PRO A : 19ème journée : SIG - Rouen

DNA du 09 février 2010

SIG : Roberson bon pour le service

Plus de peur que de mal pour Anthony Roberson. Touché à l'épaule droite à la fin du premier quart-temps, samedi au Havre, et resté une bonne partie de la rencontre sur le banc, l'arrière américain de la SIG ne se ressent plus de sa blessure et a pu reprendre l'entraînement hier. Transparent aux Docks Océane - 3 points, à 1 sur 10 aux shoots -, le joker alsacien vient tout de même de faire son entrée dans le classement des meilleurs marqueurs de Pro A, puisqu'il comptabilise désormais suffisamment de matches sous le maillot strasbourgeois. Ses 18 points de moyenne le situent au 3e rang des top-scoreurs, derrière Derrick Obasohan (Hyères-Toulon, 19,5) et Dee Spencer (Le Mans, 18,33).

DNA du 11 février 2010

Basket-ball / Avant SIG - Rouen, samedi (20 h)

Le répondant normand

Victorieux à Rouen, au match aller, les Strasbourgeois seraient bien inspirés de doubler la mise, samedi, contre ce même adversaire. Même adversaire ? Plus vraiment en fait. Avec les arrivées de Rogers et Chatfield, les Normands ont désormais du répondant et restent sur quatre succès en six matches.
REDRESSEMENT. - Huit défaites consécutives pour débuter la saison avaient considérablement assombri l'avenir du SPOR en Pro A. C'est aux Cotonniers, d'ailleurs, que la SIG avait décroché son premier succès de l'année (71-80) le 31 octobre. Comme Chalon et Le Havre, Rouen a donc procédé aux indispensables retouches pour continuer à croire au maintien.

Dans la peau du sauveur

Pour remplacer Ray Nixon congédié et Kevin Houston, sur le flanc, le club normand a engagé Éric Chatfield et Shawnta Rogers. Les effets ne se sont pas faits attendre. Emmenée par sa nouvelle traction arrière, la troupe de Michel Veyronnet a remporté quatre de ses six derniers matches, pour seulement deux courtes défaites - sur le même score (77-80) - contre Vichy et Gravelines.
« NUTS ». - Devancé d'une courte tête par le Choletais Samuel Mejia pour le titre de MVP du mois de janvier, Shawnta Rogers, l'ancien meneur du Mans et de l'ASVEL, a une nouvelle fois enfilé le costume du sauveur, celui-là même qu'il avait endossé à Hyères-Toulon l'année dernière. En six matches, le lutin de Baltimore délivre près de huit passes décisives en moyenne - 7,8 pour être précis - et tourne à 20 d'évaluation. « Nuts », 34 ans, joue cependant près de 37' par match et la question est de savoir s'il parviendra à tenir ce rythme-là longtemps.
IN... - Décisif lors de ses débuts - 24 points, sept passes, 28 d'évaluation contre Paris-Levallois, pour la première victoire rouennaise de la saison (91-89) -, Éric Chatfield est l'autre grand artisan du redressement enregistré en Seine-Maritime. En dix matches sous ses nouvelles couleurs, l'ancien Dijonnais, au parcours exotique (Liban, Qatar, Koweit), affiche une moyenne de 14,7 pts par match et apparaît au quatrième rang des joueurs de l'élite les plus adroits à trois points (45,9 % de réussite), juste devant... Thomas Heurtel (45,31 %).
... AND OUT. - Le SPOR ne peut en revanche plus compter sur son joker Aerick Sanders, arrivé comme renfort pendant les fêtes (9,6 pts, 4,4 rebonds en cinq matches). Coéquipier de Chatfield à la JDA la saison passée, l'ex-Strasbourgeois (en 2006/07) a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche lors d'un choc avec le Dijonnais Steffon Bradford le 30 janvier, lors de la 17e journée, et ne jouera plus cette saison.
JACKSON. - Comme au match aller d'ailleurs, il y aura, samedi sur le parquet du Rhenus, deux joueurs prêtés par l'ASVEL : Thomas Heurtel pour la SIG et Edwin Jackson côté visiteur. Brièvement appelé en équipe de France A l'été dernier pour pallier le forfait de Mamoutou Diarra, All-Star en décembre à Bercy, le shooteur formé au Centre fédéral et passé par Nanterre (Pro B) est le quatrième réalisateur français de Pro A (11,22 pts de moyenne).

Des mal-classés en prime-time

INFIRMERIE. - Steeve Essart et Thomas Heurtel ont manqué la séance d'entraînement hier matin. Le premier souffrait d'une gastro, le second présentait des symptômes similaires.
TÉLÉ. - Initialement prévue le samedi 27 février, la rencontre entre Chalon s/Saône et la SIG a été avancée au vendredi 26, à 20h. La chaîne Sport +, à qui l'enjeu de cette opposition entre mal-classés n'a pas échappé, retransmettra la rencontre en direct.
UN PLUS UN. - A l'occasion des vacances scolaires, la SIG offre une place adulte, pour le match contre Rouen, pour toute place enfant achetée (-16 ans, scolaires, étudiants). L'offre, valable dans la limite des stocks disponibles, est à saisir samedi à partir de 17h15 à la boutique de la SIG au Rhenus. Renseignements : Tél: 03 88 37 22 50.

R. Sch.

y a t-il une radio qui retransmet le match samedi ?

merci

Non, aucune couverture pour la SIG bien entendu !

DNA du 13 février 2010

Pro A : la SIG reçoit Rouen, ce soir (20h)

Malheur au vaincu (bis)

C'est un refrain tristement connu. Il y a trois mois, Rouen et la SIG disputaient déjà un match à quatre points pour s'extirper de la zone rouge. Ce soir, au Rhenus, les enjeux n'ont pas varié d'un iota. Les Strasbourgeois sont dans l'obligation de gagner s'ils ne veulent pas se retrouver dans une situation franchement périlleuse.
L'histoire ne serait-elle donc qu'un éternel recommencement ? Fin octobre, la SIG se déplace sur le parquet de Rouen pour une empoignade entre loosers. Les deux formations ont perdu leurs quatre premières rencontres, moulinent en queue de peloton et c'est un match à quatre points qui se profile aux Cotonniers. « Malheur au vaincu » avions nous alors titré dans ces colonnes.
Trois mois après, la tentation est grande de recycler cet avertissement. Ce soir, Steeve Essart et ses potes reçoivent une équipe de Rouen relégable, qu'ils ne précédent que d'une courte tête au classement. Et le perdant de ce duel entre mal-classés risque d'avoir du mouron à se faire. « C'est bis repetita, acquiesce Fred Sarre. On est dans la même situation ».

« Il nous manque cette persévérance dans l'intensité »

Si le contexte et les enjeux sont sensiblement les mêmes, il serait cependant inexact de prétendre que rien n'a changé en trois mois. Un coup d'oeil sur les effectifs suffit d'ailleurs à s'en convaincre. Le SPOR ne ressemble plus vraiment à la formation moribonde que la SIG avait culbuté (71-80) à l'aller. « Ils ont une équipe qui tient la route à présent et se trouve dans une dynamique clairement positive. »
Les arrivées de Shawnta Rogers et d'Éric Chatfield ont changé la donne et la troupe de Michel Veyronnet peut à nouveau croire au maintien. Le lutin de Baltimore s'est imposé comme le « maître à jouer, le pilote » qui faisait défaut à la formation normande, l'ancien Dijonnais, lui, a apporté « une vraie agressivité ». Leurs coéquipiers se sont mis au diapason. « Le Nascimento d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celui du début de saison », glisse Fred Sarre.
« Capable désormais de maintenir une véritable intensité », bien mieux en place en défense, Rouen a remporté quatre de ses six derniers matches, pour seulement deux revers (77-80) contre Vichy et Gravelines. Samedi dernier, le BCM a couru après le score durant une bonne partie de la rencontre et n'a porté l'estocade que dans les toutes dernières minutes.
La SIG, elle, cherche toujours la bonne carburation. Ses premières mi-temps de bonne facture - contre Gravelines, à Nancy ou au Havre - sont systématiquement réduites à néant par de très désespérants passages à vide. « Il nous manque cette persévérance dans l'intensité », regrette, encore et encore, l'entraîneur strasbourgeois qui a intimé à ses hommes, hier à la fin de l'entraînement, d'« aller à la guerre ».

« Chaque rencontre sera une finale, un combat »

« Compte tenu de notre situation, tous les matches qui arrivent revêtent une importance capitale pour s'éloigner de la zone dangereuse. Chaque rencontre sera désormais une finale, un combat », reprend Fred Sarre. Ce soir, la plus mauvaise défense de la Ligue devra resserrer les boulons si elle veut éviter une nouvelle déconvenue. « Il nous faut absolument de l'engagement. »
Les amateurs de basket bien léché en seront peut-être pour leurs frais, mais seul le résultat aura de l'importance. « La victoire est primordiale, la manière importe peu », assène le coach en guise de conclusion. Il n'y a, à dire vrai, plus guère le choix. Au coup de sifflet final, il n'y aura pas de perdant magnifique, ce genre de choses n'est que belle littérature. Non, il y aura seulement, d'un côté du parquet, une équipe en grand danger. Malheur au vaincu.

Régis Schneider


Indiscrétions

Au complet

La doublette de meneurs a aussi fait la paire à l'infirmerie en début de semaine. Steeve Essart et Thomas Heurtel ont manqué à l'appel, trois jours pour le premier, deux jours et demi pour le second, en raison d'une gastro. Le tandem sera toutefois d'attaque ce soir et la SIG s'alignera donc au complet. Le SPO Rouen devra se passer de Cheikou Thioune, Mohamed Hachad, absents de longue date, et d'Aerick Sanders, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche contre Dijon.


L'Alsace du 13 février 2010

SIG : prendre un bol d’oxygène contre Rouen

Désormais proches de la zone rouge, les Strasbourgeois doivent s’imposer face à Rouen, ce soir (20 h, au hall Rhénus), pour mettre à distance un adversaire direct en vue du maintien.
En prenant le dessus sur Rouen (71-80) lors de la phase aller le 31 octobre dernier, la SIG avait enregistré, après quatre défaites de suite, sa première victoire de la saison. Un second succès face aux Normands, ce soir au Rhénus, serait le bienvenu dans la lutte pour le maintien. « Il restera encore des matches derrière, alors rien ne sera acquis dans un sens comme dans l’autre. Mais il serait préférable de s’imposer pour prendre un peu d’oxygène et mettre la pression sur les autres au lieu de la garder sur nous. Ça nous ferait aussi du bien de gagner car cela fait un petit moment qu’on n’y arrive plus », glisse Fred Sarre, le coach d‘une SIG qui reste sur trois revers (Nancy, ASVEL et Le Havre) consécutifs.

« Être capables de se fédérer »

13 e avec une victoire de plus que son adversaire du soir, la formation alsacienne devra faire un match complet dans l’engagement, l’intensité et la dureté. « En règle générale, on est les rois de la première mi-temps avant de s’effondrer par la suite. Il est important de retrouver nos valeurs et de refuser de donner des paniers faciles. Tout le monde connaît l’importance de ce match. Les joueurs devront être capables de se fédérer autour d’une victoire qu’il nous faut absolument. Mais ils ne doivent pas non plus être inhibés par l’enjeu », souligne le technicien.

D’autant que le SPO Rouen a également besoin d’un succès. Avec onze défaites - dont huit de rang - lors des douze premières journées de championnat, les hommes de Michel Veyronnet semblaient prendre le chemin de la Pro B. Depuis les signatures, en cours de saison, de Shawnta Rogers, Eric Chatfield et Aerick Sanders - ce dernier, ancien strasbourgeois, ne foulera plus les parquets cette année suite à sa rupture des ligaments croisés fin janvier à Dijon -, les Normands semblent avoir trouvé la bonne carburation avec quatre victoires lors des six derniers matches. « Ils ont retrouvé une dynamique et une grosse agressivité défensive depuis l’arrivée des nouveaux joueurs. Rogers est le véritable patron et les autres sont au garde à vous », explique Fred Sarre qui pourra compter sur l’ensemble de son groupe pour cette 19 e journée de Pro A, la 4 e de la phase retour.

« On a la possibilité de mettre cette équipe derrière nous, rappelle l’entraîneur d’une SIG qui devra chercher, dans le pire des cas, à conserver le point average de 9 points acquis au match aller. Au-delà de l’aspect technique, et peu importe la manière, j’espère que tout le monde aura la volonté d’aller chercher la victoire. »

Olivier Arnal

voici le match SPO Rouen/BCM aux Cotonniers !
http://www.pierrepassavant.fr/site/professionnels2.php
bon match pour ce soir

Je ne savais pas ou mettre cette info. Mais comme elle concerne la 18ème journée, je l'ai mise ici


Collet écarte Dixon (l'Equipe.fr)
Pour créer un électrochoc, pour bousculer un groupe qui se traine match après match et qui a encore déjoué à domicile la semaine passée contre Orléans (55-76), Vincent Collet, l'entraîneur de l'ASVEL, a décidé de se passer de son meneur Bobby Dixon, samedi à Poitiers. «Une décision du coach, pas du club, pour l'instant ponctuelle, a-t-il indiqué vendredi, des propos repris samedi par L'Equipe.

Son choix en dit long sur la responsabilité qu'il accorde à l'Américain dans la saison difficile que traverse le champion en titre. En conséquence, c'est Aymeric Jeanneau qui mènera le jeu de l'ASVEL, contre l'Union poitevin. L'international français sera épaulé dans sa tâche par TJ Parker. «Je vous en dirai plus à notre retour de Poitiers, en fonction de la façon dont les choses se seront passées là-bas», a précisé le coach villeurbannais. Une chose est sûre, si Dixon n'est pas réintégré dans les jours à venir, il pourrait bien quitter le club dans les plus brefs délais. Collet et son staff auraient alors jusqu'au 28 février pour lui trouver un remplaçant.

Elle fait du bien cette victoire, même si le classement ne bouge pas bcp!

DNA du 14 févirer 2010

Basket-ball / La SIG s'adjuge un succès décisif face à Rouen (106-79)

Quelques nuages en moins

Aussi décisive que large et trompeuse, la victoire décrochée par les hommes de Frédéric Sarre face aux Rouennais éclaircit l'horizon. Elle correspond à un énorme pas vers le maintien. Elle ne masque pas toutes les faiblesses endémiques de l'équipe strasbourgeoise.
D'aucuns considéreront que l'on fait la fine bouche. Mais il ne s'agit pas de se faire une ribambelle d'illusions dans le sillage de la 7e et ô combien précieuse victoire décrochée par la SIG, hier.
La bande à Sarre a pu pousser un gros ouf de soulagement à l'entame du quatrième quart temps, quand le SPOR en guenilles - six joueurs valides dont un, Soliman plombé par les fautes - a fini par lâcher prise.

« La victoire fait du bien car ces derniers temps, ce n'était pas évident pour les joueurs »

Un succès essentiel, qui la place à quatre étapes victorieuses du maintien, s'est dessiné. Et, il y a eu moyen de le savourer. « Dans le quatrième quart temps, tout le monde a retrouvé le sourire », a apprécié Steeve Essart, parfois jonglé par le magicien d'en face, l'inénarrable Shawnta Rogers, si petit sous la toise mais si grand par le talent.
Mais le meneur strasbourgeois a pu revendiquer quelques morceaux de la victoire décrochée face au relégable, à la faveur du harcèlement orchestré sur le lutin rouennais.
« La victoire fait du bien, poursuit Essart, car ces derniers temps, ce n'était pas évident pour les joueurs, pour ceux qui les encouragent et les entourent ». Elle fait évidemment surtout du bien parce qu'elle met fin à une série de trois défaites pleines de doute, à trois échecs lourds de sens dans la forme.
En prenant à chaque fois des éclats, la SIG avait fini par prendre le profil du parfait sparring partner, incapable de se relever d'une ruade de l'adversaire depuis le début de son match retour. Hier, il y a encore eu deux alertes et deux belles avances qui ont fondu comme neige au soleil (de 32-20 à 38-38 et de 49-40 à 56-56).
« On peut effectivement relever deux périodes dommageables, admet d'ailleurs le coach Frédéric Sarre, un passage en zone sur la première mi-temps (de la 13e à la 18e minute) et un retour des vestiaires compliqué ».
Là, il y a eu, notamment lors du premier couac sur la durée, quelques séquences de ce que la SIG est capable de faire de pire. Entre des shoots pris à l'emporte-pièce, des passes dans les pieds, un jeu sans queue ni tête, la SIG a alors fait peine à voir. Elle a rappelé qu'elle se situait bel et bien dans la seconde partie du championnat de Pro A cette saison. Elle a au moins combattu pour défendre sa place parmi l'élite.
« On ne s'est pas désuni alors que Rouen était tout de même en pleine confiance avec quatre victoires en six matches, a ainsi positivé Essart. La victoire va faire du bien, pour repartir à l'entraînement dès mardi avec l'envie d'aller gagner à Chalon ».
Au regard du niveau de jeu affiché hier, ce n'est pas acquis. Car, finalement, Giffa, Heurtel et les autres ont tardé à prendre la mesure du SPOR, déjà pas bien fringant en arrivant (blessure de Sanders), mais définitivement sur une jambe avec la sortie de Williams, l'autre pilier de sa raquette avec Nascimento.

Un grand pas pour l'avenir

Or, Mc Cauley, pour sa première présence dans le cinq de base, a fait des étincelles. Il a été un peu seul dans l'art de briller, ses coéquipiers se faisant les représentants d'un basket besogneux, engoncé, craintif et parfois maladroit pendant les deux tiers de la rencontre. En même temps que la SIG s'est adjugé trois victoires sur la zone de relégation (en fait deux combinées au panier average sur sa victime du week-end), elle a paradoxalement prouvé qu'elle n'a aucun avenir après la phase régulière. Ses regards doivent rester orientés vers l'arrière.
« Avant tout, on devait aller chercher la victoire », a conclu l'entraîneur strasbourgeois. En laissant Rouen dans son rétro et en s'éloignant un peu plus de l'abîme où se situe Dijon ce matin, la SIG a accompli un petit pas pour le basket, un grand pour son avenir personnel. C'est déjà ça.

François Namur


Les joueurs à la loupe

Le show Mc Cauley

L'intérieur américain a réalisé un festival offensif hier. Roberson s'est lui chargé de porter l'estocade dans le troisième quart-temps.
HEURTEL. - 25' de temps de jeu ; 13 points ; 5/7 aux tirs (71 %), dont 1/3 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 3 rebonds, 8 passes décisives, 3 balles perdues, 3 interceptions, 2 fautes. Évaluation : 22
Il a pu constater hier qu'il ne fallait pas laisser le moindre centimètre à Shawnta Rogers, ce qu'il a réussi à faire par intermittence. Inspiré en attaque, il a fait apprécier la pureté de son shoot.
MENDY. - 13'45" de tps de jeu ; 6 pts ; 2/4 aux tirs (50 %), dont 1/1 à 3 pts ; 1 LF sur 2, 2 rbd, 2 bp, 1 int. Éval. : 4
Bâché par Soliman sur son premier ballon alors qu'il montait au dunk, le jeune intérieur a effectué un passage assez discret, profitant de la fin de match pour s'illustrer.
ESSART. - 19' de tps de jeu ; 10 pts ; 3/3 aux tirs (100 %), dont 2/2 à 3 pts ; 2 LF sur 2, 4 pd, 3 ftes. Éval. : 14
S'il a parfois souffert en défense face au lutin Shawnta Rogers, il s'est attaché, fidèle à lui-même, à faire tourner la boutique, tout en se montrant très propre offensivement.
SOUMAHORO. - 3' de tps de jeu ; 3 pts ; 1/1 aux tirs (100 %), dont 1/1 à 3 pts. Éval. : 3
Un panier primé pour participer à la fête.
Mc CAULEY. - 25' de tps de jeu ; 22 pts ; 9/13 aux tirs (69 %), dont 1/2 à 3 pts ; 3 LF sur 4, 3 rbd, 3 pd, 3 ftes. Éval. : 23
Titulaire surprise, l'Américain a réalisé une entame fracassante, faisant vivre un calvaire à ses vis-à-vis (11 points dans le premier quart à 100 %). "Big Ben" a ensuite continué d'enfiler les points avec régularité. Sans doute son meilleur match sous le maillot de la SIG.
ROBERSON. - 28'45" de tps de jeu ; 19 pts ; 6/16 aux tirs (38 %), dont 5/12 à 3 pts ; 2 LF sur 4, 2 rbd, 2 bp, 3 int, 1 fte. Éval. : 10
La gâchette strasbourgeoise a mis du temps à se mettre en route, connaissant quelques ratés, notamment aux lancers. Mais ses deux paniers primés en fin de 3e quart ont fait basculer la rencontre en faveur de la SIG. Décisif.
DARDEN. - 25'30" de tps de jeu ; 12 pts ; 6/9 aux tirs (67 %), dont 0/1 à 3 pts ; 6 LF sur 6, 8 rbd, 1 pd, 4 bp, 1 int, 1 fte. Éval. : 15
Toujours aussi complet, l'ailier de la SIG s'est une nouvelle fois multiplié des deux côtés du parquet. Des points, des rebonds, de l'activité en défense, l'Américain sait tout faire.
GIFFA. - 26'15" de tps de jeu ; 9 pts ; 3/5 aux tirs (60 %), dont 2/4 à 3 pts ; 1 LF sur 1, 8 rbd, 3 pd, 1 bp, 1 int, 1 fte. Éval. : 18
L'intérieur strasbourgeois a fait le métier, se montrant dangereux en attaque, de près comme de loin. Sa défense n'a pas été en reste et le "Shaker" a régné en maître dans les airs.
SIMON. - 15' de tps de jeu ; 4 pts ; 2/3 aux tirs (67 %) ; 7 rbd, 1 pd, 2 bp, 1 int, 4 ftes. Éval. : 10
L'Américain a souffert la comparaison avec Mc Cauley en première période. Le pivot s'est concentré sur la défense et le rebond, avec une certaine efficacité.
MUKUBU. - 18'45" de tps de jeu ; 8 pts ; 3/7 aux tirs (43 %), dont 0/2 à 3 pts ; 2 LF sur 3, 4 rbd, 2 pd, 3 bp, 1 int, 1 ctre, 2 ftes. Éval. : 8
Fâché avec son shoot lors de son passage dans le 2e quart, il a retrouvé la mire en fin de match.

Simon Giovannini


Repères

SIG 106 - ROUEN 79

Rhenus Sport. 3 050 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Lepercq et Collin. Quart-temps : 28-20, 19-20 (Mi-temps : 47-40), 29-22 (76-62), 30-17 (106-79).
- SIG : 40 paniers sur 68 tirs (59 %), dont 13 sur 28 à trois points (46 %), 13 LF sur 18 (72 %), 40 rebonds (Darden, Giffa dont 14 offensifs, 22 passes décisives (Heurtel , 11 interceptions, 17 balles perdues, 17 fautes.
Essart 10 points, Roberson 19, Darden 12, Giffa 9, Mc Cauley 22 puis Mendy 6, Simon 4, Heurtel 13, Mukubu 8, Soumahoro 3.
- Rouen : 30 paniers sur 61 tirs (49 %), dont 11 sur 27 à trois points (41 %), 8 LF sur 12 (67 %), 24 rebonds (Soliman 9) dont 7 offensifs, 14 passes décisives (Rogers 7), 11 interceptions, 19 balles perdues, 17 fautes (Soliman éliminé à la 36e).
Rogers 20, Jackson 20, Poupet 2, Williams 3, Nascimento 13 puis Soliman 7, Chatfield 10, Soumaoro 4.
Le cinq de départ a des allures de sanction, Simon étant prié de rester sur le banc où il restera quasiment jusqu'au terme du quart temps.
Inscrivant six des neuf premiers points rouennais, Rogers met d'abord la main sur le match. Williams se blesse (4e) et Nascimento récolte sa deuxième faute avant la 5e minute. Mc Cauley (onze points à 100 % dans les dix minutes initiales) se décarcasse pour maintenir la SIG devant. Le grand blanc lance même un 10-0 à cheval sur les deux quarts temps.
Fin du 1er quart : 28-20.

Mais 12 points d'avance (32-20), plutôt que d'inspirer la sérénité, sont comme une invitation à un grand festival de ratés. A partir d'une zone, Chatfield et Soliman en profitent pour organiser un rapproché. D'un panier longue distance, le premier égalise (38-38). La bande à Sarre reprend ses distances lorsque, tour à tour, Roberson, Heurtel et Giffa font mouche à 3 points.
Mi-temps : 47-40.

Les Strasbourgeois semblent en mesure de faire fructifier cette avance sur les ailes d'un Mc Cauley en feu. Mais à la faveur d'un axe meneur-pivot parfait, le SPOR refait une nouvelle fois surface. MicRogers continue de darder de géniaux éclairs, Nascimento de donner le change dans les raquettes.
Aux deux tiers du verdict, le visiteur est toujours là (61-61). Mais avec la rotation la plus limitée vue au Rhenus depuis longtemps, les Normands finissent par craquer. A la force du jarret, Darden lance l'assaut. Roberson, auteur de six points dans la dernière minute de la période, lui emboîte le pas.
Fin du 3e quart : 76-62.

Tout son courage en bandoulière, Rouen n'a plus de solution pour s'en sortir. Heurtel régale dans le « garbage time » et lance la cavalerie légère. La barre des trente points d'avance est atteinte dans la dernière minute, en même temps que celle des 100 points inscrits.
Fin du match : 106-79.

Fr.N.


L'Alsace du 14 février 2010

La SIG en patronne

En signant l’une de ses plus larges victoires de la saison (106-79) face au SPO Rouen hier soir au Rhénus dans une rencontre importante en vue du maintien, la SIG peut pousser un grand ouf de soulagement.

Victorieux hier soir de Rouen, les Strasbourgeois respirent un peu mieux ce matin. Si l’opération maintien est toujours d’actualité, Sacha Giffa et ses partenaires ont remporté une bataille qu’ils ne devaient absolument pas perdre. Avec ce net succès, la SIG compte désormais deux victoires d’avance, et le point average sur son adversaire du soir qui se trouve en position de premier reléguable. Une véritable bouffée d’oxygène pour la troupe alsacienne : « Cette victoire va faire du bien aux joueurs mais aussi à tous nos supporters, explique Steeve Essart, le meneur de la SIG. C’est un soulagement mais il faut que ça continue. En fin de match, tout le monde a pu participer et retrouver le sourire. »

Les deux formations, à la lutte pour le maintien, se sont offert un match placé sous le signe de l’offensive et à ce petit jeu, ce sont les Strasbourgeois qui sont parvenus à arracher le morceau en deuxième période. « Compte tenu de la situation, il fallait prendre ce match. On a fait ce qu’on devait faire en allant chercher une victoire face à une équipe de notre championnat. Je retiens aussi que les joueurs ont été capable de mettre du cœur et de l’intensité », commente Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

Titularisé dans le cinq de départ alsacien à la place de David Simon, Ben Mc Cauley est tout d’abord impossible à arrêter (11 points et 3 rebonds en 9 minutes) sous les panneaux, mais aussi à mi-distance, pour répondre à la redoutable efficacité extérieure du SPO Rouen, et notamment de ce diable de Rogers, dans les premiers instants de la rencontre (17-17, à la 6 e). Dans le bon tempo, la SIG va alors prendre un petit matelas (32-20, à la 11 e) avant de se faire rejoindre par des visiteurs plutôt adroits, et gourmands, derrière la ligne à 6,25 m (8/16 à la mi-temps). De retour au score (38-38, à la 17 e), les hommes de Michel Veyronnet vont pourtant baisser de pied dans les deux dernières minutes pour laisser ceux de Fred Sarre virer en tête (47-40).

Temps mort gagnant

Au retour des vestiaires, l’excellent Mc Cauley (22 points hier soir) porte de nouveau son équipe à bout de bras en suppléant un Roberson en manque d’adresse à ce moment de la partie. Malgré les six points d’affilée de son intérieur américain, la SIG voit revenir Rouen sur ses talons et même passer devant pour la première fois depuis la 3e minute de jeu (54-56, à la 24 e). Fred Sarre prend alors un temps mort judicieux qui va remettre ses joueurs dans la bonne direction. En signant un 22-6 en moins de six minutes, les Strasbourgeois vont définitivement mettre la main sur la rencontre sur deux shoots à trois points consécutifs d’un Roberson retrouvé (76-62, à la 30 e).

Sérieuse dans la dernière partie du match face à des visiteurs limités physiquement dans les rotations, la SIG déroule (de 81-64 à la 32 e, à 106-79, score final) pour s’offrir son septième succès de la saison avant une trêve de 15 jours due à la semaine des As. « Elle nous fait du bien, mais ça s’arrête là car il peut encore se passer beaucoup de choses derrière », tempère le coach alsacien. Les Strasbourgeois peuvent savourer mais il reste encore du chemin à parcourir pour se mettre définitivement à l’abri.

Olivier Arnal

pourquoi cette grosse pagaille pendant le deuxieme quart temps?Heurtel est rentré et ce fut du grand guignol et rouen a repris 9 points!On avait vraiment l'impression que les gars jouaient ensemble pour la première fois,thomas s'énervant,faisant des grands signes,surtout à anthony,dans le style,mets toi là,viens par ici...toujours frustré??
David Simon:de toute évidence,il est beaucoup plus utile en démarrant un match,il y enquille en general une dizaine de points,alors contre rouen,quand il est rentré,il fut completement transparent,il lui a bien fallu dix minutes pour qu'il se rende compte qu'il était sur le terrain,après sa belle passe decisive et un dunk,il y eut du mieux!heureusement que Ben était dans un tres bon soir!

Ce que je retiendrais surtout ce soir c'est la victoire car la manière n'y était pas sans oublier que le score ne reflète pas du tout le matche.

Rouen très affaibli qui ne comptait que 7 joueurs du fait des absences d'Hachad, de Thioune, de Sanders avec Williams qui ce blesse dès la 4ème minute c'est avec une rotation de 6 joueurs que cette équipe nous a tenu tête pendant 30 minutes avant d'être carbo dans le dernier quart-temps.

Chez nous que le jeu offensif est pauvre et que la défense permissive, nous n'avons réussi sur jeu placer à scorer que par des actions individuels ce qui explique le nombre élevé de balles perdus du fait d'actions forcés, une absence totale de jeu collectif (aucun mouvement)alors qu'en face cela bougeait beaucoup et plusieurs fois ils arrivaient à trouver un joueur démarqué.
Sur les contres-attaques et le jeu rapide c'était beaucoup mieux malgré le fait que personnes ne suivaient en cas de panier raté pour mettre une claquette ou prendre le rebond.

Pour la défense je trouve que le repli défensif était inexistant comme sur l'action ou Simon dunk en contre-attaque et personne ne compense de ce fait de suite Nascimento ce retrouve tout seul sous le cercle ou encore sur une autre action Heurtel (qui fit une bonne 2ème mi-temps)qui après une perte de balle peste pendant 3 secondes aux lieu de revenir en défense.

Sinon j'adore Rogers quel joueur c'est un vrai meneur à l'ancienne, leader, un vrai patron sur le terrain, joue juste, fait tourner la baraque et rend ses partenaires meilleurs.

Marcus Slaughter était présent mais n'est arrivé qu'en fin de matche surement pour l'after avec certains US (c'est un bon pote à Roberson) ce pourquoi le prochain entrainement ne sera que mardi.

DNA du 15 février 2010

Basket-ball / Après la victoire de la SIG face à Rouen (106-79)

Maintien en vue

Si elle n'a pas produit un match inoubliable pour prendre le meilleur sur Rouen, samedi, au Rhenus, la SIG n'est pas loin de s'être arrogé l'assurance d'une nouvelle saison parmi l'élite. A l'heure où se profile une réorganisation radicale du club, bientôt confié au privé, cette réussite sportive n'est pas un luxe.
Et si l'agitation avait finalement du bon dans le sport alsacien ? A la SIG, comme au Racing, c'est comme si, quand les coulisses deviennent le devant de la scène, les acteurs majeurs, à savoir les joueurs, revenaient dans les clous.
Le pensionnaire du Rhenus est en pleine transition, on le sait, promis à une ère nouvelle dont les contributeurs publics, la Ville et la CUS, s'effaceraient au profit de dirigeants estampillés « privés ». Deux concurrents sont au prise pour la reprise du club, ce qui n'a rien d'habituel dans le landerneau du basket français.

Essart, Heurtel et les autres ont au moins repoussé l'idée d'une catastrophe industrielle

Mais pendant que leurs futurs dirigeants peaufinent leur argumentaire pour les prochaines auditions, Essart, Heurtel et les autres, sans se révéler absolument brillants, ont au moins repoussé l'idée d'une catastrophe industrielle.
Car dans son appel à candidature, l'objectif exprimé par les collectivités locales de placer la SIG « parmi les meilleurs clubs sportifs professionnels au niveau européen » n'aurait sérieusement plus de raison d'être dans le sillage d'une relégation.
A onze matches de la fin, le groupe de Frédéric Sarre compte trois succès d'avance sur la zone rouge. Le coach strasbourgeois, plutôt mitigé devant le contenu du 7e succès, décroché face aux Rouennais - « on ne va pas retenir grand-chose d'autre que la victoire » - peut commencer à faire ses calculs.
En réalité, en dehors d'une éventuelle jolie surprise en coupe de France dont elle va s'intéresser au 8e de finale face à Nancy, à la mi-mars, la SIG, aussi loin de la descente que des play-offs ce matin, n'a d'autre perspective légitime que de s'assurer un tranquille maintien.
Au regard du rythme affiché par les deux bonnets d'âne de l'élite, neuf victoires pourraient suffire, le SPOR avec ses cinq succès en 19 matches devant théoriquement achever son exercice avec huit victoires.

Un idéal de douze victoires

La bande à Veyronnet se montrant néanmoins surprenante, Steeve Essart a rappelé qu'elle avait débarqué au Rhenus « en pleine confiance, avec quatre victoires sur les six derniers matches », le coach strasbourgeois préfère prendre ses dispositions.
« Tout le monde peut battre tout le monde dans le championnat, souligne le technicien strasbourgeois. Au regard du passé, dix victoires seront peut-être suffisantes, mais je préfère avoir l'objectif d'en décrocher onze. En fait, l'idéal, ce serait douze. »
On ne serait pas loin d'une victoire tous les deux matches et donc d'une progression sensible de la SIG en Pro A, ce que son niveau de jeu ne permet pas vraiment d'envisager.
Mais soulignons également qu'en configuration ressemblante (championnat à 16 clubs avec deux équipes concernées par la descente, parfois, dans le cadre d'un barrage), en six précédents depuis un peu plus de dix ans, une seule équipe est descendue avec dix victoires au compteur, le Paris Levallois en 2008.

Une fin de championnat moins angoissante

Il reste quelques victoires à glaner, disons trois. Face à un poursuivant immédiat, l'Élan Chalonnais de Grégor Beugnot, une première occasion de faire fructifier le petit pécule accumulé s'offre aux Strasbourgeois. Encore que l'ancien moribond s'est remis d'équerre en intégrant Everett et Gray.
« On va s'entraîner quinze jours pour essayer de gagner là-bas, dessine Sarre comme ambition immédiate. Compte tenu de notre situation et de la manière dont Chalon carbure, il va falloir y aller gaillard. »
Le succès du week-end a néanmoins incontestablement rendu le 20e match de championnat moins angoissant.

François Namur


L'Alsace du 15 février 2010

SIG : un succès essentiel

En prenant le meilleur (106-79) sur Rouen samedi soir au Rhénus, la SIG s’est enlevé une belle épine du pied dans la course au maintien. La manière ne fut pas toujours au rendez-vous, mais le plus important a été fait et bien fait.
Dans la lutte pour le maintien, il n’y pas de questions à se poser. Sans avoir réalisé un grand match et face à une équipe de Rouen diminuée – déjà handicapée par les absences avant la rencontre, et rapidement privée de Darnell Williams, victime d’une entorse — la SIG est parvenue à mettre la main sur une précieuse et essentielle victoire.

Dans la situation actuelle, les hommes de Frédéric Sarre ont fait ce que l’on attendait d’eux. « Il faut surtout retenir la victoire. Le match a aussi été un peu tronqué avec une équipe de Rouen amoindri. Ceci étant, on a essayé d’avoir une certaine forme d’intensité et d’intention de jeu qu’on a réussi à bien tenir sur l’ensemble de la rencontre. Après trois défaites pour commencer la phase retour, il fallait vraiment prendre ce match », confirme le technicien, globalement satisfait du comportement de son équipe.

Maintenu dans la partie par Shawnta Rogers, son incroyable meneur de poche (1,61 m), le SPO Rouen, en manque cruel de banc, a craqué physiquement en fin de troisième quart-temps (de 54-56 à la 24e à 76-62 à la 30e) après un temps mort pris par Frédéric Sarre : « C’est satisfaisant de prendre un temps mort qui sert à quelque chose et qui remet l’équipe dans le droit chemin. C’est l’apport du coach mais ensuite, les joueurs ont été capables de mettre l’intensité nécessaire. Par rapport à l’efficacité générale, les individus ont été intéressants, ce qui a favorisé le lâcher de prise de Rouen. »

Afficher le même état d’esprit à Chalon

Mathématiquement, les Alsaciens, toujours treizièmes, ont surtout réalisé une belle affaire. Avec deux victoires d’avance et un point average favorable sur Rouen le premier relégable, les Strasbourgeois ont pris un bon bol d’air au-dessus de la zone rouge. Pourtant, le coach sait que la route est encore longue pour une formation qui vient de remporter son septième succès de la saison, la cinquième sur son parquet du Rhénus. « Habituellement, en regardant ce qui s’est passé lors des dernières années, il faut gagner au moins dix matches pour se maintenir. Cette année, je pense qu’il faudra viser un chouia plus haut car tout le monde peut battre tout le monde. Il vaut mieux tabler sur 11, voire 12, ce qui serait le mieux. Même après une victoire comme celle-ci, avec cette équipe, on ne peut toujours rien prévoir, je n’ai aucune certitude », martèle une nouvelle fois Fred Sarre.

Pour atteindre cet objectif, Steeve Essart et ses partenaires devront en tout cas afficher le même état d’esprit dans deux semaines à Chalon- sur-Saône (14e avec une victoire de moins que la SIG). « Le point positif est qu’on a su rester concentrés et ne pas se désunir comme on sait si bien le faire, lorsque Rouen est revenu dans la partie. Ça va nous aider pour revenir dès mardi à l’entraînement avec l’envie de bien nous préparer pour aller gagner à Chalon », note le meneur de la SIG. En passant l’obstacle chalonnais, les Strasbourgeois feraient à coup sûr un grand pas vers le maintien. Semaine des As oblige, la troupe alsacienne a désormais quinze jours pour préparer cet ultime rendez-vous du mois de février. Avec un peu moins de pression sur les épaules.

Olivier Arnal

Résumé du match et interviews

http://www.alsace20.fr/video.php?id=683