Semaine des AS : 1/4 de finales : SIG - Orléans

dommage pour la sig qui aurait du passer..........
juste quelques remarques pour dire qu'il y avait bien sur faute de dobbins sur rush à quatre secondes de la fin lorsqu'il presse Rush et l'oblige à faire un retour en zone......ensuite, le 2+1 du même Dobbins sur Essart pendant l'extra time, Steve est fixé sur ses appuis et dobbins defonce tout.......Jeanneau, le chauve, nous assassine sur ce coup là....la même action sur SLUC_ASVEL a ete sifflee faute offensive??????? va comprendre apres cela.
Je sais bien que ce type de d'action est difficile à juger mais là, en sifflant dans ce sens, ils donnent le match à Orleans.......un coup de sifflet dans l'autre sens n'aura pas le même impact decisif! enfin, bon, ils ont siffle en faveur du gros contre le petit c'est pas nouveau et la sig n'a toujours pas gagne le moindre match en sda! j'adore le chauve, c'est pas la première fois que son arbitrage me semble douteux, surveillons le dans les prochains temps, dangereux récidiviste, dirons nous!
pour le reste, même si l'issue du match est cruel, il faut bien reconnaitre que cette equipe a d'enormes trous et bcp de joueurs cadres qui n'assurent pas leur statut.........
quant au nouveau Chuck Eidson, je confirme, ce n'est pas John Allen.......

au fait, là, les afficionados du duo JR/JC, Allen, c'est une trouvaille de JR ou de Sarre??????

DNA du 21 février 2009

Si près, si loin...

Comme à son habitude, la SIG a été battue dès les quarts de finale de la Semaine des As. Les Strasbourgeois, qui étaient pourtant parvenus à faire douter le leader orléanais durant quarante minutes, ont cédé hier en prolongation (87-82), crucifiés par un Tony Dobbins ressuscité.
De notre envoyé spécial au Havre
Tony Dobbins a déjà remporté la Semaine des As. C'était avec Cholet l'an dernier. Cette ligne à son palmarès ne constitue pas encore une assurance tous risques pour sa nouvelle équipe, mais l'arrière orléanais a en tout cas offert à l'Entente une heureuse qualification pour les demi-finales du tournoi 2009. « J'ai cette expérience, rapporte, en toute modestie, l'Italo-Américain. Je sais à quoi m'attendre. Ça m'a permis d'aider les gars, de leur donner confiance. Le reste, c'est du basket ».

« On a fait des erreurs coupables à des moments cruciaux »

Du basket, Tony Dobbins en a justement plein les mains. Très discret pendant près de 40 minutes, « hors sujet » même aux dires de son coach, le n°17 du Loiret a plié ce quart de finale à lui tout seul. D'abord en pressant Brion Rush, à hauteur de la ligne médiane, sur la dernière possession du temps réglementaire, provoquant le retour en zone de l'arrière de la SIG. Dobbins hérite même de la gonfle avant que le buzzer ne retentisse, mais sa tentative ne trouve pas le cercle. Ce n'est que partie remise...
Dans le temps additionnel, le natif de Washington DC en fait voir de toutes les couleurs aux Alsaciens. A 76-77 en faveur de la SIG, il inscrit son premier et unique panier primé après un caviar de Sciarra. Dans la foulée, il file au cercle et transforme le lancer bonus. Sur l'action suivante, il contre Rush. Enfin, à 83-80, et 37" à jouer, il ne faillit pas aux lancers. Rideau pour Strasbourg.
Huit points, quatre interceptions en cinq minutes : Dobbins a été le facteur X d'une Entente pourtant privée de son shooteur Cédrick Banks dans l'extra-time. « Notre équipe se distingue par sa cohésion collective, ajoute l'arme fatale. Quand Cédrick est sorti pour cinq fautes, le groupe est resté confiant et solidaire . »
Philippe Hervé, son entraîneur, peut pousser un soupir de soulagement. « On est un chouia en dessous depuis trois matches, mais on fait les stops qu'il faut faire, on met les paniers qu'il faut mettre. Notre basket, on le retrouve sur des séquences moins longues qu'avant, mais qui existent toujours . »
Dans le camp strasbourgeois, la déception est palpable. Derrick Obasohan, pas le moins méritant hier (21 points, 8 rebonds), a le masque des jours maussades. « On avait la possibilité d'aller au bout, il ne nous a pas manqué grand chose, soupire le Nigérian. Ça s'est joué sur des détails. On a fait des erreurs coupables à des moments cruciaux. Et ça, on n'a pas le droit de le faire . »
L'ailier de la SIG dédouane aussitôt Brion Rush, bien mal inspiré dans les moments clés. « Brion est notre leader. Il nous a sauvé la mise à plusieurs reprises cette saison. Il n'est pas question de le critiquer . »

« La prolongation, ça a été un peu plus de souffrance »

Frédéric Sarre peut, lui aussi, regretter un évident manque de lucidité à la fin du temps réglementaire. « On maîtrise très mal des balles importantes. Dans des matchs serrés, contre des équipes bien organisées, il y a des erreurs à ne pas commettre . » Dans le même ordre d'idées, le coach strasbourgeois pointe du doigt une intensité vacillante durant le temps additionnel. « Prendre seize points en cinq minutes, c'est trop . »
Dommage, cent fois dommage. Car ces imprécisions en bout de parcours sont venues annihiler la bonne impression dégagée auparavant par la SIG. « On est parvenu à titiller un peu une équipe qui est quand même en tête du championnat, on a mis en place deux ou trois choses qui n'ont pas trop mal fonctionné, déplore coach Sarre. La prolongation, en revanche, ça a été un peu plus de souffrance . » Tony Dobbins reste donc en course pour le doublé.

Régis Schneider


Orléans 87 SIG 82 a.p.

Docks Océane (Le Havre). 1500 spectateurs. Arbitres : MM. Viator, Bichon et Jeanneau. Quart-temps : 23-13, 15-23 (mi-temps : 38-36), 15-16 (53-52), 18-19 (71-71) ; prolongation : 16-11 (87-82).
- ORLÉANS : 29 paniers sur 66 tirs (44 %), dont 9 sur 30 à trois points (30 %), 20 LF sur 28 (71 %), 43 rebonds (Greene 10) dont 13 offensifs, 22 passes décisives (Curti et Sciarra 5), 14 interceptions, 19 balles perdues, 23 fautes (Banks, 39e', éliminé). Curti 8, Dobbins 10, Greene 16, Moerman 4, Covile 12 puis Banks 16, Sciarra 6, Dials 15.
- SIG : 29 paniers sur 67 tirs (43 %), dont 5 sur 24 à trois points (21 %), 19 LF sur 25 (76 %), 38 rebonds (Rush et Obasohan dont 13 offensifs, 19 passes décisives (Essart 5), 11 interceptions, 20 balles perdues, 23 fautes. Essart, Rush 20, Allen 2, Giffa 5, Simon 16, puis Darrigand, Mendy 7, Obasohan 21, Lewin 11.

La SIG fait bien tourner le cuir, mais la finition n'est pas toujours au rendez-vous. Orléans prend les devants, grâce au travail de sape de Covile (10 des 13 premiers points de son équipe). Sitôt entré en jeu, Banks allume dans le corner (16-8, 6e'). Les Strasbourgeois perdent trop de ballons (6 en 10') et l'Entente leur fait payer cher ces errements.
Fin du 1er quart : 23-13.

Greene et Orléans font la course en tête (28-19, 14e'), en dépit de la belle activité de la doublette Simon - Lewin. Les Alsaciens resserrent leur défense, pas loin de devenir hermétique. Obasohan met fin à la gabegie strasbourgeoise à trois points (0/6), avant d'aller arracher un rebond offensif, fructifié d'un panier (34-29, 17e'). Une série de lancers permet à la SIG d'égaliser (34-34, 19e'). Mi-temps : 38-36.

Les deux équipes se rendent coup pour coup. A 48-43 (26e'), Obasohan, venu relayer un Allen décevant, score cinq points de rang. Mendy rétablit la parité après un excellent service de Darrigand (50-50, 28e'). Les mêmes Mendy et Obasohan ratent cependant l'occasion de placer la SIG aux commandes... Fin du 3e quart : 53-52.

Mendy poursuit sur sa lancée, traverse tout le terrain et va au panier. Mendy toujours sert Lewin, qui convertit ses lancers-francs. Mendy, enfin, vole le ballon dans les mains de Dobbins pour un lay-up tout cuit. Et la SIG mène pour la 1re fois du match (59-61, 33e') ! Orléans résiste grâce à Dials (9 pts en 6'). A 71-71, la SIG a la dernière possession, mais Rush, pressé par Dobbins ligne médiane, se voit siffler un retour en zone. Le dernier shoot de Dobbins ne change rien... Prolongation.
Fin du temps réglementaire : 71-71.

Le bourreau des Alsaciens s'appelle Dobbins. L'ailier orléanais inscrit huit points, vole quatre ballons et permet à l'Entente de se qualifier pour les demi-finales. La SIG passe à la trappe dès son entrée en lice...

R. Sch.


L'Alsace du 21 février 2009

Basket-ball : la SIG passe à l’as

Au terme d’un match crispant et disputé, la SIG s’est inclinée en prolongation face à Orléans (82-87) en quart de finale de la semaine des As. Une rencontre qui laissera sans doute des regrets aux Strasbourgeois.

Les deux équipes sont à égalité (71-71) et il reste 21 secondes à jouer dans le temps réglementaire. Brion Rush a la balle de match entre les mains. Mais, pressé par Dobbins, l’arrière US de la SIG fait un retour en zone bien mal venu. Les deux formations se retrouvent en prolongation et la SIG craque finalement sous les coups de boutoir d’un Anthony Dobbins en feu.
« C’est le basket, on ne peut pas critiquer Rush sur ce coup-là parce que c’est notre leader et il nous a sortis plusieurs fois de situations délicates », explique Derrick Obasohan à l’issue de la rencontre. L’ailier strasbourgeois, autour d’un match solide avec 21 points et 8 rebonds, ne verra pas la demi-finale qui était pourtant à portée de doigt. Pour le coach bas-rhinois, la déception est même énorme. « On a fait un match intéressant et on les a bien titillés mais il aurait fallu gommer nos petites erreurs pour espérer s’imposer. »
Surtout que les Strasbourgeois ratent complètement leur premier quart temps. Le co-leader du championnat de France s’échappe (4-11, 4e) avec un Ryvon Covile qui prend tranquillement le dessus dans la peinture (3/3). Battue dans l’agressivité, la SIG ne parvient pas à contenir le grand intérieur US et se retrouve à dix longueurs après seulement dix minutes de jeu (13-23). Heureusement, les Strasbourgeois se réveillent totalement dans le deuxième quart. Les Orléanais font pourtant toujours la course en tête grâce à un Brian Green en verve. Mais, Lewin et Rush permettent à leur équipe de revenir dans les clous (34-34, 19e).

Un calvaire pour finir

À la mi-temps (36-38), la SIG a balayé toutes les craintes entrevues lors du premier quart et tient enfin la dragée haute à l’un des grands favoris de la compétition. Sous l’impulsion du capitaine Giffa omniprésent et d’Elson Mendy, auteur d’un passage fracassant avec 7 points en 9 minutes, les basketteurs strasbourgeois passent même pour la première fois en tête après la demi-heure de jeu (61-59, 33e). « On aurait aimé avoir plus de réussite. On avait vraiment l’occasion de les mettre en difficulté à ce moment-là mais on n’est pas parvenu à les faire douter », souligne Frédéric Sarre.
La fin du match se transforme en un mano à mano entre les deux formations. Personne ne veut rien lâcher. Obasohan, Rush et Lewin répondent coup pour coup à Banks, Green et Dials. D’ailleurs, Cedrick Banks, le meilleur marqueur orléanais avec 16 points, est sorti pour 5 fautes (38e) mais Strasbourg n’en profite pas. À ce moment-là, il reste une minute à jouer (71-71) et on connaît la suite du cruel scénario.
La prolongation ne sera qu’un long calvaire pour une équipe alsacienne fatiguée. Dobbins crucifie la SIG avec 8 points et deux interceptions décisives. « Orléans n’est pas en tête du championnat pour rien. Tout s’est joué sur des détails et il n’a vraiment pas manqué grand-chose pour passer ce premier match. Trop de perte de balles et contre cette équipe, ça ne pardonne pas », conclut sobrement Derrick Obasohan. En dehors d’un premier quart temps raté, les Strasbourgeois peuvent être globalement satisfaits de leur prestation. Ils peuvent tout de même regretter de ne pas avoir su gérer les moments décisifs.

De notre envoyé spécial Olivier Arnal

françois a écrit:victoire de l'asvel 62-55 contre nancy.
finalement pas de vrais suprise pour ces quarts, tous les favoris sont passés.

Match soporifique au possible ! Dommage que ce ne soit pas celui-là qui ait été coupé par le tennis

World B. Free a écrit:

françois a écrit:victoire de l'asvel 62-55 contre nancy.
finalement pas de vrais suprise pour ces quarts, tous les favoris sont passés.

Match soporifique au possible ! Dommage que ce ne soit pas celui-là qui ait été coupé par le tennis

Avec Gilles Moretton, Directeur Général de Canal + Events, éventualité plus que improbable

Résumé du match

http://www.lnbtv.net/?video=SDA09-Orleans-Stras.wmv

Tout à fait d'accord avec WBF pour me match Asvel-Sluc. C'est un scandale, presque une torture de voir jouer le Sluc cette saison!

Greg

remember david harris a écrit:Tout à fait d'accord avec WBF pour me match Asvel-Sluc. C'est un scandale, presque une torture de voir jouer le Sluc cette saison!

Greg

ha ça malheuresement avec le SLUC estampillée équipe de 1c1 en puissance c'est clair qu'il fallait pas s'attendre à du vrai basket surtout pour des amateurs de basket européen.au vu du résumé ç'est limite si le match orléans-sig a été plus agréable.

pour répondre à phillipe honnètement j'ai aussi un doute comme lui sur le retour en zone de rush et je trouve qu'on siffle parfois des fautes pour moinsque ça.pour le 2+1 de dobbins ça dépend j'en ai déjà vu un paquet sifflé de cette manière et d'autres faute offensive.je sais pas sur quoi se base l'arbitre exactement...

et pour rassurer john white: selon notre cher alexander, le club serait en train d'essayer de resigner obasohan!

françois a écrit:et pour rassurer john white: selon notre cher alexander, le club serait en train d'essayer de resigner obasohan!

Nous pouvons donc annoncer de façon certaine le départ d'Obasohan en juin !

françois a écrit:et pour rassurer john white: selon notre cher alexander, le club serait en train d'essayer de resigner obasohan!

J'espère que c'est vrai et pas simplement une rumeur, je le répète mais Obasohan est pour moi capable de faire une saison comme Nichols actuellement si on lui donne le même rôle.
Cette (possible) resignature serait pas mal vu que les seul joueurs sous contrat pour la saison prochaine sont Essart et Giffa.

Jack a écrit:

françois a écrit:et pour rassurer john white: selon notre cher alexander, le club serait en train d'essayer de resigner obasohan!

Nous pouvons donc annoncer de façon certaine le départ d'Obasohan en juin !

DNA du 22 février 2009

Basket-ball / Semaine des As : après la défaite de la SIG contre Orléans (87-82 a.p.)

Sur le carreau, encore

La SIG n'est pas parvenue à conjurer le sort. Défait (87-82 a.p.) pour la quatrième fois en quarts de finale de la Semaine des As - en autant de participations à l'épreuve -, le club strasbourgeois a pourtant poussé, avant-hier, l'armada orléanaise dans ses derniers retranchements. La roue s'est seulement grippée au moment de tourner.
Au « Pasino », temple de béton dédié aux machines à sous et autres jeux de table, John Cox et TJ Thompson se consolent comme ils le peuvent. Passés à l'as dès les quarts de finale de la Semaine éponyme, l'arrière nancéien - et ancien du STB - et le meneur du Havre ont choisi, vendredi soir, la roulette pour se refaire. Leurs équipes respectives au tapis, les deux Américains ont pu miser quelques jetons sur l'air du « rien ne va plus ».

Le seul à avoir vaincu le signe indien avant-hier a été Philippe Hervé

Restés, eux aussi, sur le carreau, les joueurs strasbourgeois ne se sont pas attardés en bord de Manche après leur revers face à Orléans (87-82 a.p.). Quittant ce port devenu soudainement déplaisant après une prolongation mal négociée, la petite troupe est repartie en bus dans la nuit. Seules quelques parties de cartes entre insomniaques sont venues meubler les presque huit heures de trajet jusqu'en Alsace.
Pour la SIG, cette semaine, hélas, n'a donc duré que le temps d'un match. Une habitude décidément récurrente. Pour la quatrième fois en autant de participations, le club alsacien a été sorti dès son entrée en lice et les Docks Océane ne lui ont pas permis de conjurer ce qui ressemble fort à une malédiction. Le seul, finalement, à avoir vaincu le signe indien, avant-hier, a été Philippe Hervé. Le coach orléanais, lui, a remporté sa première victoire dans l'épreuve, après... trois tentatives infructueuses.
Le coup, pourtant, n'est pas passé loin pour des Strasbourgeois plutôt séduisants durant quarante minutes, si l'on excepte un premier quart-temps hésitant qui a vu l'Entente compter dix points d'avance (23-13). Pour Philippe Hervé, ce pécule n'était qu'un leurre. « Strasbourg dort à ce moment-là et ça nous arrange bien parce qu'on n'est pas bon. Il y a plein de situations où on n'est pas dans ce qu'on doit faire. Quand Strasbourg a développé un basket de meilleure qualité, il a fallu secouer le groupe ».
Trahie par John Allen - deuxième évaluation négative consécutive pour l'ailier US -, la SIG a, en revanche, pu compter sur l'abattage de Rob Lewin et David Simon dans la raquette tout d'abord, sur les inspirations lointaines de Derrick Obasohan au retour des vestiaires ensuite, et sur une épatante séquence d'Elson Mendy, enfin, pour se repositionner à la hauteur des leaders de Pro A au début du dernier acte. « Globalement, on fait un match plutôt intéressant, a reconnu Frédéric Sarre en coulisses. Mais pour être totalement satisfait, il aurait fallu gommer quelques erreurs ».

« Il nous a manqué les attitudes défensives que Dobbins, lui, avait »

Comme face au Mans ou contre l'ASVEL en saison régulière au Rhenus, où ils avaient déjà prouvé leur aptitude à tenir tête aux grosses armadas avant de craquer près du but, les Alsaciens ont été privés d'exploit pour avoir mal géré la fin de la rencontre. « Il nous a manqué les attitudes défensives que Dobbins, lui, avait, a dit Frédéric Sarre. Il a stoppé Rush aux moments clés ».
Maladroit (4 sur 16 aux shoots) et dispendieux (8 ballons perdus), le shooteur strasbourgeois a, surtout, été bien malheureux et fébrile lorsqu'il a fallu forcer la décision, laissant son homologue orléanais se muer en joker gagnant pour faire respecter la hiérarchie. S'ils ont affiché le visage conquérant que leur coach avait exigé, Steeve Essart et ses partenaires ont donc été boutés hors des As d'entrée de jeu. La pièce est, une nouvelle fois, retombée du mauvais côté.

Régis Schneider


L'Alsace du 22 février 2009

Basket-ball : les regrets de la SIG

Éliminés vendredi par Orléans en quart de finale de la Semaine des As, les Strasbourgeois pourront longtemps regretter les pertes de balle en fin de match. Avec un peu plus d’application, il y avait vraiment la place pour écarter le co-leader de Pro A.
« On avait la possibilité de faire quelque chose de beau. Les balles perdues nous ont coûté cher. S’il y a eu des défaillances, ce sont celles de toute l’équipe et de personne en particulier », expliquait sans concession Derrick Obasohan, le grand ailier strasbourgeois, très déçu par la cruelle élimination de la SIG vendredi soir en prolongation (87-82) face à Orléans, en quart de finale du tournoi de mi-saison havrais.
En effet, le gros coup est passé très prés. La balle de match qui échappe des mains de Brion Rush à quelques secondes de la fin du temps réglementaire sonnera longtemps comme le grand tournant de la rencontre. « On n’est pas là pour critiquer Brion (Rush), c’est notre leader », ajoute le Nigérian, un des grands gars de la rencontre avec 16 points et 8 rebonds. Surtout qu’en dépit de cette erreur, l’arrière US — malgré un énorme déchet aux tirs (4/16 à 25 %) — a encore porté les siens à bout de bras avec 20 points et surtout 8 rebonds.
Malheureusement, il n’a pas su transformer ce dernier ballon en or. « Notre match a été plutôt bon mais pour être parfait, il aurait fallu gommer les trois ou quatre dernières erreurs en fin de match », confirme Frédéric Sarre, le technicien strasbourgeois sans trop en vouloir à son leader d’attaque. En dehors de la déception d’une défaite pas vraiment méritée, le contenu du match est plutôt satisfaisant pour le coach. En effet, malgré une entame ratée (13-23 après le premier quart), les Bas-rhinois n’ont pas à rougir de leur prestation sur le parquet des Docks Océane du Havre. « Dans le premier quart temps, on laisse trop de deuxièmes chances et de percussions à Aldo Curti. On est arrivé à compenser et à revenir dans le match. Ça, c’est plutôt intéressant », souligne Frédéric Sarre.
L’ailier orléanais Anthony Dobbins, décisif en provoquant le retour en zone de Rush à quelques secondes de la fin du temps réglementaire puis en inscrivant 8 points lors de la prolongation, explique le retour strasbourgeois dans la partie par un manque de concentration de son équipe. « Dans le deuxième quart temps, on a peut-être perdu de vue ce sur quoi on était concentré dans le premier, on leur a laissé des paniers faciles or ils n’ont pas besoin de ça », explique le joueur américain.
Mais pas seulement, puisque les Strasbourgeois ont bien bousculé les co-leaders de Pro A, les obligeant à monter le niveau de leur jeu pour rester dans le sillage alsacien. « On peut toujours faire beaucoup mieux, ceci étant, il faut rappeler que cette équipe est en tête du championnat avec une certaine forme de maîtrise », explique le coach bas-rhinois. Malheureusement, après la fameuse dernière possession mal négociée par Rush, plusieurs autres pertes de balle en prolongation ont eu raison de courageux Strasbourgeois. « On ne maîtrise pas bien des ballons importants. Dans un match aussi serré, contre une équipe bien organisée, il y a des erreurs à ne pas faire », conclut Sarre.
Maintenant que l’aventure des As est terminée, retour à la course aux play-offs ce vendredi avec un déplacement compliqué à Cholet, poursuivant direct de la SIG au classement. Il va donc falloir rapidement encaisser cette déception et repartir de l’avant.

Olivier Arnal