PRO A 18 ème journée : SIG - Dijon

DNA du 12 février 2009

Basket-ball / Avant SIG - Dijon, samedi (20h)

Comme on se retrouve...

Un peu plus de trois semaines après s'être affrontés en 16e de finale de la Coupe de France, la SIG et Dijon vont à nouveau en découdre, samedi (20h) au Rhenus Sport.

TROISIÈME. - Strasbourgeois et Dijonnais vont croiser le fer, samedi, pour la troisième fois de la saison. Et la SIG mène pour l'instant deux victoires à zéro. Au match aller, le 25 octobre en Côte-d'Or, un stratosphérique Rob Lewin (18 points, 19 rebonds, 38 d'évaluation) avait assommé la JDA presque à lui tout seul (83-93).
Le 20 janvier au Rhenus, en 16e de finale de la Coupe de France, les Alsaciens ont emporté la mise en fin de rencontre (78-73) grâce, notamment, à un épatant Derrick Obasohan (21 pts en 23'). Dijon avait dû, ce soir-là, se passer des services de son meneur Éric Chatfield, en délicatesse avec ses adducteurs.

DERBY. - Le derby bourguignon ne sourit décidément pas à la JDA, encore battue samedi par Chalon s/Saône (73-81). En vingt-six confrontations, Dijon ne s'est imposé qu'à sept reprises. Privée de Zeb Cope (béquille à la cuisse gauche), la formation de Randoald Dessarzin s'est montrée bien trop passive en défense et trop maladroite aussi pour espérer l'emporter, à l'image d'un duo Chatfield - Krupalija guère inspiré aux shoots (9 sur 22 seulement).

SANDERS. - Bien qu'handicapé par une angine durant les jours qui ont précédé la venue de l'Élan chalonnais, Aerick Sanders a été, samedi, l'une des rares satisfactions de la soirée dans le camp dijonnais. L'ancien Strasbourgeois a compilé 14 pts, à 70 % de réussite, 11 rbds et 4 passes décisives pour une évaluation de 26. Il sera à nouveau l'un des hommes à surveiller ce week-end.

RELACHE. - Au surlendemain de leur victoire au Mans (76-81), les Sigmen ont bénéficié d'une journée de repos, lundi donc, accordée par Frédéric Sarre. La mesure est rarissime. Elle n'est pas volée. « Il faut savoir récompenser les gars, sourit le coach strasbourgeois. Ils ont enchaîné plusieurs matches cohérents et l'ont mérité. Et puis cela permet aussi de régénérer un peu les machines dans l'optique de la suite. Car il est à espérer qu'on ait beaucoup de matches à jouer dans les prochains jours ».

INFIRMERIE. - L'élongation s'est compliquée d'une tendinite. Steeve Essart a donc été ménagé depuis le retour du Mans en raison de cette douleur à la cheville gauche. Le meneur de jeu de la SIG passera une IRM ce matin pour faire le point sur cette blessure qui l'avait déjà gêné avant la virée sarthoise du week-end dernier.
La JDA a connu un début de semaine perturbé par les pépins. Éric Chatfield (angine) ne s'est pas entraîné lundi et mardi, Abdou Mbaye (genou) a été laissé au repos durant ces deux jours, enfin, Aerick Sanders (gastro) a manqué avant-hier. Zeb Cope doit, pour sa part, reprendre aujourd'hui par un travail en piscine, suivi d'une séance de shoots.

TOUPANE. - Il avait été sur la short list de la SIG lorsque le club prospectait pour trouver un successeur à Éric Girard. Jean-Aimé Toupane a finalement débarqué en Alsace... lundi, à l'invitation de Frédéric Sarre. Remercié par Pau-Lacq-Orthez en novembre, l'ancien joueur du FC Mulhouse et coach de Clermont assiste jusqu'à demain aux entraînements des Strasbourgeois.

Un calendrier qui n'est pas loin de relever du casse-tête

DATES. - Le calendrier strasbourgeois du mois de mars n'est pas loin de relever du casse-tête. Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif, est ainsi dans l'obligation de trouver une date de substitution pour la rencontre contre Roanne, déprogrammée en raison du sommet de l'OTAN à Strasbourg les 3 et 4 avril. Les 3, 10 ou 24 mars sont, pour l'heure, autant de pistes à l'étude.
A cela s'ajoute le possible report du 1/8e de finale de Coupe de France (CdF) contre Cholet, prévu le 17 mars. Toujours invaincu en Eurochallenge, et bien parti pour se qualifier, le club des Mauges pourrait en effet disputer son quart de finale européen à cette date-là ! La SIG doit donc envisager un autre créneau, avant le 14 avril impérativement, date des quarts de finale de la CdF. Le 7 avril est d'ores et déjà proscrit puisque David Simon et ses potes affronteront Besançon en amical pour l'inauguration de l'Axone, le nouvel espace sports et loisirs de Montbéliard. Pas facile, on l'a dit.

R. Sch.


20 Minutes du 11 février 2009

La passe aveugle de la SIG

Des maillots en braille. Samedi pour la rencontre SIG - Dijon, les joueurs des deux équipes porteront des maillots avec les logos de leurs partenaires retranscrits à la manière de l'écriture braille. « Tout est parti d'une petite boutade avec le directeur de l'AAAL [Association des aveugles d'Alsace-Lorraine], explique Philippe Dulieu. On a cherché à faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire pour le bicentenaire de Braille. » Le n° 2 du marketing à la SIG reconnaît que la réalisation est « plus visuelle que tactile ». « Cette action citoyenne s'est montée d'une façon déconcertante. Le concept a séduit tout le monde : les Dijonnais, les sponsors, avoue Philippe Dulieu. Seule la Ligue nous a demandé que les noms et les numéros des joueurs soient inscrits normalement. »

A l'issue de la rencontre, un premier maillot sera vendu aux enchères, les autres ultérieurement dans les boutiques de la SIG et de Dijon. Tous les profits iront à l'AAAL. F. H.

DNA du 13 février 2009

Basket-ball / Avant SIG - Dijon, demain (20h)

Mendy se montre

Une sortie prometteuse à Chalon fin janvier, de bonnes séquences défensives au Mans le week-end dernier : Elson Mendy montre le bout de son nez. Le jeune ailier de la SIG doit encore gagner en constance. Il se confie avant la venue de Dijon, demain.
Elson Mendy n'a pas de chance. Sa meilleure production de la saison n'existe plus. Ses cinq rebonds ont été effacés, ses quatre passes décisives ont été gommées et le 12 d'évaluation venu récompenser le quart d'heure passé sur le parquet a été, lui aussi, rayé des tablettes par la Fédération française de basket-ball.
A Chalon, le 24 janvier, le jeune ailier de la SIG avait épaté la galerie. Mais le résultat de la rencontre a été invalidé et ses stats ont donc disparu des archives. « C'est rageant, glisse l'enfant de Dakar. C'était ma meilleure perf' et elle ne compte pas ». Fred Sarre relativise. « Il ne faut pas lui enlever ce qu'il a fait. Elson a sorti, ce soir-là, un match d'un très bon niveau. Et quand il le joue, il ne sait pas ce qui va se passer ensuite ».

Sacha Giffa, l'exemple

Cette sortie atteste en tout cas du potentiel de celui qui ne cesse de se trimballer avec l'étiquette d'éternel espoir. « Il lui faut être capable de la rééditer, appuie son coach. C'est comme ça que l'on engrange de la confiance et qu'on en vend aux autres ». Une seule fois starter cette saison, contre Pau, pour quatre DNP (Did not play), Elson Mendy reste, pour l'heure, confiné à un rôle en bout de banc. 1,9 points, 1,4 rebonds, 2,1 d'évaluation en un peu plus de cinq minutes : son apport est sensiblement le même que l'an dernier.
Noté à son avantage contre Pau (8 pts, 3 rbds), mais aussi à Hyères (9 pts, 4 rbds), le garçon de 23 ans n'entend pas se contenter d'expédients. « Je sais que je peux apporter quelque chose, alors j'essaie de faire de mon mieux ». Et pour progresser, il sait qu'il peut compter sur « les anciens » et notamment sur Sacha Giffa. Giffa, l'exemple à suivre. « Je l'observe beaucoup, tout le temps. Comment il se place, comment il défend, et j'essaie de faire comme lui. C'est quelqu'un qui compte ».
Le week-end dernier, au Mans, le n°6 strasbourgeois s'est appliqué en défense. Lui, le « doyen » de l'effectif - il est au club depuis... 2002 - a fait ce qu'il fallait pour contester les positions de David Bluthenthal. « Je devais lui mettre la pression pour qu'il n'ait pas la balle ». Fred Sarre acquiesce. « Dans la course, l'engagement, le saut, l'attitude défensive, il n'y a aucun souci. Il aborde le match par le bon bout. A lui de perdurer à ce niveau-là ».

« Il lui faut rester dans la dureté »

A Antarès, le bât a davantage eu tendance à blesser dans la relance. « Il ne doit pas spolier ce qu'il vient de faire par une forme de relâchement, de négligence, surtout lorsque ce sont des choses plus techniques qui se profilent », reprend son entraîneur. En ont résulté balles perdues et fautes de frustration. « Il lui faut rester dans la dureté, pas dans la vengeance », enjoint coach Sarre.
Ces conseils sont les bienvenus. Même s'ils sont parfois distillés sur un ton un rien plus autoritaire. Elson Mendy ne s'en offusque pas. « Parfois, le coach peut me crier dessus, mais je sais que c'est pour mon bien, pour me corriger. Je préfère ça à quelqu'un qui ne me calcule pas ». Fred Sarre est convaincu que son protégé peut voir plus haut. « Il est dans l'ascenseur, vient de monter du rez-de-chaussée au deuxième étage. A lui de ne pas vouloir passer directement au quatrième, mais d'appuyer d'abord sur le bouton du troisième ». Pour franchir un palier, cela semble tout indiqué.

Régis Schneider


20 Minutes du 13 février 2009

Passer la quatrième vitesse

Une passe de trois face à Dijon pour enchaîner un quatrième succès consécutif. C'est le challenge proposé à la SIG, demain, à 20 h au Rhenus. Par deux fois cette saison, Strasbourgeois et Dijonnais se sont rencontrés. A chaque fois, la SIG a remporté la mise : 93-83 en Pro A et 78-73 en Coupe de France. Le pivot Rob Lewin avait été le premier à martyriser les Bourguignons avec 18 points et 19 rebonds. Pour le second round, il avait passé le relais à l'arrière Derrick Obasohan, auteur de 21 points en 23 minutes. Du côté de la JDA, l'ancien Sigman Aerick Sanders se distingue. Le pivot a particulièrement brillé lors de ses trios derniers matchs. Pour la SIG, cette rencontre est l'occasion d'enchaîner quatre succès à la suite et de conforter sa quatrième place en Pro A.

Cela permettrait aussi aux Strasbourgeois d'accroître leur confiance sept jours avant le début de la Semaine des As au Havre, objectif du club pour une qualification européenne rapide et un premier trophée depuis 2005. F. H.


Le Bien Public du 13 février 2009

Pro a - Strasbourg adversaire de la JDA Dijon demain

Essart : « J'ai franchi un cap »

Steve Essart est arrivé à Strasbourg cette saison en provenance de Gravelines. A 30 ans, le meneur formé à Levallois semble donné la pleine mesure de son talent. Avant de retrouver la JDA Dijon sur son chemin, il évoque ses galères passées et ses joies actuelles.

- Steve, on a le sentiment que la venue de Dijon à Strasbourg en coupe de France a agi comme un déclic...
« C'est vrai que depuis le match de Dijon, ça a changé. Je crois qu'il y avait une hiérarchie à trouver dans cette équipe. Aujourd'hui, ça va de mieux en mieux. »

- Il y a ensuite eu la double confrontation avec Chalon. Comment l'avez-vous vécu ?
« Franchement, ce n'était pas évident. A l'issue du premier match, on a ressenti comme un peu d'injustice car nous n'étions pour rien dans l'histoire. Et je crois que nous étions encore plus affamés qu'eux avant ce deuxième match. Le discours du coach après le premier match a été très important. Il a su trouver les mots justes. Il nous a dit que nous devions rester concentrés, qu'il était possible que le match soit rejoué, mais sans savoir quand. »

- Vous-même semblez beaucoup plus à l'aise...
« Au départ, ce n'était pas évident de trouver sa place. Et puis, je sortais de deux saisons très difficiles avec Gravelines. Là, l'équipe a retrouvé de l'enthousiasme et être dans cette équipe est intéressant. »

- Gravelines, c'était vraiment la galère ?
« Ce n'était pas évident. Durant cette période, je me suis posé pas mal de questions mais par contre, je n'ai jamais douté de mon niveau. Je crois que j'ai pris de la graine avec cette expérience. Cela m'a beaucoup servi. »

- A Strasbourg, vous avez retrouvé Frédéric Sarre comme entraîneur. Celui-ci est un acteur important de votre carrière (*)...
« Il a marqué ma carrière. Il m'a fait évoluer et m'a fait aussi intégrer l'équipe de France A'. Il a su influer sur mon jeu. Au début de ma carrière, j'étais un peu fou-fou sur le terrain. Avec lui, j'ai appris à gérer un match, à le contrôler. Lorsque je jouais en Pro B, je voulais jouer énormément, je voulais surtout prendre du plaisir. Lorsque tu arrives en Pro A, il faut canaliser tout cela. Frédéric Sarre est quelqu'un qui aime travailler et moi aussi. Avec lui, je sais où je vais. Il a de vraies valeurs humaines. »

- Comme à Gravelines, vous êtes associés à un meneur français (Darrigand). Comment se passe la cohabitation ?
« Cela se passe très bien. Nous savons pourquoi nous sommes là. La concurrence est saine entre nous. L'objectif n'est pas de se tirer dans les pattes mais de travailler ensemble. »

- Avez-vous franchi un nouveau cap cette saison ?
« Je le crois. J'ai davantage de responsabilités et je me sens plus à l'aise. Et puis, c'est agréable de jouer avec des joueurs talentueux. Le groupe est très à l'écoute. »

Propos recueillis par Jean-Yves Rouillé

(*) Steve Essart a successivement joué à Levallois (1997-2000), Châlons (2000-2003), Bourg (2003-2005), Cholet (2005-2006) et Gravelines (2006-2008) avant d'arriver à Strasbourg.

mick a écrit:

france 3.fr a écrit:Strasbourg - Dijon.

En dépit de trois victoires consécutives, la SIG est prudente. "Il serait bon que Dijon ne vienne pas couper notre série", mesure le technicien Frédéric Sarre qui peut compter sur Essart et Lewin malgré leurs pépins tendineux. Vainqueurs lors de leur dernier déplacement, les Bourguignons, "en réaction plus qu'en action" selon leur entraîneur Randoald Dessarzin, sont pourtant ensuite retombés dans leurs travers. Les incertitudes autour de Cope (béquille), Sanders (gastro-entérite), Chatfield (angine) et M'Baye (genou) n'incitent pas à l'optimisme.

Justement, c'est contre les équipes décimées que la SIG a bien souvent perdu. Il faudra donc être d'autant plus vigilant.

Brian Boddicker s'exprime ( Extrait.....http://www.lejsl.com/sports/basket/20090213.JSA4881.html)

lejsl.com a écrit:Après la non qualification pour les As, avez-vous pleinement savouré la victoire à Dijon ?
« Oui bien sûr ! Après le succès contre Le Mans et la perspective de rejouer le match perdu contre Strasbourg, il y avait une petite euphorie qui est très vite retombée après une nouvelle défaite sur le fil contre la SIG... Donc c'est très important d'avoir gagné à Dijon pour nous relancer ».
Sur un plan personnel, vous êtes complètement passé au travers contre Strasbourg (ndlr: 5 pts à 2/6 et 5 fautes) en signant votre plus mauvais match de la saison...
« Vous voulez dire le plus mauvais match de ma carrière ! Non, vraiment, je ne m'explique toujours pas comment j'ai pu avoir un tel passage à vide d'autant que je tournais bien depuis la reprise en janvier (ndlr: 24 pts de moyenne sur les 3 premiers matches de 2009) »

"Le plus mauvais match de ma carrière"
Giffa, Giffa, Giffa, moi qu'il l'ait critiqué en début de saison, ....justifié" .....mérite de nouveau son titre de Shaker"

PS : Devait signer à Ortléans à l'intersaison.... est resté principalement pour le pognon et le projet ????... ouf,.... pour l'année prochaine, Orléans, où on finit Champion.

DNA du 14 février 2009

Basket-ball / SIG - Dijon, ce soir (20h)

Une série à poursuivre

Invaincue depuis la réception de Dijon en Coupe de France, le 20 janvier, la SIG est résolue à poursuivre sur sa lancée, ce soir au Rhenus, face à ces mêmes Bourguignons. Sérieux et vigilance sont exigés pour prolonger la série.
Ils n'ont pas fait que tendre des posters aux joueurs dans le cadre de la traditionnelle séance de dédicaces. Invités à assister à la fin de l'entraînement, hier matin, les élèves de la classe de 6e sports de l'Institution « La Providence » ont aussi interviewé Gauthier Darrigand et Frédéric Sarre.
« Avez-vous un régime alimentaire avant les matches ? », « Quel est le match le plus dur que vous avez joué dans votre carrière ? », « Faut-il une taille réglementaire ? » : les questions n'ont pas manqué. Au meneur de jeu de la SIG, un collégien a demandé s'il avait « déjà joué en NBA ».

« On a fait des choses qui ne sont pas mal du tout. Mais il faut rester vigilant »

Interrogé sur l'état d'esprit qui règne au sein de l'équipe, Gauthier Darrigand a conclu en disant : « On va voir demain (ce soir, ndlr) si on est capable de lutter contre le relâchement ». Le relâchement, la décompression qui pourrait insidieusement venir s'insinuer dans les têtes alsaciennes, voilà bien le danger qui guette. « On a fait des choses qui ne sont pas mal du tout ces derniers temps. Mais il nous faut rester très vigilant. J'ai une crainte énorme sur ce match-là », précise d'ailleurs Fred Sarre.
Qualifiée pour les As, victorieuse au Mans le week-end dernier, son équipe est pourtant en pleine bourre en ce moment. A l'heure de recevoir Dijon, ce soir, au Rhenus, la SIG vient d'aligner quatre succès consécutifs - cinq même si l'on ajoute le match invalidé à Chalon-sur-Saône -, toutes compétitions confondues. Pas rien, ça.
Les Strasbourgeois sont en fait invaincus depuis la précédente réception des Bourguignons, en Coupe de France, le 20 janvier (78-73). Le détail n'a évidemment échappé à personne. « Dijon nous a lancés sur cette série. Ce serait bien que ce ne soit pas cette équipe-là qui nous la casse », indique le technicien alsacien, bien décidé à retarder autant que possible le moment où cette belle passe s'arrêtera. « Essayons de rester sur la vague qui est la nôtre ».
Pour entretenir leur dynamique actuelle, les Strasbourgeois ont donc grandement intérêt à aborder le rendez-vous du week-end le couteau entre les dents. Ils avaient su le faire dans la Sarthe. « Il serait bon que ce soit nous qui argumentions les choses sur le terrain, stipule l'entraîneur. Il faut engager le match avec des intentions fortes et les maintenir le plus longtemps possible, histoire d'enfoncer un peu plus le clou en matière de consistance ».
Impressionnant à Antarès, David Simon, l'ancien de la JDA, et ses partenaires devront aussi surveiller avec une acuité toute particulière Aerick Sanders. L'ex-Strasbourgeois est l'un des hommes en forme (25 d'évaluation lors des trois dernières rencontres) dans le camp d'en face. Coach Sarre a bien cerné la menace. « S'il est performant, les autres peuvent devenir encore plus performants. C'est un joueur qui n'a pas besoin de manger du ballon pour être bon, pour bonifier son équipe. A nous de le contrarier un petit peu dans son activité générale près du panier ».
S'il a dû composer, cette semaine, avec « les petits bobos qui s'accumulent », le stratège limousin pourra toutefois compter sur un groupe au complet pour tenter de prolonger cet état de grâce. Ménagé deux jours durant, Steeve Essart (tendinite à la cheville gauche) tiendra sa place. Laissé au repos hier matin en raison d'une tendinite au genou gauche, Rob Lewin sera, lui aussi, opérationnel.

« A nous de ne pas leur présenter notre postérieur »

Au moment de conclure son intervention, Frédéric Sarre jette un regard malicieux vers son jeune auditoire, une façon, sans doute, de solliciter par avance son indulgence. « Dijon va venir pour nous botter les fesses. A nous de ne pas leur présenter notre postérieur », glisse le coach.
Les vérités ne sortent pas que de la bouche des enfants.

Régis Schneider


L'Alsace du 14 février 2009

SIG: éviter le piège

Pour son dernier match avant la Semaine des As, la SIG affronte la JDA Dijon ce soir (20h) au Rhénus.

Jamais deux sans trois. Ce soir, les basketteurs strasbourgeois seraient bien inspirés de faire respecter le vieil adage. En effet, les deux équipes vont en découdre pour la troisième fois de la saison à l’occasion de cette 18e journée de Pro A. Pour le moment, le bilan est totalement en faveur de la SIG avec deux victoires lors du match aller à Dijon (83-93) et en 16e de finale de la Coupe de France (78-73) au Rhénus le 20 janvier dernier. Autant dire que les Bas-rhinois, en grande forme actuellement, partent favoris de cette troisième manche. Pourtant dans le camp strasbourgeois, la méfiance est de rigueur. « On reste sur une bonne série de victoires mais on ne doit pas se dire que ce match va être facile. Si on ne se fait pas mal et si on n’a pas un bon état d’esprit, on ne pourra pas le gagner », prévient d’emblée Gauthier Darrigand, le meneur de jeu alsacien.
Forts de leurs quatre succès de rang – trois en championnat et un en coupe face à Dijon -, les Strasbourgeois ne devront pas relâcher la pression alors qu’ils viennent de se placer dans le top 4 du championnat en compagnie de Gravelines, Roanne et Le Mans. « Je crains énormément ce match. Toutes les séries ont une fin alors on se doit d’être très vigilant », confie Frédéric Sarre. « À nous de prendre les choses en main et de s’engager dans le match avec des intentions fortes. »

Dijon dans le dur

Naviguant dans les eaux troubles du classement, la JDA Dijon, elle, jouera gros sur le parquet du Rhénus. Elle comptera toutefois beaucoup sur le retour d’Éric Chatfield, le sixième meilleur marqueur de Pro A (16,56 points en moyenne). Le meneur de jeu dijonnais est une pièce maîtresse de son équipe tout comme l’ancien pivot strasbourgeois Aerick Sanders (11 pts et 7 rebonds en moyenne) qui revient fort après des débuts poussifs au sein de sa nouvelle équipe. Son duel avec David Simon, l’ancien dijonnais de la SIG, impressionnant face au Mans la semaine passée, sera sans doute l’une des clés de la rencontre. « On connaît suffisamment Sanders pour savoir que c’est un joueur très actif qui a une grande capacité aux rebonds et en défense. À nous de le contrarier dans son activité sans oublier Cope et Krupalija qui peuvent prendre le relais à l’intérieur » explique le coach strasbourgeois.
L’incertitude règne – une décision sera prise demain avant le match - autour de la participation du grand pivot dijonnais Zeb Cope, déjà forfait face à Chalon-sur-Saône samedi dernier et qui ne s’est pas entraîné de la semaine suite à une béquille au genou gauche.
Côté Alsacien, deux joueurs sont également touchés. Ménagé depuis le début de la semaine, le meneur de jeu, Steeve Essart (tendinite à la cheville) ne se présentera pas avec tous ses moyens ce soir. Tout comme Rob Lewin (tendinite) qui a dû quitter ses partenaires dès les premières minutes de l’entraînement, hier. Le pivot US est incertain. Des mauvaises nouvelles qui incitent Frédéric Sarre à la prudence. « On est attendu au tournant, il faut qu’on arrive à enchaîner tout en sachant que rien n’est encore acquis. »

SIG : 4.Rush, 5.Darrigand, 6.Mendy, 7.Essart, 9.Allen, 10.Giffa, 13.Obasohan, 14.Simon, 15.Lewin, 17.Gentil, 18.Soumahoro, 19.Weber, 20.Zonnet. Entraîneur : Frédéric Sarre.
Dijon : 4. Monclar, 5. Lombahe-Kahudi, 6.Bourhis, 7. MBaye, 8.Sanders, 9.Tanghe, 10.Diabate, 11.Krupalija, 12.Cope, 13.Chatfield, 14.Tornato, 15.Williams. Entraîneur : Randoald Dessarzin.


Bien Public du 14 février 2009

Pro A (18e journée) - Strasbourg-JDA DIJON (20 heures)

Dijon en terrain miné

La JDA Dijon retrouve ce soir Strasbourg, contre qui elle avait perdu de peu il y a quelques semaines en coupe de France. Face à des Alsaciens en pleine bourre, la tâche des Dijonnais sera encore très compliquée.
La JDA Dijon s'était donné un peu d'air en s'imposant à Rouen, il y a quinze jours. Une semaine plus tard, la situation s'est à nouveau compliquée avec la défaite concédée lors du derby.
Voilà Dijon de nouveau dans une position plutôt inconfortable alors qu'elle se présente, ce soir, au Rhénus de Strasbourg. Et pour ne rien arranger, elle retrouve sur sa route une formation alsacienne en pleine confiance. Une confiance née un soir de janvier face à... Dijon lors d'un seizième de finale de coupe de France. Très lucide, Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois, fait remarquer sur le sujet : « Dijon nous a lancés. Ce serait bien que ce ne soit pas cette équipe qui casse la série. » La méfiance est de mise dans les rangs alsaciens. Pas forcément une bonne nouvelle pour des Dijonnais au mental fragile.
Randoald Dessarzin concède d'ailleurs sur les Alsaciens : « Strasbourg est en pleine confiance. Son succès au Mans, ainsi que ceux à Chalon sont souvent de ceux qui permettent la naissance d'une grande équipe. »
Pour ne rien arranger, Sarre a eu le bonheur de retrouver à l'intérieur un David Simon à son vrai niveau. Celui qui avait contribué au sauvetage de Dijon la saison dernière. Voilà qui n'est guère rassurant pour une formation de la JDA qui a un mal fou à stopper les velléités adverses.
Une puissance de feu à maîtriser
La semaine passée, le Chalonnais Jérôme Schmitt avait ainsi réussi une performance de haut vol devant des Dijonnais autant médusés qu'incapables de le stopper. Simon en net regain de forme, mais aussi John Allen à l'aile, cela offre un choix multiple à Sarre, qui peut déjà s'appuyer sur Rush et un Obasohan pas loin d'être redevenu celui qui terrorisait les défenses sous le maillot de Hyères/Toulon.
Voilà qui ne va pas faciliter la tâche des Dijonnais. La lueur d'espoir peut venir du style de jeu strasbourgeois, qui semble plutôt bien convenir à des Dijonnais plus enclins à attaquer qu'à défendre. Face à face se retrouveront les troisième (Strasbourg) et quatrième (Dijon) attaques du championnat mais seulement les huitième (Strasbourg) et quinzième (Dijon) défenses. Cela promet encore un match très animé.
Le dernier paramètre concerne le retour d'Eric Chatfield. Absent de la confrontation en coupe de France, le meneur américain peut peser sur l'issue des débats, à condition qu'il ne passe pas au travers comme face à Chalon. A lui de prouver qu'il peut réitérer une performance d'aussi haut vol qu'à Rouen face à une formation de tête de la Pro A. Sans doute qu'une des clés du match réside là.

Jean-Yves Rouillé


L'équipe du 14 février 2009

pas de live ?

18 / 28 pour Dijon selon la page d'acceuil de la ligue

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?tag=bourgogne#

Mi-temps : 39-53 pour Dijon ! Grosse défense !

+21 pour Dijon

Cette équipe me rend perplexe...

Mouais

Essart n'a pas joue il me semble?

Jack a écrit:Cette équipe me rend perplexe...

Ca me rappele les saisons passées... capable d'exploits quand on ne les attend pas forcément et absent quand l'équipe est en position de favorite et doit gagner le match.

En effet c'est frutrant et la crainte de Fred Sarre était bien fondée, gros match d'Aerick Sanders encore!

Mat a écrit:

Jack a écrit:Cette équipe me rend perplexe...

Ca me rappele les saisons passées... capable d'exploits quand on ne les attend pas forcément et absent quand l'équipe est en position de favorite et doit gagner le match.

Oui, comme je disais il y a quelques matchs... Un copié/collé de l'époque Weisz...

Pour la semaine des As, tout est possible !

de retour du rhénus:
une bien belle raclée...dès l'échauffement je ne sous ai pas senti concentré comme d'hab c'était plutôt un dunk contest.ensuite dans le 1er quart on lache un paquet de rebonds,giffa très bon prend 2 fautes,cope et williams mettent dedans et après on lache prise...
à chaque fois qu'on a été en mesure de revenir ou faire un rapproché soit dijon refaisait l'écart soit on faisait n'importe quoi.même la zone de sarre victorieuse à chalon n'a rien changé..
en fait c'était un tout:trop de shoots manqués chez nous alors que dijon avait l'adresse du début à la fin,un coaching de sarre parfois bizarre(genre mettre darrigand dans le 5 et lui laisser autant de temps dans le 3ème quart et laisser essart et obasohan sur le banc, faire rentrer mendy à la place de giffa et attendre le 2ème quart pour faire jouer rob,), des arbitres qui se sont distingués par moments....
et pour courronner le tout JC tout sourire,limite se marrant, je le comprends il y avait de quoi vu le spectacle...
au niveau des joueurs:rush comme d'hab malgré le traitement de m'baye et diabaté,darrigand a raté des shoots ouverts ou donné des ballons en retard,essart a très peu joué,allen a été la rue en défense face à williams notamment,simon ça va sans plus,rob quelconque,derrick n'a pa eu l'adresse et giffa très bon malgré les fautes

C'est pas possible, y'a eu arrangement on leur a interdit de défendre. Il n'y avait aucun repli défensif, des boulevards énormes et quand on se mettait à défendre "un peu", Dijon plantaient des 3 pts venus d'ailleurs. On s'est fait bouffer tant à l'intérieur, qu'à l'extérieur.

Bref, même pas de regrets, tant on a été fantômatique, hors sujet, absent, maladroit, sans envie, sans gnac, affligeant, sans combativité.... et cette liste est non exhaustive. Y'a pas eu de match.

Dès qu'en face, c'est faible, on joue plus.

Pour la Semaine des As, on peut dire que l'on va arriver caché, tout le monde nous prévoit une belle doudoune.

Pour Allen, c'était bien un beau feu de paille.

tout cela est bien réel! A part rush jouant à son niveau,sacha brimé tres vite par les fautes ,la sig a frolé le ridicule ce soir! Archi dominés au rebond:27 à 43 et à l'adresse à 3pts 14/28 pour dijon et 6/23 pour la sig,la sig a couru apres le score tout le match en essayant en attaque de boucher les trous de sa défense gruyère!
Allen,Obasohan (blessé?),essart (tendinite?) aux abonnés absents avec un simon ne cueillant les rebonds que seul sous son panier,la sig ne pouvait que s'incliner devant une equipe dynamique et euphorique!

De retour du match.

Le début de match est serré, Rush et Sacha tiennent la baraque coté SIG, jusqu'au tournant du match : la sorti pour 2 fautes de Sacha et le remplacement de ce dernier par Mendy. Ensuite, Dijon creuse l'écart en fin de 1er quart et dans le deuxième quart, jusqu'à une mini-révolte juste avant la pause menée par Rush et Allen qui signe un buzzer beater qui nous ramène à -14 et nous permet d'y croire.

Le début du 3eme quart est difficile, on passe à -20 assez rapidement, mais Rush et ses coéquipiers sonnent la charge et on revient à -12. Mais par deux fois, Dijon sa inscrire des panier sà trois points venus d'ailleurs en total déséquilibre qui nous font perdre le momentum.

Le dernier quart est une formalité.

Bref, une soirée très difficile pour la SIG. Rush signe une belle prestation, Giffa a été très bon quand il a pu jouer. Les autres ont été de moyens à pathétique. Allen a été transparant, tout comme Essart. Darrigand nous a gratifié de quelques actions clownesques. Il aurait sa place au cirque Pinder celui là.

A l'intérieur, Simon et Lewin ont été dominé. Mendy a été catastrophique.

De l'autre coté, Williams montre qu'il est effectivement un gros scoreur. Cope a aussi été très bon. Pour une équipe diminuée, ils étaient bien en jambes...

-25... C'est la table de marque qui a oublié quelques points à la SIG ou quoi?

Cette équipe donne l'impression de choisir ses matchs. Elle joue très bien contre les plus gros, peut-être juste pour s'assurer un meilleur contrat l'an prochain...

Eddie a écrit:

mick a écrit:

france 3.fr a écrit:Strasbourg - Dijon.

En dépit de trois victoires consécutives, la SIG est prudente. "Il serait bon que Dijon ne vienne pas couper notre série", mesure le technicien Frédéric Sarre qui peut compter sur Essart et Lewin malgré leurs pépins tendineux. Vainqueurs lors de leur dernier déplacement, les Bourguignons, "en réaction plus qu'en action" selon leur entraîneur Randoald Dessarzin, sont pourtant ensuite retombés dans leurs travers. Les incertitudes autour de Cope (béquille), Sanders (gastro-entérite), Chatfield (angine) et M'Baye (genou) n'incitent pas à l'optimisme.

Justement, c'est contre les équipes décimées que la SIG a bien souvent perdu. Il faudra donc être d'autant plus vigilant.

Voilà je m'auto-cite.
Et encore une fois, ça prouve qu'on ne sait pas jouer (ou se motiver) contre les équipes supposées plus faibles ou amoindries.

Cope, Chatfield, Mbaye et Sanders gambadaient comme des lapins. Ils étaient tous en forme olympique ce soir.