12ème journée PRO A : SIG (5-7) 82 - 65 BCM (6-6): Victoire!

LA SIG N'A PLUS DE TEMPS A PERDRE


Embourbés à la 13e place de Pro A avec 15 points pris en 11 journées – bien loin de leurs ambitions initiales –, les Alsaciens sont dos au mur avant de recevoir Gravelines (8e), demain soir (20 h) au Rhenus Sport. Une 8e défaite serait en effet rédhibitoire dans la course à la Semaine des As, accessible aux huit premiers du classement au terme de la phase aller. « Il n'y a pas à réfléchir. C'est un match qu'il faut gagner, car il est décisif pour la suite », souligne Gautier Darrigand.

Le meneur strasbourgeois espère, lui, confirmer son retour en forme entamé mardi en Coupe Uleb. Malgré la défaite chez le Zeleznik Belgrade (79-78), l'ancien Clermontois a rendu une copie encourageante (15 d'évaluation). « J'ai compris que j'évoluais un peu à l'envers. Je me mettais un peu trop de pression en voulant gonfler mes stats. Désormais, j'essaie de jouer plus simplement. » Pour peu que l'autre meneur Lonnie Cooper, actuellement sur la sellette, retrouve lui aussi un niveau plus en adéquation avec son potentiel, et c'est toute la SIG qui pourra enfin regarder vers le haut du tableau. Car finalement, seules deux petites longueurs la séparent de Paris (5e avec 17 points). Pour y parvenir, les coéquipiers de John McCord – incertain en raison d'une cheville douloureuse – doivent réaliser une série de succès. Et commencer par équilibrer leur bilan au Rhenus Sport (2 victoires, 3 défaites). Gravelines, qui reste sur trois revers de rang à l'extérieur en Championnat, est prévenu.

Jérôme Sillon


2006 20 minutes

Un Euro avec les Bleus, une médaille de bronze à la clef et, dans la foulée, un visage devenu argument publicitaire : il y a un peu plus d'un an, Jérôme Schmitt prenait une autre dimension. Le pivot alsacien, désormais à Gravelines, est de retour demain au Rhenus.



En basket, « être postérisé » est rarement très flatteur. La plupart du temps, l'expression s'utilise pour un joueur de grande taille victime d'un dunk de la part d'un plus petit que lui, l'image, forcément marquante, donnant souvent lieu à un poster. L'exemple le plus mémorable reste celui du malheureux Fred Weis ainsi humilié par Vince Carter lors des JO de Sydney, en 2000.
Jérôme Schmitt, 2,06 m, a lui aussi été postérisé. Mais c'était en 4x3 dans les couloirs du métro comme en quatrième de couverture des magazines en septembre 2005. Le gamin d'Ohnenheim prenait la pose avec Tony Parker et Boris Diaw pour un célèbre couturier. Symbole de la notoriété nouvelle que lui conféraient son statut d'international et la médaille de bronze décrochée par les Français à Belgrade. Il en sourit aujourd'hui : « T'as du mal à y croire. Mais j'ai pris tout ce qu'il y avait à prendre. C'était un bonus ».

« Le bon truc au bon moment »

Cet Euro en bleu a été, de son propre aveu, « un déclic ». « C'était génial, surtout que je partais d'assez loin (Ndlr : Jérôme Schmitt venait de retrouver la Pro A après un an à l'étage inférieur). J'ai saisi le bon truc au bon moment. Et j'ai beaucoup gagné en confiance, pris plus de responsabilités ». Dans la foulée, l'ex-Strasbourgeois réussissait une plus que correcte seconde saison à Bourg (10,7 pts, 6,1 rbs de moyenne) et n'était pas étranger aux bons résultats des Bressans, longtemps l'équipe surprise de Pro A.
A l'intersaison, Jérôme Schmitt suivait son coach Fred Sarre dans le Nord. « Sa philosophie me convient. On est tous les deux des bosseurs. On a la même rigueur. J'ai une relation très honnête avec lui ». Dans un championnat qui a ouvert grand ses portes aux Américains, le projet sportif du BCM ne pouvait que le séduire. « Le club s'appuie sur des joueurs français », rappelle le grand intérieur désigné, l'an dernier, meilleur ambassadeur du sport alsacien par les journalistes de la presse régionale.
Depuis le début de saison, Gravelines souffle le chaud et le froid (six victoires, cinq défaites). « Il nous manque de la constance, regrette Jérôme Schmitt. Notre collectif doit être notre force et peut-être que nous ne sommes pas assez solidaires à l'extérieur ». A titre individuel, le pivot alsacien ne tourne pas encore à plein régime (7,7 pts, 4,1 rbds) et doit composer avec la concurrence de Turner et Nsonwu-Amadi. « Je savais qu'il y avait du monde et qu'il me faudrait partager le temps de jeu, dit-il. Je vais continuer à donner le maximum. Une saison est faite de hauts et de bas ».

« Un petit pincement au coeur »

S'il retrouve l'Alsace avec plaisir - « J'aurai toujours un petit pincement au coeur » -, la perspective de défier son club formateur, demain, ne suscite aucune nostalgie. « Mes amis, ma famille seront là. Mais c'est une salle que je n'ai pas connue. Et les dirigeants comme le coach ne sont plus les mêmes », souligne celui qui fut contraint et forcé de migrer pour Brest en 2003. De la SIG, il se méfie du réveil. « Ils ont un passage difficile, mais je pense que d'ici à la semaine des As, tout rentrera dans l'ordre. C'est tout le mal que je leur souhaite. Du moins à partir de dimanche... », sourit-il.
Parce que samedi, il n'y aura de place ni pour les sentiments, ni pour les posters. Sauf ceux que les petits chasseurs d'autographes ne manqueront pas de faire signer à l'enfant prodige. C'est toujours comme cela lorsqu'on est en haut de l'affiche.

Régis Schneider



Jérôme Schmitt n'est pas le seul ex-Strasbourgeois à porter le maillot de Gravelines. Le BCM s'appuie aussi sur David Gautier passé par la SIG entre 2001 et 2004. L'ailier nordiste risque cependant d'être diminué demain. Gautier s'est donné une entorse à la cheville mercredi lors de la défaite du BCM à Gérone (93-65) pour le compte de la 3e journée de l'Eurocoupe.

INFIRMERIE. - Celle de Gravelines ne désemplit pas. L'arrière Thomas Dubiez est indisponible quatre mois après avoir été opéré, début novembre, d'une tendinite rotulienne. En délicatesse avec son mollet, le meneur Paccelis Morlende n'est pas entré en jeu avant-hier.

EUROCOUPE. - Comme la SIG, le BCM a enregistré mercredi son premier revers en coupe d'Europe, chutant lourdement face aux coéquipiers de l'international Marc Gasol. Les Nordistes avaient auparavant battu le Maccabi Rishon Le Zion (ISR) au Sportica 91-74 avant de l'emporter en Lituanie face au BC Siauliai 101-106.

VOYAGE. - Les Nordistes ont rallié directement Strasbourg, via Paris, hier après-midi et ont pris leurs quartiers dans un hôtel d'Ostwald.

(www.dna.fr)

Un rapport entre moi et moi&toi ?

Pas que je sache... Sauf si moi et toi est un pseudo qui cache une personne de mon entourage.

Jack a écrit:Un rapport entre moi et moi&toi ?

Je ne pense pas qu'il y a un rapport entre moi et moi&toi...J'ai pas fait attention en prennant le pseudo moi&toi! Qu'il y avait dejà un pseudo "moi"!

Maintenant si cela pose problème je peux changer.

faut demander à l'intéressé

Aucun souci.

Après trois succès consécutifs, les Strasbourgeois ont perdu au Mans et à Belgrade, malgré deux matches solides. Ce soir, face à Gravelines, il faudra avant tout gagner.



« Ce n'est pas le match de Lonnie, c'est le match de la SIG. Que chacun fasse ce qu'il a à faire, c'est tout ». A quelques heures du match contre Gravelines (ce soir 20 h), Éric Girard rappelle à quel point il serait dangereux de se tromper d'objectif.
Plus que jamais sur la sellette après son match raté contre Belgrade, mardi soir (nos éditions précédentes), Lonnie Cooper n'est pas pour autant la préoccupation N°1 de la SIG. « Ça ne doit pas devenir un problème d'État. Si Lonnie marque 25 points et qu'on perd, ça ne servira à rien... »

« On le sent concerné, touché par la situation et ça c'est un bon signe »

Le coach strasbourgeois espère surtout que les aménagements tactiques décidés au terme d'une nouvelle discussion entre le staff et son joueur porteront leurs fruits dès ce soir. « Il a peut-être besoin d'avoir plus le ballon en main et donc que l'on s'appuie moins sur du jeu à deux. »
« De notre côté, nous attendons de lui plus d'agressivité, de leadership. On lui a aussi dit qu'on continuerait à privilégier le jeu rapide quand c'est possible parce que cela correspond au basket moderne. Mais je suis confiant », poursuit l'entraîneur strasbourgeois. « On le sent concerné, touché par la situation et ça c'est un bon signe ».
Le sourire affiché par le joueur après le dernier entraînement, hier matin, en est un autre, tant il tranche avec sa mine renfrognée des derniers jours. Et chez Cooper, le moral se mesure très simplement : au nombre de décibels qu'il développe sur et autour du parquet.
C'est donc avec l'espoir de retrouver, enfin, leur leader, que les Strasbourgeois aborderont ce match face au BCM, comptant pour la 12e journée du championnat. Une rencontre bien évidemment cruciale pour une SIG qui ne dispose plus vraiment de jokers à domicile.

Pas épargnés par les blessures

Et l'occasion sera belle pour Strasbourg et son meneur de jeu titulaire, face à une équipe nordiste qui ne pourra pas compter sur Paccelis Morlende, victime d'une déchirure au mollet. L'excellent Steve Essart sera donc un peu seul - il sera épaulé par le jeune Aurélien Rigaux - pour faire jouer une équipe également privée de l'ex-Strasbourgeois David Gautier, victime d'une entorse mercredi soir lors de la lourde défaite subie par le BCM à Girone, en coupe Fiba (93-65).
Diminués au Rhenus, les Nordistes - qui ont rallié Strasbourg directement depuis l'Espagne - disposeront tout de même de solides arguments, notamment dans la raquette avec un quatuor de choc : Nsonwu, Turner et le duo d'internationaux, Brun-Schmitt. A l'arrière et à l'aile, Frédéric Sarre ne disposera pas d'autant de rotations mais peut compter sur la solidité et l'expérience d'Adomaitis et Paulding. Bref, même blessée, cette équipe reste dangereuse !

Cyril Tromson



STRASBOURG IG : 4. Cooper ; 5. Darrigand ; 6. Mendy ; 7. Marquis ; 8. Sanders ; 9. Smith ; 11. Nissim ; 12. McCord ; 13. Eidson ; 14. Bach ; 15. Mädrich. Entraîneur : Éric Girard, assisté de Jérôme Navier.
BCM GRAVELINES : 4. Le Pellec ; 5. Martinello, 6. Paulding ; 7. Rigaux ; 8. Essart ; 9. Nsonwu-Adami ; 10. Trepalovac ; 12. Adomaitis ; 13. Turner ; 14. Schmitt ; 15. Brun. Entraîneur : Frédéric Sarre, assisté de Laurent Vila.
Coup d'envoi : 20 h. Match des espoirs à 17 h 15.
Arbitres : MM. Bretagne, Supiot et Dubois.

(www.dna.fr)

SIG Cooper relève-toi (source - l'Alsace)
Si la victoire semble essentielle face à Gravelines, le visage présenté par Lonnie Cooper, le meneur strasbourgeois, constituera l'autre sujet d'intérêt, ce soir au Rhénus (20 h). Le capitaine du bateau strasbourgeois est en difficulté. Est-il seulement compétent ? Alors qu'on s'interrogeait au lendemain de la défaite enregistrée face au Havre (76-79) à l'éventuel bien fondé de couper Cooper (voir notre édition du 6 novembre), quelques acteurs de la SIG se sont ralliés à l'interrogation devant la transparence du meneur américain. Affligeant ce soir-là (1 sur 8 au tir, 3 ballons perdus), l'ancien de Pau affiche le même encéphalogramme plat avec une évaluation moyenne inférieure à 5 pour plus de 30 minutes jouées, un problématique pourcentage au tir (30 %), sans compter les deux ballons perdus sur chacune des cinq rencontres disputées depuis. Pendant que le reste de l'équipage souque ferme pour faire avancer le navire, Cooper n'en finit pas de sombrer dans la médiocrité. La dernière tendance européenne, à Belgrade, où la production de l'Américain a encore posé problème par sa transparence, a fait sortir de leurs gonds certains responsables du club. « On lui a dit la vérité », explique Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif de la SIG, « il n'y a pas retour sur investissement. Un bon accord, c'est celui qui convient aux deux parties. Or, pour l'instant, nous ne sommes pas satisfaits. Nous lui avons dit droit dans les yeux. Nous ne voulons plus voir le fantôme de Lonnie Cooper ». Le message a le mérite d'être clair. Il est susceptible de se concrétiser en sanction après la rencontre de coupe ULEB, face à Besiktas, mardi. Il se double fort naturellement d'un début de recherche sur le marché ce qui ne manque pas d'aboutir à l'apparition de premières pistes (le serpent de mer, Makan Dioumassi, ancien de l'ASVEL ?). Gravelines sans Morlende Éric Girard apparaît néanmoins convaincu que la rédemption est encore possible. Depuis le retour de Belgrade, le numéro 4 est l'objet de toutes les attentions. « On a discuté », souligne le technicien, « et je n'ai pas eu à faire avec un joueur démotivé qui attend d'être coupé. On a essayé de trouver des ajustements. Mais il doit aussi montrer ce dont il est capable ». Toute cette agitation autour d'un seul en ferait presque perdre de vue l'essentiel, le match de ce soir face à Gravelines privé de son meneur star, Paccelis Morlende, de son ailier Thomas Dubiez, mais fort de trois anciens des contrées alsaciennes, Stephen Brun, Jérôme Schmitt et David Gautier. L'un des gros bras de pro A est mieux loti que la SIG pour l'instant (6 victoires, 5 défaites). Malgré deux échecs de rang, Éric Girard est convaincu de la capacité de sa troupe à passer l'écueil. « On doit rester sur le type de basket que l'on a produit récemment. Et je sens mes joueurs prêts à livrer un combat. Ce n'est pas le match de Cooper, c'est un match de la SIG. Et si chacun fait ce qu'il a à faire, on le remportera ». Mais si, une nouvelle fois, Cooper n'y est pas…

Après les deux défaites en déplacement, au Mans et à Belgrade, malgré deux bons matchs et une combativité réelle, la SIG reçoit ce soir, pour le compte de la 12e journée, le BCM Gravelines-Dunkerque Grand Littoral. Cette équipe, que nous avons battu notamment lors des quarts de finale des PO l’année passée, est actuellement à la 6e place, avec un bilan de 6 victoires (contre Hyères-Toulon ; à Pau ; contre Besançon ; contre Dijon ; contre Chalon sur Saône et contre Clermont) pour 5 défaites (à Roanne ; contre Paris ; à Nancy ; à Cholet ; au Havre). Autrement, le bilan est de 5-1 à domicile, mais de 1-4 à l’extérieur. C’est donc une équipe fragile à l’extérieur, comme le concédait Jérôme Schmitt dans les colonnes des DNA.



Le BCM de cette année, coaché par Fred Sarre, est bien différent de celui de la saison passée ; en effet, l’an passé, on se le rappelle, Gravelines était constitué autour d’un axe incroyable, Wheeler/Turner (qui nous avait gratifié d’un monstrueux 67 d’évaluation à deux lors du trophée des champions !) ; cet axe était complété notamment par le pivot Johnson, le shooteur Dubiez et l’homme à tout faire Adomaitis. Cette année, c’est une équipe beaucoup plus complète et plus riche. Sarre aime les effectifs à 10 joueurs. C’est pourquoi aucune individualité ne sort véritablement du lot, comme on le verra plus loin.





Comme on le voit, le BCM est une équipe qui ne présente aucun véritable point faible, ni aucun véritable point fort. A priori, s’il fallait tout de même dégager quelques aspects, je soulignerais la force aux rebonds, une très bonne adresse intérieure et une bonne gestion du ballon. Pour la SIG, il faudra soigner le rebond, secteur où l’on est dominateur, afin de bénéficier de notre jeu rapide et de deuxièmes chances en attaque. Notre défense intérieure sera cruciale face aux solides attaquants que sont Nsonwu-Amadi, Schmitt et Turner. En somme il faudra juger de nos progrès défensifs.



Dans ce très beau collectif, s’il fallait ressortir des individualités, je dirais que le BCM 2006-07 brille par un quatuor intérieur de très haut niveau, qui se complète admirable : Brun le shooteur, Schmitt l’opportuniste bagarreur, Turner le puissant attaquant/rebondeur et Nswonsu le grand et physique défenseur/rebondeur, sans oublier le jeune croate Trepalovac, qui possède les fondamentaux de l’école croate. La mène est là pour gérer et le secteur extérieur approvisionne dans tous les domaines grâce notamment à Paulding et à Adomaitis. J’ajoute enfin que Morlende, Gautier et Dubiez ne joueront pas (blessés), ce qui devrait pas mal handicaper le jeu extérieur gravelinois. Brun devrait dépanner au poste 3 par moment.









En l’absence de Patch Morlende (1.90 m, 25 ans), auteur d’un début de saison époustouflant (16.4 pts à 57%, 45% à 3Pts, 3.6 pds lors des 5 premiers matchs), avant de s’éteindre en raison de problèmes physiques (3.8 pts à 55%, 0% à 3pts, 1.2 pds depuis !), c’est Steve Essart qui mènera seul la formation nordiste. Meneur organisateur, Steve Essart (1.80m, 28 ans) s’acquitte parfaitement de sa tâche, sans présumer de ses capacités : 3.9 pts à 45%, 27% à 3pts, 4.3 pds, 1.4 rbds et 0.5 bps pour 6.5 d’évaluation en 23’. C’est un meneur qui très peu de balles et qui sait faire jouer son équipe. Mais attention, il n’est pas manchot ! Ceux qui ont vu la triste défaite de l’an passé au Rhénus se rappellent que c’est lui qui nous a fait perdre (14 pts en 16’). Je ne reviens pas sur le contexte particulier de cet affrontement. C’est un match capital pour Lonnie, qui a largement les moyens de se montrer face à Essart. Il lui faut réaliser un bon match, en faisant jouer l’équipe, en étant un leader incontesté et, si c’est possible, en inscrivant quelques paniers. Pour Gauthier, après son excellent 15 de rating lors du match à Belgrade, il sera là pour booster le tempo du match et pour fatiguer Essart un maximum. Je crois dans le réveil de Lonnie, aussi je dirais avantage SIG.



Nouveau poste où le BCM est dégarni, en nombre, mais certainement pas en talent. Rickey Paulding (1.96 m, 24 ans) est le meilleur scoreur du BCM, tout en étant l’un de ses plus farouches défenseurs. C’est un joueur très complet, qui n’a sans doute pas une âme de leader, mais qui est un formidable complément dans une équipe : 12.3 pts à 53%, 25% à 3pts, 68% aux lancers, 3.6 rbds, 2.2 pds, 1.0 ints, 1.5 bps en 30’ (11.4 d’évaluation). Bonne nouvelle : le dernier match a été l’occasion de voir nos deux arrières à leur avantage (17 de rating et 16 pts, 3 pds pour Nissim, 10 de rating et 10 pts, 4 rbds pour Smith) ! On peut espérer qu’ils sont sur la bonne voie. On espère que Smith retrouve la confiance qui l’a fuit depuis un mois et le match à Dijon (19 pts à 4/7 à 3pts). Défensivement, nos joueurs devront être costauds, notamment sur pénétration, domaine dans lequel Paulding excelle. Egalité sur ce poste.



Dainius Adomaitis (2.02 m, 32 ans) est une élément d’expérience qui joue à Gravelines depuis plusieurs années. C’est un joueur qui joue exceptionnellement juste, avec une adresse diabolique, une roublardise infernale. Edit: Adomaitis est, selon les Gravelinois eux-mêmes, le meilleur défenseur du club : 9.8 pts à 53% (57% à 3 pts), 87% aux lancers, 3.0 rbds pour 10.8 d’évaluation (25’). Stephen Brun, qui évolue surtout en 4, devrait donner un coup de main à l’aile, compte tenu de l’absence de trois extérieurs ! C’est un 4 de grande taille, doté d’un tir à 3 pts très dangereux : 8.1 pts à 38%, 30% à 3pts, 50% aux lancers, 3.8 rbds pour 5.3 d’évaluation en 23’. C’est un joueur de série, comme l’ont appris Roanne (20 pts à 4/9 à 3 pts) ou Le Havre (15pts à 3/5 à 3pts). A surveiller. Chuck reste sur une mi-temps extraordinaire à Belgrade. Après avoir été fantomatique en première période (0pt), il a montré un caractère et un orgueil de champion avec 21 pts en seconde période. Il eût été le héros si son dernier tir à 3pts était rentré et avait offert la victoire. En tout cas, il lui faudra être vigilant défensivement sur les shooteurs gravelinois. En attaque, il devrait être en mesure de tirer partie de sa dextérité et de sa vitesse. Il y a de bonnes chances, à mon avis, que Sarre dépêche Paulding en défense sur lui. Ce sera un sacré duel. Egalité sur ce poste.





Encore de sacrés duels en perspective sur ce poste. Le Rah (2.01 m, 31 ans) écume les raquettes de France depuis déjà quelques années. On le connaît bien : c’est un energizer impressionnant, compensant sa petite taille par une combativité et une rage de tous les instants. Il n’a assurément plus le même rôle que l’an passé (14.6 pts, 7.6 rbds la saison passée), mais il reste très productif : 9.8 pts à 53%, 28 % à 3pts, 81% aux lancers, 5.0 rbds, 1.3 blks, 1.5 pds, 1.2 ints, 3.5 bps pour 11.7 d’évaluation en 22’. A l’inverse de cette boule de muscles, notre régional de l’étape, Jérôme Schmitt est un joueur très habile de ses mains, qui compense son physique quelconque pour un intérieur par un excellent sens du placement. Il joue peu, mais est d’une incroyable rentabilité : 7.7 pts à 59%, 83% aux lancers, 4.1 rbds pour 10.1 d’évaluation en 15’ (3e joueur à l’évaluation par minute). En somme, c’est un challenge défensif à relever pour nos deux clones, qui auront sans doute du mal à contenir la puissance de Turner, qui avait fait des misères à Wesson l’an passé. Sanders doit tirer profit de son envergure et de ses qualités athlétiques. Au sol, Turner dominera. Mais dans les airs, on a les moyens de l’emporter. John aura bénéficié d’une semaine de repos, ce qui devrait être précieux, au cas où Aerick prend des fautes. C’est à mon sens le poste fort du BCM, c’est pourquoi je dirais avantage BCM sur ce poste.





Deux intérieurs de grande taille au menu, mais qui évoluent dans des registres différents et complémentaires : Uche Nsonwu-Amadi (2.07 m, 28 ans) est un joueur d’une puissance physique peu commune, mais qui dispose de bonnes mains. Pour avoir vu Nancy-BCM, je peux vous assurer que c’est un joueur qui a une technique très correcte et qui sait user de son corps : 9.2 pts à 63%, 7.3 rbds, 0.7 blks, 2.1 bps en 22’ (11.7 d’évaluation). C’est de plus l’un des joueurs les plus réguliers du BCM. Alen Trepalovac (2.15 m, 21 ans) est beaucoup plus tendre, mais il dispose de tous les fondamentaux d’un intérieur. Son impact reste minime néanmoins : 2.0 pts, 2.0 rbds pour 3.2 d’évaluation en 6’. On aura donc besoin de toute la puissance de Claude, qui a raté complètement son match mardi (1 d’évaluation, avec beaucoup de marchés, de fautes offensives et de contestations envers les arbitres). Ca arrive, et ça ne dément pas la très bonne impression qu’il nous fait depuis 4 matchs de pro A (13.0 pts à 64%, 6.4 rbds pour 14.8 d’évaluation). Il est devenu un point d’ancrage important et un apport régulier en point et en rebonds, complétant Chuck et Aerick dans ces secteurs. Son duel face aux mastodontes nordistes sera très important. Inversement, Dirk, qui réussit souvent mieux en ULEB qu’en proA en raison de l’arbitrage, pourrait apporter sa taille et son adresse extérieure afin d’étirer la défense de nos adversaires. Avantage SIG.


En somme, c’est un match difficile qui attend les Strasbourgeois. Gravelines a joué en coupe d’Europe ce mardi et sera donc aussi soumis aux problèmes de fatigue. Néanmoins, le BCM a subi une déculottée en Espagne (95-66) et nul doute qu’une réaction d’orgueil est à attendre. Les Strasbourgeois ont, eux aussi, un impératif de victoire, car il conviendrait d’équilibrer le bilan le plus vite possible s’ils veulent disputer la SDA. Ce sera donc un match engagé et important pour les deux équipes, et le sort de Cooper pourrait être scellé avec cette rencontre. A lui de conduire les Strasbourgeois à la victoire.

Que le meilleur gagne !

Malheureusement ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne...

Après la lecture très instructive du forum du BCM, j'ai procédé à une petite modification dans le portrait d'Adomaitis, qui, selon l'intervenant "mat", homonyme de notre modérateur, le Lituanien est sans doute le meilleur défenseur du BCM.

On pourrait faire quelque chose pour Cooper pour ce soir ?
Si je ramène une banderole au Kop de la Wantzenau (une petite avec "In Lonnie we trust") ça generait quelqu'un ? (si vous avez déjà quelque chose à accrocher etc...)

Je ne suis pas au Rhénus ce soir, évidemment, mais je trouve l'initiative fort louable. Il faut lui montrer que l'on compte sur lui, qu'on lui fait confiance et qu'on ne souhaite qu'une chose: que la SIG réussisse et qu'il puisse s'épanouir dans cette équipe.

Indépendamment du match de ce soir, que d'affiches en cette 12e journée de proA! Le duel des euroliguiens (Pau-MSB), le duel des premiers (Nancy-Roanne), le duel opposant le 3e au 4e (CHalon-ASVEL), sans oublier le SIG-BCM, qui oppose tout de même deux des plus gros budgets.

Namele a écrit:On pourrait faire quelque chose pour Cooper pour ce soir ?
Si je ramène une banderole au Kop de la Wantzenau (une petite avec "In Lonnie we trust") ça generait quelqu'un ? (si vous avez déjà quelque chose à accrocher etc...)

Nous avons déjà confection une banderolle pour le soutenir, mais ta banderolle en plus sera évidemment la bienvenue. On l'accrochera si tu le veux ou alors, tu pourras la brandir toi même - comme tu le veux.

Le match commence. Smith et Cooper sont dans le 5.

6-2 après un panier de Smith et deux paniers de Marquis. Déjà deux contres pour la SIG.

7-2. Smith est à 2pts, 3 rbds, 2 blks, 1 pd.

Cooper sort après avoir pris sa deuxième faute. 7-6.

La SIG domine le rebond (8 à 3)

Beaucoup de déchets pour le moment: 3/10 pour la SIg, 2/9 pour le BCM. 3 balles perdues pour la SIg et 2 pour le BCM.

10-13. Smith tire beaucoup (2/7), mais se démène comme un beau diable. EIdson est sorti et Nissim est rentré.

La SIg a du mal offensivement (29% contre 42 pour le BCM)

13-15 après un 3 pts de Mädrich qui fait du bien.

FIn du quart -temps: 13-15

Beaucoup de déchets de part et d'autre: 5 balles perdues de chaque côté, 28% aux shoots pour la SIG, 33% pour le BCM.

Mike SMith se démène avec 5 pts à 2/7, 4 rbds, 2blks, 1 pd. Essart est à 6 pts et 2 rbds.

17-19 après deux paniers consécutifs de Chuck.