12ème journée PRO A : SIG (5-7) 82 - 65 BCM (6-6): Victoire!

Le vrai départ ?
Revenus à une victoire de la huitième place qualificative, pour la semaine des As dans un premier temps, pour les play-offs dans un deuxième, les Strasbourgeois s'approchent de leur rythme de croisière.
Une petite demi-heure, et encore, en comptant large. C'est le temps que les Strasbourgeois ont pris samedi soir pour savourer leur succès contre Gravelines. Dès 22h10, les Alsaciens avaient le regard tourné vers les prochaines échéances.
« C'est bien, mais on verra ce que ça va donner mardi - contre Besiktas », insiste Elson Mendy, conscient que le succès de prestige décroché face à Gravelines (82-65) ne vaut pas beaucoup plus que les deux points de la victoire. « On peut voir l'avenir avec optimisme, mais on a seulement gagné un match », tempère de son côté Éric Girard.
Le coach alsacien, qui insistait à la veille de la rencontre sur le bon comportement de son équipe depuis un mois et demi, espère que les prochaines échéances permettront enfin à son équipe de se rapprocher de la tête du classement.


Les Alsaciens comptent
une longueur de retard
sur cette huitième place


Après un nouvel intermède européen, demain face à Istanbul, les Alsaciens enchaîneront en championnat avec des rencontres face à des équipes de milieu ou de deuxième partie de tableau : à Bourg-en-Bresse, contre Reims et à Villeurbanne avant Noël ; puis contre Orléans et à Hyères-Toulon pour finir le cycle aller après la trêve.
S'ils parviennent à bien négocier ces derniers rendez-vous, les Strasbourgeois pourront se remettre à rêver de participer à la Semaine des As - il faudra émarger parmi les huit meilleures équipes à l'issue des 17 premiers matches -, premier rendez-vous qualificatif pour une coupe européenne, qui aura lieu en février à Nancy.
A l'heure actuelle, les Alsaciens comptent une longueur de retard sur cette huitième place, détenue conjointement par Gravelines et Dijon. Mais avec neuf victoires probablement nécessaires pour en être, les Strasbourgeois n'ont plus vraiment de droit à l'erreur. Il faudra réussir un quatre sur cinq pas vraiment évident.
Dans le cas contraire, les Strasbourgeois devront se concentrer sur l'échéance majeure la saison, les play-offs, qui réuniront cette saison également les huit meilleurs (contre douze l'an passé).


La SIG n'a eu besoin ni d'un
Eidson stratosphérique
ni d'un Nissim ou
d'un Smith « on fire »


Pour y accéder, ils devront conserver leurs vertus actuelles. Et notamment une défense remontée au 13e rang de la Pro A (76,1 points encaissés en moyenne). Ils devront aussi pouvoir compter durablement sur un Lonnie Cooper retrouvé samedi soir (16 d'évaluation, sa meilleure de la saison, avec son record de rebonds - 3 - et de paniers primés - 2 -).
« Il aurait pu plonger après sa troisième faute, dans des conditions pas idéales pour lui. Il avait la pression, je suis content de sa réaction », analyse Éric Girard, qui espère pouvoir désormais compter sur tous ses leaders, chacun dans son rôle.
Samedi soir, la SIG n'a eu besoin ni d'un Chuck Eidson stratosphérique (20' de jeu), ni d'un Afik Nissim ou d'un Mike Smith « on fire » (25% de réussite pour le premier, 33% pour le second) pour s'imposer. Chacun a apporté son écot à tour de rôle, quand il l'a fallu. Et c'est peut-être tout simplement cela qui permet un certain optimisme.



C.T.
Édition du Lun 27 nov. 2006

Sans conséquence
Sorti en milieu de première mi-temps après une alerte ressentie aux adducteurs, Chuck Eidson a peu joué en deuxième mi-temps face à Gravelines. Passé entre les mains de Pierrick Ortscheidt, le kiné alsacien, hier matin, l'ailier américain va mieux. « C'est une alerte sans conséquence », résume Nicolas Sarbacher, le médecin de la SIG.


Édition du Lun 27 nov. 2006
D.N.A

Il était attendu au tournant et n'a pas déçu. Meilleur homme du match (8 points, 7 passes décisives, 3 rebonds soit 16 d'évaluation), le meneur américain Lonnie Cooper a – en partie – fait taire les critiques lors du succès aisé de la SIG, samedi au Rhenus Sport contre Gravelines (82-65). « Je tiens à le féliciter. Il a fait preuve d'un gros mental alors qu'il avait une sacrée pression, souligne le coach Eric Girard. Il termine avec la meilleure évaluation sans marquer 20 points. Il a joué juste. Je suis content de sa réaction, car il aurait pu plonger quand il a pris sa 3e faute (13e minute). A lui de confirmer qu'il est de retour sur le droit chemin. »

Face à des Nordistes fatigués car amoindris par trois absences notables (Morlende, Dubiez, Gautier), le contexte a bien aidé Cooper et ses coéquipiers. En infligeant un 16-0 fatal au BCM entre la 17e et la 24e minute, la SIG s'est envolée (43-26). Puis elle a porté son avance à 25 unités (63-38, 30e), avant de dérouler. Ce qui a permis à Chuck Eidson de reposer ses adducteurs endoloris et au jeune Elson Mendy de s'offrir trois petites minutes de bonheur (5 points). « Je suis soulagé et heureux, avoue Eric Girard. Depuis un mois et demi, je sentais l'équipe monter en puissance. Même si j'aurais aimé qu'on ait un succès de plus par rapport à nos deux défaites au Mans (63-55) et à Belgrade (79-78). » Désormais 12e de Pro A après douze journées – à seulement deux longueurs de la 4e place occupée par l'Asvel –, Strasbourg peut de nouveau rêver de Semaine des As.

Jérôme Sillon


2006 20 minutes
Edition du 27/11/2006

Au moins, Eidson n'a rien, c'est la bonne nouvelle du jour.

La vidéo de SIG-BCM est en ligne:

http://www.sigbasket.eu/580/Vid%E9os_Matchs.html