Eurochallenge : 6 ème journée : SIG - Khimik Yuhzny

DNA du 12 janvier 2010

Basket-ball / Eurochallenge : SIG - Khimik Yuzhny, ce soir (20h30)

Duel à distance

Un succès, ce soir au Rhenus, face aux Ukrainiens de Yuzhny peut envoyer la SIG au deuxième tour de l'Eurochallenge à la condition qu'il se conjugue avec une défaite de Den Bosch, opposé, au même moment, à Nicosie. Aux Alsaciens de remplir leur part du contrat pour, a minima, ne rien regretter.
Ce soir, ils sauront. Ce soir, les Strasbourgeois seront fixés sur leur avenir en Eurochallenge. Lorsque Steeve Essart et ses coéquipiers aborderont le dernier tiers de leur match face aux Ukrainiens du Khimik Yuzhny, la rencontre mettant aux prises Den Bosch à l'Apoel Nicosie, programmée à 20h, devrait être terminée.
Une victoire des Eiffel Towers, opposés sur leur parquet à une équipe chypriote déjà qualifiée, et c'en serait fini des espoirs alsaciens d'accéder à la seconde phase de l'épreuve. Un revers des Jérôme Beasley et consorts et la SIG serait alors encore en mesure de s'emparer du deuxième ticket pour le Top-16, à la condition bien sûr de conclure victorieusement la soirée.

A l'aller, « ils nous avaient mangé la soupe sur la tête au rebond »

Frédéric Sarre entend faire abstraction de l'évolution de la situation à la Maasport Arena. « On avait mis les joueurs au courant du résultat du Khimik contre Nicosie mardi dernier, pensant que cela décuplerait leur motivation contre Den Bosch. Ça n'a pas vraiment été le cas... », rappelle le Limougeaud qui se focalisera en priorité sur le comportement des siens. « On a une chance de se qualifier uniquement si l'on gagne. Commençons par gagner alors. »
S'ils sont aujourd'hui tributaires du résultat des Néerlandais, Ben Mc Cauley et ses partenaires ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. La SIG a galvaudé trois possibilités de s'inviter au deuxième tour, la dernière en date, il y a une semaine, contre les « Oranje ». « Il fallait bien qu'à un moment donné, les chances qu'on a laissé passer nous retombent dessus », glisse Fred Sarre.
La première de ces occasions ratées, de ces actes manqués remonte d'ailleurs au mois de décembre en Ukraine, où les visiteurs s'étaient inclinés (95-88) pour ce qui constitue, à ce jour, la seule victoire du Khimik dans l'épreuve. « Ils nous avaient mangé la soupe sur la tête au rebond et on avait souffert dans l'impact et dans l'agressivité générale », rappelle le technicien strasbourgeois.
Andriy Agafonov avait refroidi la phalange alsacienne en scorant d'entrée à deux reprises derrière l'arc, lui qui tourne sur les quatre autres rencontres à... 1 sur 13 à trois points ( !). Oleksandr Kolchenko avait réussi un match plein - 20 points face à la SIG, 29 au cumul sur les quatre autres sorties - et avait été décisif dans la dernière période. « Il nous avait marché sur la gu... »
Ce soir, les Strasbourgeois devront accessoirement aussi garder un oeil sur le tandem américain qui officie sur les bords de la mer Noire. Lavell Blanchard reste sur un double-double face à Nicosie (24 points, 14 rebonds), Darrel Mitchell est, lui, tout simplement le meilleur réalisateur de la compétition (20,6 pts de moyenne).

« Il faut aller chercher à la fois une victoire et un état d'esprit »

Au-delà du résultat, Fred Sarre guettera une nouvelle fois une constance et de la stabilité dans les attitudes. « Il faut aller chercher à la fois une victoire et un état d'esprit », insiste le coach. La manière affichée à Paris-Levallois (79-82) doit, à ce titre, dicter les comportements futurs. « Avant de parler stratégie, il faut penser à ce qui est fondamental, l'intensité, l'engagement, la dureté. Samedi, tous les mecs ont été dans le registre du combat. Il faut qu'on soit en mesure de répéter cette volonté, de proposer un truc identique. »
En finir avec les montagnes russes face aux Ukrainiens ? L'idée mérite assurément d'être creusée.

R. Sch.


20 Minutes du 12 janvier 2010

La tête à Yuzhny, une oreille à Den Bosch

La qualification pour le Top 16, la SIG y pense mais n'en parle pas.

« Ce sera du bonus, si Nicosie joue le jeu », explique Steeve Essart, le meneur strasbourgeois. Car après sa défaite contre les Eiffel Towers de Den Bosch (74-70), mardi dernier, la SIG a laissé le champ libre aux Néerlandais pour accéder au second tour de l'Eurochallenge. Pour espérer participer au Top 16, les Strasbourgeois doivent s'imposer face au Khimik Yuzhny et espérer un faux pas de Den Bosch contre l'Apoel Nicosie. « Après toutes les chances qu'on a laissé passer, c'est normal que ça nous retombe sur la gueule », estime Frédéric Sarre.

« On doit gagner, poursuit l'entraîneur, pour ne pas pleurer si ça se passe bien dans l'autre rencontre. » Les Strasbourgeois auront la possibilité de connaître le résultat de Den Bosch avant la fin de leur rencontre. Aux Pays-Bas, le match débutera à 20 h contre 20 h 30 au Rhenus. « Se tenir informer, ça ne change rien car on doit gagner », annonce Frédéric Sarre. Mais en cas de victoire de Nicosie et d'un match serré au Rhenus, donner l'information peut booster le collectif strasbourgeois pour aller chercher la qualification.

Avant cela, il va falloir se débarrasser de l'équipe ukrainienne. A l'aller, la SIG s'était inclinée 95-88. « On avait souffert en début de match sur les shoots extérieurs, se rappelle le coach bas-rhinois en citant les deux réussites d'Andriy Agafonov dans les quatre premières minutes du match. Puis on avait été gêné par leur agressivité. Ils ont un basket des pays de l'Est avec deux Américains à l'impact très fort. » LaVell Blanchard et Darrel Mitchell sont tous les deux passés par la Pro A. « Mitchell a une bonne vista, est très rapide et fait bien jouer les autres, détaille son vis-à-vis Steeve Essart. Si on le neutralise, on aura fait un grand pas dans ce match. » Avec deux grands pas, la SIG décrochera un succès, il faut juste espérer que Nicosie ait enfilé ses bottes de sept lieues pour faire partie du Top 16.

Floréal Hernandez


L'Alsace du 12 janvier 2010

SIG : gagner pour espérer

Pour leur dernier match du premier tour de l’EuroChallenge, les Strasbourgeois doivent s’imposer ce soir (20 h 30) au Rhénus face aux Ukrainiens du Khimik Yuhzny et espérer un revers de Ben Bosch qui reçoit, dans le même temps, l’Apoel Nicosie.
L’équation est à deux inconnues. La SIG doit, dans un premier temps, prendre le dessus ce soir au Rhénus sur les Ukrainiens du Khimik Yuhzny, éliminés avec une victoire — contre les Strasbourgeois (95-88) lors du match aller le 8 décembre dernier — pour quatre défaites. Si la mission alsacienne est accomplie, il faudra jeter un coup d’œil du côté de la Hollande pour espérer que les Chypriotes de Nicosie, déjà qualifiés pour le top 16, s’imposent face à Den Bosch.

Pour les hommes de Frédéric Sarre, qui ont raté une belle occasion de se qualifier la semaine passée face à ces mêmes Hollandais (défaite au Rhénus, 70-74) tout en parvenant à conserver le panier average, il faudra tout d’abord penser à remplir la première partie du contrat. « On a été maître de notre destin pendant un moment. En ratant trois fois l’occasion de se qualifier, il fallait bien que ça nous retombe dessus. S’il nous reste une chance, ça passe tout d’abord par notre victoire puis une défaite de Den Bosch. Au delà, je veux aussi me projeter sur la progression de mon équipe. Si on est capable de proposer un basket cohérent, j’en serais très content », souligne le coach.

« Proposer un basket cohérent »

Victorieuse à Paris-Levallois (79-82) le week-end dernier, la SIG a montré un beau visage en bonifiant son jeu offensif avec de l’engagement, de la dureté et de l’intensité, des valeurs chères à Fred Sarre et qu’il faudra renouveler ce soir. « Globalement, les joueurs ont tous été dans ce registre-là, samedi. Mais ce n’est pas parce qu’on a fait un bon match qu’on a obtenu la certitude de la consistance. Je veux la rechercher et faire une série. »

Même s’ils ne devaient pas se qualifier, les Strasbourgeois ont envie de finir ce premier tour de l’EuroChallenge par une victoire devant leur public. Une manière de ne rien regretter mais aussi de se projeter sur l’important duel face à Poitiers samedi prochain au Rhénus comme l’explique le meneur Steeve Essart : « Il faut penser à notre match car c’est peut-être le dernier en Coupe d’Europe cette saison. Qu’on soit qualifié ou éliminé, faire une bonne partie peut nous permettre de bien préparer la venue de Poitiers. » Et, peut-être de poursuivre son chemin européen…

Olivier Arnal

Est-ce que le match est dispo en vidéo sur le net ?

World B. Free a écrit:Est-ce que le match est dispo en vidéo sur le net ?

ça m'étonnerait.seule alsace20 sera là et faudra se contenter de leur résumé...

25 - 14 pr la SIG avec 2 min à jouer ds le 1e QT...
12 pts, 4 rbds de Big Dave

Comme d'habitude, on cartonne ds le 1e QT. Faudra juste pas sombrer à partir du 2e...

World B. Free a écrit:25 - 14 pr la SIG avec 2 min à jouer ds le 1e QT...
12 pts, 4 rbds de Big Dave

Comme d'habitude, on cartonne ds le 1e QT. Faudra juste pas sombrer à partir du 2e...

On n'a pas trop sombré puisqu'on garde 10 pts d'avance : 56-46. Reste à revenir avec autant d'envie en 3e quart, celui où on lâche souvent prise.

les hollandais ont gagne

On est éliminés !

yannickos a écrit:les hollandais ont gagne

Ca, c'est de la synchronisation !

Bon, en même temps, on pouvait s'y attendre: Apoel était sûr de terminer 1er s'il perdait de moins de 15 pts. A domicile, Den Bosch a su saisir sa chance. Pas comme nous la semaine dernière.

C'est rageant, parce que, franchement, il y avait largement la place pour passer.

EDIT : et il faudrait que Gravelines se remue un peu, parce que là, ils sont virtuellement éliminés !

enfin c'est toujours inquietant le nombre de points qu'on prend. On se maintiendra grace a l'attaque mais si on pouvait defendre un poil plus...

yannickos a écrit:enfin c'est toujours inquietant le nombre de points qu'on prend. On se maintiendra grace a l'attaque mais si on pouvait defendre un poil plus...

Et Mendy se prend sa 2e antisportive en 2 matchs...


EDIT: une victoire amère, donc, 97-93, après qu'on s'est fait très peur en toute fin de match, paniquant comme nous seuls savons le faire, et qui ne servira à rien puisque les Hollandais ont assuré à domicile.

Vincent a écrit:

yannickos a écrit:enfin c'est toujours inquietant le nombre de points qu'on prend. On se maintiendra grace a l'attaque mais si on pouvait defendre un poil plus...

Et Mendy se prend sa 2e antisportive en 2 matchs...


EDIT: une victoire amère, donc, 97-93, après qu'on s'est fait très peur en toute fin de match, paniquant comme nous seuls savons le faire, et qui ne servira à rien puisque les Hollandais ont assuré à domicile.

je rentre du rhenus!désolé,mais pas de panique mais de la stratégie:quand mr sarre fait jouer le banc les dix dernieres minutes alors que la sig mène de 17 points et qu'il sait que den bosch a gagné,l'essentiel pour lui est de préserver ses joueurs pour samedi soir! c'est ainsi qu'on a retrouvé essart et simon avec mukuwu,mendy et soumahoro...alors ne parlons pas de panique ,mais que les ukrainiens,ayant compris ce qui se passaient ,ont aligné leur cinq majeur.
par ailleurs roberson diabolique à "pts,simon inarretable en attaque,heurtel,12 passes decisives et mendy malgré ..2 ftes antisportives ont dominé les débats avec darden,altruiste!

Belle victoire comme toutes les victoires surtout quand elles se font rares. Ce match, si on le joue à fond on le gagne de minimum 15 points. Au 2ème et tout le 4ème, Sarre a voulu donné du temps de jeu à ceux qui en avaient pas beaucoup (Ce qui est tout a fait compréhensif) étant donné que de tout façon c'était mort. Pour chaque spectateur, cela donne forcément un fin en queue de poisson quand on a mené de 18 points et que l'on prend un 11-0 pour se retrouver a +2. Et il est vrai que le dernier 1/4 était vraiment indigeste.

Individuellement, encore un match plein en attaque, un excellent Roberson et Simon, un très bon Heurtel qui a bien distillé le jeu, un Giffa efficace, un Mendy très opportuniste, certainement crédité de son meilleur match sous les couleurs de la SIG, un Wukubu très remuant mais maladroit, un Darden volontaire, par contre un Essart et un Mc Cauley totalement à côté de leurs pompes.

En défense par contre, c'était pire que face à Gravelines et équivalent à Den Bosh. Ils marquent au moins 10 paniers seul sous le cercle sans opposition sans compter le nombre de contre-attaque où notre repris est inexistant. Bref si notre attaque s'enraille, on ne peut se reposer sur rien. Ce soir on est à 8/20 à 3 pts (40%) contre 5/22 (23%) et rien que cette stats aurait pu les faire gagner alors que l'on est largement supérieur.
Au niveau du rebond, on se marche dessus, on est pas présent, on est pas dans le timing, on part en retard. J'ai observé Giffa qui à chaque lancer-franc se positionne et c'est tout.
Quand Mc Cauley est le seul 5, il joue comme un 4 en périphérie et on se retrouve avec un Mendy seul dans la raquette , voilà le festival.
Si Heurtel a fait une bonne partie en attaque, en défense, c'était le néant, Simon et Giffa ont laissé pas mal de boulevards et Khimik a loupé pas mal de shoots ouverts.
Ce soir, on prend 92 points et c'est vraiment anormal, même si le banc a beaucoup joué.

Sinon Roberson est sortit après 3 minutes en seconde période car il s'était blessé au genoux. Il n'est plus rentré car le staff voulait le préservé. A la fin du match il a dit qu'il pourrait jouer samedi, mais à mon avis il va passé un série de batterie d'examens demain qui décideront.

Et sinon au vue des autres équipes, c'est incompréhensif de ne pas avoir finit dans les 2 premiers.

Si ils ont gardé des forces pour battre Poitiers, ils seront pour partie excusés.
Si ils nous emmènent à Bercy pour la Coupe de France, ils seront excusés. (Si entre-temps on est maintenu quand même )

DNA du 13 janvier 2010

Eurochallenge : la SIG bat Yuzhny (97-93), mais est éliminée

Pour l'honneur

Le succès de la SIG aux dépens de Yuzhny (97-93), hier au Rhenus, n'a servi à rien. En battant Nicosie (83-74) un peu plus tôt dans la soirée, Den Bosch a décroché le deuxième ticket qualificatif pour le Top-16 de l'Eurochallenge, ruinant par la même occasion les derniers espoirs strasbourgeois d'en faire de même. Le parcours européen des Alsaciens s'achève au moins sur une impression globalement positive.
Il reste un peu plus de onze minutes à jouer hier soir au Rhenus Sport. Elson Mendy vient de convertir ses deux lancers-francs après une faute d'Andriy Agafonov. La SIG mène toujours largement au score (81-65) et peut continuer à croire en une qualification, même tirée par les cheveux, pour la seconde phase de l'Eurochallenge.

« Les occasions ratées précédemment ne nous mettaient pas en ballotage favorable »

Las. Au même instant, à quelques centaines de kilomètres de là, Den Bosch, emmené par un très efficace Kees Akerboom (20 points, à 4 sur 6 à trois points), vient de battre Nicosie (82-74). Le succès néerlandais est synonyme d'élimination pour les Strasbourgeois. Les dernières minutes de la rencontre deviennent dès lors sans enjeu.
Informé du résultat des courses à la Maasport Arena - « J'avais demandé à connaître le score lors des quatre dernières minutes du match », confie Fred Sarre -, les Strasbourgeois parviennent à conserver une avance suffisante pour valider leur troisième succès dans la compétition (97-93). « On a continué à jouer dur pour gagner, pour travailler dans l'optique du championnat », rapporte le fringant Elson Mendy (17 points en 18').
David Simon et ses coéquipiers auront donc mené en vain les débats pendant plus de 39 minutes, depuis le premier panier de la rencontre signé Blanchard. « On savait que les occasions ratées précédemment ne nous mettaient pas en ballotage favorable », rappelle l'entraîneur strasbourgeois. Pour avoir laissé passer trois occasions d'assurer sa qualification, la SIG échoue donc aux portes du Top-16.
Les Alsaciens pourront toujours regretter leur défaite en Ukraine avec une équipe largement recomposée, ce revers après prolongation - et les déconcertants coups de sifflet du préposé grec - à Nicosie, mais surtout leur entame de match ratée contre Den Bosch il y a huit jours. « C'est notre plus gros désastre, poursuit le Limougeaud. Cette première mi-temps, je l'ai encore en tête. Elle tue pratiquement toute chance de nous qualifier ».
Au moins, les pensionnaires du Rhenus quittent la compétition sur une impression globalement positive. Globalement parce que les Alsaciens ont terminé de manière brouillonne, laissant leurs hôtes ukrainiens espérer un renversement de situation de dernière minute. « C'est dommage d'avoir spolié les situations qui nous auraient permis de terminer avec un avantage plus conséquent », regrette coach Sarre.
La faute à une balance au rebond une nouvelle fois déficiente (30 prises à 40). La faute, aussi, à un jeu devenu unidimensionnel. « On ne met plus la balle à l'intérieur et on ne prend plus que des tirs extérieurs, qu'on rate, ce qui alimente la contre-attaque adverse. »

« Qu'on vive notre championnat comme on a vécu le match de Paris »

L'aventure européenne a donc pris fin. Fred Sarre avait l'habitude de répéter, depuis les premiers pas en Eurochallenge, que le match le plus important de la semaine était celui du samedi, en Pro A. La SIG va désormais pouvoir porter toute son attention et concentrer toutes ses forces sur les confrontations franco-françaises.
Cela commence par la réception de Poitiers samedi. « J'aimerais qu'on vive notre championnat comme on a vécu le match de Paris, conclut l'entraîneur. Il nous faudra être guerrier ». Pour pimenter leur ordinaire, Sacha Giffa et les siens n'ont de toute façon guère le choix.

Régis Schneider


Les joueurs à la loupe

David Simon en majesté

Le grand Simon a fait sa loi et la SIG a pu forger son succès sur ses solides épaules pour, en même temps, nourrir les regrets de ne pas avoir réglé son affaire européenne plus tôt. Avec un pivot dominant, il y avait peut-être moyen d'aller loin.
MUKUBU. - 27'30 de temps de jeu. 9 points. 2 tirs réussis sur 8 tentés (25 %), dont 0/3 à 3 points. 5 LF sur 6 (83 %). 6 rebonds, 2 passes décisives, 2 ballons perdus, 1 interception.
Débarqué sur la pointe des pieds en même temps que le pétillant Roberson, le Congolais est en train de récolter des galons improbables au départ, des tickets shoots et quelques systèmes orientés en sa direction qu'il utilise judicieusement. A plutôt mal fini cependant, même s'il a été impeccable sur la ligne des lancers.
HEURTEL. - 27', 10 pts. 3 tirs sur 8 (37 %), dont 0/3 à 3 points. 4 LF sur 4 (100 %). 2 rbds, 12 pd, 3 bp, 1 int.
Il a porté le jeu de la SIG à bout de bras, Essart se révélant dans un petit soir et vite handicapé par les fautes. Distribuant les caviars, judicieux dans ses choix, le prêté de l'ASVEL était en mode « All Star ».
MENDY. - 18'30, 17 pts. 7 sur 8 (88 %), dont 0/1 à 3 points. 3 LF sur 4 (75 %). 3 rbds, 1 bp, 1 int.
D'abord auteur d'un bon relais à la place de Giffa pour une défense agressive et un panier opportuniste, il a perdu ensuite un peu le fil pour une explication de texte détaillée sur le banc. Son 2e passage a été plus énergique, plus tranchant, bref tranchant, même si une anti-sportive récoltée en fin de match a gâché le tableau.
ESSART. - 13', 3 pts. 1 sur 2 (50 %), dont 1/2 à 3 points. 2 bp, 1 int.
Le Guyanais a raté sa sortie européenne, se mettant à dos les arbitres, ne parvenant pas à limiter Mitchell, sans exister de l'autre côté en dehors d'un panier primé.
SOUMAHORO. - 4'15, 1 pt. 0 sur 1. 1 LF sur 2 (50 %). 2 rbds, 2 int.
Quelques minutes pour se dégourdir les jambes.
Mc CAULEY. - 12'. 0 sur 4. 2 pd, 2 int.
Franchement, passer derrière Simon ne constituait pas une sinécure. Sans démériter, auteur de fautes inutiles et coupable de quelques absences, le blanc de la peinture alsacienne a assuré le strict minimum.
ROBERSON. - 19'15, 17 pts. 6 sur 11 (55 %), dont 5/7 (71 %) à 3 points. 2 rbds, 1 pd, 2 bp, 1 int.
Sa technique de tir est toujours aussi épatante et l'autorise à flinguer sur un mode fort spectaculaire. Il a mis dans le mille pour lancer les affaires locales sur des bonnes bases et n'a eu de cesse de jouer les feux follets jusqu'à sa sortie, au milieu du 3e quart-temps, le pied gauche visiblement douloureux.
DARDEN. - 29'15, 8 pts. 4 sur 9 (44 %). 4 rbds, 3 pd, 1 bp, 1 int, 2 contres.
Toujours plus protéiforme, ce qui le rend moins scoreur mais pas moins inintéressant, l'ancien de la Bundesliga devient un joueur d'équipe. Cela a parfois tendance à le frustrer, mais la SIG en tire de réels bénéfices, d'autant que l'homme au bandeau se met au diapason en défense.
GIFFA. - 21'15, 12 pts. 3 sur 4 (75 %), dont 2/3 (66 %) à trois points. 4 LF sur 5 (80 %). 1 rbd, 2 pd, 1 bp, 1 int.
Il a laissé à son compère de la raquette le soin de faire pencher la balance. Ses paniers du 3e quart-temps ont rappelé son statut de baromètre et sa faculté à se mettre au diapason.
SIMON. - 27'15, 20 pts. 8 sur 9 (89 %). 4 LF sur 5 (80 %). 6 rbds, 3 pd, 2 int.
Le gros ours est dans une forme étincelante et il a fait son miel de la dernière sortie continentale de la SIG. Au rebond (mais oui, mais oui), à la passe, tour de contrôle en mesure de se transformer ponctuellement en aigle, le pivot a été le cauchemar de l'équipe ukrainienne qu'il a fait voler en éclat. Sur les ailes de Simon, si elles devaient durablement rester aussi solides, la SIG peut désormais nourrir le secret d'un coin de ciel bleu à l'échelle de la Pro A.

Fr.N.


SIG 97 Yuzhny 93

Rhenus Sport. 3 900 spectateurs. Arbitres : MM. Giansanti (Italie), Wilkinson (Angleterre) et Santos (Portugal). Quart-temps : 31-21, 25-25 (mi-temps : 56-46), 27-21 (83-67), 14-26 (97-93).
- SIG : 34 paniers sur 64 tirs (53 %), dont 8 sur 20 à trois points (40 %), 21 LF sur 26 (80 %), 30 rebonds (Mukubu 6) dont 12 offensifs, 25 passes décisives (Heurtel 12), 11 interceptions, 13 balles perdues, 20 fautes (Mendy, 40e', éliminé). Heurtel 10, Roberson 17, Darden 8, Giffa 12, Simon 20, puis Mukubu 9, Mendy 17, Essart 3, Soumahoro 1, Mc Cauley.
- YUZHNY : 32 paniers sur 66 tirs (48 %), dont 5 sur 22 à trois points (22 %), 24 LF sur 26 (92 %), 40 rebonds (Blanchard 9) dont 18 offensifs, 24 passes décisives (Mitchell 10), 12 interceptions, 22 balles perdues, 23 fautes. Mitchell 25, Kolchenko 17, Kalnichenko, Blanchard 14, Booker 19, puis Popov 4, Ryabchuk, Zelionis 2, Agafonov 8, Khodov 4.
Booker s'impose par deux fois au rebond offensif, mais Simon n'a pas l'intention de laisser son vis-à-vis lui voler la vedette et se met en évidence (12 points, 4 rebonds, dont trois offensifs, dans ce quart). Les kalachnikovs ukrainiennes sont enrayées en ce début de rencontre, tout le contraire de Roberson qui fait coup double derrière l'arc (19-6, 5e'). La SIG caracole loin devant (25-12, 8e'), à la faveur d'une adresse des grands soirs (10 sur 14, à 71 % de réussite).
Fin du 1er quart : 31-21.

La bande à Fred Sarre hoquette soudain son basket et le Khimik rapplique. Mitchell orchestre la remontée, Kolchenko et Agafonov remettent la main sur leur adresse extérieure et les Ukrainiens reviennent à une longueur de leurs hôtes (35-34, 15e'). Roberson et Mukubu se bagarrent au rebond et un panier avec le lancer de Simon éloigne la menace (45-38, 18e').
Mi-temps : 56-46.

Simon marque de près, Roberson bisse en périphérie et Giffa lui emboîte le pas (69-51, 23e'). Auteur de cinq paniers primés en sept tentatives, Roberson quitte momentanément ses coéquipiers, laissant à Giffa le soin de poursuivre le festival strasbourgeois en périphérie. La SIG, qui tourne à 8 sur 12 à trois points à cet instant de la rencontre, reste toujours hors de portée des visiteurs (72-55, 24e').
Fin du 3e quart : 83-67.

Informés de la victoire néerlandaise, les Strasbourgeois continuent dans un premier temps à dérouler (87-72, 33e') grâce à un Mendy de gala (17 points à 100 %). Mitchell, puis Agafonov profitent des pertes de balles qui s'accumulent dans le camp d'en face pour faire passer un frisson dans les gradins : 92-90 à 50" du buzzer, puis 94-92 à 13" du terme. Mukubu ne tremble pas sur la ligne de réparation (4 sur 4 dans la dernière minute) et permet à la SIG d'empocher sa troisième victoire en Eurochallenge. Un succès pour la forme.
Fin du match : 97-93.

R. Sch.


20 minutes du 13 janvier 2010

Une victoire pour l'honneur

Un succès pour le prestige. Les Strasbourgeois ont terminé leur campagne en Eurochallenge par une victoire contre le Khimik Yuzhny (97-93). Ce qui leur permet de présenter une feuille de route de trois victoires et trois défaites, mais pas d'aller chercher une qualification pour le Top 16. La faute aux Eiffel Towers de Den Bosch qui se sont imposées face à l'Apoel Nicosie (82-74). La faute, surtout, au match que la SIG a abandonné aux Néerlandais (74-70) la semaine dernière.

Les Strasbourgeois ne voulaient avoir aucun regret en cas de revers de Den Bosch, alors ils sont entrés de plain-pied dans la rencontre après un cercle de motivation étonnant autour de Wen Mukubu. En cinq minutes, l'écart en faveur de la SIG a grimpé à +13 (19-6). S'il est redescendu jusqu'à +1 (14e), David Simon (20), Anthony Roberson (17) ou Elson Mendy (17) se sont chargés de réduire à néant les espoirs ukrainiens en jouant respectivement le gros bras dans la raquette, le pistolero à l'extérieur et la fille de l'air pour claquer un dunk. Une fin gâchée (14-26) a permis à Yuzhny de combler son retard.

Ce succès aura peut-être de l'importance pour la suite des événements. Déjà, il permet aux Strasbourgeois de rester sur un cycle vertueux de deux succès avant d'accueillir Poitiers, samedi en Pro A. Une rareté dans leur saison, avec seulement deux précédents. Ensuite, il met encore plus le championnat au coeur de leurs préoccupations - la SIG, 12e, compte deux victoires d'avance sur le premier relégable - car « c'est ce qui fait vivre le club », rappelle constamment l'entraîneur, Frédéric Sarre. W

Floréal Hernandez


L'Alsace du 13 janvier 2010

SIG : fin de l’aventure européenne

Malgré sa victoire (97-93) hier soir au Rhénus sur les Ukrainiens du Khimik Yuhzny, la SIG ne passera pas le premier tour de l’EuroChallenge. La faute à Den Bosch qui a rempli son contrat en s’imposant dans sa salle face à l’Apoel Nicosie.
Dans le contexte actuel, une victoire est toujours bonne à prendre. Mais hier soir, elle n’aura malheureusement servi à rien. Pendant que la SIG prenait le dessus sur le Khimik Yuhzny, Den Bosch ne tremblait pas dans sa salle pour battre (82-74) l’Apoel Nicosie. Ce sont donc les Hollandais et les Chypriotes, déjà qualifiés avant la rencontre, qui rejoignent le top 16 de l’EuroChallenge. Les Strasbourgeois restent à quai et pourront désormais se consacrer complètement au championnat avec des regrets à la vue des nombreuses occasions manquées lors de cette campagne européenne. « Notre bilan est mitigé avec trois victoires pour trois revers. Il faut apprendre à saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Ce n’est pas ce soir qu’on rate la qualification mais plutôt mardi dernier face à Den Bosch. On est vraiment déçu mais maintenant il faut oublier la Coupe d’Europe pour se reconcentrer sur le championnat et la Coupe de France », explique Steeve Essart, le meneur de jeu strasbourgeois.

Dans la foulée de sa belle victoire sur le parquet du Paris-Levallois samedi dernier, la SIG montre d’ailleurs tout de suite un visage assez séduisant en défendant très fort et en faisant preuve d’une grande adresse à l’image de David Simon, dominateur sous les panneaux visiteurs (12 pts - dont 8 de suite - lors des 10 premières minutes). Avec un Thomas Heurtel impressionnant de maîtrise à la baguette, les Strasbourgeois dominent totalement, des pieds et des mains, les débats (21-8, à la 5 e) face à des Ukrainiens dépassés par l’envie alsacienne et surtout extrêmement maladroits à longue distance (1/8 à trois points dans le premier quart).

« On est vraiment déçu »

Pourtant, les hommes de Dmytro Bazelevskyi, déjà éliminés de la compétition européenne, vont se ressaisir dans la seconde partie de ce premier acte pour revenir au contact d’une SIG (35-34, à la 14 e) qui retombe un peu dans ses travers et ses largesses défensives. Incapables de stopper l’ancien chalonnais Darrel Mitchell (13 pts et 5 passes décisives à la pause), les Alsaciens accusent un peu le coup. Mais, les coéquipiers du précieux Wen Mukubu vont être capables de remettre un coup d’accélérateur en fin de période - en signant un 10-4 pour conclure les 20 premières minutes - pour reprendre un peu d’air au tableau d’affichage (56-46 à la mi-temps).

Au retour des vestiaires, les artilleurs alsaciens vont tout d’abord s’en donner à cœur joie pour placer la SIG sur orbite : Roberson, par deux fois, et Giffa, deux fois également, allument derrière la ligne à 6,25 m (72-55, à la 23 e). De nouveau solides en défense et appliqués en attaque, les Bas-Rhinois réalisent une troisième période sérieuse (83-67, à la 30 e) pour assurer un troisième succès en six matches européens.

Même si les Ukrainiens ne lâchent pas en fin de match face à des Alsaciens beaucoup moins concentrés (92-90, à la 39 e), les hommes de Frédéric Sarre, avec un Elson Mendy (17 points) inarrêtable hier soir, s’offrent tout de même un succès pour du beurre. Il devrait surtout faire du bien au moral avant l’importante réception de Poitiers ce samedi (20 h) au Rhénus. Là aussi, la victoire sera indispensable.

Olivier Arnal

DNA du 14 janvier 2010

Clap de fin pour la SIG en coupe d'Europe

Un autre challenge

Le rideau est tombé, avant-hier, sur le parcours européen de la SIG. Restés au bord du chemin en Eurochallenge, les Strasbourgeois peuvent désormais avoir la tête toute entière tournée vers le championnat. La route qui mène vers les play-offs n'est pas définitivement fermée.
« Rood to glory ». Den Bosch a fait sien, cette saison, cette devise qu'on pourrait traduire, même en ignorant tout des subtilités du Néerlandais, par « La route de la gloire ». A la faveur de leur victoire contre Nicosie (83-74) mardi, Kees Akerboom et ses coéquipiers ont gagné le droit d'arpenter d'un pas décidé le chemin qui peut mener à la consécration suprême.
Les Eiffel Towers ont, au passage, eu raison de « l'esprit de conquête » strasbourgeois, pour continuer à égrener les slogans des boîtes de com'. Victorieux, pour l'honneur, du Khimik (97-93), troisièmes du groupe B, avec un bilan équilibré de trois succès pour autant de revers, Steeve Essart et sa bande échouent à un point de la qualification et laissent à Chalon et Roanne le soin de défendre les intérêts français au Top-16 de l'Eurochallenge.

« On a fait de belles choses durant cette compétition »

Ce clap de fin est forcément frustrant, d'autant que les Strasbourgeois avaient incontestablement les moyens de se hisser au deuxième tour. « On a fait de belles choses durant cette compétition, confie Elson Mendy, en réussite face aux Ukrainiens (17 points, à 100 % à deux points). C'est dommage de ne pas avoir pu aller plus loin ». Pour l'ailier strasbourgeois, « il y a des matches où on n'a pas joué assez dur. C'est ce qui nous a coûté la qualification ».
Invité à dresser le bilan du parcours continental de la SIG mardi dans les vestiaires du Rhenus, Frédéric Sarre retient - et revient sur - les trois occasions gaspillées par sa troupe. « On a fait un début de compétition plutôt cohérent (deux succès en deux matches, ndlr) et, derrière, on a trois occasions pour se mettre quasiment à l'abri. En gagnant un de ces trois matches, on était presque sûr de se qualifier ».
Le défi n'avait rien d'insurmontable sur le papier. La réalité a été bien différente. A Yuzhny, c'est une équipe bouleversée par le départ d'Harris, la blessure de Digbeu et les arrivées de Roberson et Mukubu, et donc en quête d'automatismes, qui grille un premier joker. Si un arbitrage défavorable a ensuite réduit à néant les efforts fournis à Nicosie, les Strasbourgeois ne peuvent, en revanche, s'en prendre qu'à eux-mêmes d'avoir dilapidé leur troisième chance, la semaine dernière, contre Den Bosch. Un revers que Fred Sarre a toujours « en tête » et en travers de la gorge.
Distancée, depuis un bon moment, dans la course aux As, la SIG n'aura aussi fait qu'un petit tour en coupe d'Europe. Deux des objectifs présidentiels du début de saison ne seront pas atteints. Mais ce court séjour sur la scène Fiba aura peut-être contribué à souder ce groupe remanié. « J'espère que la succession de matches aura permis à un certain nombre de joueurs d'acquérir un vécu et d'emmagasiner de l'expérience », indique Fred Sarre.

« Une phase retour avec de vraies semaines de travail »

Les Sigmen peuvent désormais se consacrer exclusivement au championnat. En dépit d'un départ catastrophique en Pro A - quatre défaites de rang -, ils ne pointent, ce matin, qu'à deux points de la 8e et dernière place qualificative pour les play-offs. Une peccadille à l'échelle d'une saison. Avec une seule rencontre hebdomadaire au programme - si l'on excepte celle(s) en Coupe de France -, « on va avoir une phase retour avec de vraies semaines de travail. Ce changement de rythme nous permettra peut-être de revenir plus haut dans le ranking », avance le coach.
A défaut de vadrouiller sur les sentiers de la gloire, la SIG a un redressement à poursuivre et une ascension au classement à effectuer. Ce challenge-là n'est pas européen, mais il n'en est pas moins passionnant. Pour tout dire, il est même essentiel.

R. Sch.


L'Alsace du 14 janvier 2010

La SIG peut se consacrer au championnat

Éliminés mardi soir en Coupe d’Europe, les Strasbourgeois vont pouvoir désormais se consacrer complètement au championnat. A commencer par l’importante réception du promu poitevin ce samedi soir au Rhénus où la victoire sera obligatoire.
Il faut voir le bon côté des choses. Dans une position peu favorable en Pro A - 12 e avec seulement deux victoires de plus que Chalon et Rouen, les deux relégables -, la SIG doit maintenant profiter de son élimination en EuroChallenge pour repartir de l’avant et surtout du bon pied en Pro A. Mardi soir, la victoire pour l’honneur, mais pour du beurre, sur les Ukrainiens du Khimik Yuzhny (97-93) au Rhénus lors du dernier match européen de l’année, va surtout permettre aux Strasbourgeois d’emmagasiner un peu plus de confiance et d’expérience pour la suite de la saison, même si tout ne fut pas parfait.

« On a fait un match orienté vers l’attaque alors que j’aurais aimé plus de tenue défensive, dans la lignée de ce qu’on avait réussi à faire à Paris-Levallois samedi. Maintenant, c’est bien d’avoir gagné, j’en suis plutôt content, même s’il est dommage d’avoir spolié en fin de partie un peu les possibilités de terminer avec un avantage plus conséquent », précise Frédéric Sarre, le coach de la SIG, qui n’avait, de toute façon, pas son destin entre ses mains avant la rencontre.

La courte défaite, la semaine dernière au Rhénus, face à Den Bosch (70-74) aura donc coûté très cher à ses hommes. La qualification tout simplement. Les Hollandais n’ont en effet pas manqué l’occasion de battre l’Apoel Nicosie (82-74) mardi soir et chiper du même coup le second strapontin pour le top 16 à la SIG. Finalement troisième de leur groupe, après avoir débuté leur campagne par deux victoires de rang, les Strasbourgeois peuvent nourrir énormément de regrets. « Avec toutes les occasions manquées de pratiquement assurer la qualification avant ce dernier match, on n’était plus du tout en ballottage favorable. Le gros désastre, c’est surtout à la maison contre Den Bosch. En faisant une première mi-temps aussi catastrophique, on a pratiquement tué toutes nos chances de qualification, confirme le technicien alsacien. J’espère surtout que la succession des rencontres, avec notamment un mois de décembre compliqué, aura permis à certains joueurs d’avoir un vécu et une expérience en plus. »

« Être beaucoup plus guerriers contre Poitiers »

La SIG va maintenant pouvoir se tourner vers la prochaine, et importante, réception de Poitiers ce samedi soir. « Maintenant, place au championnat. La compétition européenne est terminée alors il faut que l’on se projette uniquement sur cet objectif, en prenant matches après matches. J’aimerai d’ailleurs que notre championnat, on le vive comme on a vécu le match à Paris. De cette manière, on aurait certainement un peu plus de confort », explique le coach strasbourgeois.

Face à une équipe qui compte seulement une victoire de plus qu’elle, la SIG ne doit pas se manquer. La venue du promu pourrait alors permettre de faire, ce qui serait une première cette saison, une série de trois victoires successives et par conséquent un bond au classement. Fred Sarre a pourtant déjà prévenu ses hommes, tout passera par un engagement maximum à l’image du désormais match « référence » à Paris le week-end dernier : « Ils devront être présents et certainement beaucoup plus guerriers face à une équipe de Poitiers qui est dans un bon rythme en ce moment. » Surtout que samedi, la victoire, cette fois-ci, ne comptera pas pour du beurre.

Olivier Arnal

p'tit louis a écrit:

Vincent a écrit:

yannickos a écrit:enfin c'est toujours inquietant le nombre de points qu'on prend. On se maintiendra grace a l'attaque mais si on pouvait defendre un poil plus...

Et Mendy se prend sa 2e antisportive en 2 matchs...


EDIT: une victoire amère, donc, 97-93, après qu'on s'est fait très peur en toute fin de match, paniquant comme nous seuls savons le faire, et qui ne servira à rien puisque les Hollandais ont assuré à domicile.

je rentre du rhenus!désolé,mais pas de panique mais de la stratégie:quand mr sarre fait jouer le banc les dix dernieres minutes alors que la sig mène de 17 points et qu'il sait que den bosch a gagné,l'essentiel pour lui est de préserver ses joueurs pour samedi soir! c'est ainsi qu'on a retrouvé essart et simon avec mukuwu,mendy et soumahoro...

Je préfère ça !
Je me désolais aussi de voir qu'après le sang froid montré à Paris on retombe dans nos travers, mais, regardant trop vite le live, je n'ai pas tilté sur le nom de ceux qui se trouvaient sur le terrain.

Résumé du match et interviews

http://www.alsace20.fr/video.php?id=547