ProA 17ème journée MSB-Sig

Est ce qu'il y aura des supporters qui feront le déplacement pour encourager votre équipe samedi.

DNA du 03 février 2011

Basket-ball / Avant Le Mans - SIG, samedi (20 h)

Les déceptions sarthoises

C'est clairement l'une des grandes déceptions de la saison en Pro A. Taillé, a priori, pour jouer les tout premiers rôles, Le Mans manquera la Semaine des As et va devoir lutter pour accéder aux playoffs.

DÉCEPTION. - Poids lourd de Pro A (4,9 millions d'euros de budget), Le Mans est totalement passé à côté de son début de saison. Le MSB, vice-champion de France l'an passé, ne sera ainsi pas à la Semaine des As, une première depuis la création de la compétition en 2003.
L'équipe de JD Jackson, capable d'écraser l'ASVEL à domicile, de s'imposer sur le parquet de Hyères-Toulon ou Gravelines, mais de chuter chez la lanterne rouge, Vichy, manque cruellement de régularité.

Fragiles à Antarès

Si l'équilibre est encore fragile et si l'équipe manque d'un leader offensif comme pouvait l'être Dee Spencer la saison dernière, Le Mans s'est néanmoins replacé pour les playoffs. Les Sarthois pointent désormais à la 8e place (7 v, 9 d, soit le même bilan que la SIG).
DÉCEPTION (BIS). - Il devait être le fer de lance des ambitions sarthoises. S'il réalise une saison correcte (13,2 pts et 4 rbds en 31'), on est tout de même en droit d'attendre davantage d'Alex Acker, au regard de son CV. L'arrière US de 28 ans, passé par la NBA avec un certain succès (Detroit Pistons, Los Angeles Clippers), a connu quelques-uns des meilleurs clubs européens (Olympiakos, Barcelone, Milan).
Alors que son secteur intérieur manquait cruellement d'un joueur capable de s'écarter, Le Mans s'est séparé début décembre du décevant Ryvon Covile (4,4 pts et 3,4 rbds en neuf matches). Le pivot US a été remplacé par Michailis Kakiouzis, qui affiche lui aussi un CV long comme le bras (double champion d'Europe et vice-champion du monde avec la Grèce).
L'ancien intérieur de Sienne, Barcelone ou Efes Pilsen n'est plus, à 34 ans, aussi dominant que par le passé (7,6 pts et 4,3 rbds), mais Le Mans se porte mieux depuis l'arrivée du joueur grec (4 v et 3 d contre 3 v et 6 d avant de couper Covile).
ANTARÈS. - S'il voyage plutôt bien (quatre victoires à l'extérieur, dont celle au Rhenus, 80-57, le 23 octobre lors du match aller), Le Mans peine sérieusement dans son fief d'Antarès.
Les coéquipiers de Thierry Rupert ont déjà chuté à sept reprises à domicile depuis le début de saison (dont cinq revers en Pro A), soit plus en quelques semaines que de 2007 à 2009, où le MSB n'avait connu la défaite sur son parquet qu'à cinq reprises (en 30 matches).
Antoine Diot et consorts ont néanmoins remporté leurs deux dernières rencontres à domicile (face à Poitiers et Pau).
EUROCOUPE. - Éliminé au tour préliminaire de l'Euroligue en début de saison, le MSB a alors été reversé en Eurocoupe, se qualifiant pour le Top 16 de la compétition.

Les débuts de Bowman

Au terme des matches aller, les Manceaux ont déjà concédé deux défaites, face à Göttingen (75-71) et sur le parquet de Kiev mardi soir (67-61), pour une victoire à domicile face à l'Aris Salonique (85-70).
La qualification pour les quarts de finale reste d'actualité pour le MSB, à condition de s'imposer mercredi prochain à Antarès face aux Ukrainiens. Sachant que l'objectif prioritaire reste l'accession aux playoffs en Pro A.
JOKER. - Alain Koffi, touché aux quadriceps de la jambe droite, est sur le flanc depuis deux matches. L'absence du meilleur intérieur du MSB (11,9 pts et 7,6 rbds) est estimée à six semaines et le club sarthois a engagé, jusqu'au 13 mars, Brandon Bowman pour le remplacer.
Arrivé au Mans la semaine dernière, l'Américain de 26 ans (2,03 m), sorti de Georgetown en 2006, effectuera ses débuts face à la SIG. Il évoluait cette saison en Bulgarie (Sofia), après être passé par l'Italie (Novara, 2e division), l'Allemagne (Bonn) et la Turquie (Bursa).
TIVOLI. - Le Rhenus étant indisponible à partir de vendredi (en raison des championnats de France de taekwondo qui se dérouleront ce week-end), les Strasbourgeois s'entraîneront au Tivoli vendredi matin, avant de gagner Le Mans en fin de journée.
RETOUR. - Parti aux États-Unis le lendemain du succès strasbourgeois sur le parquet du Havre, il y a une dizaine de jours, Nick Lewis a eu la douleur de perdre sa mère. Le pivot de la SIG devait rentrer hier soir à Strasbourg et reprendre l'entraînement aujourd'hui.
INFIRMERIE. - Hormis Koffi, tout le monde est sur le pont côté manceau. Touché à la mâchoire avant la réception de l'ASVEL, Aymeric Jeanneau a passé un examen de contrôle rassurant mardi. Le capitaine de la SIG a repris l'entraînement normalement. Pervis Pasco et Abdou M'Baye (problèmes tendineux) étaient au repos lundi, tout comme Justin Hawkins (contusion) et Steeve Essart (syndrome viral) hier. Tous devraient tenir leur place dans la Sarthe.

Simon Giovannini

DNA du 04 février 2011

Basket-ball / Avant Le Mans - SIG, demain (20 h)

Les vérités de Pellin

Si les Manceaux ont totalement raté leur début de saison, ils ne le doivent qu'à eux-mêmes selon le meneur Marc-Antoine Pellin. Après avoir frayé avec le bas de tableau, le MSB a amorcé un fragile mais réel redressement.

« En terme de talent, on est dans le Top 3 en France. Maintenant, il faut arriver à le prouver sur le terrain. » Marc-Antoine Pellin n'est pas du genre à pratiquer la langue de bois.
Le meneur du Mans sait que son équipe est totalement passée à côté de son début de saison. « On n'aurait jamais dû perdre certaines rencontres. On peut presque parler de fautes professionnelles », regrette-t-il.

« Le fait d'être dos au mur nous a amené à nous bouger »

Avec un bilan de six victoires pour neuf défaites à la fin des matches aller, le MSB a dit adieu à la Semaine des As, une première depuis la création de la compétition en 2003.
« Certes, c'est une déception. Mais ce n'est pas le titre le plus important de la saison. Aujourd'hui, il faut se reprendre pour aller chercher le titre suprême (celui de champion de France, ndlr) », explique "Marco" Pellin, qui avait remporté les deux trophées en 2007 avec la Chorale de Roanne.
Après avoir un moment flirté avec la zone rouge, les Sarthois sont redevenus des prétendants légitimes aux playoffs. Au prix d'une sérieuse prise de conscience. « Le fait d'être dos au mur nous a amené à nous bouger », souffle le lutin sarthois (1,70 m), qui, à seulement 23 ans, dispute déjà sa septième saison en Pro A.
A écouter Marc-Antoine Pellin, on pourrait presque croire que les Manceaux se sont vus trop beaux. « Après nos bons matches de pré-saison et en regardant l'effectif sur le papier, on a cru qu'il suffisait de se présenter sur le terrain pour être meilleurs que nos adversaires. Ce n'est pas le cas. On avait oublié ce qui faisait notre force. »
Le constat du meneur international (8 sélections) est sans concession. « On avait du mal à se trouver collectivement. Personne n'a vraiment assumé son rôle, les leaders ont mis du temps à se manifester... » Mais la frustration a depuis laissé place à l'optimisme. « On joue bien mieux qu'en début de saison et je pense que l'on va être encore meilleurs. »
L'arrivée début décembre du vétéran Michailis Kakiouzis (34 ans, vainqueur de l'Euro 2005 avec la Grèce) a également permis de rééquilibrer l'ensemble. « C'est un joueur respecté, qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense. Quand quelque chose ne va pas, il met le doigt dessus. Cela nous fait tous avancer. »
En difficulté l'an passé à Roanne (il avait raté la fin de saison en raison d'une blessure au genou), le meneur a retrouvé des couleurs dans la Sarthe - 5,3 pts et 4 pds en 22'. Une production cependant loin de le satisfaire. « Je peux faire beaucoup mieux », assure le numéro 11 du MSB.

« J'ai du mal à m'adapter à ce rôle de remplaçant »

Inamovible titulaire lors des quatre dernières saisons avec la Chorale (il avait démarré 109 de ses 111 matches disputés en Pro A), "Marco" Pellin n'a intégré le cinq de départ qu'une seule fois depuis son arrivée dans la Sarthe.
« C'était très frustrant au début. J'ai du mal à m'adapter à ce nouveau rôle de remplaçant. J'essaie de m'y habituer et d'apporter à l'équipe. »
Face à la SIG, Marc-Antoine Pellin tentera de conduire les siens vers une troisième victoire consécutive à domicile. Battu à cinq reprises à Antarès, Le Mans est à la recherche d'un match référence sur son parquet. « Je ne sais pas comment expliquer ces défaites. Mais on joue plus libérés depuis plusieurs semaines. »
Les Strasbourgeois sont prévenus.

Simon Giovannini


20 Minutes du 04 février 2011

BASKET / AYMERIC JEANNEAU

« Je mangeais tout à la paille »

Victime d’une fracture de la mâchoire il y a dix jours, Aymeric Jeanneau, le meneur de la SIG, sera du déplacement au Mans, demain.

Aymeric, appréhendiez-vous votre retour sur les parquets ?
Un peu. A mon retour à l’entraînement, j’avais peur du contact, je ne me livrais pas à 100 %. Je prends toujours des petits coups, comme je suis à la hauteur des coudes des grands. Mais ça va de mieux en mieux.

Votre blessure a-t-elle modifié votre régime alimentaire ?
Je mangeais tout à la paille. Ma femme m’a fait des soupes. Je mixais un peu de viande. J’étais aux yaourts à boire, à la compote et des épaississants céréaliers pour les biberons de mon fils. Je faisais plusieurs repas, car je n’étais jamais rassasié.

Pas trop difficile de communiquer ?
Les quatre premiers jours, parler me faisait mal. Mais une fois que l’hématome a diminué, je pouvais articuler. C’était assez drôle de s’exprimer sans articuler.

RECUEILLI PAR F. H.

interview de fred sarre avant le match(au passage sympa cette initiative de développer la partie video du site avec ces interviews, les conf de presse d'après match):

http://sigbasket.fr/news.php?id_n=239

DNA du 05 février 2011

Basket-ball / Le Mans - SIG, ce soir (20 h)

Rester dans la course

Cette 17e journée de Pro A n'est bien sûr pas encore un tournant. Mais dans la lutte que livrent la SIG et... Le Mans pour accéder aux playoffs, le déplacement dans la Sarthe apparaît comme une étape importante. Gagner pour ne pas être (trop) distancés et doubler le MSB, tel est l'enjeu pour les Strasbourgeois.

Si elle veut en effet s'inviter en playoffs, la SIG (10e, 7 v, 9 d) a intérêt à ne pas trop lambiner en chemin. « Dans notre situation, cette course-poursuite pour se replacer au classement, chaque match est crucial », estime Frédéric Sarre. Une défaite sur le parquet du MSB (8e, avec le même bilan) fragiliserait la position des Strasbourgeois au classement, un succès leur permettrait de garder le contact avec le Top 8.

« Ne pas les laisser dérouler leur basket »

J.D. Jackson, l'entraîneur manceau, évoque « un match avec beaucoup d'enjeux. Strasbourg est un candidat potentiel aux playoffs et il s'agit de doubler la mise (confirmer la victoire mancelle au Rhenus en octobre, ndlr) pour être devant en cas d'égalité au soir de la 30e journée ».
« Cela risque de se jouer à peu de choses en fin de saison », confirme Fred Sarre, assurant que son équipe se rend dans la Sarthe « sans trop de pression. Elle aurait pu être encore moins présente si nous avions gagné contre Villeurbanne ». Le raisonnement se tient. Une défaite ce soir ne compromettrait pas les ambitions de fin de saison, un succès remettrait la SIG « dans les clous » au classement.
Il y a quelques semaines encore, le déplacement au Mans aurait pu paraître moins redoutable. Mais après s'être inclinés lors de leurs quatre premiers matches à domicile (cinq défaites au total à Antarès en Pro A), les coéquipiers d'Antoine Diot ont redressé la barre.
Le Mans reste ainsi sur trois succès d'affilée sur son parquet, toutes compétitions confondues. « Ils sont sur une dynamique positive », appuie Fred Sarre. Il suffit de jeter un coup d'œil rapide sur le roster manceau pour s'apercevoir que le talent est partout. « On connaît les joueurs et leurs qualités », souffle le Limougeaud.
Les réajustements dans l'effectif ont également eu des effets positifs. « Il manquait à cette équipe la capacité d'étirer la défense adverse. Michailis Kakiouzis (qui a remplacé le pivot américain Ryvon Covile) leur amène cela, tout comme Brandon Bowman va le faire (le pigiste médical d'Alain Koffi va effectuer ses débuts face à la SIG). »
Les Strasbourgeois devront afficher une intensité défensive suffisamment élevée pour enrayer la machine mancelle. « Il faudra annihiler leur jeu rapide, les empêcher d'obtenir des paniers faciles en contre-attaque et en transition. Nous en sommes capables. Si on les laisse dérouler leur basket, ils prennent vite confiance. »

« Le Mans a, comme nous, besoin d'une victoire »

En cas de succès ce soir, la SIG ferait coup double : Steeve Essart et ses coéquipiers effectueraient en effet un petit pas vers les playoffs, en même temps qu'ils dépasseraient au classement un concurrent direct.
« Il y a un certain nombre d'équipes qui cherchent à ne pas être distancées du wagon de tête. Le Mans a, comme nous, besoin d'une victoire », indique Frédéric Sarre. Le message est clair.

Simon Giovannini


Au complet

La SIG se présentera dans la Sarthe au complet. Le retour d'Aymeric Jeanneau à la mène permettra à Abdou M'Baye de se concentrer exclusivement sur son poste d'arrière. Nick Lewis, après être rentré aux États-Unis suite au décès de sa mère, sera du voyage. « Le problème est de savoir ce qui a du sens dans ce type d'épreuve, commente Fred Sarre. Nick sait faire la part des choses et le basket peut être un vecteur de réconfort. »


Trois questions à... Justin Hawkins

« Gagner des minutes »

Relégué sur le banc avec l'arrivée de Ricardo Greer, Justin Hawkins - quatre fois dans le cinq de départ en 16 matches - n'en reste pas moins un des remplaçants les plus prolifiques de Pro A. S'il ne se satisfait pas vraiment de ce rôle, l'ailier est ainsi le 4e marqueur strasbourgeois (8,8 pts en 17').

- Comment vivez-vous le fait d'être remplaçant ?
- C'est très dur, car je n'ai jamais été dans cette situation auparavant. C'est le jeu. J'ai beaucoup travaillé pour préparer la saison et je continue à le faire. Mais être remplaçant n'est pas ce que j'aime.

- Ce statut vous oblige à être performant dès votre entrée sur le parquet...
- C'est une situation difficile. J'essaie d'être concentré pour être productif dans un laps de temps réduit et de bien jouer lors des minutes que le coach m'accorde...
Je suis polyvalent, alors je fais en sorte de jouer dur quand je suis sur le parquet et de créer pour les autres. Il faut que j'apporte à l'équipe quand je suis sur le terrain, en marquant des points, mais aussi en prenant des rebonds.
Je sais que je ne suis pas Kobe Bryant (sourire), mais j'ai des choses à offrir. La suite ? J'espère gagner des minutes et aider l'équipe à remporter des matches.

- Justement, la SIG se porte mieux depuis plusieurs rencontres. Pensez-vous avoir les moyens d'accéder aux playoffs ?
- Nous devrons travailler pour cela, mais nous sommes capables de les accrocher. Je suis optimiste. Nous devons trouver le bon rythme, car l'équipe a besoin d'une série de victoires afin d'être en bonne position dans l'optique des playoffs.

Recueilli par S.G.


L'Alsace du 05 février 2011

SIG : important à plus d’un titre

Pour la 17 e journée de Pro A, les Strasbourgeois, de nouveau au complet, effectuent ce soir à 20 h un difficile et important déplacement sur le parquet du vice-champion de France manceau qui revient en forme après un début de saison raté.
Battue par l’ASVEL le week-end dernier au Rhénus (70-81, après une double prolongation), la SIG a grandement besoin d’une victoire à l’extérieur pour repartir du bon pied dans la course aux play-offs. Plus simple à dire qu’à faire, bien évidemment. S’il n’y a pas de déplacement facile cette saison dans une Pro A homogène et indécise, les coéquipiers de Ricardo Greer devront en effet se débarrasser ce soir (20 h) d’une formation mancelle, - revenue à la huitième place du classement ex-aequo avec Pau-Orthez et… la SIG -, de plus en plus difficile à manœuvrer.

« Même si Le Mans a connu une période délicate, cette équipe est de nouveau rééquilibrée et dans une dynamique assez forte. Avec Bowman en plus, ils sont devenus plus complets et l’effectif est de grande qualité. Ca ne va pas être facile puisqu’ils sont dans la même situation que nous. Ils ont vraiment besoin d’une victoire puisque nous sommes un certain nombre d’équipes à s’accrocher pour rester le plus près possible du wagon de tête », confirme Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

Désormais au grand complet (voir encadré), les Alsaciens ont un bon coup à jouer en cas de succès dans la Sarthe. « Il faudra annihiler le jeu rapide des Manceaux car ils aiment aller chercher des paniers faciles. Ensuite, la partie se jouera dans la dureté. Et nous devrons être capables de reproduire la même intensité défensive que face à Villeurbanne et de jouer sur un demi-terrain. L’objectif est de ne pas les laisser dérouler leur basket et de les contrarier sur nos choix de jeu. Il faut rentrer dans ce match sans pression. Une victoire nous permettrait de revenir dans les clous alors qu’en cas de défaite, ça sera plus dur », poursuit le technicien bas-rhinois. Pour s’imposer, ses hommes auront aussi besoin de retrouver de l’efficacité offensive en attaque, qui, selon les propos de Fred Sarre après la défaite contre Villeurbanne, « ne supporte pas beaucoup » la défense alsacienne.

« Il faut y croire »

Si une défaite ne ruinerait en rien les chances bas-rhinoises d’accéder aux play-offs, elle ne placerait pas la SIG dans les meilleures dispositions pour aller chercher son objectif numéro un de la saison. « Tous les matches sont importants et même si nous devons perdre, il faut faire en sorte de ne pas perdre de beaucoup. En fin de saison, tout peut rentrer en ligne de compte pour la qualification. Bien évidemment, le mieux est de gagner », sourit Fred Sarre qui se rappelle que la débâcle subie à Orléans (96-39) a coûté cher dans la course à la Semaine des As.

« Si nous parvenons à gagner au Mans, nous oublierons ce match perdu face à Villeurbanne, conclut Aymeric Jeanneau, le meneur de jeu strasbourgeois. C’est bien de retrouver tout le monde pour ce déplacement. Il faut y croire et faire un match solide. » Un succès sur le parquet manceau est à ce prix.


Jeanneau et Lewis de retour

Parti aux États-Unis pour les obsèques de sa maman, Nick Lewis est rentré mercredi en Alsace avant de retrouver le groupe strasbourgeois jeudi. L’intérieur US a été précédé par l’autre absent du dernier week-end, Aymeric Jeanneau, qui a fait son retour dans le groupe mardi après-midi après avoir fait le point sur l’évolution de sa fracture de l’articulation de la mâchoire contractée à l’entraînement la semaine précédant la rencontre face à l’ASVEL. « Ça va bien, affirmait hier le meneur de jeu alsacien. J’ai repris mardi avec beaucoup d’appréhension mais tout s’est bien passé. »

Olivier Arnal


Ouest France du vendredi 04 février 2011

Les Alsaciens taillés pour les playoffs

Pro A. Le Mans - Strasbourg (samedi, 20 h). Les Alsaciens après un couac retentissant à Orléans se sont bien repris.

Dans le livre des records

C'est une correction sans précédent (96-39) que le SIG a encaissé à l'issue d'une partie surréaliste générée par un deuxième quart-temps dantesque 37-0 (42-0 sur à cheval deux périodes) sur le parquet d'Orléans, début janvier. Un scénario improbable qui est entré d'ores et déjà dans le livre des records. Cependant, les Strasbourgeois ont vite rectifié le tir et chacun a dû convenir qu'il s'agissait plus accident que d'une pathologie très profonde. « Il y a certainement une partie qui a à voir avec le match, avec notre prestation individuelle et collective et celle de l'adversaire, indiquait à l'époque le coach, Frédéric Sarre, Orléans a été très bon et nous tellement mauvais que l'on a fait que souffrir et subir ». Finalement, la crise n'aura pas eu lieu puisqu'au bout du compte, la SIG a remporté trois de ses cinq rencontres de Pro A en 2011. Fin de l'épisode maudit. Il est vrai que le président Martial Beillon de profession est un spécialiste de... la gestion de crise.

Pas de semaine des Aspour trop fois rien

En raison d'un parcours mi-figue mi-raisin de l'aller, la SIG ne sera pas à la Semaine des As, son premier objectif de la saison. Une absence pour un centième. Avec un quotient de 0,95 contre 0,96 à l'Asvel, les hommes de Frédéric Sarre ont vu la SDA leur passer sous le nez. Ce n'est pas faute de temps de jeu. Ainsi, au Havre le 22 janvier, dernier match aller, les Alsaciens ses coéquipiers sont restés 45 minutes sur le parquet pour l'emporter 77-82.

Un bilan correct

Au-delà du couac orléanais, la SIG n'a pas démérité lors des matches aller après quelques modifications dans le roster. Prowell (contrôlé positif au cannabis) et Williams (qui s'est éclipsé à cinq jours du coup d'envoi de la saison) sont partis, Giffa et Lewis sont arrivés et fin novembre l'effectif connaissait enfin sa mouture définitive. Si les 96 points encaissés à Orléans ont entamé le bilan défensif (13e défense de Pro A avec 77 points encaissés), l'attaque constitue le souci alsacien (10e attaque de Pro A avec 72,9 points marqués). « Nous n'avons pas de certitudes à ce niveau », confiait récemment l'entraîneur de la SIG.

Au complet au Mans

Aymeric Jeanneau (fracture de l'articulation de la mâchoire) et Nick Lewis (deuil familial), forfaits la semaine dernière, seront de retour, samedi soir.

Alain MOIRE.

Le site catch and shoot annonce 60% pour le msb et 40% pour la sig en probabilité de victoires. J'ai du mal à être aussi optimiste qu'eux. Les équipes que l'on a battues à l'extérieur étaient toutes en période de crise (ASVEL, CSP et Le Havre), or je pense que Le Mans est beaucoup mieux depuis quelques temps. Rappelons nous aussi du -21 à la maison.
Pour moi c'est du 80%-20% mais j'aimerais beaucoup me tromper!!!

bb1 a écrit:Le site catch and shoot annonce 60% pour le msb et 40% pour la sig en probabilité de victoires. J'ai du mal à être aussi optimiste qu'eux. Les équipes que l'on a battues à l'extérieur étaient toutes en période de crise (ASVEL, CSP et Le Havre), or je pense que Le Mans est beaucoup mieux depuis quelques temps. Rappelons nous aussi du -21 à la maison.
Pour moi c'est du 80%-20% mais j'aimerais beaucoup me tromper!!!

Oui mais avec l'absence de Koffi il y a de quoi être davantage optimiste. A l'aller il avait complètement bouffé Ric qui jouait en 4 beaucoup à l'époque et qui ne pouvait pas faire grand chose face à un tel gabarit.
Si on joue dans les mêmes bases que contre l'ASVEL les 3 premiers quart temps et que Sarre ne foire pas trop les rotations exceptionellement et que le le trio arbitral ne s'y met pas cette fois ci, il y a quand même quelques chose à faire. (A vous de voir s'il y a trop de "si" dans ma phrase précédente).

1° quart: 16-14 pour Le Mans
M'Baye 7 points en 8 minutes à 75%, 0 faute 0 balle perdue, mais sur le banc
Sarre garde les bonnes habitudes des équipes décevantes... Pendant ce temps l'équipe prend un 9-2
Virez moi cette buse qui aurait déjà dut démissionner !

ric au four et au moulin dans ce 2ème quart

françois a écrit:ric au four et au moulin dans ce 2ème quart

27mn:john,tjs sur le banc n'a joué que ...7mn,blessé??

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:ric au four et au moulin dans ce 2ème quart

27mn:john,tjs sur le banc n'a joué que ...7mn,blessé??

en realité,c'est 4mn pour john!
il reste 10mn et -5! pas facile avec sur le banc ,abdou,ricardo,steve ,pervis et john!!

p'tit louis a écrit:

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:ric au four et au moulin dans ce 2ème quart

27mn:john,tjs sur le banc n'a joué que ...7mn,blessé??

en realité,c'est 4mn pour john!
il reste 10mn et -5! pas facile avec sur le banc ,abdou,ricardo,steve ,pervis et john!!

Bon,pas de miracle,les LF nous perdent ::3/8 contre 21/23!!!!!

défaite qui ne me surprend guère, j'ai eu le sentiment que c'était un peu ricardo contre le Mans. j'attends les réactions des manceaux à propos de john et son faible temps de jeu ainsi que du différentiel aux lancers.

p'tit louis a écrit:

françois a écrit:ric au four et au moulin dans ce 2ème quart

27mn:john,tjs sur le banc n'a joué que ...7mn,blessé??

John est blessé au genou, c'est pour cette raison qu'il n'a pas joué plus (Source John lui même)

DNA du 06 février 2011

Basket-ball / La SIG s'incline sur le parquet du Mans (73-66)

Maudite conclusion

La SIG, dans le sillage d'un Ricardo Greer au four et au moulin, est passée tout près de la victoire hier soir, sur le parquet du Mans. Mais quelques possessions mal exploitées dans les moments décisifs en ont décidé ainsi. Un problème déjà entr'aperçu face à Villeurbanne et que les Strasbourgeois doivent corriger au plus vite s'ils ne veulent pas perdre de vue leurs objectifs.

De notre envoyé spécial au Mans

« Il fallait absolument gagner pour poursuivre notre remontée au classement. » Ces mots, Ricardo Greer aurait très bien pu les prononcer après le match, en cas de victoire strasbourgeoise au Mans. Mais c'est bien Michailis Kakiouzis, l'intérieur grec du MSB, qui en a eu le privilège, après le succès, certes étriqué, de son équipe.

« Quelques petites bêtises qui nous font mal »

« On a eu les occasions de remporter cette rencontre, déplore l'ailier dominicain, irréprochable hier (20 pts et 10 rbds). Mais on commet quelques petites bêtises dans le dernier quart-temps qui nous font mal. »
Ricardo Greer ne veut pas s'en servir comme d'une excuse, mais il regrettait évidemment la blessure dans le 2e quart de John McCord (blessé au genou, le Britannique n'a joué que 4'). Pervis Pasco touché lui à la cheville, la SIG a souffert face aux big men manceaux (38 pts pour le trio Batista-Kakiouzis-Bowman).
Pour autant, les coéquipiers de Steeve Essart ont fait plus que rivaliser face au MSB. Ils ont même été tout près de mettre fin à la série victorieuse du Mans sur son parquet - quatre succès consécutifs avec la Coupe d'Europe. De quoi laisser quelques regrets à Frédéric Sarre : « Cela fait plusieurs matches où nous sommes près de l'emporter et où on n'y arrive pas au final. C'était le cas contre Villeurbanne, ça l'est encore ce soir (hier). »
La faute principalement à ces fameux "petits détails" qui font toute la différence. « On n'arrive pas à concrétiser les possessions décisives, commente l'entraîneur strasbourgeois. C'est ce qui fait la bascule. Et certains oublis nous coûtent très cher. »
Ces "petits détails", ce sont ces tirs ouverts ratés dans le dernier quart-temps. Ce sont également ces balles égarées en contre-attaque et qui auraient permis d'obtenir des paniers faciles. « Nous sommes en situation d'aller chercher le match », répète Fred Sarre, conscient que son équipe doit encore progresser dans la gestion.

« Chaque défaite nous éloigne des playoffs »

Dixième de Pro A ce matin, la SIG (7 v, 10 d) n'a pas hypothéqué ses chances de qualification pour les playoffs. « Mais chaque défaite nous en éloigne », ne peut que constater Fred Sarre. « Il faudra gagner les deux prochains matches à domicile face à Pau et Chalon (les 19 et 26 février, ndlr) si l'on veut continuer à penser aux playoffs », lance Ricardo Greer.
Les coéquipiers d'Abdou M'Baye devront faire en sorte que le scénario des deux dernières rencontres face à l'ASVEL et Le Mans ne se répète pas. « On raconte pas trop mal l'histoire pendant les matches. Mais on n'arrive pas à faire la conclusion », conclut Frédéric Sarre. Une lacune qu'il s'agira de très vite combler si les Strasbourgeois ne veulent pas rater le happy end en fin de saison.

Simon Giovannini


Repères

LE MANS 73 - SIG 66

Antarès. 3 850 spectateurs. - Arbitres : MM. Bardera, Karaquillo et Amrani. Quart-temps : 16-14, 23-19 (mi-temps : 39-33), 17-16 (56-49), 17-17 (73-66).
LE MANS : 23 paniers sur 54 tirs (43 %), dont 6 sur 23 à trois points (26 %), 21 LF sur 23 (91 %), 34 rebonds (Pellin 7) dont 8 offensifs, 15 passes décisives (Diot 4), 7 interceptions, 13 balles perdues, 18 fautes. Diot 9, Acker 11, Lombahé-Kahudi 7, Kakiouzis 15, Batista 12, puis Pellin 6, Dewar, Bowman 11, Rupert 2.
SIG : 28 paniers sur 62 tirs (45 %), dont 7 sur 18 à trois points (39 %), 3 LF sur 8 (38 %), 33 rebonds (Greer 10) dont 10 offensifs, 11 passes décisives (Essart 4), 9 interceptions, 14 balles perdues, 20 fautes. Essart 12, M'Baye 15, Greer 20, Giffa 4, Pasco 2, puis Jeanneau 3, Digbeu 2, Hawkins 2, McCord 2, Lewis 4.
Giffa ouvre le compteur strasbourgeois et M'Baye conclut à deux reprises (0-6, 3e). Lombahé-Kahudi, d'un dunk rageur, sonne la révolte mancelle. Diot griffe à trois points (5-6, 4e). Batista se joue de la vigilance de Pasco et le MSB passe devant (9-8, 6e). Un avantage de courte durée grâce à ce panier primé de M'Baye (9-11). Essart en remet une couche à 6,75 m (11-14, 8e). Bowman s'illustre et ses deux dunks consécutifs permettent au Mans de reprendre les devants.
Fin du 1er quart : 16-14.
McCord égalise (16-16, 11e), mais doit quitter le parquet, touché au genou. Pellin fait mouche à trois points (25-16, 14e). Greer étouffe le début d'incendie. La belle activité de l'ailier dominicain permet aux Alsaciens de revenir à hauteur (27-27, 17e). Un missile longue distance de M'Baye et les voilà même devant (29-30, 18e). Les dernières minutes sont cependant mieux gérées par le MSB et deux paniers primés de Lombahé-Kahudi et Kakiouzis offrent une légère avance aux Manceaux à la pause.
Mi-temps : 39-33.
M'Baye inscrit cinq points consécutifs et ramène les siens tout près (43-40, 23e). Si elle égare quelques lancers en route, la SIG reste néanmoins collée aux basques des Manceaux, grâce à un panier primé d'Essart (46-44, 25e), avant que Pasco n'obtienne l'égalisation (46-46, 26e). Pellin, d'une flèche à 6,75 m, creuse un écart conséquent (54-46). Jeanneau lui répond (54-49). Mais Diot, au buzzer, laisse les Strasbourgeois à sept longueurs.
Fin du 3e quart : 56-49.
Digbeu permet à la SIG de revenir à cinq points (58-53). Les Strasbourgeois ont alors les ballons pour recoller, mais vont mal les exploiter. Et le panier de Diot vient sérieusement compliquer leurs affaires (64-53, 36e). Le tir primé d'Essart entretient l'espoir (64-56). Le meneur strasbourgeois ramène son équipe à quatre petites longueurs, à 1'20 de la fin (66-62). Mais Acker sonne le glas des espérances alsaciennes en faisant mouche à trois points (69-62).
Fin du match : 73-66.

S.G.


L'Alsace du 06 février 2011

La SIG flanche sur la fin

La partie équilibrée a finalement souri aux Manceaux plus compacts mais les Alsaciens n’ont pas démérité (73-66).
Alors que les Alsaciens jouaient les yeux dans les yeux avec les Sarthois (11-14, 8 e) sous l’impulsion de Mbaye notamment, la machine strasbourgeoise s’est subitement déréglée. À cheval sur les deux premières périodes, la SIG encaissait un 14-2 (25-16, 14 e) et perdait au passage John Mc Cord, blessé au genou droit après un télescopage avec son coéquipier Pasco. La poisse !

En revanche, les Manceaux touchaient ainsi les dividendes de leur application (aucune balle perdue à la 10 e) et de leur cohérence des deux côtés du terrain avec un Brandon Bowman, « Jolly Jumper », alerte, réaliste, étonnamment à l’aise pour ses débuts à Antarès.

Ricardo Greer (11 points, 6 rebonds, 4 fautes provoquées, à la pause) ne s’en laissait pas conter et remettait la SIG dans le sens de la marche (27-27, 17 e). Plus que jamais le débat était équilibré, physique. Le Brésilien Joao Batista, très mobile, dominait dessous. Il faisait souffrir le martyre à Pasco puis à Lewis. Un joli point d’ancrage compensé chez les visiteurs par une belle homogénéité. Cependant avant le retour aux vestiaires, les Manceaux piquaient une petite pointe à trois points avec Charles Kahudi et Kakiouzis (39-33), coup sur coup. Rien de définitif d’autant que la reprise débouchait sur un nouveau mano a mano (46-46, 26 e). On était loin de la domination sarthoise de l’aller.

Quasiment frères jumeaux au classement, les deux clubs confirmaient les totaux après 16 journées et ne se quittaient pas d’une semelle. Le Mans allait-il connaître son coup de buis habituel du 3 e quart-temps ? La SIG n’était-elle pas en surrégime ? A priori, la seconde interrogation était la plus pertinente puisque les hommes de Frédéric Sarre connaissaient un nouveau passage à vide (54-46, 29 e).

Le Mans tenait la corde. Strasbourg contraint de faire l’extérieur lâchait les chevaux sans pouvoir revenir tout à fait dans la course (60-53, 35 e) faute d’adresse en périphérie (26 % de réussite dans le dernier quart). « De petites mistakes (sic, des erreurs) qui nous coûtent cher » reconnaissait Ricardo Greer. Pourtant, il y avait de la place mais les Manceaux occupaient déjà l’espace en faisant le forcing (64-53, 36 e) et concluaient logiquement. « Il faut absolument qu’on progresse sur la maîtrise, avançait Frédéric Sarre. Sur les possessions décisives, on n’a pas su concrétiser. » À 66-62, par exemple (39 e).

Après Poitiers et Pau, le triplé était dans la poche mancelle. À Strasbourg, on se dira encore une fois que le coup était jouable. « Nous avons l’absolu nécessité de gagner pour nous mettre à l’abri. À nous de travailler sur les détails dont nous aurons besoin à la reprise, après la semaine des As, face à Pau et Chalon. » Rendez-vous est pris !

Alain Moire

Faudrait quand même que la presse alsacienne soit un minimum objective, dans l'Equipe il y a marqué que Le Mans a maîtrisé le match de bout en bout et pas du tout qu'on est passé tout près. D'ailleurs on a pas mené 1 fois en 2° mi temps donc ça me parait plutôt cohérent ce qu'écrit l'Equipe
Sarre il commence à me fatiguer avec ses analyses que n'importe quel badaud peut faire "on manque de constance"; "il faut finir les matches"; "tout le monde doit apporter plus" sans jamais apporter de solution, ni dans ses discours et surtout pas sur le terrain. Ils avaient dit qu'ils était reconduit après avoir dit qu'il se remettait en question etc, on ne voit aucun changement, idem après la mise en garde post-déroute à Orléans.
M'Baye joue quand même un peu plus c'est déjà mieux, mais quand on a une pépite de 21 ans pour 2 ans il faudrait le faire jouer au moins 30 minutes pour qu'il progresse, surtout sans coupe d'Europe et quand Digbeu est transparent comme hier...
Après si John ne s'était pas blessé je pense que c'est un tout autre match, c'est l'un de nos plus réguliers cette saison. J'aurai bien aimé voir ça.

rocky a écrit:la SIG perdait au passage John Mc Cord, blessé au genou droit après un télescopage avec son coéquipier Pasco. La poisse !

Si nos mecs se blessent entre eux, où est ce qu'on va

pareil j'aurais clairement aimé voir ce que cela aurait donné avec mccord pour tenir kakiousis et pasco non-diminué (pas sur le soft baptista se serait régalé.) enfin on a fait la course derrière pendant tout le match, donc gagner aurait été un hold-up.

Moi aussi, j'aimerais voir davantage MBaye, mais le faire jouer 30 min à tous les matchs n'est pas forcément non plus une solution, car Digbeu peut apporter plus sur certains matchs, notamment en défense. Cela dit, je pense que le problème est surtout à l'intérieur...

Bon, avec tout ça, les playoffs s'éloignent un peu. Encore une saison bien raté, dirait-on...

Jeff a écrit:Faudrait quand même que la presse alsacienne soit un minimum objective, dans l'Equipe il y a marqué que Le Mans a maîtrisé le match de bout en bout et pas du tout qu'on est passé tout près. D'ailleurs on a pas mené 1 fois en 2° mi temps donc ça me parait plutôt cohérent ce qu'écrit l'Equipe
Sarre il commence à me fatiguer avec ses analyses que n'importe quel badaud peut faire "on manque de constance"; "il faut finir les matches"; "tout le monde doit apporter plus" sans jamais apporter de solution, ni dans ses discours et surtout pas sur le terrain. Ils avaient dit qu'ils était reconduit après avoir dit qu'il se remettait en question etc, on ne voit aucun changement, idem après la mise en garde post-déroute à Orléans.
M'Baye joue quand même un peu plus c'est déjà mieux, mais quand on a une pépite de 21 ans pour 2 ans il faudrait le faire jouer au moins 30 minutes pour qu'il progresse, surtout sans coupe d'Europe et quand Digbeu est transparent comme hier...
Après si John ne s'était pas blessé je pense que c'est un tout autre match, c'est l'un de nos plus réguliers cette saison. J'aurai bien aimé voir ça.

Assez d'accord avec Jeff, coach Sarre avait dit qu'il y aurait du changement mais l'on ne voit rien ou pas grand chose dans le jeu et les problèmes du début de saison reste toujours les mêmes (manque de constance, erreurs de benjamins, absence de jeu collectif) malgré aussi un effectif (très) expérimenté.

Abdou M'Baye joue plus cela fait du bien tant dans le scoring qu'en défense, sans parler de sa qualité de percution, malheureusement pour Hawkins c'est plutôt l'inverse au Havre ou l'on a eu droit à une prolongation il ne joue que 5 minutes, contre l'ASVEL malgré les absences de Jeanneau et Lewis sans oublier les 2 prolongations il ne joue que 12 minutes (dont 5 du à la 5ème fautes de Pasco) enfin hier malgré la blessure de McCord et un Pasco diminué c'est seulement 9 minutes soit 11 de moins que Digbeu dont les stats sont quasi-similaires pour une moins bonne évaluation au final.

D'après les supporters du Mans leur équipe a mal joué elle aurait pu gagner de 20 points si elle avait eu plus de réussite, malgré cela ils ont bien géré et le faible écart finale n'est du qu'aux exploits individuels de Ricardo, M'Baye et Essart.

bonsoir

il faut être réaliste. on n'a pas une équipe pour faire quoi que ce soit.

on n'est pas au AS. malchance du calandrier selon le staff et les dna. il manquerait 10 points marqués pour y être. cela doit être les LF.
il faut arrêter de se cacher!!!!!!!!
Sarre : quel bilan à la SIG? RIEN à part de jolies phrases dans les journaux.
JR: il serait encore en vie!!!!! d'après les dernières rumeurs
Le directoire: à voir les présidents des commissions : chez GRUSS ON FAIT BEAUCOUP MIEUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(Gruss c'est le Cirque Gruss) respect.
pour finir on va directement prévoir une fin de saison superbe!!!!!
mais uniquement pour le maintien.
après MRS Ries et Co devront nous dires quand ils désirent enfin vendre leur actif ou passif de la SIG.

Le basket francais a 30 ans de retard. sur Sport +, on diffuse même des matchs de Rugby de 2eme division.
mais bon on est quand même supporter de la SIG même en Pro B. on pourra enfin faire jouer des espoirs du club
(on est club formateur elite je crois)

DNA du 07 février 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG au Mans (73-66)

A quelques détails près

Une nouvelle fois en situation de s'imposer, la SIG a pourtant laissé échapper la victoire samedi sur le parquet du Mans. Encore fragiles dans les moments-clés, les Strasbourgeois doivent impérativement gommer ces petites scories qui leur ont déjà coûté plusieurs succès depuis le début de la saison.

Au premier abord, cela peut paraître paradoxal. Alors qu'elle regorge de joueurs expérimentés, la SIG s'est souvent inclinée pour ne pas avoir su négocier ces instants charnières où les victoires se décident. Cela avait été le cas par exemple contre Gravelines et Nancy il y a quelques semaines. Pareil scénario s'est répété lors des deux dernières rencontres face à Villeurbanne et au Mans.

« L'âge ne veut pas forcément dire la maîtrise »

« L'âge ne veut pas forcément dire la maîtrise, nuance Frédéric Sarre. Ce n'est pas une science exacte, même si on pouvait penser en début de saison, au regard du recrutement effectué, avoir une équipe plutôt mature. »
Le bilan de la SIG - sept victoires, dix défaites - pourrait ainsi être inverse, si les coéquipiers d'Aymeric Jeanneau avaient su mieux gérer certaines situations décisives. « Avec nous, c'est "si près, si loin". Nous sommes presque toujours en situation de gagner, constate Fred Sarre. Mais le plus souvent, nous n'avons pas remporté ces rencontres. »
« Ce problème est dommageable car récurrent », poursuit l'entraîneur strasbourgeois. Reste alors à en identifier les causes. Est-ce lié à un manque de confiance, une concentration insuffisante, un déficit technique ? Tous ces éléments peuvent tour à tour être avancés. « Quand on regarde les actions au cas par cas, on voit qu'elles ne s'expliquent pas par les mêmes raisons. On ne peut pas jouer sur un curseur unique. »
Une chose est certaine, la SIG a besoin d'amener de la sérénité dans son jeu, pour s'éviter de courir après le score, « même si l'équipe a la capacité de ne pas lâcher et de réagir pour revenir dans la partie ».
Car si elle est régulièrement en mesure de chatouiller les meilleurs, la SIG ne possède aujourd'hui pas de marge au moment d'entamer le money time. Les Strasbourgeois accumulent, tout au long des 40 minutes, ces petites erreurs qui les obligent à « jouer des actions à haute pression pour être en situation de l'emporter ».
Une action, certes isolée, illustre les lacunes décrites par le technicien alsacien. Fin du 3e quart-temps, il reste 16" à jouer et la SIG est menée de cinq points. Les Strasbourgeois ont la balle et donc la possibilité de revenir tout près. Mais ils prennent un tir - manqué - trop rapidement, permettant à Antoine Diot, au buzzer, de les repousser à sept longueurs. « C'est une situation où l'on ne doit pas donner de tir à l'adversaire », souligne Fred Sarre.
Tous ces détails sont venus réduire à néant les efforts consentis face au Mans. Plus adroits, tout aussi efficaces au rebond, les Alsaciens ont joué les yeux dans les yeux avec le MSB, dont le début de saison raté n'est désormais plus qu'un lointain souvenir.
« La grosse différence se fait sur l'agressivité pour aller chercher les lancers francs », note le Limougeaud. C'est la seule ligne statistique où l'écart est abyssal : 23 lancers tentés (21 réussis) par le MSB contre 8 côté strasbourgeois (3 réussites).

« Ces petits détails sont monstrueusement importants pour le résultat »

Pour accéder aux playoffs, la SIG a besoin de victoires. Et pour gagner, elle doit parvenir à minimiser ses erreurs selon Frédéric Sarre : « Cela nécessite, de la part de tous, de prendre en compte ces petits détails et d'intégrer le fait qu'ils sont monstrueusement importants pour le résultat. Sinon, on continuera sur le registre actuel. »
Si leur expérience n'est pas une garantie à toute épreuve, les Strasbourgeois en ont suffisamment pour accéder à la requête de leur entraîneur.

Simon Giovannini



L'Alsace du 07 février 2011

SIG : encore des regrets

En s’inclinant pour la deuxième fois d’affilée en Pro A, cette fois-ci sur le parquet du Mans, les Strasbourgeois ont manqué une nouvelle occasion de se positionner dans la partie haute du classement.
« Si près, si loin. » La formule souvent employée par Frédéric Sarre, le coach de la SIG, prend encore tout son sens après la défaite (73-66) de son équipe, samedi soir, au Mans lors de la 17 e journée de Pro A. « Même s’il n’était pas facile, avec un peu plus de consistance dans les détails, ce match était prenable. Les garçons se sont engagés, ils étaient volontaires, il n’y a pas eu de soucis là-dessus. Mais comme on ne possède pas de marge dans la domination générale d’une rencontre, chaque petit manque, chaque petit oubli nous coûte cher », résume l’entraîneur strasbourgeois suite à cette 10 e défaite de la saison en championnat.

Dixième de Pro A, la SIG ne compte pourtant qu’une victoire de retard sur la 7 e place occupée désormais par son bourreau du week-end. Autant dire que ce revers concédé dans l’ouest de la France n’écarte pas les Alsaciens de la course aux play-offs. Mais, déjà battus la semaine précédente par Villeurbanne au Rhénus (défaite 70-81 après une double prolongation), les coéquipiers de Ricardo Greer, très bon samedi soir avec 20 points et 10 rebonds, peuvent légitiment, et comme face aux Rhodaniens, nourrir quelques regrets devant ces occasions manquées. « Ce qui me chagrine le plus est que nous n’avons pas la capacité de conclure les efforts que nous faisons. On a amélioré un certain nombre de points dans notre jeu mais il en reste encore à travailler. C’est même frustrant de ne pas aller chercher des victoires qui pourraient nous permettre d’être dans une meilleure situation par rapport à nos objectifs », explique ensuite le coach bas-rhinois.

« Le cumul des petits détails »

Rapidement privée de l’expérimenté John Mc Cord, violemment touché au genou suite à un choc en première période (Ndlr : l’intérieur passera des examens en ce début de semaine pour évoluer la gravité de sa blessure), la SIG n’est une nouvelle fois pas allée au bout de ses bonnes intentions dans la salle du vice-champion de France en titre. « On ne commet pas des erreurs monstrueuses mais encore une fois, le cumul des petits détails font que… C’est dommage parce que tout ce qui est pris n’est plus à prendre », souligne un Fred Sarre, également très remonté contre le trio d’arbitres, après avoir revu le match à la vidéo dans le train du retour. « Un arbitrage tendancieux et scandaleux », peste l’entraîneur alsacien dont l’équipe a notamment tiré seulement 8 lancers francs contre 23 pour son adversaire sarthois.

Dans quinze jours (voir encadré), les basketteurs strasbourgeois retrouveront la compétition nationale avec, au programme, deux importantes rencontres de suite au Rhénus face à Pau-Orthez (le 19 février) et Chalon-sur-Saône (le 26). L’objectif : rester dans le coup pour les play-offs.

Olivier Arnal


Quinze jours sans match

La traditionnelle Semaine des As, qui aura lieu à partir de jeudi à Pau, occupera le devant de la scène le week-end prochain et les basketteurs strasbourgeois, non qualifiés pour l’événement, bénéficient alors de presque quinze jours de travail avant de retrouver le parquet du Rhénus contre Pau-Orthez le 19 février. « On va naturellement continuer à s’entraîner en début de semaine avant de faire un petit break. Ensuite, on reprendra normalement la semaine prochaine pour préparer la venue de Pau », souligne Fred Sarre.

robert a écrit:bonsoir

il faut être réaliste. on n'a pas une équipe pour faire quoi que ce soit.

on n'est pas au AS. malchance du calandrier selon le staff et les dna. il manquerait 10 points marqués pour y être. cela doit être les LF.
il faut arrêter de se cacher!!!!!!!!
Sarre : quel bilan à la SIG? RIEN à part de jolies phrases dans les journaux.
JR: il serait encore en vie!!!!! d'après les dernières rumeurs
Le directoire: à voir les présidents des commissions : chez GRUSS ON FAIT BEAUCOUP MIEUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(Gruss c'est le Cirque Gruss) respect.
pour finir on va directement prévoir une fin de saison superbe!!!!!
mais uniquement pour le maintien.
après MRS Ries et Co devront nous dires quand ils désirent enfin vendre leur actif ou passif de la SIG.

Le basket francais a 30 ans de retard. sur Sport +, on diffuse même des matchs de Rugby de 2eme division.
mais bon on est quand même supporter de la SIG même en Pro B. on pourra enfin faire jouer des espoirs du club
(on est club formateur elite je crois)

très bien, c'est une critique, acerbe certes mais une critique, mais alors que proposez-vous? je dis pas sans aucune ironie, ou méchanceté, tout le monde sur ce forum souhaiterait que notre club retrouve les sommets, mais ça ne se déclare pas en un coup de baguette magique il me semble, donc avancez vos propositions pour qu'on en discute un forum est fait pour ça

ben deja arrete de rever en pensant que reprendre des joueurs champion de france il y a 5 ans deja soit une bonne initiative secondo arrete de senflammer pour ces hommes de paille en place a la tete du club

françois a écrit:

robert a écrit:bonsoir

il faut être réaliste. on n'a pas une équipe pour faire quoi que ce soit.

on n'est pas au AS. malchance du calandrier selon le staff et les dna. il manquerait 10 points marqués pour y être. cela doit être les LF.
il faut arrêter de se cacher!!!!!!!!
Sarre : quel bilan à la SIG? RIEN à part de jolies phrases dans les journaux.
JR: il serait encore en vie!!!!! d'après les dernières rumeurs
Le directoire: à voir les présidents des commissions : chez GRUSS ON FAIT BEAUCOUP MIEUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(Gruss c'est le Cirque Gruss) respect.
pour finir on va directement prévoir une fin de saison superbe!!!!!
mais uniquement pour le maintien.
après MRS Ries et Co devront nous dires quand ils désirent enfin vendre leur actif ou passif de la SIG.

Le basket francais a 30 ans de retard. sur Sport +, on diffuse même des matchs de Rugby de 2eme division.
mais bon on est quand même supporter de la SIG même en Pro B. on pourra enfin faire jouer des espoirs du club
(on est club formateur elite je crois)

très bien, c'est une critique, acerbe certes mais une critique, mais alors que proposez-vous? je dis pas sans aucune ironie, ou méchanceté, tout le monde sur ce forum souhaiterait que notre club retrouve les sommets, mais ça ne se déclare pas en un coup de baguette magique il me semble, donc avancez vos propositions pour qu'on en discute un forum est fait pour ça

A court terme:
-Faire jouer davantage M'Baye
-Essayer un autre coach, soit un peu connu (même un assistant) qui laisse les clés aux joueurs, soit quelqu'un qui saura tirer qqch de ce groupe.
Les raisons de l'éviction de Sarre, seraient d'une part des résultats décevants depuis 3 saisons au club, mais surtout le fait qu'il n'y a jamais eu la remise en question pourtant demandée au moment de sa reconduction, puis après la déroute d'Orléans. La personne idéale pour moi étant Girard qui a eu 4 joueurs de l'équipe sous ses ordres au moins deux saisons à Strasbourg, dont une saison les 4 en même temps. C'est le mentor de Jeanneau, lui qui a découvert Ricardo et qui a ramené McCord tout proche de la retraite en 2004 à Strasbourg.

A long terme:
-Resigner Pasco et McCord pour faire une bonne ossature et assurer de la continuité. McCord devant tout de même davantage se trouver dans un rôle de 6° homme par la suite. Il suffira de se concentrer sur un 5 offensif, pouvant également jouer aux côtés de Pervis (Williams avait il est vrai le rôle sur mesure pour ça) un JFL efficace sur les ailes et un meneur remplaçant ou un combo (à voir)pour le recrutement

Sinon d'autres secteurs sont à améliorer depuis des années, le pôle espoir, la cellule de scouting, mais cela prend plus de temps