sarre ne dit pas vraiment autre chose. S'il ne se projettera pas plus loin que l'échéance du week-end - « On n'est pas en position de le faire » -, le stratège de la SIG sait qu'un succès, ce soir, face à Poitiers permettrait à son équipe de signer la passe de deux en championnat - ce qu'elle n'a réussi qu'à une seule reprise jusque-là (Rouen, puis Chalon) -, de boucler victorieusement la phase aller, de revenir à la hauteur de son adversaire et de garder la paire de relégables à distance.
Les perspectives ne sont pas négligeables. « On peut trouver de multiples raisons pour gagner cette rencontre-là. C'est un match qui est déterminant pour la suite de notre histoire », affirme d'ailleurs, solennel, l'entraîneur. Une semaine après son probant succès à Paris-Levallois (79-82), l'escouade alsacienne se doit donc de passer sur le corps de l'autre nouveau venu parmi l'élite. « Les deux n'ont de promu que le nom et le statut sur la ligne de départ, mais n'en ont ni le parcours, ni l'attitude », rappelle coach Sarre.
Le PB 86 l'a encore démontré la semaine dernière en stoppant la série record de neuf succès de rang de Gravelines (82-75). « C'est une équipe de Pro A à part entière, qui joue un basket de très bon niveau et demeure sur la lancée de sa saison dernière avec des joueurs qui ont des repères entre eux, précise le technicien du Rhenus. Il y a un vécu énorme qui a donné satisfaction et continue à donner satisfaction. Ils ont des joueurs cohérents et cadrés. Le coach peut pianoter, les mecs réagissent immédiatement ».
Le champion de France de Pro B cultive aussi une identité qui n'a pas d'équivalent en France. Ils sont cinq, forcément unis comme les cinq doigts de la main, à évoluer ensemble depuis la Nationale 1. « Ils sont investis dans un projet en place depuis quelque temps. Si une équipe a aujourd'hui encore une culture club, ce serait celle-là. Ils ont ce supplément d'âme pour aller au fond des choses que peu de formations peuvent encore prétendre avoir. »

Capable « du pire comme du magnifique »

Sujette à d'agaçantes sautes d'humeur, capable « du pire comme du magnifique », la SIG est incontestablement à un tournant. A elle de le négocier au mieux. « Cette équipe a un vrai potentiel et la capacité de se trimballer les doigts dans le nez entre la septième et la dixième place, estime Fred Sarre. Faisons dès lors en sorte de s'engager pour prendre ce match-là et on verra bien après ».
La dernière marche du cycle aller sera gravie dans quelques heures. Le moment serait franchement bien choisi pour poser la première pierre de lendemains souhaités exaltants.

Régis Schneider


L'Alsace du 16 janvier 2010

La SIG doit commencer une série

Pour son dernier match de la phase aller de Pro A, la SIG accueille la surprenante équipe de Poitiers (ce soir 20 h au Rhénus). Une semaine après s’être imposés à Paris-Levallois, les Strasbourgeois seraient bien inspirés de venir à bout du deuxième promu.
L’élimination européenne à peine digérée, la SIG va boucler ce soir au Rhénus, face à Poitiers, la première moitié de son championnat. Ce moment charnière de la saison en Pro A pourrait aussi correspondre à un nouveau départ pour Sacha Giffa et ses partenaires. Forts de leur beau succès sur le parquet de l’autre promu, Paris-Levallois (79-82) samedi dernier - et d’un autre face au Khimik Yuhzny (97-93) en EuroChallenge mardi -, les Strasbourgeois, toujours 11 es avec deux victoires de plus que le premier relégable, surfent actuellement sur une dynamique positive.

Pas encore suffisant, pourtant, pour rassurer complètement Frédéric Sarre : « On est encore trop fragile pour avoir des certitudes. Ce qui est prioritaire est de s’engager pour gagner contre Poitiers. Ensuite, on verra. La seule chose que je sais est que mon équipe a un vrai potentiel pour être tranquillement entre la 7 e et la 10 e place. Ce qui nous en empêche, c’est notre inconstance », explique le coach strasbourgeois qui pourra compter ce soir sur la totalité de son groupe.

« Déterminante pour la suite »

La réception du promu poitevin, qui ne compte qu’un seul succès de plus au classement, doit permettre à la SIG de signer une deuxième victoire de rang - ce qui est arrivé une seule fois cette saison - en championnat (la 3 e toutes compétitions confondues) pour prendre enfin son envol. Le début d’une série ? « Ce match doit déjà nous permettre de revenir sur Poitiers, de finir la phase aller par une victoire, de maintenir l’écart avec les équipes de derrière, de gagner un 2 e match de suite en championnat pour aller chercher un peu plus haut au classement. Toutes ces raisons font que cette rencontre est très importante, voire déterminante pour la suite de l’histoire. »

Avant d’affronter Brest mardi soir en Coupe de France puis Nancy et l’ASVEL en Pro A pour finir un mois de janvier marathon, les Alsaciens sont dans l’obligation de ne pas manquer ce rendez-vous face aux champions de France de Pro B en titre. « Comme Paris, ils n’ont pas une attitude ni un parcours de promu. Poitiers joue un basket cohérent collectivement, dynamique, avec de l’intensité dans la continuité de la précédente saison. Ils ont énormément de repères entre eux puisque par rapport à la saison dernière, il n’y a qu’une seule vraie recrue (ndlr : Pape Badiane, l’ex-Manceau, meilleur rebondeur de son équipe avec 6 prises par match) », souligne le technicien bas-rhinois.

Comme lors de leur belle victoire en terre parisienne, les Strasbourgeois connaissent la recette : engagement, intensité et dureté. Fred Sarre ne cesse de le répéter : le chemin du succès ne passe que par là.

Olivier Arnal


La Nouvelle République du 16 janvier 2010

Titeuf 67 a écrit:

John White a écrit: Avec ce genre de déclaration il y a de fortes chances que Sarre ne soit plus le coach de la SIG la saison prochaine.

Tout dépend comment on lit ou on veut lire cette déclaration. Il n'accuse personne, il ne s'exclue pas non plus de la façon où le recrutement a été fait. Tout est une question d'interprétation.

.

peut-on faire un parallèle avec les declarations d'Eric Girard qui se plaignaient que tout n'ait pas ete tenté pour conserver Aymeric Jeanneau et Ricardo Greer?
ou encore le depart sans discussion de John McCord?
ou le depart sans prolongation de Crawford Palmer?
tant d'exemples qui semblent prouver que tout n'est pas limpide dans le recrutement à la SIG! sans oublie que tout le monde ici (ou presque ) est d'accord pour admettre que le recrutement l'ete passé a été l'un des plus decevants au cours de ces dernières saisons...... pour un club ayant ete champion en 2005, jouant maintenant le maintien et ayant de tels atouts, force est de reconnaitre que quelque chose cloche dans la gestion sportive de ce club. Et c'est exactement ce que relève ici Fred Sarre........

mick a écrit:

sigbasket.fr a écrit:

heureusement ques les abonnes ont payes leurs places des le debut de la saison ........ avec toutes ses places gratuites offertes a chaque match ......

C est un bon point... C'est du grand n importe quoi ces promotions... Aucune coherence et les abonnes peuvent clairement se sentir lésé !

Oui c'est ce que je viens de faire remarquer à un membre de ma famille.

D'un point de vue morale c'est inacceptable et si j'étais encore abonné je ferais un véritable scandale!
Ils se font arnaqués financièrement alors qu'ils témoignent un grand intérêt à ce club, pourtant dirigé de façon vraiment peu enviable. C'est vraiment honteux la façon dont ils sont traités!
De plus, aucun évènement ou presque n'est mis en oeuvre pour eux...

Ce soir je pense qu'il y aura largement plus de 50% des gens qui n'auront pas payé leur place entre les offres promotionelles et les invitations distribuées à tour de bras.
Comment le club peut-il pallier à ces défaillances de recettes aux guichets? Car faut-il le rappeler, il y a environ 4-5 ans des gens étaient refusés à l'entrée pour certains matchs d'Euroleague ou certaines affiches de proA (je parle en connaissance de cause même si je suis toujours parvenu à entrer une fois le match commencé et même gratuitement du coup).

Jack a écrit:C est un bon point... C'est du grand n importe quoi ces promotions... Aucune coherence et les abonnes peuvent clairement se sentir lésé !

effectivement je me sens bien lesé
mais ça me surprend pas malheuresement...

La SIG survole la rencontre : 31-10 en début de 2e quart.

20 pts d'avance depuis la 10e, et sans discontinuer : c'est soirée pépère et match "spécial cardiaques", ce soir.

de retour du rhénus,
soirée tranquille effectivement, on a déroulé en attaque dès le 1er quart tout en assez concerné en défense,on est arrivé assez rapidement à +20.faut dire qu'en face c'était pas vraiment consistant offensivement,seule leur zone press nous a géné au début du 3ème quart mais ce fut sans conséquence sur le score, le 4ème quart-temps étant anecdotique..

les joueurs:
très gros match d'heurtel, au niveau de la gestion franchement son meilleur match de la saison,et puis ses passes lasers ça reste un regal.
essart très en retrait,mccauley a attendu le 4ème quart pour se réveiller, roberston comme d'hab,avec quelques shoots ouverts ratés néanmoins si on fait le difficile^^,darden très bon surtout en défense dans le 1er quart coltiné aux basques de whright il a demandé à sortir à 3min de la fin tellement il était carbo,giffa alterne le bon et le trop compliqué,simon qui a fait ce qu'il fallait,mukubu mas mal du tout.
et mendy s'est battu,mais il se retrouvait souvent à défendre sur badiane,et pas gâté par les arbitres.

françois a écrit:de retour du rhénus,
soirée tranquille effectivement, on a déroulé en attaque dès le 1er quart tout en assez concerné en défense,on est arrivé assez rapidement à +20.faut dire qu'en face c'était pas vraiment consistant offensivement,seule leur zone press nous a géné au début du 3ème quart mais ce fut sans conséquence sur le score, le 4ème quart-temps étant anecdotique..

les joueurs:
très gros match d'heurtel, au niveau de la gestion franchement son meilleur match de la saison,et puis ses passes lasers ça reste un regal.
essart très en retrait,mccauley a attendu le 4ème quart pour se réveiller, roberston comme d'hab,avec quelques shoots ouverts ratés néanmoins si on fait le difficile^^,darden très bon surtout en défense dans le 1er quart coltiné aux basques de whright il a demandé à sortir à 3min de la fin tellement il était carbo,giffa alterne le bon et le trop compliqué,simon qui a fait ce qu'il fallait,mukubu mas mal du tout.
et mendy s'est battu,mais il se retrouvait souvent à défendre sur badiane,et pas gâté par les arbitres.

d'accord avec les commmentaires,Heurtel a été magique,en délivrant des caviars,en marquant des paniers à 3pts avec un culot monstre et avec une élégance rare!tremmel darden,un vrai guerrier,ben a fait son show quand il l'a décidé,david simon très à l'aise ,sacha plus en confiance que ces deniers temps,,roberson s'est baladé comme d'habitude,mukuwu joue toujours à fond,elson,des hauts et des bas,essart guère inspiré et divine surprise un public enchanté par le spectacle à vrai dire à sens unique et qui réagit comme tous les publics du monde quand son équipe domine largement:en applaudissant !!

je suis quand meme surpris par cette équipe de poitiers completement absente,visiblement assommée par ce premier quart temps terrible!

DNA du 17 janvier 2010

Pro A : la SIG surclasse Poitiers (95-66)

En un tour de main

En mode rouleau compresseur dans le premier quart-temps, la SIG n'a fait qu'une bouchée de Poitiers (95-66), hier soir au Rhenus. Les Strasbourgeois signent un deuxième succès de rang en championnat et peuvent décemment se projeter avec gourmandise sur la phase retour s'ils réitèrent ces efforts-là.
Le alley-hoop de Thomas Heurtel pour Tremmell Darden est en passe de devenir un classique du genre. Le meneur de jeu strasbourgeois avait inauguré la série contre Vichy, en s'aidant du plexiglas, pour ce qui est, depuis, devenu un must pour les amateurs de basket champagne sur les sites de partage vidéos.
Si la même combinaison n'avait pas été couronnée de succès sur le parquet du Paris-Levallois, l'international espoirs a remis ça contre Poitiers et sa « spéciale » n'a pas manqué de ravir le public du Rhenus. « C'est quelque chose qu'on ne répète pas à l'entraînement, assure Tremmell Darden. On essaie juste de lire le jeu et il se trouve qu'on se retrouve souvent dans des situations comme ça ».

Lorsqu'elle joue de la sorte, la SIG devient une redoutable machine de guerre

Si le goût du risque et le sens du spectacle de Thomas Heurtel sont avérés, le joueur prêté par l'ASVEL pouvait, hier soir, raisonnablement se permettre ce genre de fantaisie. Lorsque son coéquipier s'est élevé jusqu'aux cintres pour claquer son dunk à la sirène du troisième quart-temps, la SIG menait de vingt points (71-51).
Il y a donc eu la victoire et la manière ce samedi du côté du Wacken. Une semaine après leur succès francilien, les Strasbourgeois ont étrillé l'autre promu (95-66) pour s'offrir une deuxième levée de rang en championnat, une première depuis l'enchaînement victorieux contre Rouen et Chalon début novembre. « Cette équipe avait faim et voulait prouver qu'elle peut jouer autre chose que le maintien », estime Sylvain Maynier, le capitaine poitevin.
Il n'aura fallu, en fait, que deux minutes aux Alsaciens pour se régler et un quart-temps à peine pour les voir prendre la mesure de leurs adversaires. En infligeant un 29-10 à son hôte au cours des dix minutes initiales, la SIG avait fait un grand pas vers la victoire. « On a joué avec la bonne énergie et fait les bons efforts », ajoute Tremmell Darden. « Les garçons ont été récompensés de leur investissement et de leur engagement », valide Frédéric Sarre.
Lorsqu'elle joue de la sorte, la SIG devient une redoutable machine de guerre. « Quand on met un peu de pression, de la course et quand on est dans ce rythme-là, on a une équipe assez dangereuse », poursuit le coach. Les stats à l'issue de ce blitz en disent long sur la domination de ses hommes : 65% de réussite contre 25 aux visiteurs, six paniers primés en dix tentatives, quatre interceptions, une seule balle perdue et une évaluation collective de 42 à... 4.
« C'est un gros handicap qu'on se met d'entrée, analyse Ruddy Nelhomme, l'entraîneur du PB 86. Même en tentant des choses, c'est difficile de revenir ensuite ». Les Poitevins, qui avaient déjà explosé à deux reprises loin de leurs bases (-22 à Roanne, -32 à Orléans), n'ont pu éviter « une troisième doudoune », dixit Sylvain Maynier. Sans doute aussi parce que la SIG a poursuivi sur sa lancée.

« Cette fois, l'entame forte a été suivie d'efforts constants »

Cette permanence dans l'effort constitue d'ailleurs l'autre satisfaction de la soirée. « Ça n'a pas toujours été le cas, note coach Sarre. Cette fois, l'entame forte a été suivie d'efforts constants. Il y a eu deux mi-temps où on prend moins de trente-six points. Même lorsqu'on a été en échec, on a fait les efforts. C'est propre ».
L'idéal serait, bien entendu, de répéter encore et encore ce type de sortie. « Il y avait aujourd'hui quelque chose dans l'équipe. J'aimerais bien que ça reste dans la maison », conclut Frédéric Sarre. Après tout, Thomas Heurtel et Tremmell Darden, eux, ont bien pérennisé leur petit numéro.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

Les showmen de sortie

Anthony Roberson en tireur d'élite et Thomas Heurtel en réglant parfaitement la balance offensive ont serti l'implacable organisation collective strasbourgeoise hier.
HEURTEL. - 25'30, 11 pts. 4 tirs sur 7 (57 %), dont 3/4 à 3 points (75 %). 3 rbds, 7 pd, 1 bp, 2 int. Évaluation : 19.
Il y a de moins en moins de déchets dans son jeu et de plus en plus de raisons de se régaler. Le meneur de jeu, toujours spectaculaire dans ses tirs de loin, a assuré une belle livraison de caviar à ses camarades.
MENDY. - 10'45, 6 pts. 2 tirs sur 3 (33 %). 2 LF sur 2 (100 %). 2 rbds, 2 pd, 1 bp. Éval. : 8
D'abord emprunté, le relais de Giffa a peiné pour se faire respecter des arbitres. Un rebond sur un lancer manqué de Mukubu, suivi d'une mise en échec de Badiane, a lancé sa soirée sans plus guère de ratés.
ESSART. - 14'30, 3 pts. 0 tir sur 1, dont 0/1 à 3 points. 1 rbd, 1 pd, 1 bp, 1 int. Éval. : 1
Derrière Heurtel, il a tranquillement géré l'avance strasbourgeoise en défendant dur.
SOUMAHORO. - 4', 1 pt. 0 tir sur 1. 1 LF sur 2 (50 %). 2 rbds, 1 bp.
S'est dégourdi les jambes quand le match était joué.
Mc CAULEY. - 22', 13 pts. 4 tirs sur 9 (44 %), dont 1/1 à 3 pts (100 %). 4 LF sur 4 (100 %). 8 rbds, 2 pd, 3 int, 1 bp. Éval. : 20.
Le grand blanc n'est pas dans la forme de sa vie, mais il a fait preuve de jugeote pour ne pas se mettre à la faute, participer à l'effort défensif collectif et terminer au pas de charge.
ROBERSON. - 29'15, 19 pts. 6 tirs sur 15 (40 %), dont 4/12 à 3 pts (71 %). 3 LF sur 3 (100 %). 2 rbds, 1 bp, 2 int. Éval. : 13.
Quand il y a un doute, une impasse, un passage à vide en attaque ou un chrono qui a trop défilé, de plus en plus souvent, on sonne Roberson. Et la SIG semble avoir été inspirée en confiant une aile à l'ancien Knicks. Sa manière de faire sauter le couvercle et de s'imposer dans la hiérarchie lui donne progressivement des allures de successeur de Brion Rush.
DARDEN. - 29'15, 17 pts. 7 tirs sur 10 (70 %), dont 3/4 à 3 pts (75 %). 0 LF sur 2. 3 rbds, 3 pd, 1 int. Éval. : 19.
Ce qui peut rendre optimiste sur la fin de saison, c'est que son voisin américain a un talent autrement plus criant que Jerome Allen. Darden est une source d'énergie précieuse pour la bande de Sarre. Hier, comme d'habitude, il a tout fait et plutôt bien.
GIFFA. - 27'15, 8 pts. 3 tirs sur 5 (60 %), dont 1/2 (50 %). 1 LF sur 2 (50 %). 9 rbds, 2 pd, 4 bp, 1 int. Éval. : 13.
Parfois à l'économie, l'ancien Bleu a su être précieux, inscrivant des paniers importants (celui du 5-5 ou du 62-41), sonnant la fin de la récréation lorsque ses coéquipiers se laissaient aller à un scénario trop confortable.
SIMON. - 18', 12 pts. 5 tirs sur 7 (71 %). 2 LF sur 2 (100 %). 3 rbds, 2 pd. Éval. : 15.
Il faudra peut-être songer à militer pour sa présence parmi les trois meilleurs joueurs de Pro A du mois de janvier. Car le pivot a encore sorti une partie de mammouth, transformant les tentacules du poulpe Badiane en anecdotiques rubans de soie.
ZONNET. - 2'
Voir Soumahoro.
MUKUBU. - 17'30 de temps de jeu. 8 points. 3 tirs sur 4 (75 %). 2 LF sur 6 (33 %). 3 rbds, 1 pd, 2 bp. Éval. : 5
Tout en puissance, il se fait une place dans la rotation alsacienne. En confiance, le natif de Kinshasa brille dans son art de ramasser les miettes et de s'imposer à table. On chipotera en regrettant quelques lancers ratés.

Fr.N.


SIG 95 Poitiers 66

Rhenus Sport. 4 650 spectateurs. Arbitres : MM. Jeanneau, Maestre et Antiphon. Quart-temps : 29-10, 24-21 (mi-temps : 53-31), 20-20 (73-51), 22-15 (95-66).
- SIG : 34 paniers sur 62 tirs (55 %), dont 12 sur 25 à trois points (48 %), 15 LF sur 23 (65 %), 39 rebonds (Giffa 9) dont 15 offensifs, 20 passes décisives (Heurtel 7), 10 interceptions, 12 balles perdues, 12 fautes. Heurtel 11, Roberson 19, Darden 17, Giffa 8, Simon 12, puis Mendy 6, Essart, Soumahoro 1, Mc Cauley 13, Zonnet, Mukubu 8.
- POITIERS : 24 paniers sur 62 tirs (39 %), dont 8 sur 27 à trois points (30 %), 10 LF sur 13 (77 %), 32 rebonds (Younger 7) dont 15 offensifs, 16 passes décisives (Gomez 6), 7 interceptions, 16 balles perdues, 21 fautes. Gomez 3, Wright 15, Gunn 7, Younger 21, Badiane 4, puis Maynier 2, Kanté 7, Costentin, Guillard 7, Devéhat.
Wright ouvre les hostilités à 6,25 m, mais la SIG a du répondant. Tour à tour, Giffa, Darden et Roberson - en transition après s'être adjugé le rebond en défense - font mouche derrière l'arc. Heurtel chaparde son deuxième ballon et parachève le 13-0 alsacien (15-5, 4e'). A une poignée de centièmes de la sirène, le meneur strasbourgeois sévit une nouvelle fois au large, mais avec la planche cette fois (26-10, 9e') ! La SIG vient de convertir six de ses dix tentatives à trois points.
Fin du 1er quart : 29-10.

Mc Cauley tente sa chance sans succès, mais l'air-ball du grand barbu se mue en passe décisive pour l'opportuniste Mukubu (31-10, 11e'). Les débats s'équilibrent quelque peu, mais Poitiers est toujours loin du compte. Deux nouveaux missiles de Roberson permettent à la SIG d'atteindre le cap des 40 points après un peu plus de 14' de jeu (40-19). Poitiers passe en zone. Mukubu se rend disponible, Simon également et Heurtel griffe une troisième fois en périphérie (49-24, 19e').
Mi-temps : 53-31.

La SIG ne ralentit pas la cadence. Heurtel (11 points en première période) n'oublie pas de servir le caviar et la sixième assist du meneur de jeu strasbourgeois est pour Simon qui met les deux mains dans le cercle (57-31, 21e'). Younger et Wright orchestrent la résistance poitevine (60-41, 26e'), mais Roberson ajoute trois points à son compteur personnel, Darden exploite une passe laser de Heurtel et la SIG caracole toujours loin devant (67-45, 29e').
Fin du 3e quart : 73-51.

Esseulé dans le corner, Darden ne se fait pas prier pour bonifier le service de Mc Cauley. Un « 2+1 » de Roberson confère trente points d'avance (81-51, 33e') à des Strasbourgeois assurés depuis un petit bout de temps d'un deuxième succès consécutif. Mc Cauley se joint au festin alsacien en périphérie sans omettre de porter le fer à l'intérieur (92-56, 37e'). Hier soir, il y a eu la victoire et la manière.
Fin du match : 95-66.

R. Sch.


L'Alsace du 17 janvier 2010

SIG : retour en force

Les Strasbourgeois ont terminé en fanfare la première partie du championnat en battant largement (95-66) le Poitiers Basket 86 hier soir au Rhénus. De quoi envisager des jours meilleurs lors de la phase retour.
En s’imposant avec la manière hier soir face à Poitiers, la SIG a signé un troisième succès de rang - le deuxième en championnat - qui va lui permettre de voir l’avenir un peu plus sereinement.

Les Strasbourgeois ont réalisé une première mi-temps parfaite, puis ont maîtrisé les débats lors de la seconde période. « D’habitude, quand on faisait une entame forte, on n’avait pas la capacité à tenir. Là, ça a été suivi par un effort constant. Sur chaque mi-temps, on a surtout été capable d’encaisser moins de 36 points. C’est très intéressant. Mais ce qu’il faut retenir, c’est la cohérence du groupe dans l’attitude et le comportement. J’aimerais qu’on soit capable de le reproduire », explique le coach Frédéric Sarre. Présente dans tous les secteurs du jeu, la SIG a démontré hier soir tout son potentiel collectif qui est, lorsqu’il s’exprime pleinement, bien au-dessus de son classement actuel en Pro A.

La rencontre va en effet tourner rapidement en faveur des Alsaciens. Si Roberson échoue lors de ses deux premières tentatives derrière la ligne à 6,25 m, ses partenaires Sacha Giffa et Tremmell Darden lui montrent le chemin de la réussite (10-5, à la 3 e).

« On a fait un gros match »

La gâchette américaine retrouve ensuite la main dans son exercice favori, bien relayé par un Thomas Heurtel dans la lignée de ses dernières bonnes performances (11 pts à 3/3 à 3 pts). La SIG signe alors un 18-2 pour prendre les commandes d’une partie - déjà - à sens unique. Redoutables d’efficacité de chaque côté du terrain, les Strasbourgeois surclassent totalement des Poitevins, étonnamment passifs en défense (37-16, à la 13 e puis 49-24 à la 18 e). « On a essayé de tout verrouiller au début du match puis de bien répartir nos efforts. On a fait un gros match, en mettant une bonne énergie et en faisant de bons efforts », commente Tremmell Darden.

Avec une réussite maximale en attaque et une volonté de défendre dur, les coéquipiers de l’ailier US s’envolent logiquement, sans qu’il n’y ait rien à redire, à mi-parcours (53-21).

Poitiers tente de réagir à la reprise en mettant un peu plus d’agressivité dans son jeu. Sans perdre toutefois le fil de la rencontre, la SIG se retrouve sous la pression (62-45, à la 27 e).

Comme souvent, Roberson joue les pompiers de service en deux actions : un trois points et une interception suivie d’un panier de Darden repoussent une nouvelle fois les visiteurs (67-45, à la 28 e). Le troisième quart-temps se termine même sur une action d’éclat avec le désormais habituel « alley-oop » entre le passeur Heurtel et le dunker Darden (73-51, à la 30 e). La SIG va alors se permettre - une fois n’est pas coutume - de gérer la fin de match.

Face à des Poitevins, qui rendent cette fois totalement les armes, les Alsaciens déroulent leur jeu et se permettent encore de creuser l’écart sur un shoot à trois points de Ben Mc Cauley, très en vue en fin de partie (92-56, à la 36 e).

Largement et logiquement victorieuse, la formation alsacienne peut désormais se consacrer à son déplacement à Brest mardi en Coupe de France et surtout à sa prochaine échéance en Pro A : un derby de l’Est, qui sent la poudre samedi prochain, face au SLUC Nancy.

Olivier Arnal


La Nouvelle République du 17 janvier 2010

Petit reportage sur France 3 Alsace

http://info.francetelevisions.fr/video-info/?id-video=cafe_HD_1200_strasbourg_midipile_170110_17012010122504_F3&id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_ALSACE

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:de retour du rhénus,
soirée tranquille effectivement, on a déroulé en attaque dès le 1er quart tout en assez concerné en défense,on est arrivé assez rapidement à +20.faut dire qu'en face c'était pas vraiment consistant offensivement,seule leur zone press nous a géné au début du 3ème quart mais ce fut sans conséquence sur le score, le 4ème quart-temps étant anecdotique..

les joueurs:
très gros match d'heurtel, au niveau de la gestion franchement son meilleur match de la saison,et puis ses passes lasers ça reste un regal.
essart très en retrait,mccauley a attendu le 4ème quart pour se réveiller, roberston comme d'hab,avec quelques shoots ouverts ratés néanmoins si on fait le difficile^^,darden très bon surtout en défense dans le 1er quart coltiné aux basques de whright il a demandé à sortir à 3min de la fin tellement il était carbo,giffa alterne le bon et le trop compliqué,simon qui a fait ce qu'il fallait,mukubu mas mal du tout.
et mendy s'est battu,mais il se retrouvait souvent à défendre sur badiane,et pas gâté par les arbitres.

d'accord avec les commmentaires,Heurtel a été magique,en délivrant des caviars,en marquant des paniers à 3pts avec un culot monstre et avec une élégance rare!tremmel darden,un vrai guerrier,ben a fait son show quand il l'a décidé,david simon très à l'aise ,sacha plus en confiance que ces deniers temps,,roberson s'est baladé comme d'habitude,mukuwu joue toujours à fond,elson,des hauts et des bas,essart guère inspiré et divine surprise un public enchanté par le spectacle à vrai dire à sens unique et qui réagit comme tous les publics du monde quand son équipe domine largement:en applaudissant !!

je suis quand meme surpris par cette équipe de poitiers completement absente,visiblement assommée par ce premier quart temps terrible!

Pas grand chose à ajouter par rapport à vos commentaires avec lesquels je suis complètement d'accord.

Sinon j'ai aussi été étonné de la bonne ambiance qu'il y a eu pour ce match.
Etant donné qu'au moins la moitié de la salle a vu le match gratuitement, je ne pensais pas que le public serait bruyant. En plus le public réagissait quand il y avait des fautes litigieuses ou des marchés non sifflés ce qui montre qu'il y avait une part non négligeable de connaisseurs.

Enfin, les DNA qualifient le match de Simon comme étant "une performance de mammouth"... Pas vraiment d'accord car pour ça, il faudrait qu'il prenne des rebonds et pas qu'il se retrouve sans arrêt à 3-4 m du cercle alors qu'il devrait en dessous... Mais c'est vrai qu'en attaque il a été bon et qu'il a bien gêné Badiane qui n'a pas vu le jour.

Bravo pour cette victoire tout a été déjà dit, juste je pense que la victoire la semaine dernière contre Paris a été le déclic surtout pour Heurtel qui depuis ce matche et son shoot décisif évolue à un très haut niveau avec à la clé une (bien)meilleure gestion du matche et de meilleure choix, une meilleure défense sans que cela n'affecte son apport offensif et ces coups de génies.

Enfin Darden énorme comme toujours avec un alley-oop de folie ce mec est monté sur ressort.

DNA du 18 janvier 2010

Basket-ball / Le bilan de la SIG à mi-parcours

Tout est possible

La SIG a bouclé le cycle aller par un tonitruant succès contre Poitiers (95-66) samedi au Rhenus. Onzième de Pro A, la bande à Fred Sarre a opéré la jonction avec l'ASVEL et Poitiers au classement et peut prétendre se mêler à la lutte pour une place en play-offs. La deuxième partie de saison s'annonce ouverte.
A l'heure d'affronter la SIG, Paris-Levallois et Poitiers avaient, en commun, d'avoir « perfé » contre l'un des ténors du championnat (à Roanne pour le PL, face à Gravelines pour le PB 86). Les Strasbourgeois n'ont eu que faire de ces exploits-là et ont maté les deux promus. « Je ne sais pas si c'est nous qui faisons de mieux en mieux ou s'il y a eu un relâchement de leur part », s'est interrogé Frédéric Sarre après le carton réussi face aux Poitevins (95-66).

« Quand on a ces valeurs-là, on est récompensé »

Le suiveur serait assez enclin à pencher pour la première des deux hypothèses. A Marcel-Cerdan, comme au Rhenus, les Alsaciens ont été sérieux de bout en bout, eux qui, jusque-là, voyaient leurs efforts réduits à néant en raison de sautes de concentration coupables ou de rédhibitoires passages à vide.
Intensité, dureté, constance, les clefs de la réussite sont connues. Encore fallait-il ne pas les égarer une fois entré sur le terrain. « Quand on a ces valeurs-là en début de rencontre, on est récompensé », indique l'entraîneur strasbourgeois qui, inlassablement, a répété le même sermon ces dernières semaines.
Ces deux succès de rang permettent à la SIG de présenter, à mi-parcours, un bilan de six victoires pour neuf défaites. Lestée par les quatre revers inauguraux - ceux au Mans et face au Havre n'en ont pas fini de charrier leur lot de regrets -, la balance alsacienne est positive sur les onze dernières journées.
Sacha Giffa et ses partenaires pointent, ce matin, à la 11e place d'un championnat toujours plus ouvert à chaque journée. Après avoir déposé une JDA en perdition - dix défaites de suite - à la faveur de leur succès francilien, les Sigmen viennent de dépasser une équipe du Havre qui marque aussi clairement le pas - six revers de rang. Ils se retrouvent désormais au coude à coude avec l'ASVEL et Poitiers.
Les esprits chagrins remarqueront que la marge des Alsaciens sur les formations du bas de tableau reste extrêmement ténue, d'autant que Rouen redresse énergiquement la barre (trois succès consécutifs). Mais en attendant le verdict du match en retard entre Vichy et Gravelines, les Strasbourgeois ne sont aussi qu'à un point des play-offs. Autant dire une paille.
Troisième attaque de la Ligue (80,3 points de moyenne), derrière Hyères-Toulon (83) et Nancy (80,6), la SIG, si l'on excepte les 102 points encaissés face au BCM, a resserré les boulons en défense : 63 points seulement consentis à Vichy, 79 au Paris-Levallois, enfin 66 à Poitiers. Cette solidité nouvelle laisse espérer une confirmation au redressement en cours.

La vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain avec ce groupe

Fred Sarre n'entend cependant pas tirer de plans sur la comète. D'abord parce que la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain avec ce groupe-là et que le Limougeaud sait combien les équilibres restent fragiles. Ensuite parce que le calendrier qui envoie la SIG à Nancy samedi prochain avant de l'opposer aux Villeurbannais à la fin du mois impose un minimum de prudence et de retenue. « Il n'y a rien d'acquis », a répété le coach samedi.
S'il n'y a rien d'acquis, les deux succès engrangés en une semaine par ses hommes doivent constituer une source d'inspiration pour les combats à venir. Tout est possible. Il reste quinze matches pour le vérifier.

R. Sch.


« Big Ben », le réveil

Les Strasbourgeois, on l'a dit, ont archi-dominé les débats avant-hier (116 à 65 d'évaluation collective). A l'évaluation individuelle, c'est Ben Mc Cauley (20) qui devance d'une courte tête Thomas Heurtel et Tremmell Darden (19). En retrait depuis quelque temps, peut-être éclipsé par les sorties titanesques de David Simon, « Big Ben » a remis les pendules à l'heure. Le débonnaire barbu, qui ne compilait que deux points et zéro rebond en 12' à la fin du 3e quart-temps, s'est bâfré dans la dernière ligne droite de la rencontre pour ajouter 10 points et 8 rebonds à son tableau de chasse.


L'Alsace du 18 janvier 2010

La SIG se remet à l’endroit

En affichant un visage conquérant, et par moments séduisant, face à Poitiers samedi soir au Rhénus, les Strasbourgeois se sont en partie rassurés avant d’aborder le cycle retour du championnat.
Deux minutes. Il aura fallu deux minutes à la SIG pour prendre la mesure de Poitiers ce samedi soir lors du dernier match de la phase aller. Dominateurs pendant le reste du temps, les Alsaciens n’ont pas fait dans le détail (95-66) pour valider avec la manière leur plus large succès de la saison (voir encadré) dans un Rhénus aux anges. « Quand on est sur ce rythme-là, qu’on met plus de pression et un peu de course, on est une équipe assez dangereuse. Le problème, qui se posait jusqu’à maintenant, était de le garder sur la durée. Après ce match et celui de Paris, même si ce n’est pas acquis, c’est bien dans ce sens qu’il faudrait qu’on soit en permanence », explique Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

« Il y avait quelque chose »

En proposant son visage le plus abouti cette saison et en remportant son troisième succès de suite toutes compétitions confondues après Paris-Levallois et le Khimik Yuhzny, la SIG s’est désormais totalement remise en selle pour aborder 2010 sous les meilleurs auspices. Même si les Alsaciens ne comptent toujours que deux victoires de plus que Rouen, le premier relégable, la densité du championnat fait qu’ils peuvent aussi regarder vers le haut malgré un bilan négatif de 6 victoires — dont 4 lors des 6 derniers matches ! — pour 9 défaites à mi-parcours. Le huitième strapontin, le dernier qualificatif pour les play-offs, est toujours à portée de main… à une ou deux victoires seulement suivant le résultat de Vichy lors de son match en retard face à Gravelines mercredi. Autant dire que rien n’est joué dans un sens comme dans l’autre. Pour le technicien alsacien, la prudence est donc toujours de mise même si le redressement de son équipe semble en bonne voie, l’équilibre reste encore fragile. « Comme à Paris, dans la dureté et l’engagement collectif, il y avait quelque chose. Il faut surtout qu’on soit capable de le reproduire systématiquement. Pour la série en cours, on va à Nancy la semaine prochaine alors on verra… »

« Il faut féliciter les garçons »

Chahutés pendant quelques minutes à la reprise de la deuxième mi-temps, les Strasbourgeois ont été capables, comme à Paris, de ne pas connaître de trou d’air. Bien au contraire. En ce début d’année, Wen Mukubu et ses partenaires semblent être plus solides mentalement. « Évidemment que tout n’est pas parfait. S’il n’y a pas grand-chose à dire sur la première mi-temps, on peut toujours améliorer certaines choses en seconde période. Certains passages ont été plus difficiles mais on a été capable de faire les efforts défensifs et de trouver des solutions à ce que proposait Poitiers. Par rapport à l’engagement et l’investissement, il faut féliciter les garçons. Ils ont été récompensés », souligne le technicien.

La fin du mois de janvier s’annonce assez passionnante. Après un déplacement « piège » demain soir (20 h) à Brest (Pro B), pour les 16 es de finale de la Coupe de France, les Strasbourgeois rendront ensuite visite à Nancy samedi puis accueilleront dans 15 jours, le champion de France villeurbannais qui, à la surprise générale, se trouve actuellement dans le ventre mou à égalité parfaite avec… la SIG. Si l’horizon alsacien semble aujourd’hui un peu plus dégagé, il reste encore du chemin à parcourir.

Olivier Arnal

Si on nous avait dit avant le début de la saison qu'on aurait le même bilan que l'ASVEL à mi-saison, personne n'y aurait cru, moi le premier...
En tout cas on dirait que ça commence à prendre forme, le retour de Digbeu fera d'autant plus de bien...
Personne ne relève la baisse de régime d'Essart cette saison, il n'apporte clairement plus autant qu'avant. Je sais que c'est un peu le chouchou, alors on va me dire qu'il fait bien tourner, qu'il défend dur etc, mais les jours où Heurtel n'est pas top il n'y a plus de danger à la mène et puis sa défense n'est pas une garantie absolue. Je crois qu'il traine plus ou moins une blessure aussi donc c'est pas facile. On entend personne là dessus