PRO A : 15ème journée : Chalon/Saône - SIG

DNA du 22 janvier 2009

Pro A : avant Chalon-sur-Saône - SIG, samedi (20h)

Entre qualifiés...

Qualifiés pour les 8es de finale de la Coupe de France, Chalon et la SIG se disputeront, samedi, le dernier ticket pour la Semaine des As. Le danger bourguignon sera notamment incarné par Philippe Braud et Zack Wright.
ÇA PASSE... - Les clubs de Pro A ont tous fait le métier en 16es de finale de la Coupe de France. Comme la SIG, Chalon a passé ce tour en s'imposant sans coup férir (67-91) sur le parquet de l'Étendard de Brest, 15e de Pro B. Avec cinq de ses joueurs entre 12 et 15 points, l'Élan a récité une belle partition collective. L'ancien Strasbourgeois Thierry Rupert s'est notamment montré à son avantage, en totalisant 15 points et 7 rebonds. Au prochain tour, les Chalonnais affronteront une autre équipe de Pro B, Limoges.
... OU ÇA CASSE. - Tous deux toujours en course en Coupe de France, Chalonnais et Strasbourgeois, adversaires en championnat samedi, ne sont en revanche pas assurés d'être de la partie lors de la Semaine des As. Et c'est là tout l'intérêt de ce duel qui délivrera au vainqueur le dernier ticket pour le rendez-vous havrais.
COLISÉE. - Le Colisée, théâtre de la dramatique du week-end prochain, est redevenu une forteresse pas loin d'être imprenable. Particulièrement friable à l'extérieur (six défaites en sept déplacements), la formation de Greg Beugnot affiche, en effet, un visage nettement plus conquérant dans sa salle, où elle a notamment battu (65-59) le leader orléanais lors de la 5e journée. Seul Le Havre s'est imposé (77-94) en Bourgogne cette saison.
PISTOLERO. - Ce n'est plus un secret pour personne, Philippe Braud est un redoutable artificier. Encore auteur d'un impeccable 4 sur 4 derrière l'arc mardi en Coupe de France, le jeune arrière chalonnais a réussi quelques cartons mémorables cette saison, inscrivant notamment à deux reprises huit paniers primés - en dix tentatives - contre Dijon et Roanne.

La meilleure affaire de la saison

PISTOLERO (BIS). - Finaliste malheureux du concours à trois points du All Star Game, Braud tourne à 47 % à 6,25 m depuis le début de la saison, ce qui fait de lui le deuxième scoreur de la Ligue dans cet exercice derrière un certain... Derrick Obasohan. En pleine bourre en ce moment, aligné dans le cinq de départ lors des quatre dernières rencontres de championnat pour 21,2 points de moyenne à l'arrivée, le Nigérian domine le classement des pistoleros de Pro A, fort d'un presque insolent... 58% ( !) de réussite à longue distance.
WRIGHT. - Rapport qualité-prix, le meneur US de l'Élan est de loin la meilleure affaire de la saison. L'an dernier, Zack Wright évoluait encore avec l'équipe réserve de Braunschweig, en 3e division allemande. Débarqué à Chalon dans le plus parfait anonymat en vue de satisfaire à une période d'essai, le Texan a été signé pour un salaire des plus modiques (35000 € annuels).
Alors que le championnat s'apprête à basculer dans sa deuxième phase, Wright est aujourd'hui le 2e passeur de Pro A (6,6 assists) et le meilleur à l'interception (3,29 par match). Il est aussi le seul joueur de moins d'1,90 m à apparaître dans le top-25 des meilleurs rebondeurs (5,71 par match). Ses émoluments sont appelés à doubler à l'aube de sa deuxième année de contrat.
HOYAUX FORFAIT. - Le meneur/arrière chalonnais Jonathan Hoyaux s'est donné une entorse de la cheville, avant-hier en Bretagne, et est forfait pour la réception de la SIG. Souffrant des lombaires, Jérôme Schmitt n'était, lui, pas du déplacement à Brest. L'intérieur bourguignon a trottiné avec le groupe hier en fin d'après-midi et devrait pouvoir être aligné contre son club formateur. Victime d'une petite contusion musculaire au mollet droit mardi contre Dijon, Brion Rush a participé normalement au décrassage programmé hier matin.

R. Sch.

DNA du 23 janvier 2009

Basket-ball / Philippe Braud avant Chalon-sur-Saône - SIG, demain (20h)

Poupon flingueur

Deuxième joueur de Pro A le plus adroit à trois points, derrière Derrick Obasohan - son adversaire demain soir -, Philippe Braud, l'arrière chalonnais, est un formidable shooteur. Cette gâchette-là ne gâche pas grand chose. Méfiance.
Dans la saison de Philippe Braud, ce match à Nancy est à classer au rayon des accidents de parcours. Samedi dernier, le shooteur impénitent a raté la cible dans les grandes largeurs. Zéro sur neuf aux tirs et un vilain -6 d'évaluation : l'échec a été cuisant. « Je n'ai pas fait semblant, sourit l'arrière bourguignon, défait (92-72) à Gentilly. C'est comme ça. Il y a des jours sans. Peut-être aussi que j'ai eu moins de positions ouvertes que d'habitude ».

Cet homme est un killer, un serial shooteur

Personne, à Chalon, ne lui tiendra toutefois rigueur de cette épouvantable production. Car, depuis le début du championnat, Philippe Braud affiche une régularité de métronome doublée d'une précision diabolique. Inamovible titulaire depuis la première journée, l'enfant de Clermont-Ferrand a réussi quelques cartons mémorables, inscrivant notamment huit paniers primés en dix tentatives contre Dijon et Roanne. « Ça se passe bien, admet sobrement le sniper de l'Élan. Le fait que le coach me fasse confiance m'a aidé à montrer ce dont je suis capable ».
Il convient donc de ne pas se fier à ce visage poupin, à ces traits innocents. Cet homme est un killer, un serial shooteur. Le cauchemar des défenses. Aujourd'hui, Philippe Braud est tout simplement le deuxième joueur le plus adroit de la Ligue à 6,25 m, derrière un certain... Derrick Obasohan qu'il croisera d'ailleurs demain au Colisée. « Ça fait plaisir d'en être là, d'avoir une petite étiquette, mais je ne m'arrête pas là-dessus. Je sais que je peux encore mieux faire », dit-il sans fanfaronner.
A 23 ans, Philippe Braud est ce qu'il convient d'appeler un monomaniaque du tir à trois points, une « spécificité » qui représentait 78% de ses tentatives en 2007 ! « Je n'ai pas forcément un gabarit impressionnant, c'est pour ça que je préfère rester loin et m'écarter des grands », plaisante l'intéressé. Cette année, la gâchette de Greg Beugnot a encore pris trois fois plus de tirs derrière l'arc (86) qu'à deux points (26), pour une réussite, paradoxalement, meilleure (47% contre 38%).
Catalogué également solide défenseur, ce pur produit du centre de formation bourguignon a assurément franchi un palier cette saison. « Les années précédentes, j'étais le petit jeune qui devait se faire une place dans l'équipe. C'était moins évident, j'avais plus de pression parce que tout à prouver. Là, je sais que tous mes coéquipiers me font confiance et jouent pour moi ».

« Il me faut parfois moins réfléchir et juste shooter »

Philippe Braud n'est pas homme à se reposer sur ses lauriers. « Je vais devoir développer mon jeu en pénétration car les défenses ne vont pas tarder à être plus collées ». Si le garçon ne donne pas spécialement l'impression de douter, il avoue aussi devoir encore s'endurcir mentalement. Son effondrement en finale du concours à trois points lors du All Star Game, alors qu'il paraissait pouvoir battre Cedrick Banks, est venu le lui rappeler. « Il me faut parfois moins réfléchir et juste shooter. Si j'y retourne, je ne referai pas les mêmes erreurs... ».
La SIG a intérêt à surveiller ce phénomène de près.

Régis Schneider

Le Journal de Saône-et-Loire du 23 janvier 2009

Chalon - Strasbourg (demain 20h) / Pro A (15e journée)

Demain soir on connaîtra le dernier qualifié pour la Semaine des As. Ce sera le vainqueur de Chalon - Strasbourg, un « match de Coupe » selon le coach alsacien Frédéric Sarre.
Chalon-Strasbourg peut être considéré comme un virtuel 8e de finale de la Semaine des As programmée au Havre (du 19 au 22 février).
Une compétition dans laquelle ont brillé le chalonnais Jérôme Schmitt et Frédéric Sarre, finalistes de l'édition 2006 avec Bourg-en-Bresse. Des souvenirs lointains pour l'entraîneur strasbourgeois qui n'a qu'une seule idée en tête : vaincre demain au Colisée pour se qualifier, et mettre un terme à une série de trois défaites en déplacements.

Etes-vous pleinement satisfait de votre succès acquis mardi en Coupe de France face à Dijon (78-73) ?
« Même si l'on a gagné contre Gravelines, on a encaissé 95, 90 et 84 lors de nos trois derniers matches en Pro A. C'est beaucoup trop car il faut un pourcentage d'adresse énorme pour gagner sur ces bases. A ce titre, je suis donc satisfait de notre prestation défensive contre Dijon ».

Quel secteur particulier de la défense souhaitez-vous améliorer ?
« Vous savez, quand on encaisse 90 points ou plus, on ne travaille pas tel ou tel domaine. On essaye d'améliorer tous les détails qui ne fonctionnent pas afin de retrouver une cohérence et une assise défensive indispensables ».

« Un double intérêt sur ce match »;

Offensivement, vous disposez actuellement d'une arme redoutable en la personne d'Obasohan, décisif mardi contre Dijon (ndlr: 21 points et 5/7 à 3 points)...
« C'est vrai qu'il réalise des performances intéressantes en attaque, notamment à 3 points où il remplit sa tâche. C'est une bonne chose pour l'équipe ».

Considérez-vous ce rendez-vous à Chalon comme un 8e de finale de la Semaine des As ?
« Bien sûr ! C'est un vrai match de Coupe ! A l'exception qu'il y a quand même un double intérêt. Se qualifier pour la Semaine des As mais aussi engranger une victoire importante au classement ».

Vous avez été finaliste de l'édition 2006 avec Bourg. Les As vous tiennent-ils particulièrement à cœur ?
« Au-delà de l'évènement qui est désormais ancré comme une belle fête du basket français, c'est aussi l'opportunité d'avoir une succession de matches très intéressants. Mais encore une fois, il ne faut pas perdre de vue le double intérêt de cette rencontre ».

Chalon aura néanmoins l'avantage du terrain...
« On connaît la difficulté de la tâche qui nous attend... J'espère avoir des guerriers samedi au Colisée ».

Que pensez-vous du parcours de Chalon ?
« Sincèrement, on a un parcours assez similaire avec Chalon depuis quelques temps. On gagne à la maison mais c'est plus difficile à l'extérieur. Chalon est une équipe qui joue plutôt large ».

Propos recueillis par Michaël Rigollet

mick a écrit:
« On connaît la difficulté de la tâche qui nous attend... J'espère avoir des guerriers samedi au Colisée ».

Je l'ai déjà entendu celle là

Que pensez-vous du parcours de Chalon ?
« Sincèrement, on a un parcours assez similaire avec Chalon depuis quelques temps. On gagne à la maison mais c'est plus difficile à l'extérieur. Chalon est une équipe qui joue plutôt large ».

Propos recueillis par Michaël Rigollet[/quote]

"chalon a une équipe qui joue plutôt large" et la SIG a des largesses,!!!

Sport24.com a écrit:[b]«Il faut un traitement de fond»

Frédéric Sarre a mis les choses au point avec ses joueurs cette semaine avant le déplacement à Chalon-sur-Saône, dernière rencontre des matches allers. Un match décisif la SIG en vue de la qualification pour la Semaine des As.

par Marcel Rott, le 23-01-2009

Notre correspondant à Strasbourg

Dans la course à la Semaine des As, Strasbourg défait lors de ses trois derniers déplacements est-il capable de gagner à Chalon-sur-Saône, adversaire direct pour cette compétition ?
Frédéric Sarre : Je préfère en fin de compte que cela se joue face à un adversaire direct et pas à distance. Les données sont claires et c'est plus intéressant que de dépendre d'un autre résultat. Cela n'enlève pas les ratés que nous avons faits jusqu'à présent.

Lesquels ?
Frédéric Sarre : Contre Rouen, Roanne et Hyères-Toulon. Nous avions trois occasions de montrer qu'on était bien. De temps en temps, il faut rappeler aux joueurs pourquoi ils sont là.

Vous parlez du recadrage de la semaine...
Frédéric Sarre : Oui parfois il faut amener un miroir pour que les joueurs se regardent en face. On ne peut plus être en courant alternatif pour la suite du championnat mais bien en courant continu.

Personnellement la Semaine des As est une compétition qui vous va bien puisque vous l'avez déjà gagnée…
Frédéric Sarre : J’adore cette compétition car il y a une vraie intensité dans les matches. Et puis c'est un vrai rendez-vous de basket avec huit équipes qui se retrouvent dans une même salle.

Quels seraient les conséquences d'une non-qualification pour la Semaine des As ?
Frédéric Sarre : L'objectif premier est d'accéder en play-offs. Maintenant, les As permettent une vraie coupure au milieu du championnat. Si on perd ce n'est pas grave l'important est de répéter la semaine d'entraînement que l'on vient de faire si on veut que cela paye. Ca ne sert à rien de procéder par piqûres il faut un traitement de fond.

http://www.sport24.com/basket-nba/pro-a/actualites/il-faut-un-traitement-de-fond-233022/

Yahoo Sport a écrit:CHALON-SUR-SAONE - STRASBOURG

Dans l'optique de la semaine des As, les deux équipes jouent un véritable 8e de finale puisque le gagnant sera le dernier qualifié. "C'est comme une finale de milieu de Championnat", assure d'ailleurs le Chalonnais et Strasbourgeois de coeur Jérôme Schmitt, remis de ses ennuis lombaires. "On mérite d'y être, et il nous reste un match pour le prouver". En revanche, l'arrière Jonathan Hoyaux est forfait à cause d'une entorse. Si Chalon a l'avantage du terrain, les Alsaciens, avec un profil similaire, se présentent au complet, mais également accompagnés de trois revers de rang à l'extérieur. "Sur le jeu rapide, il ne faut pas qu'ils puissent s'alimenter de tirs ouverts à trois points", livre en préambule l'entraîneur Frédéric Sarre qui a recadré sévèrement les siens cette semaine pour stigmatiser leur inconstance. "Il faut passer du courant alternatif au courant continu car ça ne sert à rien de faire des piqûres de rappel. Il faut un traitement de fond".

http://fr.sports.yahoo.com/23012009/70/pro-a-chalon-et-strasbourg-pour-aller-aux-as.html

sport365.fr a écrit:QUI PASSERA À L’AS ?

Côte à côte au classement (7eme), Chalon-sur-Saône et Strasbourg seront opposés samedi soir. Un match de championnat aux allures de Coupe puisque le vainqueur décrochera son ticket pour la Semaine des As (19 au 22 février au Havre).
Tous les matchs de championnat n’ont pas la même saveur. Et ce rendez-vous bourguignon aura des allures de rencontre de Coupe pour Chalon et Strasbourg qui n’ont qu’un seul objectif : gagner. Gagner afin de rester au contact des leaders du classement pour ces deux équipes qui sont respectivement 7eme et 8eme avec le même nombre de points. « Le championnat est serré. Une victoire et on s’accroche à la tête ; une défaite et on est obligé de regarder derrière », résume Greg Beugnot, le coach chalonnais. Mais gagner surtout pour obtenir le tout dernier ticket pour la Semaine des As. « Finalement, ce n’est pas plus mal de disputer cette qualification au cours d’un face-à-face, estime Jérôme Rosenstiehl, directeur sportif de Strasbourg. Au moins, les deux équipes ont toutes les cartes en mains. »

Samedi soir, dans le bouillonnant Colisée, l’objectif sera donc identique de chaque côté du terrain. Même si l’envie de participer à cette traditionnelle « semaine des cadors de la ProA » ne résonne pas forcément de la même façon pour Chalon et Strasbourg. D’un côté, la jeune équipe de Saône-et-Loire pourrait profiter de cette compétition pour grandir. « Nous avons fait le choix d’une équipe très jeune et une compétition comme celle là lui permettrait d’emmagasiner de l’expérience, avoue Greg Beugnot. Ce serait une bonne chose pour eux de participer à des matchs secs, de gérer la pression et la succession des rencontres. » Pour les Alsaciens, habitués de longue date à cette échéance, l’enjeu est ailleurs. « C’est un évènement reconnu dans le basket français et cela nous ferait plaisir d’y participer aux côtés des meilleures équipes françaises », affirme le directeur sportif.

Mais pour rejoindre les leaders, le SIG aura fort à faire. Car les Chalonnais trônent en maître dans leur Colisée, piégés une seule fois cette saison par Le Havre. « C’est bien sûr un avantage. Encore faut-il gérer correctement la pression de ce match particulier, nuance Greg Beugnot. Mais il est évident que notre équipe se sent bien à domicile. Elle a ses marques, son public et il est certain qu’elle est beaucoup plus confiante qu’à l’extérieur. » Un atout d’autant plus important pour l’Elan que les hommes de Fred Sarre voyagent mal en ce moment. Et qu’ils ont par ailleurs de sérieux problèmes de défense, détenteurs d’un bilan peu reluisant de 90 points de moyenne encaissés sur les trois dernières rencontres de championnat. « Si à l’extérieur, vous subissez l’adresse et l’impact défensif des autres, ce n’est pas possible d’espérer s’imposer, relève Jérôme Rosenstiehl. Fred Sarre a mis l’accent sur ce point cette semaine parce que samedi, la victoire passera par une bonne défense, surtout sur l’extérieur parce qu’à Chalon, ils ont des ‘‘ pistoleros ’’ assez remarquables. »

Mélanie PONTET

http://www.sport365.fr/basket-hand-volley/basket/resultats-classement-proa/article_291167_Qui-passera-a-l-As-.shtml

L'un des matches de l'année. Ce Chalon-Strasbourg n'est rien moins que ça. Le vainqueur de cette confrontation sera le dernier qualifié pour les AS, objectif avoué des deux formations en lice. Mettant aux prises deux équipes inconstantes et assez proches, cette rencontre aura un parfum de Coupe de France.






Comme d'habitude, l'Elan Chalon a bâti une équipe axée sur un fort potentiel à 3 pts.
A la mène, Chalon a misé sur un sleeper en la personne de Zack Wright, prodige de la 3e division allemande. Bien lui en a pris, car Wright est tout bonnement le meneur le plus complet de Pro A. A ses côtés, on trouve le jeune Jonathan Hoyaux, forfait ce samedi.
A l'arrière, Chalon s'appuie sur un formidable duo de pistoleros : le jeune US Darnell Harris, pigiste médical Dewayne Jefferson et Philippe Braud, dauphin de Derrick au classement du pourcentage à 3 pts.
A l'aile, le taulier, c'est Stéphane Risacher, qui démontre qu'il est loin d'être fini pour la Pro A.
Au poste 4, Chalon compte l'un des meilleurs US de Pro A en la personne de Brian Boddicker. Pour l'aider en défense et aux rebonds, Greg Beugnot peut faire confiance au vétéran Thierry Rupert, dont les qualités de contreur sont légendaires.
Enfin, le talon d'Achille de l'équipe, c'est ce poste 5 composé du vaillant Jérôme Schmitt et du bondissant Moussa Badiane.




Se déplacer chez le champion sortant n'a rien d'une sinécure. Et le match de la semaine dernière en atteste. Auréolés d'un succès gargantuesque face à Rouen (101-66), les Chalonnais ont été corrigés en Lorraine, face au SLUC. Dépassés dès le début du match (26-17 à la 10', 49-36 à la 20', 72-48 à la 30' puis 92-72 score final), malmenés par Ricardo Greer (10 pts, 11 rds, 10 pds en 28') et Cyril Julian (19 pts, 7 rbds en 19'), les Chalonnais ont failli aux rebonds (49-28 !) et en termes d'adresse (36.8 % aux tirs dont 38 % à 2 pts). Toutefois, l'Elan Chalon est une équipe aux deux visages : fébrile à l'extérieur, elle est diabolique à domicile.




Les deux équipes sont très proches au niveau statistique. En attaque, la SIG présente un léger avantage, mais Chalon est redoutable à 3 pts (1er de Pro A), en particulier à domicile où l'Elan shoote à 41 % ! Aux rebonds, les chiffres sont quasi identiques. Reste la défense où Chalon est légèrement supérieur, bien que la SIG descende son adversaire à des pourcentages inférieurs.




Le duel des deux meilleurs pistoleros de la Pro A ! Avec respectivement 47.7 % et 58.3 % à 3 pts, Braud et Obasohan trustent les deux premières places du classement des shooteurs à 3 pts. Quelques chiffres pour mesurer le niveau de ces deux joueurs : Obasohan n'est descendu sous les 50 % à 3 pts qu'une seule fois depuis neuf matches ! Quant à Philippe Braud, on l'a vu faire des cartons de folie face à Dijon (8/10), Le Havre (4/6), Roanne (8/10) ou Rouen (6/10).





Illustre inconnu en début de saison, puisque ce n'est qu'en 3e division allemande qu'il faisait des cartons, Zack Wright (1.83 m, 23 ans) a brillé en préparation et a largement confirmé le choix de Gregor Beugnot de lui faire confiance. Meneur ultra complet et athlétique, il pâtit d'un manque de shoot(ce que ses coéquipiers compensent largement) et de prises de risques excessives. Pour le reste, on n'est pas loin du meilleur meneur de Pro A, l'un des rares joueurs, avec Ricardo Greer, capable de faire un triple double. Ses stats : 9.5 pts à 43 % à 2 pts, 21 % à 3 pts, 57 % aux lancers, 4.2 fps, 5.7 rbds, 6.6 pds, 3.3 ints, 3.1 bps pour 15.4 d'évaluation en 32'
En difficultés face à Derrick Low, la paire strasbourgeoise aura à nouveau un client face à elle. Steeve sort d'une rencontre médiocre, il devrait pouvoir se rattraper. Quant à Gauthier, il a réalisé l'une de ses meilleures performances. D'ailleurs, il semble plutôt mieux depuis deux matches. Espérons que ça dure. Avantage Chalon.




Le duo chalonnais regroupe deux formidables shooteurs extérieurs, un peu monomaniaques d'ailleurs. Philippe Braud (1.93 m, 23 ans) a véritablement franchi un palier cette saison. Sans doute la blessure de Jefferson, appelé à être le go to guy de l'équipe, a-t-elle participé à cette éclosion. Mais il a su saisir sa chance, en défendant le fer et surtout en profitant de toutes les possibilités de shoot extérieur. Pour le reste, il participe peu aux rebonds, et provoque très peu de fautes (4 lancers tirés depuis le début de la saison). Un vrai candidat au titre de MIP, s'il y en avait un en Pro A. Sort d'un terrible 0/9 aux tirs et 0 pt face à Nancy ! Ses stats : 10.4 pts à 38 % à 2 pts, 47 % à 3 pts, 75 % aux lancers, 1.6 rbds, 1.1 pds, 0.6 ints, 0.9 bps pour 8.3 d'évaluation en 27'
Darnell Harris (1.85 m, 22 ans), tireur longue distance réputé (vainqueur du concours national à 3 pts lors du Final Four NCAA notamment), est un shooteur de série, doté qui plus est de belles qualités athlétiques. Un peu plus complet que Braud, il serait lui l'un des bons candidats au titre du meilleur 6e homme, s'il n'y avait Rashaun Freeman. Ses stats : 12.3 pts à 46 % à 2 pts, 42 % à 3 pts, 87 % aux lfs, 1.3 fps, 1.6 rbds, 1.8 pds, 0.8 ints, 1.6 bps pour 9.3 d'évaluation en 23'
Face aux tontons flingueurs de l'Elan, la SIG propose probablement la meilleure paire d'arrières en attaque. Avec 22.1 pts par match, Brion est le deuxième marqueur de Pro A ; quant à Derrick, avec 14.0 pts en 22', il est le 16e marqueur de Pro A et le 4e joueur aux points par minute, tout en étant le meilleur shooteur à 3 pts de la division. Ces deux joueurs portent la SIG offensivement, tout en s'investissant dans les autres secteurs, aux rebonds notamment. Bref, avantage SIG, mais il ne faudra pas se reposer en défense !



Stéphane Risacher (2.02 m, 36 ans) est le taulier de l'équipe. Après avoir bourlingué en Grèce et en Espagne, dans des équipes parmi les meilleures du Vieux Continent, Risacher est revenu en Pro A, apporter toute son expérience à une équipe jeune. Il démontre qu'il est bien loin d'être fini, même si son shoot extérieur est quelque peu déréglé. Pour le reste, il demeure l'un des meilleurs ailiers français du championnat. Ses stats : 11.6 pts à 60 % à 2 pts, 30 % à 3 pts, 70 % aux lancers, 2.9 fps, 4.4 rbds, 3.6 pds, 1.4 ints, 1.4 bps pour 14.5 d'évaluation en 35'.
En perte de confiance en attaque (2.3 pts à 30 % depuis la reprise de janvier !), John fait son boulot, mais on est en droit d'attendre davantage de lui. Se réveillera-t-il ce soir ? On l'espère. Avantage Chalon.




Brian Boddicker (2.02 m, 27 ans) est probablement l'une des meilleures recrues de l'intersaison en Pro A. Solide en Liga ACB, il est l'un des meilleurs US de la division, grâce notamment à la qualité de son shoot extérieur. Toutefois, il est loin d'être soft, en témoigne son impact aux rebonds (6e rebondeur de Pro A). D'une extrême régularité, il est l'assurance tous risques de Chalon. Bizarrement absent du All Star Game. Ses stats : 16.4 pts à 51 % à 2 pts, 39 % à 3 pts, 78 % aux lfs, 3.1 fps, 7.4 rbds, 2.4 pds, 1.1 ints, 2.6 bps pour 17.4 d'évaluation en 32'.
Arrivé tardivement, l'ancien Strasbourgeois Thierry Rupert (2.02 m, 31 ans) apporte son expérience, et ses qualités défensives. Moins sollicité offensivement que dans ses années parisiennes ou strasbourgeoises, il demeure un intimidateur redouté, et un joueur très rentable. Ses stats : 5.1 pts à 56 % à 2 pts, 77 % aux lfs, 3.5 rbds, 0.7 pds, 0.6 ctres, 0.9 bps pour 7.4 d'évaluation en 17'.
Le poste 4 strasbourgeois, inversement, est sur courant alternatif. Sacha ne confirme pas son statut en attaque. La SIG aura bien besoin de son shoot extérieur. De l'autre côté du terrain, sa défense sur Boddicker sera déterminante sur l'issue de la rencontre. Quant à Elson, il s'avère plutôt efficace quand il joue. Avantage Chalon.





Après avoir stagné à Gravelines, notamment sous les ordres de Fred Sarre, Jérôme Schmitt (2.05 m, 27 ans) est venu se relancer à Chalon, où ses bonnes mains et ses qualités de combattant sont appréciées. Néanmoins, force est de reconnaître qu'il n'a jamais franchi le palier qui le propulserait dans le gratin des pivots français. Un très bon role player. Ses stats : 7.9 pts à 56 % à 2 pts, 81 % aux lfs, 1.9 fps, 5.1 rbds, 1.1 pds, 0.5 ctres, 1.3 ints, 1.8 bps pour 11.4 d'évaluation en 21'.
Son complément est Moussa Badiane (2.08 m, 27 ans), le frère du "Pape", ancien top contreur NCAA, n'a jamais confirmé son statut en Pro A. Faible en attaque, naïf en attaque, il ne représente pas de véritable danger, et çet état de fait a tendance à empirer. Stats : 3.5 pts à 36%, 80 % aux lfs, 1.6 fps, 2.1 rbds, 0.5 ctres, 0.6 bps pour 3.8 d'évaluation en 10'.
Comme toujours, le poste 5 strasbourgeois, qui présente plutôt bien sur le papier, déçoit. David, plus que jamais sur la sellette, parvient à marquer des points, mais son manque d'impact aux rebonds et en défense désserve largement l'équipe strasbourgeoise. Rob connaît une période de moins bien (1.7 pts et 4.3 d'évaluation depuis la reprise), sans que son engagement puisse être remis en cause. Il faudra que la SIG domine le poste 5, et pourquoi pas ? le rebond. David et Rob sont prévenus. Avantage SIG.


Après avoir enchaîné trois matches où ils ont encaissé 275 pts, la SIG doit impérativement monté son niveau en défense si elle veut disposer de l'Elan Chalon, probablement l'une des meilleures équipes à domicile. C'est un véritable exploit qui est demandé aux Sigmen. Mais devant l'inconstance des Sigmen, capables de battre Nancy ou Gravelines, comme de perdre à Rouen ou à Toulon diminués, on ne sait quoi penser. C'est D day, comme disent les Américains.

Que le meilleur gagne !

(crédits photo : www.lnb.fr)

sport365.fr a écrit:« Finalement, ce n’est pas plus mal de disputer cette qualification au cours d’un face-à-face, estime Jérôme Rosenstiehl, directeur sportif de Strasbourg. Au moins, les deux équipes ont toutes les cartes en mains. »

Oh ben oui, c'est mieux que de s'être qualifié à Rouen, lui quand il sort de sa tannière, ce n'est pas pour dire que des conneries...

Pour demain on a le choix entre l'équipe qui se fait marcher dessus par potentiellement plus faible (sur le papier, Toulon, Roanne, Besançon) ou celle qui s'arrache (Gravelines, Nancy et à moindre mesure Orléans, Le Mans ou encore l'ASVEL ou elle n'a pas démérité.)
Le calibre de l'équipe adverse (Bien décrit par moi), (la plus grosse équipe au classement que l'on va jouer à l'extérieur pour l'instant néanmoins), plus la remontrance de la semaine peut nous amener à l'optimisme, puisque on ne sait que se surpasser face aux grosses formations. Sur les 2 derniers matchs à domicile nous avons gagné "dans le money-time" contre Gravelines et Dijon avec la manière et cela montre des progrés dans cette partie "Corones".

Demain, on saura si on sait se dépouiller à l'extérieur, il faudra compter sur une grosse défense et également une grosse adresse à 3pts car on vit et on meurt par ça, à défaut d'avoir du scoring dans la raquette.

PS : Selon Alexander, Simon joue une nouvelle fois son avenir sur le match de demain. Tottiner pour remonter le terrain, est-ce une forme de fainéantise ou de préservation des forces ?

DNA du 24 janvier 2009

Basket-ball / Chalon-sur-Saône - SIG, ce soir (20h)

Les As où à l'as

C'est un match à quitte ou double qui attend la SIG, ce soir (20h), à Chalon-sur-Saône. Le vainqueur de ce duel empochera, en effet, le dernier ticket pour la Semaine des As. Le perdant, lui, restera sur le carreau. Les Strasbourgeois savent ce qu'il leur reste à faire.
La donne est simple. Très simple même. Pour s'inviter à la table des meilleurs, à la Semaine des As donc, la SIG n'a d'autre choix que de sortir victorieuse de l'affrontement qui, ce soir à Chalon-sur-Saône, met aux prises les deux derniers prétendants au huitième ticket encore en jeu. La situation, on l'a dit, est très claire.
Amateur de poker à ses heures, et ancien de la maison bourguignonne, Sacha Giffa sait que les Strasbourgeois ne disposent plus d'aucun joker pour les avoir tous grillés dans un passé proche. « Ça m'aurait fait "kiffer" de gagner à Rouen, confie le « Shaker ». Mais ce nouveau faux pas nous contraint à ce match à enjeu. Au moins, pour qui aime la compétition, c'est beau ».
Fred Sarre, lui aussi, déplore ces « ratés » qui ont conduit son équipe à jouer l'un de ses objectifs de la saison sur une seule et unique rencontre. « Avec un chouia plus de performances, on pourrait déjà être qualifié », résume le coach. Mais cette échéance à quitte ou double a au moins le mérite de ne faire dépendre ladite qualification d'aucun autre facteur. « Là au moins, on sait qui est notre adversaire. Il n'y a pas de spéculations à faire. Le mec avec qui on se "fighte" est sur le même ring, pas sur celui d'à côté ».
Ce dernier virage ne sera pourtant pas le plus aisé à négocier. Alors que la SIG n'a plus gagné en déplacement depuis le 21 novembre au Havre et reste sur trois revers de rang loin de ses bases, l'Élan, de son côté, n'est pas loin de se montrer intraitable au Colisée - une seule défaite en sept matches - cette année.
« Connaissant leur mentalité, ils ne vont rien lâcher, reprend Sacha Giffa. L'an dernier, cela avait donné lieu à trois "overtime" (prolongations, ndlr). Ce sera une nouvelle fois un match à couteaux tirés. Mais on a bien travaillé pour se donner toutes les chances ». Le revers à Rouen (95-83) a en effet donné lieu à un petit recadrage de la part de Fred Sarre. « On ne peut pas continuer à être sur courant alternatif. Il faut qu'on passe sur courant continu ».

« C'est une belle compétition. Autant faire partie de la fête »

Pour pouvoir poser leurs jetons aux Docks Océane fin février, les Strasbourgeois devront d'abord trouver le moyen d'endiguer la furia chalonnaise à trois points. La formation de Greg Beugnot tourne à 38,7 % de réussite à 6,25 m, ce qui fait d'elle la plus dangereuse de la Ligue. « Il ne faudra pas les laisser alimenter des situations ouvertes sur leur jeu rapide », confirme le coach.
Si le championnat ne s'arrêtera pas ce soir et que les play-offs restent « prioritaires », Fred Sarre embellirait bien son premier semestre à la tête de la SIG par une nouvelle participation aux As. L'épreuve lui tient particulièrement à coeur. Vainqueur avec Pau en 2003, finaliste avec Bourg en 2006, le coach vibre à cette seule perspective. « Moi, j'adore ça ! C'est une vraie belle compétition, quatre jours de basket intense. Autant faire partie de la fête ». Cela vaut vraiment la peine de ne pas se prendre les pieds dans le tapis.

Régis Schneider


L'Alsace du 24 janvier 2009

Basket-ball La SIG abat sa dernière carte pour les As

Pour se rendre à la Semaine des As, les Strasbourgeois doivent s’imposer ce soir (20 h) sur le parquet de Chalon-sur-Saône pour le dernier match de la phase aller de Pro A. Une mission difficile, mais avec la SIG, tout est possible.

« Un match à quitte ou double », lance d’emblée Frédéric Sarre, le coach de la SIG. En effet, Chalon-sur-Saône et Strasbourg se disputent ce soir (20 h) le dernier ticket pour la Semaine des As qui réunit les huit meilleures équipes françaises à mi-saison. Dans cette confrontation directe, qui aura valeur de test sur la capacité des Alsaciens à gérer un véritable match couperet, la SIG n’a pas le choix. « Les données sont simples : on doit gagner ! L’équipe est très concentrée sur cet objectif et on va se rendre à Chalon-sur-Saône le couteau entre les dents », poursuit Gauthier Darrigand, le meneur de jeu.
Mais la tâche des Strasbourgeois s’annonce compliquée au Colisée. En difficulté loin de ses bases - 6 défaites en 7 déplacements - l’Élan Sportif Chalonnais est pratiquement imbattable sur son parquet. Seul Le Havre s’est imposé (77-94) en Bourgogne cette saison, là où le leader Orléans et Roanne, notamment, sont venus se casser les dents. « Le parcours de cette équipe me semble relativement similaire au nôtre : de bonne qualité à domicile et moins constant à l’extérieur. C’est une belle équipe qui pratique un jeu alerte avec une grande volonté de course », précise le coach alsacien.
Dans une ambiance de feu, les Chalonnais sortent souvent des performances de haut niveau. À l’image de l’intérieur US Brian Boddicker, 2,04 m, meilleur marqueur et rebondeur de son équipe avec 16,4 points et 7,4 rbds de moyenne, et de « l’ancien » Stéphane Risacher, 36 ans, qui apporte son expérience du haut niveau. Le jeune meneur de 23 ans, Zack Wright, est le deuxième passeur de Pro A (6,6 assists) et le meilleur à l’interception (3,29 par match).
« À nous de faire face en défense et d’être solides pour bien gérer les moments difficiles », souligne Gauthier Darrigand. La défense strasbourgeoise devra surtout se méfier de l’adresse chalonnaise à trois points – meilleure équipe du championnat avec 38,7 % de moyenne - et notamment de Philippe Braud, qui tourne à 47 % de réussite depuis le début de la saison. « Le danger va venir de partout car ils ont des intérieurs très solides, mais il sera important de ne pas les laisser prendre confiance à l’extérieur car ils peuvent faire très mal dans ce domaine-là », explique le technicien strasbourgeois.
Le meneur-arrière chalonnais Jonathan Hoyaux (entorse de la cheville) est forfait tandis que l’intérieur Jérôme Schmitt (douleurs aux lombaires), formé à la SIG, et absent mardi, devrait être de retour dans le groupe. Du côté strasbourgeois, Brion Rush, qui s’est fait une petite contusion musculaire au mollet contre Dijon, sera bien présent.
Pour espérer une victoire de la SIG, le deuxième meilleur marqueur de Pro A - avec 22 pts de moyenne - devra sortir un grand match, tout comme Derrick Obasohan, en grande forme actuellement, qui est désormais le shooteur le plus adroit du championnat à longue distance (58 %). En plus de la réussite offensive de ses leaders, la clé du succès passe par une bonne défense. « Par rapport à nos dernières prestations à l’extérieur, il faudra montrer un autre visage en défense en étant beaucoup plus solidaires et agressifs », ajoute le meneur de jeu alsacien.
Ce soir, les Strasbourgeois, dont l’objectif principal reste la qualification pour les play-offs, ont l’occasion de mettre un peu de beurre dans les épinards en gagnant le droit d’aller aux As. Pour la SIG, c’est le moment de passer un cap.

Chalon-sur-Saône : 5. Braud ; 7. Rupert ; 8. Wright ; 10. Risacher ; 11. Boddicker ; 12. Badiane ; 13. Schmitt ; 14. Naji Abdel Majid ; 15. Harris. Entraîneur : Grégor Beugnot.
SIG : 4. Rush ; 5. Darrigand ; 6. Mendy ; 7. Essart ; 9. Allen ; 10. Giffa ; 13. Obasohan ; 14. Simon ; 15. Lewin ; 17. Gentil ; 18. Soumahoro ; 19. Weber ; 20. Zonnet. Entraîneur : Frédéric Sarre.

Olivier Arnal

Le Journal de Saône et Loire du 24 janvier 2009

Le match
L'Elan et Strasbourg à quitte ou double

La situation a le mérite d'être claire. Quel que soit le résultat des autres rencontres, le vainqueur de ce match entre l'Elan et Strasbourg jouera la Semaine des As (19 au 22 février au Havre). C'est dire si l'enjeu sera de taille pour les deux équipes qui vont disputer ce soir (20 h) un véritable match couperet. A la vie, à la mort.
« On va jouer notre présence au Havre sur un match à élimination directe, confirme Gregor Beugnot. Aujourd'hui, la manière est secondaire et seul le résultat compte car c'est la seule chose que les gens retiendront, que l'on aille aux As ou pas ».
Après leur sortie de route (92-72) à Nancy voilà une semaine, les Chalonnais se sont remis dans le sens de la marche en allant quérir mardi à Brest (67-91) leur billet pour les 8es de finale de la Coupe de France. « Je ne veux surtout pas verser dans l'autosatisfaction, mais par rapport à Nancy, on a eu une réaction positive, reconnaît le coach chalonn is. Maintenant, j'attends qu'on confirme face à Strasbourg dans un match à enjeu où les deux équipes vont jouer sous pression, ce qui est nouveau pour nous ».
Dispensé du voyage en Bretagne en raison d'un problème lombaire, Jérôme Schmitt est rétabli et effectuera comme prévu sa rentrée face à son ancien club. Victime d'une sérieuse entorse à la cheville gauche mardi à Brest, Jonathan Hoyaux ne figure en revanche pas dans le groupe chalonnais où il pourait être remplacé par Nicolas Lang. Eloigné des terrains depuis la trêve en raison d'une pubalgie, l'international juniors a repris l'entraînement cette semaine et postule à nouveau à une place dans la rotation chalonnaise.
« Chaque fois que Strasbourg a gagné à l'extérieur, c'est en marquant pas mal de points, résume Gregor Beugnot. Si on veut les battre, il ne faudra surtout pas leur laisser l'occasion d'exprimer leur jeu ce qui passe par un investissement défensif sans faille de notre part ».
Si l'Elan a l'avantage du terrain, les Alsaciens se présentent au complet, mais également accompagnés de trois revers de rang (Roanne, Hyères-Toulon, Rouen) à l'extérieur. « Sur le jeu rapide, il ne faut pas que Chalon puissent s'alimenter de tirs ouverts à trois points », livre en préambule l'entraîneur Frédéric Sarre qui a recadré sévèrement les siens cette semaine pour stigmatiser leur inconstance. « Il faut passer du courant alternatif au courant continu car ça ne sert à rien de faire des piqûres de rappel. Il faut un traitement de fond ».

P.D. avec AFP

Pro A (15e journée) : Elan Chalon - Strasbourg (auJ. 20 h au colisée)

C'est sans état d'âme que Jérôme Schmitt retrouve le club de ses débuts et Frédéric Sarre, son ancien «mentor» à Bourg puis à Gravelines. « La seule chose qu'on doit avoir à l'esprit, explique-t-il, c'est de gagner ce match pour aller aux As ».

Le lendemain de votre défaite à Nancy (92-72), vous vous êtes longuement retrouvés entre vous pour faire le point entre joueurs. Qu'est-ce qu'il en est ressorti ?
« Le péché mignon de l'équipe, cette saison, c'est qu'on n'arrive pas à jouer à l'extérieur de la même manière qu'on le fait à domicile. C'est surtout de ça qu'on a parlé entre nous. On a essayé de comprendre pourquoi, et surtout de trouver des solutions. On s'est dit certaines choses et il faut croire que cela a porté ses fruits car, derrière, l'équipe a fait un match sérieux à Brest (victoire 67-91) en Coupe de France. Maintenant, on veut regarder devant nous et vers l'avenir. Mais pour cela il faut commencer par battre Strasbourg ».

De part et d'autre, cela va être un vrai match à quitte ou double, puisque le vainqueur ira aux As. Est-ce qu'on peut parler d'une forme de pression pour les deux équipes ?
« C'est surtout un match à enjeu puisqu'au bout il y a une qualification pour la Semaine des As. Pour nous, cela va être un peu comme une finale, une finale de la milieu de championnat qu'il faut gagner... De part et d'autre, c'est sûr, il va y avoir de la pression. Mais c'est une bonne pression et dans notre cas je parlerais plus d'excitation car c'est le genre de match que l'on a tous envie de jouer, surtout devant notre public ».

« Plus d'excitation que de pression »;

Votre premier objectif cette saison, c'était de participer aux As. Ce serait une grosse déception si vous n'y étiez pas ?
« Depuis le début de la saison, on pense qu'on a le potentiel pour être parmi les sept premiers et pour aller aux As. Sur ce qu'on a fait jusque-là, on mérite d'y aller. Maintenant, il nous reste un match pour prouver qu'on est bien à notre place. A nous de ne pas la gâcher … ».

Pour vous qui avez été formé à Strasbourg et qui avez cotoyé Frédéric Sarre à Bourg puis à Gravelines, cela va forcément être un match spécial. Dans quel état d'esprit l'abordez-vous ?
« Je n'ai pas d'état d'âme particulier par rapport à ça. C'est quelque chose auquel on pense avant coup, mais qu'on oublie complètement le jour du match et, a fortiori, une fois que le coup d'envoi est donné. Que ce soit Strasbourg ou une autre équipe, c'est avant tout un match à gagner pour aller aux As, et ma motivation elle est surtout là ».

Vous avez fait l'impasse sur le match à Brest pour ne pas compromettre votre participation à ce match face à la SIG. Comment évolue votre blessure ?
« J'aurais bien aimé jouer à Brest car je garde de très bons souvenirs de mon passage là-bas ; j'ai beaucoup appris au contact des Verove (Ndlr (Yves-Marie, le coach d'alors et Jimmy, son fils) tant sur le plan humain que sportif. Mais c'était plus sage de faire l'impasse sur ce match si je voulais être au maximum pour ce match face à Strasbourg. Je souffrais d'un problème aux lombaires. Mais maintenant ça va et je serai à 100% pour ce match ».

A l'image de votre équipe, Strasbourg ne réussit pas très bien à l'extérieur. Est-ce que cela confère un avantage psychologique à votre équipe ?
« Strasbourg est une équipe très athlétique avec un potentiel offensif où le danger peut venir de partout. Si on veut les battre, je pense que ce ne sera pas sur notre capacité à mettre 90 points contre eux, mais plutôt sur celle à les limiter à 70 points en défense. Cela va exiger beaucoup d'efforts de notre part et il faudra surtout qu'on soit très fort mentalement, comme on l'avait été devant Roanne.

Pour avoir longtemps joué sous les ordres de Frédéric Sarre, à Bourg puis à Gravelines, redoutez-vous un « coup » de sa part ?
« Fred (Sarre) est un bon technicien et un fin stratège. Il faut certainement s'attendre à ce qu'il tente quelque chose pour ce match. Pas mal de coaches ont travaillé des choses dans l'optique des As, qu'ils n'ont encore pas montrées jusque-là. On va peut-être en avoir un avant-goût sur ce match ».

Pierre Desbois

moi tu dis que Schmitt n'est qu'un très bon rôle player mais dans ce cas statistiquement on peut dire la même chose de Simon qui a de moins bonnes stats mais proche de Schmitt.

Et oui cela peut-être surprenant mais Jérôme Schmitt a de meilleurs que Lewin ou Simon et pas beaucoup de personnes l'aurait pariés en début de saison.

La paire Schmitt/Badiane va-t-elle exploser son record de rebonds ce soir?

Pour finir j'adore cette phrase de JR lol:

<< Si à l'extérieur, vous subissez l'adresse et l'impact défensif des autres, ce n'est pas possible d'espérer s'imposer>>.


Je vous laisse méditer là dessus.

John White a écrit:moi tu dis que Schmitt n'est qu'un très bon rôle player mais dans ce cas statistiquement on peut dire la même chose de Simon qui a de moins bonnes stats mais proche de Schmitt.

Et oui cela peut-être surprenant mais Jérôme Schmitt a de meilleurs que Lewin ou Simon et pas beaucoup de personnes l'aurait pariés en début de saison.

La paire Schmitt/Badiane va-t-elle exploser son record de rebonds ce soir?

Pour finir j'adore cette phrase de JR lol:

>.


Je vous laisse méditer là dessus.

Je suis d'accord avec toi sur les chiffres. Seulement, si Jérôme était un joueur majeur, il jouerait plus que 21', surtout avec la concurrence de Moussa Badiane. Sur le rendement de nos deux pivots, je maintiens qu'il s'agit du rendement de deux role players, l'un à vocation offensive (Simon), l'autre à vocation défensive (Lewin). Jérôme n'est qu'un joueur de complément aux côtés de Boddicker, le vrai go to guy du secteur intérieur. Simon ne produit pas les stats d'un franchise player, c'est bien là le noeud du problème.

18-21, avec un Rush toujours arroseur (1/7 aux tirs), mais complet. ON domine le rebond(11 à et on tire bien à 3 pts (5/11 et 4/5 pour nos hôtes).

18-26, avec un 0-8 pour démarrer le 2e quart.

On maintient l'écart (23-30), grâce à Derrick (9 pts à 4/6)

John prend sa chance aujourd'hui, avec 8 pts à 2/2 à 3 pts, 2 rbds et 3 pds.

Nouvelle grosse séquence (0-7) qui propulse les Sigmen à + 11 (28-39)

cette sig est vraiment surprenante pour le moment

35-44 à la mi-temps. Un quatuor OBasohan (9 pts), Lewin et Allen (8 pts) et Giffa (7 pts) portent une SIG dominatrice aux rebonds (17 à 10) et très propre en attaque (12 pds pour 6 bps, 7/16 à 3 pts).

35-44 à la mi-temps. Un quatuor OBasohan (9 pts), Lewin et Allen (8 pts) et Giffa (7 pts) portent une SIG dominatrice aux rebonds (17 à 10) et très propre en attaque (12 pds pour 6 bps, 7/16 à 3 pts).

35-44 à la mi-temps Allen et Giffa tout 2 dans le 5 font une bonne 1ère mi-temps, Lewin précieux en sortie de banc tout comme Obasohan 9pts en 6 minutes et enfin un Elson Mendy qui depuis quelques matches montre qu'il peut-être une bonne rotation comme rôle player.

Les défenses prennent le dessus sur les attaques dans ce 3e quart. Les Chalonnais reviennent à 43-47

Un petit 0-5 de bon aloi : 43-52

Mendy présent dans plusieurs secteurs et efficace.

Les Chalonnais reviennent à nouveau : 53-56