ULEB CUP 5e j.: SIG (4-1) 91 - 72 Besiktas (2-3) !!!

Savez vous si la diffusion des matchs est juste ponctuelle ou si on aura droit a des matchs diffusés régulièrement sur téléalsace ?

Oui, merci téléalsace. Franchement, ce fut beau à voir.
Dommage juste que quelques cadrages aient laissé à désirer (quand Reeves tire à 3pts, on cadre sur lui et on ne voit donc pas s'il a marqué ou pas; le même raté de cadreage deux ou trois fois) mais cela se corrigera sûrement avec l'habitude.

Sinon, je retiens qu'on a archi-dominé la raquette, qu'on a très bien attaqué, et que les Stambouliotes manquent d'alternatives.

Je note que FMP a gagné conter Udine et Anwil contre Ventspils. C'est bon pour nous : FMP reste premier avec nous, mais derrière on creuse l'écart.

Avec la victoire de Wloclawek contre Ventspils (87-84) et la victoire de FMP à Udine (82-88), voici le classement réactualisé:

1. SIG et FMP: 4-1
3. Besiktas, Ventspils et Udine 2-3
6. Wloclawek: 1-4

Ça y est, la SIG est entrée dans une nouvelle dimension. Le potentiel que l'on décelait au fil des semaines a éclaté au grand jour au cours d'une fameuse soirée de gala. Se maintenant au niveau d'un Besiktas très solide, elle a pris feu au cours d'un ultime quart-temps de rêve.



On pouvait craindre que l'opération marketing parfaitement réussie par la SIG auprès du public turc pouvait se retourner contre elle. La soirée, peut-être à haut risque, s'est finalement révélée idéale. Wloclawek ayant eu le bon goût de signer sa première victoire devant Ventspils et Belgrade celui de s'imposer à Udine, voici la SIG première ex aequo au terme du cycle aller, nantie de deux points d'avance sur les poursuivants, un probable panier-average favorable sur sa victime d'hier soir en prime.
A mi-chemin, la qualification pour les 8es de finale n'est pas en poche, mais c'est tout comme. A ce jour, l'essentiel n'est toutefois pas là, mais bien dans le nouveau visage affiché par l'escouade strasbourgeoise qui, pour la première fois de la saison, a fait penser à ses devancières.

Chacun des Strasbourgeois en a tiré profit

Évidente depuis des semaines, la montée en puissance ne se matérialisait guère. A en devenir frustrant. Cette fois, ça y est, les joueurs se sont lâchés, tant émotionnellement que dans le jeu. Depuis un moment, les éléments étaient en place. Ne manquait plus que le catalyseur pour que le mélange explose, l'étincelle pour que le feu qui couvait s'embrase.
L'allumette était enfouie au fond de la poche de Lonnie Cooper. Il a fallu une mise au point voici une semaine pour qu'il la sorte enfin, alimente les braises samedi devant Gravelines et les transforme en brasier hier soir.
A l'arrivée, chacun des Strasbourgeois en a tiré profit. « La victoire d'une équipe, analyse Éric Girard. Chaque joueur a eu son moment ». Jusqu'à un Mike Smith lui-même retrouvé. « J'avais perdu la confiance. Dès lors, pour un shooteur à trois points, ce n'est pas simple. Mais Lonnie nous a mis sur la voie et nous avons trouvé notre rythme. » Cette pleine mesure que l'on guettait du coin de l'oeil.
Alors, d'accord, le scoreur américain Jamel Thomas, blessé à la cheville... et un peu partout, était resté à Istanbul. Mais longtemps, la prestation turque en fut rehaussée. « Pour un tel match, il faut être deux, relevait Éric Girard. Le Besiktas a longtemps évolué à un haut niveau collectivement. Physiquement et défensivement, nous avons eu du mal à suivre en première période. »
Le show Reese avait néanmoins assez duré. Avec plus de rotation face à un banc démuni, la SIG est passée un cran au-dessus en défense après la pause et est restée à niveau, contrairement à son adversaire. Pour ne pas dire en lévitation, par instant, pour certains.
« Sur la fin, j'ai fais avec ce que j'avais, déplorait le coach stambouliote Murat Didin. Strasbourg a fait grand match, en équipe, avec 27 points issus du banc (11 pour le Besiktas). On a coupé leur rythme aussi longtemps que possible. »

Les chants turcs s'étaient tus depuis longtemps

Avant la déferlante. Le carton annonciateur de Nissim dans le 3e quart-temps, le show Eidson et McCord, transcendés, dans le 4e. Les chants turcs s'étaient tus depuis longtemps et pourtant, le Rhenus Sport chavirait.
Une telle SIG de gala doit s'ouvrir de nouvelles perspectives, même si la Pro A et un de ses pièges typiques se profilent dès samedi, à Bourg. « Si nous l'emportons d'un point là-bas, je serais le plus heureux des hommes », prévient déjà Girard. Tout en reconnaissant : « Dans ce groupe, je crois que tout le monde aura remis les pieds sur terre jeudi. Entretenons ce que nous avons à entretenir ».
A savoir cette flamme qui depuis hier soir anime à nouveau la SIG.

Rémy Sauer




Avec six joueurs à 10 d'évaluation ou plus, la SIG a remporté une victoire collective. Un succès dont Chuck Eidson a été une nouvelle fois le détonateur.

COOPER. - 27'45" de temps de jeu ; 11 pts ; 4/7 aux tirs (57 %) dont 1/4 à trois points ; 2 LF sur 2, 1 rebond, 8 passes décisives, 3 balles perdues, 2 fautes. Évaluation : 14.
Une « brique » (6e') pouvait faire craindre le pire. Mais Lonnie Cooper, sur la lancée de la rémission observée contre Gravelines, s'est bien repris, servant intelligemment ses partenaires (cinq assists dans le second quart). « Il a aussi su gérer quand il le fallait », ajoute Éric Girard. Le bout du tunnel, enfin ?

DARRIGAND. - 18'15" de tps de jeu ; 1 pt ; 0/2 aux tirs (0%), dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 1 rbd, 1 bp, 1 fte. Eval : -1.
Oser défier Vekiloglu au rebond : Darrigand, qui rend vingt centimètres à l'intérieur turc, l'a fait (10e'), provoquant la 3e faute de son adversaire. Le reste fut moins concluant, l'international A', vaillant en défense, terminant avec une évaluation négative.

MARQUIS. - 21'45" de tps de jeu ; 6 pts ; 3/3 aux tirs (100 %) ; 4 rbds, 2 ftes. Eval : 10.
Pas facile de bouger Ostojic. La roublardise - ou l'expérience c'est selon - de l'ex-international serbe a pu gêner Marquis en tout début de match. Mais le pivot strasbourgeois ne s'en est pas laissé conter, rendant une copie très propre au final.

SANDERS. - 26' de tps de jeu ; 6 pts ; 2/5 aux tirs (40 %) ; 2 LF sur 4, 8 rbds, 2 pds, 1 fte. Eval : 14.
Aerick Sanders est un métronome. Deuxième rebondeur strasbourgeois en ULEB avant la rencontre, il a confisqué huit ballons sur la tête des intérieurs du Besiktas, contribuant à la nette domination alsacienne dans ce secteur (34 à 20). Et c'est important un métronome pour ralentir la marche turque.

SMITH. - 24' de tps de jeu ; 17 pts ; 4/8 aux tirs (50 %) dont 4/7 à 3 pts ; 5 LF sur 6, 6 rbds, 2 pds, 3 bps, 2 ftes. Eval : 19.
Trop souvent branché sur courant alternatif ces temps-ci, Mike Smith a connu une nouvelle entame délicate. Mais ce ne fut que passager. La gâchette américaine avait retrouvé sa patte hier soir sans que son investissement en défense en pâtisse. Son large sourire à la fin du match en disait long...

NISSIM. - 20'30" de tps de jeu ; 15 pts ; 5/10 aux tirs (50 %) dont 3/5 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 1 rbd, 1 pd, 1 bp, 1 fte. Eval : 11.
Huit points de rang au milieu du 3e quart, 13 des 23 pts de son équipe en 10' : Afik est redevenu subliminissime après une mise en jambes laborieuse (-2 d'évaluation à la pause). L'arrière de la SIG a de surcroît bien choisi ses shoots. Que demander de plus ?

McCORD. - 16'15" de tps de jeu ; 6 pts ; 3/4 aux tirs (75 %) ; 0 LF sur 1, 4 rbds, 2 bps, 2 ftes. Eval : 6.
« Il a donné une énergie fabuleuse », dit Girard. Époustouflant contre Gravelines (avec une citation dans le 5 majeur de L'Équipe), John McCord s'est à nouveau montré à son avantage hier. Si seulement la SIG avait pu compter sur lui au Mans et à Belgrade...

EIDSON. - 25'30" de tps de jeu ; 24 pts ; 8/14 aux tirs (57 %) dont 1/3 à 3 pts ; 7 LF sur 7, 4 rbds, 4 pds, 2 bps, 3 ftes. Eval : 27.
Il va une fois encore falloir être dithyrambique pour évoquer la prestation d'un Chuck Eidson « stratosphérique ». Neuf points, deux passes, trois fautes provoquées et une évaluation de 14 en 10' : l'ailier américain avait servi un début de match copieux. Mais ce n'était encore qu'une mise en bouche à côté du festival qu'il s'offrait dans le dernier quart, entre douceur primée et caviars pour McCord. Gargantuesque !

MADRICH. - 16' de tps de jeu ; 5 pts ; 2/4 aux tirs (50 %) dont 0/2 à 3 pts ; 1 LF sur 1, 4 rbds, 2 bps, 3 ftes. Eval : 6.
Il a si souvent écopé de fautes naïves. Alors le voir prendre un shoot en reculant en provoquant, en vieux briscard, celle d'Ozyildirim (12e') ne peut que faire plaisir. Un match solide.

MENDY. - 4' de tps de jeu ; 0 pt ; 1 pd. Eval : 1.
La rencontre pliée, Mendy a pu faire ses premiers pas en coupe d'Europe. Avec une passe décisive à la clef.

Régis Schneider



Rhenus Sport. - 5 150 spectateurs. Quarts-temps : 21-25, 19-18 (40-43), 23-16 (63-59), 28-13. Arbitres : MM. Cmikiewicz (Pol), Krause (All) et Mme Cardus (Esp).
SIG : 31 paniers sur 57 tirs (54%), dont 9 sur 23 à 3 pts (39%). 20 LF sur 25 (80%). 32 rebonds (Sanders . 18 passes (Cooper . 7 interceptions. 13 balles perdues. 17 fautes. Cooper 11, Smith 17, Eidson 24, Sanders 6, Marquis 6 ; puis McCord 6, Darrigand 1, Nissim 15, Mädrich 5.
BESIKTAS : 28 paniers sur 57 tirs (49%), dont 10 sur 28 à 3 pts (36%). 6 LF sur 9 (67%). 17 rebonds. 14 passes. 6 interceptions. 14 balles perdues. 21 fautes. Reese 24, Veyzeloglu 8, Vekiloglu 2, Özer 17, Ostojic 10 ; puis Sales 6, Ozyildirim 2, Guney 3, Sogancioglu 0, Bilgin 0, Yannier 0.

Eidson et Smith pour la SIG, Özer et Veyseloglu pour le Besiktas : la rencontre démarre tambour battant (4-4 après 60"). Ostojic impose sa puissance et son expérience : six points de rang pour le pivot serbe (8-10, 5e'). Özer et Eidson font parler la poudre (neuf points chacun en 10'). La gâchette Jamel Thomas absente, ce sont ses compatriotes Sales et Reese qui s'illustrent en attaque.
Fin du 1er quart-temps : 21-25.

Zone contre zone au Rhenus. Smith trouve la mire derrière l'arc, Veyseloglu aussi (27-30, 14e'). Les deux équipes se rendent coup pour coup. En pénétration ou en périphérie, Reese inscrit neuf points d'affilée. Le Besiktas vire en tête à la pause. Shootant à 38% à 2 pts depuis le début de leur campagne européenne, les Stambouliotes ont doublé leur pourcentage : 76% !
Mi-temps : 40-43.

Ostojic marque malgré quatre Alsaciens (40-45, 21e'). Veyseloglu donne six longuers d'avance aux siens (44-50, 23e'). Deux lancers ratés de Sanders, un marcher d'Eidson : la SIG déjoue. Mais deux paniers primés de Smith et Nissim viennent effacer ce débours (52-52, 26e'). Muet en première période, Afik redevient magnifique en marquant 13 points (3/3 à 3 pts) dans ce 3e quart.
Fin du 3e quart-temps : 63-59.

A 67-64 (32e'), Eidson sort à nouveau le grand jeu. A 6,25m, aux lancers, en pénétration ou à la passe pour McCord (par deux fois) : l'ailier US en fait voir de toutes les couleurs à la défense turque. Le Besiktas Cola Turka prend l'eau (80-64, 35e'). Smith et Sanders se joignent au festin (85-64, 36e) : le Besiktas vient d'encaisser un 18-0 dont il ne se relèvera pas. Et ce ne sont pas les dernières salves turques qui y changent quelque chose.
Fin du match : 91-72.

R. Sch.

(www.dna.fr)






Les coéquipiers de l’excellent Lonnie Cooper ont fait exploser le Besiktas Istanbul (91-72), hier soir dans un Rhenus Sport comble et en feu. D’abord bouillants, les mille supporteurs turcs venus de toute l’Alsace sont repartis médusés. En sortant une énorme prestation, digne d’un match d’Euroligue, la SIG a glané son 4e succès en 5 journées dans le groupe B de la Coupe Uleb. Toujours 2e derrière le Zeleznik Belgrade, elle a fait un pas de géant vers les 8es de finale, accessibles aux quatre premiers. « Avec toute l’équipe à son meilleur niveau, on a vu ce dont on était vraiment capable », se félicite l’ailier Mike Smith (17 points hier). La rencontre démarrait sur un rythme échevelé.Les deux équipes se rendaient coup pour coup, les tirs primés du meneur turc Aubrey Reese (24 points) répondant aux pénétrations de l’ailier strasbourgeois Chuck Eidson (24 points, 6 rebonds). Pourtant privé de deux joueurs majeurs, le Besiktas prenait jusqu’à cinq longueurs d’avance (20-25, 9e). Mais la SIG saisissait chaque occasion de passer en tête (11-10, 5e, puis 40-37, 19e). La passe d’armes se poursuivait au 3e quart-temps (52-52, 26e), avant l’entrée en action du chouchou du public alsacien, Afik Nissim (15 points). L’ailier franco israélien dégainait à trois points (63-59,
30e). Puis Eidson, John McCord et tous les Strasbourgeois en état de grâce infligeaient un invraisemblable 18-0 aux Turcs. L’écart grimpait irrémédiablement (85-64, 36e) pour unBesiktas complètement dépassé.

Jérôme Sillon

(www.20minutes.fr)

La SIG a fait exploser le Besiktas dans l'ultime quart temps, hier, assurant un peu plus sa qualification pour les play-offs de l'épreuve (91-72). Fort appréciable également, Lonnie Cooper poursuit son renouveau.

Il y a des soirs, comme ça, où on en redemande. Le Besiktas, pourtant fort bien balancé, a dû se demander quel miraculeux phénomène lui est tombé sur la tête dans la dernière ligne droite du bras de fer qu'il s'était mis en tête de livrer. Mais la SIG monte en puissance, son 2e énorme combat livré et largement remporté en trois jours le prouve. Et, détail majeur, elle peut maintenant compter sur un Loonie Cooper, qui en a un peu plus fini avec son purgatoire et peut s'amuser désormais à jouer les sursitaires jusqu'au printemps. « Lonnie nous rend le match plus facile », en rigolait Mike Smith, qui se réconcilie progressivement avec son shoot en même temps. « C'est lui qui indique qui va marquer. Il est notre leader et, depuis une semaine, il montre qu'il a retrouvé de la confiance en lui ». Les dirigeants avaient donné deux matches à l'ancien de Pau pour prouver sa valeur. Cooper a saisi la perche tendue de fort belle manière. Alors que le public pro-stambouliote donnait des allures de mini-chaudron au Rhenus Sport, dès lors que son homologue pro-strasbourgeois lui répondait, le Besiktas prit la tête des débats, dans le sillage d'un Ostojic enquiquinant. L'intérieur serbe inscrivait 6 des 10 premiers points turcs et Eidson devait se démultiplier pour rester dans la roue des visiteurs (4-4, 8-. Si Smith dégainait son premier 3 points, l'unique de la SIG dans le 1e r quart (1 sur pour une inédite avance alsacienne (11-10), Reese et Ozer trouvaient également l'ouverture à la périphérie (20-25). L'inquiétude était de mise. Mais la solution provenait donc du retour du meneur prodige, progressivement maître du rythme et malin dans son positionnement décalé. Plus méritant que samedi où il avait dû se coltiner un Essart sans peps, Lonnie Cooper devait faire face à un Aubrey Reese mordant. Il affichait le beau visage attendu depuis l'été d'un grand organisateur inspiré. Au final, cela donnait 5 points et 4 passes décisives lors des dix minutes du 2e quart temps et un jeu strasbourgeois à l'endroit. Attentif en défense, le meneur américain n'était pas non plus rien dans la progressive disparition des ailiers « noir et blanc ». Le rendement stambouliote dépendait alors d'un Reese en feu, auteur des 8 derniers points du Besiktas sur la première période, que le visiteur achevait devant (40-43). Au 3e quart temps, la SIG semblait prendre un malin plaisir à voir la résistance adverse s'essouffler à petit feu. Le Besiktas était au contact, voire devant (44-50). Et puisque c'était par là que l'équipe de Girard avait inquiété à l'entame, c'est au loin qu'elle fit basculer la rencontre. Et le jeu de massacre provoqua des dégâts colossaux, dans le sillage de Smith, mais surtout de Nissim auteur de 11 points en 5 minutes, qui permettaient à la SIG de passer devant (63-59). On s'attendait encore à quelques frayeurs dans la dernière ligne droite, mais les combattants strasbourgeois accentuaient un peu plus leur étreinte en défense et se faisaient irrésistibles en attaque. McCord retrouvait ses jambes de junior, Eidson, comme d'habitude, était énorme, et la SIG inscrivait le 18-0 du KO (de 67-64 à 85-64). « On a mis beaucoup d'énergie et de concentration pour tenir en première mi-temps », concluait Eric Girard. « Ensuite, on les a usés sur nos rotations ». De celle qui laisse entrevoir la suite programmée du côté de Bourg, samedi avec appétit.

François Namur

(www.alsapresse.com)

Les photos du match:

http://www.sigbasket.eu/modules/myalbum/viewcat.php?location_id=544&imgcat_id=181

Les statistiques:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame?gamecode=52

Les réactions:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame/quotes?gamecode=52

Le report du site de l'ULEB:

http://www.ulebcup.com/ulebcup/competition/results/showgame/report?gamecode=52

J'étais au rhénus hier soir, et je trouve que pour une fois, il y avait un peu d'ambiance! Sauf du côté des VIP, comme d'habitude!!

Sinon quelqu'un peut me dire si la "vidéo" du match de hier soir est diponible sur Internet?
Merci d'avance

Mes parents n'ont finalement pas enregistré la vidéo, l'image "clignotait" chez moi....
J'espère que quelqu'un a pu le faire

Dommage faudra jeter un oeil sur sportbit.org...

moi a écrit:91-72 soit un formidable 28-13 dans le dernier quart. Un 18-0 infernal des Strasbourgeois donne la victoire aux SIgmen. 24 pts, 6 fps, 4 pds, 2 rbds, 2 ints pour Eidson, 15 pts pour Nissim, 17 pts, 6 rbds pour Smith, 11 pts, 8 pds pour Cooper. 32-17 aux rebonds pour la SIG, 54% à 49% pour la SIG. 18 pds pour la SIG.

Le meilleur match de la saison selon Girard.

Je pense vraiment que c'était le meilleur match de la saison.
Les 3 premiers quart-temps montrent un trés bon niveau de jeu de la part des 2 équipes. Dans le 4ème quart-temps pour la sig c'est carrément un rêve!!!!!! En plus on gagne à la fin.
C'était un super match.

Un match référence. Deux mois après le début de saison, le groupe d'Eric Girard a enfin donné sa pleine mesure lors du succès de prestige sur le Besiktas Istanbul (91-72), mardi soir. Six joueurs ont ainsi terminé le match avec au moins 10 d'évaluation. Y compris le meneur américain Lonnie Cooper, dont le départ n'est plus envisagé. « Cela a été une vraie victoire d'équipe, souligne le coach strasbourgeois. Dans l'intensité et l'efficacité, c'est notre meilleur match de la saison. »

La SIG a indiscutablement franchi plusieurs paliers d'un coup. « En même temps, on en avait plusieurs de retard », ironise Girard. Quasiment qualifiée pour les 8es de finale de la Coupe Uleb, la formation alsacienne (13e de Pro A) doit maintenant confirmer en Championnat.

J. S.


©2006 20 minutes

De l'avis d'Éric Girard, la SIG a livré mardi contre Istanbul son « meilleur match de la saison », alliant panache offensif et intensité défensive. Et si le meilleur, justement, était à venir ?



Éric Girard n'est pas adepte des formules à l'emporte-pièce. Dans la victoire, comme dans la défaite, il privilégie la pondération. Pas de déclarations péremptoires dans un cas, ni de couplets lacrymaux dans l'autre. Alors, quand après la victoire de son équipe sur le Besiktas, le coach strasbourgeois déclare que « ce fut le meilleur match de la saison, en termes de concentration, d'intensité et d'efficacité », c'est qu'il a de bonnes raisons de le penser.
Physiquement, la SIG n'a pas connu de baisse de régime. « Les gars sont bien. On a été là sur chaque quart-temps », dit le coach. Mentalement aussi, les coéquipiers de McCord vont de mieux en mieux. « Sur la qualité de jeu proposée par le Besiktas, on aurait pu prendre des éclats. Au lieu de ça, on ne s'est jamais affolé ». Emotionnellement, enfin, « l'équipe est en train de se lâcher alors qu'elle était peut-être plus introvertie que ses devancières ».

Cette victoire, la SIG est allée la chercher en « bloc équipe »

Mardi, les Strasbourgeois ont réussi une démonstration de basket total, juste compromis entre panache en attaque et rigueur en défense. « Qu'on ait été bons est une chose, développe le coach. Mais on l'a été contre une équipe très adroite, qui sait passer le ballon et a su ralentir notre jeu avec sa zone ». La SIG a fait montre d'une détermination sans faille, attrapant son adversaire à la gorge pour ne jamais le lâcher. Les Stambouliotes qui prenaient 36 rebonds en moyenne en ULEB, dont 15 offensifs, se sont contentés de miettes au Rhenus, 20 prises, dont 5 dans la raquette adverse.
Si un joueur comme Chuck Eidson, 3e à l'évaluation en ULEB, a une nouvelle fois été « in the zone », cette victoire, la SIG est allée la chercher en équipe, en « bloc équipe » pour reprendre une formule qui a servi sur d'autres aires et en d'autres disciplines. « Quand tout le monde partage la balle, avec en plus l'étincelle qu'on a pu avoir, on devient difficile à stopper, analyse Éric Girard. Il n'y a pas un joueur à arrêter, mais deux, trois, quatre, cinq... ».
Si la SIG, 1re ex-aequo de sa poule européenne à l'issue de la phase aller (quatre succès pour un revers), bombe à nouveau le torse, elle le doit aussi à un Lonnie Cooper revenu au niveau qui doit être le sien (15 d'évaluation sur les deux derniers matches). « L'équipe recommence à faire un bon basket avec un meneur de jeu expérimenté, capable de prendre ses responsabilités et qui sait aussi trouver des passes simples ». Systématiquement pris de vitesse par ses adversaires directs il y a peu encore, Cooper a aussi resserré les espaces en défense (huit balles perdues pour Reese).

« On partait quand même de très bas »

Cette belle prestation gagne à être relativisée. « On partait quand même de très bas en début d'année, sourit le coach. Et puis, on vient de gagner deux matches. Ce n'est pas comme si on en avait enchaîné dix ». Ce « meilleur match de la saison » doit donc en appeler d'autres. En coupe d'Europe. « Si on veut avoir un peu d'ambition, il faut qu'on finisse à l'une des deux premières places. Et qu'on soit capables de gagner en Italie ou en Lettonie ».
En Pro A aussi. Et ce dès samedi dans le traquenard bressan. « Il nous faut avancer en championnat », insiste Éric Girard, persuadé que son équipe, qui enregistrera après la trêve le retour de Sacha Giffa, dispose d'une marge de progression. « On a franchi un palier. Je pense sincèrement qu'on peut en franchir d'autres, en défense comme en attaque ». Et ce n'est pas là de la forfanterie. Éric Girard n'est pas partisan des formules à l'emporte-pièce.

Régis Schneider

(www.dna.fr)

Titeuf 67 a écrit:
Tu y crois, moi pas Il y aura comme lors de tous les matchs
D'un coté la petite colonnie de supporters (Kop de La Wantzenau, le Storkteam et quelques autres) qui s'egosillera pendant tout le match.

De l'autre coté il y aura les VIP, qui auront surement ont droit à des spécialités turques à la mi-temps qui encourageront la SIG si d'aventure la SIG a 20 Pts d'avance

Ah oui, il y aura aussi les turcs (dont la plupart ne connait pas le basket) qui encourageront le Besiktas de la 1ère à la dernière minute.

Eh oui, je ne me suis pas trompé ça c'est passé comme ça (à part que les turcs on les a nettement moins entendu à partir de la 30ème minute quand il y avait + 20 pour la SIG.

Par contre, il y a plusieurs choses qui m'ont scandalisé :
- les sifflets pendant la marseillaise INADMISSIBLE ET SCANDALEUX
- les gestes obscènes pendant la holla PROVICATEURS
- les 100 sièges cassés pendant le match INADMISSIBLE
- les objets lancés sur le terrain à la fin du match
- les spectateurs turcs fumant dans le Rhénus pendant la rencontre
-et j'en passe

Ce qui est encore plus incompréhensible est que ces faits (certains sont inadmissibles - sifflets pendant la Marseillaise par ex) n'ont jamais été relatés dans la presse. Je trouve qu'il faudrait en parler, car c'est grave. Je me rappelle un match de l'équipe de France de foot contre l'Algérie où Chirac a quitté le stade de France justement à cause des coups de sifflet pendant la marseillaise

A leur décharge, je ne crois pas que la marseillaise a été sifflée.
Il y a eu des sifflets parce que l'hymne turc a été arreté en plein milieu (coupure très net)...et la marseillaise a été enchaîné directement !

Je l'ai d'ailleurs fait remarqué quand je regardais le live...

Pour le reste, je n'y étais pas. J'ai juste vu qu'il ne faisait pas la "ola" je pensais que c'était pour cela que le public sifflait et non pas à cause de certains gestes...Ca, c'est moyen en effet !

Je rejoins Titeuf, aucun respect, c'est quand même dingue, quand on voit l'acceuil proposé (la musique, le speaker etc....)
Décidement, le Besiktas n'a qu'a plus revenir à Strasbourg

La marseillaise...?!... j'ai toujours pas compris ce qu'elle venait faire là?

La caméra qui se promène sur les joueurs de la SIG pendant la marseillaise... c'est assez comique.

Qu'on garde les hymnes pour des rencontres entre équipes nationnales... mais pour les clubs, ca ne rime a rien.

Bah, c'était sans doute la formidable campagne de pub sur la relation Franco-turque organisée par notre président qui voulait ça. J'ai trouvé sa vraiment inaproprié, ou alors si on avait mis l'hymne américain en prime .

Mat a écrit:La marseillaise...?!... j'ai toujours pas compris ce qu'elle venait faire là?

La caméra qui se promène sur les joueurs de la SIG pendant la marseillaise... c'est assez comique.

Qu'on garde les hymnes pour des rencontres entre équipes nationnales... mais pour les clubs, ca ne rime a rien.

Pour la Marseillaise, je pense qu'il faut la laisser, ça donne une sollennité à ces matchs. Après, comme il y a plus d'étrangers que de français, les joueurs se sentent très peu concernés, mais moi j'aime bien...

Mat a écrit:La marseillaise...?!... j'ai toujours pas compris ce qu'elle venait faire là?

La caméra qui se promène sur les joueurs de la SIG pendant la marseillaise... c'est assez comique.

Qu'on garde les hymnes pour des rencontres entre équipes nationnales... mais pour les clubs, ca ne rime a rien.

A Nancy on ne la diffuse pas...pas d'hymne...

Titeuf 67 a écrit:

Mat a écrit:La marseillaise...?!... j'ai toujours pas compris ce qu'elle venait faire là?

La caméra qui se promène sur les joueurs de la SIG pendant la marseillaise... c'est assez comique.

Qu'on garde les hymnes pour des rencontres entre équipes nationnales... mais pour les clubs, ca ne rime a rien.

Pour la Marseillaise, je pense qu'il faut la laisser, ça donne une sollennité à ces matchs. Après, comme il y a plus d'étrangers que de français, les joueurs se sentent très peu concernés, mais moi j'aime bien...

Moi ca me dérange pas non plus! je trouve ca bien aussi.

Greg

Jack a écrit:A leur décharge, je ne crois pas que la marseillaise a été sifflée.
Il y a eu des sifflets parce que l'hymne turc a été arreté en plein milieu (coupure très net)...et la marseillaise a été enchaîné directement !

Je l'ai d'ailleurs fait remarqué quand je regardais le live...

Pour le reste, je n'y étais pas. J'ai juste vu qu'il ne faisait pas la "ola" je pensais que c'était pour cela que le public sifflait et non pas à cause de certains gestes...Ca, c'est moyen en effet !

Si si, ils ont bien sifflé le début de la marseillaise mais j'ai vu des supporters Turcs à l'avant de leur tribune qui ont fais des grands signes pour que les autres arrêtent et ils se sont calmés.

Pour la "ola", le public a commencé à siffler parcequ'ils ne la faisaient pas, ensuite, une bonne partie des supporters Turcs a répondu avec des gestes pas très simpa...

A la mi-temps j'ai fais le tour du Rhénus pour faire visiter une copine qui vennait pour la première foi à la sig. L'air était presque irréspirable avec la fumer des cigarettes. Je comprend pas que personne ne leur à rien dit!!! c'est vraiment inadmissible dans une salle de sport.

Jenn a écrit:

Jack a écrit:A leur décharge, je ne crois pas que la marseillaise a été sifflée.
Il y a eu des sifflets parce que l'hymne turc a été arreté en plein milieu (coupure très net)...et la marseillaise a été enchaîné directement !

Je l'ai d'ailleurs fait remarqué quand je regardais le live...

Pour le reste, je n'y étais pas. J'ai juste vu qu'il ne faisait pas la "ola" je pensais que c'était pour cela que le public sifflait et non pas à cause de certains gestes...Ca, c'est moyen en effet !

Si si, ils ont bien sifflé le début de la marseillaise mais j'ai vu des supporters Turcs à l'avant de leur tribune qui ont fais des grands signes pour que les autres arrêtent et ils se sont calmés.

Oui mais les sifflets ont commencé bien avant le début de la marseillaise PARCE QUE l'hymne turc a peut être duré 25 secondes et a été coupé en plein milieu...

Pour le reste, vous avez peut être raison, mais dire qu'ils ont sifflés la marseillaise, c'est faux...Il y a eu des sifflets mais la raison était tout autre...

Pour la "ola", c'est un peu logique aussi... non? Ils sont largement menés, ils vont pas faire la ola avec les strasbourgeois...

Je veux bien qu'on puisse espérer et envisager le contraire... mais bon, dans ce domaine, faut pas trop rèver. Donc... si on les siffle parce qu'il font pas la "ola", faut pas être surpris d'une contre-réaction.

Par contre, pour la fumée, je trouve que cela ne devrait pas être toléré dans une enceinte comme le Rhénus... On dirait que le service d'ordre a été défaillant. A ce sujet, j'ai vais pas le louper: il m'a montré qu'il était fort pour engueuler un gamin ou être très désagréable avec des supporters tout ce qu'il y'a de plus gentils... on pourrait donc légitimement lui demander de faire son travail quand c'est nécessaire...!

2 vidéos du match dispo sur le site off

On voit d'ailleurs sur la vidéo de la SIG que Crawford Palmer et Stanley Jackson étaient dans les tribunes.