PRO A : 6ème journée : SIG - Paris-Levallois

20 Minutes du 10 novembre 2010

Les perfs de Ricardo Greer font du yo-yo

Ricardo Greer alterne le bon et le moins bon en ce début de saison compliqué pour la SIG : 2 victoires suivies de 3 revers et une recherche infructueuse d'un intérieur. Lors de la déconvenue face au Mans (80-59), le 23 octobre, le MVP 2010 a connu une évaluation négative : -1 avec 6 points (2/12 au tir), 5 rebonds et 2 passes. Sa quatrième en huit saisons de Pro A et sa première depuis décembre 2006. La semaine d'après, l'ailier dominicain de 32 ans a crevé l'écran lors du revers à Pau avec une évaluation de 30 (29 points, 12 rebonds). Patatras, samedi, lors de la défaite à Chalon (84-66), son relevé statistique a chuté à 3. « Son manque de régularité vient du collectif, explique le meneur Aymeric Jeanneau. En ce moment, on demande à Ricardo d'évoluer en 4 [ailier-fort] qui n'est pas son poste de prédilection. Il fait son maximum pour l'équipe mais cette alternance fait qu'il se cherche. » Ce passage de l'aile à la raquette devrait se poursuivre face à Paris, samedi, la SIG n'ayant pas trouvé le pivot qui lui fait défaut. F. H.

DNA du 12 novembre 2010

Basket-ball / Andrew Albicy avant SIG - Paris-Levallois, demain (20h)

Le petit prince

Si le Paris-Levallois joue les premiers rôles en ce début de saison, il le doit notamment à Andrew Albicy. Sur la lancée de son été en bleu, le jeune meneur francilien n'en finit pas d'épater.

La visite du Madison Square Garden était l'un des plaisirs qu'Andrew Albicy avait décidé de s'offrir cet été. Un titre de champion d'Europe espoirs dans les valises, le jeune meneur de Paris-Levallois n'avait en effet pas volé ses vacances à New York. Hélas, ce jour-là, il avait trouvé porte close et n'avait pas pu pénétrer dans la mythique salle de Big Apple.
Moins d'une semaine plus tard, c'est par la grande porte, maillot de l'équipe de France sur le dos, que le Parisien foule le parquet de l'antre des Knicks pour affronter le Team USA lors d'un match de gala. Rodrigue Beaubois blessé, Vincent Collet s'est tout naturellement tourné vers le MVP de l'Euro des moins de 20 ans pour « driver » les Bleus. « J'ai été surpris par son appel, se souvient-il. Mais cela m'a fait plaisir qu'il ait pensé à moi pour remplacer Rodrigue ».

Dès le premier match du Mondial turc, le « titi » en impose

Dès le premier match du Mondial turc, face à l'Espagne, le « titi » en impose, bluffe son sélectionneur et ses coéquipiers. D'Alain Koffi à Nicolas Batum, tous rendent hommage au prince Andrew. « Je n'ai pas pensé que je jouais contre Rubio, j'étais juste surpris de rentrer si tôt et de jouer si longtemps », se souvient le gamin de Sèvres.
La maîtrise et la sérénité dont il a fait preuve durant les compétitions estivales ont assurément pesé dans la décision de Jean-Marc Dupraz, le coach du PL, de lui accorder un peu plus de temps de jeu. « Je savais que si je travaillais et faisais des efforts, Jean-Marc me donnerait plus de temps de jeu. Cet été, il a vu ce dont j'étais capable. Mais on est à deux à ce poste, avec Jimmal (Ball), et le temps de jeu, ça se mérite », convient Albicy.
Si son entraîneur ne l'a pas aligné dans le cinq de départ, face à l'ASVEL, Poitiers ou le Havre, il n'a pas hésité à lui offrir une moyenne de 30 minutes de jeu depuis le début de la saison. Du temps parfaitement utilisé par le minot qui tourne à un peu plus de 14 points, 5 passes décisives et 17 d'évaluation par match. « Avant, j'avais des problèmes au niveau de la régularité, mais maintenant j'ai un peu plus d'expérience. J'essaye aussi d'être plus « propre » dans mon jeu et comme, en plus, je suis assez adroit, tout se passe vraiment bien », sourit-il.
Sa réussite rejaillit sur toute l'escouade francilienne, première ex-aequo de Pro A après cinq journées. « On a fait un bon recrutement avec Bracey Wright (meilleur scoreur de l'Aris Salonique, puis de Badalone l'an dernier en Euroligue, ndlr) et David Noël, admet l'intéressé. On a aussi gardé de bons joueurs. L'équipe est très forte défensivement et plutôt pas mal en attaque. On a très vite gagné, cela nous a mis en confiance ».

Retour au Madison Square Garden ?

S'il a de l'ambition pour son équipe, Andrew Albicy en a aussi pour lui-même. « J'espère réaliser une grosse saison pour me faire plaisir d'abord, mais aussi pour atteindre mon objectif. » Lequel ? « La NBA ! », annonce-t-il, avec une voix qui trahit son excitation.
Ce serait ainsi l'occasion de retourner aux États-Unis et de remettre les pieds au Madison Square Garden. « Pour le visiter ou... pour y jouer », s'amuse le petit prince du basket français et nouveau roi de la couronne parisienne.

Guylaine Gavroy


Indiscrétions

Essart diminué

La SIG accueille, demain, une surprenante équipe du Paris-Levallois, actuel co-leader de la Pro A. Steeve Essart (aponévrosite) n'a repris l'entraînement qu'hier.
CO-LEADER. - Le Paris-Levallois réussit un début de championnat presque parfait (quatre victoires pour une seule défaite) et partage, ce matin, le fauteuil de leader avec Gravelines, Cholet et Chalon s/Saône. La formation de la capitale a notamment épinglé l'ASVEL (85-68), Roanne (75-80) et Le Mans (74-68) pour une seule sortie de route, face au Havre (57-88). Le club du président Flamme est bien parti pour atteindre son premier objectif de la saison, une qualification pour la Semaine des As.
QUATRIÈME. - Le succès à Vacheresse avait marqué les esprits. Celui face au MSB, vendredi dernier à Marcel-Cerdan, en jette aussi. Bien que privé de Guillaume Yango et Jimmal Ball, tous deux touchés au mollet, le PL a muselé le secteur intérieur sarthois (18 points au cumul pour le quatuor Koffi, Batista, Covile et Rupert) et s'est appuyé sur Lamont Hamilton (20 points, 6 rebonds) et Bracey Wright (18 points, 4 passes) pour décrocher sa quatrième victoire de la saison.
HAMILTON. - Lamont Hamilton (2,08 m) est l'un des hommes en forme côté francilien. Pour sa deuxième saison au Paris-Levallois, le pivot américain, arrivé de Tenerife (Espagne) où il avait été élu dans le « cinq défensif » de la LEB Oro, cartonne... en attaque. Le natif de Brooklyn est le quatrième scoreur de la Ligue, avec 17 points de moyenne, et la deuxième évaluation du PL (17,6) derrière Andrew Albicy (17,.
ADRESSE. - Le Paris-Levallois est l'équipe la plus adroite à trois points du championnat. Les hommes de Jean-Marc Dupraz tournent à 40 % de réussite à 6,75 m (40 paniers pour 99 tirs). Mention spéciale à Andrew Albicy, décidément incontournable en ce début de saison, qui a rentré 10 de ses 16 tentatives.
INFIRMERIE. - Déjà gêné à Chalon samedi dernier, Steeve Essart a été mis au repos en début de semaine pour une aponévrosite plantaire bilatérale. Le meneur strasbourgeois a repris hier après-midi et devrait être en mesure de tenir sa place, même s'il ne sera pas en pleine possession de ses moyens. John McCord et Ricardo Greer ont également consulté, respectivement pour une contracture au trapèze et des douleurs dorsales, mais les deux hommes ont pu s'entraîner normalement.
MASCOTTE. - Les supporters de la SIG ont jusqu'à demain pour participer au concours visant à créer la nouvelle mascotte du club. Les contributions (au format jpeg ou pdf) sont à adresser à mascotte@sigbasket.fr. Les projets seront soumis à un jury composé de dirigeants, employés, partenaires et supporters et l'heureux lauréat gagnera un abonnement en série 1 pour la saison en cours.

R. Sch.

Sortant d'une très grosse perf (victoire à Roanne), le PLB affrontait le MSB, qui avait corrigé la SIG au Rhénus deux semaines plus tôt. Et cette équipe parisienne a de la ressource, puisqu'elle s'est imposée sans coup férir (74-68). Dominant le jeu intérieur manceau, pourtant très coté (le quatuor manceau compile un pauvre 11 d'évaluation), malgré l'absence de Yango (le trio Sommerville/Hamilton/Wyatte totalise 31 d'évaluation), le PLB a bien géré la balle (16 pds pour 12 bps), a été très efficace à longue distance (43 % avec 3/3 pour Albicy et 2/2 pour Hamilton) et a pu compter sur des individualités solides : Albicy (12 pts à 4/9, 2 rbs, 3 pds, 2 ints), Wright (18 pts à 8/17, 4 rbds, 4 pds, 4 ints) et Hamilton (20 pts à 7/14, 6 rbds).

Sacha est officiellement qualifié pour le match de demain (source C&S).

DNA du 13 novembre 2010

Basket-ball / La SIG accueille Paris-Levallois, ce soir (20h)

Déjà capital

Après trois revers d'affilée, la SIG est dans l'obligation de renouer avec la victoire si elle ne veut pas se retrouver distancée dans la course à la Semaine des As. La réception du Paris-Levallois, ce soir, n'a toutefois rien d'une formalité.

L'erreur a sans doute consisté, en découvrant le calendrier de cette saison 2010/11, à se focaliser sur les cinq premières journées au programme des Strasbourgeois. La SIG se frottait à trois des cadors supposés avant d'enchaîner par deux déplacements. Et dans cette optique-là, la réception de Paris-Levallois pouvait s'apparenter à une sorte de retour à la normale.
Oui, mais voilà. Le championnat n'a sans doute jamais été aussi homogène - neuf équipes se tiennent en un point - et « toutes les prédictions par rapport aux hiérarchies et aux comportements d'équipe sont mises à mal, observe Frédéric Sarre. C'est une sensation, plus qu'une certitude, mais j'ai l'impression que les équipes construites avec des noms éprouvent plus de difficultés que les équipes construites sur des complémentarités ».

« Ils ont créé cohérence, cohésion et y ont ajouté une âme »

Dans ce panorama marqué par un incontestable nivellement des valeurs et une hiérarchie encore incertaine, le Paris-Levallois, comme Chalon s/Saône d'ailleurs, bourreau des Alsaciens samedi dernier, constitue l'une des sensations de ce début de saison. La troupe de Jean-Marc Dupraz a maté l'ASVEL (85-68), Roanne (75-80) et Le Mans (74-68) et se présente en co-leader, ce soir, au Rhenus.
Ce n'est pas vraiment ce qui avait été imaginé avant le lever de rideau, mais ce n'est pas non plus une énorme surprise pour coach Sarre. « Il y a eu une forme de stabilité dans la construction de cette équipe, note le stratège strasbourgeois. C'est une équipe qui joue cadré et juste, qui a une vraie identité et qui a trouvé, en la personne d'Albicy, un vrai plus par rapport à l'année dernière. Ils ont créé cohérence, cohésion et y ont ajouté une âme ».
La tâche des Alsaciens ne s'annonce donc pas de tout repos. « On va avoir fort à faire contre une équipe confiante, sereine et sûre de son fait », relève Frédéric Sarre qui pourra toutefois compter sur les deux ex-« Cardiac Kids », Steeve Essart, au repos jusqu'à jeudi afin de soigner une aponévrosite de la voûte plantaire, et Sacha Giffa, qualifié hier par la Ligue nationale. « On se regonfle un peu, indique l'entraîneur. Et Sacha va nous amener un registre de jeu différent des joueurs qu'on avait jusqu'à présent ».
Défaite lors des trois dernières journées, sévèrement taclée même par Le Mans (59-80) et à Chalon (84-66), la SIG est pour ainsi dire déjà dans l'obligation de renouer avec la victoire pour ne pas se retrouver décramponnée au classement et rester en phase avec ses objectifs. « C'est important de gagner pour continuer à espérer se positionner dans ce championnat », valide Fred Sarre.

« Il faut que notre attaque nous supporte un peu plus »

Ricardo Greer et ses partenaires vont pour cela devoir remettre la main sur une attaque quelque peu enrouée depuis la venue du MSB (65,6 points de moyenne lors des trois dernières journées, 77,5 lors des deux premières). « On bouge un peu moins bien la balle et on est aussi scouté à présent, avance le Limougeaud. Il va falloir que notre attaque nous donne de l'équilibre et nous supporte un peu plus ».
Si elle veut continuer à entrevoir une qualification pour la Semaine des As, la SIG doit négocier, au mieux, sa sixième sortie de l'année. Face à Paris, il est déjà question de match capital.

Régis Schneider


Un parquet flambant neuf

La SIG étrennera, ce soir, son nouveau parquet en match officiel. L'équipe s'y entraîne depuis huit jours déjà et les premières impressions sont positives. « C'est un parquet de qualité », glisse Fred Sarre. « Il y a un bon rebond, une bonne absorption, c'est nickel, lâche Aymeric Jeanneau. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à gagner dessus ».


Trois questions à... Ricardo Greer

« A notre portée »

Grand bénéficiaire de l'arrivée de Sacha Giffa, Ricardo Greer évoque son repositionnement à l'aile et les difficultés actuelles de la SIG.

- L'arrivée de Sacha Giffa vous permet de retrouver votre poste de prédilection à l'aile. Cette perspective doit vous faire plaisir...
- Je suis content, c'est sûr. C'est mon poste naturel, celui où j'ai les meilleures sensations, là où je m'exprime le mieux. C'est une très bonne chose que d'avoir Sacha pour prendre la relève à l'intérieur (sourire). Cela étant, ma priorité, c'est d'aider l'équipe à gagner, quel que soit le poste auquel je suis amené à jouer.

- La SIG reste sur trois défaites d'affilée. Comment expliquez-vous cette mauvaise passe ?
- On traverse une période un peu difficile. Lors des deux premiers matches, on jouait de façon plus agressive en défense et en attaque et il faut que l'on retrouve ces valeurs-là. La semaine d'entraînement a été bonne et elle nous a aussi permis de parler entre nous. Peut-être que l'on a tendance à trop réfléchir par moments. Il y a bien sûr un plan et des consignes à respecter, mais à un moment donné, il faut aussi jouer, aborder un match sans se poser de questions. Le basket est aussi affaire de plaisir.

- A quel type de match vous attendez-vous contre Paris-Levallois ?
- Paris est une bonne équipe et David Noel (son vis-à-vis ce soir, ndlr) un très fort joueur. Mais c'est une rencontre qui, j'en suis convaincu, est à notre portée. A nous de nous remobiliser positivement pour gagner ce match.

Recueilli par R. Sch.


L'Alsace du 13 novembre 2010

SIG : déjà capital

Opposés à Paris-Levallois ce soir à 20 h au Rhénus pour la 6 e journée de Pro A, les Strasbourgeois doivent s’imposer face à une des équipes en forme de ce début de saison pour mettre un terme à leur mauvaise passe actuelle.

Battue lors de ses trois dernières sorties, la SIG n’a pas vraiment le choix. Pour se positionner dans la bonne partie du classement et rééquilibrer une balance victoires-défaites actuellement négative (deux succès pour trois revers), les hommes de Frédéric Sarre doivent absolument s’imposer ce soir (20 h) au Rhénus contre Paris-Levallois, l’une des équipes surprise de ce début de saison. « Il est très important de gagner contre Paris-Levallois pour espérer se positionner dans le championnat en vue de nos objectifs, à savoir la semaine des As (ndlr : du 17 au 20 février 2011 à Pau) et, à plus long terme, les play-offs. Bien évidemment, nous allons avoir fort à faire face à une équipe en confiance, sereine et sûre d’elle. Nous devons essayer de trouver cette sérénité nous aussi », lance Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

Coleader de Pro A (quatre victoires, une défaite) contre toute attente - en compagnie du champion de France en titre Cholet, de Chalon-sur-Saône et de Gravelines-Dunkerque - Paris-Levallois déjoue actuellement tous les pronostics en pratiquant un basket juste, bien léché et surtout efficace en étant notamment la meilleure équipe à trois points du championnat avec 40 % de réussite dans l’exercice.

« Être dans le combat »

« Cette équipe joue bien avec une vraie identité et une forme de cohérence et d’efficacité. Ils ont gardé l’ossature de leur groupe dans la continuité de la saison passée en le renforçant avec des joueurs qui amènent de la dureté dans l’impact physique, notamment à l’intérieur, et un Andrew Albicy qui apporte un vrai plus au poste de meneur », confirme le technicien bas-rhinois. Sujette à un manque d’efficacité depuis trois rencontres (59 points seulement inscrits face au Mans, 72 à Pau et 66 à Chalon-sur-Saône), la SIG doit ainsi retrouver du mouvement, de la fluidité dans sa circulation de balle et son animation offensive.

« On bouge sûrement un peu moins bien la balle et nos adversaires ont bien identifié nos points forts et nos points faibles. Notre défense n’est pas si catastrophique que ça mais il faut retrouver une forme d’équilibre à travers notre attaque. Face à Paris-Levallois, il faudra être dans le combat et à la recherche de notre efficacité offensive », poursuit Fred Sarre.

Avec un Sacha Giffa finalement qualifié (voir encadré) et un groupe au complet, le coach strasbourgeois peut compter sur une rotation de plus, en attendant un pivot dans les prochains jours. « On se regonfle un peu, poursuit l’entraîneur. La rentrée de Sacha va sûrement donner quelque chose mais pour la valider totalement, il faudra encore du temps, surtout qu’on va accueillir encore un nouveau joueur. Il va nous amener un registre de jeu différent que ce que nous avions déjà. Enfin, on verra cela sur le terrain. » En effet, et comme toujours, seule la vérité du terrain compte…

Olivier Arnal

En direct du rhénus : on défend bien sur la paire Albicy - Ball , nos meneurs mettent beaucoup d'intensité et Paris perd beaucoup de balle. En défense on aide beaucoup à l'intérieur mais on laisse des positions extérieures ouvertes et heureusement que Paris ne met pas dedans. Mention pour Essart qui a mis une grosse pression sur Albicy au debut de match. En attaque, on a eu plusieurs fois des fautes de mains, soit le ballon qui glisse, soit parce que le joueur pensait déjà à ce qu'il allait faire avant même d'avoir reçu la gonfle. Abdou et Alain mettent dedans, Alais a mis 2 paniers à 3 points de suite qui ont permis de creuser l'écart. La technique a Dupraz a donné encore un coup de boost à l'équipe. Sacha s'intègre très bien il a mis des paniers, se place bien mais a semblé dépassé en défense sur l'une ou l'autre action. Ricardo a distillé 2 caviars et mis un 3 points avant de sortir pour 2 fautes. Seul bémol on rate des paniers faciles sous le panneau ou en contre attaque comme Jeanneau qui avait pris de vitesse Ball. Score 48 - 25 pour la Sig qui est bien meilleure que son adversaire . Bon match à tous et allez la Sig

La SIG s'envole vers une victoire référence : 65-32 à la 25', un PLB à 27 % dont 1/13 à 3 pts pour l'équipe la plus adroite dans ce secteur. Côté SIG, on retrouve enfin de l'adresse : 10/16 à 3 pts, 12/16 aux lancers. Gros match du trio extérieur Digbeu (19 pts à 4/5 à 3 pts, 4 rbds), Mbaye (15 pts à 5/6) et Hawkins (16 pts à 6/7)

Vraiment on joue très bien Ricardo - Sacha - Digbeu qui mettent dedans à 3 points, Digbeu qui marque en contre attaque avec la faute et Ricardo qui saute de joie! Action confuse Ricardo qui recupere la balle sous le panneau et passe aveugle derriere la tete pour John qui ressort sur Digbeu qui met dedans à 3 points ! Hawkins ajoute 2 nouveaux 3 points !!! Quel spectacle !!! 2 alley oop Jeanneau - Pasco et Ricardo - Pasco énorme ! Belle ambiance au Rhénus et ovation pour Issife !

de retour du rhénus,
très belle prestation ce soir tant en défense les gars étaient très appliqués surtout sur le meneur adverse, pendant que Pasco maitrisait Hamilton et le sortait du match. en attaque la balle a bien circulé,de l'adresse de nos extérieurs, c'était pratiquement parfait, et comme le PL avait décidé de nous refaire "une Havraise" dixit Méphisto à la mi-temps.
très bonne entrée de Sacha en tout cas, il a bien aidé à l'intérieur et soulagé john. seul jeanneau était moyen notamment lors de certaines passes mais franchement rien à dire pour le reste.

françois a écrit:de retour du rhénus,
très belle prestation ce soir tant en défense les gars étaient très appliqués surtout sur le meneur adverse, pendant que Pasco maitrisait Hamilton et le sortait du match. en attaque la balle a bien circulé,de l'adresse de nos extérieurs, c'était pratiquement parfait, et comme le PL avait décidé de nous refaire "une Havraise" dixit Méphisto à la mi-temps.
très bonne entrée de Sacha en tout cas, il a bien aidé à l'intérieur et soulagé john. seul jeanneau était moyen notamment lors de certaines passes mais franchement rien à dire pour le reste.

L"équipe joue plus libérée ,plus équilibrée avec le renfort de Sacha,heureux comme un poisson dans l'eau.12/22 à 3pts et trois scoreurs en état de grâce,Hamilton seulement avec trois points au compteur à la 28mn,le match était joué mais la sig l"a rendu facile!

Bon, je pense que je vais jouer un peu les rabat-joie, mais tant pis!
Pour moi, ce match il ne faudrait peut être pas trop s'attarder dessus, ni le décrire comme match référence.
Certes, la SIG a très bien joué le coup, mais nous n'aurons pas tous les jours une équipe aussi apathique et surtout maladroite que Paris-Levallois en face. Ca m'a fait repenser au match d'hier soir sur Sport +, où Gravelines mettait tout à côté et où les Havrais jouaient crânement leur chance avec beaucoup de réussite. Sauf que Gravelines avait tous ses joueurs valides et est une meilleure équipe que Paris-Levallois je pense, donc ils sont revenus sur la fin.

Voilà, donc c'était un match super agréable à regarder, Hawkins, Digbeu et M'Baye ont été énormes, Ricardo (qui a eu trop la balle à mon goût en début de match) ne s'est pas trop frustré malgré sa maladresse et a fait des passes en seconde période, Giffa s'est bien fondu dans le moule, nos meneurs ont bien défendu (très bien, pour Essart même) mais me faisaient parfois peur balle en main, Pervis a bien gêné Hamilton mais il était très maladroit de toute façon, John a bataillé et... même Soumahoro a réussi tout ce qu'il tentait, preuve que rien de pouvait arriver à la SIG.

Niveau défense, ça a été pas mal, mais le P-L a eu énormément de shoots ouverts, quasiment tous ratés, donc ne nous enflammons surtout pas en pensant qu'on a défendu parfaitement!
Aux rebonds, on en a 10 de plus, ce qui est assez logique puisqu'on ne ratait rien en attaque... Le P-L a quand même chopé beaucoup trop de rebonds offensifs je trouve, donc là encore ne nous enflammons pas!

Bref, c'était bien, la SIG avait des mecs chauds et appliqué, elle a gardé la tête sur les épaules ce qui est très positif, mais tout n'a pas été parfait non plus, donc il faut que l'équipe continue de travailler, sans s'enflammer (j'insiste ! )
Avec l'arrivée d'un pivot prochainement, cette équipe pourrait quand même finir par avoir une sacré gueule, SI tout le monde reste dans son rôle et accepte de s'arracher sur des temps de jeu moyennement élevés (ce qu'on retrouve dans toutes les équipes dominantes en Euroleague en gros).

[b]EDIT: Bon désolé, je joue encore le rabat-joie, mais le nouveau parquet avec plein de noir partout autour du terrain et dans les raquettes; d'une je trouve ça moche et de deux il n'est pas aux couleurs de la SIG [b]

Tout à fait d'accord avec toi mtjb pour ton analyse . J'ai adoré l'ambiance mais je trouve qu'il manque juste une chose , je sais pas pour vous mais une chanson que lancerait le Kop serait super niveau ambiance ! un peu comme ça se passe au foot , un truc du genre :

Et quand le Kop se met à chanter
C'est le rhénus qui va s'enflammer
Allez , Allez
Allez , Allez
Allez , Allez supporter
Allez , Allez etc ...

C'est pas grand chose mais je trouve que ça apportait un plus pas vous ?
Un peu dans ce style là ...
https://www.youtube.com/watch?v=UYOfPRqAkd4

Il convient effectivement de relativiser cette victoire, mais quand même quel pied!

Concernant le nouveau parquet, je trouve que c'est plutôt le sponsor Super U qui fait tâche, sinon c'est assez joli ce noir brillant... C'est vrai pas aux couleurs de la SIG, mais il serait peut-être temps de penser à trouver un maillot un peu plus original que ce rouge et blanc...

Sinon, à la mi-temps on a pu voir un échantillon des créations envoyées à la SIG pour la mascotte. Et bien il y a de quoi avoir peur! D'ailleurs, le concours est prolongé encore pendant quelques jours (vu la médiocrité des croquis envoyés?)...

mtjb a écrit:Bon, je pense que je vais jouer un peu les rabat-joie, mais tant pis!
Pour moi, ce match il ne faudrait peut être pas trop s'attarder dessus, ni le décrire comme match référence.
Certes, la SIG a très bien joué le coup, mais nous n'aurons pas tous les jours une équipe aussi apathique et surtout maladroite que Paris-Levallois en face. Ca m'a fait repenser au match d'hier soir sur Sport +, où Gravelines mettait tout à côté et où les Havrais jouaient crânement leur chance avec beaucoup de réussite. Sauf que Gravelines avait tous ses joueurs valides et est une meilleure équipe que Paris-Levallois je pense, donc ils sont revenus sur la fin.

Voilà, donc c'était un match super agréable à regarder, Hawkins, Digbeu et M'Baye ont été énormes, Ricardo (qui a eu trop la balle à mon goût en début de match) ne s'est pas trop frustré malgré sa maladresse et a fait des passes en seconde période, Giffa s'est bien fondu dans le moule, nos meneurs ont bien défendu (très bien, pour Essart même) mais me faisaient parfois peur balle en main, Pervis a bien gêné Hamilton mais il était très maladroit de toute façon, John a bataillé et... même Soumahoro a réussi tout ce qu'il tentait, preuve que rien de pouvait arriver à la SIG.

Niveau défense, ça a été pas mal, mais le P-L a eu énormément de shoots ouverts, quasiment tous ratés, donc ne nous enflammons surtout pas en pensant qu'on a défendu parfaitement!
Aux rebonds, on en a 10 de plus, ce qui est assez logique puisqu'on ne ratait rien en attaque... Le P-L a quand même chopé beaucoup trop de rebonds offensifs je trouve, donc là encore ne nous enflammons pas!

Bref, c'était bien, la SIG avait des mecs chauds et appliqué, elle a gardé la tête sur les épaules ce qui est très positif, mais tout n'a pas été parfait non plus, donc il faut que l'équipe continue de travailler, sans s'enflammer (j'insiste ! )
Avec l'arrivée d'un pivot prochainement, cette équipe pourrait quand même finir par avoir une sacré gueule, SI tout le monde reste dans son rôle et accepte de s'arracher sur des temps de jeu moyennement élevés (ce qu'on retrouve dans toutes les équipes dominantes en Euroleague en gros).

[b]EDIT: Bon désolé, je joue encore le rabat-joie, mais le nouveau parquet avec plein de noir partout autour du terrain et dans les raquettes; d'une je trouve ça moche et de deux il n'est pas aux couleurs de la SIG [b]

D'accord dans l'ensemble sauf sur la défense. Le PL a déjoué totalement sur ses systèmes, mais cela était du à la pression des défenseurs qui surpassaient les écrans, tenaient les duels, les rotations qui coulissaient. Pendant un bon moment on a contraint les parisiens à un jeu individualisé qui les a ruinés, même s'ils ont été très maladroits.
Ce soir les joueurs ont eu l'engagement que j'espérai voir. Avec ce niveau d'énergie, personne en pro a ne peut gagner au Rhénus. Mais sauront ils en faire une constante???

Mistertoy a écrit:Il convient effectivement de relativiser cette victoire, mais quand même quel pied!

Concernant le nouveau parquet, je trouve que c'est plutôt le sponsor Super U qui fait tâche, sinon c'est assez joli ce noir brillant... C'est vrai pas aux couleurs de la SIG, mais il serait peut-être temps de penser à trouver un maillot un peu plus original que ce rouge et blanc...

Sinon, à la mi-temps on a pu voir un échantillon des créations envoyées à la SIG pour la mascotte. Et bien il y a de quoi avoir peur! D'ailleurs, le concours est prolongé encore pendant quelques jours (vu la médiocrité des croquis envoyés?)...

Tout d'abord, si tu trouves que Super U fait tache, n'oublie surtout pas que s'ils sont sur le parquet, c'est qu'ils paient une forte somme. Et cet argent, ça sert à payer les joueurs....

Ensuite, tu critiques les croquis de la mascotte, ok, mais as tu envoyé un projet ? La critique est facile

Titeuf 67 a écrit:

Mistertoy a écrit:Il convient effectivement de relativiser cette victoire, mais quand même quel pied!

Concernant le nouveau parquet, je trouve que c'est plutôt le sponsor Super U qui fait tâche, sinon c'est assez joli ce noir brillant... C'est vrai pas aux couleurs de la SIG, mais il serait peut-être temps de penser à trouver un maillot un peu plus original que ce rouge et blanc...

Sinon, à la mi-temps on a pu voir un échantillon des créations envoyées à la SIG pour la mascotte. Et bien il y a de quoi avoir peur! D'ailleurs, le concours est prolongé encore pendant quelques jours (vu la médiocrité des croquis envoyés?)...

Tout d'abord, si tu trouves que Super U fait tache, n'oublie surtout pas que s'ils sont sur le parquet, c'est qu'ils paient une forte somme. Et cet argent, ça sert à payer les joueurs....

Ensuite, tu critiques les croquis de la mascotte, ok, mais as tu envoyé un projet ? La critique est facile

Pardon, je me suis peut-être mal exprimé. Je ne remet pas du tout en question l'apport d'un sponsor ni la légitimité de sa présence. Je parlais de la forme, et je me dis qu'on aurait peut-être pu incorporer un peu mieux que ça le sponsor Super U, car je trouve que cela fait très moche par rapport à l'ensemble (code couleur, graphisme, etc.).

Concernant la mascotte oui la critique était facile, et même gratuite car je n'ai rien envoyé C'était surtout l'expression de ma peur d'avoir une mascotte quelconque, et de provoquer les éventuels talents sur ce forum.

Mais rien de bien grave, tout ceci n'est qu'une affaire de goûts et de couleurs.

bb1 a écrit:

mtjb a écrit:Bon, je pense que je vais jouer un peu les rabat-joie, mais tant pis!
Pour moi, ce match il ne faudrait peut être pas trop s'attarder dessus, ni le décrire comme match référence.
Certes, la SIG a très bien joué le coup, mais nous n'aurons pas tous les jours une équipe aussi apathique et surtout maladroite que Paris-Levallois en face. Ca m'a fait repenser au match d'hier soir sur Sport +, où Gravelines mettait tout à côté et où les Havrais jouaient crânement leur chance avec beaucoup de réussite. Sauf que Gravelines avait tous ses joueurs valides et est une meilleure équipe que Paris-Levallois je pense, donc ils sont revenus sur la fin.

Voilà, donc c'était un match super agréable à regarder, Hawkins, Digbeu et M'Baye ont été énormes, Ricardo (qui a eu trop la balle à mon goût en début de match) ne s'est pas trop frustré malgré sa maladresse et a fait des passes en seconde période, Giffa s'est bien fondu dans le moule, nos meneurs ont bien défendu (très bien, pour Essart même) mais me faisaient parfois peur balle en main, Pervis a bien gêné Hamilton mais il était très maladroit de toute façon, John a bataillé et... même Soumahoro a réussi tout ce qu'il tentait, preuve que rien de pouvait arriver à la SIG.

Niveau défense, ça a été pas mal, mais le P-L a eu énormément de shoots ouverts, quasiment tous ratés, donc ne nous enflammons surtout pas en pensant qu'on a défendu parfaitement!
Aux rebonds, on en a 10 de plus, ce qui est assez logique puisqu'on ne ratait rien en attaque... Le P-L a quand même chopé beaucoup trop de rebonds offensifs je trouve, donc là encore ne nous enflammons pas!

Bref, c'était bien, la SIG avait des mecs chauds et appliqué, elle a gardé la tête sur les épaules ce qui est très positif, mais tout n'a pas été parfait non plus, donc il faut que l'équipe continue de travailler, sans s'enflammer (j'insiste ! )
Avec l'arrivée d'un pivot prochainement, cette équipe pourrait quand même finir par avoir une sacré gueule, SI tout le monde reste dans son rôle et accepte de s'arracher sur des temps de jeu moyennement élevés (ce qu'on retrouve dans toutes les équipes dominantes en Euroleague en gros).

[b]EDIT: Bon désolé, je joue encore le rabat-joie, mais le nouveau parquet avec plein de noir partout autour du terrain et dans les raquettes; d'une je trouve ça moche et de deux il n'est pas aux couleurs de la SIG [b]

D'accord dans l'ensemble sauf sur la défense. Le PL a déjoué totalement sur ses systèmes, mais cela était du à la pression des défenseurs qui surpassaient les écrans, tenaient les duels, les rotations qui coulissaient. Pendant un bon moment on a contraint les parisiens à un jeu individualisé qui les a ruinés, même s'ils ont été très maladroits.
Ce soir les joueurs ont eu l'engagement que j'espérai voir. Avec ce niveau d'énergie, personne en pro a ne peut gagner au Rhénus. Mais sauront ils en faire une constante???

entièrement d'accord, je trouve qu'on les a bien pressé haut et on s'est rarement fait trouer à part 2,3 pick'and'roll en tête de raquette, après que les parisiens aient décidé de foirer leurs tentatives c'est leur problème
sur le parquet, moi je trouve ça pas mal en tout cas ça ne m'a pas choqué plus que ça, ça s'accorde bien avec le fait qu'ils aient supprimé tous les panneaux publicitaires.

DNA du 14 novembre 2010

Basket-ball / La SIG surclasse Paris-Levallois (92-62)

La démonstration de force

La SIG n'a pas fait de détails, hier soir au Rhenus, assommant une équipe parisienne pourtant venue en Alsace en leader. Les Strasbourgeois ont renoué avec la victoire au terme d'un match à sens unique (92-62). Ils ont, en prime, retrouvé leur efficacité en attaque.

Il n'a laissé que de bons souvenirs de son passage à la SIG, il y a neuf ans. Kornel David était dans les gradins du Rhenus hier soir. Le « Jordan hongrois », le surnom de celui qui a disputé 109 matches en NBA avec les Bulls, les Cavaliers, les Raptors et les Pistons, est aujourd'hui scout pour la Grande Ligue, pour les Suns de Phoenix.
Le finaliste de l'Euroligue 2005 avec Vitoria était en Alsace pour scruter le comportement d'Andrew Albicy, irrésistible depuis le début de la saison, mais aussi d'Abdou M'Baye. Il aura surtout vu l'arrière strasbourgeois, à créditer d'une première période consistante (15 points, à 83 % de réussite, 18 au final). Le meneur parisien, lui, n'est jamais parvenu à s'exprimer (2 d'évaluation à la pause, 4 à l'arrivée).

Alain Digbeu stratosphérique le jour de son 35e anniversaire

Kornel David aura sans doute apprécié la prestation d'un Alain Digbeu stratosphérique le jour de son 35e anniversaire (19 points en 13 minutes, à 4 sur 5 derrière l'arc), mais l'ex-international, lui, a déjà été drafté, il y a treize ans. Il a, enfin, été le témoin d'un véritable cavalier seul des Alsaciens, vainqueurs avec autorité du coleader parisien, passé, pour sa part, complètement à côté (92-62).
« C'est un très bon match qui a montré une grosse détermination du groupe, relève Aymeric Jeanneau. Il y a eu la victoire, mais aussi la manière ». « Ce soir, c'est une bonne soirée, avec la victoire et un écart conséquent, qui nous permet de soigner le ratio dans l'optique de la Semaine des As », indique Frédéric Sarre.
Deux accélérations strasbourgeoises ont eu raison de l'opposition francilienne. Il y a eu, pour commencer, un seyant 15-0 dans le premier quart-temps, impulsé par un Ricardo Greer inspiré et validé grâce à l'actif concours d'Abdou M'Baye. Il y a eu, ensuite, un 13-2 dans le deuxième quart-temps, initié par un Alain Digbeu magique.
« On a défendu super dur pour courir, on a donné des fautes, fait des sacrifices », reprend Aymeric Jeanneau. « On commence le match avec une adresse certaine. Défensivement on est dans les bons rythmes », acquiesce Fred Sarre. Avec 48 points inscrits en première période, la SIG avait remis la main sur son jeu d'attaque et le coach, qui en avait fait son cheval de bataille ces jours-ci, ne pouvait être que satisfait.
Justin Hawkins et ses coéquipiers ont été capables de poursuivre sur le même registre après la pause, alors même que le match était pourtant déjà bien ficelé. « Quand on fait une première mi-temps comme on l'a faite, avec des pourcentages intéressants, on a toujours la crainte d'un relâchement, d'un peu de facilité, analyse Fred Sarre. Or, on a maintenu des choix intéressants ». « On a livré 39 bonnes minutes, on n'a rien lâché et ils n'ont jamais pu sortir la tête de l'eau ne serait ce qu'une minute », confirme Aymeric Jeanneau.

« J'espère que les gars ont pris conscience de ce qu'ils ont accompli pour le rééditer »

L'orage de grêle qui s'est abattu sur les partenaires de David Noel dès la reprise des débats a ainsi définitivement mis fin au maigre suspense qui pouvait exister. Avec une évaluation collective de 121 à 51, la SIG a littéralement surclassé son adversaire. « Cette victoire nous remet dans une situation un peu plus confortable au classement, ajoute Fred Sarre. J'espère que les gars ont pris conscience de ce qu'ils ont accompli pour se l'ancrer dans la tête et le rééditer ».
Kornel David a sûrement glané quelques précieux renseignements ce samedi. Les 4 179 autres spectateurs retiendront, eux, surtout le succès majuscule décroché contre le visiteur de la capitale.

Régis Schneider


SIG 92 Paris-Levallois 62

Rhenus Sport. 4 180 spectateurs. Arbitres : MM. Mateus, Lepercq et Vansteene. Quart-temps : 20-9, 28-16 (mi-temps : 48-25), 28-25 (76-50), 16-22 (92-62).
SIG : 33 paniers sur 60 tirs (55 %), dont 12 sur 22 à trois points (55 %), 14 LF sur 19 (74 %), 42 rebonds (Pasco 7) dont 10 offensifs, 27 passes décisives (Greer 10), 5 interceptions, 16 balles perdues, 22 fautes. Essart, Digbeu 19, Greer 8, McCord 6, Pasco 7, puis M'Baye 18, Hawkins 20, Soumahoro 6, Jeanneau 1, Giffa 7, Trauttmann.
PARIS-LEVALLOIS : 22 paniers sur 65 tirs (34 %), dont 5 sur 28 à trois points (18 %), 13 LF sur 22 (59 %), 34 rebonds (Wyatte 9) dont 15 offensifs, 10 passes décisives (Ball 6), 7 interceptions, 10 balles perdues, 19 fautes. Albicy 13, Aka 2, Noel 9, Sommerville 6, Hamilton 11, puis Ball 9, Wright 6, Leria, Wyatte 6, Sane, Mutuale.
A 1-4 (2e), Ricardo prend les affaires en main, dégaine à 3 points avant de délivrer 4 passes décisives pour McCord, M'Baye et Pasco (13-4, 5e). Le Dominicain doit sortir pour deux fautes, mais Hawkins soigne son entrée par un « 2+1 » qui conclut le 15-0 ( !) strasbourgeois (16-4, 8e). Le PL, lui, est d'une maladresse affligeante (3 sur 18 aux shoots). Fin du 1er quart : 20-9.
Giffa inscrit les 4 premiers points de sa 6e saison à Strasbourg, M'Baye y va de son panier bonifié d'un lancer et la SIG file à +16 (27-11, 13e). Le PL se rebiffe par Wyatte, mais Digbeu endosse ses habits de gala (8 points à suivre, dont un primé à 8m) après la faute technique sifflée à Jean-Marc Dupraz. M'Baye score aussi derrière l'arc (48-23, 20e).
Mi-temps : 48-25.
Digbeu reprend sur le même mode, Ricardo et Giffa se joignent à la curée et un nouveau panier lointain d'un Digbeu en état de grâce (11 points en cinq minutes) mettent fin au suspense (65-32, 25e). Hawkins n'est pas en reste et permet aux Alsaciens de compter presque le double de points que leurs adversaires (71-36, 27e). Fin du 3e quart : 76-50.
Le dernier quart-temps se joue pour la forme. Jeanneau envoie Pasco au dunk pour un alley-hoop de toute beauté, M'Baye et Pasco poursuivent le carnage (85-55, 36e). Soumahoro en profite pour se montrer (92-60, 39e).
Fin du match : 92-62.

R. Sch.



L'Alsace du 14 novembre 2010

La SIG gagne son pari

Après trois défaites de suite, la SIG est repartie de l’avant, hier soir au Rhénus, en balayant assez facilement Paris-Levallois (92-62), pourtant coleader du championnat avant la rencontre, pour le compte de la 6 e journée de Pro A.

Pour le retour de Sacha Giffa sous le maillot strasbourgeois, la SIG a offert, hier soir au Rhénus, une soirée de rêve à ses supporters en dominant de la tête et des épaules Paris-Levallois (92-62). À vrai dire, il n’y a pas vraiment eu de match entre les deux équipes. Coleader de Pro A avant la rencontre, les banlieusards parisiens ont subi une véritable correction de la part d’une SIG euphorique dans tous les domaines et surtout en attaque (55 % de réussite en tout), un secteur de jeu pourtant en souffrance lors des trois dernières rencontres. « Le groupe a montré une grosse détermination, nous n’avons jamais rien lâché et ils n’ont pas pu sortir la tête de l’eau. Nous avons défendu dur pour pouvoir courir. L’état d’esprit de l’équipe a été remarquable, il y a eu de l’envie et un jeu bien construit, rien n’a été précipité, pendant 40 minutes », commente Aymeric Jeanneau, le meneur de jeu alsacien, forcément très satisfait de la performance de son équipe.

Car même si les Strasbourgeois se montrent timides dans les premiers instants de la partie (1-4, 2 e), ces derniers vont réaliser un départ canon. Agressive en défense et dans le bon tempo en attaque, notamment sur le jeu rapide, la SIG passe tout de suite un 15-0 à des Parisiens totalement absents (16-4, 7 e). Le ton de la rencontre est donné et les Alsaciens ne vont que très rarement laisser respirer leur adversaire du soir (36-19, 16 e). Les hommes de Jean-Marc Dupraz ne se remettront jamais de ce début de match. Dominateurs et adroits comme rarement cette saison, les coéquipiers de Ricardo Greer déroulent alors un basket efficace de chaque côté du parquet. Et avec trois tirs à trois points de suite signés Alain Digbeu, par deux fois, et Abdoulaye M’Baye, très bon hier soir, les Bas-Rhinois rentrent au vestiaire avec une avance, plus que confortable, de 23 points : 48-25.

« Avec notre pourcentage de réussite assez haut en première période (ndlr : 57 %) , on peut toujours avoir peur d’un relâchement par la suite. Ce qui a été positif est qu’on a toujours été capable de fournir le scoring avec des situations de courses intéressantes, ce qui nous avait manqué depuis deux, trois matches. Et on a retrouvé ça longtemps dans le match », souligne Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

« Dans une situation plus confortable »

Lors de leur retour sur le parquet, ses hommes ne vont en effet pas s’arrêter en si bon chemin. Étincelant hier, Digbeu réalise un festival en inscrivant pas moins de 11 points en cinq minutes. Dans son sillage, la SIG fait le spectacle et envoie le Paris-Levallois, complètement ko, dans les cordes (65-32, 25 e). Dans une rencontre sans véritable suspense dans sa dernière partie, les Strasbourgeois vont ensuite s’appliquer à produire du jeu et à offrir de jolis gestes au public alsacien, à l’image de ces deux dunks rageurs de Pervis Pasco (85-55, 36 e). Auteur d’une bonne rentrée, le jeune Issife Soumahoro conclut le festival strasbourgeois en inscrivant les 6 derniers points alsaciens d’un match longtemps à sens unique (92-62). « Cette victoire nous remet dans une situation plus confortable mais le prochain match sera une autre musique, note encore le technicien bas-rhinois. J’espère que les gars vont prendre conscience de ce qu’ils ont fait ce soir (ndlr : hier) et le mettre bien ancré en eux pour le rééditer. »

Olivier Arnal

Gros matche, grosses victoire, gros show, tout a été déjà dit je rajouterais juste que ne nous enflammons pas non plus nous n'aurons pas une telle réussite à chaque matche les joueurs auraient pu shooters des toilettes le résultats étaient le même.

Je retiendrai surtout le gros matche de Digbeu, le bon d'Hawkins (quel shoot à 8/9 mètres), la très bonne rentrée d'Abdou tant en attaque qu'en défense et la grosse présence défensive de Pasco qui en plus fait le show et joue toujours à 110%.

Sans oublier Ricardo plus à l'aise repositionné en 3 et qui apporte enfin de la création (10 passes) dont je pense surtout Pasco (sur les pick-n-roll), Abdou et Hawkins profiteront.

Avec l'arrivée d'un pivot offensif (qui pourra aussi faire souffler Pasco) qui s'il s'intègre bien donnera un visage encore plus sympa et intéressant à cette équipe.

DNA du 15 novembre 2010

Basket-ball / Après le succès de la SIG face à Paris-Levallois (92-62)

Une œuvre collective

L'écrasante victoire face au Paris-Levallois (92-62) a été l'œuvre de tous, titulaires et remplaçants. Bien en place en défense, redoutable en attaque, la SIG a fait forte impression samedi soir. Lorsqu'elle évolue à ce niveau-là, l'équipe alsacienne peut être irrésistible.

Certains ratés, paradoxalement, peuvent être porteurs d'espoirs, inspirer un sentiment rassurant. Il en a été ainsi des deux premières offensives strasbourgeoises samedi contre Paris-Levallois.
Ricardo Greer a manqué son shoot après avoir joué le un contre un et Pervis Pasco n'est pas parvenu à exploiter le service en or du Dominicain. « Mais ce sont deux actions où les hommes et le ballon vont vers le panier, remarque Frédéric Sarre. C'est important qu'on ait cette attitude d'aller de l'avant. Ces deux actions ne sont pas ponctuées par de la réussite, mais le rythme était là ».

« C'est comme la boule de neige qui devient de plus en plus grosse »

Le rythme était là et la réussite, elle, n'a pas tardé à suivre. Avant-hier, les Alsaciens ont marché sur l'eau en attaque, terminant avec un magistral 55 % de réussite, y compris à trois points, un secteur où ils n'étaient pas spécialement en vue jusque-là (27 % avant cette rencontre). La triplette extérieure M'Baye, Hawkins et Digbeu a, à elle seule, converti 9 de ses 12 tentatives derrière l'arc.
« On a une réussite qui vient avec la confiance », a relevé Aymeric Jeanneau au coup de sifflet final. « L'adresse appelle l'adresse, renchérit son coach. C'est comme la boule de neige. Elle commence à rouler et, derrière, devient de plus en plus grosse ». Au point de se transformer en avalanche qui a tout emporté sur son passage, à commencer par une équipe parisienne ensevelie corps et biens sous la déferlante blanche (92-62).
En s'appuyant sur sa défense, incarnée par un Steeve Essart missionné d'entrée pour exercer une grosse pression sur Andrew Albicy et symbolisée par le modeste 34 % de réussite concédé aux visiteurs, la SIG a retrouvé des situations de courses qu'elle a su parfaitement exploiter. « Il est important que l'on soit dans ce registre-là, reprend le technicien strasbourgeois. On a recommencé à courir et ça commençait à me manquer ».
Dans sa marche triomphale vers un troisième succès, la formation alsacienne a également pu compter sur des rotations dans le ton. « Les gars ont joué en équipe et pour l'équipe », félicite l'entraîneur. Quand Ricardo Greer est sorti pour deux fautes après avoir lancé la machine dans le premier quart-temps, il a été relayé par un impeccable Justin Hawkins, récompensé d'un panier avec lancer dès son premier raid vers le panier francilien et auteur de 20 points au final, sa meilleure marque de la saison, à 8 sur 11 aux tirs.
Abdou M'Baye et Alain Digbeu, eux, se sont succédé sur le terrain avec une efficacité identique, compilant 37 points à l'arrivée. Avant-hier, le cinq majeur a apporté 40 points, le banc... 52. « Moi, j'aime ça, sourit Fred Sarre. J'aime la victoire bien sûr, mais elle est encore plus agréable quand on a la possibilité d'avoir une répartition de points comme celle-là. Ma façon de penser le basket, c'est de faire en sorte que l'ensemble des gars qui participent à la semaine de travail participent à l'effort en match et puissent y trouver du plaisir ».
Comment, enfin, ne pas mentionner, dans le même ordre d'idées, la première de Sacha Giffa, deuxième rebondeur de la SIG avec six prises ? Le « Shaker » a contribué à soulager son vieux complice John McCord, énormément sollicité depuis le début de la saison. « Son passé faisait qu'on pouvait avoir moins de doutes que pour d'autres joueurs, il n'y avait pas non plus d'interrogations sur la manière de l'utiliser, ça accélère les choses », remarque le coach.

Une certaine idée de basket total a été proposée par le collectif strasbourgeois

Samedi, c'est une certaine idée de basket total qui a été proposée par le collectif strasbourgeois, pour le plus grand bonheur d'un Rhenus conquis. « Quand tout s'enchaîne correctement, ça devient plus facile, conclut Fred Sarre. Il faut que ça s'incruste durablement dans le cœur, les têtes et les jambes des individus pour que ce soit quelque chose que l'on puisse revivre ».
Certains échecs, on ne le répétera jamais assez, peuvent déboucher sur de grandes satisfactions.

R. Sch.


Aucune visibilité

Paris-Levallois balayé au Rhenus (92-62), Chalon torpillé sur son parquet par Hyères-Toulon (80-94) ou encore Gravelines stoppé au Havre (76-70) : il ne faisait pas bon se déplacer dans la peau d'un leader ce week-end. Le championnat est toujours aussi serré, la hiérarchie instable et, d'une semaine à l'autre, des équipes supposées en forme peuvent prendre des éclats. « A part peut-être Cholet, qui semble maîtriser son sujet, il n'y a pas de continuité dans les résultats, observe Fred Sarre à ce sujet. Chaque match ressemble à une rencontre de Coupe de France ».


20 Minutes du 15 novembre 2010

Le « Shaker » participe au cocktail

Basket La SIG avec Sacha Giffa a écrasé Paris-Levallois (92-62), samedi

Il est bien évidemment trop tôt pour parler d'un effet Sacha Giffa. Mais pour son premier match de la saison sous le maillot strasbourgeois, «le Shaker» a bien aidé son équipe à prendre le meilleur sur une faible formation du Paris-Levallois (92-62), pourtant coleader de Pro A, samedi. Une nette victoire qui tombe à pic pour la sig après trois revers de suite en championnat. Même si l'ailier fort ne voulait pas se présenter comme « le sauveur » lors de la signature de son contrat d'un an mercredi dernier, Sacha Giffa a apporté sa puissance, son expérience et surtout sa dureté dans le domaine défensif. Tout en amenant des points (sept), notamment en début de deuxième mi-temps, pour aider la sig à totalement décrocher son adversaire. Ce large succès permet aux Strasbourgeois d'accéder à la 7e place de la Pro A ex aequo avec Pau, Nancy et Hyères-Toulon.

« Un apport très intéressant »

En manque de rotation dans le secteur intérieur pour faire souffler les grands Pervis Pasco et John Mc Cord, Frédéric Sarre a pu alors s'appuyer sur son nouvel élément pour amener du jus dans la raquette. « Dans l'ensemble, les rotations ont été satisfaisantes, souligne le coach strasbourgeois. Et l'apport de Sacha Giffa a été vraiment très intéressant. » Avec 7 points, 6 rebonds et surtout une présence de tous les instants, comme l'ensemble de ses coéquipiers, durant ses 23 minutes passées sur le parquet du Rhenus, l'intérieur alsacien n'a pas manqué son come-back. Très applaudi par les supporters strasbourgeois, le « Shaker » est bel et bien de retour.

Thomas Schaffner


L'Alsace du 15 novembre 2010

SIG : en avant toute

En retrouvant un jeu offensif performant et efficace, la SIG s’est remise sur de bons rails en laminant Paris-Levallois samedi au Rhénus (92-62). Pour voir plus loin, les hommes de Frédéric Sarre devront cependant maintenir ce cap lors des prochaines rencontres.
Si les chiffres ne reflètent pas toujours la vérité d’un match, les statistiques strasbourgeoises face à Paris-Levallois sont particulièrement parlantes : 92 points inscrits à 55 % de réussite aux tirs dont 12 sur 22 à trois points et surtout 27 passes décisives, dont 10 pour le seul Ricardo Greer. La SIG a tout simplement récité une partition parfaite offensivement, et surtout collectivement, samedi soir contre l’une des équipes en forme de ce début de saison en Pro A.

Avec les tripes

Pourtant assez solides lors des cinq premières journées, les Parisiens n’ont pas résisté longtemps, à peine plus de quatre minutes, avant de craquer sans jamais pouvoir réagir devant la pression défensive, le jeu rapide et l’insolente adresse alsacienne. « Je suis preneur de ce style de match parce qu’on maintient sur la durée une certaine forme de pourcentage d’adresse, des choix plutôt intéressants et des attitudes défensives qui sont restées tout le temps correctes. La soirée est plutôt bonne avec un écart conséquent qui permet de recoller un peu dans des ratios de quotients qui peuvent être importants pour la Semaine des As », commente Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois.

Ce match, la SIG est allée le chercher avec les tripes et une énorme envie. Battus lors des trois rencontres précédentes, les Alsaciens avaient à cœur de montrer un visage plus conforme à leur ambition et sans doute à leur potentiel.

Ils ont surtout suivi à la lettre les consignes de leur entraîneur. « Le coach a effectué des ajustements cette semaine qui ont été parfaits pour l’équipe. Tout ce qu’il a dit pour nous faire évoluer, ça reflète ce qu’on a produit ce soir (ndlr : samedi soir). L’état d’esprit du groupe a été remarquable sur l’ensemble de la partie. Je dirais presque que rien ne pouvait nous arriver », souligne Aymeric Jeanneau, le capitaine de la SIG.

« Le début d’une série »

Avec la rentrée de Sacha Giffa samedi soir et la prochaine arrivée d’un pivot, les Strasbourgeois possèdent désormais un groupe complet au sein duquel le temps de jeu devra être partagé. Joueurs les plus utilisés par Fred Sarre face à Paris-Levallois, John Mc Cord et Abdoulaye M’Baye ont passé « seulement » 26 minutes sur le parquet. « Si les garçons acceptent d’avoir cette intensité et recherchent le jeu pour l’équipe et non pas à utiliser les minutes pour eux, cela va sûrement renforcer la volonté de procéder de la sorte. On va garder les joueurs pour des périodes plus courtes mais avec plus d’efficacité pour l’ensemble de l’équipe », explique le technicien bas-rhinois.

Vendredi prochain, les Alsaciens auront une nouvelle fois fort à faire avec un déplacement toujours périlleux du côté de Hyères-Toulon, qui vient de s’imposer à Chalon-sur-Saône (80-94).

Dans ce championnat un peu fou, il est bien difficile d’avoir des certitudes. « La Pro A est complexe et difficile à cerner. Il n’y a pas de continuité dans les résultats, chaque rencontre est comme un match de Coupe de France », confirme Fred Sarre. « Nous avons regoûté à la victoire en y mettant la manière , conclut ensuite Aymeric Jeanneau. Il faut que ce soit le début d’une série. »

Olivier Arnal