Pro A : 29ème journée : SIG - Le Havre

Avec la confirmation de l'absence de Ricardo jusqu'à la fin de la saion

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2011/20110502_121427_ricardo-greer-blesse.html

Encore une finale de coupe du monde ! Et si je ne crois pas que Vichy remporte ses deux derniers matchs, je ne serais pas plus surpris que cela qu'ils gagnent le dernier, à domicile, contre Chalon ! Donc il faut gagner. Ce ne sera peut-être pas suffisant, d'ailleurs, mais c'est un premier pas indispensable.

Vincent a écrit:Avec la confirmation de l'absence de Ricardo jusqu'à la fin de la saion

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2011/20110502_121427_ricardo-greer-blesse.html

Encore une finale de coupe du monde ! Et si je ne crois pas que Vichy remporte ses deux derniers matchs, je ne serais pas plus surpris que cela qu'ils gagnent le dernier, à domicile, contre Chalon ! Donc il faut gagner. Ce ne sera peut-être pas suffisant, d'ailleurs, mais c'est un premier pas indispensable.

Si l'on gagne contre Le Havre et qu'en même temps Vichy perd à Nancy l'on est maintenu quoi qu'il arrive lors de la dernière journée vu que l'on a le panier-average sur Vichy.

Sinon Pau est quand à lui au plus mal avec 6 défaites de suite avec Gipson et Bryant à côté de la plaque ou déjà en vacances, à Paris qui joue aussi sa peau ce sera dur d'autant que ce sera sans Bennett, ni Maravic.

John White a écrit:
Si l'on gagne contre Le Havre et qu'en même temps Vichy perd à Nancy l'on est maintenu quoi qu'il arrive lors de la dernière journée vu que l'on a le panier-average sur Vichy.

Oui, et j'ai même calculé que dans tous les cas d'égalité à trois avec Vichy, on s'en sort (mais ce n'est pas forcément Vichy qui descend).

Mais si Vichy gagne ses deux matchs, l'éventuelle victoire contre le Havre pourrait bien ne pas suffire.
Et si on perd, on en est réduit à mettre des cierges et à encourager nos vieux rivaux nancéiens.

DNA du 03 mai 2011

Pro A / La SIG reçoit Le Havre, ce soir (20h)

En grand danger

L’heure est – très – grave et la situation franchement préoccupante. Menacée de relégation après cinq défaites consécutives, la SIG joue un match lourd de conséquences, ce soir, face au Havre. S’il ne se ressaisit pas, le club strasbourgeois court tout droit à la catastrophe.

Il faut imaginer le bus de Speed lancé à toute berzingue sur cette Highway to hell qui a fait la gloire d’AC/DC pour, sans doute, se faire une idée exacte de ce qu’est la fin de saison strasbourgeoise.
L’électrochoc escompté par les dirigeants lorsqu’ils ont remercié Frédéric Sarre n’a pas eu l’effet immédiat escompté. Le revers concédé samedi à Vichy (62-53) a porté à cinq le nombre de défaites alsaciennes depuis le 26 mars. Et à ce rythme-là, la SIG fonce tout droit dans le mur. Le crash n’a d’ailleurs jamais semblé aussi imminent.

« Ce que je souhaite, c’est que les joueurs aient envie de jouer cette rencontre, pas peur de la jouer »

Alors certes, les plus optimistes n’auront pas manqué de relever qu’Aymeric Jeanneau et ses coéquipiers ont eu le bon goût de sauver le panier-average en Auvergne au prix d’un sursaut dans le money-time. Le constat fait surtout office de cache-misère. La SIG, aujourd’hui, ne sait plus ce que gagner veut dire et une catastrophe majeure se profile, sauf inversion radicale de la tendance.
Ce soir, face au Havre, le club alsacien joue gros, très gros même. Personne ne l’ignore. Promu entraîneur en chef après l’éviction du titulaire de la chaire, Olivier Weissler, et c’est aussi son rôle, s’efforce d’enlever la pression inhérente à ce rendez-vous, de la relativiser tout du moins.
« Ce que je souhaite, c’est que les joueurs aient envie de jouer cette rencontre, pas peur de la jouer, glisse celui qui avait déjà assuré l’intérim en avril 2008 après le limogeage d’Éric Girard. Il ne faut pas que l’on soit dans le doute. Il faudra que cette pression nous transcende pour qu’on puisse la transférer sur l’adversaire avec le plus de clairvoyance possible ».
Dans le même ordre d’idées, l’ancien adjoint de Fred Sarre rappelle que « quoi qu’il arrive, cela reste un match » et que, de surcroît, « il y en aura un autre derrière ». Certes. Sauf qu’en l’état actuel des choses, la SIG n’est pas en mesure de signer un exploit à Roanne dans une semaine et qu’il vaudrait mieux, par conséquent, qu’elle se mette à l’abri avant cela.
Avant cela, c’est donc, ce soir, au Rhenus face à une équipe normande « qui disputera également un match de maintien ». Emmené par un Bernard King que l’on imagine, sans peine, désireux de briller sur un parquet qu’il a furtivement foulé il y a un peu plus de trois ans, Saint-Thomas ne sera sûrement pas disposé à jouer les faire-valoir. « Le Havre n’a jamais rien lâché dans les matches cruciaux qu’il a joués », souligne le dépanneur en chef.
Privé de Ricardo Greer (lire ci-contre), Olivier Weissler attend de son groupe qu’il reste cadré. « Il va falloir contrôler tout ce qu’on fait pour que chacun puisse jouer ce que le basket lui donne. Je ne veux pas qu’il y ait des joueurs qui essaient de montrer autre chose que ce qu’ils savent faire de mieux. »
Les joueurs, précisément, ont été placés devant leurs responsabilités par le président et ce pas plus tard que mardi dernier lorsqu’il a été décidé de faire le grand ménage de printemps. Parce que la SIG ne bénéficiera pas comme en 2003 de l’indulgence de la Ligue et d’un élargissement de l’élite à 18 clubs, les Strasbourgeois n’ont plus que deux matches pour se remuer très sérieusement l’arrière-train et éviter le pire.
Car une descente en Pro B aurait aussi des effets dramatiques sur le centre de formation et sur les salariés, « J’ai confiance dans les hommes, dit Olivier Weissler. Il y a toujours des possibilités de réaction, toujours des situations où un groupe se fédère. Maintenant, il n’a plus le temps d’attendre ».
Une victoire face au STB permettrait à la SIG d’effectuer un grand pas vers le maintien. Mais il ne lui garantirait rien non plus. Deux victoires pourraient de même ne pas suffire puisqu’un mini-championnat à plusieurs pourrait lui être fatal. « Le seul cas de figure où on est certain d’être en Pro A la saison prochaine, c’est si on perd nos deux matches et que Vichy perd les siens », relève Olivier Weissler.

La SIG n’en est décidément plus à un paradoxe près cette saison

La SIG n’en est décidément plus à un paradoxe près cette saison. Elle pourrait donc se contenter de perdre, chose qu’elle sait plutôt bien faire au demeurant, pour repartir au plus haut niveau. Le jeu, évidemment, n’est pas sans comporter des risques.
Pour éviter la charrette de la relégation, la brinquebalante berline alsacienne serait bien plus inspirée de réenclencher la marche avant. Sur « l’autoroute de l’enfer », il ne reste que deux bretelles pour éviter un accident aux conséquences désastreuses.

Régis Schneider


Sans Greer

Comme nous l’indiquions hier, Ricardo Greer, victime d’un claquage au mollet gauche à Vichy, manquera à l’appel ce soir. Le Dominicain passera une IRM jeudi pour savoir si sa saison est d’ores et déjà terminée. « On enlève le meilleur marqueur de l’équipe, à nous de nous adapter sur les hommes valides », indique Olivier Weissler. Au Havre, Joseph Jones, handicapé par une petite entorse de la cheville, est incertain.



L'Alsace du 03 mai 2011

La SIG joue gros

Sur la pente descendante depuis plusieurs semaines, les Strasbourgeois disputent face au Havre, ce soir à 20 h au Rhénus, une rencontre cruciale pour leur avenir en Pro A.
Dans une saison, il y a des virages à ne pas manquer. Si la SIG a déjà effectué plusieurs sorties de route depuis le 9 octobre dernier, date de la première journée de Pro A, elle doit éviter l’accident ce soir (20 h) dans sa salle face au Havre.
À deux journées de la fin de la saison, les partenaires de John Mc Cord feraient un grand pas vers le maintien en s’imposant devant ceux de Bernard King, l’ancien joueur de la SIG (2007-2008) et meilleur gâchette de son équipe (15,79 points en moyenne). « On connaît l’enjeu de cette rencontre, affirme le coach Olivier Weissler. Si on l’emporte, on aura fait une bonne partie du boulot. Les joueurs savent qu’il faut gagner ce match en occultant tout ce qui se passe autour. Nous devons rester concentrés sur nous pour gérer au mieux la pression devant notre public. »
Les Bas-Rhinois auront aussi un œil à Nancy puisque, dans le même temps, Vichy, le premier relégable qu’ils ne devancent plus qu’au point-average, s’y déplacera avec l’envie de frapper un gros coup.
Les Auvergnats ne partiront pas avec l’étiquette de favori face à un membre du top 4, mais la prudence est forcément de mise dans un championnat aux résultats souvent surprenants.

Ricardo Greer blessé

Avant de faire le moindre calcul et projection, la SIG devra, elle, penser à engranger dès ce soir sa 11 e victoire de la saison. Face à une formation havraise qui viendra valider son maintien en Alsace, et même rester dans le coup pour les play-offs, les hommes d’Olivier Weissler ont intérêt à limiter les pertes de balles, à faire en sorte d’avoir un contrôle du ballon efficace et à gérer au mieux un secteur offensif, notamment au niveau du pourcentage de réussite aux tirs, médiocre lors de leurs dernières sorties. « Nous devrons contrôler tout ce qu’on fait, en faisant justement le plus de choix judicieux et en jouant ce que le basket nous donne. Je ne souhaite pas que les joueurs fassent autre chose que ce qu’ils savent faire de mieux. Ce groupe a des forces et des lacunes. Il faut essayer de renforcer nos points forts et éviter de répercuter nos erreurs de jeu », souligne l’entraîneur. « Bien évidemment, il faudra avoir de l’adresse et stopper l’adversaire en gardant notre constance défensive. Et surtout trouver les bons choix et du passing game (le jeu collectif offensif, ndlr) par rapport à ce qu’on doit faire. »
Privés de Ricardo Greer, victime d’un claquage au mollet gauche à Vichy samedi dernier et qui passera une IRM jeudi pour évaluer la gravité de sa blessure, les Strasbourgeois devront être capables de se passer de leur meilleur marqueur (12, 61 points), passeur (3,71 passes) et 3 e rebondeur (5,75 rbds).

« On ne va rien révolutionner »

« Ce n’est pas une bonne nouvelle, précise Olivier Weissler. La responsabilité sera sur les autres joueurs et notamment sur les ailiers (ndlr : M’Baye, Digbeu et Hawkins) qui auront un rôle à jouer dans des profils différents. Avec un seul entraînement pour remettre des choses en place, on ne va rien révolutionner mais les joueurs savent au moins ce qui les attend. »
Un succès, qui mettrait fin à une série de cinq défaites de rang, pourrait remettre la SIG sur la bonne route. Celle qui mène jusqu’au maintien.

Olivier Arnal

Oufff putin qu'elle fait du bien celle-là, on a évité la catastrophe de peu mais qu'elle fait du bien celle-là!

Bravo Weissler! Le maintien!

françois a écrit:Oufff putin qu'elle fait du bien celle-là, on a évité la catastrophe de peu mais qu'elle fait du bien celle-là!

retour du rhenus! je ne vais pas faire la fine bouche,la sig en tete quasiment 38mn/40. Il m'apparaît clairement que la sig sans ce ricardo là,joue infiniment mieux!! Mention à papy John pour l'ensemble de son oeuvre dans ce club,il a été fêté à la fin du match par son president,les joueurs et le public !
Et maintenant,il faut éviter pour la saison à venir les memes conneries que cette saison!

Ah, je regrette d'avoir manqué ce match, ne serait-ce que pour fêter notre inoxydable héros, Captain John !

Mais à la même heure, je me trouvais à Paris, avec les sympathiques forumeurs béarnais qui, eux aussi, assuraient leur maintien. Le dernier match de la saison nous suscitera moins de sueurs froides !

Et effectivement, reste à penser la saison qui vient, sachant que les interrogations sont bien plus nombreuses que les réponses.

Ah si ils avaient donnés autant de coeur et de volonté à chaque match....
Alors certes c'était pas parfait mais tu sentais qu'ils se donnaient et le public restait derrière eux.
Résultat bonne victoire dans une bonne ambiance avec quasiment tous les joueurs impliqués hormis Essart.
Un ultime hommage a été rendu à John Mc Cord dans la liesse de la victoire et c'était amplement mérité pour lui.

Maintenant, avant le bilan y'a-t-il encore un seul scénario catastrophe ou sommes-nous sauvé définitivement ???

Je vous l'avais qu'on ce maintiendrait grâce à une victoire face au Havre, enfin bonne prestations de tous avec de l'engagement de tout les instants ce pourquoi l'on peux avoir des regrets en ce demandant: Pourquoi n'avoir pas eux cette attitude depuis le début?

Sur le banc Weissler écoutait beaucoup les joueurs surtout Ricardo qui décidait des systèmes à mettre ne place et des changements.

Pour finir un grand MERCI et BRAVO à MISTER JOHN MCCORD pour sa carrière et ce qu'il a fait à la SIG encore ce soir d'ailleurs ou il fini MVP du matche.

Le public, les joueurs, le président, le KOP lui ont rendu l'hommage qu'il ce doit avec une remise de maillot au milieu de terrain précédé d'un discours de notre président et suivi d'un tour d'honneur.

Pour rocky l'on ne risque plus rien l'on est définitivement sauvé.

rocky a écrit:

Maintenant, avant le bilan y'a-t-il encore un seul scénario catastrophe ou sommes-nous sauvé définitivement ???

Définitivement, dans tous les cas d'égalité simple ou multiple.

John White a écrit:Pour rocky l'on ne risque plus rien l'on est définitivement sauvé.

Vincent a écrit:

rocky a écrit:

Maintenant, avant le bilan y'a-t-il encore un seul scénario catastrophe ou sommes-nous sauvé définitivement ???

Définitivement, dans tous les cas d'égalité simple ou multiple.

Alors HHHHHOOOOOUUUUURRRAAAAAA et vive le SLUC

Petit calcul, lors de la prochaine et dernière journée si :

- Vichy gagne contre Chalon
- Poitiers perd contre Hyères-toulon
- Sig perd contre Roanne

=> on tombe en pro B étant donné qu'on aurait un match à 3 et que Vichy a le goal average sur Poitiers.

je me trompe ?

John White a écrit:Pour rocky l'on ne risque plus rien l'on est définitivement sauvé.

Vincent a écrit:

rocky a écrit:

Maintenant, avant le bilan y'a-t-il encore un seul scénario catastrophe ou sommes-nous sauvé définitivement ???

Définitivement, dans tous les cas d'égalité simple ou multiple.

Bravo les matheux

bibi a écrit:Petit calcul, lors de la prochaine et dernière journée si :

- Vichy gagne contre Chalon
- Poitiers perd contre Hyères-toulon
- Sig perd contre Roanne

=> on tombe en pro B étant donné qu'on aurait un match à 3 et que Vichy a le goal average sur Poitiers.

je me trompe ?

Pour qu'il y ait match à 3 avec Vichy et Poitiers, il faudrait aussi que Paris gagne à l'ASVEL et que Le Havre gagne contre Le Mans, il me semble

DNA du 04 mai 2011

Basket-ball / La SIG bat Le Havre (80-71)

Presque sauvés !

C’était le match à ne pas perdre. Les Strasbourgeois ne l’ont pas perdu. La victoire face au Havre (80-71), hier soir au Rhenus, combinée à la défaite vichyssoise à Nancy, a permis à la SIG de faire un énorme pas vers le maintien en Pro A. Le soulagement est à la hauteur des inquiétudes d’avant-match : immense.

En délimitant, en début de saison, le parquet par un rectangle de peinture noire, les dirigeants strasbourgeois ne pouvaient pas encore se douter que cela allait augurer d’une année bien sombre, à côté de laquelle l’intégrale de The Cure passerait pour un hymne à la joie. Le revêtement a d’ailleurs inspiré l’un des commentateurs de la vie du club qui y a vu un bandeau mortuaire.
La victoire décrochée, hier soir, face au Havre (80-71), conjuguée à la défaite vichyssoise à Nancy (76-72), a sans doute permis d’enterrer pour de bon le funeste présage et d’écarter – enfin – le spectre de la relégation.

Si la SIG est toujours vivante, elle le doit, en grande partie, à McCord

En mettant fin à une série de cinq défaites de rang, le club alsacien est sorti du coma au bon moment et est désormais, sauf scénario catastrophe, sauvé. Seule une égalité à trois avec Vichy et Poitiers enverrait la SIG dans la charrette. Dans tous les autres cas de figure, le maintien sera dans la poche.
Et si la SIG est, ce matin, toujours vivante, elle le doit, en grande partie, à John McCord. Le vétéran anglais (38 ans), qui a connu les heures fastes, les temps heureux, avait peut-être plus envie que quiconque de sauver le club avec lequel il a été sacré champion de France en 2005. Alors, il a montré la voie. Et, pour sa dernière au Rhenus avant la retraite, il a terminé meilleur marqueur (17 points) et rebondeur (13 prises) de son équipe.
L’hommage qui lui a été rendu par ses partenaires au coup de sifflet final n’a été que justice. « C’est un gentleman, un mec qui mouille le maillot, quelqu’un de très attachant aussi et ça devient rare dans le basket, n’a d’ailleurs pas manqué de souligner Aymeric Jeanneau. C’est un coéquipier en or et quelqu’un que l’on regrettera ».
Dos au mur avant le coup d’envoi, les Strasbourgeois ont remporté le match qu’ils ne devaient absolument pas perdre. Titulaires et remplaçants se sont mis au diapason et il n’y a quasiment pas eu de fausse note. « On a fait un bon match, analyse Aymeric Jeanneau, clairvoyant dans la distribution. On a seulement eu trois ou quatre minutes de flottement et cela fait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. Et on a su les gérer grâce à notre défense ».
L’attaque aussi, une fois n’est pas coutume, s’est montrée efficace. Avec 50 points dans la raquette, les intérieurs strasbourgeois se sont taillés la part du lion.
« Il y a eu beaucoup de mouvement de notre part, on n’a pas regardé le jeu se faire, poursuit le meneur de jeu alsacien. Les aides du Havre n’étaient pas toujours justes et on a trouvé beaucoup de solutions ».
Nick Lewis a apporté son écot « avec deux ou trois actions auxquelles il ne nous avait pas habitués », sourit un Aymeric Jeanneau soulagé.

« Les gars ont porté de l’intérêt au groupe »

Plus encore que les qualités techniques, ce sont les vertus de coeur et un certain état d’esprit qui ont sans doute fait la différence, hier soir. L’union sacrée a permis d’éviter le drame.
« On est resté soudé, comme à Vichy lorsqu’on s’est retrouvé à moins dix-sept, ajoute l’ancien international. Les gars pourraient ne pas porter d’intérêt au club, puisque certains ne seront plus là l’année prochaine, mais ils ont porté de l’intérêt au groupe ».
Aymeric Jeanneau, lui, sera là – il a signé pour trois ans l’été dernier – et ce sera, selon toute vraisemblance, en Pro A. Le club alsacien a donc coupé au pire. Le bandeau noir n’était pas un signe prémonitoire.

Régis Schneider


McCord a été géant

Pour ses adieux au Rhenus, John McCord a gratifié les supporters alsaciens d’un match titanesque. Si la SIG a fait un grand pas hier vers le maintien en Pro A, l’intérieur britannique y est pour beaucoup.

LEWIS. — 9’45 de temps de jeu ; 10 points ; 3/4 aux tirs (75 %), 4 LF sur 6 ; 5 rebonds, 3 fautes. Évaluation : 12
Le pivot strasbourgeois s’est illustré dans un registre qu’on ne lui connaissait pas (aucun panier à trois points tenté), n’hésitant pas à défier le robuste Joseph Jones. Un temps de jeu réduit, mais qu’il a diablement bien utilisé.

M’BAYE. — 30’de temps de jeu ; 10 pts ; 3/6 aux tirs (50 %), dont 2/3 à 3 pts, 2 LF sur 2 ; 3 rbd, 3 pd, 1 int, 2 fte. Éval. : 14
Intenable offensivement lors de ses dernières sorties, l’arrière strasbourgeois était surveillé de près par les défenseurs normands. Cela ne l’a pas empêché d’apporter une solide contribution au succès alsacien.

HAWKINS. — 30’30 de temps de jeu ; 12 pts ; 6/17 aux tirs (35 %), dont 0/1 à 3 pts ; 3 rbd, 2 pd, 2 int, 2 fte. Éval. : 8
Titulaire en l’absence de Greer, l’ailier US est parti sur les chapeaux de roue (6 pts dans le premier quart). Le natif de Bell a certes connu du déchet au shoot par la suite, mais il a tenu son rang.

ESSART. — 8’30 de temps de jeu ; 1 pt ; 0/3 aux tirs, dont 0/2 à 3 pts, 1 LF sur 2 ; 3 rbd, 2 pd, 1 bp. Éval. : 1
Un court passage sur le parquet pour le meneur alsacien, sans éclat, mais sans faiblesse non plus.

JEANNEAU. — 31’30 de temps de jeu ; 3 pts ; 1/1 aux tirs, 1 LF sur 2 ; 5 rbd, 6 pd, 1 bp, 2 int, 2 fte. Éval. : 14
Plutôt en verve offensivement lors des deux dernières rencontres, le capitaine a fait dans la sobriété hier (un seul tir tenté et réussi à la 35 e !), mais il s’est appliqué à contrôler le jeu alsacien et à distribuer les caviars. Un vrai bon match, dont l’influence se mesure bien au-delà des statistiques.

DIGBEU. — 19’30 de temps de jeu ; 4 pts ; 1/4 aux tirs (25 %), dont 0/3 à 3 pts, 2 LF sur 2 ; 6 rbd, 2 pd, 2 bp, 2 int, 1 ctre, 2 fte. Éval. : 10
L’arrière strasbourgeois était en mode aérien hier, à l’image de cet énorme contre sur Fox dans le troisième quart. « Air France » a régné dans les airs (6 rebonds) et contribuéé à museler King.

GIFFA. — 23’de temps de jeu ; 11 pts ; 5/8 aux tirs (62 %), dont 0/2 à 3 pts, 1 LF sur 2 ; 1 rbd, 1 bp, 1 int, 4 fte. Éval. : 8
Le « Shaker » avait des fourmis dans les jambes hier et il a très souvent secoué les intérieurs adverses dans la peinture. Deux paniers précieux en fin de match pour étouffer la tentative de révolte normande.

PASCO. — 16’15 de temps de jeu ; 12 pts ; 6/6 aux tirs ; 3 rbd, 1 pd, 2 bp, 4 fte. Éval. : 14
Un premier quart-temps de rêve pour le pivot US (10 pts à 100 %), même s’il a été stoppé dans son élan par des fautes trop rapidement sifflées par le trio arbitral. Une rentabilité maximale.

McCORD. — 31’15 de temps de jeu ; 17 pts ; 7/16 aux tirs (44 %), dont 0/1 à 3 pts, 3 LF sur 4 ; 13 rbd, 1 pd, 3 bp, 1 int, 1 fte. Éval. : 19
Pour le dernier match de sa carrière au Rhenus, l’intérieur britannique aura été fidèle à lui-même : exemplaire (meilleur marqueur et rebondeur de la SIG). Le chouchou du public strasbourgeois, qui aura marqué le club de son empreinte lors de son double passage en Alsace (2004-2008 puis 2010-2011), est parti sur une énième belle prestation, recevant une ovation méritée à la fin de la rencontre.

Simon Giovannini


Repères

SIG 80 - LE HAVRE 71

Rhenus Sport. 5040 spectateurs. Arbitres : M lle Julien, MM. Karaquillo et Vansteen. Quart-temps : 24-17, 18-22 (mi-temps : 42-39), 20-15 (62-54), 18-17 (80-71).

SIG : 32 paniers sur 65 tirs (49 %), dont 2 sur 12 à trois points (17 %), 14 LF sur 20 (70 %), 42 rebonds (McCord 13) dont 11 offensifs, 17 passes décisives (Jeanneau 6), 9 interceptions, 10 balles perdues, 20 fautes. Jeanneau 3, M’Baye 10, Hawkins 12, McCord 17, Pasco 12, puis Lewis 10, Essart 1, Digbeu 4, Giffa 11.

LE HAVRE : 26 paniers sur 56 tirs (46 %), dont 3 sur 14 à trois points (21 %), 16 LF sur 25 (64 %), 26 rebonds (Cox 6) dont 4 offensifs, 12 passes décisives (Jones 4), 4 interceptions, 13 balles perdues, 18 fautes. Sangaré 4, Cox 22, King 2, Wilkinson 5, Jones 17, puis Pitard, Pope 8, Fox 13, Camara.

Bien en place en défense, autour de Pasco, la SIG trouve rapidement l’ouverture en attaque grâce à son bigman. L’ancien de Biella score dans la raquette avant de monter au dunk sur un service en or de McCord (6-2, 3 e’). Le pivot strasbourgeois est de tous les bons coups (dix points), Hawkins n’est pas en reste et la SIG, dominatrice au rebond (10 à 3), fait la course en tête. Pasco écope de sa deuxième faute et doit céder sa place. McCord s’occupe de Jones et Lewis de scorer (22-12, 9 e’).
Fin du 1er quart : 24-17

Cinq points de Jones, autant du duo Fox-Cox permettent au STB de se porter pour la première fois aux commandes (26-27, 12 e’). La SIG vient d’encaisser un 15-4 en trois minutes. McCord se bat comme un beau diable et les hommes de Weissler reprennent la main. Cox fait tourner en bourrique l’arrière-garde alsacienne, mais la SIG peut compter sur un Lewis précieux dans un registre inhabituel, sous le cercle (40-36, 19 e’).
Mi-temps : 42-39

Les deux équipes ne se lâchent plus (46-46, 23 e’, puis 50-50, 24 e’). Avec ses deux pivots plombés par les fautes, la SIG s’en remet au tandem Giffa – McCord. Un primé de M’Baye conclut le 9-0 alsacien (57-50, 26 e’). McCord et Wilkinson sont tout près d’en venir aux mains, mais il en faut plus pour déconcentrer le vieux guerrier sur la ligne de réparation. Lewis prend goût à la vie dans la peinture, Digbeu revient bâcher Fox et la SIG maintient le cap.
Fin du 3 e quart : 62-54

McCord, exemplaire, poursuit son travail de sape, Digbeu se souvient avoir été « Air France » et grimpe au cercle en contre-attaque, la SIG file à +15 (72-58) à l’entame du money-time. Pope rectifie à 72-62. Wilkinson, froid comme une lame, répond à Giffa. A Nancy, le SLUC contient le rapproché vichyssois.
Fin du match : 80-71

R. Sch.


La grogne des supporters

Jacques Walter, président du club de supporters « Le Stork-team », a adressé un courrier aux dirigeants de la SIG et aux élus pour leur faire part de son ras-le-bol.

Jacques Walter est las. Et il l’a fait savoir. Dans un communiqué rédigé à la veille du match face au Havre, le président du club des supporters « Le Stork-team » se dit fatigué « des bonnes paroles des dirigeants qui nous répètent que tout va bien ».

« Que va devenir la SIG ? Un deuxième Racing peut-être ? Où est la volonté de la municipalité de vouloir un grand club de basket à Strasbourg ? A quand la privatisation ? », demande Jacques Walter.

L’homme pointe du doigt des résultats sportifs « décevants », dénonce « les promesses du début de saison non tenues » et stigmatise la communication défaillante du club envers ses supporters et ses abonnés. Il n’en revient toujours pas qu’une invitation lui soit parvenue pour venir discuter avec les joueurs, dirigeants et entraîneurs hier, une… demi-heure avant la rencontre. « Comme si les joueurs avaient le temps et la tête à cela avant un match aussi capital pour la survie de notre club », ajoute Jacques Walter.

R. Sch.


L'Alsace du 04 mai 2011

SIG : un grand pas en avant

Victorieux du Havre (80-71), hier soir au Rhénus, les Strasbourgeois ont profité de la défaite vichyssoise à Nancy pour prendre une très belle option sur le maintien dans l’élite.
Voilà une victoire qui tombe à pic. Et pour cause ! Compte tenu du revers de Vichy à Nancy (76-72), mais aussi du succès d’Orléans à Hyères-Toulon sur le même score, les Strasbourgeois ont quasiment validé leur maintien, hier soir au Rhénus, en s’imposant avec panache face au Havre (80-71). « On a fait un très bon match, résumait, heureux, le meneur de jeu alsacien Aymeric Jeanneau. On a eu seulement trois ou quatre minutes de flottement. Sur quarante minutes, ça faisait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. Cette fois-ci, on a su gérer grâce à notre défense et les gars sont restés soudés ».
S’il existe un cas de figure, - notamment une égalité à trois encore possible avec Poitiers et Vichy -, qui pourrait priver la SIG d’une place en Pro A la saison prochaine, les hommes d’Olivier Weissler ont fait une bonne partie du boulot. « Il n’y a que 95 % de fait, souligne d’ailleurs le coach bas-rhinois. Mais on sait qu’en gagnant à Roanne, on en parlera plus. De toute façon, on n’avait pas l’intention d’y aller en vacances. »
Conscients de l’enjeu, les Alsaciens sont rentrés avec le couteau entre les dents dans ce dernier match de la saison au Rhénus. En l’absence de Ricardo Greer (claquage au mollet gauche), Olivier Weissler lance Justin Hawkins dans son cinq de départ. Avec l’ailier américain sur le parquet, et surtout un Pervis Pasco au four et au moulin, - présent en défense sur Joseph Jones et efficace en attaque (10 pts à 100 % de réussite lors des sept premières minutes) -, la SIG impose son rythme et se positionne logiquement devant dans ce match de la peur (17-9, à la 7 e). Auteur de deux fautes consécutivement, le grand pivot alsacien est alors rappelé sur le banc. Sans sa tour de contrôle, la formation bas-rhinoise voit fondre son avantage comme neige au soleil. Et sur un panier en pénétration de John Cox, les hommes de Jean-Michel Sousa prennent même les commandes de la partie pour la première fois (de 24-14, à la 9 e à 26-27, à la 12 e). Le match va alors s’équilibrer et chacune des deux formations va, tour à tour, mener au tableau d’affichage. Avec un intenable Cox côté Havrais (35-36, à la 17 e) et un bon Nick Lewis en relais de Pasco, sorti suite à sa troisième faute, du côté alsacien (40-36, à la 19 e). A la pause, ce sont toutefois les partenaires de Steeve Essart qui mènent d’une courte tête : 42-39.

Mc Cord encore éblouissant

La tendance d’un match indécis semble se confirmer au retour des vestiaires. Cox est toujours inarrêtable et Le Havre refait rapidement son retard (46-46, à la 22 e). Même si les hommes d’Olivier Weissler trouvent les solutions pour se détacher une nouvelle fois sur un shoot à trois points d’Abdoulaye M’Baye (57-50, à la 24 e), les visiteurs ne sont pas enclins à laisser filer cette partie aussi facilement (59-54, à la 28 e).
Toutefois, à force de se battre comme des lions sur tous les ballons, les coéquipiers de John Mc Cord, encore éblouissant (17 points, 13 rebonds) hier soir, pour ce qui était sûrement son dernier match au Rhénus, vont parvenir à forcer la décision en passant enfin au-dessus de la barre des dix points (68-55, à la 33 e). Nantie d’un avantage amplement mérité, la formation alsacienne va ensuite parfaitement gérer la fin de la partie pour s’offrir un succès qui fait du bien au moral (de 73-63 à la 36 e à 80-71, score final). « Cela nous rassure mais mardi prochain, ce sera un tout autre match, conclut Olivier Weissler. Surtout que l’un des moyens de s’imposer à Roanne sera de garder cette même cohérence. » En signant sa 11 e victoire de la saison, la SIG s’est en tout cas enlevée une belle épine du pied.

Olivier Arnal

Reportage France 3

http://alsace.france3.fr/info/basketsig-le-havre80-a71-68644812.html?onglet=videos

bibi a écrit:Petit calcul, lors de la prochaine et dernière journée si :

- Vichy gagne contre Chalon
- Poitiers perd contre Hyères-toulon
- Sig perd contre Roanne

=> on tombe en pro B étant donné qu'on aurait un match à 3 et que Vichy a le goal average sur Poitiers.

je me trompe ?

Je ne comprends pas le calcul des DNA.

Si il y a une égalité à 3 entre Vichy, Poitiers et Strasbourg, on a un mini championnat à 3 avec trois équipes qui ont chacune 3v - 3d. C'est donc le GA entre ces trois équipes qui entre en compte.

On aurait
1 Vichy : -6 (sur Strasbourg) + 13 (sur Poitiers) = +7
2 Strasbourg : -3 (sur Poitiers) + 6 (sur Vichy) = +3
3 Poitiers : -13 +3 = -10

Ou me tromperais-je quelque part ?

Je complète par un article du règlement très simple :

LNB a écrit:
344.2. – Si plus de deux équipes se trouvent à égalité dans le classement, un second classement sera
effectué en tenant seulement compte des résultats des rencontres jouées entre les équipes à égalité.

Si, après ce second classement, il reste des équipes à égalité, leur place sera déterminée par « point
average » en tenant compte seulement des résultats des rencontres jouées entre les équipes qui restent
à égalité.

S’il reste des équipes à égalité, leur place sera déterminée par « point average » sur la base des
résultats de toutes les rencontres qu’elles auront jouées dans la division.

Le "second classement" laisserait toujours SIG, Vichy et Poitiers à égalité, puisque chacun a 3v-3d.
On applique donc le point average propre à ces trois équipes et on tombe sur le calcul que j'ai présenté ci-dessus.

J'aimerais bien que les DNA justifient leur affirmation...

Vincent a écrit:Je complète par un article du règlement très simple :

LNB a écrit:
344.2. – Si plus de deux équipes se trouvent à égalité dans le classement, un second classement sera
effectué en tenant seulement compte des résultats des rencontres jouées entre les équipes à égalité.

Si, après ce second classement, il reste des équipes à égalité, leur place sera déterminée par « point
average » en tenant compte seulement des résultats des rencontres jouées entre les équipes qui restent
à égalité.

S’il reste des équipes à égalité, leur place sera déterminée par « point average » sur la base des
résultats de toutes les rencontres qu’elles auront jouées dans la division.

Le "second classement" laisserait toujours SIG, Vichy et Poitiers à égalité, puisque chacun a 3v-3d.
On applique donc le point average propre à ces trois équipes et on tombe sur le calcul que j'ai présenté ci-dessus.

J'aimerais bien que les DNA justifient leur affirmation...

Les DNA te répondent

La SIG est sauvée!

Il y avait tellement de cas de figure que personne ne savait vraiment, mardi soir, après la victoire de la SIG sur Le Havre (80-71). Mais oui, l’équipe strasbourgeoise est bien sûr d’évoluer à nouveau en ProA la saison prochaine.

Pour en arriver à ce constat, il a tout de même fallu une folle nuit de calculs, que ce soit au sein des joueurs ou des dirigeants.

Avant la dernière journée, mardi prochain, dans tous les cas d’égalité possibles, la SIG se retrouve du bon côté de la barrière. Tout est donc bien qui fini bien, Ou plutôt, l’honneur est sauf, car à l’origine, les ambitions étaient tout autres...

PLUS D’INFORMATIONS DEMAIN DANS LES DNA, AVEC LE RECIT DE LA FOLLE NUIT DE CALCULS

DNA a écrit:
Pour en arriver à ce constat, il a tout de même fallu une folle nuit de calculs, que ce soit au sein des joueurs ou des dirigeants.

Bravo les matheux ! Y en a qui y étaient arrivés bien plus vite !

une folle de nuit de calculs
qui tenait la calto, barack obama??

rocky a écrit:

John White a écrit:Pour rocky l'on ne risque plus rien l'on est définitivement sauvé.

Vincent a écrit:

rocky a écrit:

Maintenant, avant le bilan y'a-t-il encore un seul scénario catastrophe ou sommes-nous sauvé définitivement ???

Définitivement, dans tous les cas d'égalité simple ou multiple.

Bravo les matheux

Merci si tu veux d'autres infos demandent nous plutôt qu'aux journaux.

Vincent a écrit:

DNA a écrit:
Pour en arriver à ce constat, il a tout de même fallu une folle nuit de calculs, que ce soit au sein des joueurs ou des dirigeants.

Bravo les matheux ! Y en a qui y étaient arrivés bien plus vite !

décidémment voilà un professeur polyvalent

françois a écrit:

décidémment voilà un professeur polyvalent

Les Lettres mènent à tout !

Plus sérieusement, si les DNA et l'Alsace ont tous deux reproduit cette erreur, c'est sûrement qu'elle vient de la communication du club lui-même, qui doit être leur source commune.

Or, que les dirigeants d'un club pro ne sachent pas, avant même le match Strasbourg-Le Havre, les conséquences envisageables de ce match, alors que de simples forumeurs qui regardent le site internet de la LNB le savaient, ce n'est quand même pas un très bon signe...

DNA du 05 mai 2011

Basket-ball / Victorieuse du Havre (80-71), la SIG a décroché son maintien en Pro A

Les comptes d’une nuit

La SIG peut officiellement pousser un grand ouf de soulagement. En battant Le Havre (80-71) avant-hier, les Strasbourgeois ont validé leur maintien en Pro A. Retour sur une folle soirée de calculs avec un Aymeric Jeanneau aussi irrésistible dans cet exercice qu’il fut précieux sur le terrain.

Aymeric Jeanneau est passé par un peu tous les états mardi soir, empruntant « l’ascenseur émotionnel » dans les deux sens.
Lorsqu’il se présente devant les journalistes, quelques minutes après la victoire face au Havre (80-71), le meneur de jeu strasbourgeois a l’intime conviction que la SIG est tirée d’affaire. « Au coup de sifflet final, j’étais comme fou, pour moi, c’était bon », confie le Vendéen.

« J’ai mangé vite fait, allumé l’ordi et pris le grand tableau blanc des enfants »

Le revers de Vichy à Nancy (76-72) et la victoire d’Orléans à Hyères-Toulon, sur un score d’ailleurs identique (72-76), garantissent normalement le maintien. « Pour moi, il fallait surtout qu’Orléans gagne, parce qu’en cas d’égalité à trois ou à quatre avec cette équipe, on était minable. » La gifle reçue dans le Loiret en janvier (96-39) était en effet rédhibitoire dans ce cas de figure.
Un doute, pourtant, se fait jour dans l’assistance et le capitaine réprime quelque peu son enthousiasme. Olivier Weissler s’isole alors durant de longues minutes dans son bureau pour passer en revue toutes les hypothèses possibles.
En salle de presse, Aymeric Jeanneau s’empare, lui aussi, d’une feuille et d’un stylo pour refaire les comptes. +22, -3, +6, le double champion de France couche sur le papier les paniers-average de la SIG avec ses concurrents. La scène a un petit côté surréaliste, mais aussi un caractère éminemment sympathique. Et dans une saison où les sourires ont été rares, personne ne songe à bouder son plaisir.
Olivier Weissler revient avec ses propres totaux et ceux-ci n’autorisent pas encore le happy-end. Une triangulaire avec Vichy et Poitiers serait fatale à son groupe. La joie de la belle victoire face aux Normands ne s’accompagne donc pas encore d’un soulagement définitif.
Aymeric Jeanneau ne se satisfait pas de cette conclusion. La question l’obsède, et c’est bien normal, alors qu’il a regagné ses pénates. « J’ai mangé vite fait, allumé l’ordi et pris le grand tableau blanc des enfants pour refaire vingt mille fois les comptes », sourit l’ex-international, qui envisage toutes les égalités possibles en fin de saison, à deux, trois, quatre ou même cinq. Il relit aussi « une bonne dizaine de fois » le règlement de la LNB. Celui-ci est formel : les équipes classées ex aequo sont départagées d’abord par un mini-championnat entre elles, puis par le panier-average particulier et, si nécessaire, par le quotient. Dans l’éventualité d’une égalité entre la SIG, la JAV et le PB 86, c’est l’équipe de Ruddy Nelhomme qui sera reléguée en Pro B.
Jérôme Rosenstiehl et Olivier Weissler ont, eux aussi, refait les additions de leur côté. Les suiveurs également. A Paris, où il s’est rendu hier pour la conférence Arenas, Jean-Marcel Geiger, le directeur administratif et financier, est rassuré par ce qu’il entend.
Le doute n’est plus permis : la SIG repartira bien en Pro A à la rentrée. Paris-Levallois, Poitiers et Vichy joueront leur avenir mardi prochain, lors de la 30 e et dernière journée ; « Big » John McCord et sa bande joueront, seulement, les arbitres à distance.

« On ne peut pas être satisfait de notre saison, mais on peut être soulagé »

La première impression d’Aymeric Jeanneau était donc la bonne. « On ne peut pas être satisfait de notre saison, mais on peut aujourd’hui être soulagé, confie le n°9. De très bonnes choses ont été mises en place cette année et le club va pouvoir continuer à avancer ».
Dans de sales draps avant-hier, la SIG peut désormais dormir sur ses deux oreilles. Il aura seulement fallu une nuit de comptes pour éloigner pour de bon le cauchemar de la descente.

Régis Schneider


Contrat rempli pour Olivier Weissler

Propulsé à la tête de la SIG après le limogeage de Frédéric Sarre, Olivier Weissler a évité la grosse catastrophe.
La promotion du lundi de Pâques avait tout d’un cadeau empoisonné. Un cadeau parce que coacher une équipe de Pro A dans une carrière d’entraîneur n’est pas donné à tout le monde. Empoisonné parce qu’Olivier Weissler n’avait que trois matches pour éviter à la SIG de s’abîmer en Pro B. « La tâche était ardue », reconnaît-il après coup.
Durant huit jours, l’adjoint devenu chef a « occulté » tout ce qui s’est dit et écrit sur le club pour « se focaliser sur le groupe ». « Il fallait éviter de se laisser emporter par des émotions extérieures. »
À ses joueurs, il a demandé d’adhérer « à un certain état d’esprit, seul garant de l’efficacité », leur a intimé « de jouer dans leur registre afin de donner au groupe ». Si les minutes n’étaient « garanties pour personne », l’ancien shooteur se faisait fort d’ « impliquer tout le monde ».
L’heureux dénouement est venu valider les options de la semaine. Et Olivier Weissler peut être « satisfait de ce mini-parcours ». « Tout le monde est resté dans le cadre défini et a pris du plaisir à le faire. »
L’ex-assistant de Fred Sarre a rempli la mission qui lui avait été assignée. « Tant mieux pour le club », dit-il. Déjà sollicité en 2008 pour décrocher le maintien, le pompier Weissler a mérité son deuxième échelon.

R. Sch.


La SIG reste en Pro A

À l’image du toujours jeune John Mc Cord, la SIG a montré un cœur énorme, mardi soir au Rhénus face au Havre, pour s’offrir une victoire synonyme de maintien en Pro A. Le dernier match à Roanne mardi prochain comptera finalement pour du beurre.
Suite à la belle victoire strasbourgeoise face au Havre (80-71) mardi, un doute s’est rapidement installé dans les couloirs du Rhénus. La SIG est-elle mathématiquement maintenue en Pro A ou non ? Finalement, après avoir sorti les calculettes et étudié tous les cas de figure possibles, les partenaires d’Aymeric Jeanneau ont bel et bien validé leur maintien parmi l’élite lors de cette 29 e et avant-dernière journée.
La défaite de Vichy à Nancy, cumulée à la victoire d’Orléans sur Hyères-Toulon dans le même temps, fait que les hommes d’Olivier Weissler ne peuvent plus prendre place dans la charrette pour la Pro B. Le dernier cas, mis en avant-hier dans nos colonnes, à savoir une égalité à trois avec Poitiers et Vichy, serait en fait défavorable à la formation… poitevine. « C’est un soulagement, glisse le meneur de jeu alsacien joint hier en début d’après-midi. On va pouvoir être un peu plus tranquille cette semaine car la pression était forte ces derniers temps. Nous avons réussi à sauver le club. La saison prochaine, il ne faudra pas tout remettre en cause, mais plutôt retrouver de la sérénité et reconstruire un groupe avec un nouveau coach et sans doute des nouveaux joueurs. »

« De la satisfaction »

S’il ne devrait pas faire partie de l’aventure pour la prochaine saison, le vétéran John Mc Cord, 38 printemps et crédité de 17 points et 13 rebonds mardi soir face au Havre, a une nouvelle fois justifié son surnom de guerrier. Au coup de sifflet final, l’ovation du public strasbourgeois, et notamment du Kop de La Wantzenau, a été à la hauteur de son immense talent et de sa magnifique performance de la soirée. « Il fait encore un double-double, apprécie Aymeric Jeanneau. Ce sont des choses qu’il faut savoir apprécier, un joueur comme ça qui se bat jusqu’au bout et ne lâche jamais rien. Il est toujours le premier à montrer l’exemple. C’est un gentleman du basket et il y en a de moins en moins. John est un coéquipier en or, et s’il arrête vraiment, on le regrettera car c’est un exemple pour les jeunes et le basket en général. »
Symbole d’un secteur intérieur revigoré mardi, - 50 points pour le seul quatuor Lewis-Giffa-Mc Cord-Pasco -, l’Anglais a en tout cas prouvé qu’il avait encore les armes pour lutter au plus haut niveau. « Une prestation comme celle-ci, tout le monde en veut encore », ajoute le capitaine de la SIG, auteur d’une très bonne partie à la manœuvre avec 6 passes décisives et plutôt satisfait du comportement de ses partenaires. « L’équipe avait envie de gagner et surtout de ne pas descendre, souligne-t-il encore. Les gars auraient pu porter peu d’intérêt au club, puisque certains ne seront plus là lors de la prochaine saison, mais ils se sont sentis concernés par le groupe. Et c’est ce qu’il y a de plus important dans les moments difficiles. »
Ce onzième succès en 29 matches permet surtout aux Strasbourgeois d’éviter un déplacement casse-tête du côté de Roanne (5 e de Pro A), mardi prochain, lors de la dernière journée de championnat. « Même si je savais que la mission ne serait pas simple, j’éprouve de la satisfaction de laisser le club en Pro A, affirme le coach Olivier Weissler, qui a remplacé Frédéric Sarre juste avant le déplacement à Vichy la semaine dernière. La chose s’est faite en deux temps. On a beau dire que Vichy est avant-dernier, ils n’ont perdu que de quatre points mardi à Nancy. Là-bas, on est parvenu à revenir avec le point-average et face au Havre, tout le monde est monté sur le terrain avec la volonté de mettre l’état d’esprit nécessaire pour gagner. »


Pro A : tout est presque joué

On connaît depuis mardi les huit quarts de finalistes de la Pro A et les quatre qui vont bénéficier de l’avantage du terrain. Cholet est assuré de terminer premier devant Nancy, Gravelines et Chalon-sur-Saône qui se disputeront les places 2 à 4. Roanne et Villeurbanne sont à la lutte pour la 5e place et Hyères-Toulon et Le Mans joueront la 7e place lors de la dernière journée mardi. En bas de tableau, trois équipes sont concernées par la deuxième place de relégable aux côtés de Limoges. La plus menacée reste Vichy qui devra gagner contre Chalon, tout en comptant, pour se sauver, sur les défaites de Poitiers et de Paris-Levallois.

Olivier Arnal