PRO A : 20ème journée : Paris-Levallois - SIG

DNA du 03 mars 2011

Basket-ball / Avant Paris-Levallois – SIG, samedi (20 h)

Paris est sorti de la nuit

Le Paris-Levallois a fait peau neuve. Huit défaites de rang en championnat – la première avait été enregistrée au Rhenus – ont précipité le départ du coach, Jean-Marc Dupraz, et de trois joueurs. Le club francilien retrouve la SIG, samedi, avec une équipe compétitive.

HUIT. – Comme le nombre de défaites de rang concédées par le Paris-Levallois en l’espace de deux mois. Le « PL » s‘était présenté en co-leader le 13 novembre dernier au Rhenus, nanti de quatre succès lors des cinq premières journées. Il en était reparti avec une vilaine défaite (92-62) et un paquet de doutes dans les valises. Le revers concédé en Alsace a été le premier de la série qui a plongé le club de la capitale dans la crise.

Le roc Vasco n’est pas venu pour plaisanter

LESSIVE. – Cette série noire a coûté sa place au coach Jean-Marc Dupraz, remplacé à la mi-janvier par son adjoint Christophe Denis. Le président Flamme a fait le ménage en profondeur dans les rangs. Le club s’est séparé, au même moment, de Bracey Wright et Nigel Wyatte, avant de laisser filer l’intermittent du spectacle Guillaume Yango, en mal de temps de jeu, à Huesca (LEB Oro).
Depuis le grand chambardement, le « PL » présente un bilan équilibré de trois victoires et autant de défaites. Le prochain adversaire de la SIG, samedi à Marcel-Cerdan, a fait le plein à domicile, battant successivement Orléans (79-73), Poitiers (85-79) et Roanne (84-68).

MORANDAIS. – Trois nouveaux visages sont apparus dans les rangs franciliens. Embauché initialement pour deux mois en qualité de pigiste médical de David Noel, Michel Morandais a été prolongé jusqu’à la fin de la saison. Après quatre années en Italie, entrecoupées par un passage en Liga ACB (FC Barcelone, puis Estudiantes Madrid) et une saison à Nancy, l’ailier international, 31 ans, est donc rentré au bercail – il a été formé à Levallois.
Le natif de Pointe-à-Pitre tourne à 8,7 points, 4 rebonds et 1,8 passes (9,9 d’évaluation) depuis son arrivée. Il s’est notamment illustré face à la Chorale, en inscrivant 21 points à 5 sur 7 derrière l’arc.

CHATFIELD. – Il a débuté la saison en Syrie, énième ancrage exotique d’un itinéraire de globe-trotter qui l’a précédemment conduit au Liban, en Grèce, au Qatar, en Allemagne, en Turquie et au Koweït. L’arrière Eric Chatfield, passé aussi par Dijon et Rouen, a migré à Paris il y a un mois. Ses qualités de pénétration et de drive, sa capacité « à marquer des paniers et à faire jouer les autres », dixit Christophe Denis, et sa connaissance du championnat français ont convaincu le staff parisien.

EVTIMOV. – La dernière recrue parisienne n’est pas la moins prestigieuse. Vasco Evtimov, 34 ans, c’est un CV long comme le bras qui mentionne notamment une Coupe Korac en 2001 et d’excellents états de service à Rome, Séville, Valladolid, Bologne ou encore Ljubljana. L’intérieur né à Sofia a été appelé à 32 reprises en équipe de France entre 1999 et 2002, participant à l’Euro-2001 avec les Bleus, avant de disputer l’Euro-2009 avec la sélection nationale bulgare.
Doté, à juste titre, d’une réputation de joueur dur au mal, le frère aîné d’Ilian (Chalon s/Saône) a donc retrouvé la Pro A huit ans après son passage sous le maillot villeurbannais (2002-2003). Avec le massif Evtimov (2,07 m, 120 kg), le Paris-Levallois a sacrément densifié sa raquette. L’ex-international totalise d’ailleurs déjà 18 rebonds en deux rencontres. « Je suis venu pour gagner, pas pour plaisanter », a déclaré le roc Vasco dans les colonnes du Parisien au lendemain du succès face à Roanne. Bigre.

La SIG privée de Sacha Giffa

INFIRMERIE. – Victime d’une fracture de fatigue au pied – le diagnostic était tombé après la défaite à Strasbourg au match aller –, David Noel vient de refouler un parquet. L’ancien Roannais a donné 13 minutes (5 pts, 1 rbd) samedi dernier lors de la défaite du PL au Mans (73-71).
La SIG, elle, va devoir faire sans Sacha Giffa. L’ailier-fort strasbourgeois a pris un coup sur le mollet gauche mardi à l’entraînement. L’échographie a révélé un hématome post-traumatique et le « Shaker » sera laissé au repos ce week-end. Un contrôle est prévu en début de semaine prochaine pour faire le point sur l’évolution de sa blessure.

R. Sch.

DNA du 04 mars 2011

Basket-ball / Avant Paris-Levallois – SIG, demain (20 h)

« Toujours être ambitieux »

A 32 ans, Michel Morandais dispute seulement la deuxième saison de sa carrière en Pro A, après avoir beaucoup bourlingué à l’étranger (États-Unis, Italie, Espagne). Engagé au mois de novembre par le Paris-Levallois, l’arrière-ailier guadeloupéen retrouve progressivement des sensations, en même temps que son club.

– Peut-on parler de retour aux sources, puisque vous avez effectué une partie de votre formation à Levallois (en 1997-1998 ) ?
– On le peut voir comme ça effectivement. J’ai commencé ma carrière professionnelle ici en quelque sorte. Ce retour n’était pas prévu, même si j’ai toujours eu le désir de revenir en France en n’étant pas trop vieux.

« Penser aux playoffs n’est pas complètement fou »

Je m’entraînais avec le groupe pour garder la forme en attendant de signer quelque part et la proposition est venue (engagé comme pigiste médical de David Noel, le natif de Pointe-à-Pitre a ensuite été prolongé jusqu’à la fin de la saison).

– C’était aussi une nouvelle occasion de montrer au basket français que vous n’êtes pas seulement qu’un shooteur à trois points…
– Quand je suis sorti de l’Université de Colorado (en 2004), c’est l’étiquette que j’avais en France, mais pas dans d’autres pays. C’est vrai que c’était mon rôle à Nancy (où il a évolué en 2008-2009). Ce n’est pas prétentieux, mais je n’ai rien à prouver à personne. Le shoot à trois points est une force de mon jeu, mais il ne se limite pas uniquement à cela.

– Vous vous êtes entraîné seul pendant plusieurs mois (après la fin de son contrat à Varèse). Êtes-vous proche de votre meilleur niveau ?
– S’entraîner seul n’a rien à voir avec la compétition. J’ai mis un peu de temps à retrouver certaines sensations. Mais j’aligne de meilleures performances depuis quelques matches (21 pts à 5/7 à trois points face à Roanne le 19 février). Je dois continuer à travailler pour offrir encore plus (8,7 pts en 29’).

– Vous êtes aussi arrivé dans une équipe en pleine crise (sept défaites consécutives après sa signature)…
– Les débuts n’ont pas été très faciles, que ce soit pour moi ou pour les autres joueurs arrivés en cours de route. Le fait de gagner des matches permet d’intégrer n’importe quel joueur plus rapidement. La situation a évolué, nos récents résultats le prouvent. Il faut maintenir le cap et regarder devant nous.

– Justement, quels sont les objectifs du Paris-Levallois pour la fin de saison ?
– Il faut toujours être ambitieux et viser le plus haut possible. Dans notre situation (le PL est 12 e), on doit aussi rester réaliste. L’objectif est d’abord de rester en Pro A. Mais penser aux playoffs n’est pas complètement fou.

– Nourrissez-vous des regrets quant à votre carrière, notamment celui de ne pas avoir intégré durablement un grand club européen comme on vous le promettait ?
– Avec le recul, c’est sûr que l’on se dit que l’on aurait pu faire certaines choses différemment. Après ma première saison à Naples (en 2005-2006), j’ai eu une proposition de Sienne, mais ils ne jouaient pas l’Euroligue, à la différence du Napoli (Sienne a ensuite été sacré champion d’Italie en 2007, 2008, 2009 et 2010).
Si c’était à refaire, je prendrais sans doute d’autres décisions. Mais le passé, c’est le passé et je me focalise sur le présent.

– Ces regrets s’appliquent-ils également avec l’équipe de France (il compte dix sélections sous le maillot bleu) ?
– Non, car la décision n’était pas de mon ressort. J’ai fait deux préparations avec l’équipe de France (pour le Mondial-2006 et l’Euro-2007), sans être retenu. La deuxième fois, après une grosse saison en Eurolique où j’étais la première option de mon équipe (11,5 et 5,6 rbds), je pense que j’avais ma place. Certains joueurs qui évoluaient en France avaient leur sélection acquise avant le début de la préparation.

« Je pense que j’ai encore de beaux restes »

Ma saison avec Naples m’avait donné confiance, certains joueurs NBA étaient absents… Il y a eu des incompréhensions avec le sélectionneur de l’époque (Claude Bergeaud). C’est dommage, mais ça s’est passé ainsi.

– Vous avez connu beaucoup de clubs durant votre carrière (Cantu, Naples, Barça, Estudiantes Madrid, Varèse). A 32 ans, aspirez-vous désormais à vous fixer ?
– Le basket reste important, mais mes priorités ont évolué. Je suis marié, j’ai un enfant, la stabilité est de rigueur. Je me sens bien à Paris, alors pourquoi ne pas rester ici…
Je pense que j’ai encore de beaux restes (sourire). Même si je suis plus près de la fin de ma carrière que du début, j’ai encore envie d’apporter mon expérience et surtout d’être performant sur le terrain.

Propos recueillis par Simon Giovannini

si on ne gagne pas demain, je pense que ce sera mort pour les PO, peut-être pas tant sur le plan comptable que sur le plan psycho, sur les possibilités de cette équipe. Et comme je ne suis guère optimiste vu l'adversaire...

DNA du 05 mars 2011

Basket-ball / Paris-Levallois – SIG, ce soir (20 h)

C’est capital !

Si elle ne veut pas se retrouver décramponnée dans la course aux play-offs, la SIG n’a pas le choix. Ce soir, sur le parquet d’une équipe parisienne qui s’est refait une santé, les Strasbourgeois sont dans l’obligation de gagner. Plus que jamais, la victoire est capitale.

C’est fou ce qu’un lifting peut dérider. C’est le propre d’un lifting après tout. Mais dans le cas du Paris-Levallois, le ravalement de façade opéré ces dernières semaines n’est pas loin d’avoir eu des vertus euphorisantes.
Le PL s’est remis la tête à l’endroit et fait à nouveau partie de la « meute des furieux », dixit Frédéric Sarre, à la bagarre pour une place en play-offs. Dans les interviews qu’ils ont accordées récemment, Andrew Albicy et Michel Morandais avouent y penser à nouveau très fort.

« Ils ont des arguments dans toutes les distances et les styles de jeu »

Pareil enthousiasme était impensable il y a encore un mois et demi. Lesté par huit défaites de rang, le club francilien se trouvait sur une pente aussi savonneuse que dangereuse. Trois succès lors des six derniers matches, tous décrochés à domicile, lui ont redonné le sourire. Dans son cas, le changement a eu du bon.
« Paris est dans une dynamique de reconstruction et de remotivation, constate Frédéric Sarre. Ils sont plus cohérents dans l’attitude et le comportement défensifs et cela se retrouve dans l’organisation du jeu offensif. Ils ont une palette plutôt intéressante et rentré un argument supplémentaire avec le retour de David Noel ».
Les lignes extérieures de la phalange désormais coachée par Christophe Denis inspirent le respect. « Ils ont des arguments dans toutes les distances et les styles de jeu, poursuit le stratège de la SIG. Ils ont un pouvoir de shoot avec Morandais, un danger en percussion avec Chatfield, de la puissance avec Noel, enfin, une créativité importante des meneurs derrière les pick’n’rolls ».
A l’heure de recevoir une équipe strasbourgeoise qui, elle, a opéré ses changements « avant que la saison ne commence », sourit coach Sarre, le Paris-Levallois est redevenu un candidat au Top-8. Si elle veut, pour sa part, entretenir l’espoir, la SIG doit négocier au mieux les deux prochaines rencontres inscrites à son programme, ce soir à Marcel-Cerdan et samedi prochain, au Rhenus Sport, contre Hyères-Toulon.
« Ces deux matches-là sont déterminants quant à notre capacité à passer un cap, à faire ce petit pas supplémentaire pour basculer du bon côté et percevoir les dividendes de notre travail », indique Fred Sarre.

« Cette équipe a une envie absolue. Il faut que la nôtre soit encore supérieure »

Contre Chalon, samedi, le coup est une nouvelle fois passé tout près. Il a manqué un point (78-79) à l’issue de quarante minutes de bonne facture. « On rate encore une victoire qui était à portée de fusil. Systématiquement, on passe à côté de choses qui pourraient nous offrir une grosse bulle d’oxygène, reprend le Limougeaud. Mais on n’est pas encore morts dans les objectifs, les garçons en sont conscients ».
Le déplacement de ce soir est donc capital. « Il y a une obligation de résultat », acquiesce Steeve Essart qui retrouvera, pour l’occasion, Michel Morandais et Wilfrid Aka, ses anciens condisciples du centre de formation levalloisien (lire aussi ci-contre).
Même privée de Sacha Giffa – Ricardo Greer devrait dépanner au poste quatre –, la SIG ne doit pas rater ce rendez-vous avant d’aborder le derniers tiers du championnat. « A nous d’arriver avec le maximum d’intensité et de volonté, conclut Fred Sarre. L’engagement sera plus que déterminant. Cette équipe parisienne a une envie absolue. Il faut que la nôtre soit encore supérieure ».
C’est tout bonnement indispensable pour envisager un dénouement souriant.

R. Sch.


« On peut rivaliser avec tout le monde »

En l’absence de Sacha Giffa, Steeve Essart sera la caution levalloisienne de la SIG. « Speedy » sait que les deux prochaines rencontres seront décisives dans l’optique des play-offs.

– Vous allez retrouver deux anciens « Cardiac Kids » dans le camp d’en face, ce soir…
– Michel (Morandais) a fait partie de l’épopée, tout comme Wilfrid Aka. Ce sont des amis et c’est toujours plaisant de se revoir. Il manquera seulement « Sanya » Giffa qui me laisse tout seul représenter Strasbourg « à la maison » (sourire).

– Que ce soit face à l’ASVEL ou contre Chalon, la SIG est passée tout près. Que lui manque-t-il encore, selon vous, pour inverser la tendance ?
– Il nous manque ce petit coup de rein à la fin, mais il nous faut aussi corriger quelques petits détails avant de le donner. La fin du match résulte de ce qui s’est passé avant. On doit donc faire preuve d’un peu plus de constance défensive, trouver le moyen de marquer quelques paniers faciles aussi.
On peut regarder toutes les équipes dans les yeux. À part Orléans, qui est un non-match, on peut rivaliser avec tout le monde. A nous de continuer à croire en nous. Le groupe est bien et son expérience sera bénéfique en play-offs. A la condition d’y arriver.

– Paris, puis Hyères-Toulon constituent-elles précisément des échéances déjà cruciales dans cette perspective ?
– On doit gagner ces deux matches et, pour cela, être précis à des moments précis de la rencontre, ne pas se désunir pour être plus sereins à la fin. Il faut qu’on trouve un fond de jeu et de la constance pour emmagasiner les victoires nécessaires et attaquer les play-offs tambour battant.

Recueilli par R. Sch.


L'Alsace du 05 mars 2011

SIG : vraiment capital

Si elle veut rester en course pour les play-offs, la SIG a besoin de ramener un succès de son déplacement, ce soir à 20 h, à Paris-Levallois lors de la 20 e journée de Pro A.
Alors qu’on entre dans le dernier tiers du championnat, les Strasbourgeois débutent ce mois de mars avec un voyage important en terre parisienne pour affronter le Paris-Levallois, 12 e de Pro A et qui compte une victoire de moins que la SIG. Forcément, plus le dénouement approche, plus les coéquipiers de Ricardo Greer ne doivent plus laisser traîner de points en route. Battus samedi dernier par le coleader de Pro A, Chalon/Saône, au Rhénus (78-79), les Alsaciens ont « raté une victoire à portée de fusil », selon le coach Frédéric Sarre.

Et ce n’est pas la première fois de la saison que les Strasbourgeois peuvent nourrir quelques regrets. « Les garçons sont conscients de systématiquement passer à côté de choses qui pourraient nous donner de l’air. À force de rentrer dans le mur, le risque est de ne plus avoir envie de le passer. Par expérience, je sais que ça peut arriver à une équipe mais ce n’est pas le cas pour nous. On n’est pas encore morts pour atteindre notre objectif. Les joueurs en ont conscience et ont envie de montrer de l’envie pour avancer. Les deux prochains matches, à Paris et face à Hyères-Toulon, sont d’ailleurs déterminants pour passer ce cap », poursuit ensuite l’entraîneur bas-rhinois.

Balayé au Rhénus lors du match aller (92-62), le Paris-Levallois aura envie de prendre sa revanche dans son Palais des sports Marcel-Cerdan. D’autant que les hommes de Christophe Denis restent sur trois victoires de rang à domicile. « Cette équipe est dans une dynamique de reconstruction avec plus de cohérence dans le comportement défensif et une plus grande envie. Avec le retour de Noël, les arrivées de Chatfield et Evtimov, ils se sont bien regonflés », souligne le technicien.

Giffa absent

Touché au mollet gauche à l’entraînement mardi, Sacha Giffa est forfait alors qu’Abdoulaye M’Baye, victime d’une entorse de la cheville jeudi, n’a pas pu s’entraîner avec le groupe hier matin mais devrait bien être présent ce soir sur le parquet francilien. Tout comme Pervis Pasco, parti à Paris avant ses coéquipiers pour passer hier matin devant la commission de discipline de FFBB suite aux incidents lors du match de Coupe de France à Chalon le 18 janvier dernier. Le verdict sera d’ailleurs rendu d’ici une quinzaine de jours. « L’absence de Sacha est un peu préjudiciable au poste 4, il va falloir faire rebasculer Ricardo (Greer) », précise Fred Sarre.

« Nous devrons avoir le contrôle de nos situations des deux côtés du terrain et l’engagement sera plus que déterminant, lance le coach strasbourgeois. Il faut surtout que notre envie soit plus forte que la leur. Nous devrons aussi être prêts et intenses sur demi-terrain défensif. Et être très concentrés pour ne pas rater notre défense sur pick n’roll. » Quelle que soit la manière, la SIG n’a de toute façon besoin que d’une chose : remporter une victoire capitale pour la suite.

Olivier Arnal

David Noel forfait ce soir http://www.catch-and-shoot.com/cat/live-news/

dalki a écrit:David Noel forfait ce soir http://www.catch-and-shoot.com/cat/live-news/

Oui et côté sig ,sacha est donc absent,le shaker va en être tout secoué! par ailleurs petite entorse d'Abdou qui devrait tenir sa place selion catch-and-shoot...Excellent prétexte pour mr Sarre de ne le faire jouer que...encore moins que d'habitude!

Personnellement je ne nous voit pas gagner ce soir l'on à même le risque de ce retrouver avec un beau petit écart au final enfin j'espère me tromper.

Patience.... Dans 9 matchs cette nouvelle saison fade et sans relief est terminée ... Par chance on a bien commencé la saison, sinon on serait à la traine en queue de classement ( on en est pas loin !)

Pour l'année prochaine :
- surtout prolonger Sarre
- retarder la privatisation de quelques saisons encore, là nous aurons définitivement rater le wagon du haut niveau.
- continuer de ne remplir le Rhenus qu'à moitié (ils feraient mieux d'inviter les gens à tour de bras comme ils l'avaient fait il y a quelques saisons en fin de saison pour garnir les tribunes et faire connaitre le club)

Si tout cela est réuni,encore quelques promesses en debut de saison et on pourra sereinement envisager une nouvelle et solide 12eme place...pauvre sig......

Vivement l'eurotournoi de Hand!

bon ben c'est mort les PO, avec 2 matchs de retard sur le Mans (1 plus le panie-average), et 3 sur l'asvel faut arrêter de rêver, une nouvelle saison de gâchis, une de plus...

mes seules satisfactions seront d'avoir pu revoir john, aymeric et les perles m'baye et hawkins.

pfffff cette équipe, ce staff, cette direction est PLUS que décevante. avec un tel effectif, les resultats sont catastrophiques, les PO vont de nouveau être ratés, financièrement ça va faire très mal, avec en plus le retrait des sponsors. on va jouer le maintien dans les prochains temps...

DNA du 06 mars 2011

Basket-ball / La SIG s’incline sur le parquet du Paris-Levallois (93-85)

Un refrain connu

La SIG n’échappe pas à la redite cette année. A Levallois, hier, les Strasbourgeois n’ont pas démérité, mais ont, encore une fois, laissé filer un match qui aurait pu leur revenir (93-85). Un dénouement aux allures de déjà-vu qui n’arrange pas leurs affaires.

De notre envoyé spécial à Levallois

Il en parle comme d’un « retour à la maison ». Pour Steeve Essart, ce match dans l’ouest parisien est toujours un moment particulier. Formé à Levallois, « Speedy » est donc revenu au bercail, hier, le temps d’une soirée.

Il a retrouvé les amis, Wilfrid Aka et Michel Morandais, passés eux aussi par la pépinière francilienne. Et les anciens « Cardiac Kids », aujourd’hui jeunes trentenaires, n’ont pas manqué d’évoquer le bon vieux temps.

« J’ai vraiment la sensation que c’est nous qui sommes responsables de nos maux »

Sur le parquet de Marcel-Cerdan, et sous les yeux de Mouss Sonko, autre illustre témoin de cette belle époque, il n’a cependant plus été question de se faire des politesses. La rencontre entre le PL et la SIG était déjà capitale dans la perspective des play-offs. Et dans la lutte sans merci qui n’a de cesse d’agiter le ventre mou de la Pro A, c’est le club hôte qui a fait la bonne affaire en prenant le meilleur sur le visiteur alsacien (93-85).

Dans la bouche de Steeve Essart, la joie des retrouvailles a été éclipsée par de la frustration ; au coup de sifflet final, elle a cédé la place à une profonde déception. « On y est jusqu’à la mi-temps, mais on reprend très mal derrière, confie le Guyanais, irréprochable dans l’effort (13 points, 5 passes 12 d’évaluation). Se mettre dans la m… tout seul, ça, on sait bien faire. On revient à l’orgueil, mais dans la précipitation, on perd trop de balles ».

L’analyse est partagée par Frédéric Sarre. « Ça s’est certainement joué sur le contrôle de la balle , constate le coach strasbourgeois. On a été plutôt cohérents sur un certain nombre de choses, on avait trouvé deux ou trois solutions offensives, mais on perd trop de balles (16, ndlr) alors que l’on est à l’extérieur. De plus, on a eu affaire à une équipe qui non seulement a mis des paniers, mais a bonifié son pourcentage par des lancers francs obtenus par son agressivité, sa vitesse et sa percussion ».

Le forfait de David Noël, souffrant d’un foyer inflammatoire sur la zone de sa fracture de fatigue, aurait pu s’apparenter à un cadeau pour la formation alsacienne. Mais le PL n’a pas eu besoin de l’ex-Roannais pour sévir, notamment à longue distance. Michel Morandais, Eric Chatfield et Marcellus Sommerville ont rentré leurs shoots dans les moments cruciaux, juste avant la mi-temps par exemple où les Strasbourgeois ont payé cash deux erreurs défensives.

« On fait de bons matches, mais on ne gagne pas »

Le PL a peut-être bien « gagné vilain », pour reprendre l’expression de son coach Christophe Denis, mais il n’en a pas moins signé son quatrième succès consécutif à domicile et celui-ci lui permet de revenir à la hauteur de son hôte au classement. La SIG, elle, a fredonné un refrain connu, celui du « si près, si loin ».

« On fait de bons matches, mais on ne gagne pas, c’est décevant, reprend Steeve Essart. Cela risque d’être la saison des regrets si on ne parvient pas à gagner très vite ».

Fred Sarre a pu recycler, lui aussi, certains constats passés. « Ce soir (hier) , on se met une nouvelle fois le couteau dans la cuisse ou dans la poitrine pour faire basculer la rencontre. Nos adversaires, et je ne parle pas que de Paris, peuvent nous poser des problèmes, nous donner du fil à retordre, mais j’ai vraiment la sensation que c’est nous qui sommes responsables de nos maux. »

« Il faut oublier Chalon, oublier Paris et battre Toulon »

Aussi contrariante soit-elle, cette défaite n’hypothèque pas – encore – les chances des Alsaciens de prolonger leur saison au-delà du 10 mai. Steeve Essart a déjà les yeux rivés sur la prochaine échéance, samedi prochain au Rhenus. « Il faut oublier Chalon, oublier Paris et battre Toulon. »

Sacha « le Shaker » Giffa devrait être de retour. Vincent « Bang Bang » Masingue sera de la partie en face. Il n’y aura, une nouvelle fois, pas de place pour la nostalgie. Il y a urgence, pour la SIG, à s’inventer un futur.

Régis Schneider


L'Alsace du 06 mars 2011

La SIG tombe sur plus fort

L’équipe strasbourgeoise n’a jamais été en mesure d’inquiéter Paris Levallois hier soir (93-85).
Les Alsaciens n’ont pas su rééditer leur performance du match aller et se sont inclinés 93 à 85. Après un premier quart temps de qualité, la SIG s’est peu à peu effondrée et n’a joué que par intermittences face à une formation de Paris Levallois en progrès constants.

Strasbourg, qui restait sur trois défaites en quatre matches, dont un revers dur à encaisser à domicile contre le leader Chalon-sur-Saône (78/79), a vu clairement sa position se dégrader au classement. Dixièmes, les Alsaciens se devaient de réagir mais leur déplacement en terre francilienne ne s’annonçait pas de tout repos. Les Parisiens, également battus de peu la semaine passée au Mans (73-71), ont dominé cette saison dans leur salle la solide formation de Roanne (84-68), l’une des gros bras de cette Pro A. Et ils n’ont toujours pas digéré la sévère défaite encaissée au match aller, durant lequel la SIG s’était montrée impériale en leur infligeant une véritable correction (92-62). C’est dire si la tâche des joueurs de Frédéric Sarre s’annonçait délicate dans ce face-à-face.

Après un début de rencontre plutôt équilibré (2-2, 4-4), le club de la capitale passait devant grâce à une adresse efficace de la part d’Albicy et Sommerville (10-4). Mais les visiteurs avaient du répondant et se montraient eux aussi offensivement, grâce notamment à une bonne présence sous la raquette de Pasco (10-11). Les Strasbourgeois se montraient plus précis et finissaient le premier quart temps avec une légère avance au score (20-22).

Les Alsaciens pensaient contrôler ce match en gardant ces deux petits points de plus (24-26), quand Morandais faisait parler la poudre en commençant son festival à trois points (31-26). Intraitable dans cette première période, il ajoutait deux nouveaux shoots à trois points (75 % à la pause) dans la dernière minute pour mener les siens vers une petite avance à la mi-temps (43-38).

Au retour des vestiaires, les Parisiens asphyxiaient leurs adversaires en récupérant bon nombre de rebonds offensifs (49-38). Les visiteurs semblaient alors perdus sur le terrain, manquant plusieurs tirs intérieurs et se faisant intercepter par les rapides ailiers franciliens. Mais le pivot américain Pervis Pasco (2,06 m) de la SIG était en grande forme et montrait une adresse plaisante à deux points (6 sur 7). La SIG maintenait tant bien que mal un écart de 10 points et Digbeu répondait à Morandais en se montrant tout aussi efficace à trois points (67 % de réussite), permettant aux siens de rester dans la course à l’entame du quatrième quart temps (66-58).

Strasbourg relançait d’entrée le suspense grâce au remplaçant Hawkins, auteur d’un 3 sur 3 à deux points (66-62). Mais les Franciliens, invaincus à domicile depuis la prise de fonction de leur nouvel entraîneur Christophe Denis, accéléraient à nouveau grâce à Chatfield et Albicy (75-62 puis 83-67). Malgré une belle réaction des visiteurs, emmenés par un bon Ricardo Greer, les joueurs de Frédéric Sarre se réveillaient trop tardivement et concédaient assez logiquement une nouvelle défaite (93-85).

Prochain rendez-vous, la réception de Hyères-Toulon, actuel 6 e et toujours en course pour les play-offs.

C.M.

rocky a écrit:DNA du 06 mars 2011


La SIG n’échappe pas à la redite cette année. A Levallois, hier, les Strasbourgeois n’ont pas démérité, mais ont, encore une fois, laissé filer un match qui aurait pu leur revenir (93-85).


Régis Schneider


L'Alsace du 06 mars 2011

La SIG tombe sur plus fort

L’équipe strasbourgeoise n’a jamais été en mesure d’inquiéter Paris Levallois hier soir (93-85).

C.M.

Le contraste entre les 2 articles est énorme d'un côté le journaliste des DNA qui trouve que l'on aurait pu gagner et de l'autre celui de l'Alsace qui lui estime que l'on n'a jamais été capable d'inquiéter Paris-Levallois.

Pour le prochain matche ce serait très dur face au HTV 6ème qui vient de battre facilement de 8 points Chalon (avec Schilb) qui nous avait battu le week-end dernier et qui reste sur 5 victoires lors des 6 dernières journées, alors que dans le même temps nous n'en avons gagné que 2.

DNA du 07 mars 2011

Basket-ball / Après la défaite de la SIG à Paris-Levallois (93-85)

Un jour sans fin…

Les semaines se suivent et, hélas, ont tendance à se ressembler pour la SIG. Plutôt bien dans leur basket, les Strasbourgeois ne retirent aucun bénéfice comptable de leurs productions et voient les play-offs s’éloigner un peu plus chaque week-end. C’est grave, docteur ?

Dans « Un jour sans fin », jubilatoire comédie explorant la mécanique de la répétition, l’irrésistible Bill Murray – ou plus exactement Phil Connors, le journaliste qu’il incarne devant la caméra d’Harold Ramis –, revit à l’infini la journée du 2 février qui l’a conduit à Punxsutawney couvrir les festivités annuelles du jour de la Marmotte. La scène de son incessant réveil au son d’ I got you babe, le tube de Sonny et Cher, s’est d’ailleurs imposée comme une séquence culte.

« Il nous manque toujours quelque chose pour verrouiller les matches »

Quel rapport entre ce film à bien des égards inoubliable et la SIG ? Et bien, depuis le commencement de la saison, et plus encore depuis le début de la phase retour, Aymeric Jeanneau et ses coéquipiers semblent atteints du syndrome « Phil Connors ». Les Strasbourgeois sont comme condamnés à revivre sans cesse le même scénario, à la différence près – et elle est notable – que celui-ci n’a rien de désopilant.
Leur échec, samedi, sur le parquet du Paris-Levallois (93-85) s’inscrit ainsi dans l’exact sillage de leurs précédentes prestations contre l’ASVEL, au Mans ou face à Chalon s/Saône pour ne citer que les plus récentes. « Il nous manque toujours quelque chose pour verrouiller les matches, constate Frédéric Sarre. On n’arrive pas à avoir tous les paramètres en même temps de notre côté ».
A Marcel-Cerdan, les Alsaciens ne sont pas tombés sur beaucoup plus forts qu’eux. « Globalement, on n’est pas à des années-lumière », relève d’ailleurs leur coach. Il leur aurait seulement fallu un peu plus de contrôle et de maîtrise. « Il y a un paquet de balles perdues, lié à notre manque de discernement et de lecture, détaille Fred Sarre. On perd des balles où l’adversaire a peu de choses à faire pour les gagner et que, de surcroît, il bonifie ». La remarquable adresse francilienne – « Ils mettent une quantité de tirs très difficiles » – a contribué à faire pencher pour de bon la balance du mauvais côté.
Ce matin, Fred Sarre se retrouve donc « les bras un peu ballants et la tête hagarde », à ruminer cette persistante sensation de ne pas être très loin du compte, mais de ne pas y être non plus.
Sur le plan technique à proprement parler, la SIG n’a rien à envier aux formations qui boxent dans la même catégorie. « Au niveau du basket qu’on peut développer et que l’on est en mesure de jouer, il y a des choses intéressantes, comme la volonté de faire ensemble (25 passes décisives avant-hier, ndlr) , reprend le Limougeaud. Offensivement, on a la possibilité de s’en sortir. Défensivement, on a adopté depuis quelque temps des attitudes toutes autres que celles qu’on a pu avoir ».
La solution est donc à chercher ailleurs. « Ce dont on a besoin, c’est d’une prise de conscience collective de l’importance de chaque balle, de l’importance de ne pas la donner à l’adversaire et comme ça pendant longtemps, suggère Fred Sarre. Les gars le savent. Maintenant, il faut passer dans le domaine de la prise de conscience absolue, il faut basculer dans la compétence ».
Et vite car le temps presse. Ricardo Greer et ses partenaires n’ont en effet plus que dix rencontres à leur calendrier pour faire leur cette impérieuse nécessité et la retranscrire sur le terrain s’ils veulent jouer les prolongations à l’issue de la saison régulière.
La mission s’annonce pour tout dire franchement difficile. Certes, les play-offs ne sont pas encore hors d’atteinte ; l’ASVEL n’est qu’à deux points, tout comme Le Mans (en tenant compte du panier-average entre Alsaciens et Sarthois), Pau-Lacq-Orthez à un. Mais si l’on fixe, arbitrairement, à quinze succès la barre à atteindre pour monter dans le grand huit, la SIG doit donc encore aller chercher sept victoires. Un Everest pour une formation qui n’a remporté que six de ses dix-huit derniers matches.

Une qualification pour le top-8 relève presque de la gageure

Au vu du calendrier qui lui réserve encore des déplacements à Gravelines, Nancy et Roanne, une qualification pour le top-8 relève presque de la gageure. « C’est possible, mais cela ne passera que par cette prise de conscience collective. Et par la nécessité d’aborder chaque rencontre” à la muerte” », ajoute le technicien strasbourgeois.
Dans « Un jour sans fin », Phil Connors/Bill Murray finit par ouvrir les yeux le 3 février après avoir enfin donné un sens à son existence. À la SIG de ne pas se réveiller trop tard pour se ménager la possibilité d’un happy end.

R.Sch.


L'Alsace du 07 mars 2011

SIG : « Ça se complique »

Malgré sa défaite samedi à Paris-Levallois, la SIG n’a pas encore hypothéqué toutes ses chances de participer aux play-offs. Pour rester dans le coup, elle devra absolument battre Hyères-Toulon le week-end prochain au Rhénus.
Ce matin, à la lecture du classement, les Strasbourgeois doivent avoir un sentiment mitigé. Battus samedi à Paris-Levallois (93-85) lors de la 20 e journée de Pro A, ces derniers voient en effet revenir leur adversaire du soir sur leurs talons et se retrouvent coincés dans le ventre mou du championnat en compagnie de trois autres formations : le club de la capitale donc, mais aussi Le Havre et Orléans. Pourtant, la 8 e place, la dernière qualificative pour les play-offs, est toujours accessible puisque l’équipe qui occupe cette position, à savoir Le Mans, ne compte qu’une victoire de plus, avec toutefois, ce qui constitue un avantage non négligeable en faveur des Sarthois, le point average favorable sur la SIG.

Forcément, une fois ce constat purement mathématique, mais ô combien important, effectué, les Bas-Rhinois ont une nouvelle fois, une semaine après avoir plié d’un tout petit rien au Rhénus face à Chalon-sur-Saône (78-79), la désagréable sensation d’être passé à côté d’un bon coup en rentrant de ce déplacement dans la proche banlieue parisienne. « On ressent de la frustration, il n’y a pas d’autres mots, confie Alain Digbeu, l’ailier strasbourgeois, auteur de 12 points samedi soir. Car c’est le scénario classique de ces derniers temps qui se répète une nouvelle fois. Nous sommes bien dans le match et à un moment, nous retombons dans nos travers avec des mauvaises décisions et ça bascule en notre défaveur. On manque de concentration et de prise de risque. Nous n’avons peut-être pas la faculté à être décisifs et tranchants quand il le faut. J’ai l’impression que nous sommes passifs quand on doit être actifs. Et inversement. C’est à l’image de notre saison, nous sommes une équipe aux deux visages. »

Pour rester dans la course, les Strasbourgeois devront d’ailleurs montrer leur meilleur visage dès samedi prochain avec la venue de Hyères-Toulon, 6 e de Pro A, au Rhénus. Surtout qu’avec une seule victoire lors de ses cinq derniers matches, à savoir depuis le début de la phase retour fin janvier, la SIG n’a plus vraiment le droit à l’erreur si elle veut avoir une chance d’obtenir son billet pour le Top 8.

« La journée n’a pas été si négative puisque les autres ont également perdu. Mais il ne va pas falloir user tous les jokers que nous avons. Une chose est sûre, ça se complique. Pour y arriver, il faudra être plus régulier, cohérent et protéger au maximum nos matches à domicile tout en essayant de faire quelques performances à l’extérieur », souligne ensuite l’ancien Villeurbannais qui, comme ses coéquipiers, sait bien que tout est encore jouable cette saison. « C’est une chose d’en avoir conscience mais cela en est une autre de tout mettre en œuvre pour y arriver le week-end. Il faut des actes plutôt que des paroles. Avec notre équipe, composée de joueurs d’expérience, il est temps d’agir et de jouer comme on aurait dû le faire depuis le début de la saison. »

Olivier Arnal